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La Fête de la pêche est de retour à Weedon, Dudswell et Scotstown : Le 4 juin prochain, sortez vos cannes à pêche

Le retour de la tant attendue Fête de la pêche a été annoncé cette année dans le Haut-Saint-François par les municipalités de Dudswell, Weedon et Scotstown. Elles accueilleront les pêcheurs le samedi 4 juin à l’occasion de cette journée bien spéciale.
Pendant la fin de semaine du 3 au 5 juin, dans le cadre de la Fête de la pêche, il sera permis, dans le respect de la réglementation en matière de pêche et des consignes sanitaires, de pêcher partout au Québec sans permis (sauf le saumon d’Atlantique). C’est donc l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, le plaisir de se retrouver dans la nature et de profiter de nos magnifiques paysages tout en s’adonnant à une activité saine, stimulante et enrichissante.
Dudswell
La Fête de la pêche se déroulera comme à son habitude à la plage P.-E. Perreault dans la matinée, entre 9 h et 12 h, du 4 juin. Une belle fête vous attend pour initier petits et grands aux plaisirs de la pêche. Le comité de l’Association des riverains de la rivière Saint-François de Dudswell aura un kiosque lors de cette journée et donnera de l’information sur les bateaux à moteur électrique. Pour le plaisir des plus petits, une piscine sera mise à la disposition de ceux-ci pour leur permettre d’attraper des truites mouchetées et arc-en-ciel. La période d’inscription se déroule dès 9 h et l’arrivée des poissons est prévue pour 10 h. Sur place, du café, du jus, du chocolat chaud et des hot-dogs seront offerts gratuitement aux participants. L’école Notre-Dame-du-Paradis a fait parvenir des coupons aux parents d’élèves pour les inscrire afin d’obtenir des ensembles de pêche et des permis. S’il en reste, vous aurez la chance de vous inscrire directement sur place dès 9 h.
Scotstown
Du côté de Scotstown, en collaboration avec le Canton de Hampden, la fête commencera dès 8 h, avec les inscriptions pour le tirage des prix, au parc Walter-MacKenzie. Quatre truites seront étiquetées et permettront aux pêcheurs de recevoir un montant de 25 $ s’ils réussissent à les attraper. Des prix seront remis au cours de la journée en plus de multiples tirages. Parmi les prix, il y aura des cannes à pêche, une fin de semaine au camping de la rivière Étoilée, une carte annuelle à la SÉPAQ, des heures de location de matériel de loisir et des bons d’achat chez les commerçants du village. Sur le site directement, une cantine sera accessible aux participants pour assouvir leur fringale. Pour les plus jeunes, l’accès aux jeux d’eau du parc ainsi que les modules seront accessibles en plus d’avoir une maquilleuse sur place.
Weedon
À Weedon, l’activité débutera dès 8 h 30, au lac Vaseux, 3208 chemin Magnan, avec une plage horaire réservée aux enfants de 12 ans et moins, et ce jusqu’à 10 h. Au cours de la journée, il y aura sur place un agent de protection de la faune qui se fera un plaisir de répondre aux questions des amateurs de pêche, autant sur la biologie du poisson que sur son habitat. Un total de 575 truites seront ensemencées. Sur place, 75 certificats de pêche valides ainsi qu’une canne seront remis aux enfants de 6 à 17 ans uniquement et sur demande. Notez bien que ce sont seulement les enfants n’en ayant pas reçu lors de la dernière édition qui pourront en bénéficier cette année et la distribution se fera sous le principe du premier arrivé, premier servi. De nombreux prix de participation seront tirés tout au long de la journée tels que des coffres et des cannes à pêche ainsi que des ceintures de flottaison. De retour cette année, de 11 h à 14 h, la Maison des jeunes Vagabond de Weedon offrira un kiosque de hot-dogs pour sustenter les mordus de pêche dont tous les bénéfices iront à l’organisme.

Cabane Scotstown

Inauguration de la Croft House de Scotstown : 1re réplique d’une chaumière écossaise au Québec

La Croft House et son panneau d’interprétation.

Le 18 mai dernier se déroulait l’inauguration de la première réplique d’une Croft House (chaumière écossaise) au Québec. C’est à l’entrée du parc municipal Walter-MacKenzie, à Scotstown, qu’a eu lieu la traditionnelle coupe de ruban pour officialiser le tout.
En Écosse, un croft est une parcelle de terre cultivable, généralement de petite taille. Le crofter est quant à lui le paysan qui le cultive. Le mot croft est issu du germanique occidental et son utilisation est restreinte à l’Écosse. Principalement, on les retrouve dans les Highlands et les Hébrides, au nord du pays. Ce type de maison était construit avec des pierres en particulier pour les murs et de chaume pour faire le toit. Dans la plupart des cas, on retrouvait jusqu’à 3 générations d’une même famille vivant sous la même chaumière.
C’est en 2019 que l’idée de créer une réplique de la Croft House est arrivée sur la table. Il s’agit d’une réplique imitant avec justesse le chaume d’autrefois et les murs en pierres. Elle servira de bâtiment d’entreposage municipal. L’initiative s’inscrit en mémoire des Écossais originaires des Iles Hébrides et fondateurs de Scotstown. Le projet de Cœur Villageois Scotstown est une initiative de Tourisme Cantons-de-l’Est qui a participé activement à la réalisation de cette céation.
Sur chacune des trois fenêtres de la maison, il est possible de voir des images, représentant des femmes et des métiers à tisser entre autres et qui semble vouloir nous raconter une histoire. Gérald Ostiguy, président de Cœur Villageois Scotstown, confirme le tout. « Sur les fenêtres de la Croft House, il y a des images représentant une vieille légende du folklore écossais. Cette légende est la Loireag et représente une nymphe ou un lutin des eaux qui excelle dans l’art de filer et de tisser en plus de veiller au strict respect des traditions et des rites. Et pour nous, Cœur Villageois, il est important de promouvoir les valeurs, la culture et l’histoire de Scotstown. »
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, et François Jacques, député de Mégantic, se sont exprimés dans le même sens. Pour M. Roy, « il est important de mettre en valeur notre belle région et Cœur Villageois Scotstown y arrive avec brio. À la MRC, nous sommes fiers d’avoir participé à ce projet et avons hâte de collaborer de nouveau avec vous, et avec les autres municipalités pour mettre de l’avant le Haut-Saint-François. » M. Jacques a lui aussi souligné la beauté de Scotstown et de la MRC. « On a tellement une belle région et ici à Scotstown, il y a quelque chose d’unique dans la façon dont la mixité entre le peuple écossais et canadien s’est faite. C’est une belle particularité et il est important de la mettre en valeur entre autres avec la création de cette réplique d’une Croft House. »
Le maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a aussi pris la parole et a tenu à souligner que la municipalité était fière de participer à de tels projets et qu’il allait réitérer leur soutien à Cœur Villageois Scotstown dans l’avenir.
La réalisation du projet au coût total de 36 000 $ a été possible grâce à l’aide financière de la MRC du Haut-Saint-François (Fonds de Développement des Territoires) à la hauteur de 14 000 $. La différence ayant été absorbée par la Ville de Scotstown et la Société de développement de Scotstown-Hampden.

11 Comtés OsEntreprendre

Défi OSEntreprendre Estrie : La Brasserie 11 Comtés et Protéina Innovation se démarquent au niveau régional

Nous apercevons ici Emilie Fontaine de la Brasserie 11 
Comtés.

Deux entreprises de chez nous se sont démarquées au niveau régional du défi OSEntreprendre Estrie. La Brasserie 11 Comtés s’est vu remporter les honneurs de la catégorie Faire affaire ensemble au niveau estrien alors que Protéina Innovation a raflé le prix dans la catégorie Bioalimentaire.
De ces deux établissements du Haut-Saint-François, seulement Protéina Innovation représentera la région au niveau national, l’étape ultime, à Québec, le 8 juin.
La Brasserie rurale 11 comtés était en lice dans la catégorie Faire affaire ensemble. Cette dernière tend à mettre en lumière les entreprises qui se démarquent en s’approvisionnant de façon locale. Du côté de Protéina Innovation, elle s’est démarquée dans la catégorie Bioalimentaire. Celle-ci récompense les entreprises qui capture, produit, exploite ou transforme des biens directs ou indirects destinés à l’alimentation humaine et dont la majorité du chiffre d’affaires provient de la vente: marché de détail, hôtellerie, restauration, etc.
Protéina Innovation cible principalement deux marchés distincts, soit l’alimentation pour humains et pour animaux de compagnie. Pour le volet humain, l’entreprise propose de la poudre de grillon, une source écoresponsable et durable de protéines. L’équipe en place mise sur la collaboration avec d’autres entreprises du domaine de l’alimentation afin de créer de nouveaux produits à base de poudre de grillon et destinés à finir dans notre assiette. Pour le volet animal, Protéina Innovation propose des grillons vivants de grade alimentaire humain pour des animaux de compagnie tels que les reptiles.
Le fabricant de Cookshire-Eaton se démarque parce qu’elle est zéro déchet. En effet, entre les murs de Protéina Innovation rien ne se perd. Tout est réutilisé pour réduire au maximum leur empreinte écologique. Bien ancré sur les principes et processus de l’agriculture responsable, l’élevage de grillons utilise 2000 fois moins d’eau, 13 fois moins de terre agricole et 12 fois moins de nourriture. De ce fait, il génère 100 fois moins de gaz à effet de serre que l’élevage des bovins, par exemple.
Qu’est-ce que la poudre de grillon ?
La poudre de grillon est faite à base de grillons (les insectes) grillés et finement moulus. Elle a un goût, léger et agréable, qui ressemble à la noisette. Une de ses principales fonctions est de substituer ou supplémenter la consommation de viande. Pourquoi ? Parce qu’elle fournit une concentration élevée des mêmes nutriments essentiels: protéines complètes, vitamine B12, fer et une fibre prébiotique appelée chitine.


Ses bienfaits
Les bienfaits de la poudre sont multiples. Autant au niveau de la croissance et de la réparation musculaire que pour la santé du système nerveux et la santé digestive. Les grillons sont une excellente source durable de protéine complète ; elle contient les neuf acides aminés essentiels. La poudre de grillon contient deux à trois fois plus de protéines que le bœuf, le poulet, le porc et le poisson. Les grillons sont une source abondante de vitamine B12. Celle-ci est cruciale pour la santé du cerveau et du système nerveux. Elle est nécessaire à la formation de globules rouges et à la conversion de la nourriture en énergie. La poudre est pleine de chitine, une puissante fibre prébiotique. Un microbiote (flore intestinale) fort et diversifié est associé à un système immunitaire plus robuste et avec plus d’énergie.
Protéina Innovation est en pleine expansion et ne manquera pas de travail dans les années à venir. Au moment d’écrire ces lignes, l’entreprise comptait 3500 pieds carrés d’espace d’élevage. Dès septembre, elle passera à 9600 pieds carrés.

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Court-métrage sur la maltraitance aux aînés

Dans une ambiance intimiste, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a présenté en avant-première le court-métrage intitulé L’automne où le bonheur sombra. L’œuvre met en scène une octogénaire vivant seule et savourant chaque instant de son autonomie jusqu’au jour où un bête accident la pousse à se résigner et à accepter de l’aide le temps de sa convalescence.
Pourtant, ce n’est ni de l’aide ni de la compassion qu’elle reçoit, mais plutôt de la violence physique et psychologique, des vols, de l’isolement. L’octogénaire obtient en prime un grand sentiment de culpabilité provenant des membres de sa famille, venus lui porter assistance, et qui l’infantilise au lieu d’être à l’écoute de ses besoins.
La violence aux aînés est bien présente et est souvent banalisée. Elle est autant banalisée que l’isolement qu’ils vivent. Souvent, dans un contexte de violence faite aux aînés, il est question d’esseulement. Les agresseurs feront le nécessaire pour isoler la personne et la rendre de plus en plus dépendante et incapable de prendre des décisions par elle-même.
Pour plusieurs, le désir de ne pas déranger est omniprésent. Ce qui malheureusement fait en sorte qu’ils ne chercheront pas d’aide par eux-mêmes. Ils ont besoin d’aide, mais pas d’être gérés.
Pour Mme France Lebrun, directrice générale du CAB, ce genre de situation est plus fréquente qu’on peut le penser. « Avec ce court-métrage, on espère rejoindre le plus de gens possible et leur permettre de réaliser qu’ils ne sont pas seuls et qu’il existe des ressources pour les aider. »
La plupart du temps, ce genre de sévices vient de la parenté proche, ce qui rajoute un poids au fait de dénoncer, explique Mme Lebrun. Sans plainte, il est impossible pour les intervenants de remédier à la situation et ceux-ci doivent attendre que la victime dénonce.
Une des participantes du projet, Louisette Gosselin, aborde dans le même sens. « Il arrive fréquemment que des situations de maltraitance soient évidentes pour la famille et pour les intervenants, mais si la personne concernée ne dénonce pas, ne porte pas plainte, tout le processus se termine là. C’est vraiment important de sensibiliser un maximum de gens à la violence faite aux aînés. »
Le 8 juin prochain, le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François fera son lancement officiel au Centre culturel de Weedon. De plus, dès l’été et pour une partie de l’automne, il devrait faire une tournée à travers la MRC du Haut-Saint-François pour présenter leur projet de sensibilisation au plus grand nombre de citoyens.
Le réalisateur du film, Sébastien Croteau, a profité de l’occasion pour féliciter les participants pour le défi auquel ils ont participé et encense le programme gouvernemental Nouveaux Horizons pour les aînés, qui offre un soutien financier pour la réalisation de projets ayant une influence positive sur la vie des aînés et dans leur collectivité.

marche cours

Marche/Cours pour le Haut : Participation de 231 coureurs pour la 7e édition

Nous apercevons les coureurs lors du départ du 5 km.

Un total de 231 citoyens de la MRC du Haut-Saint-François et des environs ont pris part à la 7e édition de Marche/Cours pour le Haut qui a eu lieu à Dudswell, dans le secteur Marbleton. L’évènement a permis d’amasser 5 768 $ qui seront redistribués directement aux familles du territoire afin de faciliter la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles pour les enfants de la région.
Des coureurs et des marcheurs de tous les niveaux et de tous les âges ont pu admirer la beauté du secteur de Marbleton. Les participants pouvaient choisir un parcours de 5 km ou de 10 km. Pour les enfants et les familles, un parcours d’un kilomètre était proposé. Une panoplie d’activités était proposée aux amateurs d’activités physiques : de l’animation, des jeux gonflables pour les plus petits, un massage sur table pour les participants et un petit bar avec collation et rafraichissement en plus d’avoir une station de tatouages non permanents.
Plusieurs prix de participation ont été tirés lors de la journée, au plus grand plaisir des petits et adultes. Pour les plus jeunes, des ballons, des gourdes et plusieurs articles servant à pratiquer des activités sportives ont été donnés sous forme de tirage. Pour les grands, des chèques cadeaux dans certaines entreprises de la région, comme au Resto Le Grégoire de Cookshire-Eaton, ont fait la joie des gagnants.
«L’activité physique, c’est bon pour tout le monde! Ça permet de se dépasser et de prendre soin de son corps et par le fait même de son esprit», s’est exprimé Mme Laurence Cayouette, participante du 10 km.
Les activités récréatives et sportives jouent un rôle important dans le développement cognitif et moteur. Avec plus de 10 000 $ récoltés depuis la première édition, les fonds ont permis de soutenir de nombreux enfants afin qu’ils participent aux activités de leur choix.
Les familles qui désirent avoir accès à ce support peuvent faire une demande au programme d’aide afin d’inscrire leurs enfants à des activités au cours de l’année 2022. Il vous suffit de vérifier votre admissibilité en remplissant une demande en ligne au https://my.forms.app/mphamel/
inscription-fmc-2022.

CAB HSF

Fête des bénévoles du CAB : Une rencontre qui fait du bien

Près d’une centaine de personnes provenant des quatre coins de la MRC du Haut-Saint-François ont participé à la récente fête des bénévoles organisée par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, qui se déroulait au Centre communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. Les députés, François Jacques et Marie-Claude Bibeau, se sont fait un devoir d’assister à la rencontre et de témoigner l’importance de l’implication bénévole pour la communauté. La présidente du CAB, Jacinthe Massé, a également profité de l’occasion pour remercier les gens sans qui rien ne serait possible. La journée « se voulait être un hommage à nos héros et on a besoin de tous nos héros », d’exprimer la directrice générale de l’organisme, France Lebrun. C’est inspiré du thème les Oscars que les responsables ont remis à chaque bénévole un stylo et statuette. La fête a été agrémentée par la prestation musicale de Jean-Guy Piché et ses musiciens de La tournée du bonheur.  « Après deux ans d’absence en raison de la COVID, cette rencontre a été comme des retrouvailles. Les gens étaient très heureux de se retrouver et nous aussi », de compléter Mme Lebrun. Nous apercevons les bénévoles ravis de se retrouver.

virage

Durement éprouvée : Diane Demers-Roy lance un message d’espoir

Diane Demers-Roy a livré un témoignage qui n’a laissé personne indifférent.

Abusée sexuellement dès son enfance jusqu’à l’âge adulte par un père autoritaire, aux prises avec une maladie mentale, dépression sévère, pensées suicidaires, Diane Demers-Roy lance un message foudroyant en affirmant que « la vie vaut la peine d’être vécue. »
C’est avec émotion, appuyée d’une solidité indéfectible dans ses propos qu’on pouvait sentir la détermination de cette mère de trois enfants. C’est devant une vingtaine de personnes, incluant des proches, réunies au point de service d’East Angus que l’invitée de Virage Santé mentale a bien voulu parler de son expérience de vie dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale. « Si je suis là, c’est parce que j’ai accepté de faire des pas. Il y a des services à Virage et il faut s’en servir », lance-t-elle.
Le parcours de Mme Demers-Roy est loin d’être simple. Membre d’une famille de neuf enfants, elle a subi l’inceste dès l’âge de sept ans par son père, qui a perduré jusqu’à l’âge de 21 ans. « J’étais mariée et ça durait encore. J’avais tellement peur de mon père que je n’étais pas capable. Je ne pouvais pas parler, j’aurais mangé une volée, on était battus chez nous. » La jeune fille a même été sauvée in extremis, par une voisine, d’une tentative de viol à l’âge de 8 ans par un homme de 78 ans qu’elle considérait comme un grand-père. « Je suis devenue très renfermée, je me suis mis un écran. Je me suis dit: il n’y a plus personne qui va avoir mal, moi, j’aurais pu mal. À cette période-là, on m’a fait détester mon corps de femme et je ne voulais pas être une femme. J’aurais aimé mieux être un gars, j’aurais eu la paix, mon corps c’était un objet pour tout le monde. Ça a pris du temps avant que je m’accepte en tant que femme, que je puisse m’aimer en tant que moi-même. Personne ne savait rien sur moi. Je gardais ça pour moi. Je ne pouvais pas en parler. » En fait, ce n’est que plusieurs années plus tard, lorsque Mme Demers-Roy a publié son livre, en 2019, que sa mère et les membres de sa famille ont appris la triste réalité.
À l’âge de 17 ans, Mme Demers-Roy quitte son Abitibi natale pour s’établir à Sherbrooke avec sa famille. Plus tard, elle s’installe à Saint-Gérard avec son conjoint et fonde rapidement une famille. À 23 ans, elle comptait déjà trois enfants. Elle s’est impliquée au sein de la communauté que ce soit pour les loisirs, la bibliothèque et autres. Elle a composé deux pièces de théâtre en plus d’écrire des chansons.
Très active, sa santé s’est mise à se dégrader en 1991, moment d’une première dépression. Elle s’est retrouvée trois mois à La Méridienne et était en instance suicidaire. « Tout ce que je voulais, c’était essayer de mourir. »
Elle qui haïssait son père au point de souhaiter sa mort lance : « j’ai arrêté d’avoir peur de mon père, j’avais 55 ans, quand j’ai été capable de prendre le contrôle de ma vie. » Avouant sa foi religieuse, elle ajoute être cursilliste. « J’ai eu la chance, un jour, d’avoir la guérison du pardon. » Même si elle avait pardonné à son père, Mme Demers-Roy devait vivre avec le passé. Son cheminement n’a pas été facile. En 2000, elle s’achète une imprimerie et six ans plus tard, fait un épuisement professionnel, entraînant du coup une faillite personnelle. « Mon corps, mon physique et mon moral ont lâché en même temps. Je me suis retrouvée 35 jours à l’aile psychiatrique à Sherbrooke. On m’a diagnostiqué une maladie mentale. »
À sa sortie de l’hôpital, Mme Demers-Roy a poursuivi une thérapie pendant quatre ans, dont une sur la colère. Au cours de cette période, elle s’est rebâti une confiance en elle qu’elle avait perdue en raison de sa faillite personnelle. « Je ne voulais plus demeurer à Saint-Gérard. J’ai déménagé à Thetford Mines.
Mme Demers-Roy mentionne que son père est décédé en 2010 et que cela s’est révélé un moment pénible. À la suite de ce décès, elle a gardé sa mère pendant cinq ans et est aujourd’hui aidante naturelle auprès de son mari. L’écriture de son livre, précise-t-elle, « m’a permis de faire la paix avec mon passé et de me faire grandir. »
Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale, souligne le courage dont elle a fait preuve pour aller chercher les services disponibles. Les témoignages sont des exemples de gens qui ont été capables de s’en sortir en allant chercher de l’aide », complète Mme Beaudry.

Nathalie Simard

Parler pour vrai avec Nathalie Simard : Briser le silence

L’artiste Nathalie Simard avec Mme Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale.

Près de 120 personnes se sont présentées au Centre communautaire de Weedon pour la conférence en lien avec la Semaine de la santé mentale, organisée par Virage Santé mentale du Haut-Saint-François. Cette soirée mettait en vedette Nathalie Simard, venue témoigner de son expérience de vie et des abus qu’elle a vécus.
« Reprendre son pouvoir, briser le silence, briser cette roue infernale qu’est le silence », s’exprime l’artiste dès le début de la conférence. Pour elle, le silence est un des pires ennemis des victimes d’agressions. « Le silence permet à la roue de continuer. Par l’intimidation et les menaces par exemple ». C’est en 2004 que Nathalie Simard décida de briser son silence et de dénoncer Guy Cloutier après 25 ans.
« Parfois, on se demande : pourquoi moi ? Pourquoi moi j’ai vécu ça ? » Avec le temps, elle a fini par trouver, en partie du moins, la réponse à cette question. Elle se voit dès lors comme une humble « missionnaire », un rôle qui lui fait dire qu’elle n’a « pas vécu tout ça pour rien ».
Nathalie Simard a vécu la violence sous toutes sortes de formes, à commencer par des abus sexuels répétés dès l’âge de 9 ans par son gérant de l’époque. « Une agression sexuelle, ça peut changer à tout jamais le cours de notre vie, de notre histoire. C’est à partir de ces gestes destructeurs qu’un très lourd silence s’installe, et ça, pour un temps indéterminé », ajoute-t-elle.
Dans son cas, le silence aura duré 25 longues années, au bout desquelles elle a décidé de mettre un terme à cette roue infernale et de dénoncer. Ayant eu à faire face à de nombreuses embuches à l’époque de cette dénonciation, Mme Simard se réjouit du chemin parcouru ces dernières années, notamment avec le mouvement #MeToo. Cependant, selon elle, il reste encore beaucoup.
Entremêlant son témoignage de certaines de ses chansons, accompagnée de son guitariste, elle a interprété Y’a les mots, de Francine Raymond, et son succès L’amour a pris son temps par exemple, au plus grand plaisir des personnes présentes.
Entre ses interprétations, elle s’est surtout confiée en toute transparence, revenant sur l’intimidation, la violence amoureuse et les abus financiers qu’elle a aussi subis en cours de route, ainsi que la dépression majeure qui a suivi un peu plus tard. Toujours pour raconter comment elle s’est relevée ensuite et montrer aux personnes qui l’écoutent comment elles peuvent se relever, elles aussi.
Depuis quelques années, elle se sent enfin revivre. « J’ai d’une certaine façon accouché de moi-même dans les dernières années. »
Son message rempli d’espoir et de résilience à bien résonner aux oreilles des participants présents. À la suite de la conférence, Nathalie Simard s’est installée à une table pour rencontrer les gens, signer des autographes et prendre des photos avec ceux et celles qui le désiraient.

Transport HSF

Ça bouge au Transport de personnes HSF : Embauche d’une nouvelle directrice générale

Après une carrière de 36 années à la SAAQ, Sylvie Audet relève le défi de direction générale de Transport de personnes HSF.

Par voie de communiqué de presse, l’organisme Transport de personnes HSF annonçait récemment le départ de la directrice générale, Thérèse Domingue, et l’arrivée de Sylvie Audet pour combler ce poste.
On mentionne que le contrat de travail de Mme Domingue n’a pas été reconduit par le conseil d’administration. « Madame Domingue a dirigé les destinées de notre organisme depuis la prise en charge du Transport collectif et la relève de Transport du Bonheur pour le volet adapté. Elle a réussi à développer nos services à un niveau remarquable, nous permettant même de gagner le prix du meilleur transporteur rural du Québec. Au nom des citoyennes et citoyens du HSF, nous la remercions pour ses années de contribution qui a positionné le transport au cœur de notre qualité de vie », peut-on lire sur le communiqué signé du président du conseil d’administration et maire de Lingwick, Robert Gladu.
Rejoint au téléphone, M. Gladu mentionne que le départ de Mme Domingue s’est fait en bons termes. Le conseil, explique-t-il, voulait avoir « la possibilité de remettre une structure en place avec une adjointe, parce qu’on sait pertinemment que Mme Domingue tenait à bout de bras le transport. On n’a pas voulu reconduire le contrat parce qu’on est en train de revoir une nouvelle structure. On est en train d’améliorer le fonctionnement à l’interne pour être capable de voir venir les années. »
Parmi les réformes envisagées, le conseil d’administration de Transport de personnes HSF songe à revoir l’organisation pour rendre le transport plus efficace, mieux structuré. On souhaite également étudier les possibilités de trouver de nouvelles sources de financement afin de rendre l’organisme moins dépendant des subventions gouvernementales. « On veut faire en sorte qu’on va être de plus en plus indépendant du gouvernement. Ce qu’on veut, c’est d’avoir plus d’autonomie, de ne pas être restreint lorsqu’on doit livrer du transport et être plus organisé pour le futur », d’exprimer M. Gladu.
Quant à la nouvelle directrice générale, M. Gladu démontre une grande confiance envers ses capacités. Il soutient que son expérience au sein de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) et les divers dossiers qu’elle a traités en font une candidate idéale pour relever les défis de l’organisme.
Résidante du Canton de Westbury, Mme Audet connaît bien le territoire et la communauté du Haut-Saint-François. La nouvelle directrice générale maîtrise le travail de service à la clientèle pour y avoir œuvré sous différentes formes pendant 36 ans de carrière. Elle a eu à diriger des équipes de travail. Elle mentionne avoir été attirée par le poste par désir de rendre service et le goût de relever de nouveaux défis. « Moi j’ai travaillé toujours au service à la clientèle. Alors, si c’est pour venir en aide comme le transport pour les gens, aider ceux qui n’ont pas de transport, je trouvais que ça reflétait ce que je voulais faire et relever de nouveaux défis. » Pour y parvenir, Mme Audet mise sur le travail d’équipe et l’appui de son conseil d’administration.

marco

Club de Motoneige Aigle Noir : Un service qui permet de récolter 800 $

Nous apercevons sur la photo Marco Glaude et Marie-Paule Lepitre.

Marco Glaude de Nettoyage Sous-Pression de l’Estrie a récemment fait un arrêt au cimetière Saint-Louis à East Angus pour nettoyer la pierre tombale de sont défunt grand ami, Sylvain Lepitre. Ce dernier était motoneigiste et bénévole dévoué au sein du Club de Motoneige Aigle Noir d’East Angus. M. Glaude a profité de l’occasion pour redonner au club en offrant gracieusement ses services en nettoyant d’autres pierres tombales, pour ceux qui le désiraient, en échange de dons volontaires. La totalité de l’argent recueilli, soit 800 $, a été remise au club de motoneige pour l’entretien du relais. Cause qui tenait particulièrement à cœur de M. Lepitre. Le club est évidemment heureux et remercie M. Glaude pour sa générosité.

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Concert-bénéfice de la Maison de la culture John-Henry-Pope : Une prestation appréciée et 1 300 $ pour la cause

Les quelque 180 personnes ayant assisté au concert-bénéfice de la Maison de la culture John-Henry-Pope, à Cookshire-Eaton, en ont eu plein la vue et les oreilles avec la Musique des Fusiliers de Sherbrooke. L’activité qui se déroulait à l’intérieur de l’église Saint-Camille a permis d’amasser 1 300 $ qui serviront, entre autres, à financer les activités culturelles. L’ensemble à vents et percussions sous la direction musicale du sous-lieutenant Martin Ringuette regroupait 35 musiciens sur scène. Le spectacle se déroulait sous le thème Une bouchée d’air frais incluant sept pièces musicales, dont l’hymne national en ouverture et la marche régimentaire en clôture. Le Commandant du Régiment Les Fusiliers de Sherbrooke, Lieutenant-colonel André Morin, a profité de l’occasion pour remettre la 2e barrette de la Décoration des Forces canadiennes (CD) au Major Joey Thibault, de Cookshire-Eaton, pour ses 32 années de bons et loyaux services. Louise Girard a obtenu le coin remis par le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) pour l’importance du soutien des familles de membres militaires.

mexicain francais

Des travailleurs étrangers débarquent dans le Haut-Saint-François

Les quelque 23 travailleurs étrangers temporaires de Cookshire-Eaton sont entre autres hébergés dans l’ancienne maison Camélia.

Plus d’une cinquantaine de travailleurs étrangers temporaires (TET) sont débarqués dans le Haut-Saint-François à la fin du mois d’avril pour travailler dans diverses entreprises de la MRC. Provenant principalement du Mexique et du Guatemala, ces personnes seront des citoyens de nos municipalités, à part entière, jusqu’au mois de décembre.
Qu’est-ce qui peut pousser un homme à quitter sa famille, ses amis, ses repères, pour aller travailler dans un pays étranger pendant près de 8 mois ? La réponse à cette question est très simple. Pour la majorité, c’est le désir d’améliorer la qualité de vie de leur famille restée dans leur pays d’origine respectif. L’argent est la principale motivation. Le salaire moyen d’un travailleur mexicain frôle 10 $ américains par jour alors qu’ici, il touche près de 90 $ canadiens par jour pour leur travail.
Le nom du projet Ensemble on sème est un jeu de mot, qui à l’oral, signifie deux choses : tout d’abord « ensemble on sème » et ensuite « ensemble on s’aime ». Ces deux interprétations reflètent l’esprit du projet, qui est de travailler ensemble. Il vise avant tout à favoriser l’intégration sociale des travailleurs étrangers temporaires dans leurs communautés d’accueil respectives. Lorsqu’ils arrivent au Québec, la plupart sont confrontés à la solitude et à la distance qui les sépare de leur famille. Ensemble on sème a su apporter beaucoup de soutien à ces usagers, que ce soient les employeurs ou les travailleurs, d’exprimer Jasmin Chabot, chargé de projet et le créateur intellectuel du projet.
« Les travailleurs nous ont souvent partagé le fait qu’ils se sentaient un peu invisibles lorsqu’ils arrivaient ici. Ils avaient aussi une certaine difficulté à trouver des activités autres que le travail. C’est pour ça qu’on vient les aider de cette façon, en organisant des rendez-vous à l’extérieur des lieux de travail. On veut qu’ils connaissent la région, les commerces et les organismes, mais on veut aussi qu’ils aient des contacts avec la communauté locale. On veut que les gens d’ici prennent conscience qu’ils deviennent essentiels à notre économie », souligne l’agent de projet.
L’entreprise BL Christmas Trees, située sur le boulevard Bourque à Sherbrooke, s’implique à part entière dans le projet. En plus d’embaucher des travailleurs étrangers, ils ont aussi acheté l’ancienne résidence Camélia sur la rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton pour les héberger.
Une activité a été organisée au début du mois pour les familiariser avec l’une de nos traditions bien ancrées au Québec ; les cabanes à sucre !
Pour la majorité des travailleurs arrivés plus tôt ce mois-ci, ce fut leur première expérience dans une cabane à sucre, celle du Chalet des érables à Cookshire-Eaton. La tire d’érable fut un succès pour les travailleurs d’Amérique latine. Un des propriétaires du Chalet des érables, Edgar Gonzalez, est lui-même originaire du Nicaragua. Il a pris le temps d’expliquer, en espagnol, le processus de la récolte d’eau d’érable et de la transformation de celle-ci en produits tels que le sirop ou la tire ; ce qui fut grandement apprécié de tous.
Pour Émilie Turcotte-Côté, agronome chez BL Christmas Trees, l’apport des travailleurs étrangers au niveau agricole est incontestable. « C’est du gagnant-gagnant pour tout le monde. Les TET y gagnent un salaire décent qu’ils peuvent ensuite acheminer vers leur famille restée dans le sud et les aider au quotidien. Ils occupent aussi, plus souvent qu’autrement, des emplois que les locaux ne veulent pas faire parce que ce sont des emplois répétitif et exigeant. »
« La tire d’érable, c’est très bon, mais très sucré ! Nous aimons beaucoup le Québec parce que c’est calme et la vie y est bonne, mais c’est très froid », s’est exprimé le groupe de travailleurs étrangers.
Dans la maison de la rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton, on parle de 23 travailleurs qui travaillent pour BL Christmas Tree alors que plusieurs autres TET logent directement dans des maisons sur les fermes de leurs employeurs respectifs, notamment dans des entreprises de la région telles que la Ferme Gelé & Veilleux ainsi qu’aux Plantations Downey-Roberge.

mexicain espagnol

Los trabajadores extranjeros llegan al Haut-Saint-François

Primera experiencia en una cabaña de azúcar para trabajadores extranjeros locales.

Más de cincuenta trabajadores extranjeros temporales llegaron al Haut-Saint-François a finales de abril para trabajar en varias empresas de la MRC. Procedentes principalmente de México y Guatemala, estas personas habitaran nuestro municipio hasta diciembre.
¿Qué puede llevar a un hombre a dejar su familia, sus amigos, sus puntos de referencia, para ir a trabajar a un país extranjero durante casi 8 meses? La respuesta a esta pregunta es muy sencilla. Para la mayoría, es el deseo de mejorar la calidad de vida de su familia en casa. El dinero es la principal motivación. El salario promedio de un trabajador mexicano se acerca a los 10 dólares diarios, mientras que aquí reciben casi 90 dólares canadienses al día por su trabajo.
El nombre del proyecto Ensemble on sème es un juego de palabras, que en forma hablada significa dos cosas: en primer lugar « juntos sembramos » y en segundo lugar « juntos nos amamos ». Estas dos interpretaciones reflejan el espíritu del proyecto, que es trabajar juntos. Su objetivo principal es promover la integración social de los trabajadores extranjeros temporales en sus respectivas comunidades de acogida. Cuando llegan a Quebec, la mayoría se enfrenta a la soledad y a la distancia que les separa de sus familias. Ensemble on sème ha podido prestar un gran apoyo a estos usuarios, ya sean empresarios o trabajadores », afirma Jasmin Chabot, responsable de proyecto de Actions Interculturelles.
« Los trabajadores nos comentan a menudo que se sienten un poco invisibles cuando llegan aquí. También tuvieron algunas dificultades para encontrar otras actividades además del trabajo. Por eso venimos a ayudarles de esta manera, organizando reuniones fuera del lugar de trabajo. Queremos que conozcan la región, las empresas y las organizaciones, pero también queremos que tengan contactos con la comunidad local. Queremos que la gente de aquí se dé cuenta de que se está convirtiendo en algo esencial para nuestra economía », dice el responsable del proyecto.
La empresa BL Christmas Trees, situada en el bulevar Bourque de Sherbrooke, está plenamente implicada en el proyecto. Además de contratar a trabajadores extranjeros, también han comprado la antigua residencia Camelia en la calle Principale oeste, en Cookshire-Eaton, para alojarlos.
A principios de mes se organizó una actividad para que se familiarizaran con una de las tradiciones más antiguas de Quebec: ¡la cabaña de azúcar!
Para la mayoría de los trabajadores que llegaron a principios de este mes, ésta era su primera experiencia en una cabaña de azúcar, el Chalet des érables de Cookshire-Eaton. El caramelo de arce fue un éxito para los trabajadores latinoamericanos. Uno de los propietarios del Chalet des érables, Edgar González, es originario de Nicaragua. Se tomó el tiempo de explicar, en español, el proceso de recolección del agua de arce y su transformación en productos como el jarabe o el caramelo, lo que fue muy apreciado por todos.
Para Émilie Turcotte-Côté, agrónoma de BL Christmas Trees, la contribución de los trabajadores extranjeros a la agricultura es innegable. « Es una situación en la que todos ganan. Los trabajadores ganan un salario decente que pueden enviar a sus familias en el sur y ayudarles en su vida diaria. Además, la mayoría de las veces hacen trabajos que los locales no quieren hacer porque son repetitivos y exigentes.
« El caramelo de arce es muy bueno, ¡pero muy dulce! Nos gusta mucho Quebec porque es tranquilo y se vive bien, pero hace mucho frío », dijo el grupo de trabajadores extranjeros.
En la casa sobre la calle Principale oeste, en Cookshire-Eaton, hay 23 trabajadores que tienen empleos en empresas locales como Ferme Gelé & Veilleux y Downey-Roberge Plantations.

Golf

Club de golf East Angus : Un départ avec des nouveautés

Une soixantaine de personnes étaient au rendez-vous au Club de golf East Angus.

Nouveau propriétaire, nouvelle direction et des nouveautés. Voilà à quoi doivent s’attendre les golfeurs qui fréquenteront le Club de golf East Angus pour la saison 2022.
Plus de 60 personnes ont répondu à l’invitation du propriétaire, Ghislain Couture, et du directeur général, Marc Reid, pour en savoir davantage sur leurs intentions.
Le nouveau tandem est déterminé à relancer le club de golf vers la rentabilité et pour se faire, on travaille à le rendre plus attrayant et ramener les jeunes sur le terrain, d’exprimer M. Reid. Une façon de faire passe par le développement d’un partenariat avec la polyvalente Louis-Saint-Laurent et son programme de santé globale dédié au golf. À cela s’ajoute l’inclusion du nouveau concept de footgolf, qui se joue de la même façon que le golf, mais sans bâton et avec les pieds. Ce projet devrait prendre place au début du mois de juin, du lundi au jeudi, en après-midi. Plusieurs autres améliorations auront ou ont déjà eu lieu pour le chalet, le bar, le stationnement et bien sûr, le terrain de golf en soi. De nouveaux drapeaux sur les green, de nouvelles balles, des bancs sur les parcours remis à neuf en plus d’avoir acquis deux tracteurs pour faciliter l’entretien du terrain.
Un plan de partenariat avec les entreprises de la région verra aussi le jour. Moyennant un apport financier, les entreprises pourront par exemple obtenir des droits de jeu pendant l’année et de la publicité affichée sur les voiturettes du golf. La visibilité publicitaire et les droits de jeux varieront selon l’importance de l’engagement financier.
Comme dans tous les domaines, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir et le Club de golf n’y échappe pas. Le restaurant devrait toujours être en fonction, mais avec une autre formule, plus du type cantine. Au moment d’écrire ces lignes, les informations n’étaient pas disponibles, mais Marc Reid a bien précisé que ce ne serait pas comme les années précédentes et que d’autres possibilités sont actuellement à l’étude et seront confirmées plus tard en début de saison.
Le coût pour devenir membre 7 jours est de 975 $. Des frais additionnels peuvent s’ajouter si vous désirez louer une voiturette ou un charriot de golf par exemple. Pour jouer un 18 trous, il vous en coûtera 40 $ et vous devrez déboursez 20 $ pour un 9 trous. Pour les enfants âgés de 0 à 11 ans, le golf ou le footgolf est gratuit, avec la supervision d’un adulte responsable. Au moment d’écrire ces lignes, ce sont 66 membres qui ont payé leur adhésion pour l’année. De ce nombre, on compte 8 nouveaux membres. Selon la direction, le club de golf semble s’orienter vers une meilleure saison que l’an dernier.
Cette année verra aussi l’instauration d’une ligue de golf mixte pour le plaisir, au coût de 40 $ pour l’année, qui se déroulera les lundis soir.
Cette ligue se jouera sur 9 trous et sera du Vegas à deux. Chaque semaine, les participants seront jumelés avec un autre coéquipier.
La direction compte aussi essayer de limiter le passage des 4-roues et des motocross sur le terrain pendant la saison estivale en déviant leurs trajets.
Pour les habitués du club, vous ne serez pas dépaysé puisque l’entièreté des employés œuvrant à l’entretien du terrain sera de retour cette année.

conseil wesbury

Séance du conseil municipal de Westbury : De la suspicion et des projets

Bien qu’il y avait moins de citoyens à la dernière séance du conseil municipal, on pouvait tout de même sentir une certaine suspicion dans la salle.

Même si la dernière séance du conseil municipal de Westbury s’est avérée moins houleuse et que le nombre de citoyens était moindre que la précédente, on pouvait tout de même sentir une certaine tension et un malaise dans la salle.
D’ailleurs, une citoyenne a questionné le maire, Gray Forster, de la présence d’un agent de sécurité et du coût que cela représentait pour les contribuables. Le maire soutient qu’il s’agit d’une mesure temporaire « qui va probablement cesser. » Quant au coût, la directrice générale et secrétaire-trésorière, Nathalie Audet, mentionne qu’il est moins de 200 $ et invite la citoyenne à faire une demande d’accès à l’information pour obtenir le montant exact.
Le citoyen, Shane Coates, est revenu à la charge en demandant, sans succès, des excuses de la municipalité concernant la lettre de la firme d’avocats Therrien Couture Jolicoeur lui demandant de cesser de harceler un employé municipal. M. Coates soutient que les allégations sont fausses et mensongères. Il ajoute, au contraire, que c’est lui qui a été victime de harcèlement dudit employé et de la municipalité par l’envoi de la lettre. Il demande à la municipalité de faire comme cet employé qui se serait excusé auprès de lui. Ce dernier laissait entendre que l’information transmise aux conseillers était fausse et demande qui du maire ou de la directrice générale aurait transmis l’information. Le maire mentionne que l’employé aurait fait une plainte à sa patronne et elle aurait été amenée en atelier de travail. Les conseillers, Mario Dolbec et Claudia Gilbert, ont précisé que la décision avait été prise par l’ensemble des élus. Ils précisent que la municipalité avait reçu une plainte et qu’elle n’avait d’autre alternative que de procéder puisque le conseil est tenu de protéger ses employés.
Cueillette de plastiques agricoles
La conseillère, Mélanie Cyr, représentante de la municipalité à la Régie intermunicipale sanitaire des Hameaux, mentionne que Westbury offrira la cueillette des plastiques agricoles à partir du 3 juin. Les cueillettes s’effectueront une fois par mois par la Régie. Les usagers devront mettre leur sac dans un plus grand, prévu à cet effet. Il est demandé de nettoyer les sacs, enlever l’excédent avant d’en disposer. Les personnes désireuses de se prévaloir du service devront communiquer avec la municipalité, à compter du 16 mai, pour s’inscrire et obtenir les informations nécessaires. La municipalité prend en charge le service, toutefois les usagers devront défrayer le coût des sacs.
Conteneurs
Concernant la pétition signée par plusieurs citoyens demandant le rétablissement du service aux entreprises de ramassage par conteneurs des ordures et matières récupérables, la conseillère Cyr mentionne que la municipalité crée un comité pour se pencher sur la question. « Ce qu’on a convenu de faire pour approfondir ce dossier-là, c’est aller vraiment chercher toute l’information et regarder ça sous tous les angles possibles, pis voir ce qu’on peut faire avec ça et vous revenir par la suite. » Le comité est formé des conseillers Claudia Gilbert, Mario Dolbec, Pierre Reid et Mme Cyr.
Loisirs
La conseillère Gilbert, responsable des loisirs, mentionne que des discussions sont en cours avec la municipalité de East Angus afin que les citoyens de Westbury puissent bénéficier du même tarif pour les services de loisirs (hockey mineur, patinage artistique, camp de jour) que ceux d’East Angus, sans avoir à payer de surtaxes. Comme la municipalité rembourse déjà la surtaxe aux citoyens usagers, on étudie la possibilité de procéder autrement. Vraisemblablement, la municipalité poursuivrait son engagement financier, mais sans que le citoyen n’ait à débourser de surtaxe.
Enfin, une citoyenne, Mohika Tremblay, demande que les séances du conseil soient retransmises en ligne afin de permettre aux citoyens ne pouvant assister aux séances de le faire de la maison.

Aviation

Aéroport de Sherbrooke : Une nouvelle école d’aviation prend son envol

Nous apercevons Alexis Etienne, propriétaire de l’école ALTITUDE Centre de l’Aviation et Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises du CLD du Haut-Saint-François.

L’aéroport de Sherbrooke, àCookshire-Eaton, s’enrichit d’une entreprise additionnelle, ALTITUDE Centre de l’Aviation. Déjà en fonction, ce nouveau service veillera à former principalement des pilotes professionnels.
Le propriétaire, Alexis Etienne, instructeur de formation, est confiant que son école réussira son décollage. « Pour notre projet, le choix de l’aéroport de Sherbrooke s’est imposé. Les installations possèdent tout ce que nous désirons: piste pouvant recevoir les avions multimoteurs, locaux adéquats pour nos différentes activités, système de radiocommunication à la fine pointe, équipements de déneigement sur place, etc. Mais au-delà de tous ces avantages, celui qui aura arrêté notre choix, c’est indubitablement l’accueil chaleureux et empressé que nous a fait l’équipe de l’aéroport », d’exprimer M. Etienne.
L’école donnera des formations sur simulateur et attend la livraison de deux avions qui s’ajouteront à celui déjà en fonction. L’éventail des cours offerts s’étend de la formation de pilote de loisir jusqu’à celle de pilote de ligne. On prévoit former de 50 à 70 élèves par année. Les installations comprennent une salle pour les examens écrits de Transports Canada. M. Etienne est examinateur pour Industrie Canada pour les examens de radio-aéronautique et il est agent autorisé pour l’émission de licences de Transports Canada.
Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, en collaboration avec Jean-François Ouellet, directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, a facilité l’implantation du projet. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, l’arrivée d’une école de formation de pilote professionnel arrive à point, d’exprimer Mme Ramsay. Rappelons que le développement du parc aéro-industriel de l’aéroport fait partie des projets du PALÉE (Plan d’action local pour l’économie et l’emploi ) du CLD visant à développer différents volets économiques autour de ce « poumon » situé dans le Haut-Saint-François.
« Nous travaillons d’arrache-pied pour développer ce parc aéro-industriel, un projet auquel nous croyons fermement; en développer le potentiel économique ne peut qu’être profitable pour le Haut-Saint-François. Je me réjouis de voir cette belle entreprise s’y installer », d’exprimer le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy. Sans pouvoir en dévoiler la teneur, le journal a appris que d’autres projets seraient sur la table pour l’aéroport de Sherbrooke.
« Nous sommes très heureux d’accueillir ALTITUDE Centre de l’Aviation dans les locaux de formation déjà opérationnels de notre centre de qualification adjacent au site de l’aéroport et nous offrons notre plein appui à cette implantation. Les entreprises axées sur les technologies de pointe sont un levier majeur pour notre développement économique et sont les bienvenues sur notre territoire », d’exprimer le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron. L’ouverture officielle de la nouvelle école de pilotage est prévue pour le 18 juin.

chambre de commerce

Relance de la Chambre de commerce du HSF : Une autre étape de franchie

Une quinzaine de personnes intéressées ont participé à la récente assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François vient de franchir une autre étape vers sa relance en tenant son assemblée générale annuelle à laquelle participaient une quinzaine de personnes intéressées. Les responsables ont profité de l’occasion pour former le nouveau conseil d’administration et tous entrevoient l’avenir avec optimisme.
Rappelons que l’organisme a cessé ses activités au cours de l’année 2021 à la suite du départ de la directrice générale, poste qui n’a pas été pourvu, et de la pandémie. Reconnaissant l’importance de la Chambre de commerce pour ses membres et la région, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François a offert gracieusement son aide pour contribuer à la relance de l’organisme. Des membres du personnel de la SADC ont été mis à contribution pour remettre la chambre de commerce sur les rails, moderniser sa structure administrative et préparer l’avenir. Un travail préparatoire permettant l’élaboration éventuelle d’une planification stratégique s’est amorcé. Dans cette démarche, on a effectué un sondage auprès des membres pour connaître, entre autres, leurs attentes envers la chambre de commerce. L’exercice complété permettra à l’organisme d’être en mode développement, assure-t-on. Par ailleurs, la chambre de commerce n’est pas dépourvue de moyens pour effectuer sa relance puisqu’elle affiche une bonne santé financière. Le défi qui se présente à court terme est de procéder à l’embauche d’une ressource, et on assure travailler sur cet aspect.
Plan d’action
Quant au plan d’action, du travail est amorcé. Le sondage a permis d’établir différents constats, comme offrir du soutien et de la visibilité aux membres dans le but de faire connaître leurs services et leurs produits. On souhaiterait également que la chambre de commerce devienne une référence auprès de ses membres pour offrir de l’information et du soutien, développer des activités de réseautage pour développer une culture d’échange entre les entrepreneurs et assurer un leadership régional tout en offrant de la formation selon les besoins. En fait, on semble avoir déjà une bonne idée de la direction que doit prendre la chambre de commerce, mais on souhaite développer davantage avec la future direction générale et les membres du nouveau conseil d’administration.
Nouveau départ
Le constat de la situation et les perspectives ont semblé séduire les personnes présentes à l’assemblée générale annuelle puisque presque chacune d’entre elles a accepté de jouer un rôle au sein du conseil d’administration. D’autres se sont engagées à apporter un appui ponctuel selon la situation ou les projets. Le président sortant du conseil d’administration, Ghislain Brière, est reconfirmé dans ses fonctions. Il sera appuyé à la vice-présidence de Marielle Quirion et Daniel Lamoureux, du trésorier, Daniel Audet, et du secrétaire, Pierre Hébert.

QS

Une soirée teintée d’orange à Bury : Marilyn Ouellet remporte l’investiture pour Québec solidaire

Mme Kenza Sassi, candidate dans Orford, Dre Mélissa Généreux, dans Saint-François, Marilyn Ouellet, dans Mégantic et la députée de Sherbrooke, Christine Labrie.

C’est dans une salle communautaire comble à Bury, que Marilyn Ouellet s’est vue remporter l’investiture de Québec solidaire (QS), le 6 mai dernier, dans Mégantic. Elle se verra donc représenter ce parti pour les prochaines élections du 3 octobre.
Outre la période de vote, cette soirée était d’une certaine façon le coup d’envoi de la prochaine campagne électorale. Plusieurs membres et partisans de Québec solidaire étaient présents et ils ont, par des témoignages, soutenu et démontré leur appréciation et leur confiance pour Mme Ouellet.
Marilyn Ouellet baigne dans le milieu politique depuis plusieurs années. Déjà avant de venir s’établir dans le Haut-Saint-François, elle prenait une part active avec les mouvements sociaux de Montréal. En 2018, elle a aussi participé à la campagne de sa collègue et amie, Andrée Larrivée.
Rappelons que Mme Ouellet est copropriétaire de la Ferme du Coq à l’Âne de Bury et qu’elle travaille conjointement au Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle depuis plusieurs années.
Lors de cette soirée d’investiture étaient aussi présentes trois autres femmes importantes du parti: la candidate de Saint-François, Dre Mélissa Généreux, pour la circonscription d’Orford, Mme Kenza Sassi et la députée de Sherbrooke, Mme Christine Labrie. Québec solidaire sera bien représenté par la gent féminine.
Mme Ouellet connaît bien les enjeux des citoyens de sa MRC. La députée de Sherbrooke, Mme Labrie, appuie cette candidature avec joie. « La croissance de Québec solidaire en Estrie est indéniable. Les gens veulent plus de député e.s solidaires à l’Assemblée nationale et vont découvrir en Marilyn une femme à l’écoute, déterminée et prête à se battre pour sa région. »
Impliquée dans d’autres campagnes électorales, Marilyn Ouellet sait déjà un peu à quoi les prochains mois ressembleront et elle se dit prête à relever le défi.

Claude Belleau

Claude Belleau prend les rênes de Valoris : Jeter moins, c’est jeter mieux !

Claude Belleau, nouveau directeur général chez Valoris.

« On regarde l’avenir avec une certaine forme de sérénité. » C’est de cette façon que le nouveau directeur général du Centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris), Claude Belleau, entrevoit les années à venir. En poste depuis plus d’un mois, il s’est dit interpellé par la possibilité de s’impliquer dans un projet d’environnement majeur.
Déjà connu dans la région pour sa contribution au succès d’Estrie Aide, M. Belleau affirme avoir suivi la progression de l’entreprise depuis le début et connaître les défis qu’il a devant lui. Malgré un changement de direction, les enjeux restent les mêmes, estime-t-il.
Selon M. Belleau, il est important de se pencher sur le problème de l’enfouissement. Tous sont d’accord avec le fait que nous devons, comme société, enfouir moins. L’équipe de Valoris et M. Belleau en sont bien conscients, mais ce dernier rappelle que « pour enfouir moins, il faut inévitablement produire moins de déchets. Il ne faut pas apprendre à jeter moins, mais à jeter mieux. Nous qui sommes, disons-le, au bout de cette chaîne, constatons une quantité phénoménale de déchets destinés à l’enfouissement. »
Le directeur général estime qu’il est important que la population ait de l’information et qu’il puisse y avoir un dialogue afin que les citoyens comprennent que les déchets ne disparaissent pas une fois qu’ils ont quitté le bord de votre rue vers un centre d’enfouissement. Encore aujourd’hui, de 40 à 50 % de ce qui se retrouve dans les bacs noirs sont des matières organiques qui devraient se retrouver dans les bacs bruns. Pour M. Belleau, il est important qu’un processus de sensibilisation soit enclenché pour permettre un meilleur tri à la source.
D’autres projets sont en évolution au sein de l’entreprise comme l’agrandissement du site d’enfouissement technique de Bury et la relance du tri mécano biologique. Cette technique consiste à extraire des matières recyclables et compostables directement des sacs d’ordures.
Le coût de la vie ne cessant d’augmenter à tous les niveaux, le directeur général n’exclut pas qu’il y ait des hausses à venir, mais il assure que ce ne sera pas pour les deux prochaines années. « Valoris n’est pas là pour faire de l’argent, mais bien de s’assurer d’une meilleure gestion des matières résiduelles dans nos collectivités », de s’exprimer M. Belleau.
« J’aimerais remercier et donner le crédit à Denis Gélinas et à l’équipe pour avoir amené l’entreprise à une stabilité financière et avoir mené à terme le plan de redressement. Maintenant, allons de l’avant. Les clefs sont toujours en amont de nous », conclut-il.

valoris texte

Valoris affiche un surplus et diminue sa dette

Au terme de l’année 2021, Valoris affiche un surplus financier tout en réduisant sa dette de 3,7 M$.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) poursuit sa route vers la rentabilité en affichant un excédent net de 238 752 $ pour l’année 2021 et diminue par la même occasion son déficit de 3,7 M$ passant de 34,1 M$ à 30,4 M$. Les actifs de la régie sont établis à un peu plus de 37,6 M$.
Voilà ce qui ressort de la présentation des états de la situation financière au 31 décembre 2021 lors de la dernière séance du conseil d’administration.
On indique dans un communiqué de presse que Valoris obtient un résultat positif et cela malgré une baisse d’acheminement des résidus issus des activités de construction, rénovation et démolition (CRD) provenant du secteur privé. On ajoute que l’accréditation Trieur Bronze de Recyc-Québec remis tard en 2021 a eu pour effet de priver des avantages environnemental, économique et social qui lui procure celle-ci. Cette reconnaissance de Recyc-Québec garantit un haut niveau de valorisation. Celui-ci se situe à 95 % sur la ligne de tri CRD de Valoris. D’ailleurs, la régie a bien l’intention, en 2022, de se servir de la valeur ajoutée que lui procure son accréditation Trieur Bronze  pour conclure des ententes avec différents clients privés et publics et ainsi consolider ses revenus.
« L’année 2021 a été très bien remplie pour l’équipe de Valoris. Malgré des différents projets en cours, l’équipe a su garder le cap et nous permettre d’arriver à un résultat positif au terme de l’exercice financier 2021 », d’exprimer le président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy. Ce dernier souligne au passage l’apport du directeur général, Denis Gélinas, maintenant à la retraite. « Il ne faut pas oublier celui qui a joué le rôle de chef d’orchestre pour tous ces chantiers, Denis Gélinas. C’est grâce à lui et toute son équipe si nous sommes dans une bonne position en ce moment. Il peut prendre sa retraite avec le sentiment du devoir accompli », d’ajouter M. Roy.
Avenir
De son côté, la vice-présidente, Christelle Lefèvre, indique dans le communiqué de presse qu’elle voit l’avenir avec optimisme. « Après avoir mis en place avec succès le Plan de redressement 2019-2021, l’équipe de Valoris peut maintenant penser à relancer sa ligne de tri mécano biologique (TMB) et permettre à la Régie d’atteindre son plein potentiel et d’être un leader en gestion de la valorisation des matières résiduelles et un moteur de l’économie circulaire. De plus, nous travaillons sur un projet de valorisation des biogaz qui nous aidera à solidifier notre situation financière à long terme. »

violence genre

Contrer les violences basées sur le genre : Une première rencontre prometteuse

Près de 25 intervenants d’une quinzaine d’organismes participaient à la première rencontre du réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre.

Le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre a tenu une première rencontre, histoire de prendre le pouls sur le terrain, définir collectivement des enjeux et préparer le terrain pour un plan d’action quinquennal.
Près de 25 personnes représentant une quinzaine d’organismes provenant du monde communautaire, scolaire, de la santé, de la sécurité publique et autres du territoire et de l’ensemble de l’Estrie participaient à la première de deux rencontres, dont la seconde est prévue à l’automne.
En guise d’introduction, les intervenantes hôtes ont pris soin de présenter le réseau. Jinny Mailhot, directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, a rappelé l’origine de la démarche découlant de l’urgence de mettre en place un lieu de concertation afin de lutter contre les violences basées sur le genre dans le Haut-Saint-François. S’enchaînait la présentation des différents acteurs gravitant autour du réseau ainsi que les deux organismes experts dans le Haut-Saint-François, La Méridienne, maison d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, ainsi que le Centre de Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. Mentionnons que l’ensemble du réseau est coordonné par Julie Blackburn, agente de développement communautaire à la CDC du HSF.
Les participants se sont rapidement mis au travail, abordant, en atelier, quatre types de violence: conjugale, sexuelle, systémique et intersectionnelle. Une discussion en plénière a suivi permettant de dégager des enjeux et des pistes de solutions. Mme Blackburn insiste sur l’importance des partenaires du milieu « parce qu’ils vivent et ont des contacts avec la population. Un de nos objectifs est de pouvoir colliger ces informations-là et commencer de travailler ensemble, dresser une espèce de portrait très actuel et de regarder quelles actions mettre en place ensemble sur le territoire. Cette réflexion collective va nous amener à mettre en place un plan d’action quinquennal » de préciser, Mme Blackburn. La CDC bénéficie déjà d’une aide financière. Elle a obtenu près de 300 000 $ du programme Fonds de réponse et de relance féministes du Canada pour les femmes et l’égalité des genres auquel se joignait un plan triennal. Toutefois, on aimerait assurer la pérennité du réseau en développant un plan quinquennal permettant de poursuivre et promouvoir le travail qui se fait en collectivité. « Il s’agit d’un laboratoire collectif », d’ajouter Mme Mailhot.
Parmi les intervenants, on souhaite que la prise en charge pour lutter contre toutes les violences se fasse collectivement. Mme Blackburn rejette l’idée que la violence soit un dossier de femmes. « Ce n’est pas vrai, c’est un dossier pour tous. D’améliorer la qualité de vie passe par le bien-être des individus et pour le mesurer, un des critères est le sentiment de sécurité.  Et ça, c’est une lutte que tout le monde doit porter ensemble, peu importe ton genre. C’est ça le message qu’on veut passer aussi. »
Seconde rencontre
La seconde rencontre prévue l’automne prochain devrait permettre la mise en place du plan d’action. « Aujourd’hui, on a défini des actions, des enjeux, des pistes de solutions qui s’ajoutent au travail déjà effectué. À la prochaine rencontre, on va dresser le portrait. On est où dans le Haut-Saint-François ? C’est quoi nos enjeux prioritaires ? Ensemble, on va travailler à mettre en place des actions concrètes. »
Toute cette démarche devrait conduire à un éventuel forum en 2023. « Il faut que le plan d’action ait un effet de levier et faire connaître notre travail. On va dire aux gens, regarder ce qu’on a fait et ce qu’on veut faire, embarquez-vous ? », de compléter Mme Blackburn.
Préfet
Présent à la rencontre, Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, salue le début des travaux du réseau. « C’est aujourd’hui que le Haut-Saint-François se rallie pour changer la donne et faire mentir les statistiques. C’est aujourd’hui que nous commençons à construire un Haut-Saint-François où il fait bon vivre ensemble. Un Haut-Saint-François où règne ce sentiment de sécurité essentiel à la qualité de vie de tout notre monde. »

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