Pavillon des Mésanges

Le Pavillon des Mésanges change de propriétaire : Un retour dans la région pour Claudia Racine

Claudia Racine, nouvelle propriétaire du Pavillon des Mésanges.

Depuis le 1er avril, Claudia Racine, originaire de Cookshire-Eaton, est revenue s’établir dans sa région natale et est officiellement devenue propriétaire du Pavillon des Mésanges, à Dudswell. Être à la charge de cette auberge de campagne était un rêve que caressait Mme Racine depuis plusieurs années et c’est maintenant chose faite.
Le Pavillon des Mésanges est un chalet privé, comportant 21 chambres, dont 19 au rez-de-chaussée, avec salles de bain attenantes, ainsi qu’une salle commune pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes. Cet endroit est principalement utilisé pour des mariages, des fêtes familiales, des ateliers de formation ou de travail et même l’hébergement d’équipes sportives en déplacement ou la célébration d’un bal de finissants. Le chalet ne reçoit qu’un seul groupe à la fois afin d’offrir une certaine intimité aux clients.
Situé sur un terrain de huit acres, le site offre aux visiteurs une piscine creusée et chauffée (de mai à septembre), deux emplacements de spas distincts, des sentiers de randonnée, l’accès à un petit lac permettant la baignade ainsi que l’accès à une cuisine commerciale complète. Le Pavillon des Mésanges priorise les groupes pendant les fins de semaine et est accessible pour les réservations individuelles pendant la semaine.
La nouvelle propriétaire utilisera la même formule que la précédente, qui a opéré Le Pavillon des Mésanges plus d’une dizaine d’années, mais y ajoutera tout de même de sa personnalité et de ses couleurs. « Je vais garder la même façon de faire qu’il y avait déjà, c’est-à-dire une formule de groupe entre 30 et 60 qui peuvent dormir et une salle de réception pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes pour un évènement ou un regroupement », d’expliquer Mme Racine. De plus, cette dernière souhaiterait aussi inviter et offrir aux professionnels et professeurs un espace pour de la formation ou des retraites.
« Trouver de la relève dans le milieu du loisir et pour un projet de cette envergure n’a pas été aisé pour Mme Jeannine Brossard et il était important pour elle d’assurer une certaine continuité et de m’offrir un bon soutien », d’exprimer Claudia Racine. La reprise de l’établissement se porte bien selon cette dernière puisque les fins de semaine jusqu’au mois d’octobre sont déjà réservées. « C’est vraiment super ! Toutes mes fins de semaine sont bookées à l’exception de celle du 5 août. Pour l’instant, les choses se passent bien, c’est excitant. »
L’établissement accepte les animaux de compagnie et Mme Racine souhaite prochainement être certifiée Kéroul, pour favoriser l’accessibilité et améliorer le séjour de personne à mobilité réduite.
Pour toute information ou réservation, il est possible de communiquer directement avec Claudia Racine au 819 571-7497 ou de visiter le www.pavillondesmesanges.com.

Cannabis

Quatre ans de labeur et 5 M$ d’investissement : Clem & Co de Cookshire-Eaton lance son premier produit de cannabis

Jennifer Clément présente un plant de cannabis dans une tour aéroponique.

La Ferme Clémentale de Cookshire-Eaton ajoute une autre corde à son arc en se lançant dans la production de cannabis. Après quatre années de labeur à développer la production en serre et 5 M$ d’investissement, la division Clem & Co lance son premier produit Apricot Cream & Cheese. L’entreprise créera 25 emplois dont la moitié sont déjà comblés.
La passion de l’agriculture est le principal motif qui a poussé les entrepreneurs à se tourner vers la production du cannabis. « On est des passionnés de l’agriculture », de lancer Dominic Clément, copropriétaire avec ses frères Frédéric et Éric. Malgré leur expertise, les intervenants ont eu à se retrousser les manches. Étant des néophytes en matière de culture de cannabis, l’apprentissage n’a pas été facile. « Le processus a été parsemé d’embûches, de hauts et de bas. On a été par essais, erreurs. On a testé plus de 10 génétiques de graines avant d’en trouver une qui se démarque. Depuis six mois, on maîtrise bien la production », d’exprimer Dominic Clément. Fiers de leur production, les propriétaires assurent mettre sur le marché un produit de grande qualité.
Le projet s’est amorcé en 2019 et les agriculteurs ont convenu de favoriser la production de type aéroponie. L’investissement de 5 M$ a permis, entre autres, de bâtir trois serres d’une superficie respective de 200 mètres carrés et d’acquérir le matériel nécessaire. Selon M. Clément, produire en serre comporte un aspect intéressant. « Produire à l’extérieur comporte des risques. On a choisi de produire à l’intérieur parce qu’on est maître de notre bâtisse, on est maître de notre température », insiste-t-il.
Les serres sont en production et les responsables souhaitent être en mesure de produire 150 kg de cannabis par mois en fleurs et trim. Dès les prochains jours, le Apricot Cream & Cheese devrait se retrouver sur les tablettes de quelque 23 SQDC au Québec. L’objectif est d’éventuellement offrir le produit dans toutes les succursales de la province. En fait, ce n’est que le début, on souhaite transformer le cannabis pour en faire des produits dérivés.
Production
La production émane de deux plants mères cultivés en hydroponie. On y prélève des boutures pour les faire enraciner à l’intérieur de petites tours aéroponiques. Après une moyenne de 18 jours, on transfère les plants dans la salle de floraison ou les tours aéroponiques circulaires, plus hautes, permettront de compléter le cycle. À maturité, on fera la récolte en coupant les plants à la base du tronc pour les accrocher à l’envers dans une autre salle, pour la période de séchage. Ce processus complété « on enlève les fleurs sur les tiges à la main et on fait une trime à la main. Tout le processus est artisanal », d’expliquer Jennnifer Clément. Par la suite, ajoute-t-elle, on effectuera le processus de maturation en déposant le produit dans une chaudière hermétique pendant 10 à 14 jours. Après, le produit est emballé en vrac.
Mentionnons que l’ensemble du processus de production est soumis à des règles de sécurité et d’hygiène très sévères. N’entre pas qui veut et le moins que l’on puisse dire, il faut montrer patte blanche.
La division de Clem & Co fait partie de la Ferme Clémentale. L’entreprise familiale en agriculture exploitée depuis 1938 traverse le temps depuis quatre générations. Elle compte 900 acres cultivables, 85 000 poules pondeuses et d’autres animaux.

actualite

Démarche pour redynamiser le bénévolat : Dudswell consulte ses citoyens

Avec le concours de la municipalité, Marc Latulippe, citoyen de Dudswell et ancien maire, est à l’origine d’une tournée de consultation visant à recueillir les commentaires des citoyens sur leurs perceptions et l’engagement bénévole au sein de la communauté.
Le désengagement de bénévoles est notable dans plusieurs municipalités. À Dudswell, la démarche vise à comprendre les motivations et contraintes du bénévolat dans le but ultime d’en améliorer la pratique et de faciliter la participation dans une formule qui serait mieux adaptée. L’objectif, d’exprimer M. Latulippe « est de ravoir des bénévoles sous une formule qui sera adaptée pour le type de bénévolat que les citoyens veulent avoir. »
Démarche
Dans un premier temps, la population est consultée par le biais d’un sondage en ligne. Les citoyens peuvent y accéder en se rendant sur la page d’accueil du site de la municipalité et sélectionner Actualités. Le questionnaire d’une quinzaine de questions permettra aux responsables de cerner la perception des répondants envers le bénévolat.
Suite aux résultats du sondage, les intervenants, Alain Bourgeois, agent de développement, Mélina Proulx, agente de communication, et Marc Latulippe, entameront une tournée des organismes afin de s’assurer d’avoir une bonne compréhension des commentaires. Par la suite, la municipalité organisera, à l’automne, une rencontre publique afin de présenter les résultats de la consultation.
Initiative
M. Latulippe explique son implication suite à la constatation d’une diminution du niveau de bénévolat au sein de la municipalité. « L’initiative vient du fait que quand la municipalité faisait des activités, je voyais que le niveau de bénévolat avait diminué beaucoup. » L’ex-maire remarquait les mêmes bénévoles d’une activité à l’autre. Le résultat de la démarche « permettra peut-être de reformuler le type de bénévolat qu’on fait. Je ne suis pas à la recherche de bénévoles, bien que ce soit le but ultime, mais je suis à la recherche de comprendre comment le monde pense le bénévolat aujourd’hui. Le questionnaire est monté en fonction de ça. On va compiler et rencontrer chacun des organismes pour leur parler, essayer de démystifier ça et de recueillir leurs réactions. Il y a des gens qui vont remplir le questionnaire sur le site, mais on veut aller plus loin que ça. On veut que les organismes réagissent. Quand on va avoir tout ça en main, là on va faire une grande présentation municipale à l’automne. On va dire aux gens : voici ce que vous avez répondu, voici ce que vous pensez, voici ce que vous recommandez et comment on va faire pour le réaliser. On va lancer quelques pistes de solutions. On va peut-être aller vers un comité qui serait intéressé à mettre en place la structure des recommandations. » M. Latulippe est emballé par la démarche et confiant qu’elle donnera des résultats intéressants.
Selon les données de la municipalité, plus de 80 personnes, de tous âges, s’impliqueraient bénévolement au sein de 16 organisations, associations et comités ou dans diverses activités et événements au sein de la municipalité de Dudswell.

Corneille

Semaine de la santé mentale : Conférence-témoignages de Corneille et spectacle d’une chorale

L’artiste Corneille ne devrait laisser personne indifférent.

Près d’une centaine de personnes sont attendues à 19 h, le 2 mai, au Centre culturel de Weedon, afin d’assister au témoignage de vie de l’auteur-compositeur-interprète Corneille. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale, est confiante que les gens seront au rendez-vous pour cette soirée. « Pour moi, c’est important d’organiser ce genre d’évènement, c’est important de démystifier et de sensibiliser les gens à la maladie mentale. »
Selon Mme Beaudry, l’avènement de telle soirée amène aussi les gens à se sentir moins seuls et à faire le pas pour aller chercher de l’aide. « Suivant la Semaine de la santé mentale, on reçoit beaucoup plus d’appels qu’à l’habitude. En écoutant les témoignages de personnalités publiques, comme Corneille, qui s’annoncent et qui parlent humblement de leurs problèmes de santé mentale, poussent les gens à enlever une forme de tabou lié à ça et les amènent à aller chercher de l’aide. C’est le plus important. »
Corneille est un candidat idéal pour venir parler de santé mentale et des épreuves qu’il a dû traverser au cours de sa vie. Rappelons que lorsqu’il avait à peine 17 ans, il a vu ses parents, sa sœur et ses frères se faire assassiner lors du génocide des Tutsis au Rwanda. Il a dû fuir le pays et laisser tout derrière afin de survivre et de devenir l’homme que nous connaissons aujourd’hui.
Virage Santé mentale organise aussi, le 3 mai, dès 18 h 30, au 37 rue Angus Nord, à East Angus, un spectacle tout en chanson, réalisé par les usagers de l’organisme. Une dizaine d’entre eux chanteront en chorale quelques chansons qu’ils auront préalablement sélectionnées. « C’est la première fois que nous faisons ça de cette façon chez Virage pour la Semaine de la santé mentale. Habituellement, la 2e journée est aussi dédiée à un témoignage d’un de nos usagers, mais cette année, ce sera différent et ce sera par le chant. L’initiative derrière cette façon de faire est de démontrer que les personnes souffrant de maladie mentale ne sont pas que ça, qu’ils sont généralement bourrés de talent et il faut mettre ça de l’avant », d’expliquer Pauline Beaudry.
Chaque année, il est important pour l’organisme et sa directrice d’organiser des soirées lors de la Semaine de la santé mentale, parce que malgré tout, le sujet est encore bien tabou et rempli de zones grises. « Il y a des gens qui vont dire qu’ils sont sur leur X, c’est mon cas. J’ai les deux pieds bien posés dessus. Aider les autres, je trouve que ça donne un sens à ma vie », d’exprimer Mme Beaudry.

tremblement de terre

La terre a branlé dans le secteur de Weedon

Selon Ressources naturelles Canada, l’épicentre du tremblement de terre était à 8 km SO de Weedon.

Plusieurs citoyens dans le secteur de Weedon se demandaient bien ce qui s’était passé le 12 avril au matin, vers 10 h 25, alors que la terre a tremblé. Selon des données de Ressources naturelles Canada, un tremblement de terre d’une magnitude de 2,6 s’est produit dans la région de Weedon.
Les tremblements de terre de moins de 3,5 sont enregistrés par les sismographes locaux, mais généralement ne sont pas ressentis, indique Ressources naturelles Canada. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se demandaient bien ce qui s’était passé. « C’était un méchant boum avec un petit shake. Sur le bord de la rivière, la maison a tremblé et bien d’autres. Ça a grondé fort à Bishopton » et plusieurs commentaires provenant de Weedon, Dudswell, Lingwick, Garthby-Beaulac. Selon les données de Ressources naturelles Canada, l’épicentre aurait été à 8 km SO de Weedon et à une profondeur de 18 kilomètres. Heureusement, aucun dommage n’a été signalé dans le secteur.

Scolaire Ose

Défi OSEntreprendre volet scolaire : Plusieurs projets du CSSHC retiennent l’attention

Nous apercevons, une cinquantaine d’élèves impliqués du 3e cycle du primaire de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon.

Dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) établit un record en présentant 25 projets issus du milieu scolaire. De ces 25, 11 proviennent d’établissements situés sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF).
Au primaire, un groupe de 39 élèves, de l’école St-Paul à Scotstown, impliqué dans le Carnaval d’hiver de la municipalité, ont organisé le tout afin d’acquérir un vélo-pupitre. Dans la catégorie 2e cycle primaire, 19 élèves de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell se sont démarqués avec le projet Les jeunes pousses. L’objectif était de faire pousser des légumes en serre hydroponique intérieure et revendre le résultat de leur dur labeur. Au total, ce sont 6 projets qui seront présentés au jury dans la catégorie 3e cycle primaire, dont 3 provenant de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : À vos tournesols, Réchauffons les bobos et Balados-nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick. Une classe de l’école Notre-Dame-de-Lorette s’est distinguée avec leur jardin hydroponique et le don de leur première récolte à l’organisme Moisson Haut-Saint-François. Toujours pour le 3e cycle, les deux autres projets présentés au défi OSEntreprendre sont La grande savonnerie des petits, école St-Camille à Cookshire-Eaton et Goûtragoût, des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton.
Du côté des écoles d’East Angus, une classe primaire en adaptation scolaire de l’école du Parchemin s’est mérité les honneurs avec leur projet Les FabriCOEURs 3.0 – Du beau au Parchemin. Toujours en adaptation scolaire, mais niveau secondaire, deux classes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent se sont démarquées. Il s’agit du projet PASSAGE ainsi que Les stars de la Cité.
Maintenant, chacune de ces classes est en attente de savoir si elles sauront impressionner les juges et faire bonne figure au niveau régional, pour éventuellement se présenter au niveau provincial.
Geneviève Boulanger, enseignante à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon et responsable locale du défi OSEentreprendre, souhaite bonne chance à tous les candidats et mentionne que chacun est déjà gagnant d’une façon ou d’une autre et qu’il est important de croire en soi et en ses objectifs.

Journée Astronomie

Journée mondiale de l’astronomie : Soirée d’observation à Johnville

Si la température le permet, la soirée d’observation se tiendra au parc écoforestier de Johnville, le 29 avril, à compter de 19 h 30. L’activité est gratuite et ouverte à tous.

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’astronomie, le Club des astronomes amateurs de Sherbrooke (CAAS) et Nature Cantons-de-l’Est invitent la population de la région à participer gratuitement à une soirée d’observation qui se déroulera le samedi 29 avril au parc écoforestier de Johnville, à compter de 19 h 30.
Les astro-animateurs du CAAS se feront un plaisir d’expliquer et faire découvrir le ciel avec leurs télescopes et leurs jumelles. L’activité est accessible pour toute la famille et permettra de s’initier à l’astronomie. Les participants auront la chance de voir la lune croissante, Vénus et de nombreux objets célestes du ciel profond. Les personnes sont invitées à apporter lampe de poche rouge, cherche-étoiles, des jumelles ou petit télescope s’ils possèdent ces articles.
En cas de ciel couvert ou de pluie, l’activité sera reportée ultérieurement. Un message de confirmation sera affiché le vendredi 28 avril en fin de journée sur la page d’accueil du site du CAAS au www.caas.sherbrooke.qc.ca.

Mc Dons

La Journée Natalie Champigny bénéficiera du Grand McDon

La 30e édition du Grand McDon à travers le Québec se tiendra le 10 mai prochain. Au restaurant McDonald’s d’East Angus, on remettra une partie des profits à la Journée Natalie Champigny dont la mission est de venir en aide aux enfants de familles démunies du Haut-Saint-François. L’édition 2022 a permis d’amasser plus de 2 200 $ pour soutenir les enfants dans 16 écoles du territoire. Des membres de l’organisation Natalie Champigny, maires et conseillers sont attendus sur place afin de participer à l’activité. La population est invitée à contribuer à cette noble cause.

Lauréats HSF 2023

La 25e édition du défi OSEntreprendre dans le Haut-Saint-François : Les lauréats locaux poursuivent au régional

À l’avant Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable locale du Défi OSEntreprendre. À l’arrière, de gauche à droite, Julien Benoit, Les Cultivés; Jean-Pierre Patry, Ferme Patry de Weedon; Fabian Garcia de Brookbury Cannabis; Pierre-Marc Patry, Myrianne Lessard, Ferme Patry de Weedon, et Annik Lauzon de Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide.

La 25e édition du défi OSEntreprendre – Estrie est bel est bien commencée et les quatre lauréats locaux, dans le Haut-Saint-François (HSF) ont été dévoilés et iront, si la présélection leur est favorable, représenter la région à l’échelon régional. Les lauréats sont : Les Cultivés – Jardins sur mesure dans la catégorie Services aux entreprises ; Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide, dans la catégorie Services aux individus ; Brookbury Cannabis, dans la catégorie Exploitation, transformation, production et le Marché de la Ferme Patry dans le volet Faire affaire ensemble.
Une bourse de 500 $, pour un total de 2000 $, a été remise à chacune des entreprises lauréates qui se sont démarquées par leur projet innovateur. Un 5e commerce de la région représentera le HSF à l’échelon régional, dans le volet Réussite inc. ; il s’agit d’Élévaction. Cette dernière compétitionne directement au palier régional puisqu’il n’y a pas d’échelon local pour cette catégorie.
Les 5 entreprises devront être sélectionnées et celles-ci pourront présenter leur projet devant un jury d’experts, qui décidera si l’aventure continue pour eux, à l’échelon national.
Le Marché de la Ferme Patry souhaite faire partie des entreprises sélectionnées pour présenter leur projet. « C’est sûr que la visibilité offerte, pour le marché et pour la ferme, par un tel projet est indéniable, mais ici, on veut aussi s’assurer de mettre de l’avant tous les autres producteurs et agriculteurs avec lesquels nous travaillons. On a décidé de participer au défi OSEntreprendre comme étant le Marché de la Ferme Patry, mais en représentant tous les autres qui font affaire avec nous », d’expliquer Myrianne Lessard, une des propriétaires du marché situé sur la 2e Avenue à Weedon. Cette dernière se dit confiante. « Notre projet, on y croit depuis le début. Il faut avoir confiance. »
Ouvert depuis maintenant presque un an, l’équipe du Marché de la Ferme Patry a des projets pleins la tête. Mais il serait trop tôt pour en dévoiler davantage de nous expliquer Mme Lessard. « Ce que je peux dire, c’est que je n’ai pas fini de faire rentrer de beaux produits de producteurs d’ici. Il y en a plein que je continue de découvrir et que j’ai envie de faire découvrir aux clients du commerce. Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens rentrent le Marché dans leur routine. Qu’ils s’arrêtent pour venir jaser avec nous et voir ce qu’il y a sur nos tablettes », d’exprimer Myrianne Lessard. Le côté familial et social est très important pour l’entreprise. « Il arrive fréquemment que des clients entrent et me salue par mon prénom, et moi pareil. C’est vraiment quelque chose qu’on veut garder. »
Située aussi à Weedon, l’entreprise Annik Lauzon, Thérapeute en relation d’aide, vient tout juste de démarrer et espère se faire connaitre davantage dans la MRC du HSF ainsi que dans toute l’Estrie. Mme Lauzon fait partie des 180 candidats, dans le volet Services aux individus, qui souhaitent voir leur projet passer à l’étape suivante. « La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) m’a invité à un 5 à 7 pour le lancement du défi OSEntreprendre et de fil en aiguille, je me suis dit que j’allais participer. Principalement, je le prends comme un défi personnel, mais bien évidemment, c’est une opportunité pour avoir de la visibilité », d’exprimer Annik Lauzon.
L’entrepreneure ayant grandi à Ascot Corner est éducatrice spécialisée de métier et est présentement en voie de terminer une formation pour devenir intervenante en zoothérapie. « J’ai grandi à Ascot Corner et je connais bien le HSF. Je trouvais que c’était un bel endroit pour revenir aux sources et pratiquer ici. Ma philosophie est que tout un chacun devrait avoir accès à des services en relation d’aide, que ce soit au privé ou au public, partout au Québec et pas seulement dans les grands centres. »
« Ce que je fais au quotidien, c’est de bâtir des ateliers, bâtir des outils pour les différents clients que j’accueille. C’est du cas par cas, selon les problématiques vécues par les gens. Je vais aussi proposer des ateliers de groupe qui seront éventuellement disponibles sur le Web. Je suis aussi là afin d’aider les gens à faire du développement personnel et être en mesure d’être mieux outillés pour certains aléas de la vie. Je pratique autant avec les jeunes qu’avec les personnes plus âgées. Le spectre est assez large. Finalement, c’est vraiment de venir appliquer, d’assurer un suivi et de mettre en place des outils dans la vie quotidienne de mes clients », d’expliquer Mme Lauzon.
Les Cultivés – Jardins sur mesure, est une jeune entreprise qui se spécialise dans la conception et l’aménagement de jardins potagers, sur mesure et de toute dimension, pour les particuliers et les organisations. Le fondateur et propriétaire de l’entreprise, Julien Benoit, possède une grande expérience en production maraîchère en plus d’avoir une formation comme charpentier-menuisier. Cette double expertise lui permet, à lui et à son équipe, d’offrir un service qui conjugue l’aménagement de jardins et la fabrication de structures extérieures afin de créer des espaces verts, esthétiques et de promouvoir de saines habitudes de vie.
« Par l’entremise de la compagnie, je souhaite mettre en pratique et partager mes apprentissages et mes réflexions en matière d’autonomie et d’autosuffisance, et tout particulièrement sur le plan alimentaire. Les services que nous offrons incluent la fabrication et la construction de structures extérieures en bois, comme des bacs, clôtures, poulaillers, tonnelles, serres, etc. Enfin, nous offrons également des services d’accompagnement et de formation pour jardiniers débutants, offerts en présence ou en ligne, selon les disponibilités individuelles », d’expliquer Julien Benoit.
« Avoir été sélectionné parmi les quatre représentants du HSF dans le défi OSEntreprendre est vraiment super. En plus de la visibilité offerte pour Les Cultivés, j’espère aussi que les objectifs de l’entreprise sauront charmer d’autres gens et les amener vers une plus grande autonomie alimentaire et un plus grand rapport avec la terre », d’ajouter M. Benoit. En 2018, ce dernier a créé le blogue La famille résiliente afin d’offrir un espace consacré à la réflexion et au partage de connaissance sur l’adoption d’un mode de vie plus résilient. Il a aussi, tout récemment, présenté son nouveau livre de jardinage comprenant un total de 20 fiches techniques illustrées, simples et pratiques sur les plantes potagères les plus cultivées au Québec. Chaque fiche contient jusqu’à trente paramètres de culture, incluant les besoins généraux de la plante, l’espacement au jardin, ainsi que les périodes de semis, de plantation et de récolte.
Le dernier lauréat à l’échelon local est Brookbury Cannabis, situé à Bury, qui se spécialise dans la production de cannabis extérieur et biologique destiné au secteur médical. « Le projet a commencé en 2019 et l’année dernière, on a eu notre première récolte. Cette année, ce sera la deuxième année où l’entreprise réalisera des bénéfices. On produit sur 5 acres de superficie extérieure en plus d’avoir 2 serres et un bâtiment de transformation. Notre compagnie produit principalement pour l’extraction et pour les produits dérivés qui sont destinés au milieu médical », d’exprimer un des propriétaires, Fabian Garcia. Brookbury Cannabis est une compagnie assez discrète, peu d’information est disponible sur Internet. M. Garcia nous explique que c’est voulu et que la compagnie préférait s’établir de bonne base avant d’aller de l’avant. « On est en train de développer notre site Web, notre logo et tout ce qui est développement des affaires et marketing. Présentement, on se concentre uniquement sur le vrac, mais à mesure que la compagnie va prendre de l’essor, on va commencer à diversifier nos services. »
« On travaillait déjà avec le CLD et la SADC du HSF parce que le milieu du cannabis est vraiment difficile en termes de financement et d’approbation sociale et par l’entremise de ces organismes-là, on a vu qu’OSEntreprendre arrivait et on a décidé de s’y inscrire. Ce genre de concours est bénéfique puisqu’il permet de peaufiner notre plan d’affaires. Tu le fais vérifier par plusieurs personnes qui sont en affaires, qui ont de l’expertise dans ce milieu-là. C’est toujours bon d’avoir un regard neuf posé sur notre entreprise, ça nous permet de prendre de l’expérience et de grandir comme compagnie », de compléter M. Garcia.
L’entreprise Élévaction, située à Ascot Corner, se spécialise dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs pour personnes handicapées. En fonction depuis près de sept ans, elle a maintenant le vent dans les voiles. Une des propriétaires, Lyne Parent, est elle-même en fauteuil roulant et connait parfaitement la réalité et les difficultés que vivent les personnes souffrant d’un handicap. « L’expertise et la compréhension sont bien présentes au sein de notre compagnie puisque l’autre propriétaire est mon conjoint, Ghyslain Grondin, qui lui est, mécanicien d’ascenseur. » Élévaction est sélectionnée dans le volet Réussite inc. et a le vent dans les voiles. L’entreprise a récemment élargi son mandat en exécutant certains travaux d’entrepreneur comme d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi que des dalles de béton. En plus de son siège social situé à Ascot Corner, elle dispose aussi d’un bureau à Coaticook et Québec.

Levée de Fonds

L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Objectif dépassé

Nous apercevons quelques élèves du groupe, l’enseignant Alexandre Guy, Jonathan Gendron et autres intervenants.

Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont réussi à amasser 7 436 $ dans le cadre de leur levée de fonds, dépassant l’objectif qui était fixé à 7 000 $.
Le point culminant s’est déroulé le 6 avril dernier lors d’un 4 à 6, qui se déroulait à la cafétéria de l’école. Les personnes ayant fait leurs achats en ligne sur la plateforme La fabrique à jouets pouvaient passer prendre leur commande tandis que d’autres ont acheté sur place.
L’entreprise a effectué des ventes totalisant 1 520 $. Elle a également reçu 500 $ du Fonds de développement de la Cité et autres contributions pour une somme de 3663 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a bonifié le montant pour un grand total de 7436 $.
L’activité mettait un terme au projet entrepreneurial entamé en début d’année. Les élèves ont créé L’entreprise 1001 saveurs des Cantons, spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. Ils sont fiers de ce qu’ils ont accompli et de leur réussite. L’enseignant Alexandre Guy et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, ont salué le travail et le courage dont ont fait preuve les jeunes participants. « Je suis extrêmement fier, on a fait un bon bout de chemin tous ensemble. Vous avez vraiment travaillé fort, vous m’impressionnez beaucoup. Vous avez réussi à passer au travers et je pense qu’au final, le succès est là », d’exprimer M. Guy.
Récompense
Les jeunes participants auront la chance de savourer leur succès puisqu’une partie des recettes, près de 4 000 $, servira à financer le voyage de fin d’année pour une sortie de deux nuitées à Montréal. Une visite à La Ronde et d’autres activités sont prévues au programme. Un montant de 1 200 $ sera consacré aux élèves de FPT 1 de l’an prochain pour leur projet. La différence a permis d’assumer les divers frais de production.

St-Isidore

Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation : La Fabrique refuse de vendre l’église séparément

Près d’une trentaine de personnes ont participé à la rencontre d’information où les représentants de la Fabrique expliquaient leur position de vendre le tout en un seul bloc.

La Fabrique de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation annonce la mise en vente de son église, et de son terrain adjacent, à Saint-Isidore-de-Clifton. Les représentants ont publié un appel de proposition pour la vente ensemble, et non séparément, des deux lots. Cette décision a été prise entre autres en raison de l’incapacité de la Fabrique à subvenir aux besoins financiers de l’établissement.
Cette annonce met donc un frein au projet de sentier littéraire que souhaiterait réaliser la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette dernière avait fait part de son intérêt à acquérir le terrain d’environ quatre acres attenant à celui de l’église pour la somme symbolique de 1 $ afin d’y installer un sentier pédestre dont aurait bénéficié toute la communauté. « Les gens ont démontré qu’ils n’avaient plus d’intérêt concernant le bâtiment, donc tant qu’à se départir d’une portion et d’amputer une partie du terrain appartenant à la Fabrique, la décision a été prise de l’envoyer au total en appel de proposition », explique Michel Mercier, agent administratif à la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation. Lors de la rencontre de citoyens à cet effet, le maire, André Perron, affirmait que la municipalité n’avait pas l’intention de prendre possession de l’église en raison des charges financières importantes à l’entretien du bâtiment. « Au point de vue municipal, on ne peut pas s’en servir pour faire un attrait collectif et on sait qu’il y a beaucoup d’argent à mettre dans l’église, notamment la toiture », explique-t-il, ajoutant être tout à fait conscient que la décision définitive appartient à la Fabrique.
Comme pour plusieurs autres paroisses au Québec, les principales raisons de la Fabrique de se départir de celle de Saint-Isidore-de-Clifton sont : le peu de revenus financiers, présentement, elle aurait une survie de 12 à 18 mois, le manque de ressources humaines et la diminution de l’implication sociale. À cet effet, le maire indiquait que seulement une trentaine de personnes, sur une population d’environ 700, se rendent régulièrement à l’église. La raison de la décision de vendre dans l’ensemble est principalement pour l’attrait que cela aura au futur acheteur. « Si la Fabrique dispose d’un terrain de sept acres avec l’église dessus, ce sera plus facile de disposer de l’église, qui est un grand bâtiment, que si elle se débarrasse du terrain de quatre acres, elle va se retrouver avec une église sur les bras qui aura moins d’intérêt parce qu’il n’y aura plus ce terrain », expliquait Anne-Séverine Guitard, chargée de projet pour l’archidiocèse de Sherbrooke, lors de la rencontre de citoyens. Elle précise toutefois que la Fabrique n’est pas contre l’idée de la municipalité et que bien qu’il s’agisse d’un « projet qui est très bien pour les citoyens de Saint-Isidore », la décision doit être prise dans l’intérêt de la Fabrique. Lors de cette même rencontre, elle en a profité pour faire une analogie avec une autre paroisse qui est restée « coincée » avec une église invendable en raison des coûts trop élevés des travaux de rénovation. Selon elle, si le terrain est vendu séparément, la Fabrique risque de se retrouver avec une église dont personne ne veut, qui va dépérir sur place et nuire à la beauté du cœur du village. Cette raison ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’équipe municipale. Selon Sarah Lévesque, directrice générale, le terrain dont il est question possède une parcelle humide qui pourrait nuire à l’intérêt d’un futur acheteur. « Pour un sentier, ça ne me semble pas poser problème, mais il faudrait quand même vous assurer, dans un volet de vente, il y aura cet aspect à tenir en compte. Ça se peut que ce soit plus nuisible que vous pensiez de faire une vente conjointe que de vous en départir », exprimait-elle.
Quoi qu’il en soit, comme l’a mentionné M. Perron, la décision relevait de la Fabrique et celle-ci a officiellement lancé son appel de proposition. Un délai d’un mois est offert pour soumettre une offre. Les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site de l’archidiocèse de Sherbrooke pour prendre connaissance des différentes conditions à l’offre. Bien que déçu de la décision, le maire préfère ne pas se prononcer quant à l’ouverture et l’attitude du conseil de Fabrique. De son côté, la municipalité n’élimine pas complètement l’idée d’aménager un sentier pédestre, mais pour ce faire, elle devra trouver un autre lieu propice, lequel n’est pas disponible à court terme.

Coop solidarité

Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : En avance sur l’échéancier

Sébastien Hébert, vice-président, et Dominic Godin, président, de la coopérative de solidarité, expliquent l’évolution du processus d’acquisition de la coopérative, propriété de VIVACO.

Exploitant la coopérative depuis décembre dernier, les représentants de la coopérative de solidarité ont profité de la récente soirée de consultation publique à Saint-Isidore-de-Clifton, pour faire le point sur le processus d’acquisition du commerce auprès de VIVACO, en mentionnant qu’ils étaient en avance sur l’échéancier.
La coopérative de solidarité loue présentement les installations, propriété de VIVACO, mais poursuit les démarches de financement pour s’en porter acquéreur. Avec l’appui de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et de la municipalité, on travaille au montage financier du projet, d’expliquer Dominic Godin, président du conseil d’administration. D’ailleurs, les responsables sont présentement en campagne de recrutement. On invite la population à faire l’achat de part au coût de 50 $ l’unité. Il y en a aussi de disponibles pour les entreprises au montant de 500 $. Sans préciser de nombre de membres souhaités, les responsables ont établi l’objectif à 14 500 $. On souhaite l’atteindre le plus rapidement possible et l’inclure dans la demande d’aide financière de façon à démontrer l’appui de la population au projet, d’expliquer M. Godin. La coopérative de solidarité prévoit faire une demande à cet effet auprès d’un programme d’aide provincial.
D’autres demandes auprès des institutions financières sont également envisagées. M. Godin croit être en mesure d’obtenir une réponse concernant la demande de subvention vers la mi-août. Si tout va bien, on aimerait être en mesure de déposer une offre d’achat à l’automne auprès de VIVACO. Le projet est estimé à 1,2 M$. Cela comprend les bâtiments, l’inventaire, les équipements et le remplacement des réservoirs à essence.
Sébastien Hébert, vice-président de la coopérative de solidarité, mentionne que l’entreprise bénéficie d’un moratoire quant à l’utilisation des réservoirs pour offrir l’essence. Ces contenants ont plus d’une quarantaine d’années et sont sujets à des inspections régulières afin de se conformer aux règles environnementales, précise-t-il. Les responsables aimeraient procéder au remplacement des réservoirs et pompes à essence l’an prochain.
Quant aux opérations quotidiennes, les intervenants semblent satisfaits. La coopérative de solidarité utilise les logiciels de VIVACO, mais est à la recherche d’autres logiciels pour éventuellement faire sa propre gestion. « On est à la recherche de fournisseurs, on est en train de regarder divers partenariats. » M. Godin est d’avis que les nouveaux fournisseurs permettront à la coopérative d’offrir des prix compétitifs sur le marché. « Pour l’instant, la gestion quotidienne se fait bien, les ventes, ça monte graduellement. On sent que la population est derrière nous. » Le président ajoute qu’il y règne une bonne atmosphère au sein de la coopérative et que les employés semblent heureux. La coopérative compte huit travailleurs, dont plusieurs, à temps partiel. « On a des semi-retraités qui donnent un coup de main. Ça fait une belle équipe de jeunes et d’expérience », d’exprimer M. Godin.
Les membres du conseil d’administration sont confiants quant à la suite des choses. Ils mentionnent être en avance sur l’échéancier et souhaitent continuer à offrir les services de dépanneur, de quincaillerie et d’essence. Les personnes à la rencontre ont félicité et remercié les membres de la coopérative de solidarité pour leur travail et la détermination dont ils font preuve.

SARL Logement

Accès au logement : Un service d’aide dans le Haut-Saint-François et le Granit

Janot Gosselin, président de l’OMH du Granit ; Jacinthe Lambert (assise), agente SARL pour le HSF ; Nathalie Lacroix, agente SARL pour le Granit ; Éric Dutilly, directeur ORH du HSF ; Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente de l’ORH du HSF ; Monique Phérivong Lenoir, préfet de la MRC du Granit, et Robert G. Roy, préfet du HSF.

Les MRC du Haut-Saint-François (HSF) et du Granit mettent en place un nouveau service d’aide à la recherche de logement (SARL) afin d’accompagner les ménages dans leur recherche de logis.
Le SARL aura une personne-ressource permanente, à temps partiel, dans chacune des deux MRC qui aura la charge de faciliter l’accès aux différents logements disponibles sur le territoire du HSF et du Granit. Ce nouveau service, disponible depuis janvier, est rendu possible grâce à une contribution financière d’environ 120 000 $ provenant de la Société d’habitation du Québec (SHQ), dans le cadre du Programme de supplément au loyer d’urgence et de subvention aux municipalités. De ce montant, 90 % seront financés par la SHQ et bonifiés par les deux MRC participantes jusqu’en mars 2024.
L’association était nécessaire puisque le programme d’aide de la SHQ est offert uniquement aux MRC ayant plus de 25 000 résidents. « Je suis particulièrement fier de notre association avec la MRC du Granit. Cette coopération permettra aux citoyens de nos deux MRC de profiter de ce service », d’expliquer Robert G. Roy, préfet du HSF.
« Ce nouveau service répond à un grand besoin dans notre région et il sera à la disposition de tous les citoyens du Haut-Saint-François. Le SARL tiendra un registre de tous les logements disponibles sur le territoire de la MRC et c’est pourquoi nous demandons la collaboration des municipalités, mais aussi des propriétaires d’immeubles locatifs de nous informer des logements vacants. Le registre permettra d’aider et de faciliter la tâche aux citoyens actuels ou futurs dans leur recherche », d’exprimer Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente du conseil d’administration de l’Office régional d’habitation (ORH) du Haut-Saint-François.
Le service offert par le SARL est disponible pour toute personne qui recherche un logement, qu’elle soit déjà sur le territoire ou qu’elle cherche à s’y établir. Que ce soit une personne seule ou une famille, un étudiant ou un travailleur, le service est vraiment pour tout le monde, d’expliquer M. Roy. « Nous avons un très grand territoire dans le HSF et pour cette raison, j’aimerais que tous les propriétaires et partenaires du secteur du logement collaborent avec notre ressource au SARL.
« Un site Web est en cours de construction et optimalement, le SARL du HSF devrait y ajouter une carte interactive, où tous les logements vacants dans le Haut-Saint-François seront affichés », d’expliquer Jacinthe Lambert. Depuis l’entrée en vigueur du service au mois de février, près d’une quarantaine de personnes ont utilisé le SARL. « Plusieurs citoyens de la MRC et de l’extérieur ont utilisé nos services, que ce soit à la suite d’une séparation ou simplement pour venir s’établir en milieu rural. Nous avons aussi accompagné plusieurs travailleurs étrangers dans leur recherche. On essaie aussi de sensibiliser les propriétaires à nous informer lorsqu’un logement est libre afin de l’ajouter à notre banque et d’en faire profiter les usagers de notre service d’aide », conclut-elle.
Il est possible de rejoindre l’agente du SARL du HSF, Jacinthe Lambert, au 819 943-4281 ou au courriel : infohsf@sarlghsf.ca. De plus, la page Facebook SARL du Haut-Saint-François regroupe aussi plusieurs loyers disponibles sur le territoire.

Avenir St-Isidore

Saint-Isidore-de-Clifton réfléchit à son avenir

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à l’exercice de réflexion portant sur l’avenir de la municipalité.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à la récente consultation publique marquant la dernière activité citoyenne s’inscrivant dans la démarche entreprise, l’automne dernier, par la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton pour changer son image, améliorer son attractivité et sa vitalité.
Le mandat est confié à la firme Visages régionaux, une agence de création spécialisée en marketing territorial. La présidente, Marie-Eve Arbour, a convié les participants à un exercice de réflexion portant sur quatre sections : jeunes, famille et loisir, les services municipaux, les aînés et le développement. Chacun devait mettre son appréciation sur diverses questions en rapport avec les thèmes énoncés comme votre famille aurait-elle besoin d’un service de garde ? Avez-vous des idées pour bonifier le camp de jour ? Ou votre appréciation sur la friperie ainsi que sur la coopérative de solidarité. D’autres questions abordant les aînés étaient posées comme un projet d’habitation idéal ou comment améliorer la qualité de vie des aînés. On cherchait également à évaluer l’appréciation envers les divers services municipaux que ce soit la bibliothèque ou autres. Quant au développement, on demandait ce que les citoyens aimeraient voir comme nouveau service de proximité ou les actions écologiques souhaitées. On questionnait également les citoyens à savoir comment développer le camping. Au terme de l’exercice, Mme Arbour recueillait les informations afin de les compiler et les étudier.
Démarche
La présidente de Visages régionaux explique que le mandat comprend trois grandes composantes, soit la cueillette de données pour établir un positionnement et définir une marque territoriale. La deuxième étape est de refaire une nouvelle image pour la municipalité. Cela implique un nouveau logo, de nouvelles photographies, typographie et couleurs. « On va rafraîchir les outils et mettre l’image au goût du jour », d’indiquer l’intervenante. Elle ajoute que la troisième étape consiste à faire une mise à jour du plan de développement permettant d’organiser et prioriser les actions tout en permettant d’aller chercher davantage de subventions. « À travers le mandat, on compte mettre à jour la planification stratégique de la municipalité », d’indiquer Mme Arbour.
Au cours de la démarche, les intervenants ont effectué de la collecte de données, réalisé des rencontres citoyennes, une consultation en ligne, rencontré, pendant trois jours, divers intervenants sans oublier les élus. Tout ce processus permettra à la firme de déposer vraisemblablement au cours de l’été un rapport complet. Durant cette période, des rencontres régulières sont prévues avec les représentants de la municipalité afin de valider chacune des étapes menant vers la proposition finale. Un dévoilement officiel auprès des citoyens est également prévu. Mme Arbour mentionne que le plan sera passablement détaillé sur un horizon de deux ans. « Après ça, on identifie les opportunités pour les années qui vont suivre. »
Satisfait
Quant à la rencontre citoyenne, le maire était satisfait de la participation du public. « On ne s’était pas fixé d’objectif sur la présence, mais je suis extrêmement satisfait de la participation et des commentaires du public. On avait des jeunes, des gens de tout âge. » Pour M. Perron, l’exercice est fort prometteur. Il rappelle l’objectif de la démarche, « on voulait se positionner, voir nos couleurs, savoir ce que nos gens veulent. Qu’est-ce qu’on pourrait faire que ce soit pour l’Âge d’or, pour les jeunes, les loisirs, les services en général de la municipalité ? Quel devrait être le positionnement de la municipalité versus tous ces services ? »
Quant à l’application du rapport, le maire le voit sur plusieurs années. « On va y aller par priorité et avec des projets qui sont réalisables pour une municipalité de 700 personnes. »

Gaz effet de serre

Demande d’annulation du Challenge VTT à Ascot Corner : L’ancien maire, Jacques Langlois, essuie un refus

Déçu de la réponse de la municipalité, M. Langlois entend frapper à la porte du député de Mégantic, François Jacques, pour faire valoir sa cause.

Jacques Langlois, citoyen et ancien maire d’Ascot Corner, est offusqué du peu de considération que lui a témoigné le conseil municipal lors de sa demande d’annuler le Challenge de VTT en raison des émissions de gaz à effet de serre.
Il reproche aux élus de ne pas avoir cherché à en savoir davantage sur ses motivations puisqu’aucune question ne lui a été posée au cours de la séance du conseil municipal qui s’était déroulée en novembre dernier. « Je suis très déçu. Je désire que la municipalité prenne ses responsabilités. Aucun conseiller n’a émis de commentaire et ils ont procédé au vote. On aurait cru que tous et toutes avaient adopté, l’omerta, la loi du silence. Il va falloir que nos conseillers agissent dorénavant comme des gestionnaires et non comme des ronds de cuir en pratiquant que de la politique de bassecour. Ils devront se rappeler que le gouvernement du Québec leur donne aussi l’obligation de faire respecter les lois sur la qualité de l’environnement », d’exprimer M. Langlois.
Ce dernier estime que le Challenge VTT pollue l’environnement par l’émanation de GES (gaz à effet de serre) et le bruit. M. Langlois croit avoir des appuis au sein de la municipalité, mais que ces citoyens n’osent pas se prononcer ouvertement sur le sujet. Déçu de la décision du conseil de ne pas acquiescer à sa demande d’annuler définitivement le Challenge VTT, l’ancien maire affirme ne pas avoir l’intention d’en rester là. « Je vais aller à un échelon supérieur. Je vais rencontrer le député », insiste-t-il.
Municipalité
Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, mentionne que tous les membres du conseil municipal ont écouté attentivement les arguments de M. Langlois. « On l’a écouté. On avait déjà regardé les plus et les moins. » Mme Bresse signale que l’organisation du challenge a respecté les règles et demandes de la municipalité. « Nous, cette année, on avait demandé à ce qu’ils compensent les GES pour la course, chose qu’ils ont faite. Nous avons reçu le certificat attestant que la compensation de l’empreinte carbone avait été faite. » En fait, d’expliquer la mairesse, il s’agit d’un montant d’argent, qui a été remis à l’Acacia Carbone pour l’équivalent de 5,07 tonnes. « Je crois qu’avec l’argent, l’organisme s’engage à planter des arbres », d’ajouter la mairesse.
Mme Bresse souligne que l’organisation du Challenge VTT avait obtenu l’autorisation de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec). Mentionnons que la municipalité avait appuyé la demande de l’organisation. La mairesse ne croit pas que la municipalité va considérer à nouveau la requête de M. Langlois puisque l’entente avec la CPTAQ serait d’une durée de cinq ans. Elle signale que plusieurs commerçants locaux retirent des retombées économiques de l’activité.

route 112

Travaux sur la route 112 à la hauteur d’Ascot Corner : La mairesse, Nathalie Bresse, satisfaite

Les travaux s’effectueront du chemin des Pins, à la hauteur d’Ascot Corner, jusqu’au chemin Paul.

Des travaux pour améliorer la sécurité entre Ascot Corner et Westbury seront effectués vraisemblablement au cours de l’été.
C’est du moins ce qui est prévu dans l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie. C’est le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, qui en a fait l’annonce au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault.
Les travaux s’effectueront sur une distance de 6,4 km de la rue des Pins à Ascot Corner jusqu’au chemin Coates à Westbury. On prévoit des travaux d’asphaltage pour éliminer les ornières et l’ajout d’une bande rugueuse au centre de la chaussée. Cette façon de faire permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse, en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. « Les bandes rugueuses agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance de conducteurs qui ont quitté partiellement la voie de circulation », d’expliquer Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole au ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie. Elle ajoute qu’il s’agit d’une première en Estrie. Ce procédé, existe ailleurs au Québec, et a fait ses preuves, d’exprimer Mme Dorais.
La porte-parole rappelle que la décision de diminuer la limite de vitesse de 90 km à 70 km/h dans ce secteur a contribué à la réduction du nombre significatif d’accidents. « Avec l’ajout de cette mesure, ça devrait alerter encore davantage les usagers de la route. C’est vraiment un dispositif d’alerte supplémentaire », d’ajouter Mme Dorais.
Le ministère devrait lancer l’appel d’offres au cours du mois d’avril et procéder au début des travaux à l’été. La porte-parole du ministère n’était pas en mesure de préciser la durée de ceux-ci et le coût pour l’instant.
Ascot Corner/Dudswell
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Il semble que le ministère se penche là-dessus puisqu’une rencontre a eu lieu en février dernier. Les intervenants ont présenté aux maires des municipalités concernées et le préfet, Robert G. Roy, différentes avenues. Mme Dorais indique qu’il est trop tôt pour confirmer la nature des interventions et leur échéancier, mais l’implantation de carrefour giratoire, l’ajout de voies de circulation et la séparation de chaussées font partie des options. Le projet qui est majeur, précise-t-elle, devra s’inscrire à l’intérieur du PQI (Plan québécois des infrastructures). Elle mentionne qu’en raison du chantier et de sa préparation, des mesures d’atténuation du risque de collision frontale ont été présentées aux élus, lors de la rencontre.
Satisfaite
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, est satisfaite de l’annonce du ministère à l’effet d’entreprendre des travaux sur le tronçon de 6,4 km de la route 112. « J’ai hâte de voir la bande rugueuse. Je sais que ça existe ailleurs. Si ça peut allumer les gens pour pas qu’il y ait de face-à-face. Je trouve que c’est une belle annonce, je suis bien satisfaite et très à l’aise. C’est une bonne solution à court et moyen terme. C’est une très bonne nouvelle pour Ascot Corner. » D’autre part, Mme Bresse tient à préciser « ce n’est pas Ascot Corner qui a demandé 70 km/h jusqu’à East Angus, c’est le MTQ qui a décidé ça. Nous, on a demandé 70 km/h jusqu’au chemin Paul. On se fait pointer du doigt même après trois ans, les gens vont peut-être arrêter. »
Quant au projet de sécuriser le tronçon de la 112 d’Ascot Corner jusqu’à Dudswell, Mme Bresse est moins enthousiaste. Admettant que le ministère en était à l’étape préliminaire, la mairesse se dit contre l’idée d’un terre-plein d’Ascot Corner jusqu’au chemin de l’Aéroport, ce qui nécessiterait des citoyens à faire un long détour pour se rendre à leur destination. Pour ce qui est des autres options, Mme Bresse laisse entendre qu’il y a des choses intéressantes, mais attend d’en savoir davantage avant de se prononcer.

CHSLD Weedon

Le CHSLD de Weedon nomme un salon en l’honneur du Dr Yves Saint-Pierre

Jacques Fortier, président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon, Dr Yves Saint-Pierre et Nathalie Sheehan, directrice de l’hébergement des soins de longue durée et des loisirs au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

En l’honneur d’un médecin qui a marqué la vie des résidents du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Weedon et des citoyens du Haut-Saint-François (HSF), un salon portera désormais le nom du Dr Yves Saint-Pierre. Cet espace permet aux familles dont un parent est en fin de vie de passer du temps dans un environnement intime et confortable. Ce médecin apprécié de tous a pratiqué la médecine à Weedon sur un peu plus d’un demi-siècle.
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, avec la collaboration du comité de résidents du centre d’hébergement, ont désigné le Salon Dr-Yves-St-Pierre en l’honneur du médecin de famille et celui-ci a entièrement été aménagé par la Fondation des CLSC et CHSLD du HSF.
Le Dr Saint-Pierre a marqué l’histoire de la municipalité de plusieurs façons. Dès 1976, de concert avec le Dr Claude Cloutier, ils fondent la Clinique médicale de Weedon en plus de pratiquer entre 1969 et 2012 au CHSLD. Il a aussi travaillé pour l’armée canadienne et le CLSC Fleur de Lys pendant plusieurs années. Reconnu par ses pairs et ses patients, Dr Yves Saint-Pierre met aussi sur pied le Groupe de médecine familiale du Haut-Saint-François en collaboration avec d’autres médecins de la région.
« Ce salon est indispensable pour les familles qui ont des parents en fin de vie. Indispensable comme l’a été le Dr Saint-Pierre pour notre communauté », d’exprimer Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon. « Cet homme a toujours été à l’écoute de ses patients afin de trouver les meilleures solutions pour leur santé et leur bien-être. Généreux de sa personne, il l’a été toute sa carrière. Aller faire des accouchements en pleine tempête, et ce, en motoneige, voilà le Dr Saint-Pierre. Rien ne l’arrêtait. »
La concrétisation de ce projet est intimement liée à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François qui a financé l’achat de tout le mobilier présent dans le salon. « Les membres de la Fondation, dont est membre Dr Saint-Pierre, sont heureux d’avoir financé le mobilier présent dans ce salon permettant aux familles d’être à proximité de leurs parents dans les derniers moments de leur vie. Merci de supporter la Fondation. Être médecin nécessite une grande générosité. Son parcours très actif et dynamique a contribué à l’histoire de Weedon et de la MRC. Il est reconnu par tous pour son esprit de dévotion à la communauté. Cinquante-et-un ans de pratique assidue, voilà le parcours d’un homme admirable et d’exception », d’exprimer Gilles Denis, membre de la Fondation.
À la retraite depuis 2012, M. Saint-Pierre n’a toutefois pas chômé puisqu’il est impliqué dans plusieurs comités et est président de la Société d’histoire de Weedon. Il a d’ailleurs écrit sa biographie intitulée D’Enfant turbulent… à la médecine. À travers ce livre, il nous fait découvrir son enfance, son parcours scolaire, l’évolution de la pratique médicale, ses passions et ses loisirs.
Une reconnaissance au-delà du Haut-Saint-François
Le président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacques Fortier, tenait à être présent et à remercier ce médecin dévoué pour ses patients et pour la profession. « Aujourd’hui est une journée spéciale, où nous sommes réunis afin de reconnaître le parcours exceptionnel d’un homme remarquable au sein de notre grande famille qu’est le CIUSSS. C’est un grand honneur d’être ici aujourd’hui pour rendre hommage au grand médecin que vous êtes. Dr Saint-Pierre, nous vous remercions sincèrement et vous félicitons pour votre belle et exceptionnelle carrière. Votre grand dévouement pour la population de Weedon et de ses environs est remarquable. Vous êtes un grand homme. Vous êtes un homme extraordinaire. »

Persévérence scolaire desjardins

Persévérance scolaire : La Caisse Desjardins honore seize élèves

Les élèves méritants des Prix de la persévérance scolaire Desjardins 2023 : Nathan Blais, Sarah Deblois et Océanne Guillemette-Martel, du Parchemin d’East Angus ; Daphnée Landry, Saint-Camille à Cookshire-Eaton ; Benjamin Ostiguy, Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell ; Damien Demers-Jodoin et Frédérick Beaudoin-Veilleux, Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon ; Ayden Tremblay, Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ; Lily Coutu, Saint-Paul à Scotstown ; Léa Lister, Cookshire Elementary School ; Zane Parnell, Sawyerville Elementary School et Kalel Hagen Coates, Pope Memorial à Bury.

Après deux années en mode virtuel, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) a finalement organisé, en présentiel, la septième édition de la Soirée de la persévérance scolaire Desjardins. Près d’une centaine de personnes comprenant parents, famille, professeurs, direction d’école et administrateurs de la caisse était présente, dans l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, afin de souligner la persévérance, l’adaptation et la réussite des 16 élèves de 6e année des différentes écoles primaires du territoire.
Les enseignants de ces derniers ont à tour de rôle pris la parole afin de mettre de l’avant les efforts de leurs étudiants respectifs. Cette soirée aura aussi permis aux élèves méritants d’exprimer leur vision de la persévérance scolaire et de recevoir une plaque honorifique à leur nom ainsi qu’un chandail et un sac à dos de la marque Champions. La collaboration inestimable des enseignants a été soulignée par le directeur général de la Caisse, Daniel Lamoureux, qui a rappelé que la réussite des élèves ne serait pas la même sans l’apport considérable et la passion de ces derniers. « L’activité de ce soir prouve hors de tout doute l’engagement de vos enseignants envers votre réussite et les témoignages qu’ils ont livrés sur scène démontrent toute l’affection qu’ils ont pour vous. Vous êtes très chanceux de les avoir comme professeur. »
Pour la Caisse Desjardins du HSF, il est important d’accompagner et de soutenir les jeunes dans la réalisation de leurs rêves et c’est ce que Mme Dany Boily, présidente de la Caisse, a tenu à rappeler. « Aider les gens à réaliser leurs rêves, voilà la raison d’être de la caisse. C’est la même raison d’être qui nous amène à reconnaître la persévérance scolaire, puisque nous avons besoin de persévérance pour réaliser nos rêves et que nous avons besoin de rêver pour nous pousser à persévérer. »

Camp de jour

Le Service d’animation estivale (SAE) toujours aussi attendu : Des inscriptions à la hausse un peu partout

L’engouement pour le SAE dans le HSF ne démord pas.

Le Service d’animation estivale est de retour cette année et l’engouement est toujours bien présent. Dans le Haut-Saint-François, ce seront neuf municipalités qui offriront les camps de jours (Ascot Corner, East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell, Bury, Weedon, Scotstown-Hampden, Saint-Isidore-de-Clifton et La Patrie) et le SAE sera en vigueur de la fin juin jusqu’à la mi-août.
Dans la municipalité de East Angus, l’augmentation des inscriptions se fait d’année en année. Elles se dérouleront du 17 avril au 2 juin inclusivement. Le premier SAE post-pandémie avait vu près de 150 familles inscrire leurs jeunes pour les huit semaines du camp de jour. En 2022, le nombre total de jeunes participants étaient passés à approximativement 225. Pour cet été, Etienne Bouchard, directeur des loisirs et de la vie communautaire à East Angus, estime que les inscriptions atteindront 250 minimum. « Les familles sont impatientes. Les inscriptions ne commencent que le 17 avril, mais depuis déjà plusieurs semaines, je reçois des courriels de parents désirant s’inscrire ou avoir de l’information. L’engouement est là. » L’équipe est complète et comprendra 18 animateurs et 8 accompagnateurs destinés spécialement aux enfants avec un besoin d’accompagnement. Au moment d’écrire ces lignes, certaines activités étaient déjà prévues alors que d’autres étaient en attente. Parmi celles confirmées, une sortie aux glissades d’eau de Bromont, une visite de la miellerie Lune de Miel, la fameuse bataille de NERF ainsi que le retour de la remorque d’amusement La Jungle de Jack.
À Ascot Corner, les inscriptions débuteront le 24 avril à 8 h 30 pour les familles désirant inscrire leurs enfants à temps plein et pour l’été complet (8 semaines) alors que pour ceux qui désirent s’inscrire à la semaine ou aux 3 jours par semaine (8 semaines) pourront le faire à partir du premier mai. Les inscriptions se termineront le 5 juin. La municipalité a travaillé sur la structure de son Service d’animation estivale, afin d’accueillir plus adéquatement un plus grand nombre de jeunes aux réalités et comportements très variés. Elle s’est dotée d’une coordonnatrice et d’une responsable des comportements afin d’offrir un soutien aux animateurs et un meilleur encadrement pour les jeunes. L’équipe comprendra 13 animateurs, 5 aides à l’animation et 2 responsables du camp de jour. « Beaucoup d’animateurs étaient aides-animateurs lors des années précédentes. Ça nous permet d’avoir une belle rétention de ces employés-là et d’offrir un Service d’animation estivale amusant », d’exprimer Andréanne Rivard, directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire à Ascot Corner.
Du côté de Saint-Isidore-de-Clifton, la totalité des animateurs ayant travaillé l’année dernière sera de retour cette année et les inscriptions débuteront à la mi-avril. En 2022, 22 jeunes avaient participé au SAE et on souhaite atteindre le même nombre ou un peu plus pour l’année courante. Plusieurs activités seront au programme, notamment une bataille avec des fusils NERF. D’autres sorties sont présentement dans la mire de la municipalité telle une journée au Zoo de Granby, une journée à la plage et des ateliers d’impro. Habituellement, la municipalité organise aussi des ateliers avec les Cuisines collectives du HSF et les Débrouillards pour un volet plus scientifique.
Pour la municipalité de Weedon, le service aura bel et bien lieu et devrait débuter après la fête nationale et les inscriptions se dérouleront de mai à juin. Du côté de La Patrie, qui travaille de concert avec Chartierville pour offrir le SAE, les préinscriptions sont déjà commencées et se termineront à la fin du mois d’avril. L’objectif pour ces deux municipalités est d’avoir un minimum de 8 inscriptions. Dans les municipalités de Dudswell et de Scotstown-Hampden, le recrutement d’animateurs est plus difficile, mais au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs étaient confiants de pourvoir les postes et de pouvoir offrir le SAE cet été.

Film Jacques Boutin

Le producteur-réalisateur Jacques Boutin présente : Une dramatique Libérée du silence

L’équipe de production, les comédiens et figurants ont participé bénévolement et avec plaisir au film Libérée du silence.

Le producteur et réalisateur amateur, Jacques Boutin, y va d’un deuxième long métrage, Libérée du silence, mettant en vedette quatre comédiens amateurs et une pléiade de figurants provenant en majorité de East Angus. L’œuvre d’une durée de 1 h 50 minutes sera présentée en grande première le 30 avril à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Deux représentations sont prévues pour l’occasion, soit à 13 h et 15 h 30.
Après avoir produit un premier long métrage du genre comédie avec Vol Âge, M. Boutin fait un virage à 180 degrés avec une dramatique. Il admet que l’exercice est plus exigeant. « C’est plus dur à faire, c’est plus complexe. Ça demande plus d’attention, de coordination, tu n’as pas droit à l’erreur. » Le film est une fiction dramatique basée sur des faits d’actualité, d’expliquer le producteur et réalisateur.
Libérée du silence relate l’histoire d’un individu aux prises avec des problèmes d’argent causés par la consommation de drogues et d’alcool. Après avoir tout perdu, le fils revient vivre avec sa mère, mais ce n’est pas par amour maternel. Il profitera de l’occasion pour soutirer de l’argent, manipuler, intimider et faire preuve de violence envers sa maman. Poussée dans ses derniers retranchements, la dame devra réagir alors que le fils subit de plus en plus de pression provenant d’un monde peu recommandable. Comment se dénouera toute cette histoire ? C’est ce que découvriront les spectateurs lors du dévoilement du film. Le message à retenir, d’expliquer M. Boutin, est qu’il ne faut pas tolérer le harcèlement. Il importe de dénoncer la situation et aller chercher de l’aide.
Défi
Produire et réaliser un tel film relève du miracle et nécessite un travail titanesque surtout lorsque l’équipe réduite se limite à quatre personnes. M. Boutin, maître d’œuvre, avoue que l’effort est colossal, mais le résultat final en vaut la peine. Comptant pas moins de 18 films animaliers à son actif, le producteur admet que de faire ce genre de film est tout autre. Le principal intéressé a travaillé au scénario, à la recherche d’acteurs, de figurants, des divers plans, décors, etc. Le producteur-réalisateur a néanmoins bénéficié d’aide d’une petite équipe dévouée composée de Liette Vaillancourt, assistante au montage, et de Guy Dufour, assistant-réalisateur. Mais en fait, ces personnes ont coiffé plusieurs chapeaux tout au long de la production. M. Dufour joue même un rôle dans le film. Les spectateurs reconnaîtront certainement divers endroits puisque la grande majorité des scènes extérieures et intérieures ont été tournées à East Angus. Le Resto bar Rive Sud, le club de golf, le parc des Deux-Rivières et autres seront des points de repères pour les cinéphiles.
Malgré tous les efforts que cela demande, M. Boutin avoue avoir une passion, « j’en mange ». D’ailleurs, d’autres productions sont à prévoir puisque le producteur travaille sur quatre autres scénarios, dont trois films d’action et la suite de son premier film, la comédie Vol âge.
Les personnes intéressées à se procurer des billets pour la présentation du 30 avril peuvent le faire en contactant Pierrette Genest au 819 251-1101 ou la Ville de East Angus au 819 560-8600. Il est également possible de visionner la bande-annonce avec le lien Vimeo http://vimeo.com/808085833. Les personnes intéressées à faire des commentaires sur le film pourront le faire à l’adresse courriel suivante : lesfilmsjb@gmail.com.

Handball

L’équipe de handball masculin se démarque

L’équipe Benjamin masculin ‘’A’’ de handball de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, est allée chercher la 2e place au tournoi provincial scolaire de la Triple Couronne, qui s’est tenu le mois dernier à Laval. Un des entraîneurs de l’équipe, Vincent Héraud, a remarqué beaucoup de détermination et de travail lors de ce troisième et dernier tournoi de l’année qui les opposait à différentes équipes de la province. « Ce qui est remarquable, c’est que ces jeunes-là jouaient au handball pour la première fois. De plus, dû au manque d’inscriptions pour faire une ligue scolaire, nos jeunes n’ont pas joué de matchs pendant la saison et n’ont pas pu pratiquer autant que les autres équipes du tournoi. Plus la saison avançait, plus ils progressaient », d’exprimer M. Héraud. Lors de leur premier tournoi, l’équipe a obtenu la 4e place, tandis qu’au deuxième, ils décrochaient la 3e marche du podium.

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