CDC HSF

La CDC du HSF reçoit de la visite

Nous retrouvons les participants de la grande région de l’Estrie devant la Vieille Gare à East Angus, chef-lieu de la CDC du Haut-Saint-François. Crédit photo, CDC du Haut-Saint-François.

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François a récemment été l’hôte des représentants des autres CDC du grand Estrie, dans le cadre de la rencontre de la Table nationale des CDC, qui ont fort apprécié leur passage sur le territoire.
Toutes les CDC étaient regroupées par région pour l’occasion, d’expliquer Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC du Haut-Saint-François. Au total, ils étaient 9 CDC de l’ensemble de l’Estrie englobant diverses régions comme Granby, Haute-Yamaska, Brome-Missisquoi, Magog, Lac-Mégantic, Coaticook et autres. Tous les directeurs et directrices générales de l’Estrie avec des agents de développement participaient aux deux jours de rencontre qui se sont faits dans le respect des règles sanitaires, assure Mme Mailhot.
L’équipe locale a profité de l’occasion pour faire découvrir aux visiteurs le charme du territoire que ce soit par des repas provenant de La Cantine à Ascot Corner, Le Grégoire à Cookshire-Eaton ainsi que le Resto bar Rive Sud et La Halte de la Gitane à East Angus. Les visiteurs ont également eu le plaisir de découvrir le charme du Square Victoria pour y passer une nuit confortable. À cela, les visiteurs ont eu l’occasion de se désaltérer avec les produits de la microbrasserie 11 Comtés de Cookshire-Eaton. Les deux jours de rencontre étaient assez intenses côté travail, d’exprimer Mme Mailhot, les participants ont donc profité de la finesse du territoire sur place à travers les pauses. Mme Mailhot ajoute que les visiteurs étaient enchantés de leur escapade de deux jours et une nuitée dans le Haut-Saint-François. « Plusieurs veulent revenir. On peut arriver à bien accueillir les événements dans le Haut-Saint-François. Souvent, on dit on n’a pas les plus gros hôtels, on n’a pas le Time, mais en réalité quand on regarde comme il faut, on peut quand même créer des événements où on peut tout de même avoir de l’hébergement. Ça se fait bien même si on n’a pas les plus gros hôtels, les plus grosses salles de conférence, on est quand même capable d’être des bons hôtes pour des événements professionnels. »
Les directions des CDC ont profité des deux jours de discussions pour aborder divers aspects comme la négociation concernant le plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC) et la mesure 11 du plan de lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale du gouvernement du Québec. Cet aspect touche notamment les projets locaux de lutte à la pauvreté et l’exclusion. Les effets de cette mesure permettent de supporter financièrement une partie du continuum de service sur le territoire ainsi que le travail de proximité et soutenir divers organismes du milieu. Mentionnons que la Table nationale des CDC regroupe 67 CDC au Québec englobant pas moins de 250 000 organismes communautaires et entreprises d’économie sociale.

Sur les traces d’Archie Annance : Une première édition prometteuse

L’équipe de chocs de la Contrée du Massif Mégantic, Claude Sévigny, Line Chabot et Chantal Ladouceur. Absente sur la photo, France Dumont.

Le bilan positif de la première édition du parcours touristique Sur les traces d’Archie Annance, organisé par le comité touristique de la Contrée du Massif Mégantic, incite les organisateurs à répéter l’expérience l’an prochain.
L’équipe de chocs du comité touristique de la Contrée du Massif Mégantic a présenté à Isabelle Couture, de la SADC du HSF, et aux représentants des sept municipalités entourant le mont Mégantic, le bilan de Sur les traces d’Archie Annance, cet Abénakis au filon d’or. La rencontre s’est tenue à La Patrie. Lancée le 11 juin dernier, l’activité a duré jusqu’à l’Action de grâce.
Au moyen d’un communiqué de presse très structuré, remis lors de cette assemblée, les bénévoles démontraient ainsi leur « volonté et leurs efforts pour stimuler le développement de leur région ». Le regroupement des deux MRC qui se sont investies dans ce projet va augmenter l’impact touristique et servir à revitaliser le territoire, avançait un des participants à la rencontre.
Fiers de l’inscription de 111 visiteurs qui se proposaient de suivre les traces d’Annance  en auto sur quelque 135 km, Chantal Ladouceur, Line Chabot, France Dumont et Claude Sévigny ont tiré des conclusions concrètes de l’évènement. Lors de l’analyse rétrospective, ils ont prévu d’améliorer certains points pour rendre l’activité plus visible et plus attrayante.
Les responsables s’entendaient pour dire que l’aide apportée par les municipalités et les bénévoles a favorisé l’efficacité de la tournée. Ce bilan positif incitera les élus à perpétuer le projet, a-t-il été avancé. Quoi qu’il en soit, le circuit a généré quelque 12 000 $ auxquels sont soustraites des dépenses de 3 500 $.
« Dans la contrée, on voulait une activité satisfaisante et qui pouvait contourner les restrictions de la COVID », indiquait Mme Ladouceur, un peu avant la présentation. Les trousses vendues permettaient aux visiteurs et aux résidents des municipalités avoisinantes de se déplacer à leur rythme entre Val-Racine, Milan, Scotstown, Hampden, La Patrie, Chartierville et Notre-Dame-des-Bois pour récolter les indices décimés le long du tracé.
Dans chaque village, les organisateurs avaient installé des œuvres éphémères pour offrir un point de vue sur la richesse culturelle, historique et géophysique de la région. Ils ont accroché des «cadres point de vue» là où les touristes pouvaient se photographier devant un paysage représentatif de ce lieu. Fabriqués dans Hampden, ils étaient originaux ces cadres qui ont servi à immortaliser bien des clichés souvenirs. L’équipe de chocs, comme s’est plu à la baptiser le maire de Val-Racine, Pierre Brosseau, proposera d’en développer le concept dans l’optique d’une réédition.
Le comité touristique de la Contrée du Massif Mégantic veut aller de l’avant. « Il est nécessaire de poursuivre les efforts que nous avons tous investis en temps et en argent », annonçaient les intervenants. Tourisme Cantons-de-l’Est suggère même de l’améliorer en y ajoutant une chasse au trésor sur les traces d’Archie pour les démarquer d’activités du genre.
Les organisateurs ont avancé, entre autres, l’idée de créer des cartes personnalisées artistiques pour chaque municipalité et une semblable pour le circuit. La réalisation d’une vidéo de 10 minutes et l’écriture de la biographie d’Archie seraient souhaitées. L’installation d’autres «cadres point de vue», l’ajout du profil de l’Autochtone dessiné par Angèle Rivest dans chaque village et bien des initiatives imaginatives viendraient aussi bonifier l’offre touristique.
Les gagnants du tirage parmi les participants de l’activité Sur les traces d’Archie Annance  sont : 1er prix d’une valeur de 269 $, une nuitée en chalet au Domaine des Montagnais à Val-Racine a été gagnée par Marisa Côté, de Milan. Le deuxième d’une valeur de 204 $ pour une nuitée au Domaine La Giroux-ette, est allé à Caroline Tessier de La Patrie. Le troisième qui représente deux nuitées au Camping de la Rivière étoilée va à Ginette Turcotte. À tous ces prix s’ajoute une entrée familiale à l’ASTROLab et au parc du Mont-Mégantic. Angèle Rivest a gagné la guitare offerte par Guitabec.
Les membres du comité ont tenu à remercier chaleureusement les nombreux commanditaires qui ont permis au projet d’éclore.

parlement etudiant

Cité-école Louis-Saint-Laurent : Assermentation du parlement étudiant

Nous apercevons les membres du parlement de la Cité-école en présence de divers intervenants, dont le député de Mégantic, François Jacques, à l’extrême droite.

Les 13 élèves membres du parlement de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont prêté serment lors d’une rencontre à laquelle participait le député de Mégantic, François Jacques.
C’est dans une ambiance détendue et d’échanges autour d’un repas que c’est déroulé l’activité. Avant de répondre aux questions des jeunes parlementaires, le député s’est informé sur le fonctionnement du parlement et du rôle que chacun doit y jouer.
M. Jacques a présenté un bref survol du travail et de l’horaire d’un député qui se résume à lever tôt et coucher tard. Outre le travail de député, M. Jacques cumule d’autres fonctions comme celui d’adjoint parlementaire. Il a présenté un volet de son implication parlementaire lorsqu’il est à l’Assemblée nationale et celui de circonscription lorsqu’il est présent à son bureau de comté. Cette facette implique le député dans une multitude de rencontres avec divers intervenants et organismes du comté sans oublier le travail de dossiers. Il mentionne que son rôle de député est « de faire le pont entre la circonscription de Mégantic, les citoyens, les organismes, les entreprises à l’Assemblée nationale de la meilleure façon possible. D’écouter les besoins, rendre les services disponibles adéquatement à tout le comté. »
Tommy Poulin, directeur de la Cité-école Louis-Saint-Laurent a profité de l’occasion pour réitérer sa fierté envers les jeunes, dont ceux du parlement qui veulent s’engager et changer des choses pour aider son prochain. « En étant membre du parlement, vous êtes la voix de ces élèves-là, vous les représentez, vous voulez améliorer le milieu de vie de l’école, c’est très louable, c’est une belle valeur. »
Assermentation
Les membres du parlement ont simultanément porté serment, de façon solennelle en se levant, s’engageant dans leurs nouvelles fonctions de parlementaires. Des 13 élèves, 10 sont des nouveaux venus. Chacun manifeste l’intention de s’impliquer dans son ministère respectif que ce soit l’environnement et la solidarité, le sport, les activités culturelles, santé et bien être et autres. Victoria Lamontagne, première ministre et étudiante au 4e secondaire, précise « mon objectif est de faire en sorte que les élèves soient bien dans leur école et apporter le plus de choses possible pour que les jeunes soient enjoués de venir à l’école. » Victoria entame sa troisième année au sein du parlement. Au terme de la rencontre, et à la lumière des informations transmises par le député, aucun membre du parlement étudiant ne manifestait l’intention de faire une carrière politique.

CLD HSF

AmbassadeuRHSF du CLD : Enjeux de gestion en ressources humaines

Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue, conseillères en ressources humaines, vont scruter à la loupe les réponses des entrepreneurs pour leur préparer des moyens de profiter de cette ressource souvent gérée de façon intuitive.

Une deuxième phase du projet-pilote AmbassadeuRHSF a récemment été lancée par le CLD du Haut-Saint-François. Lors de celle-ci, les entrepreneurs de la MRC sont invités à remplir un court questionnaire sur Internet. Le but en est de « favoriser la création d’environnements propices à une saine gestion des ressources humaines (RH) dans nos PME », écrit Bernard Ricard, directeur adjoint du CLD.
Ce sondage, supervisé par Mmes Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue, conseillères en RH, veut en évaluer les besoins chez celles et ceux qui ont des commerces ou qui offrent des services, et aux manufactures, de la petite à la plus grande. On peut se faire aider en téléphonant au 819 560-8400. La date limite pour répondre au questionnaire mis en ligne à l’adresse https://bit.ly/sondageCLD était le 21 novembre dernier. Toutefois, Mme Rodrigue insiste sur le fait de continuer à le remplir. « Nous les recenserons tous. Ils serviront à une deuxième analyse pour documenter davantage afin de poursuivre nos recherches », expliquait-elle. Ces données s’ajouteront aux précédentes. Le panier de solutions destinées aux entreprises n’en sera que plus complet.
« Nous prônons le rôle primordial d’une gestion optimisée des ressources humaines dans le développement de nos PME », ajoutait M. Ricard. Les propriétaires d’entreprises en tout genre sont des spécialistes dans leur domaine. Cependant, glissait-il, ils règlent les rapports avec leurs employés ou leur clientèle d’une manière intuitive. Souhaitant qu’AmbassadeuRHSF les aide à améliorer leur compétitivité, il veut que le travail des chargées de projet devienne une « ressource qui descend dans l’entreprise pour régler des choses de façon ponctuelle. »
Les deux conseillères en RH ont été embauchées au titre de consultantes pour analyser leurs réponses. Le CLD les a engagées parce que leurs conseillers et leurs agentes actuels sont surtout des spécialistes en gestion, administration et finances. L’aspect RH leur manque. « On a constaté que dans l’urgence, c’était ce volet-là qui était le plus important », qu’il indiquait.
La première phase du projet consistait, rappelait Mme Dufour à « faire naître, bâtir, définir, se donner un cadre pour définir la planification des actions à réaliser pour un rendement plus efficace. » Il s’agissait d’un coup d’envoi pour informer les entreprises de ce qui s’en venait. Par le biais de ce projet-pilote, elles souhaitent ajouter des outils dans leur coffre pour y améliorer l’aspect humain afin d’en augmenter les retombées économiques.
La deuxième phase du projet-pilote AmbassadeuRHSF commence, indique Bernard Ricard. Les deux responsables ont mis en ligne, à l’adresse fournie plus haut, un questionnaire pour que toutes et tous y fassent part de leurs besoins pour interagir avec leurs employés. Elles les analyseront pour en extraire les données. Le portrait qu’elles en dessineront sera plus pointu si la majorité d’entre eux y répondent.
Dans la perspective d’une synergie entre les propriétaires et les spécialistes du CLD, ces dames veulent dresser un bilan de ces enjeux chez les petits, moyens et grands employeurs de la région. Elles souhaitent réaliser, dans une optique de brassage synaptique, une vision d’ensemble qui brosserait un tableau des forces et des faiblesses en RH tant dans les entreprises que pour toute la MRC.
À partir de ce cliché, tous seront à même de cibler des sujets précis et des actions concrètes. L’interrogation septième du questionnaire, entre autres, permettrait d’éclairer les décideurs et les entrepreneurs en vue de solutions pertinentes à mettre en place.
Les questions que contient le sondage visent à en extraire des problématiques que vit la majorité de celles et ceux qui produisent ou offrent des services. Elles sont orientées de façon à en savoir plus sur les difficultés de recrutement, de rétention des employés et leur intégration. D’autres portent aussi sur les aspects de santé et sécurité au travail. Le but est de chercher des indicateurs pour en analyser la rentabilité afin de proposer un accompagnement sur mesure aux clients. Ce service est tout à fait gratuit.
Avec le diagnostic, Caroline et Marie-Josée vont pouvoir choisir ce qu’elles vont mettre dans le coffre à outils d’une entreprise. Cette dissection va aider le propriétaire à prendre des décisions éclairées pour améliorer sa situation. Pour l’ensemble de la MRC, les balises chiffrées vont souligner les écarts entre l’avant et l’après des applications pratiques qui en découleront. Des interventions précises seront suggérées. Elles ne veulent pas effectuer le travail à leur place, elles tentent de chercher les indicateurs qui vont faire voir la rentabilité du travail.
L’aspect «synergie» entre le personnel du CLD et elles mène aussi à un transfert de compétences pour les sensibiliser à l’importance des RH. Elles souhaitent plutôt développer chez eux une expertise supplémentaire et suffisante dans ce domaine. « On va essayer d’être des bons coachs pour eux », avance Mme Rodrigue. « Cette synergie entre les intervenants, ça va créer de bons résultats », espèrent ces deux conseillères.

Marché Noel Ascot Corner 2021

Marché de Noël à Ascot Corner : Une 10e édition tant attendue

La 10e édition du marché de Noël d’Ascot Corner marquait le début des marchés de Noël du Haut-Saint-François.

Après un an d’absence, le comité organisateur du marché de Noël d’Ascot Corner a enfin pu présenter sa 10e édition. Un total de 25 artisans et producteurs exposaient au Centre Paul-Lessard pour le bonheur des citoyens qui pouvaient commencer leur magasinage des fêtes.
Se déroulant sur deux étages, les exposants provenaient principalement du Haut-Saint-François et des environs. « On aurait eu plus de gens, mais on a limité dans les quantités », explique Suzanne Hardy, membre du comité organisateur. Cette décision s’est prise dans le but de faciliter la distanciation sociale tant pour les exposants que pour les visiteurs.
Un panier cadeau de produits locaux offerts par des commanditaires était tiré. Les profits des billets seront remis au comité pour l’organisation de futurs événements.

actualite

Méfaits à East Angus : La SQ surveille de près

La Sûreté du Québec de concert avec la Ville de East Angus avise les citoyens d’une recrudescence de méfaits depuis le début de l’été, soit des graffitis ainsi que de dommages à la propriété. À cet effet, les policiers et les employés de la municipalité travaillent de concert dans le cadre d’une enquête en cours afin d’enrayer cette vague et de limiter les coûts liés à la restauration.
Dans un communiqué de presse émis par la Sûreté du Québec, région de l’Estrie et du Centre-du-Québec, on rappelle que toute personne qui détruit ou détériore un bien s’expose à une accusation criminelle de méfait. De plus, plusieurs articles du règlement municipal encadrent l’utilisation des lieux publics afin d’assurer la quiétude des citoyens. Il est précisé que les policiers appliqueront ces règlements, notamment concernant les heures d’utilisation de lieux, ainsi qu’en ce qui a trait à tout acte de détérioration des biens de propriété publique. Les contrevenants s’exposent à des amendes de 100 $ par infraction.
Pour signaler un délit ou toute activité suspecte, les citoyens peuvent composer le 310-4141,*4141 ou le 9-1-1 s’il s’agit d’une situation urgente. Il est également possible de joindre un policier de manière confidentielle, en tout temps, pour donner toute information sur des activités illégales ou des délits commis, via la Centrale d’information criminelle, au 1 800-659-4264.

Attaché politique

Député François Jacques : Nouvel attaché politique au bureau de Cookshire-Eaton

Le député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales), François Jacques, souligne l’embauche de Sylvain Mc Sween au poste d’attaché politique au bureau de circonscription de Cookshire-Eaton. Le nouveau membre de l’équipe sera responsable des dossiers concernant la MRC du Haut-Saint-François pour le bureau situé au 25, rue Principale Ouest à Cookshire-Eaton. Il est possible de le joindre au 819 875-5410. « Je suis très heureux d’accueillir M. Mc Sween dans notre équipe. Sa vaste expérience nous permettra de poursuivre le développement de notre circonscription, toujours en étant à l’écoute des besoins de la communauté », d’exprimer le député. M. Mc Sween compte à son actif plus de 20 ans d’expérience notamment en gestion, en organisation d’événements et en administration, principalement axées sur l’écoute et en lien avec les services aux membres et à la clientèle. Nous apercevons François Jacques, député de Mégantic, en compagnie de M. Sylvain Mc Sween.

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Le retour des activités de Noël

À l’approche des fêtes de fin d’année, plusieurs municipalités de la MRC du Haut-Saint-François préparent diverses activités pour les citoyens. Des fêtes pour les enfants, des marchés de Noël, toutes les occasions sont bonnes pour agrémenter cette période.
Ascot Corner
Après une année de pandémie, la Fête de Noël à Ascot Corner est de retour. La traditionnelle vente de sapin, organisée par les parents de l’école primaire Source-Vive, aura lieu simultanément avec l’activité de la municipalité. Le 4 décembre de 10 h à 12 h, au 6056, chemin Roberge à Ascot Corner, diverses activités seront organisées telles qu’une chasse au trésor à travers les sapins, une cabine de photos loufoques de Noël, la visite d’un invité spécial ainsi qu’une distribution de friandises. La vente de sapin débutera également à 10 h, mais se poursuivra jusqu’en après-midi. Les informations détaillées concernant les règles sanitaires seront publiées sur la page Facebook Loisirs Ascot Corner.
Dans l’impossibilité de préparer un carnaval d’hiver, le comité organisateur se réinvente et met en place un défi de châteaux de neige. Les citoyens sont invités à construire une structure de neige sur la façade de leur terrain afin d’égayer leur quartier. L’inscription doit se faire via courriel au loisirs.ascotcorner@hsfqc.ca. Les critères pour le défi sont l’originalité, la structure doit être en neige, mais les accessoires de décorations sont permis. Les participants doivent résider à Ascot Corner et donner un nom à leur œuvre. La date limite pour participer est le 7 février 2022. Tous les détails seront sur la page Facebook Loisirs Ascot Corner.
Bury 
Le 11 décembre, de 11 h à 18 h, se tiendra la Fête de Noël dans le village de Bury. En collaboration avec l’Association Athlétique de Bury, la municipalité invite les citoyens à se procurer des ornements et décorer l’arbre de Noël au profit de Moisson Haut-Saint-François. Diverses activités sont prévues et les pompiers seront sur place pour le bonheur des petits et des grands. De plus, les citoyens pourront rencontrer plusieurs artisans locaux au marché de Noël. L’activité se déroulera au 569, rue Main à Bury, face à l’ancien bureau municipal.
Chartierville
Tenant compte de la situation actuelle, les membres du comité organisateur de la Fête de Noël de Chartierville jouent de prudence et reprennent la formule de l’année dernière, soit une distribution de cadeaux à domicile avec nul autre que le père Noël et ses lutins. Des cadeaux seront distribués à tous les enfants, ainsi que de petites douceurs pour la famille. Cette journée magique se déroulera le 19 décembre. La municipalité de Chartierville contribue à l’achat de cadeaux avec la participation de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, la Coop La Patrie, les Chevaliers de Colomb de La Patrie ainsi que la Friperie La Patrie. Chartierville en est à sa 64e édition de la Fête de Noël. « Il est possible de suivre l’évolution de l’événement en consultant la page Facebook Comité du père Noël de Chartierville. L’édition 2021 devrait reprendre l’idée des vidéos à voir dans les prochaines semaines », d’exprimer Josée Stringneur, membre du comité organisateur. Au moment d’écrire ces lignes, les responsables comptaient 22 enfants de 0 à 12 ans répartis dans 15 familles de la municipalité.
East Angus 
La municipalité de East Angus organise une Fête de Noël le 4 décembre prochain de 13 h à 16 h, au débarcadère de la polyvalente. De plus, les citoyens pourront profiter de deux marchés de Noël. Celui de la Fondation Marc Rousseau aura lieu le 26 novembre de 16 h à 20 h et les 27 et 28 novembre de 10 h à 16 h au parc Nicol situé au 186, rue Saint-François. Il y aura également le marché de Noël des Gitanes les 11 et 12 décembre au 218, rue Saint-Jean Ouest. Ces marchés seront l’occasion idéale de finaliser les emplettes de Noël.
La Patrie 
Dans le but de rendre les rues plus féériques durant la période des fêtes de fin d’année, la municipalité de La Patrie organise un concours de décoration. Les citoyens désirant participer doivent remplir un coupon de participation et déposer leur candidature au plus tard le 15 décembre au bureau municipal ou dans la boîte en acier inoxydable à l’extérieur au 18, rue Chartier. Il est également possible de l’envoyer par courriel à dga.lapatrie@hsfqc.ca. Des photos des décorations seront prises par un photographe à compter du 16 décembre. Au total, trois gagnants seront choisis par la population par le biais du Jaseur du mois de février. Les prix sont un chèque cadeau du Resto-Bar La Patrie, un de l’Association coopérative de La Patrie et un panier cadeau de producteurs locaux.
Un marché de Noël est également prévu le 11 décembre à la salle municipale de 10 h à 16 h. Les détails se retrouvent sur le site Internet de la municipalité.
Scotstown-Hampden
Le comité des Loisirs de Scotstown-Hampden organise une distribution de cadeaux pour les enfants sages de leurs municipalités. Jusqu’au 4 décembre, les parents sont invités à écrire à l’organisme, qui pour l’occasion prendra des allures d’atelier du père Noël, pour donner les informations de l’enfant afin que celui-ci reçoive un cadeau. La livraison des colis se fera le samedi 18 décembre par le père Noël en personne !

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Opération Nez rouge : Pas de service pour notre MRC

Opération Nez rouge Haut-Saint-François confirme ne pas tenir son service de raccompagnement en 2021. Prise de concert avec la santé publique, cette décision est due aux conditions actuelles liées à la pandémie.
L’organisme à but non lucratif offrant des raccompagnements durant la période des Fêtes de fin d’année souhaite mettre la sécurité de ses bénévoles et de ses clients en priorité. Pour cette raison, les responsables tiennent à respecter les différentes normes sanitaires. « L’Opération Nez rouge Haut-Saint-François partage cette préoccupation et c’est pour cette raison que dans les conditions actuelles, en tenant compte de notre réalité locale, la décision de ne pas tenir la campagne de raccompagnement 2021 a été prise », explique Linda Champagne, adjointe administration et finances pour l’organisme. Ainsi, Opération Nez rouge Haut-Saint-François estime qu’en raison du contexte actuel, il n’est pas possible d’assurer sereinement et efficacement la logistique nécessaire au service de raccompagnement.
Les services d’Opération Nez rouge se tiendront tout de même dans différentes municipalités du Québec. Pour plus d’informations, visitez le operationnezrouge.com.

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Les Shark’s renouent avec la victoire

Les Shark’s d’East Angus ont stoppé leur série de défaites en disposant des Nordik Blades de Val-des-Sources par la marque de 6 à 1 samedi dernier, à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, devant une faible assistance.
L’entraîneur, Jean-François Houde, était fier de ses joueurs au terme de la rencontre. Faut dire que l’équipe a été cherchée du renfort au cours des derniers jours, avec quatre nouveaux joueurs. L’entraîneur-chef et directeur général a également ajouté du poids à sa formation.
« Les joueurs se sont responsabilisés. Ils ont joué pendant 60 minutes. Les gars continuent à travailler fort », d’exprimer le pilote avec une fierté évidente. D’ailleurs, le nombre de 57 lancers sur le gardien adverse témoigne de la volonté des joueurs à arracher la victoire.
L’entraîneur-chef souhaite que cette victoire soit la première d’une série. Il est d’autant plus confiant que le prochain match, ce vendredi, sera contre la même formation. « Je crois qu’on va partir sur une lancée.  On est très proche d’être une équipe dangereuse. » M. Houde demeure confiant que sa formation arrivera à se hisser une place dans les séries d’après saison. « L’objectif est d’arriver dans les séries et faire le plus de dommage possible », complète-t-il.

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Élections municipales : Quatre nouveaux maires

Parmi les six municipalités du Haut-Saint-François qui avaient des courses à la mairie, quatre se retrouvent avec un nouveau maire soit : Ascot Corner, Bury, Cookshire-Eaton et Newport. Pour ce qui est de Dudswell et Westbury, les citoyens ont renouvelé leur confiance envers leur maire sortant. Il en est de même à la préfecture, les citoyens ont réitéré leur confiance envers le préfet sortant, Robert G. Roy.
À Cookshire-Eaton, le conseiller Mario Gendron a délogé la mairesse sortante, Sylvie Lapointe, par une confortable avance. Le candidat a récolté 65,60 % des votes exprimés soit 885 contre 464 pour Mme Lapointe. Seulement 1349 votes valides ont été enregistrés et 32,3 % des personnes aptes à voter se sont prévalues de leur droit. Évidemment déçue, Mme Lapointe mentionne qu’elle s’attendait à un résultat semblable. Elle admet que sa comparution devant la Commission municipale du Québec pour répondre à 21 manquements en déontologie « ça joué pas mal contre moi, mais c’est correct. Je ne suis pas amère. Je ne regrette pas mes quatre ans. On avait une belle équipe au sein du conseil, on a fait de beaux projets. Je suis fière de mes quatre années et je souhaite bonne chance à M. Gendron. »
Le nouveau maire n’est pas surpris des résultats. « On sentait dans la semaine qu’on avait le vent dans les voiles, j’étais très confiant », d’exprimer M. Gendron. Celui qui l’a emporté dans tous les districts avoue néanmoins avoir été surpris de l’emporter dans l’arrondissement Cookshire, fief de la mairesse sortante. M. Gendron est conscient que la comparution de Mme Lapointe peut avoir aidé sa cause, mais ajoute avoir misé sur le changement et le développement. Celui qui a hâte de se mettre à l’ouvrage ne cache pas que sa priorité sera l’eau potable dans l’arrondissement Cookshire et le développement locatif. M. Gendron mise sur le développement de l’ensemble du territoire. Conscient du travail qu’il y aura à faire, le nouveau maire a de grandes attentes envers les conseillers. « Je veux donner le meilleur de moi-même, mais avec l’équipe. J’ai besoin d’une équipe, j’attends beaucoup de mes conseillers », complète-t-il.
Westbury
 Le maire sortant de Westbury, Gray Forster, l’a emporté difficilement sur son adversaire, Sylvain Hébert, avec seulement 8 voix de priorité. M. Forster a obtenu 50,87 % des votes avec 233 voix alors que M. Hébert récoltait 49,13 % avec 225 voix. Conscient du faible écart, M. Hébert ne savait pas encore s’il allait demander un recomptage. « Je vais voir les options qui s’offrent à moi, je vais vérifier », mentionnait-il au lendemain matin de l’élection. « Je savais que ça allait être serré. » Le candidat défait est d’avis que sa récente comparution devant la Commission municipale du Québec pour répondre à deux manquements en déontologie n’avait certainement pas aidé sa cause. Le maire réélu croyait obtenir une avance plus confortable, mais se dit tout de même satisfait du résultat. M. Forster aura à composer avec un conseil renouvelé comptant quatre nouveaux élus et une parité hommes-femmes. « Je vois qu’on a des défis. La jeunesse est entrée et c’est ce que ça prenait à Westbury. »
Bury
Les citoyens de Bury ont un nouveau maire, Denis Savage. Il a obtenu la faveur populaire avec 52,66 % des votes exprimés pour récolter 198 voix comparativement à 47,34 % soit 178 voix pour le maire sortant, Walter Dougherty. Au lendemain matin de la défaite, M. Dougherty avouait être surpris du résultat, mais n’était pas amer pour autant. Après 16 ans de vie politique municipale, dont 12 à titre de maire, M. Dougherty laisse tomber : « Je pense que j’ai fait mon temps. Les gens voulaient du changement. »
Le nouveau maire de Bury, Denis Savage, est à demi surpris des résultats. « J’avais travaillé pas mal là-dessus. » Il attribue sa victoire à une volonté de changement de la population et ça même s’il considère la participation des électeurs à 39 % de décevante. N’ayant aucune expérience du monde municipal, M. Savage n’est pas effrayé du défi qui l’attend, au contraire. « C’est un autre défi. Moi, je n’aime pas ça être dans ma zone de confort. » Le maire tenait à remercier M. Dougherty pour son travail effectué au cours de ses 16 années de vie politique.
Ascot Corner
Avec 83,02 % des votes en sa faveur soit 572, Éric Mageau est confortablement en selle au poste de maire. Son adversaire, Jacques de Léséleuc, a récolté 16,98 % soit 117 votes. Déçu de la faible participation des électeurs à 27 %, M. Mageau est tout de même satisfait de sa victoire. Le nouveau maire attribue son élection au fait que « les gens ont vu ce que j’avais fait par le passé et la direction que je veux donner à la municipalité. » Encore sous le choc, lundi matin, le candidat défait s’expliquait mal le résultat. « Je suis très surpris, le vote n’a pas sorti. C’est ma première grande défaite » d’exprimer M. de Léséleuc, qui a été maire de Hatley pendant 10 ans.
Dudswell
Dès le début du décompte, Marianne Paré, mairesse sortante de Dudswell, estimait que quelque 80 % des voix l’avantageraient. Elle a constaté qu’il y avait eu bien du ralentissement dans les projets lancés. Les difficultés d’approvisionnement, les effets de la COVID, entre autres, y ont contribué. Elle veut accélérer l’achèvement de certains d’entre eux comme le centre communautaire, le parc et l’installation d’autres jeux pour la famille. Elle anticipe le plaisir de découvrir le potentiel du nouveau conseil. Bien que satisfaite de la campagne, elle a déploré certaines tactiques de son adversaire.
Newport
Le nouveau maire de Newport, Robert Asselin, qui n’a jamais siégé, ne prend pas à la légère son mandat. Il est content de donner du temps aux citoyens. « Tout ce que je peux faire, je vais le faire », anticipe-t-il. « Je sais que certains n’étaient pas de mon bord, mais on va s’arranger pour qu’on travaille tous ensemble », a-t-il promis. M. Asselin reconnaissait la qualité de son adversaire, Richard Grey. « On avait tous les deux de bonnes chances d’être élus. » Pour M. Asselin, Newport est un endroit exceptionnel qu’il entend protéger. « On vit toujours dans un paradis, les gens sont fantastiques. C’est zoné vert et on va garder ça vert », concluait-il. Au moment de publier, M. Grey n’avait pas répondu à notre demande d’entrevue.
Préfecture
Le préfet sortant à la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, a facilement été réélu en obtenant 69,37 % des voix exprimées pour un total de 3 569 votes. Son opposant, Marc Turcotte a décroché 30,63 % des bulletins pour 1 576 votes. M. Roy s’est dit surpris de l’écart en sa faveur. « Je suis content du résultat parce que je me suis donné corps et âme pour la MRC. » M. Roy attribue son succès à sa proximité avec les gens et sa franchise. « Les gens ont eu confiance en moi et je peux garantir qu’ils ne seront pas déçus. » Parmi ses priorités, outre la préparation du budget de la MRC, M. Roy entend compléter le dossier de la 257 en obtenant l’asphaltage au complet et l’Internet haute vitesse.
Pour sa part, M. Turcotte n’est pas surpris du résultat. Il attribue sa défaite au manque de connaissance des gens sur le rôle de la MRC et du préfet. « Je suis déçu un petit peu, parce que j’avais l’intention moi de vraiment tourner la page de la MRC. » Loin d’être amer dans la défaite, M. Turcotte mentionne que s’en est fini de ses ambitions politiques et qu’il allait savourer une douce retraite en conservant de petits contrats avec certaines municipalités.

Sapins de Noël

Sapins de Noël naturels compostables : Y en aura-t-il pour tout le monde cette année ?

Un employé efficace se charge d’abattre les sapins à terme pour les expédier un peu partout en Amérique.

Avant même que les citrouilles et les bonbons balisent l’Halloween, les principaux médias annonçaient une pénurie d’arbres de Noël, un phénomène à peine croyable pour nous, gens de la MRC du Haut-Saint-François. Nous sommes habitués, quand, circulant par les grandes routes ou les chemins de traverse, de voir ces étendues de sapins baumiers, plus aromatiques et sapins Fraser, les deux espèces les plus cultivées en région.
Forte demande
« Cette année, la demande est très forte », annonçait Larry Downey, président de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël. « En juin, tout était déjà vendu », confiait-il à Renée Dumais-Beaudoin, animatrice de l’émission Par ici l’info, à Radio-Canada Estrie. Cette situation se précisait quand, à l’écoute d’autres médias radiophoniques, télévisuels et papier, on en entendait d’autres confirmer cet état de fait.
Cause du manque de sapins
M. Downey, lors de différentes entrevues, expliquait que cette situation subissait les répercussions du krach financier de 2008 et du manque de relève. Cette échauffourée a causé une baisse des prix qui a eu comme conséquence de diminuer la plantation de semis. Beaucoup de petits propriétaires terriens n’y trouvant pas leur compte en ont abandonné la culture. Puisqu’il faut une dizaine d’années pour produire ce sapin décoratif, les arboriculteurs sont aujourd’hui confrontés à ce déficit. Comme il y avait moins de coupes d’arbres à cette époque, il y avait aussi moins d’espaces pour planter de nouvelles pousses. M. Downey prévoit encore une disette qui s’étendra sur quatre à cinq ans avant que la situation se rétablisse.
D’un autre côté, la population vieillissante n’a pas toujours trouvé preneur pour leur terre. La relève n’y était pas au moment des rachats de fermes. Elle était peu intéressée par le travail harassant et les revenus médiocres. M. Downey estime qu’en près de quinze ans, quelque 50 % d’entre eux sont à la retraite.
Il y a bien eu le phénomène de concentration de plusieurs de ces petits producteurs happés par de plus grandes entreprises. Mais, elles ne pouvaient pas tout acheter ce qui était disponible sur le marché. Le potentiel d’arbres à couper a diminué partout au Québec et au Canada. Cependant, M. Downey reconnait que le travail accompli maintenant devrait mener à un équilibre production-demande d’ici peu de temps.
D’autres phénomènes, marginaux ceux-là, ont aussi entraîné des conséquences négatives sur l’industrie du sapin de Noël. Les feux de forêt, mais surtout les grandes sécheresses qu’a connues l’ouest du Canada et des États-Unis, ont nui à leur croissance.
Petit guide d’achats
Qualifiées de modestes, les augmentations des prix à la consommation ont quand même grimpé de 10 à 20 % et même 25 % dans certains cas. Les intrants, l’achat des terres, le coût de la main-d’œuvre, l’entretien des équipements et des nouvelles machineries justifient ces hausses. Tous les producteurs s’entendent pour dire qu’il faut se procurer ces conifères tôt cette année. Les petits détaillants qui habituellement commandaient en septembre se trouvent dépourvus cette année. Pour les familles, ce pourrait être difficile de découvrir ce trésor qui permet de perpétuer la tradition de cette fête.
Dans le Haut-Saint-François, l’approvisionnement risque aussi d’être chamboulé. Un rapide survol sur le site de l’APANQ (Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec), on peut identifier quelques fournisseurs locaux. L’autocueillette pourrait contrer ce phénomène. Plusieurs producteurs ont réservé des milliers de sapins à cette fin. Quelques-uns en font même une activité familiale ludique avec tour en voitures tirées par un tracteur.
Plantation Steve, Cookshire-Eaton
Petit producteur, la Plantation Steve de Cookshire-Eaton connaît aussi une pénurie de sapins. La cueillette va bon train cependant. Chez eux, le manque de personnel ne semble pas un problème.
Conseils pour conserver longtemps son sapin
Puisqu’il est recommandé d’acheter tôt son arbre, quelques trucs peuvent servir à le conserver en bon état afin qu’il garde ses épines tout au long de la période des Fêtes. Comme dans le cas des fleurs coupées qu’on souhaite préserver longtemps, on raccourcit d’un pouce le tronc et on le plonge tout de suite dans un contenant de 4 à 6 litres d’eau pour s’assurer qu’il soit toujours immergé. On le laisse dans un endroit ombragé (frais ou froid) tout en le protégeant du vent.
Statistiques
Le Québec est la principale province qui produit des arbres de Noël.
L’APANQ estime qu’on en récolte quelque 71 % de ceux vendus en Amérique.
Les sapins sont distribués un peu partout. La Nouvelle-Angleterre, l’Amérique centrale, les Antilles et même Hong Kong en demandent.
En 2019, les statistiques totalisaient 2 053 111 sapins produits au Québec.

Eau de Cookshire

Réparation du réservoir d’eau potable, secteur Cookshire : Avis d’ébullition préventif jusqu’au 9 décembre

La municipalité a procédé à l’installation de cinq réservoirs temporaires le temps d’exécuter les travaux.

Les résidents du secteur Cookshire à Cookshire-Eaton devront rationner leur consommation d’eau, en plus de devoir la faire bouillir par mesure préventive, jusqu’au 9 décembre prochain. Cette mesure est nécessaire en raison des travaux pour étanchéiser le réservoir de béton d’eau potable pour ce secteur.
Les travaux, précise René Lavigne, directeur des travaux publics, n’ont rien à voir avec les problèmes d’odeur qui affectent les utilisateurs du secteur depuis plusieurs mois. Les travaux en cours servent à réparer une fuite identifiée depuis au moins un an. La fuite, explique-t-il, est majeure puisqu’elle a été estimée à 46 % de la production journalière. Le temps d’examiner l’ampleur des travaux, aller en appel d’offres pour trouver la firme et la disponibilité des produits explique le délai, de préciser le directeur des travaux publics.
Contrairement à certains réservoirs d’eau potable qui sont compartimentés à l’intérieur, celui de Cookshire comprend un seul compartiment. Afin de procéder aux travaux, il a été nécessaire d’aménager à proximité cinq réservoirs temporaires pour suffire à la demande. Celui en réparation est d’une capacité approximative d’un million de litres tandis que les cinq réservoirs engloberont quelque 400 000 litres, d’où la consigne pour les consommateurs d’économiser l’utilisation de l’eau au strict nécessaire. M. Lavigne rappelle que l’avis d’ébullition de l’eau pendant au moins une minute s’inscrit dans un but préventif. « Nos analyses sont bonnes, mais on veut être certain, vu que c’est des réservoirs temporaires et que ça voyage dans des boyaux hors terre pour être retapé dans la ligne qui descend vers le village et même selon les recommandations du ministère de l’Environnement ainsi que de la Santé publique, c’est d’émettre un avis d’ébullition préventif. »
Par ailleurs, une citerne d’eau potable située à la caserne de Cookshire est mise à la disposition des citoyens. Ces derniers pourront remplir des récipients de 8 h à 20 h tout au long de la durée des travaux. Quant aux deux écoles primaires du secteur, elles seront approvisionnées avec des cruches d’eau pour les élèves et le personnel.
Travaux
Les responsables de la firme chargés des travaux ont vidé le réservoir et transféré l’eau dans les récipients temporaires. Les travaux devaient s’amorcer ce lundi et seront effectués par l’intérieur du réservoir. On procédera entre autres, au lavage, au colmatage des fissures, des joints entre le plancher et les murs. Une membrane liquide sera enduite sur la paroi. Par la suite, on procédera au nettoyage et remplissage. Suivront des tests bactériologiques. L’opération devrait être complétée pour le 9 décembre, d’indiquer M. Lavigne. Le coût des travaux devrait s’élever approximativement à 350 000 $, mais sera couvert entièrement dans le cadre du programme TECQ. Le directeur des travaux publics mentionne que l’installation d’un deuxième réservoir sera envisagée dans « un deuxième temps. On va y aller étape par étape. »
D’autre part, M. Lavigne ajoute que toutes les mesures sont prises pour répondre adéquatement à des éventuels sinistres comme un incendie. Les entreprises et commerces ont été avisés, assure-t-il.
Odeur
M. Lavigne mentionnait avoir des échos de citoyens indiquant que l’odeur diminuait quant à l’eau potable sortant du robinet. Selon les experts, précise-t-il, le refroidissement des températures aurait pour effet de réduire l’odeur pour atteindre le niveau normal. Conscient que ce phénomène ne réglera pas le problème pour autant, le directeur des travaux publics assure que les efforts pour trouver une solution se poursuivent. « On est en recherche en eau présentement pour ajouter d’autres sources d’approvisionnement. On travaille en parallèle à des solutions avec les autres firmes de spécialistes. » Les intervenants croient que la problématique proviendrait de l’étang de recharge qui maintiendrait une pression sur la nappe phréatique, explique M. Lavigne. « On a déjà des forages exploratoires de fait, on est en recherche en eau. Le monde pense qu’on est assis sur nos lauriers, on ne l’est pas pantoute. Les forages qu’on a faits sont positifs sauf qu’il faut suivre la chaîne de procédures. On a deux forages de fait, on a un premier pompage par palier de fait, on attend les résultats pour le pompage 72 heures. » Le processus se poursuivra avec la collaboration du ministère de l’Environnement jusqu’à la mise en service, de compléter M. Lavigne.

actualite

Repair of the Drinking Water Reservoir, Cookshire Sector : Preventive Boil Water Advisory until December 9

Residents of the Cookshire sector in Cookshire-Eaton will have to ration their water consumption until December 9, in addition to having to boil it as a preventive measure. These measures are necessary because of the work to seal the concrete drinking water reservoir for this sector.
The work, said René Lavigne, director of public works, has nothing to do with the problematic odour that has affected users in the area for several months. The purpose of the work in progress to repair a leak identified at least a year ago. The leak, he explained, is major; it is estimated at 46% of the daily production. The time needed to examine the scope of the work, to launch a call for tenders to find a firm, and to obtain the products, explains the delay, said the director of public works.
Unlike certain drinking water reservoirs which are compartmentalized on the inside, Cookshire’s has one single compartment. In order to proceed with the work, it was necessary to build five temporary tanks nearby to meet the demand. The one under repair has an approximate capacity of one million litres while the five tanks hold some 400,000 litres, hence the instructions for consumers to limit water use to the strictly necessary. Mr. Lavigne noted that the advisory to boil the water for at least one minute is for preventive purposes. “Our analyses are good, but we want to be certain, since the tanks are temporary and the water travels in hoses above ground to be patched into the line that goes down to the village, and even the recommendation of the Ministry of Environment as well as Public Health is to issue a preventive boil water advisory.”
In addition, a cistern of drinking water located at the Cookshire fire station has been made available to citizens. They will be able to fill containers from 8 a.m. to 8 p.m. throughout the duration of the work. The two primary schools in the area will be supplied with jugs of water for students and staff.
The Work
Officials of the company responsible for the work have emptied the reservoir and transferred the water to temporary containers. Work was due to start on Monday and will be carried out from inside the tank. Among other things, we will wash and seal the cracks and joints between the floor and the walls. The walls will be coated with a liquid membrane. Then we will proceed to clean and fill the reservoir. Bacteriological tests will follow. The operation is expected to be completed by December 9, Lavigne said. The cost of the work is expected to be approximately $350,000, but will be fully covered under the TECQ program. The director of public works mentioned that the installation of a second reservoir will be considered “as a second step. We will take it step by step.”
On the other hand, Mr. Lavigne added that every measure will be taken to adequately respond to possible disasters such as a fire. Businesses and commerces have been notified, he said.
Odour
Mr. Lavigne mentioned hearing from citizens that the odour of the drinking water coming out of the tap was diminishing. According to the experts, he said, cooling temperatures would reduce the odour to normal levels. That said, conscious that this phenomenon will not solve the problem, the director of public works confirmed that efforts to find a solution continue. “We are currently looking for other sources of water to add to our supply. We are working in parallel on solutions with other specialist firms.” Some interveners believe that the problem could come from the recharging pond which maintains pressure on the water table, explained Lavigne. “We have already done exploratory drilling, we are looking for water. The world thinks that we are sitting on our laurels. We are not at all! The drilling we have done is positive except that you have to follow the chain of procedures. We have two boreholes done, we have done a first pumping by stages, we are waiting for the results of the 72-hour pumping.” The process will continue with the collaboration of the Ministry of the Environment until the system is put into service, added Lavigne.

Sylvie Lapointe

Commission municipale du Québec : Sylvie Lapointe dans l’attente d’une décision

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est dans l’attente du jugement concernant ses manquements en déontologie.

La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, a plaidé coupable à un des 21 manquements au code de déontologie qui pèse contre elle et non coupable pour les autres, lors de sa récente comparution devant la Commission municipale du Québec. Elle est dans l’attente de l’audience sur avis de sanction fixée au 17 décembre et 14 janvier, si le juge Joseph-André Roy le considère nécessaire.
Mme Lapointe reconnaît sa culpabilité sur le chef 19, soit : « Le ou vers le 14 septembre 2020, avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, soit pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE, manquant aux obligations prévues à l’article 4 du Code. »
Mme Lapointe admet avoir plaidé coupable « sur celui d’avoir demandé de l’aide à deux employés de la ville pour entrer un fourneau qui était très pesant au Manoir de l’EAU VIVE. » Elle mentionne avoir demandé l’aide du propriétaire du Subway ainsi qu’au concierge, mais en vain. « Il fallait faire vite parce que dans l’après-midi, il venait le collecter. Je retourne dans mon bureau et je vois par ma porte-patio deux gars. Je me suis dit, je pourrais leur demander de l’aide, entre bons voisins. J’ai appelé le directeur des travaux publics René Lavigne, il m’a dit : oui je te les envoie. Ils sont venus, peut-être quatre gars. J’avais complètement oublié que j’avais le chapeau de mairesse. Celui-là, j’ai plaidé coupable parce que je n’aurais pas dû le faire. Pour les 20 autres manquements, j’ai plaidé non coupable », d’ajouter la mairesse.
Elle signale au passage le manquement qui lui est signifié, d’avoir fait installer des cônes pour sécuriser une zone entre l’Hôtel de Ville et le Manoir de l’EAU VIVE. « Pour la phase II du manoir, il fallait faire un forage pour vérifier l’état du terrain et il y avait de la grosse machinerie. Autant pour la municipalité que pour la protection des gens, autant pour le Manoir, j’avais demandé à René Lavigne de mettre des cônes pour que personne n’aille là, question de sécurité. Ça, c’est un manquement et l’autre, c’est parce j’ai demandé de les enlever. » Mme Lapointe plaide non coupable à ces manquements, car elle soutient que son geste était motivé par un souci « de sécurité autant pour la ville, que pour les gens du Manoir ou les gens qui circulaient. »
« Pour les 18 autres manquements, ils disent que j’étais en conflit d’intérêts à cause que j’ai participé à quelques reprises à des réunions qui parlaient du manoir genre soit pour la servitude, le stationnement ou pour une dérogation. Moi, j’ai plaidé non coupable là-dessus, parce que pour moi, ce n’est pas un conflit d’intérêts. » La mairesse signale que plusieurs personnes ont témoigné dont un des propriétaires de la résidence pour personnes aînées. Mme Lapointe mentionne que ce dernier aurait précisé qu’elle n’avait aucunement participé aux diverses démarches de la résidence que ce soit la préparation des plans et autres. « Moi, j’étais vraiment comme une simple employée, pas de bonus, rien, ni actionnaire, ni dirigeante. J’étais simple directrice. » Mme Lapointe rappelle qu’un investissement de cette envergure de quelque millions $, ce n’était pas courant à Cookshire-Eaton tout en précisant n’avoir jamais participé à un vote concernant le Manoir de l’EAU VIVE. Elle ajoute s’être retirée des discussions à partir de septembre 2020.
Mentionnons que les audiences se sont étalées sur quatre jours. Le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay, la conseillère, Louise Gosselin, le directeur des travaux publics, René Lavigne, le conseiller, Michel Mercier ainsi que Steven Hallé, concepteur, promoteur et copropriétaire de la résidence Manoir de l’EAU VIVE, ont comparu. Mme Lapointe a témoigné en toute fin des audiences, juste avant les plaidoiries.
La mairesse, au moment d’écrire ces lignes, est en attente sur l’avis de sanctions relatives au chef dont elle a plaidé coupable, audience prévue pour le 17 décembre. S’il y a lieu pour les autres sanctions dont elle a plaidé non coupable, la date prévue est le 14 janvier. La mairesse dit tirer une leçon de cette expérience notamment à faire preuve davantage de vigilance.

Sylvie Lapointe

Quebec Municipal Commission : Sylvie Lapointe Awaits a Decision

The mayor of Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, pleaded guilty to one of the 21 breaches of the code of ethics that weigh against her, and not guilty for the others, during her recent appearance before the Commission municipale du Québec. She is awaiting hearings set for December 17 and January 14, concerning Judge Joseph-André Roy’s opinion on sanctions, if he considers them necessary.
Ms. Lapointe admitted her guilt on Count 19, namely: “On or around September 14, 2020, having used or allowed the use of the resources or services of the municipality (two employees of the Public Works Department), for personal purposes or for purposes other than activities related to the exercise of their functions, namely for the movement of equipment from the Manoir de l’EAU VIVE, failing to meet the obligations stipulated in Article 4 of the Code.”
Ms. Lapointe admitted to pleading guilty “to asking two city employees for help to move a stove that was very heavy at the Manoir de l’EAU VIVE.” She says she asked the owner of the Subway and the janitor for help, but to no avail. “We had to be quick because in the afternoon they were coming to collect it. I went back to my office and saw two guys through my patio door. I thought, I could ask them for help, between good neighbours. I called the director of public works, René Lavigne. He said, ‘yes, I am sending them to you.’ They came, maybe four guys. I had completely forgotten that I was wearing the mayor’s hat. This one, I pleaded guilty because I shouldn’t have done it. For the other 20 breaches, I pleaded not guilty,” added the mayor.
She also mentioned the breach that she was notified about, of having cones installed to secure an area between the Town Hall and the Manoir de l’EAU VIVE. “For Phase II of the Manoir, we had to drill a borehole to check the condition of the ground, and there was heavy machinery. For the municipality as much as for the protection of people and for the Manoir, I had asked René Lavigne to place cones so that no one passed by there. It’s a question of safety. This is one breach and the other is because I asked for them to be removed.” Ms. Lapointe pled not guilty to these breaches, maintaining that her gesture was motivated by a concern “of safety as much for the city, as for the people of the Manor or passersby.”
“For the other 18 breaches, they say I was in a conflict of interest because I attended meetings a few times that talked about the Manoir, such as for easement, for parking or for a waiver. I pleaded not guilty to that, because for me it’s not a conflict of interest.” The mayor pointed out that several people testified, including one of the owners of the seniors’ residence. Ms. Lapointe mentioned that the latter would have specified that she had not participated in the various actions of the residence, whether it was the preparation of plans and other steps. “I was really like a simple employee, no bonus, nothing, neither a shareholder nor a leader. I was just a simple director.” Ms. Lapointe recalled that an investment of this magnitude of a few million dollars is not common in Cookshire-Eaton, while specifying that she had never taken part in a vote concerning the Manoir de l’EAU VIVE. She added that she has withdrawn from discussions about the Manoir as of September 2020.
Note that the hearings were spread out over a four-day period. The director general of the municipality, Martin Tremblay, the councillor, Louise Gosselin, the director of public works, René Lavigne, the councillor, Michel Mercier, as well as Steven Hallé, designer, promoter and co-owner of the Manoir de l’EAU VIVE residence, appeared before the commission. Ms. Lapointe testified at the very end of the hearings, just before the pleas.
The mayor, as of this writing, is awaiting the opinion about sanctions relating to the count she pleaded guilty to; a hearing is scheduled for December 17. If applicable, a hearing is scheduled on January 14 for the other breaches to which she has pleaded not guilty. The mayor said she drew a lesson from this experience, in particular to be more vigilant.

Polyvalente Louis-St-Laurent, bal de finissant

La COVID-19 frappe dans nos écoles

Si tout va comme prévu, les éléves devraient avoir réintégré la polyvalente Louis-Saint-Laurent.

La COVID-19 est bien présente dans trois écoles primaires du Haut-Saint-François alors qu’au moins deux groupes classes étaient fermés, la semaine dernière, dans les établissements de Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Saint-Camille à Cookshire et du Parchemin à East Angus. Fermée depuis le 3 novembre, la polyvalente Louis-Saint-Laurent l’était toujours ce lundi et une évaluation devait se faire pour déterminer sa réouverture ou non ce mardi.
Les élèves de la polyvalente ne sont pas en congé pour autant puisque l’enseignement à distance est de mise. Au moment de la discussion téléphonique, vendredi dernier, le directeur général du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, laissait entendre que le nombre de cas avait bondi de 34 au moment de l’annonce de la fermeture à 49 selon les chiffres de la Santé publique de jeudi passé. M. Gaudreau explique que la réouverture de la polyvalente prévue pour ce lundi était retardée puisque le processus d’enquête n’était pas complété. « La décision qui a été prise est qu’on ne ramènera pas des jeunes qui seraient peut-être potentiellement à risque modéré de développer la maladie. On ne les ramènera pas dans le milieu pour avoir une espèce de boucle sans fin que les jeunes reviennent, sont positifs et contaminent d’autre monde. L’objectif est de mettre fin à la propagation communautaire, c’est la raison pour laquelle on a retardé un peu. » M. Gaudreau ajoutait « on va réévaluer lundi si on peut ramener tout le beau monde mardi matin ou si l’on doit poursuivre d’une journée ou deux. »
Rappelons que la Direction de la santé publique de l’Estrie avait signalé, mercredi passé, 34 cas de personnes atteintes de la COVID-19 à la polyvalente Louis-Saint-Laurent répartis dans tous les niveaux, avec 16 classes touchées par au moins un cas, dont 7 classes en éclosion, c’est-à-dire la présence de 2 cas et plus dans un groupe.
L’ensemble des élèves et membres du personnel ont été appelés à se faire dépister, dès mercredi matin, au centre de dépistage mobile aménagé sur le site de la polyvalente. M. Gaudreau mentionnait que plus de 500 élèves dans les deux premières journées sur 670 ainsi que les membres du personnel s’étaient prêtés à l’exercice. Un centre de dépistage mobile était également aménagé à l’école primaire Notre-Dame-de-Lorette vendredi et samedi passés.
M. Gaudreau laisse entendre qu’il est plus facile d’éviter la contamination au niveau primaire en fermant un groupe classe. Il en est différent au secondaire alors qu’un élève peut changer de classe à quelques reprises dans une journée et côtoyer plusieurs autres élèves. Pour les classes des écoles primaires, explique M. Gaudreau, la fermeture correspond à une durée, établie par la Santé publique. Le retour des différents groupes classes est prévu pour les prochains jours, d’ajouter le directeur général du CSS des Hauts-Cantons.
M. Gaudreau mentionne que la décision de fermer la polyvalente ou des groupes classes est prise en tenant compte de la recommandation de la Santé publique. Soulignons que l’activité Portes ouvertes qui était prévue samedi dernier à la polyvalente Louis-Saint-Laurent a été reportée à une date ultérieure.
Territoire
D’autre part, selon les chiffres en date du 4 novembre dernier émis par le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, on comptait 54 nouveaux cas positifs à la COVID-19 dans le Haut-Saint-François. On en retrouvait dans toutes les municipalités sauf Hampden, Newport et Scotstown.

CPE le Ballon rouge

CPE Le Ballon Rouge à La Patrie : Un coup de pouce pour un beau projet

Le comité des loisirs de La Patrie a donné un coup de pouce au CPE Le Ballon Rouge en amassant 6 770 $ pour le projet de transformation de la grande salle à manger. Les responsables aimeraient modifier la salle pour la rendre multifonctions. Elle pourrait être utilisée pour faire bouger les enfants lorsque la température est peu clémente, ou tout simplement pour faire brûler de l’énergie aux tout-petits. La réalisation du projet amorcé en mai 2020 nécessite un investissement de 13 000 $. Mentionnons que les membres des loisirs ont offert aux parents et personnel du CPE de prêter mains fortes pour opérer la cantine lors du tournoi de balle familial Armand Prévost en échange d’un don monétaire. Nous apercevons sur la photo les membres du personnel du CPE Le Ballon Rouge, du conseil d’administration et des loisirs ainsi que la mairesse de La Patrie, Johanne Delage.

actualite

Haut-Saint-François Prélèvements par rendez-vous sur Clic Santé

Les usagers devront prendre rendez-vous en ligne ou par téléphone dès le 8 novembre 2021.
Comme ailleurs en Estrie, les usagers qui utilisent les services offerts par les centres de prélèvement du Haut-Saint-François (Cookshire, La Patrie et Weedon) devront réserver leur plage horaire en téléphonant au 819 565-4845 ou en se rendant sur clicsante.ca. Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. À partir de cette plateforme, il suffit de choisir le jour, l’heure et l’endroit où la personne souhaite se rendre pour effectuer les prélèvements prescrits par son médecin. Le navigateur Google Chrome offre un meilleur fonctionnement de la plateforme.
Le service de rendez-vous téléphonique (819 565-4845 ou sans frais 1 833-255-1995) est disponible du lundi au vendredi, entre 8 h et 16 h, à l’exception des jours fériés, pour les situations suivantes :

  1. Prélèvement urgent (moins de 24 heures) ou semi-urgent (24 h à 48 h) demandé par un médecin ou une infirmière;
  2. Prélèvement à effectuer sur un enfant âgé entre 0 et 7 ans;
  3. Tests spéciaux (ex. : hyperglycémie provoquée, cortisol, gaz veineux);
  4. Usagers n’ayant pas accès à Internet, ayant besoin d’assistance ou présentant des besoins particuliers (limitations fonctionnelles ou cognitives).
    Les heures d’ouverture des centres de prélèvement du Haut-Saint-François demeurent les mêmes, tout comme les types de prélèvements offerts.
    Pour trouver un point de service et en connaître l’horaire, consulter : www.santeestrie.qc.ca/prelevements.
    Lors d’un rendez-vous au centre de prélèvement, les usagers doivent :
    • Se présenter seulement 5 minutes avant le rendez-vous;
    • Porter un couvre-visage (masque artisanal).
    Si un usager a des symptômes de COVID-19, il doit annuler son rendez-vous en ligne ou par téléphone. Il peut appeler au 819 565-4845 ou au numéro sans frais 1-833-255-1995 pour être dirigé vers un centre de prélèvement identifié pour les usagers ayant un ou des symptômes de la COVID-19 ou étant atteints de la COVID-19.
marche de noel Ascot Corner

Retour des marchés de Noël dans le Haut-Saint-François ! : Découvrez le travail de nos artisans

De retour en 2021, les marchés de Noël permettent de rencontrer des artisanes et des artisans chez qui choisir le plus beau des cadeaux pour dire à ses proches combien ils nous sont chers.

Après une triste saison de marchés de Noël l’an dernier, ces belles occasions de se procurer des cadeaux «songés» reviennent dans le Haut-Saint-François à partir de la mi-novembre. Les visiteurs auront la chance d’admirer le travail des artisanes et des artisans de notre MRC. Cinq municipalités leur offriront l’espace pour exposer leurs œuvres.
Toutes et tous ont investi beaucoup d’énergie pour vous suggérer leurs plus chères créations. Ils seront présents à plusieurs endroits pour nous les proposer. Des textiles en tout genre, des friandises aux goûts délicats, des conserves, des jouets en bois, de la céramique et combien d’autres objets garniront leur étal ?
Ascot Corner
Dès le 13 et 14 novembre, à Ascot Corner, au Centre Paul-Lessard, le premier marché de Noël de la MRC ouvrira ses portes aux visiteurs, de 9 h jusqu’à 16 h. Andréane Rivard, technicienne, mentionne que la Corporation des loisirs attend quelque 25 exposants. Il y aura des chefs-d’œuvre faits avec du bois, du métal et du verre. Une large gamme de produits textiles sauront vous plaire. L’alimentaire ne sera pas négligé, entre autres, on trouvera du miel. Quelqu’un proposera aussi des «bébés réalistes», une autre, des constructions miniatures. De quoi combler les goûts des plus exigeants.
Dudswell
La semaine suivante, les 20 et 21 novembre, à l’église Saint-Clément de Dudswell, de 10 h à 16 h, ce sera au tour des gens de cette région de profiter des talents de nos artisans. Les organisatrices et organisateurs de La boîte à cadeaux investissent beaucoup d’énergie pour rendre agréable la visite des kiosques.
East Angus
Le marché de Noël d’East Angus se tiendra au Pavillon des sports du parc Nicol, le 26, de 16 h à 20 h, les 27 et 28 novembre de 10 h à
16 h. Les profits de l’entreprise qui réunira artistes et artisans seront versés à la Fondation Marc Rousseau qui amasse des fonds pour aider par des organisations civiques et amicales.
Cookshire-Eaton
Au Victoria Hall, le marché de Noël se tiendra le dimanche 28 novembre, de 10 h à 16 h. Madeleine Masson-Labonté, responsable, nous informe que l’activité se déroulera aux deux étages de l’endroit. Une vingtaine d’exposants seront là pour vous offrir ce qu’ils ont exécuté de plus beau cette année. Comme un peu partout dans ces marchés, la variété sera au rendez-vous.
La Patrie
La tournée des artistes et des artisans se terminera à La Patrie, à la salle municipale, le samedi 11 décembre, de 10 h à 16 h. Une vingtaine d’entre eux vous présenteront ce qu’ils ont produit de mieux, nous indique Marie-France Gaudreau, directrice générale adjointe, qui vaque avec Annie Croteau à la préparation de l’activité.
Que cette visite à celles et ceux qui confectionnent pour vous ces étrennes de bon goût vous remplisse de joie, de cette joie de voir des talents éclore ou se confirmer, qu’elle soit aussi l’occasion de rappeler aux vôtres combien vous les appréciez. Ce n’est pas le montant des cadeaux qui importe, c’est l’attention portée à les choisir qui donne toute la valeur à ces échanges.

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AmbassadeuRHSF du CLD : Sondage destiné aux entrepreneur(e)s de la MRC

Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue, conseillères en ressources humaines (RH) au Centre local de développement (CLD) ont mis en ligne un questionnaire pour aider les entrepreneur(e)s à mieux utiliser leur potentiel en RH. Dans une optique d’une synergie entre les chefs d’entreprises et les spécialistes du CLD, ces dames veulent dresser un bilan des enjeux de gestion RH dans les petites et moyennes entreprises de la région. Le sondage peut se faire par téléphone au 819 560-8500 ou en ligne au https://bit.ly/sondageCLD avant le 21 novembre 2021 inclus.

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