Judo

Judo : Sophie Leclerc championne provinciale

Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, s’est démarquée lors du récent Championnat provincial de judo, qui se déroulait à Laval, en remportant le titre de championne provinciale dans la catégorie U14 + 63 kg. « Ce titre vient récompenser la constance au haut niveau des performances de Sophie puisqu’elle avait déjà gagné deux médailles d’or lors de deux compétitions provinciales auxquelles elle avait participé cette saison. En plus, c’est à la fois sa première année en U14 et sa première année sur le circuit québécois. Si elle continue à travailler aussi bien, c’est prometteur pour le futur », d’exprimer Martin Champagne, entraîneur en chef et directeur technique du Club de Judo To Haku Kan de Sherbrooke. Reconnu par Judo Québec et Judo Canada, le club est le 2e plus vieux au Canada. Il a été fondé en 1956 par Dr Lauzon. Nous apercevons de gauche à droite, Sophie Leclerc et Martin Champagne, entraîneur en chef du Club de Judo To Haku Kan.

M13A-2

Les Sharks d’East Angus se démarquent

Les Sharks d’East Angus M13-A au tournoi interrégional disputé en Mauricie.

Deux équipes de hockey de chez nous, les Sharks M13-C et M13-A, se sont démarquées dans le tournoi régional (en Estrie) et interrégional qui se déroulait en Mauricie, plus tôt ce mois-ci. Après avoir offert une solide performance, chacune des deux formations s’est inclinée et a dû tirer sa révérence du tournoi interrégional. Malgré tout, cela représente un bel exploit que de se retrouver parmi les huit meilleures équipes au Québec, dans leur division respective.

M13CL’équipe des Sharks d’East Angus M13-C ayant remporté le tournoi régional de leur catégorie.


Lors des séries de fins de saison, l’équipe des Sharks M13-C s’est inclinée en finale alors que les Sharks M13-A ont remporté les honneurs dans leur catégorie, ce qui a propulsé les deux équipes pour le tournoi régional de la ligue simple lettre de l’Estrie. Lors de ce tournoi, les deux équipes du Haut-Saint-François ont offert de solides performances et se sont vues récompensées par la victoire. Du côté des M13-C, le gain, de 4 à 3, s’est fait attendre et ce n’est qu’au début de la première période de prolongation que l’équipe a compté le but décisif les propulsant vers les interrégionaux, avec une fiche parfaite de 4 victoires en autant de matchs. Pour le groupe M13-A, la victoire s’est aussi fait attendre, mais l’équipe a remporté la partie 1-0 en tir de barrage, ce qui leur permettait de rejoindre l’autre formation du HSF aux interrégionaux, après 4 victoires consécutives lors de ce tournoi. Seul le champion des régionaux pouvait représenter l’Estrie lors du tournoi en Mauricie.
Ce tournoi interrégional, disputé à Trois-Rivières au complexe sportif St-Louis-de-France, regroupait les huit meilleures équipes du Québec dans chacune des divisions et deux équipes du HSF représentaient l’Estrie dans la catégorie M13. Cette compétition a été plus ardue pour les deux équipes d’East Angus qui ont tout de même livré de solides performances. Après deux victoires par blanchissage, l’équipe M13-A s’est inclinée sur un score très serré de 5 à 4, ce qui mettait un terme à leur parcours. « Tu parles d’une expérience enrichissante pour nos jeunes M13-A ! Ils nous ont fait vivre un paquet d’émotions tout au long de l’année. Je suis extrêmement fier d’eux et du parcours qu’ils ont fait cette année et lors des interrégionaux. Ce n’est pas rien de terminer dans les 8 meilleures équipes au Québec », d’exprimer un des entraîneurs du groupe, Stéphane Chapdelaine.
Pour ce qui est de la formation M13-C, la nervosité était palpable lors du premier match et l’équipe s’est inclinée par la marque de 0-1. Le 2e match a aussi été perdu par la marque de 0-2, mais selon plusieurs spectateurs, l’équipe faisant face aux Sharks était sous-classée et aurait dû jouer dans la catégorie B. Le 3e match devenait alors décisif pour la formation qui devait absolument gagner pour poursuivre au tournoi. Dans un match enlevé et digne d’Hollywood, l’équipe des Sharks M13-C remporte la partie au score de 2 à 1, ce qui représentait les deux premiers buts du club lors des interrégionaux. Celle-ci devait jouer deux parties dans la même journée et est donc retournée sur la glace pour le 4e match. Malgré la détermination des joueurs et des entraîneurs, l’équipe s’est inclinée 4-3 dans un match enlevant qui clôtura le tournoi pour l’équipe M13-C. « Nous, l’équipe d’entraîneurs, on est ultra fiers du chemin parcouru par nos jeunes. Certains étaient déçus que ça se termine, mais la plupart étaient très contents de s’être rendus là et de réaliser ce qu’ils avaient accompli. Nous sommes aussi très fiers d’avoir participé à ce tournoi et d’avoir pu vivre ça avec notre équipe », d’exprimer un des entraîneurs de la formation M13-C, Andy Fontaine.

Marche et cours HSF

Marche/cours pour le Haut : La Patrie accueille la 8e édition

Tous les membres de la famille peuvent participer à l’édition Marche/cours.

La municipalité de La Patrie accueillera la 8e édition de Marche/cours pour le Haut le 29 avril prochain. L’événement sportif annuel destiné à toute la famille est présenté par la MRC avec la collaboration de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
L’activité vise à amasser des fonds pour venir en aide aux jeunes âgés de 5 à 14 ans du territoire. Cela permet de défrayer les frais d’inscription à des activités de loisir comme les sports divers, camps de jours, cours et autres.
Au cours de cette compétition amicale, les participants sont invités à marcher ou courir un des parcours proposés, soit le 1 km des familles, le nouveau 3 km des aînés, le 5 km de François Jacques ou le 10 km de Desjardins. Tous les profits provenant des frais d’inscription à l’activité sont remis à des familles de la MRC à travers les Fonds Marche/cours pour le Haut.
Horaire
L’accueil des participants et les départs se feront devant l’Abri-bois sur la rue Chapleau, à La Patrie. Dès l’ouverture du site, à 8 h 30, les participants auront droit à des collations préparées par les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, ainsi que du café et jus. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisqu’il y aura des jeux, de l’animation et une maquilleuse sur place. Avant le départ, les participants pourront profiter d’une session d’échauffements, présentée sur scène par Claudia Gilbert, enseignante de Zumba et conseillère municipale à Westbury. De plus, l’équipe de Physio Atlas offrira des massages et des conseils de bonnes pratiques sportives. Au terme du parcours, les marcheurs et coureurs pourront se réunir sous l’Abri-bois où il y aura de la nourriture, de la musique et des jeux familiaux jusqu’à la fermeture du site à 13 h.
« C’est avec grand plaisir que j’offre mon soutien à l’activité Marche/cours pour le Haut 2023, une excellente façon de profiter du plein air et qui permet d’amasser des fonds servant à aider des jeunes du Haut-Saint-François, une cause qui me tient vraiment à cœur », d’exprimer le député de Mégantic, François Jacques.
« Chaque année, le Fonds permet à de nombreux enfants de pratiquer les loisirs qu’ils aiment et il enlève une pression financière à des familles qui vivent avec des revenus plus restreints. C’est un plaisir de voir l’engouement pour la cause dans la région et on espère retrouver un grand nombre de participants pour venir marcher ou courir avec nous le 29 avril prochain à La Patrie », d’exprimer Johanne Delage, mairesse de cette municipalité.
« Chez Desjardins, encourager la jeunesse fait partie de nos priorités depuis toujours. Collectivement, nous n’investirons jamais assez dans l’avenir de nos jeunes. Notre caisse est fière de joindre ses forces au Marche/cours pour le Haut 2023 afin d’offrir aux jeunes des conditions gagnantes qui leur permettront de se développer et de se réaliser à leur plein potentiel », de mentionner Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
Inscription
Mentionnons que les frais d’inscriptions sont de 20 $ pour les participants qui s’inscriront en ligne avant le 22 avril. Il est également possible de le faire sur place, mais le coût sera de 30 $. La participation est gratuite pour les jeunes de 17 ans et moins. Pour en savoir davantage, consultez la page www.facebook.com/events/
617 201 300 225 071.
Mentionnons que l’activité qui se déroulait à Dudswell, l’année dernière, a attiré 231 participants, permettant de recueillir 5 770 $ qui ont été versés au Fonds Marche/cours pour le Haut.

Hanns

Un 3e bâtiment Han-Logement à East Angus : La construction déjà entamée

De gauche à droite, Gilles Daoust, président de Han-Logement; Lyne Boulanger, mairesse de East Angus; Paul Champagne, administrateur de Han-Logement; Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction, Fonds de solidarité FTQ; Martin Raymond, vice-président principal aux investissements, Fonds immobilier de solidarité FTQ; Anik Roy-Trudel, vice-présidente de Han-Logement; Luc Pinard, président-directeur général des Fonds régionaux de solidarité FTQ; Jocelyn Jussaume, directeur général de Han-Logement; et Charles Lahaye, vice-président régional, Fonds régionaux de solidarité FTQ – Estrie, Mauricie et Centre-du-Québec.

L’organisme à but non lucratif, Han-Logement, est en voie de construire un 3e bâtiment à East Angus, au coût de 1,6 M$. L’édifice de huit logements à coût abordable, destinés à toute personne aux prises avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou en légère perte d’autonomie, portera à 24 le nombre de logements adaptés dans la municipalité.
Pour la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, l’avènement de ce 3e bâtiment signé Han-Logement est une fierté. « D’amener ça ici, à East Angus, pour nous autres, c’est une grande fierté. On sait que ce sont des logements qui sont subventionnés, pour les personnes à faible revenu et vivant avec un handicap. On est vraiment content de pouvoir leur offrir un bel appartement neuf et d’une certaine façon, une meilleure qualité de vie. »
La construction vient de débuter et selon Jocelyn Jussaume, directeur général chez Han-Logement et responsable du développement, les nouveaux locataires pourraient faire leur entrée dans leur logis respectif dès l’automne prochain. « L’objectif pour nous est de livrer la marchandise le plus tôt possible. Il y a de la demande à East Angus et tant qu’il y en aura, nous serons là. On a réussi à remplir les deux premiers immeubles assez rapidement. On a bon espoir que le troisième va se remplir aussi vite », exprime-t-il.
Le nouvel immeuble sera identique aux deux autres qui sont déjà en place sur la rue Warner, à East Angus. Il y aura deux 4 ½ ainsi que six 3 ½ accessibles à la location. « La municipalité a donné les terrains afin d’offrir aux futurs locataires un bel emplacement où ils pourront se sentir bien. Cette nouvelle construction sera adjacente au parc de la Rive Sud, près du Centre culturel », d’expliquer Mme Boulanger.
Récemment, la municipalité avait bonifié plusieurs infrastructures dans le parc, dont de nouveaux jeux d’eau ainsi que plusieurs jeux qui sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. East Angus avait aussi prévu faire des sentiers pavés se rendant directement aux Habitations l’Apothicaire. Ces sentiers permettront aux résidents des trois habitations de se rendre au parc de façon autonome et sécuritaire.
Chez Han-Logement, il est important de travailler de concert avec les organismes déjà en place, mentionne M. Jussaume. « Dans le cas d’East Angus, on travaille de concert avec les Étincelles de Bonheur du Haut-Saint-François et le partenariat se fait très bien. Pour nous, avoir un organisme local comme celui-là nous donne un énorme coup de main. Ça parait dans l’entièreté du processus puisqu’ils connaissent bien les gens et le milieu. »
« C’est surtout Han-Logement qui s’occupe de la sélection des locataires et nous, aux Étincelles, on travaille en collaboration avec eux. On connaît le territoire, on connaît nos membres et on est en mesure de faire du référencement pour les loyers. On offre aussi à tous les locataires un soutien pour que tout se passe bien et que le maintien à domicile dans leur autonomie personnelle, se fasse le plus facilement possible » d’exprimer la directrice générale des Étincelles de Bonheur du HSF, Marie-Josée Pellerin.

Chartierville

Plaisirs d’hiver : On s’amuse à Chartierville

À l’instar de plusieurs municipalités sur le territoire, la communauté de Chartierville a célébré l’hiver avec la journée « Relâche ton fou ». Plusieurs activités étaient au menu au cours de cette journée intense et festive. Sculptures sur neige avec un sculpteur et un atelier de créations intérieures a donné le coup d’envoi. Promenades en traîneau à chiens, glissade sur des tubes et trottinettes des neiges ont fait le bonheur des jeunes et adultes. Feu de joie et promenade aux flambeaux complétaient la journée d’activités. Une trentaine de personnes ont fait le parcours sur une distance de un kilomètre et demi. Une halte y était aménagée pour réchauffer les marcheurs et on y offrait des breuvages et collations. Près d’une centaine de personnes ont participé à la journée « Relâche ton fou » au grand plaisir des organisateurs.

Entete westbury

Une première historique entre Westbury et East Angus

Procédant à la signature, les maires Gray Forster, du Canton de Westbury, et Line Boulanger, de East Angus. Entourés de gauche à droite par Etienne Bouchard, directeur des loisirs de East Angus, Claudia Gilbert, conseillère municipale de Westbury, Nathalie Audet, directrice générale de Westbury, Antoni Dumont, Guillaume Landry et Nicole Bernier, conseillers municipaux de East Angus.

La Ville de East Angus et le Canton de Westbury ont récemment procédé à la signature officielle de l’entente concernant les services de loisirs. Cette coopération s’inscrit comme étant la première collaboration entre les deux municipalités.
Cette union permettra aux citoyens de Westbury de profiter des mêmes services, à coûts identiques, que les résidents de East Angus. Ce nouveau partenariat au niveau des loisirs assurera aux Westburyens et Westburyennes d’avoir accès au Service d’animation de la semaine de relâche, au Service d’animation estivale (SAE), aux cours de natation, aux inscriptions auprès de l’Association du Hockey mineur du Haut-Saint-François (HSF), au Club de patinage artistique ainsi qu’à la Fête de la famille. Tout ça, sans défrayer le moindre dollar supplémentaire. Ces activités seront couvertes par cette nouvelle entente. Autrefois, les personnes ne vivant pas à East Angus devaient payer un surplus pour participer à ces évènements.
« Pour Westbury, c’est une belle amélioration. Avec cette entente, les citoyens n’auront plus de supplément à payer. De plus, cette façon de faire enlèvera, à la municipalité, toute la gestion au niveau de la facturation et de l’aide financière octroyée aux citoyens utilisant les services de East Angus et qui, par la suite, réclamaient à Westbury. Moi, je suis vraiment fière de cette collaboration. C’est quand même une première entre nos deux municipalités. Il faut et il y en aura d’autres comme celle-ci. Il y a encore tellement d’autres choses qu’on pourrait encore améliorer et c’est ensemble qu’on va le faire », d’exprimer la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. Cette dernière croit aussi que ce genre de partenariat favorisera le développement de la région et améliorera l’offre pour les activités et évènements.
Pour Gray Forster, maire de Westbury, le constat est le même. « C’est une bonne entente, pour les deux municipalités. C’est avantageux autant pour les citoyens de Westbury que pour le conseil. Ils allaient déjà profiter des infrastructures de loisirs de East Angus, mais ils payaient une taxe de non-résident. Avec cette entente, ça devient plus simple pour tout le monde. Nos citoyens auront accès à tous les services de loisirs de East Angus pour le même coût que les Angussiens et Angussiennes ».
C’est une entente renouvelable chaque année et les deux municipalités se disent prêtes à collaborer davantage dans le futur.

Alain Choquette

Gala de magie avec Alain Choquette : Un partenariat qui traverse le temps

Fidèle à son habitude, Alain Choquette aime faire participer les gens dans la salle.

Prévu en mars 2020, mais retardé en raison de la pandémie et aux problèmes de santé d’Alain Choquette, le gala de magie a finalement eu lieu plus tôt ce mois-ci au Centre culturel de Weedon. Plus de 4000 $ ont été amassés. Tous les bénéfices et dons de cette soirée seront remis aux personnes dans le besoin par le biais de la Fondation Pauline Beaudry.
Outre quelques numéros d’Alain Choquette, porte-parole de la Fondation, le gala a permis de découvrir deux autres magiciens et amis de ce dernier. Loran, magicien et illusionniste, nous a d’abord amenés dans son univers et nous en a mis plein la vue avec des numéros éblouissants où l’homme jouait avec le feu et les illusions avec une aisance toute naturelle. La soirée se terminait avec la prestation d’un magicien et communicateur hors pair, Michel Huot, qui lui aussi livra une performance haute en couleur. Lors de ces numéros, la foule était plus souvent qu’autrement, amenée à participer directement au spectacle, ce qui fut apprécié de tous.
Alain Choquette, quant à lui, est présentement en tournée avec son dixième spectacle, La mémoire du temps. Ce sera son dernier tour de piste sur scène, après plus de 35 ans de carrière. Même avec un train de vie effréné, M. Choquette prend toujours le temps de venir encourager la Fondation Pauline Beaudry. « Avec Pauline, c’est un contrat à vie », d’exprimer ce dernier.
Au fil du temps, une belle relation s’est formée entre le magicien et la municipalité de Weedon. Avec les années, c’est devenu comme une 2e maison. « Loran et Michel avaient une bonne heure de préparation et d’installation à faire avant le spectacle alors que moi, je n’en avais pas autant, j’ai donc prévu faire mon épicerie à Weedon. Les propriétaires étaient là, on a discuté avec eux. On a aussi soupé au Restaurant des Cantons où on a été vraiment bien reçus. On commence vraiment à connaître les gens et vice-versa. C’est quelque chose de sympathique qui me plait bien ici, à Weedon. C’est devenu comme une petite visite à la maison », d’exprimer Alain Choquette.
Certains de ses billets étaient vendus depuis 2020 et Pauline Beaudry a tenu à remercier la fidélité des personnes présentes, presque 3 ans plus tard. « J’aimerais remercier tous les gens présents ce soir. Il y a pas mal de gens dans la salle qui ont leurs billets depuis 2020 et je n’ai pas eu beaucoup de demandes de remboursement qui ont été faites. Vous êtes vraiment des gens fidèles et sincèrement, cela me touche droit au cœur. Je me sens privilégiée de vous côtoyer dans le quotidien », d’exprimer cette dernière.
Un prochain spectacle au bénéfice de la Fondation devrait avoir lieu au mois de juin, dans la salle communautaire rénovée de la municipalité. « Tant que Pauline voudra de moi, je répondrai à l’appel. D’ici juin, on va préparer le prochain spectacle. On va inaugurer cette nouvelle salle communautaire. Cette année, je vais essayer de faire venir un humoriste », de dire le magicien connu internationalement.
La mission première de la Fondation Pauline Beaudry est de soulager la pauvreté en subvenant principalement aux besoins alimentaires des personnes démunies de la MRC du Haut Saint-François. À l’occasion, elle peut aussi subvenir à d’autres besoins essentiels de ces personnes (ex. vêtements, meubles, paiements de facture d’électricité, de chauffage, entrée scolaire, etc.).

PDZA

Forum consultatif pour le Plan de développement de la zone agricole (PDZA) : Les citoyens sont invités

Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD du HSF, invite la population à participer au Forum consultatif qui se déroulera au Centre communautaire de Johnville, le 26 avril prochain.

La MRC ainsi que le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François (HSF) invitent les citoyens à venir participer au Forum consultatif en lien avec la révision de son Plan de développement de la zone agricole (PDZA). La rencontre est ouverte à tous et se tiendra au Centre communautaire de Johnville, le 26 avril, de 9 h à 16 h.
« Cette invitation au forum consultatif est une démarche de mise à jour principalement. Le plan de développement de la zone agricole a déjà été mis en place et maintenant, on retourne sonder le milieu pour une mise à jour. Qu’est-ce qui est toujours d’actualité ? Est-ce qu’il y a de nouveaux éléments qu’on doit ajouter et intégrer ? C’est vraiment une démarche de consultation », d’expliquer Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD du HSF.
Un peu plus d’une centaine de citoyens, agriculteurs et partenaires s’étaient présentés lors de la première rencontre du PDZA, en 2017. Les organisateurs ont pour objectif d’accueillir sensiblement le même nombre de participants. « C’est un enjeu majeur dans notre MRC et ce forum nous donnera le pouls », exprime M. Vachon.
« On va présenter un portrait de notre zone agricole dans le HSF et des enjeux qui ont déjà été identifiés lors de précédentes rencontres et conjointement, avec les acteurs du milieu, on va déterminer si certains d’entre eux doivent être modifiés ou laissés tels quels. À la suite de ces échanges, on va mettre en place un plan d’action pour voir comment on fait face à ces éléments-là et quelles actions on met concrètement en place », de dire Rémi Vachon.
La MRC et le CLD chercheront aussi à trouver des partenaires désirant s’impliquer dans ces actions et les épauler dans le projet. Suivant cette consultation, ce sera le départ de la mise en place du plan d’action à proprement parler. C’est ce qui permettra aux acteurs, dans les années à venir, de savoir où mettre les efforts, à quel moment et de déterminer les priorités d’actions.
Ce forum consultatif est l’occasion de prendre part aux décisions qui auront nécessairement un impact sur le développement socio-économique, agroalimentaire et forestier, ainsi que sur le développement des entreprises liées à la zone agricole et forestière du Haut-Saint-François, d’exprimer M. Vachon.
L’inscription à l’évènement est requise, mais l’ensemble de la journée est gratuit incluant un repas sur l’heure du dîner. Pour s’inscrire consultez le site cldhsf.com.

Voisin anglais

Neighbourhood Meetings in Cookshire-Eaton : An Exercise Appreciated by Elected Officials and Citizens

The councillors, Daphné Raymond and Marcel Charpentier, presented the projects for the Sawyerville sector.

About a hundred citizens of Cookshire-Eaton participated in neighbourhood meetings in the Cookshire, Johnville, and Sawyerville sectors. The mayor, Mario Gendron, would have liked more participants in this activity organized by the municipality, but expressed satisfaction with the exchanges.
During the presentations, the mayor, accompanied by councillors from each sector, presented the achievements of the municipality in the neighbourhoods in question during 2022, as well as the perspectives for the current year.
Among the achievements, Mayor Gendron recalled the overhaul of the municipality’s action plan, involving improvements to the organizational structure, and the search to optimize human resources and processes. Efficiency, sound management, and residential, commercial and industrial development, as well as enhancing the particularity of the territory of Cookshire-Eaton are all part of the new vision adopted by the municipal council’s team, said Mr. Gendron.
On another front, the municipality’s development strategy has been overhauled. The strategy includes five orientations: to preserve and enhance the natural character of the territory, to improve the quality of life on a continuing basis, to become an attractive tourist destination, to position the city as an alternative of choice for the Sherbrooke region, in particular taking advantage of the Sherbrooke airport that is located in the Cookshire-Eaton territory, and to create dynamic and inviting urban centres.
This overhaul was adjusted so the municipality can benefit from the subsidies offered by the Regional and Rurality Fund, explained the mayor. The regional development financial assistance program is administered jointly by the Government of Quebec and the Haut-Saint-François MRC.
Revenue Increase
Mr. Gendron emphasized the importance of increasing the municipality’s revenues. One way to achieve this is to take various actions that are likely to increase growth in its territory. In its attraction plan, Cookshire-Eaton plans to develop land for single-family housing and housing in Cookshire, Johnville, Sawyerville and even Birchton. In all, 250 housing units are planned for the next few years throughout the territory. The development of outdoor facilities, adequate sports facilities, daycare centres, local shops and the arrival of new employers should help to arouse the interest of future residents, the elected officials hope.
Achievements
The mayor and councillors presented the various achievements in the neighbourhoods where the meetings took place. In Johnville, among the initiatives completed were upgrading the church to temporarily accommodate the CPE (childcare centre); expanding Fire Station No. 3; working on the water catchment structure in the Johnville Bog & Forest Park to provide water for housing projects; and carrying out work at the purification plant, plus repairing several road segments. Obviously, the Saint-Laurent and Maheux sectors were listed, plus that of Gendron Street, planned for 2024. Several other projects concerning recreation and the community were presented. Satisfied with the topics discussed, the citizens nevertheless denounced the problem of speeding in the heart of Johnville, and suggested that elected officials intervene.
Sawyerville
The meeting in Sawyerville is the one that attracted the most citizens, with 54 people attending. Among the achievements made in this sector, councillors Daphné Raymond and Marcel Charpentier recalled the public road repairs, the replacement of wooden strips at the skating rink, work on the park trail at the dam, in particular building an observation tower. The inauguration of the new Fire Station No. 2 was a highlight of the past year.
On the list of projects to come is upgrading the Community Center, estimated at $125,000, as well as repairing the dam, estimated at $1.1 million, consisting of maintenance work required by the Government of Quebec. On this subject, a citizen, Jack Garneau, asks if it would be possible to install a plaque at the dam commemorating to the old saw and flour mill and the covered bridge of yesteryear. In terms of residences, six apartments are to be built near the fire station. In the recreation and community sector, the municipality plans to complete the project to cement the skating rink by adding anchors to eventually install a roof. This process is identical for the three sectors of the municipality. Completing the cycle path, improving the game modules, and installing urban furniture in the parks completes the to-do list.
At the end of the meeting, the citizens who attended expressed their satisfaction with the initiative. All the questions asked related to the project to renovate the community center, its maintenance and its use.
Cookshire
The Cookshire meeting proved to have the lowest turnout. A dozen citizens attended the meeting. Councillors Josée Pérusse and Roger Thibault presented the main achievements, starting with the infrastructure work on Eastview Street, the repair of several road segments, the launch of intergenerational operations on the Cloutier pond site and, in collaboration with the Cœur villageois, setting up a new stage for concerts at the Parc des Braves.
Future projects include building a sidewalk on Bibeau Street, accrediting the tourist welcome office, and providing support to set up a family daycare centre. In the area of industry, it is planned to develop the airport sector on private land. The municipal council is studying the possibility of a bypass for heavy trucks. Industrial development also plays a role in the projects, and the construction of three buildings is planned in the Boisé development with a capacity of 50 housing units. Renovation of the John-Cook bridge is also among the list of things to do. The councillors reminded citizens that the search for water continues. In the area of leisure, the municipality is considering developing a pump track in the medium term. Other projects in development for future years were announced during the meeting.
Returning Next Year
The mayor said he believes the neighbourhood meetings have achieved their objective. “The pulse I had from people, and this goes back seven, eight years was: we’re not informed about what you’re doing, where you’re going, what are the plans coming up, what are you going to do for the community?” Mr. Gendron is satisfied with the discussions and suggestions, which have been noted. “For me, this kind of meetings, I like them and they should come back next year,” he added.

Fete semence anglais

Sawyerville Seed Festival : Sowing Encounters and Exchanges

Participants had an opportunity to make purchases in person.

The 7th edition of the Seed Festival organized by the Sawyerville Community Garden gave more than a few citizens and entrepreneurs an opportunity to sow encounters, exchanges and collaborations. About twenty kiosks and several speakers were present at the event, attended by about a hundred citizens ready to prepare their gardens.
For Chantal Bolduc, the event’s organizer, the results of the activity outstripped her expectations. Visitors had the opportunity to meet local artisans and producers as well as seed producers. “ We have great quality; they produce really ecological, really healthy food. It’s really an honour, it’s a pleasure to see that we have so many people who make such high quality products,” enthused Bolduc. This year, in addition to vegetable seeds, growers also offered a large selection of flower seeds. One entrepreneur also explained how a tower garden works, for gardening in winter.
In all, four speakers made presentations during the day. Chantal Parent began, talking about insomnia, the causes and the plants related to it. Les Maraîchers de l’or vert spoke about winter gardening. The Hôtes Épinettes offered a workshop on preparing seedlings, and the Jardins des Bocages discussed living soils, microbiota and superfoods. Members of the Sawyerville Community Garden prepared a heart-warming dinner for participants.
Bolduc also mentioned that it is always possible to rent a 40-foot garden bed at the Community Garden at the cost of $20 per year. Compost and garden tools are provided to participants. Interested persons can contact the persons responsible at https://www.jcs-scg.org. The garden is scheduled to open near the end of May.

Voisin francais

Rencontre de voisinage à Cookshire-Eaton : Un exercice apprécié des élus et citoyens

Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, a présenté les réalisations de la municipalité aux 35 personnes présentes pour le secteur de Johnville.

Une centaine de citoyens de Cookshire-Eaton ont participé aux rencontres de voisinage tenues dans les secteurs de Cookshire, Johnville et Sawyerville. Le maire, Mario Gendron, aurait souhaité davantage de participants à cette activité, organisée par la municipalité, mais se montre satisfait des échanges.
Lors des présentations, le maire, accompagné des conseillers de chaque secteur, a présenté les réalisations de la municipalité et des voisinages concernés au cours de 2022 ainsi que les perspectives pour la présente année.
Parmi les réalisations, le maire Gendron a rappelé la refonte du plan d’action de la municipalité consistant à améliorer la structure organisationnelle, la recherche d’optimisation des ressources humaines et des procédés. L’efficacité, la saine gestion, le développement résidentiel, commercial et industriel ainsi que la mise en valeur de la particularité du territoire de Cookshire-Eaton font partie de la nouvelle vision adoptée par l’équipe du conseil municipal, d’exprimer M. Gendron.
D’autre part, on a effectué une refonte de la stratégie de développement de la municipalité. Cette dernière comprend cinq orientations soit de conserver et mettre en valeur le caractère naturel du territoire, améliorer la qualité de vie de façon continue, de devenir une destination touristique attrayante, de positionner la ville comme une alternative de choix pour la région de Sherbrooke, notamment en tirant profit de l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, et de créer des centres urbains dynamiques et invitants.
Le maire explique que cette refonte est ajustée afin que la municipalité puisse bénéficier des subventions offertes par le Fonds régional et ruralité. Ce programme d’aide financière de développement régional est administré conjointement par le gouvernement du Québec et la MRC du Haut-Saint-François.
Hausse de revenus
M. Gendron insiste sur l’importance de majorer les revenus de la municipalité et une façon d’y arriver est de poser diverses actions susceptibles d’augmenter la croissance sur son territoire. Dans son plan d’attraction, Cookshire-Eaton prévoit développer des terrains pour l’habitation unifamiliale et de logements que ce soit à Cookshire, Johnville, Sawyerville et même Birchton. D’ailleurs, 250 unités de logement sont prévues pour les prochaines années sur l’ensemble du territoire. Le développement d’installations plein air, de plateaux sportifs adéquats, de garderies, de commerces de proximité et l’arrivée de nouveaux employeurs devraient contribuer à susciter un intérêt pour de futurs résidents, de souhaiter les élus.
Réalisations
Le maire et les conseillers ont présenté les différentes réalisations dans les voisinages rencontrés. À Johnville, la mise à norme de l’église pour accueillir temporairement le CPE, l’agrandissement de la caserne No. 3, l’ouvrage de captation d’eau au parc Écoforestier pour les projets domiciliaires, les travaux effectués à l’usine d’épuration sans oublier la réfection de plusieurs segments s’inscrivent parmi les initiatives complétées. Évidemment, les secteurs Saint-Laurent et Maheux sont énoncés sans oublier celui de la rue Gendron, prévu pour 2024. Plusieurs autres projets concernant les loisirs et le communautaire ont été présentés. Satisfaits des sujets abordés, les citoyens ont tout de même dénoncé l’excès de vitesse au cœur de Johnville et suggéré que les élus interviennent.
Sawyerville
La rencontre à Sawyerville est celle qui a attiré le plus de citoyens avec 54 personnes. Parmi les réalisations effectuées dans ce secteur, les conseillers Daphné Raymond et Marcel Charpentier ont rappelé la réfection des voies publiques, le remplacement des bandes de bois à la patinoire, les travaux du sentier du parc du Barrage notamment avec la construction d’une tour d’observation. L’inauguration de la nouvelle caserne No 2 s’inscrit comme un moment fort au cours de la dernière année.
Sur la liste des projets s’inscrivent la mise aux normes du Centre communautaire estimé à 125 000 $ ainsi que la réfection du barrage évalué à 1,1 M$ consistant à des travaux d’entretien requis par le gouvernement du Québec. À ce sujet, un citoyen, Jack Garneau, demande s’il serait possible d’installer au barrage une plaque commémorative faisant référence à l’ancien moulin à scie, à farine et le pont couvert d’autrefois. Au secteur résidentiel figure un projet de construction d’un six logements à proximité de la caserne d’incendie. Au domaine des loisirs et communautaire, on prévoit compléter le projet de bétonner la patinoire en ajoutant des ancrages pour y installer éventuellement un toit. Cette démarche est identique pour les trois secteurs de la municipalité. Compléter le sentier de piste cyclable, bonifier les modules de jeux et installer du mobilier urbain dans les parcs complète la liste de choses à faire.
Au terme de la rencontre, les citoyens présents ont signifié leur satisfaction envers l’initiative. L’ensemble des questions posées a porté sur le projet de rénovation du centre communautaire, son entretien et l’utilisation.
Cookshire
L’assemblée à Cookshire s’est révélée la plus faible en termes de participation. Une dizaine de citoyens ont assisté à la rencontre. Les conseillers Josée Pérusse et Roger Thibault ont fait part des principales réalisations en débutant par les travaux d’infrastructures que ce soit sur la rue Eastview, la réfection de plusieurs segments de routes, le lancement des opérations intergénérationnelles sur le site de l’étang Cloutier et la mise en place d’une nouvelle scène pour les concerts au parc des Braves en collaboration avec le Cœur villageois.
Au chapitre des projets, on prévoit faire un trottoir sur la rue Bibeau, homologuer le bureau d’accueil touristique et faire de l’accompagnement dans l’implantation d’une garderie en milieu familial. Au domaine industriel, il est envisagé de développer le secteur de l’aéroport sur des terrains privés. Le conseil municipal étudie la possibilité d’une voie de contournement pour les camions lourds. Le développement industriel fait également partie des projets et on prévoit la construction de trois édifices dans le développement du Boisé pour une capacité de 50 unités de logement. La rénovation du pont John-Cook s’inscrit également parmi les choses à faire. Les conseillers rappellent que la recherche en eau se poursuit. Au domaine des loisirs, on songe à moyen terme à l’aménagement d’un pumptrack. D’autres projets en développement pour les années à venir ont été énoncés au cours de la rencontre.
De retour l’an prochain
Le maire estime que la démarche a atteint l’objectif. « Le pouls que j’avais des gens et ça remonte à sept, huit ans, c’était : on n’est pas informé de ce que vous faites, où vous vous en allez, c’est quoi les projets qui s’en viennent, qu’est-ce que vous allez faire pour la communauté?» M. Gendron est satisfait des échanges et suggestions qui ont d’ailleurs été pris en note. « Moi, ce genre de rencontres, j’y tiens et ça devrait revenir l’an prochain », complète-il.

fete semence francais

Fête des semences de Sawyerville : Semer des rencontres et des échanges

Les participants ont apprécié les divers conférenciers qui ont pris la parole.

La 7e édition de la Fête des semences organisée par le Jardin Communautaire de Sawyerville a permis à plusieurs citoyens et entrepreneurs de semer des rencontres, des échanges et des collaborations. L’événement, où une vingtaine de kiosques et plusieurs conférenciers étaient présents, a reçu une centaine de citoyens prêts à préparer leurs jardins.
Pour Chantal Bolduc, organisatrice de la journée, les résultats de l’activité vont au-delà de ses espérances. Les visiteurs avaient la possibilité de rencontrer des artisans et des producteurs locaux ainsi que des semenciers. « On a une grande qualité; ils produisent des aliments vraiment écologiques, vraiment sains. C’est vraiment un honneur, c’est un plaisir de voir qu’on a autant de personnes qui font des produits de si grande qualité », s’extasie Mme Bolduc. Cette année, outre les semences de légumes, les producteurs avaient également une grande sélection pour celles des fleurs. Un entrepreneur expliquait également le fonctionnement d’une tour à jardin permettant de cultiver en hiver.
Au total, quatre conférences ont été présentées au cours de la journée. Chantal Parent a ouvert le bal en parlant de l’insomnie, les causes et les plantes qui s’y rattachent. Les Maraîchers de l’or vert ont abordé le sujet de la culture hivernale. Les Hôtes Épinettes ont animé un atelier de préparation de semis et les Jardins des Bocages ont discuté des sols vivants, des microbiotes et des superaliments. Un dîner réconfortant était offert grâce au travail des membres du Jardin Communautaire de Sawyerville.
Mme Bolduc souhaite également rappeler qu’il est toujours possible de louer une planche de 40 pieds au jardin communautaire pour le coût de 20 $. Le compost et les outils de jardinage sont fournis aux participants. Les personnes intéressées peuvent contacter les responsables au https://www.jcs-scg.org. L’ouverture du jardin est prévue vers la fin du mois de mai.

CHLSD

Unité protégée au CHSLD d’East Angus : Un projet innovateur qui donne des résultats intéressants

Annie Dupuis, gestionnaire responsable du CHSLD d’East Angus, Robert Beaunoyer et Sophie Rodrique, chef de l’unité protégée devant une murale.

Le CHSLD d’East Angus innove et fait preuve de modèle dans le réseau. Les équipes de soins et techniques avec les acteurs de la communauté se sont donné les moyens financiers et le temps pour réaliser un projet : celui d’aménager l’unité protégée pour lui donner, à l’aide de grandes murales, des allures de petit village. Complétée en janvier dernier, l’initiative n’a pas tardé à donner des effets bénéfiques, estiment les responsables, que ce soit pour les résidents, les membres de leur famille et le personnel.
À l’aide de grandes murales, on a reproduit diverses scènes de la vie quotidienne que ce soit par des paysages, des animaux de ferme, un marché de légumes, un garage avec des véhicules, un salon de coiffure et une boutique de vêtements. On y a également aménagé un petit coin outils que les résidents peuvent toucher en toute sécurité, une chambre de bébé avec couchette et poupée ainsi qu’une chaise berçante. Certains résidentes et résidents s’y arrêtent pour prendre le temps de bercer la poupée ou même la changer. En plus, une murale reconstituant le coin bistro est aménagée dans la salle à manger. En outre, toutes les portes des chambres sont reconverties en différents styles d’entrées de maison de couleurs variées, faisant en sorte que chaque résident reconnaisse sa propre maison. L’uniformité des chambres par la couleur, explique Annie Dupuis, gestionnaire responsable du CHSLD d’East Angus, faisait en sorte que les résidents se trompaient fréquemment de chambre et s’installaient dans celle d’un autre. L’initiative n’a pas réglé le problème au complet, mais plusieurs, soit 25 % d’entre eux, reconnaissent maintenant leur chambre, ce qui est considéré comme étant efficace dans le domaine.
Mme Dupuis explique, « on s’est rendu compte que les gens atteints d’Alzheimer circulent beaucoup, certains font de l’errance et avaient plus ou moins d’occupationnel, des choses qui pouvaient les tenir occupés, ce qui pouvait amener des comportements d’agressivité, des troubles de comportement. L’idée a germé qu’on pouvait créer un village qui les tiendrait occupés avec des souvenirs qui leur rappelleraient des choses qui se sont passées dans leur vie active. L’idée est d’avoir un côté rural et urbain pour toucher le plus de gens possible. » Elle souligne que les résidents sont d’anciens agriculteurs et citadins. « On voulait vraiment qu’ils aient un sentiment d’appartenance à l’unité. On voulait recréer un village dans lequel ils ont vécu autrefois », d’ajouter Sophie Rodrigue, chef de l’unité protégée du CHSLD.
Pascale Rodrigue, préposée aux bénéficiaires, remarque des améliorations. « Il y a moins d’erreurs de chambre, le visuel et la couleur aident à se repérer. Les murales suscitent des souvenirs et les résidents s’y arrêtent et racontent des histoires. D’autres regardent et sourient. » Le trompe-l’œil à la porte, qui est barrée, permet d’éviter l’attroupement de résidents et diminue le bruit, ajoute Pascale Rodrigue. Tout le concept, d’expliquer les responsables, apporte des bienfaits tant sur le plan moteur qu’intellectuel. On remarque une diminution de l’agitation et même de l’agressivité chez certains résidents.
Fière de cette réalisation, Mme Dupuis souligne l’implication de la communauté, notamment pour la recherche de contributions financières. À ce chapitre, Desjardins du Haut-Saint-François, la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François, les municipalités d’East Angus et Westbury ainsi que le Club des amis du domaine ont contribué à la démarche. Une partie provenant du fonds de l’ex-ministre des Aînés, Marguerite Blais, a permis d’amorcer l’initiative. Le coût du projet s’élève à 20 000 $. À cela, il faut ajouter l’implication du personnel du CHSLD.
Phase II
Fort satisfaites des résultats, les intervenantes travaillent sur une phase II qui s’appliquera à l’ensemble des résidents du CHSLD. Sans en dévoiler la teneur, Mme Dupuis parle d’une idée principale en développement. Il y aura des murales, mais l’objectif sera différent. Elle ajoute que les résidents seront consultés pour développer quelque chose qui répondra à leur désir et besoin.
Mentionnons que plusieurs intervenants du réseau ont fait un passage au CHSLD d’East Angus afin de voir l’application du concept pour l’aile protégée. Il existe certaines murales dans d’autres CHSLD, mais pas de concept du genre village, d’expliquer Mme Dupuis. Mmes Rodrigue et Dupuis ne cachent pas leur fierté de cette belle réalisation, précisant au passage que l’initiative n’était pas d’embellir l’aile concernée, mais bien d’améliorer la qualité de vie des résidents.

Karate_East_Angus

Karaté : Des élèves se démarquent

Dans le même ordre sur la seconde rangée, nous retrouvons sempai Hugo Veilleux, instructeur, Nicolas Potvin, sensei Alain Roy et le sempai Alexandre Sénéchal.

Neuf élèves de l’école de Karaté Kyokushin, Alain Roy, située à l’école du Parchemin à East Angus, ont fait belle figure lors de la récente classique Nakamura (compétition de kata et de combat) qui se déroulait récemment à Saint-Bruno. Parmi ceux qui se sont démarqués, nous retrouvons Mégan Bossé et Noah Bélanger qui ont respectivement décroché la première position en kata, catégorie mixte ceinture bleue pour Mégan alors que Noah faisait de même en combat catégorie garçon, ceinture orange. Félix Pouliot et Samuel Côté se sont également signalés en obtenant la deuxième position. Félix en kata mixte ceinture orange ainsi qu’en combat chez les garçons, ceinture orange et bleue. Samuel s’est démarqué en combat dans la catégorie garçon ceinture blanche et orange. Mentionnons que sempai Véronique Montreuil Jacques (instructrice), a décroché la 1re position en kata, catégorie adulte mixte, ceinture brune. Le dojo d’East Angus en était à sa deuxième participation à la classique Nakamura. Fondée en 2018, la jeune école de karaté ne compte pas moins de 75 élèves, enfants et adultes. Hugo Veilleux, instructeur et également enseignent à l’école du Parchemin, est fier des élèves et ajoute que certains adultes se préparent pour l’obtention de leur ceinture noire. Nous apercevons à l’avant de gauche à droite, Samuel Côté, Débora Dumais, Mégan Bossé, Noah Bélanger, Anick Bastien et sempai Véronique Montreuil Jacques.

Formation Ch. commerce

Pénurie de main-d’œuvre : Des formations pour soutenir les entreprises locales

Plus d’une trentaine d’employeurs ont participé aux deux formations offertes par la Chambre de commerce du HSF et du Comité d’adaptation de la main-d’œuvre (CAMO) régional.

Plus d’une trentaine d’employeurs du milieu ont participé aux deux formations en ressources humaines offertes par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François (CCHSF) et le Comité d’adaptation de la main-d’œuvre (CAMO) régional.
Les formations offertes portaient sur la rémunération globale et l’expérience employée. Les formateurs Marie-Josée Tessier, stratège en ressources humaines pour Koläb, et Alex Philibert-Smith, stratège en ressources humaines pour GoRH, ont été appréciés des participants. Les présentations laissant place à la discussion permettant aux personnes d’échanger sur leurs pratiques en matière de rémunération ou encore d’expérience employée dans le but d’attirer de nouveaux employés et maintenir les emplois existants.
Selon les organismes qui présentaient les formations, le monde du travail est caractérisé par une pénurie de main-d’œuvre. Il leur apparaît donc essentiel pour les employeurs de la région d’avoir les outils nécessaires pour développer leurs pratiques en ressources humaines et ainsi, concurrencer les régions avoisinantes.
« Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre qui se fait de plus en plus criant pour les employeurs du Haut-Saint-François, il est essentiel de pouvoir offrir des formations ciblées sur les besoins existants de façon à améliorer leurs stratégies en ressources humaines », d’exprimer Alexandra Jacquet, directrice générale de la CCHSF. « En plus de réseauter, ces formations ont permis aux participants de discuter entre eux et avec les formateurs de différentes stratégies efficaces pour l’attraction, l’engagement et la fidélisation des employés », de poursuivre Léa Duquet, coordonnatrice du CAMO.

Conte hiver

Conte d’hiver numérique audiovisuel extérieur : Une première prometteuse

Près d’une centaine de personnes ont participé à la première du conte numérique audiovisuel extérieur qui se déroulait les 3 et 4 mars derniers au parc des Braves, à Cookshire-Eaton. Jeunes et adultes ont découvert la technologie de projection artistique architecturale à travers le conte, Les hivers qu’ils nous restent à compter.
Cette création, l’œuvre du cinéaste-réalisateur, Sébastien Croteau, de L’inconnu dans le noir, a ravi les spectateurs. Près d’une centaine de personnes ont visionné une des 20 présentations étalées sur les deux soirées, totalisant 4 heures de diffusion. M. Croteau aurait souhaité davantage de participants, mais se dit fort satisfait « compte tenu que l’activité se déroulait à l’extérieur, en soirée, l’hiver et dans un contexte post-pandémie. C’est plus difficile, le monde sort moins qu’avant. Ça reste quand même un succès. Il y a eu beaucoup de monde en début de soirée », d’exprimer l’artiste.
Créateur de Les Murmures du Canton projeté sur les murs extérieurs des trois bâtisses patrimoniales entourant le parc des Braves, M. Croteau a poussé son expertise plus loin. « En tant que cinéaste, j’avais le goût de poursuivre ce type de création, mais en racontant une histoire sous forme de conte afin de nous amener à réfléchir à notre impact sur la Nature. Je voulais m’adresser autant aux adultes qu’aux enfants dans un espace de diffusion sortant de l’ordinaire à la fois intimiste et immersif. Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est un véritable conte (narration audio) accompagné de musique et d’animations numériques projetées sur une reconstitution d’un petit village en impression 3D d’environ 30 pi3, avec une montagne en arrière-plan entourée d’un écran de 15 pi2. C’est ce qui rend le tout unique comme expérience. »
Le compte raconte l’histoire d’un petit garçon qui entretient une relation d’amitié profonde avec un bonhomme de neige, mais chaque année, le réchauffement climatique fait toujours un peu plus fondre cette relation. Le garçon prend alors la décision de transporter son bonhomme de neige dans la montagne afin de prolonger sa vie, causant l’émoi dans le village. Le tout se termine sur une note joyeuse et encourageante quant à l’avenir climatique.
Avenir
Satisfait de la production, M. Croteau mentionne qu’elle est facilement transportable et pourrait être présentée dans les autres municipalités ou dans les écoles primaires. Quoi qu’il en soit, il semble déjà assuré qu’elle sera à nouveau présentée l’an prochain à la même période.
D’autre part, mentionnons que les projections de la production Murmures du Canton, sur les murs extérieurs des bâtiments patrimoniaux situés aux abords du parc des Braves, reprendront pour la saison estivale. Il s’agira de la troisième édition.

Patisserie

L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Un projet entrepreneurial enrichissant pour les élèves

Quelques élèves en compagnie de l’enseignant, Alexandre Guy, et de Jonathan Gendron, éducateur spécialisé.

Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, à East Angus, ont créé en début d’année leur projet entrepreneurial spécialisé dans la fabrication de pâtisserie. L’entreprise 1001 saveurs des Cantons mettra en vente le 6 avril prochain l’ensemble de sa production dans le cadre d’une levée de fonds. L’argent amassé servira à financer le fonctionnement de l’entreprise, défrayer le voyage de fin d’année tandis qu’une portion sera conservée pour les élèves de la prochaine classe.
Plusieurs produits sont déjà en vente auprès des élèves et enseignants de l’école, et ce avec un certain succès. Les élèves s’activent à concocter différentes recettes pour offrir un vaste choix lors de la journée du 6 avril. Toutes les personnes intéressées peuvent faire un don à partir de 10 $ ou se procurer différentes pâtisseries selon le montant accordé. Un don de 25 $ permettra de recevoir deux différentes pâtisseries et 50 $ pour quatre. Avec un montant de 100 $, le donateur recevra une petite boîte de différentes pâtisseries. Le ou les donateurs de 200 $ auront le privilège de recevoir une généreuse boîte comprenant différents produits qui seront livrés directement à votre domicile ou à l’entreprise. Mentionnons qu’un reçu fiscal sera émis pour les dons de 20 $ et plus. Il est possible de faire un don en ligne en se rendant sur la plateforme lafabriqueaprojets.ca/1001saveursdescantons.
Les personnes pourront se présenter à la cafétéria de la Cité-école le 6 avril prochain, de 16 h à 18 h, pour prendre possession de leur commande. Il sera également possible d’acheter des pâtisseries sur place.
Entreprise
Chaque année, les élèves de la formation préparatoire au travail doivent choisir un projet entrepreneurial. Après un vote en classe, la majorité a choisi de créer une entreprise spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. L’enseignant de FPT 1, Alexandre Guy, et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, veillent à la bonne marche du projet. M. Guy mentionne que le choix est celui des élèves. « L’an prochain, ça pourrait être autre chose », explique-t-il.
Au cours de la démarche, les élèves sont amenés à s’impliquer à divers niveaux avant même d’entamer la production. Des sous-groupes sont formés, précise l’enseignant, que ce soit pour le choix du nom de l’entreprise, la conception du logo, le marketing et pour faire les achats selon le budget déterminé.
Au cours du cheminement, les élèves sont amenés à se sensibiliser au monde du travail, à développer l’autonomie, la responsabilisation, arriver à l’heure, avoir des tâches. L’apprentissage académique s’insère dans la démarche. « À travers un projet entrepreneurial, on peut faire des maths, c’est du concret. On avait à calculer, à changer les grammes en litres ou en millilitres, on intègre des maths, du français. On intègre les compétences de manières plus concrètes plutôt que moi d’être au tableau. Récemment, on a appris le produit croisé qui servait à transformer les kilogrammes en grammes. On l’avait vu en classe, mais là c’est par rapport à l’entreprise. On fait des calculs comme quand on double ou triple la recette. Cela s’ajoute à la formation », d’exprimer M. Guy. Il ajoute que la majorité des élèves réagissent très bien à ce type d’apprentissage. « Ça les motive, ça les sort de leur zone de confort, mais je pense qu’ils aiment ça. » L’enseignant constate un net changement chez certains étudiants. En début d’année, « je n’aurais jamais pensé qu’ils auraient été capables de faire telle chose. Chez certains, je vois des qualités de leader que je n’aurais jamais douté. » L’enseignant remarque une motivation pour des élèves à venir en classe. Il en attribue la raison au projet.
Les élèves passent en moyenne deux périodes par semaine pour la production. On y fabrique une foule de bonnes choses que ce soit des mousses au chocolat, des truffes, des gâteaux, des tartes, des mini-choux, des produits d’érable et bien d’autres. En outre, ils ont la chance de compter sur les précieux conseils de Soledade Lemay, pâtissière professionnelle et ancienne élève de la Cité-école.
Réactions
Océane et Mundo font partie du groupe et apprécient leur expérience. « Moi j’adore et je m’implique beaucoup. C’est vraiment une expérience que les gens devraient faire. C’est vraiment un travail d’équipe », d’exprimer avec enthousiasme l’étudiante. « Moi je trouve ça full instructif. Je trouve que faire de la pâtisserie, c’est une bonne idée et en plus, ça nous apprend plein de trucs pour le futur. On a dû monter des planning pour l’argent, ça nous aide à marcher vers une entreprise. » Océane avoue qu’elle était sceptique à l’idée de participer à la création d’une véritable entreprise. « Je pensais que ça serait genre un petit stand à la cafétéria, mais finalement, c’est vraiment une entreprise et tout le monde participe. » Pour Mundo, la démarche d’entreprise fait en sorte « qu’il faut s’intéresser davantage au cours. Il faut plus travailler pour l’entreprise, pour toute ta classe. » Ces élèves aiment le projet de pâtisserie, même qu’Océane songe à poursuivre ses études dans ce domaine. L’enseignant est fort satisfait de la progression des élèves à travers le projet entrepreneurial.

Étoile DUO

Service de prêt de vêtements de maternité : Étoile DUO inaugure le Boudoir

Nous retrouvons de gauche à droite Rachel Miron, Karine Archambault, Alex St-Martin et Patricia Fontaine.

L’Étoile DUO a récemment fait l’inauguration de son Boudoir, un nouveau service de prêt de vêtements de maternité. Il est offert aux personnes enceintes ayant un suivi de grossesse avec le groupe de médecins de famille (GMF) du Haut-Saint-François. L’organisme a élu domicile au 27 rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, et a reçu, jusqu’à présent, près de 340 morceaux en dons. Il sera ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, avec certaines disponibilités en soirée.
Outre le prêt de vêtements, Étoile DUO vise à offrir un soutien aux personnes en besoin d’accompagnement et à leurs familles. Une collaboration est aussi mise en place avec différents partenaires tels que Physio Atlas, CPE Saute-Crapaud, le groupe de médecins de famille du HSF, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS et La Relève du HSF, œuvrant tous dans la sphère du groupe d’âge 0-5 ans de la MRC. Ils travaillent aussi de concert avec les autres organismes à but non lucratif du Haut-Saint-François dans le but d’optimiser le partage d’expertise et d’informations afin de mieux orienter les usagers vers le service auquel ils ont besoin.
L’équipe derrière l’organisme est composée entre autres d’une travailleuse sociale, d’une technicienne en éducation spécialisée et d’une infirmière clinicienne en plus de travailler conjointement avec les spécialistes du CLSC de Cookshire-Eaton. Cette variété d’expertise permet à l’Étoile DUO d’offrir une panoplie de services allant d’une évaluation et d’un suivi psychosocial, d’accompagnement à l’allaitement et à la naissance, d’un suivi infirmier et médical de grossesse et de services en éducation spécialisée notamment. « Par exemple, notre éducatrice spécialisée, Alex St-Martin, va offrir des séances de stimulation précoce auprès des familles, autant au niveau de la stimulation physique que psychologique. Chez Étoile DUO, on a une approche vraiment axée sur prendre le temps, écouter, accompagner et référer si besoin. On est là pour appuyer, conseiller, mais aussi donner des outils aux familles. On veut redonner du pouvoir dans la vie du parent pour qu’à son tour, il puisse enseigner et éduquer l’enfant de la meilleure façon possible, dans le contexte qui est le leur », d’exprimer la directrice générale, Rachel Miron.
« Le cœur de l’Étoile DUO, c’est vraiment ça. C’est vraiment l’empowerment. Qu’est-ce qu’on peut faire, nous, comme organisme, pour que les parents soient capables de reprendre en charge la santé globale de leur famille, de reprendre les rênes. Redonner le pouvoir de faire une différence dans leur famille, c’est exactement ça le cœur de notre intervention », d’expliquer Patricia Fontaine, directrice adjointe de l’organisme.
Le groupe d’intervenants a d’ailleurs mis à la disposition des citoyens un calendrier où il est possible de voir les activités de l’organisme à venir. Il est aussi possible, en scannant un code QR, d’avoir l’énoncé du calendrier en version audio. Une page Facebook ainsi qu’un site web https://www.etoileduo.ca/ est accessible à tous et permet d’en apprendre plus sur les services offerts et est aussi un moyen d’entrer en contact avec eux.

CPE Saute Crapaud

Le CPE Saute-Crapaud enchaîne les projets pour les enfants : La pédagogie en nature, que des bénéfices

Une vingtaine de hamacs sont disposés dans la forêt derrière le CPE pour la sieste d’après-midi.

Grâce à sa campagne de financement, le CPE Saute-Crapaud a fait l’acquisition d’une vingtaine de hamacs afin de permettre aux jeunes de profiter de la nature et de la forêt située juste derrière l’immeuble de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton. L’initiative a également permis l’achat de plusieurs habits de pluie afin de profiter, beau temps mauvais temps, du monde extérieur.
L’utilisation de la forêt faisait déjà partie du modus operandi du CPE, qui parfois, amenait les jeunes faire la sieste à l’extérieur sur de petits matelas. Plusieurs éducatrices voyaient un fort potentiel en ce lieu débordant de magie et de féérie. « On avait envie de pousser la pédagogie en nature. Pas juste faire des sorties dehors, mais être capable de manger dehors, de faire des siestes en plus de faire des sorties instructives constructives avec les enfants en forêt », d’expliquer Laura Quenneville, éducatrice pour les Monarques Bleus.
De là est venue l’idée de lancer une campagne de financement afin de couvrir le coût d’achat. Au départ, le CPE invitait les parents à leur donner cannettes et bouteilles consignées afin de les échanger au IGA. À ce moment, cela semblait un objectif réalisable en plusieurs mois. « On va les avoir nos hamacs. On ne sait pas combien de temps ça va prendre, mais on va les avoir », s’est à ce moment exprimée Cyndie Descôteaux, éducatrice pour les Monarques Jaunes.
En moins d’une semaine, l’argent nécessaire pour l’achat d’une vingtaine de hamacs a été amassé. Mais pas en changeant cannettes et bouteilles vides.
Grâce à l’apport généreux des parents d’enfants fréquentant le centre de la petite enfance et à la vision de Patricia Fontaine, notaire médiatrice chez Médiation Haut-Saint-François. Cette maman, dont les enfants ayant fréquenté le CPE, a sollicité plusieurs commerçants de Cookshire-Eaton. Une dizaine de ces derniers ont participé au projet en y voyant une belle façon de redonner à la communauté en offrant à ces jeunes l’opportunité de profiter de la forêt avec de nouveaux hamacs. La campagne a tellement bien fonctionné que le CPE a été en mesure d’acheter des lits suspendus, des habits de pluie, des thermos et des sacs à dos utilisés lors des sorties en nature. Pour Mme Fontaine, il était tout naturel de donner un coup de pouce au CPE qui a vu grandir ses enfants. « Saute-Crapaud, ce n’est pas juste un milieu de garde. C’est un endroit super stimulant, l’ambiance est bonne, tu remarques facilement que les filles éprouvent du plaisir à travailler ici. C’était normal de donner un coup de main », exprime-t-elle.
Plusieurs bienfaits sont observables, au point de vue du développement de l’enfant, directement lié à nos sorties en nature, explique Mme Quenneville.
« Non seulement ça favorise la confiance des jeunes en leur offrant les contextes propices dans lesquels ils peuvent tester leurs limites, mais ça leur permet aussi d’apprendre la prise de risque saine et calculer. Concrètement, l’enfant fera des choses qu’il se sentira capable de faire, sans l’aide d’un adulte par exemple. La forêt derrière notre CPE est un milieu paisible qui favorise l’apprentissage dans le calme et permet par le fait même d’avoir un répit de la surstimulation de notre monde moderne. Les sorties en nature que nous faisons favorisent une bonne santé physique, mais aussi mentale en développant de saines habitudes de vie. Bouger en ayant un contact avec le monde naturel, c’est bon pour le cœur et pour la tête », d’exprimer l’éducatrice des Monarques Bleus.
De plus, selon les membres de l’équipe, les jeux libres dans la nature avec accès au matériel polyvalent de la forêt (branches, roches, cocottes, etc.) privilégient la collaboration et la communication entre les enfants, activent la créativité, stimulent les résolutions de conflits et diminuent les conflits interpersonnels. La flexibilité de la forêt offre aussi un rythme adapté à chacun et rejoint également les différents niveaux de développement et les champs d’intérêt individuels.
« Ici, au CPE Saute-Crapaud, on essaie le plus possible de suivre les initiatives des jeunes. De leur laisser la place. Notre façon de voir les choses, par nos expériences et notre vision, est que les enfants se développent beaucoup par eux-mêmes. On pense qu’ils vont aller naturellement vers ce dont ils ont besoin ou ce qu’ils recherchent en période de développement », d’exprimer Laura Quenneville.
Même constat du côté de Cyndie Descôteaux. « On a des enfants qui vont essayer de grimper sur les branches basses d’un arbre alors qu’il y en a d’autres que ce sera de se tenir en équilibre sur un tronc d’arbre au sol. Ce qui est intéressant avec cette façon de faire, c’est que chaque enfant, selon où il est rendu, va trouver quelque chose qui va le stimuler et qui va l’aider à avancer dans son développement », exprime-t-elle.
Une prochaine campagne de financement sera bientôt lancée au CPE afin de compléter l’achat des habits de pluie pour le reste des petits amis.

robert roy

Développement éolien : La MRC consulte les municipalités

Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

À l’heure où certaines MRC voisines lorgnent pour évaluer le potentiel du développement éolien, celle du Haut-Saint-François tâte le terrain auprès des municipalités pour vérifier leur intérêt à développer cette ressource énergétique.
Le préfet, Robert G. Roy, laisse entendre que la MRC en est encore à l’étape préliminaire. « Présentement, on est en discussion avec les villes qui sont intéressées parce qu’il y a des secteurs propices. On va rencontrer EDF prochainement. » Cette firme française devrait identifier les secteurs qui seraient propices au développement éolien. Il semblerait que Chartierville le soit. « Nous, ce qu’on veut faire, si jamais il y avait un projet, c’est de voir les maires qui seraient intéressés. Il y a des maires qui nous ont dit oui, d’autres non. Nous, ce qu’on veut faire, c’est de regarder avec les villes qui sont intéressées, si elles ont le potentiel et si elles désirent toujours aller de l’avant. » M. Roy mentionne que plusieurs municipalités pourraient être partenaires d’un projet et se partager les redevances. Des ententes seraient à définir entre autres avec l’entreprise privée EDF par exemple ou autres scénarios.
M. Roy précise que plusieurs autres étapes devront être franchies dont l’acceptabilité sociale et diverses autorisations que ce soit au domaine forestier, agricole et autres. « On en est à la première étape. Je ne peux pas en dire plus », de compléter le préfet.

Ascot Corner

Vandalisé, le chalet du parc Pomerleau à Ascot Corner : Maintenant ouvert au public

Les vandales ont causé pour plusieurs milliers de dollars de dommages.

Vandalisé, au début du mois, vraisemblablement par quatre jeunes, le chalet du parc Pomerleau à Ascot Corner aura été fermé qu’une seule journée avant d’être à nouveau accessible au grand public.
Selon la mairesse, Nathalie Bresse, les délinquants auraient défoncé la porte du chalet pour y pénétrer et faire du vandalisme. On aurait brisé une toilette, causant de ce fait un dégât d’eau. Heureusement, exprime-t-elle, les murs et planchers sont en béton, ce qui a limité les dégâts. En outre, les malfrats auraient cassé la porte du congélateur où était entreposée de la nourriture appartenant à des organismes. Des bris ont également été causés dans la salle de bain. Les assaillants auraient aussi renversé les poubelles sur leur passage. Les travaux de réfection étaient en cours au moment de notre appel. Mme Bresse n’était pas en mesure de préciser le coût global des dommages, mais parlait d’un montant variant entre 5 000 $ et 10 000 $.
Une plainte a été déposée auprès de la Sûreté du Québec qui mène l’enquête. Sans dévoiler l’identité des individus, la mairesse mentionne qu’ils auraient présenté leur méfait sur les médias sociaux. Mme Bresse ajoute que des caméras de surveillance ont capté le groupe de quatre jeunes bousculant et renversant des poubelles sur le chemin Hébert et les rues Bastonnais et Principale avant de se diriger vers le chalet du parc Pomerleau. Mme Bresse croit qu’il s’agit d’un geste isolé, ajoutant que les derniers actes de vandalisme à avoir été perpétrés au sein de la municipalité remontent à plus d’une quinzaine d’années.

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