Graphic

East Angus : L’avenir de Graphic Packaging International incertain

L’avenir de Graphic Packaging International à East Angus est incertain, mais les travailleurs sont confiants de passer au travers.

Un gros nuage noir rempli d’incertitude plane au-dessus de l’usine Graphic Packaging International à East Angus. Des représentants du siège social, situé à Atlanta aux États-Unis, sont venus rencontrer les travailleurs, la semaine dernière, pour leur annoncer que la survie de l’usine serait assurée pour les trois prochaines années, mais qu’ils ne pouvaient s’engager davantage pour son avenir.
Katherine Lemire, directrice des ressources humaines à l’usine d’East Angus, confirme la nouvelle sans pour autant donner beaucoup d’information. Elle mentionne que Graphic Packaging International est en voie de construire une méga-usine au coût de 1 G$ à Waco au Texas, États-Unis et que la mise en production est prévue pour le début de 2026, dans trois ans. Quatre usines dont trois aux États-Unis et une au Québec, celle d’East Angus, sont touchées par cette initiative. « Graphic va soutenir les différentes usines en place pour faire la transition en lien avec cette nouvelle machine-là. L’objectif est d’améliorer la capacité de l’entreprise à répondre à la demande croissante de l’emballage recyclé sur le marché. Nous, c’est ce qu’on fait ici », d’expliquer Mme Lemire.
Jean St-François, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et cartons d’East Angus (STPCEA-CSN), explique que la haute direction a procédé de la sorte pour donner l’heure juste sur un projet de construction d’une méga-usine qui devrait être fonctionnelle dans trois ans. Ce futur plan d’exploitation aurait une capacité de production équivalente à l’ensemble des quatre usines réunies, d’où l’incertitude quant à l’avenir de ces dernières. Celle d’East Angus produit 110 000 tonnes de carton annuellement. M. St-François mentionne que les dirigeants auraient laissé entendre que le marché était en constante évolution et qu’ils n’étaient pas en mesure de s’engager pour l’avenir.
Dans un souci de maintenir la capacité de production des usines concernées et éviter l’exode de certains travailleurs, la multinationale offre aux employés une prime incitative à demeurer en poste de 1 500 $ par mois pour les 36 mois à venir. Le montant sera remis au terme de cette période représentant 54 000 $. Cette somme sera versée aux employés, peu importe l’avenir de l’usine, de préciser le président du syndicat.
En raison de la croissance du marché, M. St-François mentionne que les représentants n’étaient pas en mesure de préciser l’avenir des quatre usines à savoir, si elles poursuivront toutes leurs opérations régulières ou si certaines seront fermées. « C’est comme un sursis, ils disent : on a besoin de vous autres trois ans et après peut-être, on va avoir encore besoin de vous autres, mais peut-être que non aussi. Chaque usine a ses forces et ses faiblesses, chaque usine a des capacités de production différentes qui va jouer beaucoup dans la balance. »
Confiant
Admettant que la situation est préoccupante, M. St-François demeure optimiste quant à l’avenir de l’usine. « En 2019, la même situation s’est produite. Il y avait quatre usines en danger, excepté que deux ou trois mois après l’annonce, Graphic East Angus a été retiré du peloton qui était en danger. Ils ont dit : Graphic East Angus, il n’y en a plus de problèmes, vous n’êtes plus en danger, vous allez rester ouvert. C’était la même situation, c’était le même trois ans. À l’époque, Graphic construisait la même usine, mais au Michigan, avec trois ans de construction. Ils avaient mis trois usines en danger et une a fermé sur les trois. »
Cette fois-ci, M. St-François ne cache pas qu’il existe une incertitude au sein des travailleurs et que certains expriment une frustration, mais que l’ensemble est confiant et « déterminé à se retrousser les manches pour garder l’usine ouverte. Nous, on pense que l’usine a de bonnes chances de passer au travers à cause de la qualité du carton que l’on fait et la diversité du carton qu’on peut faire. Les grosses usines qu’ils construisent sont capables de faire un seul ou quelques grades de carton. Ici, on est capable de faire des petites commandes et on peut changer de grade de carton dans l’espace d’une demi-journée et répondre à des besoins spécifiques très rapidement, c’est ça notre force. » M. St-François ajoute que le positionnement géographique de l’usine constitue également un atout pour desservir le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Angleterre.
Le président du syndicat indique qu’un sondage est mené auprès des travailleurs afin de vérifier leur volonté à demeurer en poste ou de quitter. L’exercice vise à dresser un portrait d’ensemble et de voir ce qui serait possible de faire pour maintenir les effectifs. On compte 88 travailleurs syndiqués. Au total, un peu plus d’une centaine de personnes œuvrent à l’usine d’East Angus. M. St-François ajoute : la direction a procédé à trois embauches alors que les nouveaux venus connaissent la situation. Ce dernier précise que le syndicat maintient une bonne relation avec la direction et tous deux travaillent dans le même sens.
Des représentants de la Ville de East Angus, dont la mairesse, Lyne Boulanger, en tête, ont rencontré la direction de Graphic Packaging au lendemain matin de l’annonce aux travailleurs. Sans dévoiler la teneur des discussions, Mme Boulanger s’est dite rassurée et confiante, « je reste très positive », commente-t-elle.

Hockey

Tournoi provincial Atome Pee-Wee : Un début enlevant

Plusieurs personnalités et anciens présidents ont participé à la mise au jeu protocolaire marquant l’ouverture officielle du tournoi.

La première fin de semaine marquant le début de la 40e édition du tournoi Atome Pee-Wee, se déroulant principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, s’est soldée sur un scénario hollywoodien. Les Sharks M11A du Haut-Saint-François ont remporté à l’arraché la finale dans leur catégorie par la marque de 2 à 1 aux dépens des Éclaireurs de Lévis.
C’est en tir de barrage, après la période de prolongation que les Sharks ont fermé les livres par la marque au grand plaisir de la foule. La formation des Sharks M11C n’a pas mal fait en s’inclinant en demi-finale par la marque de 0 à 1 face aux Seigneurs-Soulanges.
Lors de la cérémonie d’ouverture, on a présenté les membres du comité organisateur du tournoi ainsi que le principal commanditaire Simon Faucher, de Membranes F.R., le délégué des producteurs de lait, Maxime Fontaine, le député de Mégantic, François Jacques, et la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. En outre, on a présenté 11 présidents des éditions précédentes. Au terme de la première fin de semaine d’activité, Jessika Boislard, présidente du tournoi, est satisfaite du déroulement et de la participation du public. Les activités se poursuivent au cours de la semaine et se clôtureront dimanche avec les grandes finales dans la catégorie Pee-Wee M13A, B et C.

Centre communautaire Weedon

Weedon : Le centre communautaire fait peau neuve au coût de 2,2 M$

Les ouvriers se sont mis à pied d’œuvre dès le lundi matin suivant l’annonce de la ministre faite le vendredi précédent.

Les travaux de rénovation du centre communautaire à Weedon, un projet de 2,2 M$, sont en cours et devraient se compléter fin juin.
Les ouvriers se sont mis à l’œuvre trois jours après le passage à Weedon de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cette dernière accompagnée du député de Mégantic, François Jacques, annonçait une aide financière du gouvernement du Québec de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM).
Le projet de rénovation prévoit l’installation d’un système de gicleurs de même que l’ajout de séparations coupe-feu et de panneaux de gypse permettant d’encapsuler des éléments combustibles afin d’assurer la conformité du bâtiment aux normes de sécurité. On prévoit également démolir des murs intérieurs de l’édifice, en vue de rénover, la réfection du plancher, du plafond et de la toiture. Le remplacement des portes et fenêtres fait aussi partie des choses à faire. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, mentionne que les travaux permettront de doubler la superficie de la bibliothèque municipale. On profitera de l’occasion pour la mettre au goût du jour.
Deuxième demande
« On avait fait une demande de subvention qui nous avait été refusée. Fait que j’ai appelé François Jacques, je lui ai dit : va falloir que tu m’aides parce que je vais être obligé de fermer le centre communautaire. Il m’a dit : je check ça et dans la même semaine, j’ai eu une réponse positive. François nous a vraiment donné un méchant coup de main. C’est lui qui a réglé le dossier à Québec. »
Ancienne école construite en 1956, le bâtiment a été transformé en centre communautaire. Celui-ci abrite plusieurs organismes dont le Centre d’action bénévole (CAB), Virage Santé mentale du Haut-Saint-François, l’Âge d’or, la bibliothèque municipale, le journal L’Éveil du citoyen, la Société d’Histoire, les Chevaliers de Colomb et les Alcooliques anonymes. « C’est le cœur du village, c’est ici que tous les organismes sont. C’est impensable de fermer ça », d’insister le maire. Néanmoins, de façon temporaire, pour la durée des travaux, les organismes seront déplacés au centre communautaire de Saint-Gérard ou à la salle du conseil municipal.
Le maire réitère l’importance du centre communautaire à Weedon et ajoute que l’aide gouvernementale accordée est une des plus importantes pour un projet de rénovation. Mentionnons que la participation financière de la municipalité s’élève approximativement à 700 000 $.
Pour M. Jacques, « le développement et la vitalité de nos régions, c’est au cœur des priorités de notre gouvernement. La mise aux normes du centre est une excellente nouvelle pour la population de Weedon. Le bâtiment réaménagé offrira un espace collectif plus sécuritaire et adapté aux besoins de la communauté. »
« Les infrastructures modernes et sécuritaires dans nos municipalités permettent d’augmenter la qualité des services offerts à la population. Je suis donc fière que notre gouvernement contribue au projet de centre communautaire de Weedon », d’exprimer la ministre Laforest.

Bail

Hausse des baux de location : Ce qu’il faut savoir

De plus en plus de Québécois s’inquiètent de la hausse du coût pour se loger.

La pénurie de logements frappe partout au Québec et le Haut-Saint-François (HSF) n’y échappe pas. Cependant, il y a de l’espoir puisqu’un nouveau service d’aide à la recherche de logement voit le jour dans la MRC. L’objectif derrière ce projet est de créer un registre de tous les logements dans le HSF ainsi qu’un registre de prix qui sera accessible à tous.
« La personne-ressource aura aussi la charge d’aider les citoyens désirant s’établir dans le HSF ainsi que d’aider les résidents actuels à se trouver un logement dans l’une des 14 municipalités » d’expliquer Éric Dutilly, directeur de l’Office régional d’habitation du Haut-Saint-François (ORH). Ce dernier invite d’ailleurs chacun des bureaux municipaux à donner leur appui dans ce projet en leur transmettant la liste des propriétaires de leur municipalité.
Cette période de l’année marque le renouvellement des baux. Le Centre des femmes du HSF, La Passerelle, offre un coup de pouce. Elle organisera, le jeudi 16 mars, de 10 h à 16 h, un moment pour aider et répondre aux questions des citoyens qui en ressentent le besoin. La Relève du HSF est aussi disponible pour répondre aux interrogations.
Dans la province de Québec, le renouvellement de bail et la hausse de loyer sont encadrés par la loi. Cela signifie qu’un propriétaire ne peut pas augmenter un loyer ou modifier les conditions d’un bail n’importe quand et de n’importe quelle façon.
Un bail résidentiel est de façon générale reconduit automatiquement, ce qui veut dire qu’à son terme, il est renouvelé sous les mêmes conditions. Tout changement ou hausse de loyer doit être conforme à la loi et doit indiquer le nouveau montant proposé ou l’augmentation en dollars ou en pourcentage par rapport au montant du loyer en cours, la durée du bail, le délai accordé au locataire pour refuser l’augmentation proposée ainsi que toute autre modification demandée.
Comment savoir si l’augmentation proposée par le propriétaire est abusive ?
Contrairement aux croyances populaires, il n’y a pas de taux fixe concernant l’augmentation des loyers. Plusieurs facteurs peuvent néanmoins faire varier la vôtre. Parmi ceux-ci, on retrouve les hausses de taxes municipales et/ou scolaires, la variation dans les primes d’assurances, les frais d’énergie, les travaux majeurs effectués et les frais d’entretien de l’immeuble.
En ce qui concerne les réparations majeures, si ces dernières profitent à l’ensemble des locataires d’un immeuble à logement, l’augmentation sera alors divisée selon le nombre de logements. Cependant, si des réparations ont lieu uniquement chez votre voisin, cela ne devrait pas se refléter sur le coût de votre loyer.
Le site du Tribunal administratif du logement (TAL) fournit un formulaire de calcul qui permet d’évaluer, en insérant les données requises, la hausse acceptable pour chaque loyer. Ce formulaire peut, en illustrant les calculs et les données pertinentes, faciliter les négociations entre le locateur et le locataire. Le formulaire énumère les différentes dépenses que le TAL prendrait en compte. L’outil est disponible au https://www.tal.gouv.qc.ca/fr/calcul-pour-la-fixation-de-loyer/outil-de-calcul.
Qu’est-ce qu’un citoyen peut répondre aux modifications apportées à son bail ?
Dans le mois qui suit la réception de l’avis de modification du locateur, le locataire peut aviser qu’il désire quitter le logement, qu’il accepte les modifications apportées au bail ou qu’il les refuse tout simplement. Cette dernière option fera en sorte que le bail sera reconduit, mais le locateur pourra s’adresser au TAL pour qu’il décide du sort des modifications proposées. Il est à noter que si le locataire n’avise pas le locateur du refus, la loi considérera que les modifications ont été acceptées.
Que peut faire un locateur si la hausse est refusée ?
Dans le cas où le locataire refuse la hausse de loyer, le locateur a trois options possibles. Il peut décider de ne rien faire. Dans ce cas, le bail sera renouvelé aux mêmes conditions qu’avant. Il peut négocier avec vous pour conclure une entente. En effet, il est toujours possible pour le locateur et le locataire de s’entendre à l’amiable et finalement il peut s’adresser au TAL pour qu’il fixe le montant du loyer ou qu’il se prononce sur la modification contestée. Il a un mois après avoir reçu votre avis de refus pour le faire.
Qu’arrive-t-il si aucun avis de modification n’est reçu ?
Dans ce cas, il est possible pour le locateur de conserver le logement aux mêmes conditions ou bien d’aviser le propriétaire de son départ. Dans le cas où vous désirez rester dans votre logement, aucun avis n’est nécessaire. Le bail sera renouvelé automatiquement et dans les mêmes conditions que le bail antérieur. S’il n’y a pas de durée fixée pour ce bail, le locataire doit donner un avis écrit d’un à deux mois avant de quitter les lieux. S’il s’agit d’un bail de 12 mois ou plus, le locataire doit remettre son avis entre 3 et 6 mois avant la fin de celui-ci. Donc, pour les baux se terminant le 30 juin, l’avis doit être donné entre le 1er janvier et le 31 mars.
Le Québec subit présentement une crise du logement et le prix moyen d’un logement a connu sa plus forte hausse en près de 20 ans. C’est pour cette raison que La Base, un organisme à but non lucratif, propose une solution gratuite, anonyme et accessible en un clic, qui permet de connaître le montant payé par le locataire précédent. Toutes les informations sont disponibles au https://registredesloyers.quebec/.

transport scolaire

Transport scolaire : une pénurie de chauffeurs à prévoir : Le Haut-Saint-François est épargné pour le moment

Une pénurie de chauffeurs est à prévoir dans les années à venir.

Ce n’est une surprise pour personne, le manque de chauffeurs d’autobus scolaire est omniprésent au Québec, mais pour l’instant, le Haut-Saint-François (HSF) y échappe. Depuis le début de l’année scolaire, un seul bris de service d’un circuit de Cookshire-Eaton est survenu le 2 décembre, touchant approximativement 37 élèves du primaire et du secondaire.
Dans la MRC, 12 transporteurs se partagent le transport des élèves vers leur école respective. Ceci fait en sorte qu’il est beaucoup plus facile de trouver un remplaçant temporaire lorsqu’un conducteur ou une conductrice n’est pas en mesure d’assurer son circuit. « Nous avons la chance de compter sur une collaboration exemplaire de la part de nos transporteurs, lesquels s’ajustent et trouvent des solutions en coopération avec nous. Les solutions peuvent ressembler à du jumelage de circuits lorsque cela est possible ou encore d’autres employés de l’entreprise possédant leur permis de classe 2 et qui remplacent le chauffeur », d’expliquer Marie-Claude David, conseillère en communication au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
Le travail de chauffeur d’autobus scolaire n’est pas du temps plein et c’est ce qui pourrait, entre autres, freiner l’arrivée d’une jeune relève afin de combler les postes laissés vacants par ceux quittant pour la retraite. De surcroît, les chauffeurs n’ont aucune assurance collective ni de fonds de pension par exemple, d’exprimer Stephen Gauley, président du secteur transport scolaire à la CSN et président du Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) La Sapinière.
« Présentement nous sommes chanceux, on est dans une période où les baby-boomers continuent à travailler, malgré bien souvent qu’ils soient déjà à la retraire dans leur profession respective. Mais ces gens-là, qui pour la plupart ont plus de 60 ans, vont finir par arrêter complètement. Il y a déjà un problème de chauffeurs, mais quand ce monde-là va arrêter, il va y avoir un énorme problème », d’expliquer M. Gauley.
Le manque de chauffeurs se fait déjà sentir selon ce dernier. Il expliquait que la semaine dernière, il y avait un mécanicien qui s’occupait d’un circuit et qu’il y a aussi déjà plusieurs chauffeurs qui font des parties de circuits de chauffeurs absents.
Depuis une dizaine d’années, le Québec a décidé d’offrir le transport scolaire à tous les jeunes de 16 ans et moins, et ce gratuitement. Cependant, ce dernier est en grande partie administré par des entreprises qui sont privées. Bien que ce soit le ministère de l’Éducation qui prend en charge la facture, ce sont les centres de services scolaires qui doivent négocier avec les transporteurs, qui eux négocient avec les conducteurs.
« Nous, au niveau syndical, ce qu’on trouve plate, c’est que fréquemment, on suggère des noms aux compagnies. Des gens qui seraient disposés à participer, des gens de notre entourage, et puis finalement, il n’y a aucun retour des compagnies. Ils n’améliorent pas nos conditions en tant que chauffeurs, et en même temps, quand on leur apporte des gens qui seraient disposés à faire le travail, il n’y a pas de suite », déplore le président du secteur transport scolaire à la CSN.

Champigny

Journée Natalie Champigny : C’est un rendez-vous à Bury

La Journée Natalie Champigny est une belle occasion de s’amuser en famille et entre amis.

Pour une 13e année consécutive, la Journée Natalie Champigny battra son plein le 4 mars prochain pour une journée plein air sur le terrain de son frère Michel, situé à la jonction des routes 214 et 108 au clignotant à Bury.
La journée qui se veut festive et familiale s’amorcera dès 11 h jusqu’à 16 h et se terminera par un souper-bénéfice spaghetti au Club de golf East Angus. Les participants auront l’occasion de s’amuser et faire de l’exercice en empruntant un sentier de marche de plus de 8 km. Pour ceux qui préfèrent économiser leur énergie, ils pourront faire une randonnée de sleigh ride. Pour refaire le plein d’énergie, quoi de mieux que de se sucrer le bec en dégustant de la tire sur la neige, se réchauffer avec un bouillon fait maison ou tout simplement savourer de la viande fumée. Le tout est offert gratuitement, mais les dons volontaires sont acceptés. Mentionnons que l’ex-joueur de hockey du Canadien de Montréal, Gilbert Delorme, sera présent pour l’occasion. Plus d’une soixantaine de personnes ont participé à la journée l’année dernière. « L’objectif est de créer une ambiance familiale où les gens peuvent échanger et s’amuser », d’exprimer Michel Champigny.
Souper
La journée se clôturera par un souper au Club de golf East Angus. Le propriétaire du Restaurant La Ripaille des Cantons, Serge Roy, offre gratuitement à l’organisme le repas afin de venir en aide à sa façon. Pour se faire, il bénéficiera de la contribution du Marché Poirier qui donne la viande tandis que la famille Jacklin s’occupera du dessert. Cette belle participation fait en sorte que l’organisation bénéficiera de la totalité du montant versé pour le repas. D’ailleurs, 150 billets sont en vente au coût de 20 $ pour les personnes de 13 ans et plus et de 10 $ pour les enfants de 6 à 12 ans. Le souper est gratuit pour les moins de 6 ans. Pour réserver les billets, il suffit de joindre Michel au 819 943-2528 ou Shawn au 819 679-2147.
Mentionnons que la Journée présentée par Desjardins, Caisse du Haut-Saint-François, marque la première de quatre activités à se dérouler au cours de l’année. La mission est de venir en aide, par le truchement de la Fondation Christian Vachon, aux élèves de familles défavorisées que ce soit pour l’achat de matériel scolaire, les sorties scolaires, l’habillement ou le service de boîte à lunch. Un enfant qui bénéficie de ces quatre services peut lui voir allouer un montant de 750 $, d’expliquer M. Champigny. La Journée Natalie Champigny a amassé 102 000 $ l’année dernière et on souhaiterait augmenter la cagnotte au cours de 2023. Depuis sa création en 2011, ce n’est pas moins de 350 000 $ qui ont été versés pour venir en aide aux enfants dans 16 écoles, principalement dans le Haut-Saint-François. M. Champigny mentionne que près de 90 000 $ sont alloués pour la présente année scolaire « et elle n’est pas terminée ». Les familles peuvent faire des demandes en tout temps, il suffit de se rendre sur le site de la Fondation Christian Vachon.
M. Champigny se réjouit de la participation et de la générosité des quelque 140 commanditaires. Il aimerait développer des ententes triennales avec les participants majeurs afin d’assurer une certaine stabilité à la cause. « On a créé d’excellents liens avec nos partenaires. » Le frère de la regrettée Natalie souhaite que l’aide apportée « permettre de soutenir l’avenir des jeunes. » Pour l’instant, il semble que l’aide suffise à la demande. Cependant, M. Champigny mentionne que sa plus grande crainte est que des familles ne puissent faire de demande faute de savoir que cette ressource existe. « Je ne veux pas qu’il y ait des oubliés. J’aimerais qu’on ait des yeux dans les écoles si des enfants ont des besoins. » Faisant référence à sa sœur, M. Champigny mentionne que « son départ est d’une tristesse, mais la richesse qu’on est en train d’apporter, jamais elle n’aurait pensé qu’on aurait rempli la mission qu’elle nous a confiée. Elle serait fière de voir les gens ralliés à l’objectif. » Les prochaines activités seront le Grand McDon, le tournoi de golf et le Relais Desjardins du lac Memphrémagog.

elementary school

Le Haut-Saint-François aura deux nouvelles classes de maternelle 4 ans pour la prochaine rentrée

Deux nouvelles classes de maternelle 4 ans dans le HSF.

L’école primaire des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, et celle de Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie, se muniront chacune d’une nouvelle classe de maternelle 4 ans, si le nombre d’inscriptions est atteint. Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons permettra l’ouverture de ces classes si le nombre d’inscriptions s’élève à six par école.
« Les classes de maternelle 4 ans répondent à un besoin. Surtout dans les petits milieux, comme le nôtre. Il n’y a pas toujours de garderie accessible pour les parents et la maternelle 4 ans peut répondre à ce besoin », d’exprimer Francis Larochelle, directeur à l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Paul de Scotstown.
La Coalition Avenir Québec (CAQ) avait annoncé son plan de création de maternelle 4 ans, il y a plusieurs années déjà. « Nous nous retrouvons dans la dernière année d’implantation progressive des classes de maternelle 4 ans, principalement dans les milieux défavorisés. À Saint-Isidore-de-Clifton, on a de l’espace pour la création de cette classe, on a des locaux disponibles pour accueillir les élèves. On va donc aller de l’avant avec ce projet et je ne doute pas que nous comblions les places nécessaires à l’ouverture de cette classe », d’expliquer M. Larochelle.
Même constat du côté de La Patrie, où la direction est très confiante de combler les inscriptions. « Combler les places ne devrait pas poser un problème dans notre cas, puisqu’elles ne sont pas limitées aux résidents de La Patrie, mais à tous les résidents du Haut-Saint-François », d’expliquer Matthew Maclure, directeur à l’école Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie et Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell. « Cependant, pour les élèves provenant d’un bassin différent, il y a des règles de dérogation pour faire la demande afin de rejoindre une autre école », explique-t-il.
« Pour ce qui est de La Patrie, le projet est fait conjointement avec la municipalité de Scotstown qui, elle, manque de locaux pour ouvrir une classe de maternelle 4 ans. Alors nous, on l’offre aussi pour cette école-là d’emblée. »
Dans les deux écoles où les classes de maternelle 4 ans devraient voir le jour dès septembre prochain, les deux directeurs sont catégoriques. Les postes d’enseignants ou d’éducateurs devraient être facilement pourvus par des gens qui font déjà partie du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
Plusieurs avantages sont observables dans les classes de maternelle 4 ans selon les deux directeurs. En revanche, selon Francis Larochelle, il ne faut pas prétendre que fréquenter la maternelle 4 ans est mieux que fréquenter les CPE avec d’autres enfants de 4 ans. « Mais c’est un gros plus pour les familles qui n’ont pas accès à une garderie et qui, grâce à la maternelle 4 ans, se mettent déjà en progression vers le milieu scolaire et par le fait même ont accès à des services ou à des professionnels qui peuvent dépister les problématiques plus rapidement. C’est aussi un plus pour les enfants qui manquent de stimulation et qui n’ont pas de milieu pour sociabiliser avec des enfants de leur âge », exprime-t-il.
Les constatations sont les mêmes pour M. Maclure, qui est aussi d’avis que l’observation de problématiques se faisant plus rapidement est bénéfique pour les jeunes, mais aussi pour les familles. « C’est sûr qu’au niveau d’Agir tôt, c’est vraiment gagnant pour tous. » Le programme Agir tôt s’adresse aux enfants de 0 à 5 ans et à leur famille. Il vise à identifier le plus rapidement possible les indices de difficultés dans le développement d’un enfant afin de l’orienter vers les bons services et en peu de temps. « On observe des trucs plus rapidement et ça permet de faire du dépistage assez rapidement. Il y a aussi plusieurs bienfaits au niveau de la socialisation. Ça permet de travailler plusieurs points rapidement, de concert avec les parents, afin que lorsque ces enfants arriveront en maternelle 5 ans, il y ait déjà une progression », d’exprimer Matthew Maclure.
« Dans la dynamique de la maternelle 4 ans, il y a aussi un volet parent qui est intéressant. Les parents sont invités une dizaine de fois pendant l’année pour venir à l’école et y passer du temps, avec leurs jeunes. C’est idéal pour la création de liens et d’une collaboration parents-école-jeunes », de dire M. Maclure. Du côté de Dudswell, qui en est à sa première année de maternelle 4 ans, la création de cette classe s’est vraiment bien réalisée. « Nous sommes présentement à 12 élèves et ça n’a pas été un problème de remplir la classe », conclut-il.
Deux autres écoles du HSF sont actuellement en réalisation d’agrandissement afin d’accueillir des classes de maternelle 4 ans. Les travaux sont en cours pour les écoles du Parchemin d’East Angus et Saint-Camille de Cookshire-Eaton et l’ouverture de telles classes pourrait être réalisable d’ici deux ans.
Les inscriptions sont terminées depuis la semaine dernière, mais les directeurs des deux établissements sont confiants quant à l’ouverture de ces classes dans leur école.

Partenaires

Contrer les violences basées sur le genre : toujours d’actualité

Différents acteurs d’organismes de l’Estrie étaient présents pour la 2e rencontre des partenaires du Haut-Saint-François uniEs.

Pour une 2e fois au cours de la dernière année, le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre a permis de regrouper des acteurs du milieu communautaire afin d’orienter les enjeux, trouver des pistes de solutions et établir les objectifs pour la prochaine année.
Près d’une vingtaine de personnes représentant différents organismes du Haut-Saint-François (HSF) et de la région estrienne ont, pendant quelques heures, définies ensemble, qu’elles étaient les meilleures pistes de solutions aux enjeux principaux déterminés lors de la précédente séance, tenue plus tôt cette année.
« L’avant-midi a été rempli de bonnes solutions concertées. L’idée était de faire ressortir de nouvelles collaborations, des projets nouveaux pour répondre aux enjeux vécus par les personnes victimes de violences conjugales et sexuelles », d’exprimer Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF.
Une fois le groupe séparé en quatre tablées, les participants de chacune d’elles se sont rapidement mis au travail. L’idée était de trouver des pistes de solutions viables et efficaces aux principaux enjeux en lien avec quatre formes de violence : sexuelle, conjugale, systémique et intersectionnelle.
L’objectif de telles rencontres est de pouvoir rassembler toute l’information et que tous les organismes puissent travailler ensemble, allant dans la même direction, d’exprimer Mme Mailhot. Ce type de réunions est aussi organisé afin de maximiser l’échange d’idées et les connaissances de chacun afin d’optimiser les ressources et perfectionner le plan d’action. D’ailleurs, à la suite de cette rencontre, une première ébauche d’un plan d’action quinquennal sera rédigée, d’assurer Jinny Mailhot.
La directrice générale de Gris Estrie, Rébecca Janson, participait à cette deuxième tablée du Réseau des partenaires et s’est dite très satisfaite de la rencontre de la journée. « C’est toujours agréable de voir et de participer à ce genre d’activité organisée par la CDC. Ça nous permet de mettre de l’avant l’ouverture, échanger sur plusieurs facettes afin d’améliorer les choses, les changer. Je suis vraiment contente d’être là et de voir qu’autant de partenaires différents travaillent de concert afin de contrer les violences basées sur le genre ».
Le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre devrait se rencontrer à nouveau, à plusieurs reprises, au cours de la prochaine année. De plus, un forum devrait avoir lieu dès l’automne prochain afin de faire connaître les enjeux vécus par les personnes victimes de violences basées sur le genre auprès d’un public plus large.

actualite

Budget municipal du Canton de Hampden

Les contribuables du Canton de Hampden subiront pour l’année 2023 un alourdissement de leur fardeau fiscal d’environ 5,2 %. En effet, le taux de taxe foncière passe à 1,03 $ du 100 $ comparativement à 0,98 $ du 100 $ en 2022.
Ce nouveau montant inclut la taxe foncière générale, la protection incendie, le service de police et les travaux publics qui englobent le remboursement du camion de voirie. Cette majoration est principalement explicable par l’augmentation du taux d’inflation qui s’élève à près de 7 % d’expliquer Manon Roy, directrice générale de la municipalité. Le budget municipal 2023 s’élève à 879 225,60 $ alors qu’en 2022, il était de 748 861,24 $.
Le montant alloué pour l’administration générale passe de 178 075,32 $ à 238 198,82 $. Cette hausse est attribuable au coût de la vie. Une petite augmentation aussi, quant au budget octroyé pour la sécurité publique, incluant les services de police et d’incendie, qui passe de 104 597,77 $ à 113 146,88 $. Le service supplémentaire de collecte des matières putrescibles ainsi que la formation du Service intermunicipal LSHLC (La Patrie, Scotstown, Hampden, Lingwick, Chartierville) feront grimper le budget alloué au secteur de l’hygiène du milieu. Le montant assigné à la voirie municipale grimpe aussi passant de 347 172,01 $ en 2022 à 379 534,57 $ en 2023. Cette hausse est notamment due à l’augmentation des coûts des intrants, du coût du diesel ainsi que des matériaux. Quant au secteur de l’urbanisme, du développement économique et des loisirs, le budget demeure semblable.
Le maire du Canton de Hampden, Bertrand Prévost, affirme que les élus ont fait le maximum pour réduire l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur les contribuables. « La municipalité du Canton de Hampden a toujours le souci de continuer à offrir à ses citoyennes et citoyens les meilleurs services tout en continuant son travail de partenariat avec les municipalités voisines. »

Carnaval Ascot Corner

Carnaval d’Ascot Corner : Des courageux bravent le froid

Ils étaient plusieurs familles, enfants et adultes à avoir bravé un froid sibérien, le 4 février dernier, pour s’amuser au carnaval d’Ascot Corner. Glissade sur tubes, jeux gonflables, promenade en Fat bike et tire sur la neige ont fait le bonheur des festivaliers. Plein air culturel a participé au carnaval en organisant un rallye auquel plusieurs familles ont fait le parcours. Une zone ado était aménagée et animée par Animation jeunesse HSF à l’intérieur du chalet des loisirs où l’on retrouvait également une cantine. Le conteur Stéphane Baillargeon en a fait sourciller plusieurs lorsqu’il a raconté l’histoire de la fondation d’Ascot Corner. Des jeux d’habilité sur la patinoire et les matchs de hockey traditionnel ainsi que celui des personnalités reportés au dimanche complétaient la programmation fort appréciée des braves participants.

4 roues

Challenge VTT à Ascot Corner : Un millier de personnes pour la 11e édition

Un total de 240 coureurs ont participé aux diverses catégories du Challenge VTT à Ascot Corner.

La belle météo était au rendez-vous pour la 11e édition du Challenge VTT Ascot Corner. Près de 1000 personnes participaient à ce rassemblement familial annuel d’amateurs de véhicule tout-terrain (VTT).
Sur le terrain bordant le chemin de la Rivière à Ascot Corner, la foule encourageait les coureurs au rythme de la musique et de l’animation. Un service de cantine et de bar était également disponible.
Au total, l’organisation a reçu 240 inscriptions divisées en 14 catégories. Des adeptes aussi jeunes que 5 ans pouvaient participer selon la classe à laquelle ils appartenaient. Un montant de 40 $ était nécessaire à l’inscription, mais les personnes gagnantes pouvaient repartir avec une bourse plus qu’intéressante. « Les bourses c’est 100 % remis. Ce que les coureurs donnent, on le redonne », explique Justin Lister, l’un des organisateurs de l’événement. Pour son coorganisateur, Dominic Ash, et lui, cette journée permet un beau rassemblement pour les amateurs de ce sport. C’est un événement attendu année après année.
Satisfaits de leur journée, les membres de l’équipe commencent déjà à penser à la 12e édition pour 2024.

actualite

Éconologis : Un service gratuit pour les ménages à revenu modeste

Le programme Éconologis du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles revient pour la saison 2022-2023. Ce sont des milliers de ménages à revenu modeste qui bénéficient chaque année de conseils et de services en efficacité énergétique leur permettant de mieux se préparer pour l’hiver tout en améliorant le confort de leur résidence.
Cette année, environ 400 foyers de la région de l’Estrie recevront la visite d’un conseiller ou d’une conseillère en efficacité énergétique de l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF Estrie).
Éconologis comporte deux volets. Le premier inclut des conseils pratiques pour économiser en matière de chauffage et d’électricité ainsi que la réalisation de travaux légers pour faire face à l’hiver, comme le calfeutrage de fenêtres, l’installation de coupe-froid, l’isolation de prises électriques, etc. Le deuxième volet prévoit le remplacement de thermostats mécaniques par des thermostats électroniques, programmables ou non, sous certaines conditions.
Pour bénéficier du programme Éconologis, le participant ou la participante doit respecter les seuils de revenus avant impôt. Pour le volet 2, il doit également recevoir une facture d’énergie pour le chauffage de son domicile. Finalement, aucun occupant ou occupante du logement ne doit avoir reçu la visite d’un conseiller ou d’une conseillère dans le cadre du programme Éconologis ou d’un programme de même nature géré par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, et ce, au cours des cinq dernières années ou des trois dernières années s’il ou elle a déménagé.
Pour obtenir plus d’information sur les critères d’admissibilité et pour prendre rendez-vous avec un conseiller ou une conseillère, communiquez avec ACEF Estrie au 819 563-1585 ou appelez le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles au 1 866 266-0008. Tous les détails du programme sont accessibles sur Québec.ca/econologis.
Éconologis est un programme saisonnier offert d’octobre à mars qui permet d’obtenir des conseils personnalisés et des produits liés à l’efficacité énergétique à la maison, peu importe la forme d’énergie utilisée.
En Estrie, le programme est livré par l’ACEF Estrie, qui privilégie la défense et la promotion des droits et des intérêts des consommateurs et des consommatrices avec un souci particulier pour les personnes à faible ou moyen revenu.

Bora boreal

Villégiature sur le lac Batley : Douze chalets écologiques à Bury

Une douzaine de chalets seraient déjà en construction et les visiteurs sont attendus dès le printemps 2023.

L’entreprise basée à Sainte-Brigitte-de-Laval, Bora Boréal, s’est vue accorder par le gouvernement du Québec une subvention de 2,2 M$ pour la réalisation de leur projet, estimé à 5 M$, de 12 chalets écologiques flottants sur le lac Batley, à Bury.
Cet investissement de 2,2 M$ provient d’une enveloppe totale de 9,4 M$ octroyée à quatre projets qui viendront bonifier l’offre touristique dans les Cantons-de-l’Est.
Ces maisons autonomes sont alimentées en électricité par des panneaux solaires et la température y est maintenue par un poêle à bois et un système de chauffage au propane. Un réservoir procure l’eau potable nécessaire ainsi qu’une toilette écologique à compost est à la disposition des visiteurs.
Les nouveaux chalets flottants de Bury pourront accueillir de quatre à six personnes, dépendant du type de chalet choisi. Sur le site, on retrouvera notamment l’accessibilité à un sentier pédestre, un jardin, des arbres fruitiers et un poulailler. Ce nouveau projet comprendra aussi un bâtiment de services incluant un espace de détente, un endroit muséologique avec pour thématique l’eau ainsi que de l’équipement, du matériel pour le plein air et les loisirs.
« C’est un projet d’hébergement flottant sur l’eau, sur un terrain privé. Les chalets sont à l’énergie solaire. On limite aussi la consommation d’eau de la clientèle, on veut sensibiliser les gens à ça », indique Nicolas Robitaille, copropriétaire de l’entreprise, en entrevue avec Radio-Canada.
Du côté de Bury, le maire, Denis Savage, voit cette opportunité comme un énorme plus. « Nous, à la municipalité, c’est juste du “wow”. Des aménagements récréotouristiques, on n’a pas ça à Bury. Ça va créer un bel achalandage. Ce projet-là va aussi créer de l’hébergement dans notre municipalité, ce qu’on n’avait pas jusqu’à maintenant. Ça va aussi amener une forme d’activité économique en même temps. Ça va amener du monde à Bury, qui va dépenser dans nos commerces », d’exprimer M. Savage.
Bury sera le deuxième site où des chalets seront aménagés sur l’eau par la compagnie. « À ma connaissance, des projets d’envergure comme ça à Bury ou même dans le Haut-Saint-François, je ne pense pas qu’il y en ait eu beaucoup. La MRC a eu un rôle à jouer dans la réalisation de ce beau projet. Mme Nathalie Laberge, directrice en aménagement et urbanisme, a travaillé énormément sur celui-ci et je la remercie grandement », d’expliquer le maire de Bury.
Les Cantons-de-l’Est figurent d’ailleurs cette année au sein de la prestigieuse liste annuelle d’endroits à découvrir dans le monde, selon le New York Times. Elle est d’ailleurs la seule destination canadienne à y figurer. La région partage cette liste avec notamment Londres, Kilmartin Glen en Écosse, l’Île Kangourou en Australie ou encore Fukuoka au Japon. Pour Denis Savage, cette publication fera son effet dans la région. « La publication du New York Times concernant les Cantons-de-l’Est, moi, je vois ça comme un plus. Je pense que ça va amener beaucoup de monde à venir voir notre région. Ce projet-là est comme un train qui passe et puis nous à Bury, on va embarquer dedans », de conclure le maire.
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, espère bien que ces nouvelles chambres seront occupées par une clientèle provenant des États-Unis. « C’est entre le Québec et la côte américaine qu’il y a le plus grand nombre de voyageurs qui franchissent la frontière en automobile. On est à 1,7 million de passages frontaliers cette année. Je pense qu’on a un potentiel énorme », d’exprimer cette dernière en entrevue à Radio-Canada.

TRavailleurs

Accueil des travailleurs étrangers : L’intégration ne se fait pas en un claquement de doigts

Une quinzaine de participants étaient présents dans les locaux de la CDC.

Une quinzaine de participants regroupant différents organismes du Haut-Saint-François (HSF) se sont réunis dans les locaux de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) afin de suivre un atelier formatif sur l’accueil des travailleurs et travailleuses provenant de l’étranger dans les entreprises de notre MRC.
L’objectif derrière cette rencontre était d’outiller les participants afin de développer de bonnes pratiques en communication interculturelle pour faciliter l’intégration des personnes issues de l’immigration. L’agent de liaison aux entreprises et aux institutions de l’organisme Service d’aide aux Néo-Canadiens (SANC), Patrick Amuli, avait la charge de l’animation de l’atelier.
Il était important, pour M. Amuli, de différencier les différents types d’immigration. Il y a les immigrants économiques et humanitaires. Évidemment, plusieurs points les distinguent, mais principalement, le premier immigre en connaissance de cause et après y avoir réfléchi. Alors que le second n’a généralement pas vraiment le temps de se poser de questions, il doit fuir son pays d’origine. Les causes varient entre guerre, troubles politiques, violence de bandes criminelles, catastrophes naturelles, etc.
L’intégration des personnes issues de l’immigration ne se fait pas sans heurt. Lors de cet atelier, l’animateur a montré les sept étapes de ce processus. Il y a tout d’abord ce qu’on appelle l’irréalité, qui consiste à se projeter dans une nouvelle vie dans le pays d’accueil. Par la suite vient la période dite lune de miel, où la personne s’émerveille de tout et découvre un nouveau lieu de vie. La prise de conscience est l’étape suivante et est critique pour tout nouvel arrivant. C’est le moment où ceux-ci commencent à voir les différences entre la société d’origine et la nouvelle. C’est aussi le moment où l’absence de leurs familles est plus pesante. Ultérieurement viennent l’acceptation, une période de lâcher-prise, l’adaptation, la quête de sens et finalement, l’intégration comme telle. La durée pour passer au travers des 7 étapes de ce processus est différente d’une personne à l’autre, d’un contexte d’immigration à l’autre, d’exprimer Edwin Moreno, agent de développement à la CDC du Haut-Saint-François.
Un second atelier sera offert par la CDC. Il se donnera dans les locaux de l’organisme le 14 février, de 8 h 30 à 10 h, et aura pour sujet l’écriture inclusive appliquée aux offres d’emploi. Ce dernier aura pour objectif de fournir aux personnes responsables du recrutement des outils pour rendre leurs offres d’emploi plus accessibles et plus inclusives.

Brunch des élus

Belle participation au brunch des élus

Nous apercevons l’ensemble des participants qui ont pris la parole au cours du brunch.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé, dimanche dernier, au brunch annuel des élus qui se déroulait au Club de golf East Angus. L’activité, organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, marquait la première d’une série pour 2023.
Ghislain Brière, président de l’organisme, est fier de la participation des gens en ce début d’année. « J’ai senti un vent de légèreté. Je pense que les gens sont contents que la Chambre soit revenue sur les rails. Je pense qu’on se rend compte que c’était nécessaire. » M. Brière est confiant pour la suite des activités que présentera l’organisme.
Participants
Les députés, fédéral et provincial, ainsi que le préfet, les maires et représentants de 11 municipalités du Haut-Saint-François, ont pris la parole, soulignant leurs bons coups et leurs projets. Marc-Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, rappelle les diverses interventions de cette dernière et du gouvernement du Canada dans le comté. Il fait part d’un investissement de 1,4 M$ à travers différents programmes qui touchent le milieu communautaire, le développement économique, l’infrastructure et la jeunesse. Il précise que la santé des lacs relativement envers les plantes aquatiques envahissantes fait partie des préoccupations de Mme Bibeau. M. Fonda souligne l’intervention de la députée comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire relativement à l’indemnisation de 1,7 G$ dont 1,2 G$ seront versés aux producteurs de lait sous la gestion de l’offre pour compenser les pertes de marchés relativement à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique.
De son côté, le député de Mégantic, François Jacques, était visiblement fier de rappeler la réfection de la route 257. Poursuivant dans la même veine, il fait part des discussions concernant le projet de réfection d’une partie de la route 112, évalué à 50 M$. Au domaine touristique, M. Jacques souligne l’aide gouvernementale de 2,2 M$ apportée pour la réalisation du projet de plus de 4 M$ de chalets flottants à Bury, piloté par Bora Boréal. Il fait part également de l’aide apportée concernant la construction d’une piscine intérieure de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus. M. Jacques rappelle que « les garderies vont ouvrir normalement d’ici la fin 2023 après la construction Johnville, Ascot Corner, East Angus, pratiquement 208 nouvelles places en garderie. »
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, a rappelé le rôle joué par la MRC avec le Centre local de développement (CLD) pour aider les entreprises à traverser la pandémie. Il souligne l’aide apportée de près de 390 000 $ en soutien financier à 14 entreprises par le programme d’aide d’urgence aux PME (PAUPME) alors que 12 ont eu accès à près de 720 000 $ en soutien financier avec le Fonds local d’investissements (FLI) et le Fonds local de solidarité (FLS). C’est avec une fierté évidente que M. Roy mentionne qu’aucune entreprise manufacturière n’a fermé ses portes au cours de cette période difficile. Le préfet soutient que 2022 a démontré une certaine reprise, notamment dans le secteur commerces et services ainsi qu’au secteur de la transformation alimentaire. Il ajoute que plusieurs défis se pointent à l’horizon et manifeste l’espoir que le milieu avec les divers organismes d’aide et les gens d’affaires seront en mesure de les relever.
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, rappelle que sa municipalité est en croissance depuis plusieurs années et que de nombreux projets ont été réalisés, que ce soit la rénovation du Centre Évariste-Dubreuil, anciennement la Caisse Desjardins, l’ajout d’un ascenseur au Centre communautaire Paul-Lessard, l’achat de nouveaux afficheurs de vitesse. Mme Bresse souligne l’obtention du prestigieux prix en environnement Eureka pour l’installation d’un système afin d’augmenter la capacité du traitement des eaux usées. Parmi les projets, figure le prolongement du réseau d’aqueduc à partir du village jusqu’à la route 610. Cela devrait permettre d’accueillir, entre autres, une plus grande variété de commerces, de mentionner la mairesse.
Denis Savage, maire de Bury, signale que l’agriculture et le forestier sont deux secteurs importants pour sa municipalité. Il souligne un important projet touristique concernant la construction d’une douzaine de chalets flottants, réalisée par Bora Boréal. M. Savage rappelle également l’appui de la municipalité envers ses organismes en mettant à leur disposition des bureaux. Il ajoute l’acquisition d’un immeuble dans le but d’y aménager une caserne de pompiers au cours de la présente année.
Claude Leclair, directeur des communications et de la vie communautaire à la Ville de Cookshire-Eaton, souligne les diverses réalisations au cours de la dernière année. À ce chapitre, figure le plan d’action sur la structure administrative de la municipalité avec notamment la refonte du site Web, l’implantation d’un bureau de projets et la mise à jour de la planification stratégique 2013-2023. Le positionnement de la Ville comme alternative de choix pour la région de Sherbrooke demeure une préoccupation. La dynamisation des centres urbains de la municipalité et la finalisation de certains projets de développement comme la station d’épuration quartier Johnville, la mise aux normes d’un bâtiment d’église pour accueillir une garderie temporaire de 46 enfants ainsi que la mise en service d’une caserne incendie dans le quartier Saywerville s’inscrivent sur la lise des réalisations. Divers projets communautaires et touristiques comme la piste cyclable, la surface bétonnée pour trois patinoires, le sentier du barrage Sawyerville figurent dans les cartons. À cela s’ajoutent des projets de développement résidentiel, industriel et commercial sans oublier la volonté de développer 200 hectares autour de l’aéroport par la promotion des volets de la technologie de pointe.
Marjolaine Larocque, conseillère à Dudswell, signale l’importance de l’environnement pour la municipalité du fait qu’elle soit entourée de plans d’eau avec des rivières et lacs. Dans cet esprit, la lutte aux plantes aquatiques envahissantes demeure une préoccupation. L’implantation de six écocentres témoigne également du sérieux qu’apporte la municipalité face à l’environnement. Au niveau des loisirs, l’installation de jeux est prévue. Dudswell prévoit également développer un projet pilote de marché printanier et rénover le centre communautaire
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, soutient que sa municipalité est en pleine effervescence et présente plusieurs attraits que ce soit les sentiers de ski de fond, le parc des Deux Rivières, le sentier illuminé, les jeux, la raquette. « Pour nous, se tenir en forme, c’est important. » Parmi les principales réalisations, la mairesse signale l’aménagement du nouveau garage municipal dans le parc industriel. L’ancien espace sera converti en stationnement pour les commerces de proximité, précise-t-elle. La réfection de l’aréna constitue un projet important. Quant aux aménagements du parc Rive de la Sud, ils devraient se compléter au cours des prochains mois. On envisage également la construction d’un troisième immeuble de l’organisation sans but lucratif Han-Logement de huit appartements pour personnes avec un handicap physique ou intellectuel. Au secteur des loisirs, la mairesse est fière de souligner une entente avec le Canton de Westbury. Mme Boulanger ajoute que la municipalité multiplie les efforts pour aider les entrepreneurs et commerçants par divers programmes. « Depuis plusieurs années, East Angus s’efforce à devenir un lieu de prédilection pour implanter sa famille. La population augmente graduellement, les écoles s’agrandissent et bientôt nous aurons notre CPE, nouvelle construction sur la rue Lafontaine. »
Bertrand Prévost, maire de Hampden, insiste « notre municipalité de 183 habitants a compris depuis longtemps que pour prospérer, il ne faut pas être un petit village Gaulois. Nous avons débuté depuis mon premier mandat à coopérer avec nos voisins dans des projets communs pour faire sortir de l’ombre nos communautés. La résidence des aînés de La Patrie, le parc Walter-Mackenzie de Scotstown, le parc régional de Franceville et bien d’autres exemples. » Présentement, d’ajouter le maire, la municipalité avec ses voisins travaille à mettre sur pied une régie des incendies et un service municipal commun pour la cueillette d’ordures, recyclage et bac brun. »
France Dumont, directrice générale de La Patrie, mentionne « qu’en étant une municipalité dévitalisée, le conseil veut prioriser le maintien des services à la population, attirer de nouvelles familles, améliorer la qualité de vie des gens qu’on a déjà, de leur donner l’opportunité de pratiquer de saines habitudes de vie et de favoriser le développement domiciliaire. » Plusieurs projets dont la réfection de la salle municipale, la conclusion de réfection de l’Abribois, l’acquisition de deux bornes électriques à la halte Éva-Sénécal et un nouveau développement domiciliaire privé font partie des principales réalisations. Pour 2023, on prévoit la mise à niveau du parc de l’Abribois avec la réfection de la patinoire et faire la mise aux normes d’une future rue pour offrir quatre terrains en périmètre urbain.
Parmi les réalisations, le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, se félicite que sa municipalité avec l’aide de la MRC a réussi à installer quatre radars qui ont permis de réduire la vitesse à l’entrée du village. Il souligne le dynamisme des organismes du milieu qui permet entre autres de tenir le marché public en saison estivale et le Bike Stop auquel 800 motocyclistes ont fait un arrêt à Lingwick l’été passé. Il mentionne divers attraits comme la shed et le pont couvert patrimonial qui devrait être rénové cette année ainsi que l’église Chalmers, présentement en rénovation. Le maire fait part de deux projets de construction, dont un bâtiment pour les aînés.
Maire de Newport depuis un peu plus d’un an, Robert Asselin avoue être en apprentissage. Il mentionne que la municipalité offre un décor paradisiaque, mais que le développement est difficile. Les terres qui seraient disponibles, précise-t-il, appartiennent à des propriétaires demeurant à l’extérieur de la municipalité et préfèrent conserver leur terrain pour la chasse. M. Asselin est d’avis qu’un allégement des lois environnemental faciliterait le développement de sa municipalité.
« Nous, une de nos plus grandes réussites pour 2022 ça été la relance de la coop. On sait qu’une petite municipalité comme nous autres sans un dépanneur, sans un poste d’essence, c’est assez difficile d’exister, en plus qu’à l’intérieur de ça, on avait le bureau de poste. Tout est reparti, mais ce n’est pas terminé », d’exprimer, André Perron, maire de Saint-Isidore-de-Clifton. Au cours de la dernière année, précise-t-il, la municipalité a procédé à la mise à niveau d’une section des conduites d’aqueduc et d’égout. Parmi les projets, la corporation municipale travaille sur la construction d’une nouvelle salle communautaire. Le maire souligne l’agrandissement du Camping Vert portant à une trentaine le nombre de terrains disponibles. La municipalité travaille également sur un projet de logements sur un terrain lui appartenant. M. Perron fait part de la mise en marche d’analyse afin de valider la possibilité d’un projet éolien.
À l’instar de l’ensemble des municipalités du territoire, Mélanie Cyr, conseillère au Canton de Westbury, mentionne l’implication de la municipalité à la démarche MADA-familles amie des aînés. Elle est également heureuse de l’entente intervenue avec sa voisine, East Angus, pour les loisirs. Le parc du développement Godbout est en branle et le marché public a été relancé, d’exprimer Mme Cyr. Des améliorations au niveau des infrastructures au bureau municipal ont été apportées au cours de la dernière année. L’environnement est vraiment au cœur de nos préoccupations, exprime-t-elle et souligne l’importance d’accompagner les gens pour la diffusion d’information que ce soit pour les matières résiduelles, le recyclage, le compost. La conseillère mentionne que la municipalité a effectué une introspection au cours de la dernière année, qui a contribué à plusieurs améliorations par différents projets.
L’ensemble des participants ont semblé avoir apprécié le brunch des élus et plusieurs ont profité de l’occasion pour échanger au terme de la rencontre.

actualite

Budgets municipaux : Des hausses un peu partout

Ascot Corner
Les citoyens d’Ascot Corner peuvent constater une légère hausse de la taxe foncière. Elle passe de 0,83 $ à 0,85 $ par 100 $ d’évaluation, pour la partie résidentielle, ce qui constitue une augmentation de 2,41 %. Légère hausse aussi du côté industriel où le taux passe à 1, 42 $ du 100 $ alors qu’il était à 1, 40 $ en 2022. La cueillette des matières résiduelles et les coûts associés à l’exploitation du réseau d’aqueduc restent les mêmes et coûteront aux contribuables respectivement 215 $ et 225 $. Le montant à verser pour couvrir les frais d’exploitation du réseau d’égout grimpe de 240 $ à 275 $. Le budget municipal, quant à lui, passe de 5 329 388 M$ à 5 761 509 M$.
Bury
Du côté de Bury, le budget municipal passe de 2 367 845 $ à 2 529 856 $. La taxe foncière s’inscrit à la hausse, grimpant de 0,46 $ à 0,48 $ du 100 $ d’évaluation. Elle s’inscrit à l’intérieur de la taxe globale qui passe de 0,639 8 $ à 0,669 6 $ du 100 $. Pour une résidence moyenne évaluée à 182 640 $ avec les services (aqueduc, égout, ordures), l’augmentation du fardeau fiscal sera de 3,9 % pour un montant à payer de 1 945,71 $. Pour une résidence comparable située à l’extérieur du périmètre urbain, l’augmentation sera de 4,07 %. Il en coûtera donc 1 467,96 $.
Chartierville
Le budget de la municipalité de Chartierville passe de 1 160 713 M$ à 1 559 381 M$ pour 2023. Les revenus de la taxe foncière augmentent aussi légèrement, passant de 501 706 $ en 2022 à 504 333 $ pour l’année en cours. Le taux de taxes foncières reste le même que l’année dernière et se situe à 0,81 $ par tranche de 100 $. Ceci inclus les services de police, d’incendie et de certaines collectes. On remarque une augmentation des dépenses en loisirs, culture et tourisme. Cela s’explique par la bonification du camping, entre autres, et l’ajout de bâtiments sur différents sites de la municipalité. Le budget associé à l’administration générale augmente aussi dû à l’inflation actuelle et à la hausse de la quote-part de la MRC. Pour le traitement des eaux usées, une taxe de 296, 51 $ sera imposée aux citoyens pour une résidence. Un montant de 60 $ sera aussi prélevé pour la collecte de la récupération et 158 $ pour celle des déchets.
Dudswell
À Dudswell, le budget de la municipalité grimpe de 487 380 $ passant de 3 673 119 M$ à 4 160 499 M$. La taxe foncière regroupant diverses catégories grimpe d’environ 8,8 %. La taxe foncière générale et industrielle augmente respectivement de 0, 82 $ du 100 $ à 0,89 $ pour la première et de 0,93 $ à 1,01 $ du 100 $ pour la seconde. La taxe foncière agricole quant à elle augmente aussi, passant de 0,81 $ du 100 $ à 0,88 $. Le prix des services offerts augmente aussi dans la municipalité de Dudswell. Le coût d’aqueduc pour un bâtiment principal passe de 294,25 $ à 319,31 $. Celui pour la gestion des matières résiduelles passe de 175,84 $/unité à 185,65 $. Il en va de même pour le traitement des eaux usées qui subissent une hausse de 109,80 $. Le coût associé à cette gestion était de 503,25 $ par bâtiment principal en 2022 et passe à 613,05 $ pour cette année. La majoration est due à la hausse des frais d’exploitation du réseau. Il en est de même pour la tarification pour l’eau potable qui subira une hausse de 9,33 %, aussi associée à celle des frais d’exploitation du réseau. Pour une propriété évaluée à 165 549 $, les citoyens paieront en moyenne 7,9 % de plus qu’en 2022. Pour le contribuable, cela représente une hausse de 157, 54 $ pour une résidence avec les services d’aqueduc et de collecte des matières résiduelles. L’augmentation des salaires s’explique par une hausse de l’Indice des prix à la consommation (IPC) à hauteur de 5 %.
La Patrie
Pour la nouvelle année, la municipalité de La Patrie augmente son budget total d’environ 56 005 $, atteignant ainsi 1 708 342,53 M$. Le taux de taxe foncière augmente légèrement aussi passant de 0,739 $ du 100 $ pour 2022 à 0,783 $ en 2023. Le budget alloué au service incendie diminue et passe de 177 909,22 $ à 139 781,00 $ pour l’année 2023. Cette diminution s’explique par les investissements faits en 2021-2022 en lien avec la mise à niveau du bunker, de l’équipement des pompiers et l’augmentation des salaires en lien avec la hausse du coût de la vie. En 2022, la municipalité a aussi fait l’acquisition d’une antenne de télécommunication directement liée avec la caserne, ce qui facilite les échanges en situation d’urgence. Le budget associé à ce secteur est donc à la baisse en 2023, puisqu’aucune autre bonification n’est prévue. Le service de police subit quant à lui une légère augmentation par rapport à l’année 2022 où le budget alloué était de 88 100 $ et qui passe maintenant à 90 400 $. La majorité des autres taxes ont tendance à diminuer de quelques dollars, excepté celle sur les eaux usées qui grimpe de 4 $, passant de 180,70 $ à 184,79 $.
Lingwick
Du côté de Lingwick, même si l’ensemble des taxes de service demeure stable, les contribuables devront débourser davantage puisque le taux de la taxe foncière grimpe de 7,2 % pour l’année en cours. Elle passe de 0,54 $ à 0,57 $ du 100 $ d’évaluation. À cela, il faut ajouter 0,076 $ pour la taxe foncière de la SQ. Le maire, Robert Gladu, qualifie le budget de réaliste. Il précise, dans son mot du maire, que la municipalité s’est servie du surplus accumulé pour réduire le fardeau fiscal des contribuables. « L’augmentation que la municipalité ne contrôle pas, comme l’Indice des prix à la consommation (IPC), se situe à 7,2 %. » L’augmentation imprévisible du carburant et du gaz naturel affecte considérablement les coûts pour l’entretien et le déneigement des chemins et chauffage du garage, ajoute-t-il. Dans un petit tableau, on indique que la taxe foncière contribuant pour 49 % des recettes des activités de fonctionnement en 2023 présente une hausse de 8 %. Les dépenses d’administration générale, représentant 28 % des activités financières, grimpent de 15 % tandis que les dépenses en sécurité publique représentant 13 % des activités financières augmentent de 6 %. On indique que le budget total des activités financières monte de 4 %. Le maire mentionne dans son message, diverses améliorations : le remplacement de deux tracteurs pour le déneigement et la tonte de gazon, l’achat d’une camionnette avec lumières de protection, l’acquisition de quatre panneaux avertisseurs de vitesse sur la route 108, la réfection majeure de la 257 sur 13 km et nouvelle signalisation, le changement de ponceaux et autres. Pour 2023, on aimerait, entre autres, faire des améliorations au pont couvert ainsi qu’à l’église Chalmers.
Newport
Les citoyens de Newport verront le rôle d’évaluation foncière augmenter de 42,2 %, passant donc de 142 437 100 M$ à 203 039 400 M$ en 2023. Avec cette augmentation considérable, le conseil municipal a pris la décision de réduire le total des taux de taxes foncières pour l’année 2023 à 0,35 $ comparativement à 0,38 $ du 100 $ de la précédente année. Ce montant pour la nouvelle année inclus le service de police, 0,098 $ du 100 $, celui d’incendie, 0,063 $ et la majoration des quotes-parts de la MRC qui s’élèvent à 0,124 $ du 100 $. Le prix pour la gestion des matières résiduelles est de 345 $ par année, pour un domicile et de 200 $ pour une habitation de type chalet. À cela s’ajoute un montant de 78 $ annuellement pour la gestion des fosses septiques.
Saint-Isidore-de-Clifton
Les citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton constatent une diminution de la taxe foncière. Celle-ci passe de 0,91 $ à 0,66 $ par 100 $ de la valeur réelle. Les services d’aqueduc montent d’environ 0, 60 $ par mètre cube, la cueillette du recyclage est réduite de 12 $ par unité tandis que les services de compost et d’ordures demeurent stables. De légères augmentations aussi à prévoir dans les services d’égouts et de traitement des eaux usées. Les propriétaires devront assumer 2,60 $ du mètre cube de consommation d’eau, soit 0,40 $ d’augmentation et 0, 25 $ de plus pour le service d’égouts qui passera à 1,75 $ du mètre de front.
Scotstown
Pour la municipalité de Scotstown, les citoyens devront mettre la main dans leurs poches. Une mise à jour de la valeur imposable pour l’évaluation foncière est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2023 et passe donc à 36 485 500 $. Cette mise à jour est attribuable à certaines bonifications ou des changements dans la municipalité. Les revenus de taxes foncières de la municipalité grimpent de 364 795 $ à 412 950 $ pour 2023 et le budget augmente de 1 109 500 M$ à 1 253 445 M$. Le taux de taxes foncières augmente aussi, passant de 0,952 $ du 100 $ à 1,10 $. Pour l’année en cours, la municipalité de Scotstown subit une diminution de la péréquation passant de 178 018 $ à 58 352 $ pour 2023. Cette coupure de près de 120 000 $ à laquelle s’ajoute l’inflation oblige le conseil municipal à revoir certains projets et services. Pour les services incluant la collecte de récupération, des déchets, du compost, d’aqueduc, d’égout, de police et le remboursement lié à l’aménagement et le raccordement des puits, qui sont calculés par résidence, les citoyens subiront une hausse globale de 40,85 $ pour un total de 947,35 $.
Weedon
À Weedon, le budget de la municipalité pour l’année 2023 sera de 9 174 057 $, comparativement à 6 613 328 $ pour l’année précédente. Cette hausse provient principalement de transferts gouvernementaux, dont la TECQ qui sera appliquée sur des travaux à réaliser en 2023 (télémétrie et usine d’eau potable) et pour la mise aux normes du Centre communautaire de Weedon. Pour ce dernier, la municipalité recevra une aide financière de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM). Le taux de la taxe foncière est à la baisse. Les citoyens auront à payer 0,870 0 $ du 100 $ de la valeur portée au rôle d’évaluation pour l’année 2023, contrairement à 0,965 0 $ en 2022. Le montant des taxes inclut l’ensemble des taxes foncières, des services et le remboursement de la dette. En termes de revenus, les taxes municipales représentent près de 54 % des recettes de la municipalité avec un montant de 5 000 144 $. Les subventions, compensations et redevances en matières résiduelles contribuent à 37 % des revenus pour un montant total de 3 350 548 $. Une tranche de 8 % provient des autres recettes de sources locales incluant tous les montants perçus, autres que les taxes avec des entrées monétaires de 724 365 $. Finalement, une portion de 1 % représentant 99 000 $ provient des montants versés par le gouvernement en compensation de taxes.
Westbury
Les propriétaires du Canton de Westbury verront leur avis d’imposition augmenter de 7,37 %. Le taux de taxation passera donc de 0,435 $ à 0,46 $ du 100 $ de l’évaluation pour une propriété résidentielle et inclut le service d’incendie, de police et la majoration des quotes-parts de la MRC. L’augmentation la plus importante est au niveau de la tarification des matières résiduelles qui augmente de 90 $ par résidence. Mentionnons que la tarification pour le service de police et d’incendie reste les mêmes qu’en 2022, soit respectivement 42 $ et 55 $ par unité. Quant à la gestion des matières résiduelles, elle coûtera aux propriétaires 350 $ par porte, ce qui représente une hausse de 90 $ comparativement à l’année dernière.

Claude Beaudoin

Le rôle d’évaluation qui double, un citoyen se questionne

Citoyen de Cookshire-Eaton depuis plusieurs années, Claude Beaudoin se questionne sur l’augmentation faramineuse de sa propriété.

Certains citoyens de la municipalité de Cookshire-Eaton ont récemment eu une surprise en découvrant leur nouveau rôle d’évaluation foncière. C’est le cas de Claude Beaudoin, qui a vu la valeur imposable de sa maison passer de 396 200 $ à 719 800 $. Même si la taxe foncière a été abaissée par le conseil municipal, cette augmentation signifie tout de même des taxes annuelles d’environ 4 750 $.
« Rien ne justifie une telle hausse. Quand on prend le temps de regarder l’intérieur de la maison, on s’en rend bien compte. Le plafond et la cave ne sont pas finis, les fils électriques dépassent. Je n’ai demandé aucun permis de construction dans les cinq dernières années. Rien qui pourrait justifier que la valeur de ma maison ait presque doublé », de dire le propriétaire, M. Beaudoin.
L’explosion du prix des propriétés dans tout le milieu est inexorable et liée, entre autres, au mouvement migratoire des villes vers la campagne lors de cette période pandémique. « Je peux comprendre que l’évaluation du terrain ait augmenté, si on regarde la moyenne des terrains vendus autour de ma propriété, ont été vendus à de forts prix. Mais l’évaluation de ma maison, est-ce qu’elle a été faite via Google Street View ? », d’exprimer le citoyen de Cookshire-Eaton.
Ce que ce dernier trouve fâcheux, c’est qu’il aurait tenté d’obtenir réponse à ses questions, mais sans réel intérêt ni de la ville ni de la MRC du Haut-Saint-François. « Ce que je trouve ironique et déplorable dans cette situation, c’est que j’ai contacté la ville qui m’a renvoyé vers la MRC en me disant que c’était eux qui étaient responsables des évaluations par le biais d’une firme privée, mais qu’en cas de désaccord, il était possible pour moi de faire une demande de révision. Cependant, le formulaire doit être émis par la ville », d’exprimer M. Beaudoin. Ce dernier tente de rejoindre le responsable et on lui explique que malheureusement, ledit formulaire n’est pas prêt.
Selon ce dernier, on lui aurait dit qu’il ne pouvait pas officiellement se plaindre avant de recevoir son compte de taxes. Ce qu’il trouve tout aussi regrettable. « Je n’ai pas envie d’attendre. J’ai envie de régler ça le plus rapidement possible. »
À la ville, Guylaine Marcotte, responsable des comptes de taxes et du rôle d’évaluation, assure que le formulaire de demande de révision est accessible depuis que les rôles ont été rendus publics. Il est possible de l’obtenir en main propre à l’Hôtel de Ville ou sur le site Internet du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Randonnée Weedon

Randonnée nocturne à Weedon : Plusieurs centaines de personnes participantes

Plusieurs centaines de personnes ont participé avec enthousiasme à la randonnée nocturne.

Pas moins de 400 personnes étaient attendues à la randonnée nocturne organisée par la municipalité de Weedon. Pour sa 4e édition, l’événement revenait en force après deux ans d’absence et plusieurs nouveautés attendaient les visiteurs.
Plusieurs centaines de citoyens, petits et grands, parcouraient les sentiers aménagés pour la marche, la raquette et le ski de fond. En nouveauté cette année, la municipalité de Weedon a fait installer des lumières le long des sentiers, créant ainsi une ambiance des plus féériques, explique Billy Fillion-Gagné, coordonnateur des loisirs à la municipalité de Weedon. Les plus courageux pouvaient même s’aventurer dans les pistes non éclairées. Des lampes de poche dotées d’un sifflet étaient distribuées aux enfants présents afin de rendre l’expérience encore plus originale.
Au retour de la randonnée, les participants étaient invités à se rendre au chalet pour y déguster gratuitement un chocolat chaud et du pop-corn. Des activités, telles que le patin à glace et des glissades sur tubes, étaient proposées. Les gens pouvaient également se remplir la panse au kiosque de 1001 Fondues – Les Fondues d’ici et savourer les bières de La Grange Pardue. Deux immenses feux de joie et le chansonnier Dylan Leney complétaient l’ambiance festive. En fin de soirée, tous ont pu profiter d’un spectacle de feux d’artifice professionnel, une autre nouveauté de l’organisation.
Des fromages de la Fromagerie P’tit Plaisir étaient vendus au profit de la Maison des jeunes Vagabond de Weedon. Un montant de 200 $ a été amassé et servira à acheter des jeux de société pour les jeunes.

Ose

Défi OSEntreprendre Estrie : Les inscriptions battent leur plein

Nous apercevons les acteurs en développement économique impliqués auprès des entrepreneurs du Haut-Saint-François. À l’avant de gauche à droite, Audrey Beloin, SADC, Sylvie Hamel, SADC, Alexandra Jacquet, Chambre de commerce HSF, Robert Rodrigue, Lancement d’entreprise et Abdelmalek Moungid, Caisse Desjardins. À l’arrière Caroline Dufour, CLD, Mélanie Quirion, CLD et Daniel Bérubé, CLD.

C’est en compagnie de plusieurs entrepreneurs du milieu, réunis dans le cadre d’un 5 à 7 au Resto bar Rive Sud, à East Angus, que l’on a procédé au lancement du volet local de la 25e édition du défi OSEntreprendre Estrie.
Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du secteur entreprise pour l’échelon local, rappelle la mission de l’organisme qui « est d’inspirer le désir d’entreprendre pour continuer à bâtir un Québec, innovant, engagé et prospère. »
Le concours comporte divers volets : Scolaire, Création d’entreprise, Réussite inc. et Faire affaire ensemble. Mme Beloin invite tous les nouveaux entrepreneurs de 18 ans et plus, de tous les secteurs n’ayant pas eu de ventes avant le 1er avril 2022, mais qui prévoient en faire d’ici le 31 décembre 2023, à déposer leur projet d’affaires sur le site Défi OSEntreprendre.
Quant à Réussite inc., il s’adresse aux entreprises qui ont déjà participé au volet Création, qui ont plus de 5 années et qui sont toujours en affaires. Les entrepreneurs intéressés sont invités à déposer leur dossier.
La troisième catégorie, au secteur entreprise, Faire affaire ensemble, invite les entreprises qui ont à cœur l’achat local et faire affaire avec leurs homologues québécois à déposer leur candidature.
Le Défi OSEntreprendre comprend trois échelons : le local, le régional regroupant les neuf MRC de l’Estrie et le national. Les participants du Haut-Saint-François ont fait belle figure l’année dernière. L’entreprise Protéina Innovation a remporté le lauréat régional dans la catégorie Bioalimentaire volet Création d’entreprise alors que la Brasserie rurale 11 Comtés faisait de même dans sa catégorie. D’ailleurs, Emilie Fontaine, copropriétaire de l’entreprise, est ambassadrice pour cette catégorie au niveau régional. Mme Fontaine et toute l’équipe éprouvent une grande fierté de travailler de concert avec des producteurs d’ici. Par son implication, elle veut démontrer par des exemples concrets qu’il est possible, mais surtout profitable, de s’approvisionner localement. Deux autres porte-paroles sont choisis pour cette 25e édition. Il s’agit de Jean-François Bédard, Boutique Glorius, pour le volet Création d’entreprise et de Marc-Olivier Brault, le Refuge des Brasseurs pour le volet Scolaire.
Inscription
Les entrepreneurs désireux de participer à un des volets doivent s’inscrire sur le site du Défi OSEntreprendre au plus tard le 14 mars prochain 16 h. Mentionnons qu’un montant global de 2 000 $ sera réparti parmi les gagnants du volet local. « Ce qui me motive le plus est l’aspect de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales », d’exprimer Mme Beloin, qui en est à sa 7e année comme responsable local.

Denis Savage francais

Newport et Bury conserveront leur statut bilingue

Maire de Bury, M. Denis Savage.

Bury et Newport, les deux municipalités bilingues du Haut-Saint-François, ont toutes deux décidé de conserver ce statut. Elles ont adopté les résolutions à cet effet lors de leurs premières réunions du conseil les 16 et 9 janvier respectivement, en réponse à un avis de l’Office québécois de la langue française (OQLF) reçu en décembre selon lequel elles perdraient ce statut si elles ne prenaient pas action dans les 120 jours suivant la réception de cet avis.
Près de 90 municipalités ou arrondissements du Québec ont un statut bilingue officiel. En vertu de la nouvelle loi 96, l’OQLF a envoyé des avis aux 47 municipalités bilingues où moins de 50 % des citoyens ont déclaré l’anglais comme langue maternelle lors du dernier recensement.
Les deux conseils ont adopté la résolution à l’unanimité, ont rapporté leurs maires, Robert Asselin de Newport et Denis Savage de Bury.
« Les fondateurs de Newport étaient tous anglophones, et la majorité des anglophones qui vivent ici aujourd’hui sont des descendants directs de ces familles fondatrices. Il est important de garder notre statut bilingue par respect pour ces familles », de dire le maire Asselin.
Le conseil de Newport compte quatre membres anglophones et deux francophones. Elle compte 741 habitants, dont 31 % sont anglophones, toujours selon le maire.
De même, le maire Savage mentionnait que « le fait d’avoir une municipalité bilingue fait partie intégrante de Bury. L’histoire de Bury est importante, et il ne faut pas oublier que ce sont les anglophones qui ont été les premiers à s’installer dans le lieu ».
Le conseil de Bury est divisé également, trois anglophones et trois francophones. Bury compte 1 449 habitants, dont 26 % sont anglophones. « Mais certains sont purs bilingues », observait le maire. « C’est une nouvelle génération. Ils parlent les deux langues, mais ils pourraient tout de même dire qu’ils sont plus anglophones ou francophones ».
« Par exemple », disait-il, « je suis francophone, ma femme est anglophone et nos enfants ne sont ni l’un ni l’autre; ils sont un mélange des deux ».
« J’ai grandi à Bury », confiait-il. « Nous avons grandi ensemble. On rit parfois de ce qui se passait auparavant. Avant, à la patinoire, il y avait les Anglais et les Français. Cela n’existe plus ».
Le statut bilingue permet aux municipalités de communiquer légalement avec leurs citoyens en français et en anglais par l’entremise de l’affichage, des comptes de taxes, des courriels, des bulletins, du site Web ou en personne. À Newport, les réunions du conseil se déroulent en français, mais les services, les communications et le site Web sont offerts aux citoyens dans les deux langues. M. Asselin a mentionné que le coût pour ainsi faire est « vraiment minime ».
À Bury, les réunions du conseil, les résolutions, les procès-verbaux, le site Web et les communications avec les citoyens sont tous dans les deux langues. « C’est un peu plus de travail, mais nous vivons avec. Ce n’est vraiment pas une contrainte d’avoir des services bilingues. Et je pense que c’est apprécié par nos citoyens », disait M. Savage.
La langue française est-elle menacée dans ces municipalités par leur statut bilingue ? « Non, je ne pense pas », dit M. Asselin. « Pas du tout. Les deux langues sont toujours vivantes »!, de conclure M. Savage.

Robert Asselin anglais

Newport and Bury to Keep Bilingual Status

Mayor of Newport, Robert Asselin.

Bury and Newport, the two municipalities in the Haut-Saint-François with bilingual status, have both decided to retain this status. They passed the resolutions at their first council meetings January 16 and 9 respectively, in response to a notice from the Office québécois de la langue francaise (OQLF) in December that they would lose this status in 120 days unless they took action.
Nearly 90 municipalities or boroughs in Quebec have official bilingual status. Under the new law, Bill 96, the OQLF sent notices to the 47 bilingual municipalities where fewer than 50% of citizens reported English as their mother tongue at the last census.
Both councils passed the resolution unanimously, reported their mayors, Robert Asselin of Newport and Denis Savage of Bury.
“The founders of Newport were all Anglophones, and the majority of English speakers who live here today are direct descendants of these founding families. It’s important to keep our bilingual status out of respect for these families,” said Mayor Asselin.
Newport’s council has four English-speaking and two French-speaking members. It has a population of 741, of which 31% are Anglophone, according to the mayor.
Similarly, Mayor Savage said “having a bilingual municipality is an integral part of Bury. The history of Bury is important, and we must not forget that it was Anglophones who first settled the area.”
Bury’s council is equally divided, three English speakers and three French. Bury has a population of 1,449, with 26% English-speaking. “But some are pure bilingual,” the mayor said. “It’s a new generation. They speak both languages, but just the same they might say they’re more English-speaking or French-speaking.”
“For example,” he said, “I am Francophone, my wife is Anglophone, and our children are neither; they’re ‘a mix’.”
“I grew up in Bury,” he said. “We grew up together. We laugh sometimes about what happened before. At the skating rink before, there were the English and the French. That doesn’t exist anymore.”
Bilingual status legally allows municipalities to communicate with their citizens in both French and English via signage, tax bills, email, newsletters, website or in person. In Newport, council meetings are conducted in French, but services, communications, and website are offered to citizens in both languages. Asselin said the cost of doing this in “really minimal.”
In Bury, council meetings, resolutions, minutes, website and communications with citizens are all in both languages. “It’s a bit more work, but we live with it. It’s really not a constraint, to have bilingual services. And I think it’s really appreciated by our citizens,” said Savage.
Is the French language threatened in these municipalities by their bilingual status? “No, I don’t think so,” said Asselin. And Savage agreed. “Not at all. Both language are still alive!”

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