Marie-Claude Bibeau

Marie-Claude Bibeau conserve son ministère

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, entame en nouveau mandat à titre de ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire avec enthousiasme.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a réitéré sa confiance envers la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, en la maintenant ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, lors de la récente assermentation de son conseil des ministres.
Mme Bibeau ne cache pas qu’elle souhaitait conserver son ministère. « La politique est un sport extrême, alors on ne prend rien pour acquis, mais j’étais très contente quand le premier ministre me l’a confirmé. » Mme Bibeau attribue cette décision à une preuve de confiance et rappelle « c’est un gros ministère l’agriculture, c’est un gros ministère économique aussi et environnemental. » Le fait de poursuivre, pour Mme Bibeau, constitue un grand avantage. « Je connais déjà tous les dossiers, ça me permet vraiment d’embarquer dans un train qui va vite. Je n’ai pas cette période de transition là à traverser que mes autres collègues qui ont un nouveau ministère ou qui arrivent au conseil des ministres. »
Dans cet esprit, Mme Bibeau aura à composer avec des collègues qui ont de nouvelles responsabilités comme Steven Guilbeault à l’Environnement et Jean-Yves Duclos à la Santé. Mme Bibeau ne croit pas que cela puisse freiner l’évolution des dossiers.
Parmi les dossiers que devra affronter Mme Bibeau se retrouve celui des travailleurs étrangers temporaires (TET). L’Association des producteurs maraîchers du Québec et l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) réclament que M. Trudeau mette en place une cellule de crise pour assurer l’arrivée de ces travailleurs. Mme Bibeau mentionne être déjà au fait du dossier pour être en communication régulière avec le président de l’UPA, Marcel Groleau. « Mon équipe avec la sienne, avec l’équipe d’Immigration et de Service Canada, je vous dirais que la cellule de crise, à part le nom, elle existe quasiment parce que ça fait déjà quelques semaines qu’on travaille ça. » La ministre reconnaît que le gouvernement fait face à des délais inhabituels des études d’impacts sur le marché du travail (EIMT) causés par la mise en place d’un nouveau système informatique. Elle mentionne que le nombre de fonctionnaires travaillant à l’émission des EIMT a été doublé afin de rattraper les retards. Des efforts sont également déployés du côté du ministère de l’Immigration pour accélérer le pas pour émettre les permis de travail. Mme Bibeau se dit très consciente que l’arrivée des travailleurs étrangers doit se faire au moment où on en a besoin. « Un secteur où on n’attend pas, c’est l’agriculture, on est en mode solution pour combler le retard. » Rappelons que l’UPA et l’Association des producteurs maraîchers du Québec soulignaient l’urgence d’intervenir pour ne pas rater la prochaine saison.
Pour la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, la table est mise pour les mois à venir. Au menu, une rencontre avec les ministres provinciaux de l’Agriculture et des Territoires marquant le début des négociations pour le renouvellement du partenariat canadien pour l’agriculture 2022-2028. Pour le Québec, souligne Mme Bibeau, ça peut représenter 300 M$ en transfert pour des programmes qui vont être administrés par le gouvernement du Québec, mais financés à 60 % par le fédéral, par exemple le programme Prime-Vert, apprécié des producteurs, précise-t-elle. Le volet agroenvironnement, les changements climatiques, la gestion des risques climatiques, « cet angle-là va être pour moi, extrêmement important, et je vais vouloir que cela ait une place prépondérante dans le prochain partenariat. La mise en place de nos programmes en agroenvironnement, les incitatifs pour que nos producteurs appliquent de bonnes pratiques, les subventions pour l’achat d’équipement écoénergétique, le volet de la pénurie de main-d’œuvre, la réforme des travailleurs étrangers qu’on avait entrepris, la surveillance de la fièvre porcine africaine, c’est un enjeu qui pourrait être catastrophique pour le secteur porcin. Je ne perds pas ça des yeux. » Sa collaboration avec le ministre Duclos concernant la révision du cadre de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire relativement aux pesticides occupera aussi la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Enfin, Mme Bibeau s’est montrée flattée des propos des présidents de l’UPA du Québec, Marcel Groleau, et de l’Estrie, Michel Brien, à son égard, soulignant son écoute envers les producteurs. Elle rappelle l’importance d’entretenir de bonnes relations avec les partenaires, « une relation de confiance pour moi, c’est primordial », complète-t-elle.

Patinoire St-Mathias

Saint-Mathias-de-Bonneterre : Une patinoire toute neuve pour la nouvelle saison

Les citoyens de Saint-Mathias-de-Bonneterre bénéficient d’une patinoire toute neuve. Elle remplace l’ancienne après 30 ans de loyaux services.

La population de Saint-Mathias-de-Bonneterre aura la chance de s’amuser sur une patinoire toute neuve. Après 30 ans de loyaux services et de rafistolages, l’infrastructure avait besoin d’être renouvelée.
Le conseil municipal a donc investi 100 000 $ pour la nouvelle patinoire. Le montant de cet équipement sportif est assumé en totalité par diverses subventions. Les travaux se sont amorcés en mars dernier pour se terminer au début d’octobre. L’entreprise Construction Groupe Prévost s’est occupée de la dalle de béton tandis que Permafib prenait en charge les bandes en panneaux de fibre de grande qualité ainsi que des clôtures, des bandes de protection, du grillage, etc. Les bénévoles ont également mis la main à la pâte. Ils ont démantelé l’ancienne patinoire, coupé des branches tout autour et préparé le terrain.
Les améliorations au parc des loisirs ne se limitaient pas à la patinoire. On a également profité de l’occasion pour y installer un nouveau module de jeux. Il remplace celui qui avait été détruit lors du passage de la tornade qui avait dévasté une partie de Saint-Mathias en juillet 2020. Une partie des coûts de remplacement évaluée à quelque 20 000 $ ont été couverts par l’assurance et la différence assumée par la municipalité. Le maire sortant, Lionel Roy, lance en riant que cela n’affectera pas le compte de taxes des contribuables.
Mentionnons que la municipalité a bénéficié, pour la réalisation de ces projets, de l’expertise du CSLE (Conseil Sport Loisir de l’Estrie) ainsi que le financement obtenu auprès du FRR (Fonds régions et ruralité) volet 2 local appuyé par la MRC.

actualite

Les Shark’s s’inclinent à nouveau

Les Shark’s d’East Angus ont subi un autre revers samedi aux dépens du DLC de La Guadeloupe par la marque de 8 à 3 devant une assistance décevante à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
Mécontent du travail des arbitres, l’entraîneur-chef, Jean-François Houde, n’a pas manqué de dire, en fin de troisième période, sa façon de penser à l’arbitre en chef, ce qui lui a valu son expulsion du match. « Je voulais passer mon message. » M. Houde remet en question le travail de l’arbitrage. « Depuis le début de l’année, il y a des hauts et des bas. Ce n’est pas toujours cohérent, c’est difficile de s’ajuster. J’espère que la ligue va revoir ça. Samedi, l’arbitrage ne nous a pas aidés. » D’ailleurs, quatre buts ont été comptés alors que les Shark’s étaient en infériorité numérique.
L’entraîneur prend néanmoins le blâme de la défaite mentionnant avoir peut-être mal préparé son équipe. « Mes joueurs auraient pu sortir plus fort. » L’entraîneur promet de bien préparer ses joueurs en vue du prochain match, ce samedi contre le Dynamik Service agricole de Coaticook. « Je vais rebrasser la soupe. Je m’attends à ce que mes joueurs soient prêts. »
Malgré un mauvais début de saison avec une fiche d’une seule victoire et sept défaites, dont une en prolongation, l’entraîneur-chef demeure optimiste pour la suite des choses. « Notre fiche n’indique pas vraiment l’allure de nos matchs. » Le pilote ajoute que l’effort est là. « Nos joueurs travaillent fort, ils veulent mettre fin à cette séquence. » M. Houde est convaincu que le déblocage se produira sous peu. Il invite les partisans à venir encourager les joueurs. « On a besoin des fans », complète-t-il.

Steven Aulis

Steven Aulis décroche un prix d’envergure : 125e anniversaire de Christchurch Canterbury

Steven Aulis et son prix Marion Phelps devant les portes gothiques du Canterbury Centre qu’il a reconstruites.

« Eh bien, ma récompense repose juste là. » Steven Aulis faisant un geste vers le Christchurch Canterbury, le Centre Canterbury récemment restauré, une structure petite, mais élégante.
« Ce sera là pendant des années après mon départ, et j’espère que les jeunes s’intéresseront à ce que je fais. Lorsque plusieurs mettent la main à la pâte, c’est plus facile. J’espère que ça va devenir populaire », a-t-il déclaré tandis que les cornemuseurs Matthew Fowler et Sylvain Ross jouaient en arrière-fond.
Voilà l’explication modeste de M. Aulis à propos de ce qu’il a ressenti à l’idée de recevoir le prestigieux prix Marion Phelps attribué pour son expertise et ses vastes contributions à la restauration du Centre Canterbury.
C’était le 12 septembre dans le hameau historique de Canterbury situé entre Bury et Scotstown, au coin des chemins Victoria et Canterbury. Le président du Réseau du patrimoine anglophone du Québec (RPAQ), M. Grant Myers, venait de lui remettre le prix « en reconnaissance des contributions exceptionnelles d’une personne ayant oeuvré à long terme à la préservation et à la promotion du patrimoine anglophone au Québec. »
La Société d’histoire et du patrimoine de Bury a nommé l’artisan charpentier Steven Aulis pour son travail exceptionnel au cours des cinq dernières années. À titre de bénévole auprès du Comité de Canterbury de la Société, M. Aulis a joué un rôle déterminant dans la restauration du bâtiment et dans sa transformation en centre culturel.
L’événement marquait également le 125e anniversaire de l’église anglicane Christchurch Canterbury. Souvent photographiée, la petite église néo-gothique avec des arcs-boutants distinctifs a été construite avec des matériaux locaux en 1896. En 2015, elle a été désacralisée et achetée par la Société Bury.
Le communiqué de presse du RPAQ fait mention qu’au cours des années qui ont suivi, « M. Aulis a travaillé et supervisé toutes les réparations et les modifications qui ont eu lieu, des fondations du bâtiment au beffroi en passant par les vitraux. Il a même reproduit d’authentiques moulures de style gothique du XIXe siècle et des volutes décoratives intérieures. »
« Il demeure impliqué dans la préservation de ce qui est maintenant connu sous le nom de Centre Canterbury », écrivait le directeur exécutif du RPAQ, Matthew Farfan : « l’un des plus beaux sites patrimoniaux de la région, jouissant désormais d’une nouvelle vocation au sein de la communauté. »
Pour ces raisons et plus encore, parmi tous les candidats à l’échelle du Québec, le RPAQ a sélectionné M. Aulis pour recevoir le Prix Marion Phelps pour le bénévolat.
Marion Phelps était une bénévole légendaire, l’une des fondatrices de la Société historique du comté de Brome. Le RPAQ choisit un récipiendaire chaque année pour recevoir un prix en son nom.
« Nous avons nommé Steve en raison de son dévouement au Centre de Canterbury et du don de son temps tout au cours d’une longue période », a déclaré Ed Pederson, secrétaire de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury.
« Il a fait l’agenda des restaurations du bâtiment. C’était son idée de mettre des persiennes au lieu du contreplaqué aux fenêtres du clocher, et il les a créées. Il a reconstruit la croix au sommet de la tour de 55 pieds de haut, et a également reconstruit les portes d’entrée de style gothique travaillées à la main à partir de vieux planchers.
« Il a réparé de nombreux contreforts. Il a construit de nouveaux cadres pour les vitraux lorsque ceux-ci ont été restaurés. Il a aussi installé de nouvelles moulures là où les moulures extérieures étaient pourries et il a construit des encadrements de fenestration et y installa les fenêtres. 
« Lorsque nous avons déplacé le bâtiment, il a réparé et, où c’était nécessaire, il a reproduit le treillis décoratif », a poursuivi M. Pederson. « Il a adapté les bancs pour qu’ils s’ajustent aux murs et a effectué les réparations requises. Il a acquis des chaises et restauré toutes les chaises en bois, ce qui a impliqué le collage de 30 chaises et leur réparation. Il a également aidé à l’aménagement paysager et à deux reprises, il a peint le plancher à l’intérieur. Il a été là à chaque étape du chemin! »
« Je pense que Steve Aulis mérite grandement le prix Marion Phelps. C’est une reconnaissance appropriée, qui arrive en temps opportun, de sa personnalité et de son esprit communautaire. »
Ceux qui connaissent M. Aulis savent aussi qu’il a réalisé ce travail incroyable malgré d’énormes défis physiques. Il s’est fracturé le cou lors d’une chute en 1986, dans un moulin local et est devenu paraplégique. Sa chemise à carreaux caractéristique et sa paire de longs bâtons de marche font partie du paysage familier dans les environs de Bury.
Lors de la cérémonie de remise des prix et de la célébration marquant le 125e anniversaire, une plaque commémorative a été dévoilée honorant ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la restauration du bâtiment au cours des 5 dernières années. La présidente de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, Praxède Lévesque Lapointe, officiait l’événement où avait lieu la lecture des noms des 75 bénévoles du Centre Canterbury. Après la cérémonie, des bénévoles ont sonné 125 fois la cloche de Canterbury.
Les membres du Comité de Canterbury travaillant avec M. Aulis sont Candy Coleman, Gilles Gaulin, Bobby Jacklin, Tony de Melo et Ed Pederson.
Le RPAQ « n’aurait pas pu trouver un récipiendaire plus irrésistible pour le prix Phelps de cette année », a déclaré M. Myers. « Grâce au travail inlassable de bénévoles tel que Steven, des sites historiques importants comme l’église de Canterbury continueront de servir de repères communautaires, de lieux de mémoire, et en tant qu’endroits de rassemblement pour les années à venir. Ce sont des bénévoles comme vous qui sont l’épine dorsale des organisations patrimoniales locales qui travaillent si fort pour préserver et protéger notre patrimoine. »

Manifestation CPE HSF

Les CPE manifestent : Les députés caquistes pris à partie

Une cinquantaine d’employé(e)s de Centres de la petite enfance ont manifesté devant les bureaux du député caquiste, François Jacques, pour réclamer une meilleure convention en tenant compte de leurs exigences.

Une cinquantaine de manifestantes et manifestants provenant du milieu des garderies du Haut-Saint-François se sont rassemblées devant le bureau du député caquiste, François Jacques, à Cookshire, la semaine dernière. Simultanément au Québec, quelque 11 000 personnes des Centres de la petite enfance (CPE) manifestaient leur mécontentement contre les mesures proposées par le premier ministre, François Legault.
Michel Dubreuil, agent de grief pour la CSN, rappelait que les protestataires vivaient leur sixième jour de grève sur dix. Il expliquait qu’entre autres, les caquistes dans leurs négociations avaient oublié plusieurs catégories de travailleuses et de travailleurs qui œuvrent dans les CPE. Cuisinières, préposées, adjointes administratives, secrétaires, éducatrices spécialisées et autres en sont évacuées.
Le gouvernement, selon M. Dubreuil, en demandant aux employées de travailler pendant cinq jours pour assurer la stabilité auprès des enfants, entre en conflit avec l’organisation actuelle. Elles arrivent dès 6 h pour partir à 17 h. Les techniciennes effectuent leurs 35 heures en moyenne en quatre jours. En répartissant leurs tâches sur cinq, les ratios enfants et éducatrices ne fonctionnent plus. « Nous ne sommes pas contre le travail sur cinq jours, s’il est fait de façon volontaire », rappelait l’agent de grief.
Les « portraits d’enfants », ces rapports qu’elles doivent remplir et qui tiennent compte de l’évolution des petits demandent un surplus de travail. À l’heure actuelle, le temps de planification est surtout utilisé pour aménager les locaux et prévoir les activités, explique M. Dubreuil. Ce surplus de tâches dépasse celui qui y est imparti. On exige de les respecter dans l’offre salariale.
Le représentant syndical ajoute que les employées en CPE ont perdu deux jours fériés. Toutes veulent le récupérer. Le syndicat exige aussi que les personnes qui ont plus de quinze ans d’ancienneté aient droit à une sixième semaine de vacances payée. « Travailler en garderie est épuisant », dit-il. Il en sait quelque chose puisqu’il a passé bien des années auprès des enfants.

Mairie 2021 Dudswell

À Dudswell : Un choix pour la continuité ou pour contester

Mariane Paré
Mariane Paré se représente au titre de mairesse pour le mandat 2021-2025. Forte de plusieurs réalisations définies dans le plan stratégique de 2018-2028 qui l’a guidée tout au long des quatre dernières années, elle se réjouit « d’avoir travaillé avec une équipe formidable. Elle souhaite continuer dans la même veine. »
Mme Paré est ravie, entre autres, de la solution apportée au dossier de la voirie municipale qui est « un plus », à son avis. « Ce sera le premier hiver où on entretiendra les chemins avec notre propre équipement, indique-t-elle. » Du même souffle, elle souligne que le conseil a décidé de louer des bâtiments pour remiser les véhicules plutôt que d’en construire un nouveau. Cette façon de procéder est, selon elle, beaucoup plus économique.
Réélue, Mme Paré entendra continuer comme avant pour favoriser la qualité de l’existence des citoyennes et des citoyens. Les révisions apportées aux différentes pistes multifonctionnelles, l’accès gratuit à la plage du lac d’Argent, l’amélioration des divers parcs, dont celui de l’école Notre-Dame-du-Paradis, rendent la vie plus agréable à Dudswell, constate-t-elle. Entre autres projets à finaliser pour le printemps prochain, elle annonce que celui du parc Éva-Tanguay acceptera une autre «shed», qui s’ajoutera au circuit patrimonial.
Le Centre mobile de récupération, situé au garage municipal, s’avère une bonne idée. Cela facilite la gestion des déchets, avance la mairesse sortante. Une meilleure qualité d’Internet lui tient à cœur. Pour ces deux dossiers, principalement, elle souligne que les échanges avec la MRC sont bien enclenchés.
Daniel Blais 
Daniel Blais se présente au poste de principal magistrat afin de récupérer ses droits citoyens. Il se dit privé d’accès « à la forteresse municipale (Hôtel de Ville) en tant que citoyen condamné à être chassé et exproprié. » Être élu à la mairie serait selon lui le seul moyen d’atteindre cet objectif. Ses intentions sont « humbles », écrit-il au Journal le Haut-Saint-François pour justifier sa candidature.
Il aimerait participer aux différentes activités de la municipalité qu’il qualifie de magnifique. « Malgré tout le mal qui m’a été infligé ces 4 dernières années, je désire garder la foi que tout n’est pas mauvais à Dudswell et qu’il y a encore de bons citoyens dans cette municipalité. »
Et il s’interroge sur le futur des électeurs. « Est-ce que les citoyens veulent vivre en harmonie ou continuer à payer plus pour municipaliser les bâtiments et continuer à payer les dépenses personnelles de Mme Paré, telles que le déneigement pour se rendre à sa propriété ? », ajoute-t-il sur sa missive. « Il n’est pas dans sa nature de faire de fausses promesses pour épater la galerie. » Cependant, il souhaite de meilleures informations sur les projets en cours. « L’application des règlements municipaux ne doit plus servir à s’acharner sur un seul individu », donne-t-il en exemple.
Le développement immobilier ailleurs que sur des chemins non conformes, l’accès aux attraits touristiques qui seraient délaissés, la survie ou l’abandon de bâtiments patrimoniaux délabrés seront quelques dossiers à revoir. Il souhaite revenir sur le fait que certains terrains municipalisés aient été acquis « dans de douteuses circonstances. » Il veut donner aux citoyens la chance d’être consultés « afin de maximiser l’impact d’un bienfait pour la communauté ou le paysage de la municipalité. » Il remercie toute la population et les invite à se prévaloir de leur droit de vote.
Mentionnons que M. Blais a eu des démêlés avec des riverains, avec Dudswell et d’autres municipalités.

Mairie 2021 Cookshire-Eaton

Une lutte intéressante à Cookshire-Eaton

À Cookshire-Eaton, les électeurs devront trancher qui de la mairesse sortante, Sylvie Lapointe, ou Mario Gendron sera le plus apte à diriger la municipalité pour les quatre prochaines années.
Fière de son bilan, Mme Lapointe entend poursuivre le travail amorcé. Elle veut contribuer à faire de Cookshire-Eaton une municipalité urbaine et rurale qui répondra à la réalité des années 2020. La candidate mentionne avoir tenu compte, au cours de son mandat, des besoins des six pôles de la municipalité soit Cookshire, Eaton Corner, Sawyerville, Birchton, Bulwer et Johnville. De belles réalisations ont été complétées dans les trois grands secteurs de Cookshire, Sawyerville et Johnville, précise-t-elle. Le parc de l’étang Cloutier, le Cœur villageois, le sentier du barrage à Sawyerville, l’acquisition et la mise à niveau de l’église de ce secteur s’inscrivent sur cette liste. Du côté de Johnville, Mme Lapointe souligne la construction de la station d’épuration des eaux, le jeu de modules au parc des Trois mousquetaires, le sentier de ski de fond et l’anneau de glace. La réfection extérieure de l’académie à Eaton Corner s’ajoute à la liste de la candidate. Sur le plan environnemental, la mairesse se réjouit de l’implantation des bacs bruns, de l’écocentre mobile, du projet de collecte de plastique agricole et du conteneur de verre.
Mme Lapointe nourrit plusieurs projets pour l’avenir, dont celui de compléter la piste cyclable reliant Sawyerville à Newport et Saint-Isidore-de-Clifton, la construction d’une caserne d’incendie qui serait sur le point de s’amorcer pour être complétée en 2022. La recherche d’eau potable du côté de Johnville particulièrement au parc écoforestier de ce secteur se poursuit. Elle entend également continuer la stratégie de dézonage dans le secteur Johnville et Cookshire pour développer des logements locatifs. Du côté de Cookshire, elle prévoit la rénovation du pont couvert John-Cook avec la mise à niveau des sentiers. Mme Lapointe précise son intention de se consacrer essentiellement à la tâche de maire et sur une base de temps plein si elle est réélue.
Mario Gendron
Reconnaissant les valeurs humaines de la mairesse sortante, Mario Gendron mentionne que le mandat a été teinté par la controverse autour de Mme Lapointe que ce soit au début avec Loisirs Cookshire et récemment avec les plaintes en déontologie. Le candidat Gendron estime que l’avenir est trop important pour perdre du temps avec les controverses. « Moi, je veux penser projets, je veux aller de l’avant. On est dans un contexte où il y a des opportunités, on est vraiment bien positionné pour le développement. Là, c’est le temps, on pousse égal pour se faire connaître, pour du positif. »
M. Gendron s’appuie sur les divers dossiers auxquels il a participé comme le partenariat avec les universités Bishop’s et de Sherbrooke concernant le parc écoforestier de Johnville, la création d’un réseau de ski de fond, la mise en place d’un anneau de glace, la sauvegarde de l’église à Johnville, l’usine d’épuration des eaux, pour dire qu’il est un gars de projets.
Le candidat mise sur son expérience en gestion des organisations pour aller chercher le meilleur des gens autour de lui. Retraité, M. Gendron entend mettre les heures nécessaires que ce soit en télétravail ou en présentiel à l’Hôtel de Ville. « Je ne veux pas juste être présent, mais efficace. »
Le candidat souhaite poursuivre les dossiers en cours, mais désire, en priorité, corriger la problématique d’eau potable dans le secteur de Cookshire. « Il faut se préparer à aller chercher l’eau ailleurs. » M. Gendron désire travailler sur l’accessibilité à la propriété pour les jeunes familles, rendre l’accueil touristique plus attrayant et promouvoir le développement durable. Conscient que le taux de taxation est élevé, le candidat entend s’attaquer au fardeau fiscal des contribuables en favorisant le développement notamment de nouvelles technologies. « Je ne veux pas amener de cheminées (d’usines) », complète-t-il.

Mairie 2021 Cookshire-Eaton

An Interesting Contest in Cookshire-Eaton

In Cookshire-Eaton, voters will have to decide which candidate is best suited to lead the municipality for the next four years: outgoing mayor Sylvie Lapointe, or Mario Gendron.
Proud of her record, Ms. Lapointe intends to continue the work already started. She wants to help make Cookshire-Eaton an urban and rural municipality that will respond to the reality of the 2020s. The candidate noted she took into account, during her mandate, the needs of the six poles of the municipality: Cookshire, Eaton Corner, Sawyerville, Birchton, Bulwer and Johnville. Significant achievements were made in the three major sectors of Cookshire, Sawyerville and Johnville, she explained. The Cloutier Pond Park, the Cœur villageois, the Sawyerville Dam Trail, and the acquisition and upgrading of the church in this area are all on this list. In the case of Johnville, Ms. Lapointe highlighted the construction of the water treatment plant, the new playground equipment at the Parc des Trois Mousquetaires (Park of the Three Musketeers), the cross-country ski trail and the ice rink. The refurbishment of the exterior of the Eaton Corner Academy is also on the nominee’s list. On the environmental front, the mayor is delighted with the establishment of the brown bins, the mobile eco-centre, and the collection project for agricultural plastic and glass containers.
Ms. Lapointe has several future projects, including that of completing the bike path linking Sawyerville to Newport and Saint-Isidore-de-Clifton, and the soon-to-begin construction of a fire station, to be completed in 2022. The search for drinking water in the Johnville area, particularly in the eco-forest park in this sector, is continuing. She also intends to continue the dezoning strategy in the Johnville and Cookshire sectors to develop rental housing. In Cookshire, she plans to renovate the John-Cook Covered Bridge and upgrade the trails. Ms. Lapointe specified her intention to devote herself primarily to the task of mayor on a full-time basis if she is re-elected.
Mario Gendron
Recognizing the human values of the outgoing mayor, Mario Gendron mentioned that Ms. Lapointe’s mandate was tainted by the controversy surrounding her, whether at the beginning with Loisirs Cookshire or recently with complaints concerning ethics. Candidate Gendron believes the future is too important to waste time on controversies. “For myself, I want to think about projects, I want to move forward. We are in a context where there are opportunities, we are really well positioned for development. This is time to push to make ourselves known, for the positive.”
As evidence that he is project-oriented, Mr. Gendron pointed out the various files in which he participated, such as the partnership with Bishop’s and Sherbrooke universities for the Johnville eco-forest park, the creation of a cross-country ski network, the establishment of an ice rink, safeguarding the church in Johnville, and the water treatment plant.
The candidate relies on his experience in managing organizations to seek out the best from the people around him. Retired, Mr. Gendron intends to put in the necessary hours, whether teleworking or face-to-face at the Town Hall. “I don’t want to just be present, but effective.”
The candidate wishes to carry forward the current files, but wishes, as a priority, to correct the drinking water problem in the Cookshire sector. “We have to be prepared to seek water elsewhere.” Mr. Gendron wants to work on accessibility to home ownership for young families, to make tourist reception more attractive and to promote sustainable development. Aware that the tax rate is high, the candidate intends to tackle the tax burden on taxpayers by promoting development, especially of new technologies. “I don’t want to bring in (factory) chimneys,” he added.

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Vote par anticipation

Mentionnons que le calendrier électoral défini par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation prévoit que le jour du vote par anticipation obligatoire est le 31 octobre de 9 h 30 à 20 h. Cependant, des jours de vote par anticipation peuvent être au choix de la présidente ou du président d’élection, les 29 et 30 octobre, 1er et 6 novembre de 9 h 30 à 20 h. Pour davantage d’information, il est suggéré de communiquer avec le bureau municipal et de vérifier auprès du président ou présidente d’élection de votre municipalité.

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Advance Voting

Note that the electoral calendar defined by the ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (Ministry of Municipal Affairs and Housing) provides that the day of the mandatory advance poll is October 31 from 9:30 a.m. to 8 p.m. However, advance polling days may be chosen by the returning officer, October 29 and 30 and November 1 and 6 from 9:30 a.m. to 8 p.m. For more information, it is suggested that you contact the municipal office and check with the returning officer of your municipality.

Préfecture à la MRC du Haut-Saint-François

Élection à la préfecture de la MRC : Continuité et changements dans l’air

L’élection du préfet, le 7 novembre prochain, peut sembler anodine pour le commun des mortels, mais elle est fort importante. La personne qui sera élue jouera le rôle de capitaine du vaisseau amiral. Elle doit posséder une vision régionale et être en mesure d’exercer un leadership qui ralliera les 14 maires des municipalités du Haut-Saint-François. Ce n’est pas une mince tâche, car c’est avec l’appui des maires que la MRC sera en mesure de répondre aux besoins des municipalités et par conséquent de l’ensemble de la population. Les citoyens devront donc trancher qui du préfet sortant, Robert G. Roy, ou Marc Turcotte, est le plus apte à assumer cette responsabilité.
Robert G. Roy affirme avoir encore le feu sacré. « Moi, je suis en politique pour servir les gens et non me servir. Quand ils ont des problématiques, je leur dis souvent : tu m’appelles pis on va trouver une solution. Je suis là pour ça et surtout pour développer la MRC de façon globale et jusqu’à présent, j’ai réussi. » Le préfet appuie son affirmation en citant le comité de la route 257 regroupant cinq municipalités. Le partenariat avec la MRC met en évidence la confiance et la collaboration commune pour résoudre une situation qui perdurait depuis de nombreuses années. Cette réalisation, ajoute-t-il, permettra d’améliorer la qualité de vie des gens que ce soit par l’attractivité de nouveaux arrivants, le développement touristique et autres.
M. Roy estime avoir contribué à faire avancer la MRC au cours des dernières années et ce, à différents niveaux, touristique, agricole, industriel et autres. Au chapitre industriel, il est fier d’avoir participé, par de multiples interventions auprès du gouvernement, à obtenir de l’aide qui a permis de maintenir en opération certaines grandes usines qui menaçaient de fermer, et ce au moment fort de la pandémie.
Le candidat est bien conscient de son rôle et en attribue le mérite à la volonté des maires à travailler pour le bien de l’ensemble de la collectivité. « Le préfet est encadré par les maires. On se donne une orientation ensemble à partir d’un plan d’action. Et moi, je m’occupe des dossiers politiques. » Le préfet sortant mentionne travailler principalement avec les maires et les représentants politiques des gouvernements fédéral et provincial.
Parmi ses réalisations, M. Roy mentionne 110 projets d’entreprises aidées par le CLD pour un investissement de 33 M$, l’aide technique aux entreprises, l’Internet haute vitesse, la désignation du parc régional du Marécage-des-Scots à Scotstown, le redressement financier de Valoris et la pérennité de l’Observatoire du Mont-Mégantic. Parmi les projets, il désire poursuivre et compléter ce qui est amorcé comme la route 257, le branchement de l’Internet haute vitesse, la mise à jour du PDZA et d’autres. Il entend également poursuivre son implication pour soutenir les entreprises.
M. Roy avoue caresser un rêve « c’est qu’on ne soit plus une région dévitalisée. Si j’améliore ça, ça veut dire que j’améliore la qualité de vie, les salaires. » Un comité est formé à cet effet, ajoute-t-il.
Pour le préfet, le leadership se résume à la franchise et la discussion. Il estime que cela lui a bien réussi jusqu’à présent.
Marc Turcotte
Le candidat Marc Turcotte souhaite changer la philosophie de la MRC. Il souligne qu’elle (MRC) est devenue comme un intermédiaire entre le gouvernement et les municipalités à travers divers programmes subventionnés et pas assez au service des municipalités alors que ce sont elles qui contribuent financièrement au fonctionnement de la structure. « C’est ça que je veux changer. Je veux faire en sorte que la MRC, comme dans une grande municipalité, devienne un service d’aménagement, d’urbanisme, de développement pour les municipalités locales. »
M. Turcotte précise sa pensée en mentionnant souhaiter que la MRC continue à être l’intermédiaire entre le gouvernement, ses programmes et établir des ponts avec les municipalités pour le développement. Mais elle devrait prioritairement fournir des services aux municipalités locales.
Pour avoir œuvré au sein de plusieurs municipalités, à titre d’urbaniste et aménagiste, M. Turcotte mentionne que divers employés du monde municipal se plaignent en disant « on n’a pas les services qu’on veut. À tort ou à raison », précise-t-il. Le candidat estime que le personnel de la MRC devrait travailler en collaboration avec le personnel des municipalités.
Sur la scène régionale, M. Turcotte souhaiterait que la valorisation des déchets, notamment acheminés chez Valoris, s’effectue à l’intérieur des zones industrielles des municipalités du Haut-Saint-François. Côté touristique, il souhaite développer une formule d’intégration des différents projets sur le territoire, que ce soit les sheds, le parc des Deux Rivières à East Angus, l’étang Cloutier à Cookshire, le Camping Vert à Saint-Isidore-de-Clifton et autres. Il aimerait qu’ils soient mis en commun pour faire une sorte de réseautage afin de faire de la rétention pour le territoire. « La MRC devrait s’initier à aller vers les municipalités et développer un concept de rétention du tourisme. Ça serait merveilleux », d’exprimer le candidat.
N’ayant aucune expérience à titre d’élu municipal, M. Turcotte ne croit pas que cela puisse être une entrave pour assumer son leadership auprès des maires. Il pense néanmoins être capable de faire le pont pour avoir travaillé pendant 20 ans dans une MRC. S’il est élu, le candidat entend appliquer un leadership participatif. « Moi, je vais fonctionner à l’adrénaline que ces gens-là vont me donner. Moi, je suis un gars de consensus et participatif. »

Préfecture à la MRC du Haut-Saint-François

Election for Prefect of the MRC : Continuity and Change in the Air

The election of the prefect on November 7 may seem trivial to ordinary people, but it is very important. The person who is elected will play the role of captain of the flagship. He must have a regional vision and be able to exercise leadership that will rally the 14 mayors of the municipalities in the Haut-Saint-François. This is no small task, because it is with the support of the mayors that the MRC will be able to meet the needs of the municipalities and therefore of the entire population. Thus, citizens will have to decide who is best suited to assume this responsibility: outgoing Prefect Robert G. Roy, or Marc Turcotte.
Robert G. Roy claims to still have fire in his belly. “I am in politics to serve people and not to serve myself. I am here for that and especially to develop the MRC in a global way and so far, I have succeeded. The prefect backs up his assertion by citing the Route 257 committee, which brought together five municipalities. This partnership with the MRC demonstrates trust and a shared collaboration to resolve a situation that has persisted for many years. This achievement, he adds, will improve the quality of life of people by attracting newcomers, developing tourism, and in other ways.
Mr. Roy believes that he has contributed to the advancement of the MRC in recent years at various levels such as tourism, agriculture, industry and so on. In terms of industry, he is proud to have participated, through numerous interventions with the government, in obtaining aid that has made it possible to keep certain large factories operating that had threatened to close, and this at the height of the pandemic.
The candidate is well aware of his role, and credits the mayors’ willingness to work for the good of the community as a whole. “The prefect is supervised by the mayors. We give ourselves an orientation based on an action plan. And I take care of political issues.» The outgoing warden mentioned working mainly with mayors and political representatives of the federal and provincial governments.
Among his accomplishments, Mr. Roy mentioned 110 business projects assisted by the CLD for an investment of $33 million, technical aid to businesses, high-speed Internet, the designation of the Marécage-des-Scots Regional Park in Scotstown, the financial recovery of Valoris, and the sustainability of the Mont-Mégantic Observatory. Among his projects, he wants to continue and complete what has been started, such as Route 257, high speed Internet connection, updating the Agricultural Zone Development Plan (PDZA), and more. He also intends to continue his involvement in supporting businesses.
Mr. Roy admits to cherishing a dream «that we are no longer a disadvantaged region. If I improve that, it means that I improve the quality of life, salaries.» A committee has been formed for this purpose, he adds.
For the prefect, leadership comes down to frankness and discussion. He thinks it has worked well for him so far.
Marc Turcotte
Candidate Marc Turcotte wants to change the philosophy of the MRC. He emphasizes that the MRC has become like an intermediary between the government and the municipalities through various subsidized programs, and is not at the service of the municipalities enough, whereas it is they who contribute financially to the functioning of the structure. «This is what I want to change. I want to ensure that the MRC, as in a large municipality, becomes a managerial, town planning and development service for local municipalities.»
Mr. Turcotte clarified his thoughts by mentioning that he wanted the MRC to continue to be the intermediary between the government and its programs, and to build bridges with the municipalities for development. But it should give priority to providing services to local municipalities.
Having worked in several municipalities as a town planner and manager, Mr. Turcotte mentioned that various municipal employees complain, saying «we don’t have the services we want. Rightly or wrongly,” he explains. The candidate believes that the personnel of the MRC should work in collaboration with the personnel of the municipalities.
On the regional scene, Mr. Turcotte would like the recovery of waste, particularly that sent to Valoris, to take place within the industrial zones of the municipalities of the Haut-Saint-François. In terms of tourism, he wants to develop a formula for integrating the various projects in the area, such as the sheds, the Deux Rivières Park in East Angus, the Cloutier Pond in Cookshire, the Camping Vert in Saint-Isidore-de-Clifton, and others. He would like them to be brought together for some kind of networking in order to promote retention in the territory. “The MRC should approach municipalities and develop a concept of tourism retention. That would be wonderful,” said the candidate.
Having no experience as an elected municipal official, Mr. Turcotte does not see this as an obstacle to assuming leadership with the mayors. He nevertheless thinks he is able to bridge the gap by having worked for 20 years in an MRC. If elected, the candidate intends to use participatory leadership. «I’m going to run on the adrenaline that these people are going to give me. I am a consensus and participatory guy.»

Mairie 2021 Bury

Bury : Choisir entre l’expérience ou la nouveauté

Outre le choix de plusieurs candidats au poste de conseiller municipal, les citoyens de Bury auront à trancher entre le maire sortant, Walter Dougherty, et son opposant, Denis Savage.
Le nombre de candidats aux divers postes et la probabilité de travailler avec de nouvelles personnes et d’anciens élus semblent stimuler ce vétéran de la politique municipale. « Je n’ai pas d’objection de travailler avec de nouveaux élus. C’est une des raisons pour laquelle je veux continuer », d’exprimer M. Dougherty.
Conscient que certains dossiers tardent à se réaliser, le candidat en attribue la responsabilité aux diverses autorités ministérielles qui tardent à donner le feu vert. « On essaie d’avancer les choses tout en respectant le budget. Le pire, c’est d’attendre les réponses des ministères », indique-t-il.
Par contre, il est fier des diverses réalisations comme le renouvellement d’une partie de la flotte de camions et équipements. La réfection d’une section de la rue McIver, le déménagement du bureau municipal dans l’ancienne caisse Desjardins font partie des belles réalisations, exprime-t-il.
Concernant les projets, le maire sortant a la ferme intention de concrétiser un ancien engagement soit la construction d’une caserne d’incendie. À cela devrait s’ajouter un nouveau garage municipal. La réfection de la rue Stokes avec le réseau d’aqueduc et trottoir figure sur la liste des réalisations du maire sortant. M. Dougherty aimerait également procéder à l’aménagement d’un marché public qui pourrait se retrouver sur le terrain vacant devant l’ancien hôtel de ville. Celui qui sollicite un quatrième mandat consécutif au poste de maire stipule que ça serait le dernier, s’il devait être élu.
Résidant de Bury depuis sa naissance, Denis Savage dit vouloir s’impliquer pour sa municipalité. « J’ai toujours eu un intérêt à m’impliquer dans le village, surtout au conseil municipal. » Il ajoute que le grand nombre de candidats aux divers postes a eu un effet stimulant pour lui.
Selon le candidat, bien qu’il y ait de bonnes choses, plusieurs mériteraient des améliorations. M. Savage déplore la lenteur des dossiers. « Les projets mis sur la table, ça ne se concrétise pas beaucoup. C’est le temps d’avoir un vent de changement. Moi je veux m’impliquer, mais je ne veux pas la virer (municipalité) à l’envers, dans le sens de l’améliorer surtout », précise-t-il.
M. Savage souhaite attirer de nouveaux résidants, commerces et entreprises. « Le télétravail a apporté beaucoup de nouveau monde. » Il souhaite contrer la dévitalisation de la municipalité. « On n’a plus de caisse populaire, il reste la poste et le magasin. Je ne veux pas que le village s’éteigne. J’ai grandi dans ce village, j’ai ça à cœur. » Il désire également faire circuler davantage d’informations sur la municipalité dans une perspective de transparence.
Propriétaire du magasin général, M. Savage se dit au fait du mécontentement de certains citoyens. Se définissant comme un gars d’équipe, il n’hésitera pas à déléguer les responsabilités selon les forces des élus. Tout près d’une retraite, le candidat est fin prêt à investir le temps nécessaire pour la municipalité, laisse-t-il entendre.

Mairie 2021 Bury

Bury : Choice between Experience or Newness

Besides choosing among several candidates for municipal councillor positions, the citizens of Bury will have to decide between the outgoing mayor, Walter Dougherty, and his opponent, Denis Savage.
The number of candidates for various positions and the possibility of working with new people and former elected officials seem to stimulate this veteran of municipal politics. “I have no objection to working with new elected officials. That’s one of the reasons I want to continue,” Mr. Dougherty said.
Aware that some files are slow to be carried out, the candidate attributes the responsibility to the various ministerial authorities who are slow to give the green light. “We try to move things forward while respecting the budget. The worst thing is to wait for responses from the ministries,” he said.
To the contrary, he is proud of various achievements, such as the renewal of part of the fleet of trucks and equipment. Repairing a section of McIver Street and relocating the municipal office to the former building are among the council’s most important accomplishments, he said.
Regarding projects, the outgoing mayor has the firm intention of fulfilling a longstanding commitment, namely to build a fire station. Added to this should be a new municipal garage. The reconstruction of Stokes Street with the water system and sidewalk is on the list of achievements of the outgoing mayor. Mr. Dougherty would also like to proceed with the creation of a public market that could be located in the vacant lot opposite the old town hall. While he seeks a fourth consecutive term as mayor, he stipulates that it would be his last, if he is elected.
Resident of Bury since birth, Denis Savage says he wants to get involved for his municipality. “I have always had an interest in getting involved in the village, especially in the city council.» The large number of candidates for the various positions has had a stimulating effect for him, he added.
According to the candidate, while there are good things, several deserve improvement. Mr. Savage deplores the slowness of files. “The projects put on the table are seldom accomplished. Now is the time for a wind of change. I want to get involved, but I don’t want to turn it (the municipality) upside down, in the sense of improving it, above all,» he said.
Mr. Savage wants to attract new residents, commerces, and businesses. “Telecommuting has brought in a lot of new people.» He wants to counter the devitalization of the municipality. «We don’t have a caisse populaire anymore; we just have the post office and the store. I don’t want the village to die out. I grew up in this village, I care about it.» He also wants to circulate more information about the municipality with an aim of more transparency.
Owner of the general store, Mr. Savage said he was aware of the dissatisfaction of certain citizens. Defining himself as a team player, he will not hesitate to delegate responsibilities according to the strengths of the elected officials. Very close to retirement, he suggested he is very ready to invest the time necessary for the municipality.

Mairie Ascot Corner 2021

Mairie d’Ascot Corner : Trancher entre deux candidats d’expérience

Après deux mandats au poste de conseiller municipal, Éric Mageau estime avoir fait ses classes et se dit prêt pour relever le défi de maire. De son côté, Jacques de Léséleuc, ancien maire de Hatley et résidant à Ascot Corner, depuis cinq ans, met son expérience à la disposition des citoyens.
Pour M. Mageau, le poste de maire s’inscrit comme « la suite des choses. » Il mentionne être prêt pour assumer cette tâche. « Quand on est bien structuré et qu’on a les bons comités, on fait bien avancer nos dossiers », il n’y a pas de problème, laisse-t-il entendre. Il dresse une liste des différentes réalisations auxquelles il a participé pour appuyer son propos. Parmi celles-ci, apparaissent l’investissement de 12 M$ du MTQ (ministère des Transports du Québec) pour la configuration de la route 112, la réfection des rues Galipeau, Biron, Boucher, de la Rivière, Spring, Domaine québécois, secteur Boischatel et Domaine Blais. Il soutient que 90 % des chemins de la municipalité ont été rechargés et mis à niveau. « Au niveau de tout ce qui est carrossable à Ascot Corner, j’ai vraiment fait le tour en huit ans. » La construction du garage municipal, de la caserne d’incendie, la participation politique à l’agrandissement de l’école de la Source-Vive pour éviter l’exode de certains élèves vers Sherbrooke et l’obtention des correctifs sécuritaires à la programmation des transports scolaires font la fierté du candidat. Il ajoute à sa liste, la mise à niveau de l’aqueduc et l’agrandissement de capacité du réseau d’égout avec le projet pilote Ecofixe. L’aménagement d’un plateau abrasif à l’arrière du garage municipal et le réaménagement des parcs Goddard et Dubreuil sans oublier la sécurité de la route 112 s’inscrivent au bilan que présente le candidat.
M. Mageau propose de poursuivre les projets en cours et d’en initier de nouveaux. Il désire assurer un suivi serré du projet d’aménagement de la 112 que préconise le MTQ à partir d’Ascot Corner en direction d’East Angus, « On va s’assurer qu’ils font les bons aménagements avec les bonnes virées. » M. Mageau n’éprouve aucun problème au fait que la limite de vitesse puisse augmenter de 70 km/h à 90 km/h dans la mesure où la route sera sécuritaire. D’autre part, le candidat souhaite établir un partenariat avec le MTQ pour amener le réseau d’aqueduc et égout de Sherbrooke vers le village sur la route 112. Il mentionne que quatre projets majeurs de développement piétinent présentement et il aimerait apporter sa contribution pour leur réalisation. Un peu dans le même esprit, il souhaiterait attirer une résidence pour personnes aînées, ce qui constitue à ses yeux un manque flagrant. L’aspirant au poste de maire désire également suivre de près le projet de construction d’un CPE dans le parc Goddard.
Confiant dans la présente course, M. Mageau égratigne son adversaire au passage en laissant entendre qu’il propose des engagements pour des projets qui sont déjà réalisés comme la mise à niveau des égouts et la réfection de routes.
De son côté, M. de Léséleuc prend son bâton du pèlerin et effectue une visite des résidents. Au moment de l’entrevue, la semaine dernière, le candidat mentionnait avoir fait 500 portes sur 1 400. « On n’aura pas le temps de faire toutes nos maisons, mais les gens apprécient de voir un candidat face à face, c’est merveilleux. » M. de Léséleuc privilégie le contact direct avec les électeurs. « Je donne ma feuille de présentation, mon expérience et c’est très bien reçu. » Il mentionne profiter de l’occasion pour recueillir les idées des citoyens. Le candidat se définit comme un homme d’équipe. « C’est toujours le conseil qui décide. Les conseillers auront leur comité et leurs mots à dire, c’est très important. » S’il devait être élu, M. de Léséleuc précise qu’il distribuera la responsabilité des comités en tenant compte des forces de chaque élu.
Le candidat a des choses à proposer. Il avait pris l’engagement, en début de campagne, la mise à niveau de l’usine d’épuration des eaux. Après vérification, il admet qu’elle a été effectuée, mais désire tout de même y jeter un coup d’œil. Du même souffle, il ajoute « mon principal plan d’action, mes priorités sont les normes environnementales. » M. de Léséleuc craint que les paliers de gouvernements fédéral et provincial transfèrent de nouvelles responsabilités environnementales aux municipalités. « Ça, je le sais, j’ai été maire pendant 10 ans de temps, et c’était ça. Moi, je veux être proactif. » Dans la même foulée, il souhaite faire respecter les normes environnementales au sein de la municipalité.
La sécurité des citoyens à commencer par la sécurité routière préoccupe le candidat. « On a beaucoup d’enfants, de jeunes familles, on me dit tout le temps ça va vite, ça va vite, on va voir. » La réduction de la vitesse sur le chemin Biron fait partie des engagements de l’aspirant au poste de maire. Cependant, il entend vérifier de près les différentes voies de circulation pouvant comporter des problématiques et prendre des mesures en conséquence si cela le justifie.
Le candidat voit d’un bon œil la collaboration municipalité-MRC. L’idée d’avoir un lieu pour échanger entre maires constitue un bel atout, estime M. de Léséleuc. « C’est le meilleur partenaire qu’on ne peut pas avoir », précise-t-il.
Interrogé à savoir si le fait de se frotter au conseiller sortant Mageau pouvait représenter un handicap, M. de Léséleuc répond par la négative. « Non, absolument pas. Moi, je fais du porte-à-porte, mon compétiteur ne fait pas de porte-à-porte parce qu’on me dit qu’il est assez connu. Je parle pour moi, je suis très bien reçu. Lui, il fait sa cabale, je n’ai pas à parler contre lui, chacun ses méthodes. Moi, je continue et je parle aux gens », complète-t-il.

Mairie Westbury 2021

Canton de Westbury : Deux candidats, deux visions différentes

Le maire sortant, Gray Forster, souhaite poursuivre le travail amorcé alors que son opposant, Sylvain Hébert, désire apporter des modifications au fonctionnement de l’appareil municipal. Les citoyens devront trancher laquelle de ces deux approches leur convient le mieux.
Fort de son premier mandat au poste de maire, M. Forster se dit prêt pour un deuxième. Il admet ne pas avoir été surpris de constater que tous les postes étaient en élection. Il en attribue la raison au fait que le conseil municipal était divisé depuis deux ans et demi. Il n’interprète pas la situation comme un désaveu à son égard puisque quatre anciens conseillers se représentent, explique-t-il.
M. Forster prône la continuité. « La municipalité se porte bien financièrement et nous pouvons faire des améliorations sans toutefois augmenter les taxes des citoyens. » Cet engagement serait attribuable à la décision du conseil municipal de ne plus ramasser des conteneurs de déchets sur le territoire.
M. Forster est satisfait de son bilan. Réparations de routes et le changement d’un ponceau, en grande partie subventionnés, le redressement de la courbe du chemin Tétreault, l’installation de nouvelles enseignes aux entrées de la municipalité, la mise en place d’un écocentre mobile, l’aménagement du parc Godbout, la rencontre citoyens en début de mandat et la création du comité MADA figurent parmi d’autres sur la liste des réalisations dont il fait état.
Le maire sortant entend continuer dans cette voie notamment par la poursuite des travaux routiers que ce soit sur le chemin Gosford Est et Ouest, compléter le redressement de la courbe du chemin Tétreault et autres. Il désire poursuivre le développement immobilier en partenariat avec les promoteurs et contribuer à promouvoir l’achat local notamment pour les producteurs agricoles tout en moussant le marché public. M. Forster désire créer un comité pour la protection de l’environnement et du patrimoine bâti en plus de mettre sur pied un comité jeunesse dans le but de garder cette relève au sein de la municipalité. Pour y arriver, il désire œuvrer en partenariat avec la MRC qui dispose d’une expertise dans ce domaine. Un comité bon voisinage devrait s’ajouter aux autres qui seront en place. Satisfait du succès obtenu, en début de son premier mandat, le maire sortant souhaite répéter l’expérience des rencontres citoyennes. Il prévoit rencontrer les gens des différents secteurs afin de connaître les besoins et recevoir les propositions pour les quatre prochaines années.
S’il est réélu, M. Forster désire faire valoir les valeurs qui lui sont chères. « L’intégrité, la transparence, l’honnêteté et le respect du code d’éthique et de déontologie, c’est primordial pour moi. »
Sylvain Hébert
M. Hébert est convaincu que Westbury dispose d’un fort potentiel de développement et qu’il est sous-exploité. Selon lui, un changement à la mairie est nécessaire afin de permettre la progression à laquelle il aspire. Il estime qu’il sera en mesure d’amener un nouveau souffle ainsi qu’une nouvelle attitude susceptible de favoriser le développement.
Dans un éventuel mandat, M. Hébert souhaite développer trois aspects : le service aux citoyens et environnement, le développement économique et la gouvernance. Il mentionne que la municipalité constitue un magnifique territoire et qu’il y a beaucoup d’efforts à faire pour protéger l’environnement tout en valorisant le territoire et les gens. Dans la perspective du service aux citoyens, le candidat souhaite élaborer l’implication citoyenne avec un suivi et des actions concrètes. Il désire mener une consultation citoyenne, virtuelle ou physique. « Je trouve qu’il y a plein d’idées dans le canton. Nous avons les gens, l’espace, les cours d’eau d’envergure et nous pouvons avoir les moyens de nos ambitions. » Au chapitre environnemental, il aimerait implanter le recyclage du plastique agricole. Il désire également bonifier les parcs au bénéfice des jeunes familles et de l’ensemble des citoyens.
Au développement économique, le candidat s’engage à ne pas augmenter le taux de taxation tout au long de son mandat. Il considère que c’est contre-productif d’avoir des surplus trop importants. « Les surplus appartiennent aux citoyens et ils doivent être utilisés à améliorer leur qualité de vie », d’ajouter M. Hébert. Sans préciser l’ampleur du surplus, le candidat mentionne « on a quand même un bon surplus. » Il ajoute que le développement immobilier, entre autres, apporte de bons revenus supplémentaires et amène une croissance de la population et de son dynamisme. Le prétendant à la mairie désire créer un environnement propice au développement économique. Quant à la gouvernance, le candidat voit le maire comme « un coach qui tente de tirer le meilleur de ses conseillers. Ce n’est pas un patron qui veut limiter le débat, mais une personne qui incite le partage d’idées. Le maire doit s’assurer du respect de la démocratie au sein du conseil. » Dans le but de rendre le conseil municipal plus efficace, M. Hébert suggère d’offrir de la formation aux élus afin d’augmenter leur efficacité. Selon ses propos, les comités reprendront de l’importance sous son leadership.
Mentionnons que M. Hébert a comparu la semaine dernière devant la Commission municipale du Québec, division juridictionnelle, pour répondre à une citation en déontologie municipale. On lui reproche d’avoir commis deux manquements aux règles prévues au règlement établissant un Code d’éthique et de déontologie des élus municipaux alors qu’il était conseiller de la municipalité du Canton de Westbury. On reproche à M. Hébert de ne pas avoir déclaré son intérêt et avoir participé aux discussions et délibérations et d’avoir voté sur la résolution 2021-022, Ajout de conteneurs sur le territoire de Westbury, contrevenant ainsi à l’article 1 du Code. On lui reproche également d’avoir commis un geste similaire pour la résolution 2021-043 sur le Ramassage des conteneurs sur le territoire, contrevenant également à l’article 1 du Code.
M. Hébert a reconnu sa culpabilité dans le but de régler la présente enquête et éviter les frais inhérents à une audience. La Direction du contentieux et des enquêtes (CDC) reconnaît que M. Hébert a toujours agi de bonne foi dans l’exercice de ses fonctions, qu’il avait consulté un conseiller juridique et qu’il n’a pas d’antécédent en matière d’éthique et de déontologie municipale. Preuves à l’appui, M. Hébert mentionne avoir consulté un conseiller juridique indépendant l’assurant qu’il pouvait voter sur les résolutions qui lui sont reprochées. M. Hébert reproche plutôt la façon dont les résolutions sont prises au sein du conseil municipal, ce qui aurait causé cet imbroglio. Néanmoins, la CDC impose au conseiller une suspension de 30 jours pour chacun des manquements, à purger de façon concurrente, pour un total de 30 jours.

Mairie Newport 2021

Municipalité de Newport, préserver la qualité de vie

À Newport, les candidats à la mairie sont néophytes. Ni un ni l’autre n’a participé encore à la vie démocratique en siégeant aux conseils municipaux. Retraités, riches d’expériences en gestion de personnel, de projets ou de qualité, ils s’entendent sur le fait de préserver le bien-être de leurs commettants dans la limite que leur impose le zonage tapissé vert presque partout.
Richard Grey
Richard Grey sollicite pour une première fois le mandat de maire de Newport. Il entend compenser son inexpérience de la vie municipale par ses réalisations au titre de gestionnaire de groupes d’employés et de superviseur de la qualité dans une usine de textile où il a travaillé de nombreuses années. Ce n’est pas selon ses dires, un obstacle, puisqu’il a suivi avec intérêt les destinées du conseil dirigé par Lionel Roy, ex-maire.
« M. Roy a fait une bonne job. Il a gardé le focus sur les citoyens. Je veux continuer son ouvrage », annonce le candidat. M. Grey a une entière confiance dans l’équipe d’échevins avec qui il aurait à œuvrer, s’il était élu. « Ils ont beaucoup d’expérience et la nouvelle, Mme Amanda Hamel, a été conseillère dans Cookshire-Eaton », témoigne-t-il. « Je veux garder le plus simple possible ce qui concerne la qualité de vie. Je n’ai pas besoin de faire de gros projets, je veux conserver le bon voisinage avec La Patrie et Cookshire », concluait-il.
Robert Asselin
Retraité du CN, Robert Asselin veut mettre à la disposition de la population de Newport son énergie et son temps. Sans expérience du monde municipal, mais riche de celle de chargé de projet et gestionnaire de personnel et financier, il souhaite protéger la qualité de vie du milieu. Son vœu le plus cher sera de maintenir un lien fort « entre les deux solitudes », sous-entendant un rapprochement entre les anglophones et francophones de la municipalité rurale.
M. Asselin, qui réside dans le hameau de Randboro depuis plus de 30 ans, reconnaît que le développement dans Newport est contraint par le fait que la majorité de l’espace est zoné vert. « Notre réalité est différente des autres municipalités parce que nous avons quatre chefs-lieux et très peu de services, un restaurant à Island Brook qui est ouvert trois jours semaine et un mécanicien à Randboro. Si Newport venait à participer à des projets avec la MRC, il faudrait qu’il y ait quelque chose en retour », rappelle le candidat qui souhaite poursuivre la gestion de la municipalité rurale comme le maire démissionnaire, Lionel Roy.

Mairie Newport 2021

Newport Municipality : Preserving the Quality of Life

In Newport, the mayoral candidates are new to the scene. Neither has yet participated in democratic life by serving on a municipal council. Retired, with a wealth of experience in the management of personnel, projects or quality, they both intend to preserve the well-being of their constituents within the limits imposed by the green zone carpeting almost the whole of the municipality.
Richard Grey
Richard Gray is seeking the mandate of mayor of Newport for the first time. He intends to compensate for his inexperience in municipal life with his accomplishments as manager of employee groups and quality supervisor in a textile factory where he worked for many years. This is not, according to him, an obstacle, since he followed with interest the work of the council headed by Lionel Roy, ex-mayor.
“Mr. Roy did a good job. He kept the focus on the citizens. I want to continue his work,” announced the candidate. Mr. Gray has complete confidence in the team of aldermen with whom he would have to work, if elected. “They have a lot of experience and the new councillor, Ms. Amanda Hamel, was previously councillor in Cookshire-Eaton,” he said. “I want to keep the quality of life as simple as possible. I don’t need to make big plans, I want to keep on being good neighbours with La Patrie and Cookshire,” he concluded.
Robert Asselin
Retired from CN, Robert Asselin wants to offer his energy and time to the people of Newport. Without experience in the municipal world, but rich in that of managing projects, personnel, and finances, he wishes to protect the quality of life in the area. His dearest wish will be to maintain a strong link “between the two solitudes,” implying bringing together the Anglophones and Francophones of the rural municipality.
Mr. Asselin, who has resided in the hamlet of Randboro for over 30 years, acknowledges that development in Newport is constrained by the fact that the majority of the space is zoned green. “Our reality is different from other municipalities because we have four main districts and very few services; a restaurant in Island Brook which is open three days a week and a mechanic in Randboro. If Newport were to participate in projects with the MRC, there would have to be something in return,” notes the candidate, who wishes to continue managing his rural municipality as did the outgoing mayor, Lionel Roy.

Mouvement J'Y participe HSF

Mouvement j’y participe ! : Des idées de compostage

Carole Leclerc et Hélène Nault ont convaincu les résidents de la Coopérative d’habitation de la Rive Sud de East Angus de se mettre au compost. Les instigatrices ont pris le temps de sensibiliser les résidents et expliquer les raisons des bienfaits du compost. Elles ont également expliqué la façon de faire. Cette initiative environnementale permet à la municipalité de réaliser des économies puisqu’elle paye 260 $ la tonne pour enfouir ses déchets comparativement à 60 $ la tonne pour le compost. En outre, des redevances gouvernementales sont versées en plus pour les matières recyclées et les matières putrescibles (compost). Ce sont les résidents des deux immeubles de la Coopérative d’habitation de la Rive Sud qui ont embarqué dans le projet. Sur la photo, nous remarquons de gauche à droite Lyne Boulanger, Rita Roy, Madeleine Caron, Françoise Bégin, Hélène Nault, Roger Bibeau, Lisette Dumont, Richard Legault, Carole Leclerc et Florianne Magnan.

actualite

Projet MADA-Familles : Début imminent de la consultation publique

La consultation publique devant mener à la préparation de la politique MADA-Familles (municipalité amie des aînés) pour le Haut-Saint-François et du plan d’action sera accessible au grand public du 8 novembre au 12 décembre.

Le questionnaire représente la première partie de consultation de la population, explique Axel Klein, chargé de projet MADA-Familles à la MRC du Haut-Saint-François. M. Klein souhaite une forte participation du public afin de bien alimenter les divers comités dans leur réflexion.
Rappelons que 11 municipalités et la MRC participent à la démarche collective amorcée en mai dernier. L’objectif est de définir une politique pour les aînés et les familles pour chaque municipalité et une régionale incluant la MRC. Un plan d’action s’ajoutera de façon à permettre l’application de la politique qui sera définie. Donc, chaque municipalité aura le sien ainsi que la MRC avec un plan d’action régional qui sera cohérent avec l’ensemble des municipalités participantes.
Pour y arriver, on est à compléter le diagnostic du milieu. « On essaie de bien comprendre c’est quoi la réalité des citoyens et ce qu’ils vivent dans chacune de ces municipalités. La consultation publique est la dernière étape », d’expliquer M. Klein. Le diagnostic présentera un portrait statistique de chacune des municipalités. « Avec ça, on va avoir une bonne idée des besoins des gens, leurs souhaits. Avec ça, on va avoir vraiment tout ce qu’il faut pour rédiger une politique et un plan d’action qui correspond aux besoins de la population », précise le chargé de projet.
Questionnaire
Le questionnaire sera disponible en version papier. Il sera disponible dans les divers bureaux municipaux participants et certains endroits publics. Des boîtes de dépôt seront installées à divers endroits de la municipalité pour y déposer le questionnaire. Il sera également disponible en ligne. Les participants n’auront qu’à sélectionner le lien qui apparaîtra dans une publicité dans le prochain numéro. Un maximum de 10 minutes est prévu pour remplir le questionnaire.
Prix
Les participants auront la chance de se mériter un panier de produits surprise du Haut-Saint-François. On retrouvera un produit représentant chaque municipalité participante. Le tirage se fera le 15 décembre.
Au cours des prochaines semaines, les intervenants analyseront les données et les résultats seront présentés à chacun des comités individuellement. Sur la base des résultats, les citoyens seront appelés à participer à nouveau sous la forme de groupe de discussion (focus group). « Ça va nous permettre d’aller plus loin que le questionnaire. Avec une dizaine de personnes autour d’une table, on va vraiment aller creuser le sujet beaucoup plus profondément et approfondir les conclusions du questionnaire. » Cette étape complétée mènera à la rédaction de la politique et suivra le plan d’action. Si tout va bien, on prévoit procéder au dévoilement de la démarche MADA-Familles à l’automne 2022.

Maltraitance HSF

La maltraitance envers les aînés : Le CAB s’en mêle

Par le biais d’une subvention fédérale Nouveaux Horizons, le Centre d’action bénévole (CAB) pourra tourner un film destiné à sensibiliser les résidentes et les résidents de la MRC du Haut-Saint-François à la maltraitance psychologique, financière et physique faite aux aînés. Sébastien Croteau, des Productions de L’inconnu dans le noir, est chargé du tournage, assisté de Louisette Gosselin, membre du CA du CAB. « On veut rejoindre les aînés », indique le cinéaste. Le film produira des actrices et acteurs bénévoles retraités, critère incontournable pour lui et le CAB. Promouvoir le bénévolat par le biais de ce document cinématographique complète les objectifs attendus. Huit personnes liées à la MRC, certains néophytes, d’autres avec des expériences théâtrales feront face à la caméra pour ce documentaire. Participent au projet : Sylvie Béliveau, Suzelle Robert, Mariette Lowe, Martine Primeau, Nancy Blanchette, Sébastien Croteau, cinéaste et producteur, Louisette Gosselin, membre du CA du CAB, coordonnatrice, Hélène Bergeron. Absents, Jerry Espada et Jean-Claude Vézina.

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