Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris)

Valoris : Deuxième surplus financier consécutif, cette fois de 2,5M$

Bien que les résultats financiers des deux dernières années soient intéressants, les responsables font preuve de prudence quant à l’avenir de Valoris.

Pour une deuxième année consécutive, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) affiche un surplus financier positif. Cette fois, l’excédent net s’élève à 2,5 M$ pour l’exercice s’étant terminé le 31 décembre 2020.

Cette performance est attribuable à plusieurs facteurs, mais majoritairement à la réception et du traitement de matières résiduelles générées par des travaux de construction, rénovation et démolition (CRD) réalisés principalement par la Ville de Sherbrooke pour des projets majeurs. Valoris a également reçu davantage de résidus CRD de clients privés et ajoute une bonne vente de matériaux triés grâce au taux élevé de leur valorisation plutôt que leur enfouissement.

D’autres facteurs comme la réduction des dépenses en transportant moins d’eau de lixiviation vers la station d’épuration de Sherbrooke, le fait d’obtenir des frais d’exploitation inférieurs en lien avec son centre de transfert de Sherbrooke, des économies dans divers travaux et en lien avec les services professionnels contribuent au surplus enregistré. Par ailleurs, Valoris a réduit la dette de près de 2,7 M$ au cours de la dernière année, la faisant passer de 37 M$ à 34,3 M$. La valeur comptable est maintenant d’un peu plus de 39,6 M$.

Valoris entame sa troisième année du plan de redressement 2019-21. En 2019, la régie a dégagé un surplus de 870 493 $ et 2,5 M$ pour 2020. Est-ce qu’on peut anticiper un surplus pour l’année en cours ? Il est beaucoup trop tôt pour s’avancer dans ce sens, de mentionner Louis Longchamps, directeur des communications. Denis Gélinas, directeur général, y va de prudence, « il ne faut pas se laisser aveugler par les résultats positifs. Le passé nous a montré que la situation peut changer et se détériorer rapidement si nous ne sommes pas vigilants. Ces résultats confirment les orientations du Plan de redressement et permettront à l’équipe de la régie de se concentrer sur les différents projets sur lesquels elle travaille : agrandissement du LET, optimisation du traitement des eaux de lixiviation, valorisation des biogaz, l’accréditation gouvernementale pour la ligne CRD et l’accroissement des quantités de matières acheminées chez Valoris. »
Selon Robert Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, les résultats obtenus « prouvent que notre plan de redressement fonctionne, mais il ne faut pas crier victoire. On a sorti la tête de l’eau, à nous de voir pour l’an prochain. » Interrogé à savoir si les administrateurs pourraient envisager une réduction du tarif du coût de la tonne auprès des municipalités, M. Roy s’est montré prudent, mentionnant que la régie aurait une meilleure idée de la situation financière vers août et septembre prochains. Pour le vice-président, l’objectif serait surtout d’éviter une augmentation du tarif et de diminuer la dette. Il n’exclut pas une diminution du coût laissant tomber « si on voit qu’on est capable de donner de l’air aux municipalités. » Ce dernier insiste pour dire qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais demeure optimiste. Rappelons que le tarif d’enfouissement pour les municipalités membres est de 241 $ la tonne.

Quant au plan de redressement, M. Longchamps mentionne que plusieurs choses ont été faites, que ce soit sur le plan de gouvernance, les finances « là, on travaille beaucoup plus sur le futur et comment on va fonctionner dans le futur. » Dans cette optique, Valoris a effectué des représentations auprès du BAPE dans le cadre des audiences sur la gestion des déchets ultimes au Québec ainsi que sur le projet d’agrandissement du site d’enfouissement qui devraient permettre de consolider les revenus de la régie, d’expliquer M. Longchamps. D’autre part, les discussions se poursuivent avec le gouvernement et visent à faire reconnaître le processus de Valoris, le tri bio mécanique et le compost extrait des déchets. Cette reconnaissance lui permettrait de repartir la ligne résidentielle ICI. M. Longchamps mentionne que les tests effectués à l’été 2019 démontraient la capacité d’extraire jusqu’à 85 % la matière qui se retrouvait dans la masse de déchets.

Il existerait une autre source de financement possible du côté de Recyc-Québec. L’organisme, explique M. Longchamps, a lancé l’année dernière un processus d’accréditation pour les centres de tri CRD. « Tout ce qui va s’appeler municipal et gouvernemental, quand ils vont avoir des contrats à donner, ils vont devoir passer par des centres de tri accrédités. » Valoris a demandé son accréditation et a bon espoir de l’obtenir, ce qui devrait permettre d’assurer un arrivage, donc des revenus.

Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, admet que les prochains mois seront bien remplis et que le travail est loin d’être terminé. « L’équipe de Valoris a effectué plusieurs représentations lors des différentes audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le résultat des audiences et les orientations du ministre de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, Benoit Charrette, influenceront la suite des choses pour Valoris. Nous sentons un véritable engouement de la part de différents acteurs du monde des matières résiduelles à travers la province pour mettre en place des solutions innovatrices qui permettent la réduction significative de l’enfouissement des déchets et respectueuse de l’environnement », conclut M. Lussier.

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons à Ascot Corner, est fort heureux de cette marque d’appréciation

Concours Mon boss c’est le meilleur! : Tim Hortons d’Ascot Corner se démarque

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons à Ascot Corner, est fort heureux de cette marque d’appréciation.

Dylan Mdouman-Biwole, gérant au Tim Hortons d’Ascot Corner, s’est mérité l’honneur du titre  Mon boss, c’est le meilleur!, pour la MRC du Haut-Saint-François. Le concours, qui en est à sa 2e édition, est organisé par le Projet partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE), en collaboration avec Conciliation Études-travail Estrie.

« L’objectif du concours vise à sensibiliser les jeunes et les employeurs aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail, et à sensibiliser les employeurs au rôle majeur qu’ils peuvent jouer dans la persévérance scolaire et la réussite éducative de leurs étudiants employés, surtout dans un contexte comme celui-ci », de mentionner Lisa Champeau, agente de développement – mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.
Les jeunes employés étaient donc invités à participer et indiquer les raisons pour lesquelles leur employeur méritait le titre de Mon boss, c’est le meilleur! « Il ne met jamais plus de 20 h par semaine et même qu’en période d’examen, il me demande si je préfère réduire mes heures parce que pour lui, l’école vient avant le travail. J’en suis extrêmement reconnaissante! », d’exprimer Marie-Eve Castonguay, étudiante employée au Tim Hortons d’Ascot Corner.

Lui-même étudiant au Collège de Sherbrooke, M. Mdouman-Biwole connaît bien le contexte dans lequel doivent évoluer les jeunes. « Ça prouve que de permettre aux jeunes de concilier travail et études ça porte fruit. Ça prouve que les jeunes sont contents qu’un employeur réussisse à comprendre leur réalité surtout maintenant avec la période de COVID, l’école à distance, l’école à la maison, c’est compliqué. » Pour le gérant, c’est important d’être à l’écoute des étudiants particulièrement dans un contexte de pénurie d’emploi. «  Les jeunes sont vraiment importants et grâce à ça, on réussit à combler une main-d’œuvre. » Le Tim Hortons d’Ascot Corner compte 17 employés, dont une dizaine d’étudiants à temps partiel et 7 à temps complet. Composer avec les étudiants n’est pas toujours évident.
M. Mdouman-Biwole qualifie cette réalité de « challenge positif parce que les étudiants-là sont très ouverts et ils veulent beaucoup qu’on les écoute. Si on écoute les besoins, on réussit à avoir un juste milieu. » Le gérant a réussi à maintenir une stabilité puisqu’il compte sur la même équipe depuis trois ans. « Ceux qui quittent, c’est pour aller dans leur domaine d’études » ajoute-t-il.


Mentionnons que septemployeurs ont été soumis pour le concours sur le territoire du Haut-Saint-François, soit plus que l’année dernière, la première édition, où moins de trois avaient été présentés, d’exprimer Judith Olson, agente en conciliation études-travail pour le Haut-Saint-François. Au total, sept employeurs ont été honorés à l’échelle estrienne entraînant la participation de plus de 180 étudiants, d’indiquer Mme Champeau. Outre un certificat remis au gagnant, le Tim Hortons se voit remettre une bannière qui sera bien en évidence à l’intérieur du commerce.

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Campagne de vaccination en Estrie : Le HSF tire de l’arrière

La campagne de vaccination se poursuit, mais le Réseau local de service (RLS) du Haut-Saint-François semble tirer de la patte, présentant un pourcentage de personnes vaccinées inférieur à la moyenne. C’est ce qu’a remarqué Robert Roy, préfet de la MRC, qui en a fait part sur les réseaux sociaux.

Selon M. Roy, cet écart dans les chiffres est inacceptable. Geneviève Lemay, conseillère en communication, relations médias, au service des communications direction des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques (CIUSSSE-CHUS), indique que chez les groupes d’âge au-dessus de 60 ans, les écarts sont faibles avec le reste de la région. Elle ajoute que chez les groupes priorisés, les couvertures vaccinales du HSF sont comparables aux autres RLS. Une des hypothèses, explique-t-elle, qu’il y ait moins de personnes en bas de 65 ans dans le Haut-Saint-François qui correspondent aux groupes prioritaires jusqu’à présent. « Avec l’ouverture des nouveaux groupes, le RLS du Haut-Saint-François devrait rattraper la moyenne régionale. Nous serons attentifs à ces résultats pour mettre en place les modalités nécessaires pour effectuer le rattrapage, s’il y a lieu. »
Comme les citoyens plus âgés se retrouvent principalement dans les grands centres et qu’ils ont été vaccinés en premier, le pourcentage de personnes ayant reçu une première dose peut donc varier d’un RLS à l’autre, ajoute-t-il.

Au cours des dernières semaines, la MRC note une hausse de cas sur son territoire, ayant présentement près d’une vingtaine de cas actifs. Une fois de plus, cette statistique inquiète le préfet. « Certaines personnes font attention, mais tu vois que les gens sont essoufflés. J’ai l’impression qu’il y a un relâchement », exprime M. Roy.

Depuis deux semaines, le gouvernement accélère le rythme de vaccination et de nouveaux groupes visés s’ajoutent. En date du 10 mai, les plus de 30 ans peuvent prendre leur rendez-vous. Les personnes entre 25 et 29 ans pourront à partir du 12 mai et dès le 14 mai, tous les citoyens de plus de 18 ans auront accès à la vaccination. Dans le Haut-Saint-François, c’est présentement 34,8 % des résidents qui sont vaccinés, soit 89 % des plus de 80 ans, 86,2 % des 70 à 79 ans, 83,4 % des 60 à 69 ans et 33 % des 16 à 59 ans. En Estrie, c’est 39,4 %, soit près de 200 000 personnes. Les deuxièmes doses de vaccination se poursuivent et c’est maintenant 1,6 % de la population de la MRC qui les a reçues.

Annoncé au cours de la fin de semaine, la région de l’Estrie en entier est passée en zone rouge le lundi 10 mai. Ce changement de palier d’alerte a été effectué considérant une moyenne de hausse de cas quotidiens de plus de 50. Depuis jeudi dernier, la MRC du Granit est en zone rouge, mesures spéciales d’urgence en raison de l’agrégat en cours. Ainsi, diverses mesures additionnelles sont mises en place.

Interrogé lors d’une récente mêlée de presse à savoir si le Haut-Saint-François pourrait être affecté, le directeur de la santé publique de l’Estrie, Alain Poirier, admettait son inquiétude pour le territoire, mais également partout ailleurs. Cette proximité (Haut-Saint-François et Granit) permet un certain mélange de la population, mais ce n’est pas la seule raison, explique M. Poirier. « Il n’y a pas juste les voisins de proximité. Il y a toutes sortes de façons d’attraper le virus », ajoute-t-il.

Pour le détail des différentes mesures relatives au changement de palier, visitez santeestrie.qc.ca.

Créations Jade 40 ans d’évolution et ça continue

Créations Jade : 40 ans d’évolution et ça continue

L’entreprise Créations Jade d’ Ascot Corner en est à sa 40e année. Spécialisée, au départ, dans la confection de linge, elle a su s’ajuster à l’évolution du marché et même bifurquer de sa trajectoire originale pour prendre un nouvel élan et traverser le fil du temps. En affaires, rien n’est gagné, la fondatrice Jacqueline Maher et sa relève ont fait preuve d’ouverture, d’écoute et d’audace pour faire évoluer l’entreprise et bien la positionner face à l’avenir.

Jacqueline Maher est fière du résultat et particulièrement de ses fils, Serge, Bruno et un ami de la famille de longue date, Sébastien Lussier, ainsi que de toute l’équipe qui ont permis à l’entreprise de perdurer, se développer et atteindre des sommets qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Du sous-sol de sa résidence avec 10 machines à coudre et une petite table de découpe, en 1981, en passant par l’ancienne école primaire Saint-Stanislas, au local actuel du 5547 de la route 112 qui a subi trois agrandissements, l’évolution s’avère constante.

De confection de vêtements, procurant du travail à plus d’une cinquantaine de personnes, l’entreprise a été contrainte de revoir sa stratégie d’affaires au moment où tout le marché de confection s’est tourné vers l’Asie au début des années 2000. De la confection, on est passé à la vente de vêtements et articles promotionnels, auxquels se sont greffés le département de broderie, de sérigraphie, sérigraphie numérique, impression grand format et numérique ainsi que la gravure laser au cours de la dernière année. Tout se fait sur place; de cette façon, on évite les intermédiaires et on offre un service plus rapide, d’exprimer le président, Bruno Maher.
« La couture est partie, mais le promotionnel, on a pris de l’expansion en 20 ans. Ça englobe les vêtements, casquettes, polos, T-shirts, cotons ouatés, manteaux, tous les objets, stylos, cartes professionnelles, tasses. On a 350 000 produits dans l’objet qui sont disponibles pour notre clientèle », de préciser M. Maher.

Ralentie au début de la crise pandémique, Créations Jade s’est rapidement ajustée à la situation en fabriquant des masques et des autocollants notamment pour les visières Tristan, fabriquées par Vêtements Cookshire. « Jusqu’à présent, on a fait 485 000 autocollants pour cette entreprise. On a fait aussi des protecteurs de terminaux. La COVID, ça nous a permis de travailler mieux avec moins. On a la même équipe, mais on travaille différemment », de mentionner avec enthousiasme M. Maher.
Le marché promotionnel a considérablement évolué au cours des cinq dernières années, d’ajouter le directeur général, Sébastien Lussier. Plusieurs entreprises utilisent une partie de leur budget marketing pour la reconnaissance envers leurs employés que ce soit pour les années de services, des bons coups ou pour des règles de santé-sécurité au travail, soulignant également les journées sans accident, ajoute-t-il.
Malgré toute cette évolution, certaines choses n’ont pas changé et ce sont les valeurs de l’entreprise soit la fierté, la qualité, le travail, l’esprit d’équipe, le plaisir et le respect au travail. Ces valeurs sont partagées par tous les membres de l’équipe, d’exprimer M. Lussier. À preuve, un faible taux de roulement du personnel. « L’an passé, on a fêté trois personnes qui ont eu 20 ans d’ancienneté et cette année, on va en fêter deux autres qui ont aussi 20 ans. On a plusieurs 15, 12 et 10 ans », de souligner M. Maher.
Bien que l’ensemble de ses clients se trouvent au Québec, l’entreprise locale rayonne à l’échelle du Canada, des États-Unis et même en Europe. Certains clients desservis ont des succursales à l’extérieur de la province et du pays, expliquant le grand rayonnement.

L’avenir
Préparer l’avenir est constamment à l’ordre du jour chez Créations Jade. Bien qu’on aime le contact humain, l’équipe est à développer la boutique en ligne et notamment le site Web pour le rendre transactionnel. Ce volet pourrait se développer de différentes façons, de laisser entendre M. Maher. Si le passé est garant de l’avenir, la direction et l’équipe de Créations Jade travaillent pour qu’il soit prometteur. L’entreprise compte présentement sur quelque 23 employés, efficaces et multidisciplinaires, aux dires des membres de la direction.

Année record pour le CLD en termes de dossiers traités

Le président du CLD et préfet, Robert Roy, est fier de la dernière année, malgré le contexte difficile de la pandémie.

Pour plusieurs, l’année 2020 a été marquée par de grands bouleversements, de nombreux changements et beaucoup d’incertitude. Pour sa part, l’équipe du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François semble avoir livré la marchandise du côté des services aux entreprises en apportant une aide financière dans 39 dossiers, pour des investissements totalisant 2,75 M$, permettant de créer ou maintenir 215 emplois.
Il s’agit d’une année record, en termes de dossiers, d’émettre le préfet de la MRC et président de l’organisme, Robert Roy, lors de la deuxième assemblée générale virtuelle à laquelle participaient plus d’une trentaine de personnes.

Plusieurs dossiers, explique M. Roy, étaient reliés aux différents fonds d’urgence mis en place en raison de la COVID-19. Cette aide s’est avérée essentielle pour plusieurs entreprises, ajoute-t-il. Le CLD est également intervenu en apportant une aide technique dans 92 dossiers d’entreprises. Ces projets d’affaires se sont déployés dans 10 des 14 municipalités du territoire.

En termes d’investissement, c’est La Patrie qui arrive en tête de liste avec deux dossiers pour un total de 774 000 $ contribuant à créer ou maintenir 23 emplois, suivie de Cookshire-Eaton avec 8 pour 645 000 $ pour la création ou le maintien de 71 emplois et East Angus avec 10 dossiers pour un investissement global de 557 404 $ touchant la création ou le maintien de 61 emplois. Ascot Corner a vu la réalisation de 5 dossiers pour un investissement total de 401 108 $ permettant la création ou le maintien de 22 emplois tandis que Chartierville bénéficiait de l’aide du CLD dans 3 dossiers pour 121 000 $ avec 11 emplois touchés. La municipalité de Dudswell a obtenu de l’appui dans deux dossiers pour 90 000 $ tandis que Westbury recevait de l’aide dans 3 dossiers pour 85 000 $ touchant 17 emplois. La municipalité de Weedon obtenait de l’aide dans 4 dossiers pour 57 400 $ affectant 5 emplois tandis que Bury bénéficiait de l’appui de l’organisme de développement dans 1 dossier pour 7 500 $ permettant la création ou le maintien de 2 emplois. La participation financière du CLD pour toutes ces réalisations s’élève à 680 360 $. Chaque dollar investi par l’organisme contribue à un effet de levier suscitant 3,04 $ des entreprises.
PALÉE
Quant aux projets collectifs inscrits à l’intérieur du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE), les projets de Valoris et du vol commercial à l’aéroport de Sherbrooke ont mobilisé beaucoup d’énergie et s’inscrivent dans une bonne progression, d’indiquer M. Roy. Au chapitre touristique, il ajoute que « le circuit des sheds panoramiques a été lancé l’été dernier et s’annonce déjà comme un produit d’appel touristique majeur pour notre MRC. Du côté du parc régional du Marécage-des-Scots, 2020 a aussi été une année record au niveau de l’achalandage; différentes promotions auront contribué à attirer de nombreux visiteurs et faire connaître la partie est de notre MRC. Et le projet de prolongement de la piste vers Lingwick avance bien, grâce entre autres à la grande collaboration de la compagnie Domtar. » M. Roy note la progression de nombreux dossiers communs avec la MRC, notamment la campagne de rétention et d’attraction Ose le Haut, de même que la bonification de la structure d’accueil des nouveaux arrivants avec une nouvelle agente d’accueil et d’intégration.
Promoteurs
Comme à chaque assemblée générale annuelle, l’organisme a profité de l’occasion pour inviter trois promoteurs à présenter leur projet dans lequel le CLD a joué un rôle. Vincent Grégoire, propriétaire du Café resto Le Grégoire, à Cookshire-Eaton, a parlé du développement de son entreprise dans un contexte où la situation n’était pas facile pour le secteur de la restauration. Stéphane Tanguay, directeur général de Nature Cantons de l’Est, organisme de conservation et gestionnaire du parc écoforestier de Johnville, a parlé du projet de construction d’un pavillon d’accueil. Hugo Brunelle, président et directeur général de Palettes Perron, a parlé du projet d’aménagement de l’entreprise sur un nouveau site à Cookshire-Eaton après que cette dernière, qui était située à Sawyerville, ait été la proie des flammes en 2019.

Le président mentionne que 2020 a été témoin de plusieurs exemples de résilience, de débrouillardise et de solidarité. Il invite les municipalités et gens d’affaires à ne pas hésiter à faire appel au CLD.

Carolyne Boutin, directrice générale de La Méridienne, et Annie Pilon, directrice adjointe

Aide pour les femmes victimes de violence conjugale : Des centaines de milliers de dollars prévus

Carolyne Boutin, directrice générale de La Méridienne, et Annie Pilon, directrice adjointe, s’assurent d’offrir un maximum de support et de sécurité aux femmes et leurs enfants qui fréquentent la maison d’hébergement.

Les gouvernements fédéral et provincial s’unissent et investissent des centaines de milliers de dollars pour soutenir les organismes venant en aide aux femmes victimes de violence conjugale. Annoncées dans leurs budgets respectifs, ces subventions ravissent les responsables des maisons d’hébergement et autres organismes d’aide.

Le budget fédéral 2021 propose d’investir 601,3 M$ afin de faire progresser le plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. De ce montant, 200 M$ seront versés sur deux ans pour permettre d’améliorer les refuges, centres d’aide et autres organismes de soutien auprès des femmes victimes de violence. La somme de 400 M$ financera d’autres initiatives telles que l’augmentation des ressources aux lignes d’assistance en cas de crise face à la hausse de volumes d’appels reçue. « Nous sommes très heureuses de voir que la problématique de la violence fondée sur le sexe est au cœur du budget fédéral 2021. Ce sont des investissements que nous réclamions depuis longtemps. Pour soutenir et accompagner adéquatement toutes ces femmes, il faut des réponses plurielles à la violence et des actions concertées. En ce sens, ce budget fédéral représente un très bon premier pas », exprime Mathilde Trou, coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Les députées des circonscriptions de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, de Brome-Missisquoi, Lyne Bessette, et de Sherbrooke, Élisabeth Brière, ont annoncé cet investissement lors d’une rencontre virtuelle avec les organismes dédiés aux femmes. « Pour que la violence faite aux femmes cesse, tout le monde doit ouvrir les yeux, les oreilles et la bouche. Il faut s’en parler, s’entraider et c’est pourquoi il était important pour moi d’avoir cette autre discussion avec ces femmes incroyables qui œuvrent tous les jours auprès des victimes et des survivantes de violence conjugale et sexuelle. Je tiens à ce que les fonds fédéraux soient dirigés là où ils auront le plus d’impacts positifs et durables », déclarait Mme Bibeau. Depuis un an, le gouvernement du Canada a transféré plus de 17 M$ au gouvernement provincial pour soutenir plus de 200 organismes et refuges venant en aide aux femmes victimes de violence conjugale, mentionnait le communiqué de presse.

Lors de la présentation de son budget 2021, le gouvernement provincial proposait 22 M$ sur cinq ans, explique Annie Pilon, directrice adjointe de la maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale, La Méridienne, à Weedon. Selon elle, ce montant correspondait à environ 10 % de leur demande de base pour améliorer les services des maisons. Après avoir reçu les désaccords des différents organismes, le gouvernement a rencontré la Fédération et le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale pour réévaluer les besoins. Il en a été conclu qu’un financement additionnel de 92 M$ sur cinq ans sera versé pour les maisons d’aide et d’hébergement de première étape. « Les sommes que nous annonçons s’ajoutent aux investissements sans précédent de notre gouvernement pour lutter contre la violence conjugale. Cette annonce est possible grâce à l’excellente collaboration que nous avons développée avec les maisons d’aide et d’hébergement. Nous partageons la même volonté de sécuriser les femmes pour éviter que leur quotidien et celui de leurs enfants soient bouleversés par la violence », exprime Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine. Mme Pilon affirme que cette décision a été bien reçue de la part du Regroupement. Elle y voit une belle ouverture à la réalité des maisons d’hébergement. À La Méridienne, ces subventions permettront d’augmenter leur capacité officielle d’hébergement. « Le problème de certaines maisons dans toutes les régions du Québec, présentement, on est pleine tout le temps », mentionne la directrice adjointe. La maison de Weedon compte officiellement 10 places pour femmes et enfants, mais pourrait en accueillir 12, ce qu’elles font la plupart du temps tout en étant subventionnées que pour 10. En somme, le gouvernement provincial prévoit un investissement de près de 223 M$ sur cinq ans pour mieux protéger les femmes. Les différentes mesures prioritaires viennent bonifier celles qui sont déjà en place et seront déployées partout au Québec, y compris auprès des Premières Nations et des Inuits.

Depuis le début de l’année 2021, une dizaine de féminicides ont eu lieu au Québec et avec la pandémie, les organismes notent une hausse inquiétante de cas de violence conjugale. Les gouvernements ont mis en place diverses campagnes de sensibilisation et les maisons d’hébergement sentent qu’elles sont écoutées. « Les cas de violence conjugale se multiplient et les dix féminicides que compte le Québec cette année dépassent l’entendement. Il faut que ça cesse. Aujourd’hui, nous annonçons notre plan pour faire face à l’urgence : une série de mesures qui reflètent les multiples facettes de la lutte contre la violence dont sont victimes les femmes et les enfants. Mes collègues et moi sommes déterminées, avec la mobilisation de tous nos citoyens, à enrayer le fléau de la violence par la sensibilisation, l’action et la dénonciation. Restons attentifs aux signaux, sauvons les femmes », lance Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale. De son côté, Mme Pilon note une différence par une hausse des demandes d’aide téléphonique directe. Selon elle, des proches des victimes, les pères, sœurs, tantes, cousines, appellent et cherchent à savoir comment s’y prendre pour aider. « Je pense qu’il y a une réceptivité du message qui a fait qu’ils vont vouloir comprendre et s’informer plus rapidement », mentionne-t-elle. Le gouvernement ne prévoit pas en rester là puisque Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac et adjointe parlementaire de la ministre de la Sécurité publique, gardera contact avec les maisons d’hébergement afin d’assurer un suivi. « C’est de façon proactive que je compte participer à l’effort collectif pour endiguer la violence faite aux femmes. Je me sens privilégiée d’avoir eu le mandat d’établir une relation étroite avec les maisons d’aide et d’hébergement d’urgence du Québec et les principaux intervenants du milieu. Il faut que les choses changent. Je suis solidaire des femmes et je souhaite qu’elles trouvent plus aisément, par l’annonce que nous faisons, le chemin et les moyens de s’en sortir », exprime-t-elle.

En plus d’agrandir la capacité d’accueil de la maison avec ces subventions, les responsables de La Méridienne aimeraient embaucher plus d’intervenantes pour doubler les quarts de soir ainsi qu’améliorer l’accessibilité aux femmes immigrantes, notamment avec un service de traduction.

Pour toutes demandes d’aide, l’organisme SOS violence conjugale est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1 800 363-9010 pour un service gratuit et confidentiel.

Nos forêts, indissociables de notre futur !

Nos forêts, indissociables de notre futur !

Chaque année en mai, le Mois de l’arbre et des forêts constitue une occasion de rappeler l’importance du rôle qu’occupent les arbres dans notre quotidien, mais aussi comment ils influencent notre avenir. Cette ressource renouvelable a, entre autres, des avantages économiques et écologiques pour le Québec.

Un moteur économique
Couvrant plus de la moitié de la province, les forêts québécoises génèrent des dizaines de milliers d’emplois variés, tant dans le domaine de la foresterie que dans d’autres, comme le tourisme. Bien que localisées à des emplacements précis, elles profitent tant aux villes qui les bordent qu’à celles des grands centres urbains, où la majorité des transformations de deuxième et de troisième niveau (poutres d’ingénierie, moulures, clôtures, lattes de plancher, etc.) ont lieu.

Des puits de carbone
Tout au long de leur vie, les arbres emmagasinent de grandes quantités de carbone au moyen de la photosynthèse, tout en relâchant de l’oxygène dans l’air. Ce carbone, qui sert à la fabrication de leur bois, n’est pas libéré dans l’air durant la transformation du bois, mais seulement lors de sa décomposition. Ainsi, un produit du bois qui est durable ou recyclé contribue à conserver cette quantité de carbone plus longtemps et à éviter son rejet, fort polluant, dans l’atmosphère.

Recherchez les activités proposées par les organismes, les écoles et les municipalités de votre région pour manifester votre attachement envers cette ressource essentielle au Québec de demain !

Production agricole et bon voisinage

Production agricole et bon voisinage

En ce début de saison de plus grande activité en milieu agricole, la Fédération de l’UPA-Estrie souhaite rappeler certains volets de la production de nourriture afin de favoriser le bon voisinage.
S’installer dans un milieu rural comporte de nombreux avantages, notamment la tranquillité, le grand air, l’espace, les beaux paysages, les moments de détente, etc. Cependant, il faut savoir composer avec les contraintes, les engagements et les réalités d’un espace dédié avant tout au travail des productrices et des producteurs agricoles.

« On comprend les citoyens de se questionner sur l’épandage. Avec son odeur, il est difficile de l’oublier. Par contre, le lisier et le fumier servent à fournir les nutriments utiles à la croissance des végétaux, autant des grains que des légumes, qu’ils soient destinés à l’humain ou au bétail. Le fumier et le lisier sont des engrais naturels produits à proximité. Même nos champs mangent local ! La bonne odeur du foin frais coupé vient compenser », explique François Bourassa, producteur laitier et acéricole de Valcourt et président de la Fédération de l’UPA-Estrie.

Les techniques d’épandage se sont beaucoup améliorées avec les années autant d’un point de vue environnemental que des odeurs. La réglementation oblige notamment les producteurs à épandre dans une fenêtre plus étroite qu’il y a 20 ans (du 1er avril au 1er octobre).
« N’hésitez pas à communiquer avec vos voisins pour leur faire part de vos préoccupations. Les gens du milieu agricole ont cela en commun. Ils sont passionnés et toujours prêts à expliquer pourquoi ils font telle chose ou utilisent tel produit. Si vous prévoyez un rassemblement important (lorsque ce sera permis), n’hésitez pas à en faire part aux producteurs et productrices du coin. Ceux-ci feront un effort pour vous accommoder, par exemple, en choisissant une bonne journée pour diminuer les impacts de l’odeur, du bruit ou de la poussière » explique Michel Brien, producteur laitier et de foin de commerce à Racine et vice-président de la Fédération de l’UPA-Estrie.

Toutefois, rappelons que c’est Dame Nature qui a le dernier mot ! Si de la pluie, du verglas, des grands froids, des sécheresses s’annoncent, il se pourrait que certaines activités ne puissent attendre et que des travaux soient effectués pendant la nuit; engendrant leur lot de lumière ou de bruits désagréables ! Dans ce cas, il vaut mieux faire preuve de patience, de compréhension et de reconnaissance envers celles et ceux qui participent collectivement à nourrir la population d’ici et d’ailleurs.

Partage de la route
La cohabitation est aussi de mise sur la route. Les tracteurs roulent lentement. Néanmoins, les dépasser n’importe comment est très dangereux ! Les productrices et les producteurs invitent les autres usagers de la route à faire preuve de patience et à profiter du paysage en attendant le bon moment pour dépasser un véhicule de ferme de façon sécuritaire.
Enfin, la Fédération de l’UPA-Estrie désire profiter de l’occasion pour saluer les initiatives de la Ville de Sherbrooke et des MRC de l’Estrie qui agissent pour favoriser la saine cohabitation en milieu agricole. Apprendre à mieux se connaître, favorise la compréhension des uns et des autres. Dans la foulée, espérons que ces efforts communs de communications contribuent aussi à diminuer la quantité de visites non autorisées dans les champs et les boisés, qui ont un impact négatif sur les cultures (VTT, motoneiges, randonneurs, chasseurs, etc.).

À propos de la Fédération de l’UPA-Estrie
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente les 4 757 producteurs agricoles propriétaires des 2 697 fermes sur le territoire des sept MRC de l’Estrie. La Fédération de l’UPA-Estrie contribue à l’amélioration continue et durable de la qualité de vie de tous les producteurs agricoles et forestiers de l’Estrie, en agissant afin de promouvoir, défendre et développer leurs intérêts professionnels, économiques et sociaux. L’UPA est une organisation syndicale professionnelle, qui fonde sa raison d’être et son action sur les valeurs de respect de la personne, de solidarité, d’action collective, de justice sociale, d’équité et de démocratie. www.estrie.upa.qc.ca

Centre de pédiatrie sociale, Rémi Robert

Centre de pédiatrie sociale : Aider les familles vulnérables

Rémi Robert

Aider les familles en situation de grande vulnérabilité, tant au niveau médical, psychosocial que juridique. C’est l’objectif que s’est donné Rémi Robert en préparant l’ouverture de la clinique de pédiatrie sociale qui sera située à Ascot Corner. Basé sur le modèle du docteur Gilles Julien, le centre desservira la MRC du Haut-Saint-François dès la fin de l’année 2021.

Un centre de pédiatrie sociale vise à soigner, accompagner et outiller l’enfant en situation de vulnérabilité, en prévenant et en contrant l’impact des stress toxiques sur sa santé globale, par le biais d’une approche collaborative et engagée. Le siège social sera situé dans les locaux de la clinique Pluriel santé sur la route 112 à Ascot Corner, mais un volet mobile permettra de rejoindre toutes les familles à travers le Haut-Saint-François. « On va aussi exploiter le créneau de la pédiatrie scolaire. Là ça rejoint tout le volet mobile. Nos pédiatres vont se rendre dans les écoles étant donné que, dans le Haut-Saint-François, il y a des familles qui n’ont aucun moyen de locomotion », explique M. Robert. Selon lui, la structure qui existe présentement dans les écoles ne comble pas tous les besoins et ne répond pas à toutes les demandes. En desservant cette clientèle, il espère complémenter les services. Plusieurs spécialistes travailleront de pair tels que des psychiatres, techniciens en éducation spécialisée, techniciens en éducation à l’enfance, travailleurs sociaux, orthopédagogues, psychoéducateurs et avocats. De plus, une entente avec le GMF du Haut-Saint-François est conclue et des médecins seront disponibles.
L’approche de la pédiatrie sociale en communauté a été créée par le pédiatre Gilles Julien dans les années 1990. Celui-ci a collaboré avec plusieurs partenaires des milieux de la santé et des services sociaux, scolaires et communautaires. La Fondation du Dr Julien codifie les pratiques et les diffuse à travers de la formation professionnelle continue, universitaire et communautaire. Il y a présentement plus d’une quarantaine de centres de pédiatrie sociale au Québec, mais selon M. Robert, celui d’Ascot Corner sera unique en son genre dans la province. « Nous, on va se caractériser par la créativité, c’est-à-dire qu’on va mettre en place la philosophie pour enfant. On va développer le sens de l’initiative, la réflexion pour permettre aux enfants d’éviter la répétition des patterns, de prendre conscience et de développer une réflexion très tôt », explique-t-il. L’accompagnement des jeunes mères et des femmes plus vulnérables est également au cœur du projet grâce à un volet périnatalité. « On va être en amont, au début de la vie de l’enfant », exprime l’instigateur du projet.
Détenant un doctorat en philosophie pratique (spécialisation éducation) et responsable de la formation continue au Séminaire de Sherbrooke, M. Robert trouve important le volet éducation de la Fondation du Dr Julien.

« On va aller chercher au Cégep, les jeunes qui font ou qui préparent leur stage. On va vouloir les accueillir avec nous, leur montrer c’est quoi la réalité de la pédiatrie sociale dans la communauté », explique-t-il.
Pour venir au bout de son projet, M. Robert prévoit faire appel à des donateurs, mais également demander des financements au gouvernement fédéral. Il veut également recruter des bénévoles et créer un partenariat avec le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons. En aidant les enfants dès leur plus jeune âge, M. Robert croit que ceux-ci vont se développer plus sainement, plus adéquatement. « En toute humilité, et dans un travail collectif, un travail d’équipe, on veut améliorer la qualité de vie de la communauté », exprime-t-il.

Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité

Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité : Un intérêt qui dépasse nos frontières régionales

Jinny Mailhot, directrice de la CDC.

L’intérêt pour la 2e édition du colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité a outrepassé les frontières du Haut-Saint-François. Ils étaient plus de 45 participants de différentes régions du Québec, Sherbrooke, Bas-Saint-Laurent, Lanaudière, les Laurentides et autres à participer à la rencontre virtuelle.

L’événement était organisé par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François avec la collaboration de cinq étudiants de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke.
Une brochette de conférenciers ont pris la parole dans le but d’informer, de sensibiliser et donner des trucs pour démystifier, aider et outiller l’ensemble des participants sur la diversité sexuelle et de genre.
Séré Beauchesne-Lévesque, conférencier, intervenant et auteur, a fondé le Groupe d’action trans de l’Université de Sherbrooke en 2016, ce qui a amené à la création de l’organisme TransEstrie en 2020. Coordonnateur de l’organisme et intervenant au programme Pose ta question ! d’AlterHéros, iel se concentre également sur le développement de services pour les personnes trans et non binaires en dehors des grands centres urbains. L’invité a profité du temps qui lui était accordé pour décortiquer chacune des lettres de l’acronyme 2SLGBTQIANBP. Séré Beauchesne-Lévesque mentionne que « la diversité a toujours été là, ce n’est pas nouveau, sauf qu’elle a été réglementée. » Selon iel, le genre ne se limite pas à homme ou femme, il y en aurait au moins 47. Enseignante au Cégep de Sherbrooke et militante pour les droits des personnes des minorités sexuelles et de genre et impliquée au sein du comité confédéral LGBT+ de la CSN, Dominique Dubuc siège également à la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. Elle est aussi formatrice pour la Coalition des familles LGBTQ+. Mme Dubuc a présenté aux participants divers outils disponibles sur le site web de la CFLGBT+ pour créer des pratiques et des environnements plus inclusifs des familles, des jeunes et des personnes LGBTQ+. Elle en a présenté plusieurs pour le personnel administratif, enseignant, de soutien et tous professionnels ou toutes professionnelles intervenants de loin ou de près auprès des familles des jeunes LGBT+. La conférencière a mis de l’avant des mises en situation afin de présenter les outils pouvant venir en aide et elle a expliqué comment se les procurer. Elle ajoute que de la formation est disponible pour outiller les organismes à accueillir les personnes LGBTQ+.

Jorge Flores-Aranda, professeur à l’école de travail social de l’Université du Québec à Montréal et professeur associé au département des sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke et chercheur régulier à l’Institut universitaire sur les dépendances, au regroupement Recherche et intervention sur les substances psychoactives Québec (RISQ) et au Centre de recherche Charles-Le Moyne sur les innovations en santé, a traité de comment intervenir auprès des personnes de la diversité sexuelle et de genre. Il souligne qu’en raison, entre autres, de la discrimination et de la stigmatisation dont elles sont l’objet, certaines des personnes de la communauté LGBTQ+ sont confrontées à des problématiques sociales diverses comme la consommation de substances psychoactives, de troubles de santé mentale, suicide et bien d’autres. Une compréhension globale de la situation des personnes de la diversité sexuelle et de genre, explique-t-il, exige de tenir compte des différents facteurs d’oppression auxquelles elles sont confrontées et la nécessité de développer des interventions adaptées pour contrer ceux-ci. Les interventions anti-oppressives visant des changements à la base des structures d’oppression sont prometteuses quant à sa capacité de transformer les pratiques et les relations sociales qui influencent la santé des personnes de la diversité sexuelle et de genre, précise-t-il.

Outre les conférenciers, trois personnes ont présenté leur organisme et les services offerts, dont Rebecca Janson, directrice générale du GRIS Estrie, voué à la défense de droit des personnes de la communauté LGBTQ+. Noé Larose, coordonnataire de l’intervention à TransEstrie, explique comment l’organisme peut soutenir les communautés trans et non binaires de l’Estrie tout en assurant que leurs services soient adaptés à leur réalité. Vee Langlois s’active pour la communauté LGBTQ+ de notre territoire, a décrit le Centre de femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. Iel indique que le centre accueille les femmes cis et trans, les personnes non binaires, Queer et en questionnement sur leur identitaire de genre. Julie Blackburn travaille et milite au sein de la communauté LGBTQ. Elle a collaboré à la mise sur pied de différents services et organismes en plus d’œuvrer à la mise sur pied du Magazine Sapho afin de lutter contre la lesbophobie et la biphobie et la mise en place d’un centre de femmes dans la région de Portneuf. Depuis son arrivée en Estrie, elle collabore avec l’équipe bénévole de Fierté Sherbrooke Pride à la consolidation de l’organisme.

Jinny Mailhot, directrice de la CDC, est surprise et satisfaite de la participation virtuelle des gens. Elle rappelle que l’objectif était de visibiliser la communauté LGBTQ dans le Haut-Saint-François et de s’assurer de transmettre de l’information aux intervenants œuvrant auprès de la communauté. « Dans ce sens-là, on a atteint notre objectif. On est allé même au-delà parce qu’il y avait des gens de l’extérieur. » Mme Mailhot parle déjà d’une troisième édition qu’elle souhaiterait dans deux ans. « La formule est gagnante, ça se passe bien », complète-t-elle.

Rachel Garber

HAND-TO-HAND!

How are we surviving the pandemic? By now, we’ve each discovered our own coping strategies. In our house, one of these is Star Trek. Most evenings, we’ll be sitting together, absorbing and critiquing two episodes of the various series.

We’re never so attentive as when they are about pandemics in farflung sectors of the universe. The noble fight against the evil virus inevitably involves urgently developing a vaccine. The episode ends in a blaze of glory, humanoids saved once again.

The story assumes the whole population is eager to get the shot in the arm. I guess the writers couldn’t imagine vaccine hesitancy.
“If you think of this as a war,” said Michael Carney of the U.S. Chamber of Commerce, “we’re about to enter the hand-to-hand combat phase.” And it’s risky, said the New York Times article which quoted him. “If it takes too long to reach ‘herd immunity,’ the point at which the spread of the virus slows, worrisome new variants could emerge that evade the vaccine.”
Here, Star Trek gives us another useful metaphor: the Borg. One of their unique strengths is their ability to quickly mutate. “Resistance is futile.”
And so it is with the coronavirus. Give the virus enough time in enough lungs, infecting cells and hijacking them to make new viruses, it will make little copying errors, or mutations. Eventually, a set of inherited distinctive mutations is shared by a group of coronaviruses, and we have a variant.
By not getting enough people vaccinated quickly enough, and by not preventing its spread, we give the virus the opportunity it needs to develop a new set of weapons against us.

Let’s be clear: The war is against the virus, not other people. But I’ve not yet seen a dystopian movie that imagined the war could be lost by people refusing the remedy. Except, now, in real life. Those refusing measures to prevent continued infections are, in fact, fighting on the side of Covid-19. Imagine that!

GARDENING TIPS
Learn about Pollinator-friendly Gardening from master farmer/gardener Mary Ellen Kirby of the Bergerie Heritage Hill Farm in Martinville. It’s a Zoom presentation on Thursday, May 13, at 7 to 8:30 p.m. Townshippers’ Association offers this free of charge; just register in advance by contacting Vanessa at va@townshippers.org.
STRESS-BUSTERS
The last of the “Building Your Mental Wealth” workshops from Townshippers’ Association are via Zoom, on the next three Fridays.
May 14, from 12 to 1 p.m., learn how reflexology can reduce stress and anxiety with Carol Faguy, certified training reflexologist.
May 21, from 12 to 1 p.m., nutritionist Cora Loomis will give an introduction to intuitive eating, which means learning how to trust and respect your body and its natural weight.
May 28, from 7 to 8 p.m.: an inspirational, interactive wrap-up activity.
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Michelle at ml@townshippers.org.
BURNOUT TO BALANCE
Regulating stress can take you from burnout to balance, and that is the topic of a workshop on Wednesday, May 19, from 10 to 11:30 a.m. via Zoom, led by Amanda Rocheleau, a social worker and compassion fatigue specialist. She will “explore the impact of chronic stress in our lives and introduce fundamental daily practices that we can all do to help process our stress in order to prevent burnout.”
To register, for information, or for help mastering Zoom, email Vanessa at va@townshippers.org. This workshop is offered by Mental Health Estrie in collaboration with Townshippers’ Association.
TRANSLATION NEEDED?
Community groups can benefit from Townshippers’ Association’s offer of translation for key documents or research, through two programs, Enhancing Regional Community Capacity and Eastern Townships Partners for Health and Social Services. Info: townshippers.org/translation-requests/.
LITERACY HELP?
Need support to connect with services online? Literacy Quebec volunteers offer help to English speakers age 16 or older who need information and support for tasks that require digital literacy skills and/or reading or writing. Info: Literacy Helpline, 1-888-521-8181 or literacyquebec.org/helpline.
LANGUAGE LEARNING?
Want to improve your French, or English, for that matter? Meet Mauril, a new free platform to learn English and French through a wide range of stimulating and entertaining content from CBC/Radio-Canada. The approach is developed by teaching and linguistic experts and is based on official Canadian Language Benchmarks. Info: mauril.ca.
HEALTH LINK
Camille, Diane, Jenny and Michelle of the Health Link Committee have distributed care packages to seniors on special occasions during the pandemic. The bags are replete with information about services and (mostly healthy) goodies. “We would like to thank you all for your kind words and messages of thanks,” they say. “We wish you all a wonderful summer… and look forward to re-connecting with you in the fall! In the meantime, we are always available to help you or connect you to services you might need.” Info: Diane Grenier, 819-560-8540 x 9.
CHURCHES
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. In-person Sunday services for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by May 17 for publication May 26, and by May 31 for June 9.

actualite

Entente de vitalisation : Près de 300 000 $ pour la MRC du HSF

La MRC du Haut-Saint-François recevra une somme de 295 943 $ pour des ententes de vitalisation pour l’année 2021-2022. C’est le député de Mégantic, François Jacques, adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, qui en a fait l’annonce au nom de sa collègue. Cette somme s’inscrit dans le cadre du volet Soutien à la vitalisation et à la coopération intermunicipale du Fonds régions et ruralité (FRR).

Le gouvernement provincial versera la somme globale de 1 204 849 $ pour les MRC du HSF et des Sources. Les ententes de vitalisation encouragent la mobilisation des élus et des administrations municipales en vue de donner un nouvel essor à leur territoire. Les MRC pourront ainsi bonifier les services et les équipements pour la population. De plus, des projets de développement économique, social, culturel ou touristique correspondant aux priorités déterminées par les acteurs locaux seront soutenus pour améliorer le milieu de vie. « Les ententes annoncées démontrent une fois de plus à quel point notre gouvernement a le souci de collaborer avec les MRC dans le développement de nos régions. Les actions qui seront mises de l’avant grâce aux ententes de vitalisation permettront de bonifier la vie municipale et les services sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François. Au final, c’est toute la population du Haut-Saint-François qui profitera de l’aide financière accordée », exprime M. Jacques.

Ces ententes s’échelonnent jusqu’en 2025 et s’adressent aux MRC où les défis de vitalisation sont plus grands. « Pour notre gouvernement, il est essentiel de soutenir les régions du Québec afin qu’elles donnent vie à des initiatives de vitalisation. Les MRC connaissent bien les réalités de leur territoire et c’est pourquoi nous soutenons leurs efforts visant à améliorer leur milieu de vie. Il était primordial pour moi que nous puissions appuyer nos régions et le Fonds régions et ruralité est un exemple concret des actions que notre gouvernement pose pour y arriver », explique Mme Laforest.

Chaque année, une somme de 25 M$ est versée aux ententes de vitalisation au Québec et ce, jusqu’en 2025.

Défi Ose entreprendre HSF

23e édition du défi OSEntreprendre : Des entreprises du Haut se démarquent

Récompensées dans le cadre de la 23e édition du défi OSEntreprendre, deux jeunes entreprises de la MRC du Haut-Saint-François, Les Urnes et la Ferme d’ORée se démarquent en remportant la finale régionale. L’initiative vise à faire rayonner des entrepreneurs inspirants qui sont passés à l’action.
En raison de la pandémie et des règles sanitaires, la cérémonie a eu lieu en plein air, à la gare de Sherbrooke, en présence des lauréats et de quelques partenaires. Pour l’occasion, 16 prix ont été remis aux entreprises s’étant démarquées par la qualité de leur projet, leur créativité et leurs valeurs, explique Isabelle Lodge, responsable régionale. Des bourses totalisant près de 25 000 $ ont été décernées à ces nouveaux entrepreneurs.

Gagnante de la catégorie Exploitation, transformation, productions, l’entreprise Les Urnes, située à Bury, est spécialisée dans la création d’urnes funéraires uniques et de grande qualité. Chaque pièce en bois est fabriquée à la main dans le respect de sa vocation. « Nous croyons très fort en notre projet et de réaliser que d’autres y croient aussi, c’est une belle tape dans le dos. Nous sommes amoureux de notre petit coin de pays et de pouvoir y rayonner nous fait chaud au cœur », expriment Émilie Dostie et Julien Dubé, propriétaires. De son côté, la Ferme d’ORée, située à Newport, a remporté le Volet Réussite Inc. L’entreprise produit et vend du bœuf nourri à l’herbe, de l’agneau, des œufs, du porc de pâturage, du miel non pasteurisé et des paniers de légumes certifiés biologiques directement aux consommateurs et aux bouchers spécialisés. En remportant la finale régionale, la ferme de Newport s’est mérité une bourse de 7500 $ qui permettra aux propriétaires d’installer une autre chambre froide et d’embaucher un troisième employé. « Et nous n’oublierons pas nos employés qui sont en grande partie responsables pour la réussite », expriment Gert Janssens et Sarah Hui, propriétaires de l’entreprise.
Le défi OSEntreprendre présente également un volet scolaire qui a pour but de faire rayonner des étudiants inspirants qui sont passés à l’action. Le projet Les produits des FabriCOEURs, de l’école du Parchemin à East Angus, a remporté la catégorie primaire 1er cycle se méritant ainsi une bourse de 500 $. Pour Stephen Cabana, le directeur du Service de développement économique de la MRC de Memphrémagog, le défi OSEntreprendre est le tremplin par excellence pour mettre en lumière ce qui se fait de beau dans la région. Les remises de prix ont eu lieu directement dans les établissements scolaires en respectant les bulles classes. Au total, 10 prix ont été remis, soit des bourses totalisant près de 5 000 $.

Pour la SADC du HSF, qui était responsable de la finale locale, ce défi est un partenariat gagnant entre les milieux de l’éducation et des affaires. L’organisme est également responsable du volet entreprise de la MRC depuis cinq ans. Lors de cette finale, la Maison de répit Le Vire-Vent S.E.N.C, de Weedon, et Les Urnes s’étaient démarquées, remportant respectivement des bourses de 1000 $ et 500 $. « C’est un coup de pouce qui nous aide à nous propulser vers l’avant et à mieux répondre aux besoins de notre clientèle. Avec la situation actuelle, tout le monde est appelé à relever des défis et à voir les choses sous un angle nouveau. On continue à innover et développer des alternatives pour que les personnes handicapées et leurs proches puissent prendre une bouffée d’air », exprime Guylaine Morin, responsable de la maison de répit. Un troisième prix avait également été offert par le jury à Médiation Haut-Saint-François qui s’est mérité une bourse de 300 $.

OSEntreprendre est un mouvement québécois qui fait rayonner les initiatives entrepreneuriales des milliers de participants annuellement. Pour sa mise en œuvre, plus de 350 responsables se mobilisent dans les 17 régions du Québec afin de mettre en lumière les projets issus de leur milieu.

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Motivation scolaire : Alloprof lance des outils techno stimulants pour les élèves et leurs parents

Alloprof mise sur la motivation en lançant de nouveaux outils pédagogiques, notamment une minuterie pour les devoirs, le jeu Potager en péril ainsi que le jeu de chimie Réaction solitaire. Chacun vise à soutenir l’apprentissage des élèves du primaire et du secondaire ainsi qu’à faciliter la vie des parents. L’organisme propose aussi de nouvelles ressources couvrant les programmes d’éducation financière et de monde contemporain de 5e secondaire.

« Les nouveautés que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent particulièrement bien avec l’arrivée du temps doux et le contexte actuel, qui découragent parfois les élèves à faire leurs devoirs et à réaliser pleinement des apprentissages clés », explique Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof, en précisant que des outils pour aider à la préparation des examens seront également lancés à la mi-mai.

Une minuterie motivante pour les élèves du primaire

Conçue pour plaire aux enfants et faciliter la vie des parents, la Minuterie motivante [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/minuterie-motivante] a pour but de transformer la période de devoirs et leçons en compte à rebours exaltant. Personnalisable, l’application disponible sur le site d’Alloprof et dans les boutiques d’applications permet de diviser le temps de travail par matière en fonction des attentes de l’enseignant, de la routine familiale et des besoins de l’enfant. Ce dernier peut choisir le thème de sa session d’étude, comme une fusée qui décolle ou un bateau qui navigue, ainsi que les récompenses (incluant des jeux et des vidéos proposant de courts exercices physiques amusants) liées à l’accomplissement de chaque tâche. « L’outil encourage le développement d’habiletés qui soutiennent le travail scolaire : prendre conscience du temps qui passe, estimer la durée d’une tâche, organiser son travail, anticiper la tâche suivante, retrouver son calme ou se sentir fier de la tâche réalisée. La Minuterie répond à un besoin manifesté par de nombreuses familles qui font appel à Alloprof », résume M. Tanguay.

Potager en péril : jouer pour réviser ses classes de mots au primaire
Potager en péril [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/potager-en-peril] est un jeu pour aider les élèves de 4e, 5e et 6e année à réviser les classes de mots (appelées natures des mots en grammaire traditionnelle). Le joueur incarne une petite carotte qui entreprend une quête pour sauver son potager en mettant la main sur des noms, des déterminants, des verbes, etc. Plus elle a de succès, plus elle obtient de costumes amusants et peut combattre des monstres. « Les réactions des élèves qui l’ont essayé sont tellement positives qu’on pense que ce jeu sera l’un des plus populaires jamais lancés par Alloprof, comme Fin Lapin », se réjouit le porte-parole.

Réaction solitaire : coup de pouce pour un apprentissage essentiel en 4e secondaire
Alloprof lance également un nouvel outil pour les ados. Réaction solitaire [alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/jeux/reaction-solitaire] est un jeu de survie pour réviser le balancement d’équations chimiques, une notion clé de 4e secondaire en sciences et technologies qui fait l’objet de beaucoup de demandes chez Alloprof. Prisonnier sur une ile déserte dangereuse, le joueur doit résoudre des énigmes à l’aide du balancement des équations chimiques pour récolter les objets qui lui permettront de s’évader.

Plus de ressources pour les 5e secondaire : éducation financière et monde contemporain

Pour appuyer les élèves de 5e secondaire, l’organisme a également mis en ligne une centaine de fiches pédagogiques qui couvrent la totalité des programmes d’éducation financière et de monde contemporain. Pour présenter ces enjeux complexes, les fiches regorgent d’explications, d’exemples, de définitions simples, de cartes géographiques faites sur mesure, de tableaux, de schémas, etc.

Encore plus de soutien à venir
Rappelons qu’en janvier, Alloprof a annoncé une augmentation de son offre pour soutenir les élèves grâce à un investissement du ministère de l’Éducation. Depuis, l’organisme est ouvert les dimanches, a doublé son nombre d’enseignants et a lancé une Zone d’entraide et un service de clavardage. Des mini-récupérations (appelées MiniRécups) seront lancées à la mi-mai pour aider les élèves du secondaire à consolider les apprentissages prioritaires en vue des examens de fin d’année.

À propos d’Alloprof

Alloprof engage les élèves du Québec et leurs parents dans la réussite éducative en leur offrant gratuitement des services de soutien scolaire professionnels et stimulants. Cette année, l’organisme aura aidé plus de 700 000 élèves et parents. L’organisme est soutenu par de nombreux et généreux partenaires, dont le gouvernement du Québec, Rio Tinto, la Fondation familiale Trottier, la Fondation Desjardins, la Fondation de la famille Pathy, la Fondation Énergie Valero, la Banque Nationale, RBC Banque Royale, la Caisse de dépôt et placement du Québec, la Fondation Préfontaine-Hushion, Rogers, SNC-Lavalin, Télé-Québec, Hydro-Québec et Ubisoft.

valoris

Agrandissement du site d’enfouissement à Bury : Plusieurs craintes et une confiance mitigée

L’ensemble des intervenants ont manifesté plusieurs craintes quant aux mesures d’atténuation concernant l’agrandissement du site d’enfouissement à Bury.

Le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) exploité par Valoris, à Bury, suscite bien des craintes et de la méfiance de l’ensemble des 11 personnes et organismes, qui ont déposé un mémoire au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, lors de la deuxième partie de la commission d’enquête tenue au début du mois.
Tous avaient des motifs d’être craintifs envers les engagements de Valoris. Le Conseil régional en environnement de l’Estrie et le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets voient le projet comme un mal nécessaire qui doit être réglementé et surveillé de près. D’ailleurs, on y propose une foule de recommandations.
Réticence
Pour les instances agricoles comme l’UPA de l’Estrie et le Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, la confiance n’y est tout simplement pas et on craint pour l’avenir des terres agricoles. Ce sentiment est également partagé par les citoyens qui ont déposé un mémoire.
Les deux organismes de l’UPA ont présenté conjointement un mémoire dans lequel ils font part de leurs inquiétudes communes. On y rappelle que le Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François représente 844 producteurs agricoles, soit 492 entreprises agricoles pour des revenus annuels d’environ 86 M$ et 446 producteurs forestiers pour un actif qui génère des revenus annuels de 9 M$. Dans un rayon de 3,5 km du lieu d’enfouissement technique de Bury, on compte une dizaine de producteurs agricoles. Les principales productions sont des fermes laitières et des fermes de bovins de boucherie. « À l’échelle de la province comme à l’échelle régionale, c’est un constat d’échec quant à la réduction des déchets. À Bury, c’est le territoire agricole qui va en faire les frais avec des pertes de superficies. » Les producteurs sont inquiets quant à une potentielle contamination des eaux souterraines. On craint également que l’écoulement des eaux de surface dans le secteur puisse avoir un impact négatif sur le régime hydrique des deux ruisseaux qui sont situés à proximité du LET soit les ruisseaux Bégin et Bury. Ils expriment aussi leurs inquiétudes quant à de possibles contaminations des cours d’eau (ruisseau Bégin et rivière Saint-François) par des eaux de lixiviat traitées non adéquatement. Ils appuient leurs craintes sur le fait que Valoris a été condamné en 2020 pour des rejets de substances nocives compromettant la vie des poissons entre 2014 et 2016. À cela s’ajoute la problématique des goélands. « Les goélands viennent dans les champs et sont particulièrement présents lors des récoltes et entraînent des problématiques de salubrité dans les fourrages et les céréales qui peuvent potentiellement nuire au bétail. » On reconnaît que Valoris fait des efforts, mais cela s’avère insuffisant et ne fait que déplacer le problème des goélands vers d’autres terres agricoles. Même s’ils ne sont pas situés dans la direction des vents dominants, les producteurs mentionnent sentir des odeurs nauséabondes à l’occasion. Les syndicats agricoles demandent donc au BAPE que les mesures de protection requises soient en place et qu’un suivi rigoureux de celles-ci soit exigé pour éviter les problématiques post-agrandissement.
Une menace
Copropriétaire d’une ferme laitière de troisième génération à Bury, Lynne Martel-Bégin se présente à titre personnel et comme porte-parole d’un regroupement de sept autres producteurs agricoles du secteur. Tous se prononcent contre le projet d’agrandissement qui constitue, selon eux, une menace sur la qualité de l’eau et par conséquent sur leurs terres agricoles. « Si l’eau souterraine est contaminée, c’est la fin de nos entreprises », insiste Mme Martel-Bégin. D’ailleurs, elle dénonce la situation du ruisseau Bégin et des rejets de lixiviat qui traverse les terres de sa propriété. Elle rappelle que Valoris a été condamné en 2020 à payer une amende de 500 000 $ pour le déversement de lixiviat dans ce ruisseau. « En 2010, déplore-t-elle, avec la création de la Régie et son plan d’affaires, on nous promettait une réduction de l’enfouissement et une valorisation de plus ou moins 60 % du tonnage et la construction d’un centre de tri pour valoriser. Malheureusement, l’état réel du projet est bien différent. Si on avait fait tout ce qui avait été dit, on ne se retrouverait pas aujourd’hui avec un LET et ses cellules pleines. À la lumière de ce qui s’est passé, vous comprendrez que nous sommes inquiets et méfiants. En conséquence, nous nous opposons à ce projet, car cela pourrait mettre en péril nos entreprises, s’il y a plus d’eau potable. »
Voisinage
M. Cédric Bourgeois, qui a pris la parole au nom de son père résidant dans le voisinage du LET depuis plus de 40 ans, a partagé des enjeux comme la diminution des valeurs des propriétés, la pollution visuelle, la problématique d’odeurs, le bruit et respect de l’environnement. Il propose que Valoris s’engage dans une démarche formelle de médiation pour s’assurer d’une’intégration harmonieuse avec le paysage, que la problématique des odeurs soit considérée dans une problématique de cohabitation et de droit québécois et canadien à vivre dans un environnement sans nuisance et non dans une perspective réglementaire. Il propose également un mécanisme statutaire de partage des revenus avec la municipalité de Bury. M. Bourgeois est d’avis que le projet devrait être autorisé pour une période maximale de 10 ans « pour ne pas lui donner, à Valoris, un droit acquis à polluer l’environnement. »
Propriétaires d’une demeure dans le secteur depuis une dizaine d’années, Nicole Cadieux et Gilles Turcotte ont participé aux rencontres de consultation citoyennes organisées par les responsables de Valoris. « Nous y avons été bien informés, nous avons pris connaissance de leurs ambitions louables de valoriser les matières résiduelles afin de réduire l’enfouissement et de toutes les mesures qu’ils veulent prendre pour protéger l’environnement. Mais nous n’avons pas été convaincus. Qui veut d’un immense site de déchets près de chez soi ? » Le couple demande au BAPE de bien analyser les conséquences de cet immense projet quant aux voisins incommodés par les odeurs, les montagnes de déchets visibles, la baisse de la valeur des propriétés, les risques pour la nappe phréatique et le ruisseau, le déboisement et le milieu humide affecté.
Citoyens
Monique Scholz, citoyenne de Hampden, lance un cri d’alerte à toute la population qu’elle invite à multiplier les efforts pour réduire à la source et détourner le maximum de matières de l’enfouissement. « Les cellules du LET ont enfoui bien plus que ce pourquoi elles sont conçues. Les conséquences sont que le site s’est rempli trop rapidement, on a écourté sa durée de vie. C’est inacceptable qu’en 2021, 40 % de ce qui est enfoui dans une cellule de LET pourrait être composté à la place. » Mme Scholz croit qu’il est nécessaire d’améliorer le tri en amont « pour que Valoris ne reçoive pas des putrescibles avec les bacs noirs. On devrait rendre les bacs bruns obligatoires pour tous. » Mme Scholz dit sympathiser avec les voisins du site d’enfouissement et croit qu’une expropriation ou dédommagement financier serait approprié.
Martin Gagnon, consultant en environnement, rappelle qu’à l’époque, l’idée d’inclure un centre de tri à même le lieu d’enfouissement était bonne et l’est toujours, dans la mesure qu’on puisse remettre en marche les différentes lignes de tri. Faire appel au secteur privé pour valoriser les ressources et leur donner une valeur ajoutée serait également une bonne façon de faire. Il manque très peu de choses pour rendre le site efficace, estime M. Gagnon. Il souhaite également que les municipalités mettent en place des programmes de sensibilisation et formation auprès de la population pour l’inciter à réduire à la source les déchets et mieux trier les résidus.
Waban-Aki
Au total, 11 mémoires ont été déposés dont celui du Grand conseil de la Nation Waban-Aki, déplorant que la nation n’ait pas été consultée depuis le dépôt du projet en 2016 et l’étude d’impact en 2020. « On ne retrouve aucune information sur la Nation dans l’étude d’impact ni dans les documents gouvernementaux. Pourtant, le projet est situé au cœur du Ndakina (territoire de la Nation) et des W8banakiak pratiquent des activités traditionnelles en Estrie. De même, on retrouve plusieurs sites archéologiques dans la région. »
L’audience publique de la commission d’enquête s’est complétée au terme de la soirée du 12 avril dernier. La commission, qui a uniquement un pouvoir de recommandation, rappelle la présidente, Marie-Hélène Gauthier, a jusqu’à la mi-juillet pour déposer son rapport au ministre de l’Environnement, Benoit Charrette. Celui-ci disposera de 15 jours pour le rendre public. La décision d’autoriser ou non l’agrandissement reviendra au conseil des ministres.

La ministre Bibeau

Programme Nouveaux Horizons : 179 211 $ pour les aînés du Haut

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

Pas moins de 179 211 $ sont versés à 11 organismes et municipalités de la MRC du Haut-Saint-François afin de soutenir des projets ciblant les aînés grâce au programme Nouveaux Horizons. Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse virtuelle.

Au total, c’est près de 327 000 $ qui seront partagés par 20 organismes de la circonscription de Compton-Stanstead. Pour le Haut-Saint-François, quatre municipalités et sept organismes communautaires ont reçu une subvention pour améliorer ou créer de nouvelles offres aux aînés de la région. La municipalité de La Patrie reçoit 25 000 $ pour la réfection de sa salle municipale, 24 730 $ sont versés à la ville de Scotstown, le centre communautaire de Weedon bénéficie d’une somme de 22 159 $ pour le rajeunissement et l’entretien des planchers, 21 737 $ est remis au Centre d’action bénévole (CAB) pour le programme Aînés valorisés et le Cercle des Fermières La Patrie se voit remettre 20 629 $. « Le Cercle des Fermières La Patrie favorise l’échange entre les femmes de toutes générations, le partage des connaissances et l’autonomie des aînées avec des ateliers d’informatique et des activités de tissage et de tricot, de couture et de cuisine. Dans une région éloignée comme la nôtre, ce lieu est essentiel pour briser l’isolement et favoriser le soutien entre les femmes. Cette aide financière salutaire va changer la réalité quotidienne de beaucoup d’entre elles. C’est une bénédiction, surtout en ce temps de pandémie », exprime Marie-Anne Spooner-Prévost, présidente du Cercle des Fermières La Patrie. La municipalité d’Ascot Corner pourra, pour sa part, changer toutes les chaises de la salle communautaire grâce à la somme de 20 155 $. « Ça va être des chaises qui sont pliables, sur un rack qui roule, donc faciles à déplacer », explique la mairesse, Nathalie Bresse, ajoutant prévoir également l’achat d’un projecteur pour les conférences aux membres de la FADOQ. Le Cercle d’amitié d’East Angus reçoit 19 699 $ pour son projet Brancher la communauté, 11 374 $ sont remis à Loisirs Hampden-Scotstown pour le programme Tisse-tissons et tricotez et l’AFEAS de Dudswell bénéficie de 6 654 $ pour le projet Virtuellement vôtre. Les Cuisines Collectives reçoivent pour leur part 5 000 $ pour le projet Boîte à lunch et accompagnement aux aînés. « Ce financement va nous permettre d’offrir gratuitement des boîtes d’ingrédients avec recettes savoureuses aux aîné(e)s du Haut-Saint-François. Nous allons ainsi favoriser l’autonomie alimentaire, les saines habitudes de vie et briser l’isolement social que vivent plusieurs de ces personnes en temps de pandémie », explique Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François. Finalement, l’AFEAS de Cookshire-
Eaton reçoit 2 074 $.

Le programme Nouveaux Horizons a bénéficié de bonifications permettant de doubler le nombre de projets s’adressant aux aînés en milieu rural et de financer un plus grand nombre de projets ciblant les aînés vulnérables. « C’est des projets qui sont développés par et pour les aînés. Ça offre des subventions qui peuvent aller jusqu’à 30 000 $ pour des projets qui vont contribuer entre autres au bénévolat, à du mentorat, à l’engagement des aînés au cœur de nos communautés », explique Mme Bibeau. Cette année, c’est plus de 3 000 projets qui sont financés à travers le Canada avec, au total, une contribution fédérale de 60,8 M$.

Eugène Gagné maire de Weedon

Écocentre permanent à Weedon : Mésentente entre la ville et le promoteur

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, mentionne que le projet de M. Bouchard sera revu l’automne prochain.

La municipalité de Weedon annonçait, lors d’une récente rencontre du conseil municipal, la mise en place d’un écocentre permanent l’été prochain. Cette nouvelle est loin de réjouir l’entrepreneur Dave Bouchard qui, avec l’ancien maire, travaillait à un partenariat public privé pour un écocentre sur son terrain. La mésentente s’est grandement fait sentir sur les réseaux sociaux où le promoteur exprimait son mécontentement.
Depuis plusieurs mois, M. Bouchard préparait son projet d’écocentre permanent sur son terrain de la route 112 (secteur Saint-Gérard) en collaboration avec les municipalités de Weedon, Stratford et Garthby-Beaulac. Or, avec cette annonce, il a l’impression de s’être fait voler son idée. « J’aurais beaucoup aimé mettre à contribution mes compétences et mon savoir-faire, offrir aux citoyens le meilleur service possible dans un espace fonctionnel, un environnement sécuritaire et un endroit stratégique pour la récupération des matières », explique-t-il dans sa publication sur Facebook. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, affirme que l’idée de M. Bouchard n’est pas complètement mise de côté et qu’elle doit être revue à l’automne. Selon lui, il était clair que ce projet n’allait pas se concrétiser cette année. « Pour 2021, on ne voulait pas laisser les citoyens en plan, on a décidé de faire un écocentre permanent pour cet été. À la fin de l’été, on va regarder son projet », mentionne-t-il. C’est lors du conseil de mars dernier que les élus annonçaient son retrait du mouvement J’y participe et la mise en place d’un écocentre permanent. M. Gagné affirme avoir contacté M. Bouchard le soir même pour lui faire part de la décision, ce à quoi il aurait répondu que ce n’était pas grave puisqu’il avait d’autres projets.
Selon le maire, les chiffres donnés par le promoteur n’ont pas de base solide. « Nous croyons primordial d’informer la population que l’importante contribution financière exigée pour la levée de ce projet demande une réflexion et une analyse plus approfondies », expliquait le maire lors d’un communiqué publié sur les réseaux sociaux. De son côté, le promoteur affirme n’avoir jamais demandé d’argent pour la levée de son projet et qu’il assumait tous les investissements relatifs à l’implantation. « Mais M. Bouchard est allé garantir 1800 visites à 35 $ par année pour un contrat de cinq ans. Ça méritait, je pense, une étude plus approfondie que de faire ça sur le coin d’une table », exprime M. Gagné. Ce projet, impliquant trois municipalités, le maire préfère attendre d’avoir les résolutions d’engagements des deux autres villes avant de réévaluer le projet. « Si jamais on va de l’avant avec le projet de M. Bouchard, on va s’assurer que les citoyens vont en avoir pour leur argent, que ce ne sera pas fait sur l’émotivité », ajoute-t-il.

La municipalité prévoit un budget de 15 000 $ pour la mise en place de son écocentre permanent. « On a fait des économies ailleurs. On a économisé 10 000 $ du mouvement J’y participe et on va économiser trois écocentres mobiles à 5 000 $. On est rendu à 25 000 $ », explique M. Gagné. Situé sur Ferry Road, l’écocentre sera ouvert tous les samedis de 8 h à 12 h, du 22 mai au 9 octobre.

Bury rue Main

Un individu bruyant à Bury : Des voisines demandent à la municipalité d’intervenir

L’accumulation de véhicules, le bruit des réparations mécanique et l’achalandage incommodent les voisines qui demandent à la municipalité d’intervenir et de faire respecter la réglementation municipale.

Deux voisines de la rue Main à Bury sont exaspérées de leur voisin, situé en retrait entre leurs résidences. Selon elles, ce dernier effectuerait la vente, l’entretien automobile et causerait du bruit en plus de provoquer un achalandage dans une zone qui ne permet pas ce genre d’activité.
Les propriétaires, Nancy Desbiens et Beverly Gray, ont adressé plusieurs plaintes auprès de la municipalité pour ces activités qui affectent leur quiétude. Elles s’interrogent sur la volonté de la municipalité à régler, ce qu’elles estiment être un problème. Le maire de Bury, Walter Dougherty, insiste « On a pris la chose au sérieux. Ce n’est pas vrai qu’on n’a rien fait. On a envoyé deux avis. »

La résidence qui cause litige est la propriété de Diane Veilleux. La demeure serait en location à un individu qui effectuerait le genre de commerce dont se plaignent les voisines. Selon les plaignantes, le locataire serait actif principalement les fins de semaine. « À partir du vendredi, les autos s’entassent, le monde vient essayer les autos, c’est bruyant. » Comme l’Hôtel de Ville est fermé les fins de semaine, il est difficile pour les autorités municipales de constater sur place, d’exprimer les dames. Elles ajoutent que la cour restreinte du locataire fait en sorte qu’il empiéterait une partie du terrain de Mme Gray, causant des dommages particulièrement en période de dégel printanier.

Mme Gray, qui a fait l’acquisition de la résidence, juste à côté du locateur, s’apprête à emménager dans sa nouvelle maison. « Moi, je déménage et je ne veux pas rester à côté d’un garage, une vente d’autos et avoir du va-et-vient ou quoi que ce soit. Sa cour est pleine, il passe sur mon gazon, il brise mon gazon. On revient ici à Bury pour avoir la paix. » L’entrée du locataire se retrouve entre les deux résidences, mais la forme du terrain fait comme un « L », se retrouvant en partie derrière la résidence de Mme Gray. Cette dernière a installé des piquets pour démarquer les limites de son terrain.
Mme Desbiens demeure à Bury depuis cinq ans. Elle constate également les activités de son voisin, arrivé l’été dernier. Elle dit avoir adressé au moins quatre plaintes auprès de la municipalité. Elle se plaint du va-et-vient de gens qui viennent voir et essayer des véhicules d’occasion. Elle ajoute être victime d’intimidation dans le sens où l’hiver, le voisin empiéterait dans sa cour avec ses véhicules. « On ne se sent pas en sécurité, pas du tout. Il y a toujours plein de monde, de gens qui viennent voir ces autos-là. » Mme Desbiens mentionne avoir porté plainte auprès de la Sûreté du Québec, et ce particulièrement en période de confinement. Les policiers auraient donné un avertissement, explique-t-elle. « On vient ici pour avoir la paix. La municipalité ne nous aide pas. On a menacé de ne pas payer nos taxes. On est sur le bord de penser à vendre », laisse-t-elle tomber en signe de dépit. Le maire Dougherty affirme que la municipalité est active dans le dossier. Il confirme que le secteur est résidentiel, donc ne permet pas ce genre de pratique. « On a donné un avertissement », précise-t-il. La municipalité est allée plus loin en adressant deux avis d’infraction en vertu du règlement 414-2019 Règlement relatif aux nuisances et régissant certaines activités économiques. Cependant, le maire n’était pas en mesure de préciser s’il y avait plusieurs articles en faute. Les avis, explique-t-il, sont adressés par courrier recommandé et le destinataire dispose de 15 jours, sinon l’avis est retourné à l’expéditeur. Ayant obtenu le retour du premier avis, la municipalité en a adressé un second. Au moment d’écrire ces lignes, la semaine dernière, la municipalité n’avait pas reçu de retour de l’avis.
Étapes
Dans l’hypothèse où l’avis serait retourné à la municipalité, le maire mentionne qu’elle se tournera vers la cour municipale. La responsabilité revient à l’inspecteur municipal de monter le dossier et le déposer en Cour municipale. Le procureur établira s’il y a matière à poursuite et établira le constat d’infraction qui sera transmis à la défenderesse. Elle disposera de 30 jours pour contester et demander un procès devant la cour municipale ou acquitter le montant de l’infraction et reconnaître sa culpabilité. Mentionnons que le dossier peut contenir plusieurs constats d’infraction en lien avec les articles retenus.

Malheureusement, le journal a tenté de joindre la propriétaire de la résidence en question, Diane Veilleux. Nous n’avions reçu aucun retour d’appel au moment d’écrire ces lignes.

Vaccination à East Angus

Campagne de vaccination en Estrie : Plus du quart de la population estrienne vaccinée

La campagne de vaccination poursuit son cours dans le Haut-Saint-François.

La campagne de vaccination contre la COVID-19 suit son cours et plus du quart de la population estrienne a reçu une première dose, dont 25,5 % pour le Haut-Saint-François. Malgré une augmentation de la moyenne du nombre de cas quotidien, la région demeure en zone orange.
Alors que les deuxièmes doses de vaccination débutent, dans le Haut-Saint-François, 84,6 % des plus de 80 ans, 80,7 % des personnes entre 70 et 79 ans, 45,3 % de ceux entre 60 et 69 ans et 12 % de 16 à 59 ans ont reçu leur première dose. D’ici le 8 mai, tous les résidents des CHSLD devraient recevoir leur deuxième dose. Les citoyens 45 ans et plus désirant recevoir le vaccin AstraZeneca peuvent maintenant prendre rendez-vous. Le directeur de la Santé publique en Estrie, Alain Poirier, annonçait que la région recevrait 6000 doses supplémentaires de ce vaccin, totalisant le nombre possible de rendez-vous à 12 000. De plus, des doses supplémentaires de Pfizer devraient arriver au cours des prochaines semaines. Dr Poirier assure que la vaccination va bon train et prévoit rattraper la moyenne québécoise rapidement.

En début de semaine, l’Estrie connaissait, en moyenne, une hausse de cas quotidienne de 50 et demeure donc sous haute surveillance de la santé publique. M. Poirier tient à rappeler l’importance de se faire dépister au moindre symptôme, ainsi que l’importance du port du masque à l’intérieur et à l’extérieur pour les personnes ne résidant pas à la même adresse. Il précise toutefois que si les gens ne s’approchent jamais à moins de deux mètres à l’extérieur, par exemple, assis à distance dans un parc, ils ne sont pas obligés de porter le masque. Bien qu’étant surveillée de près par la Santé publique, l’Estrie ne prévoit aucune mesure additionnelle.

actualite

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : 1 179 854 $ en ristournes aux membres et la collectivité

Les membres de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François se partageront une ristourne de 1 179 854 $. La décision s’est prise au terme d’un vote suivant l’assemblée générale annuelle se tenant le 13 avril dernier.
De cette somme, 135 416 $ seront distribués sous forme de ristournes à la collectivité. « La Caisse sera ainsi en mesure d’appuyer des projets porteurs pour le milieu. Je tiens à remercier nos membres qui, grâce à leur confiance, nous permettent de contribuer au mieux-être économique et social des personnes et des collectivités », mentionne Rémi Vachon, président de la Caisse du HSF.

Selon les résultats de l’exercice 2020, la Caisse affiche des revenus d’exploitation de 4,53 M$, soit une baisse de 6,8 % comparativement à 2019. Cette diminution s’explique par les provisions pour perte sur prêts. Son volume d’affaires a quant à lui augmenté de 9,6 % pour atteindre 1,25 G$. Les excédents avant ristournes aux membres atteignent 7,8 M$, soit une croissance de 24 %.

Avec ces sommes, les dirigeants de la Caisse ont retourné 87 911 $ aux membres et à la collectivité sous forme de commandites et de dons ainsi que par l’entremise de son Fonds d’aide au développement du milieu. À la suite du vote des membres, quatre postes au conseil d’administration ont été comblés par Jean Bellehumeur, Lynne Martel-Bégin, Mélissa Morin et Francine Turmel.

Comme plusieurs, la Caisse du Haut-Saint-François a été affectée par la pandémie de la COVID-19 en 2020. L’obligation des mesures sanitaires gouvernementales a apporté son lot d’ajustements pour les employés et les membres. Toutefois, considérant que l’institution financière réagit au marché, l’impact s’est avéré plutôt positif, estime Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Manifestation enseignants de l'Estrie

Les enseignants sortent dans la rue

L’ensemble des enseignants et enseignantes de l’école Saint-Camille à Cookshire se retrouvaient sur la ligne de piquetage au matin du 14 avril dernier.

À l’instar des autres centres de services scolaires de la région de Sherbrooke, les enseignants du CSS du Haut-Saint-François ont participé à la grève qui s’est terminée à 9 h 30, le 14 avril dernier. L’objectif était de faire avancer les discussions qui n’ont pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociations, peut-on lire dans un communiqué du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie-CSQ (SEE-CSQ).

« Les enseignants, exaspérés, épuisés et à bout de ressources, veulent exprimer leur ras-le-bol, mais ils ont voulu limiter les conséquences sur les élèves, tout en faisant pression sur les administrations scolaires. Nous voulons maintenant que le gouvernement entende le cri du cœur des enseignantes et des enseignants. Ils ont besoin d’une démonstration claire qu’il les soutient et les reconnaît dans leur tâche, parce qu’ils n’en peuvent plus de tenir l’école à bout de bras. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes » a fait savoir par voie de communiqué de presse Richard Bergevin, président du SEE-CSQ.

« On est à bout, on donne beaucoup, on est essoufflé et en temps de pandémie, on nous en demande toujours plus, on doit s’adapter rapidement, on a appris de nouvelles technologies en deux, trois mois », d’exprimer Marie-Claude Audet, enseignante de 3e et 4e année à l’école Saint-Camille de Cookshire. L’enseignante ajoute que la charge de travail s’est alourdie au fil des années et que les enseignants ne sont pas reconnus à leur juste valeur par le gouvernement.

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