Fierté d’entreprendre : Une belle façon d’échanger

Près d’une trentaine de personnes ont échangé dans le cadre du récent 5 à 7 Fierté d’entreprendre.

Malgré les caprices de Dame nature du vendredi 1er novembre dernier, près d’une trentaine de personnes ont participé à la quatrième édition du 5 à 7 Fierté d’entreprendre. L’objectif de la rencontre, qui se déroulait au Town Hall à Gould, visait principalement à lancer les inscriptions au Défi OSEntreprendre et de permettre au groupe de migrants potentiels participant à Place aux jeunes d’échanger et découvrir le dynamisme entrepreneurial du territoire.

Audrey Beloin, responsable locale du Défi OSEntreprendre, volet Création d’entreprise, invite les nouveaux entrepreneurs à s’inscrire. Ils ont jusqu’au 10 mars 2020 pour le faire. Chaque année, plusieurs entrepreneurs du Haut-Saint-François posent leur candidature au volet local. L’année dernière, Entreprise forestière Bélifor Inc. s’est hissée à l’échelon régional dans la catégorie Exploitation, transformation, production. Ayant franchi le volet local, les promoteurs avaient remporté une bourse de 500 $. Le défi qui en est à sa 22e édition, explique Mme Beloin, permet aux participants de valider leur projet, d’obtenir des bourses en plus d’élargir leur réseau. Les personnes désireuses d’en savoir davantage sur les critères d’admissibilité ainsi que la liste des catégories et des prix spéciaux peuvent consulter en ligne le www.OSEntreprendre.quebec. Les entrepreneurs du territoire peuvent également contacter Mme Beloin à la SADC du Haut-Saint-François.

Pour sa part, Olivier Jean, de Place aux jeunes, a profité de l’occasion pour mettre en contact les 13 personnes en provenance de Montréal, Québec et de la Montérégie venus passer la fin de semaine pour découvrir le Haut-Saint-François et ses principaux acteurs. Les visiteurs caressent divers projets et profitent de l’opportunité pour échanger et découvrir le territoire sous différents angles. Outre des visites de groupes, M. Jean mentionne qu’il est possible de faire des visites individuelles pour une journée qui serait adaptée selon les besoins de la personne. Mentionnons que l’activité était organisée par la SADC du Haut-Saint-François et Place aux jeunes du Haut-Saint-François.

En hausse de 6,7 % Valoris adopte son budget de fonctionnement

Valoris a adopté un budget de fonctionnement à la hausse de 6,7 % pour 2020.

Les maires l’attendaient afin de préparer à leur tour leurs prévisions budgétaires de la prochaine année. Valoris a déposé son budget d’exploitation 2020 de l’ordre de 16 457 649 $ en hausse de 6,7 %, soit plus ou moins 1 M$ de plus comparativement au budget 2019 révisé.

Le tarif de traitement des déchets passe de 237 $ à 241 $ la tonne correspondant à l’augmentation de l’IPC à 1,7 %. Globalement, les administrateurs sont d’avis que les revenus globaux générés par la tarification combleront les dépenses additionnelles projetées pour 2020.

C’est à l’occasion d’une assemblée extraordinaire que le conseil d’administration de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke a approuvé le budget d’exploitation pour 2020.

Les investissements sont principalement associés à la mise en place des infrastructures pour l’agrandissement du lieu d’enfouissement technique avec la construction d’une nouvelle cellule d’enfouissement, ainsi que les équipements de captage du biogaz et de traitement des eaux de lixiviation. Un investissement est projeté pour la valorisation des biogaz et pourrait entraîner un revenu significatif pour la régie à moyen/long terme.

Toutefois, on mentionne qu’il est encore trop tôt pour inclure ce revenu dans le budget actuel puisque les modalités reliées à la concrétisation d’une entente de ce type ne sont pas connues. Par ailleurs, un montant de 1,5 M$ sera appliqué directement au plan de redressement 2020-2021, précise-t-on.
Rappelons que Valoris a pris plusieurs municipalités par surprise en mai dernier en augmentant de 104 $ le coût pour chaque tonne de déchets destinés à l’enfouissement la faisant passer de 133 $ à 237 $. Le président du conseil d’administration et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, avait assuré lors d’une assemblée du conseil d’administration en septembre dernier que 2020 marquerait une hausse du tonnage correspondant au coût de la vie.

Valoris présente son plan de redressement aux élus

Nous apercevons Robert Roy, vice-président, Steve Lussier, président, et Denis Gélinas, directeur général de Valoris, présentant le plan de redressement.

La direction de Valoris, Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles, a rencontré la presse régionale au lendemain de la présentation du plan de redressement 2019-2020 aux élus de Sherbrooke et des municipalités du Haut-Saint-François. Les responsables ont respecté le huis clos demandé aux municipalités de sorte que peu de choses émanent de la rencontre, si ce n’est de grands principes comme augmenter les revenus, réduire les dépenses, trouver de nouveaux partenaires et que le plan devrait être adopté d’ici deux semaines.

« II devenait essentiel qu’on mette en place un plan pour redresser la situation financière. Le plan met en lumière les différents facteurs d’influence avec les forces, les faiblesses et les opportunités qui sont offertes à nous et les menaces du domaine d’affaires industriel » d’expliquer le président de Valoris, et maire de Sherbrooke, Steve Lussier. Rappelons que Valoris doit faire face à une dette de quelque 44 M$. D’ailleurs, 43 % de son budget de fonctionnement pour 2020 serviront essentiellement à ce remboursement. Selon le président, le plan de redressement est bâti de façon à rembourser les emprunts sans affecter la tarification des membres partenaires. Les municipalités membres paient 237 $ la tonne présentement qui passera à 241 $ en 2020 pour atteindre 245 $ en 2021.

Le président mentionne que le plan de redressement tourne autour de six champs d’activités, dont celui d’augmenter l’approvisionnement, trouver de nouveaux partenaires et obtenir la reconnaissance du gouvernement du Québec. « C’est pas fini, on va continuer d’aller de l’avant pour avoir nos reconnaissances gouvernementales qui doivent nous revenir de toute façon. » Une enveloppe de 1,476 M$ est consacrée pour mettre en place le plan de redressement qui a notamment pour « objectif d’opérer l’ensemble des lignes de tri sur une base de rentabilité financière ». M. Lussier n’a pas exclu la possibilité d’ajouter des ressources au besoin qui pourrait amener la régie à aller encore plus loin. Faisant référence aux municipalités membres, il précise « je me suis engagé à ce qu’on puisse moduler le plan de redressement une fois adopté, c’est un plan qui sera toujours en modulation, aucun problème pour s’améliorer, à aller encore plus loin. »

Sans fixer de date, M. Lussier manifeste sa hâte de déposer le plan de redressement au bureau du ministre responsable pour l’Estrie, François Bonnardel, « pour qu’il puisse en prendre connaissance. Nos redevances, nos compensations sont importantes pour qu’on puisse continuer les opérations de bonne façon et pour l’avenir. » Le directeur général, Denis Gélinas, insiste sur l’importance « d’avoir aussi droit à toutes les subventions et reconnaissances associées aux centres de tri qui sont accrédités entre autres dans le dossier de recyclage. On a entre 15 % et 30 % des matières qui sont facilement assimilables à ce qu’on peut retrouver dans le bac du recyclage. Donc, pourquoi n’aurait-on pas le droit au remboursement au même titre que tous les autres centres de tri à pratiquement entre 95 % et 98 % des frais d’opération. Ça viendrait diminuer nos dépenses. » Il en est de même, précise M. Gélinas, pour les programmes de subventions concernant les équipements auxquels Valoris n’a pas droit.

Sensibilisation
Le vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, mentionne qu’il y a une sensibilisation à faire auprès des gens à utiliser le bon bac pour les matières. Il précise que 65 % des matières du bac noir sont valorisables. On y retrouve pas moins de 15 % qui sont recyclables et 50 % putrescibles. D’autre part, il ne semble guère inquiet quant au volume de déchets susceptibles d’être acheminés chez Valoris. « Il y en aura toujours des déchets, sinon on va se tourner vers autre chose. » M. Gélinas ajoute que « selon les dernières données de Recyc-Québec, nous avons 4,7 millions de tonnes de déchets générés par la population du Québec. On est loin du zéro déchet. Ici, c’est un site moderne, on a de la place pour l’agrandir. Notre objectif n’est pas d’enfouir, mais de se donner la place pour enfouir. Si les gens mettent la bonne matière dans le bon bac, ce sera un beau problème. Nos machines vont trier ce que nous leur demanderons de trier. Nous changerons la vocation de la ligne et établir une rentabilité en fonction de ça. Valoris c’est bien plus qu’enfouir »

Réaction
La mairesse de Cookshire-Eaton qui avait réclamé un plan de redressement s’en tient au huis clos et refuse d’émettre le moindre commentaire. Sans vouloir commenter le plan, elle admet « oui, ils ont travaillé fort. Je reconnais le travail qui a été fait. » Quant savoir si elle est satisfaite, elle laisse tomber un « oui » après un moment d’hésitation.

Oktoberfest à la Cité-école : Souper-bénéfice amusant et profitable

À l’avant, nous retrouvons de gauche à droite, Louka Labrecque, premier ministre du Parlement au secondaire, Maud Robert, Renée-Claude Leroux, présidente de la Fondation, Sylvie Lapointe, présidente d’honneur et mairesse de Cookshire-Eaton, et Mélanie Tremblay. À l’arrière, Alexis Dalpé, Annie Rodrigue, Mathieu Paquin et Jacques Morin. Absents sur la photo : Annie-Claude Turgeon et Charles Labrie.

Pas moins de 240 personnes participaient à la 14e édition de l’Oktoberfest qui se déroulait à la Cité-école Louis-Saint-Laurent. C’est dans une ambiance festive que les convives ont contribué à remplir les coffres de la Fondation Louis-St-Laurent dont l’objectif est de venir en aide aux élèves dans le besoin.

L’implication de l’organisme s’applique sous forme de bourses, d’aide financière pour les repas, le matériel et les activités scolaires.
C’est sous la présidence d’honneur de Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, que s’est déroulée la soirée. Plusieurs élus municipaux, organismes communautaires et entreprises de la région étaient présents pour célébrer. Différents fournisseurs et commanditaires ont généreusement donné temps et produits. Il y avait entre autres la Brasserie 11 comtés qui tenait le bar lors du coquetel d’arrivée et le souper était, encore une fois cette année, offert par le Resto 108.

Un encan a eu lieu pour amasser des fonds et trois grands prix ont été mis aux enchères soit un petit réfrigérateur, un chandail autographié par Carey Price et une balle de baseball signée par Gary Carter. Cela a permis de récolter près de 1 000 $ supplémentaires.

Les gens étaient invités à se procurer des billets pour participer à différents tirages offerts au cours de la soirée. Parmi les prix remis par des entreprises de la région, on retrouvait entre autres des paniers remplis de produits locaux et des billets de spectacles. La vente des coupons a généré près de 1 800 $ de profits pour la fondation.

Le souper a été animé par Alexis Dalpé, enseignant à la polyvalente, et Louka Labrecque, premier ministre du Parlement au secondaire. Les convives ont pu profiter de différentes prestations musicales de la part des étudiants, mais également de quelques parents bénévoles, à la surprise de tous. La soirée s’est poursuivie sous les mix de DJ Marc Reid.

Au grand étonnement de plusieurs, Mme Lapointe a annoncé qu’exceptionnellement une autre activité de financement sera prévue. Un spectacle de l’humoriste Peter MacLeod aura lieu le 14 mars prochain à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Les billets seront en vente au coût de 40 $ chacun. Un total de 300 billets seront disponibles et tous les revenus seront remis à la fondation. Les intéressés peuvent s’en procurer auprès de Renée-Claude Leroux, présidente du conseil d’administration de la Fondation.

Mme Leroux se dit très satisfaite de cet événement. C’est selon elle, un beau succès, comme toujours.

Marché de Noël à Newport

Malgré les pannes d’électricité qui touchaient le secteur, le marché de Noël de Newport a accueilli pas moins de 120 personnes pour sa 5e édition. Profitant d’une génératrice, neuf artisans ont pris place à la salle communautaire afin de fièrement présenter leurs œuvres. Couture, tricot, tissage, bijoux, décorations et produits du terroir, les visiteurs ont pu découvrir du talent plein les tables et commencer leur magasinage des fêtes. Lyne Maisonneuve et Anne Marie Yeates-Dubeau, organisatrices de l’événement, ainsi que les artisans, se disent satisfaits de l’événement. Les artisans présentaient fièrement leurs œuvres à l’occasion du marché de Noël.

La Route des églises dévoile ses secrets

L’intérieur de l’église Trinity United de Cookshire est recouvert de bois de frêne brun «à rainures et languettes», assemblé selon des motifs géométriques complexes.

La Route des églises proposait des églises et des activités aussi variées que le temps du jour, avec ses averses éphémères, ses nuages époustouflants et son soleil somptueux. Au total, 11 églises ont participé et ont reçu des visiteurs toute la journée du 14 juillet.

Il y avait deux églises catholiques romaines : Saint-Raphaël de Bury, et Saint-Camille de Cookshire, qui a organisé un service œcuménique à 16 h en présence de plus de 40 personnes, présidé par le père Roger Roy, la révérende Tami Spires, le diacre Gabriel Kwenga et Mme Monique Lemelin.
Il y a eu quatre églises anglicanes : Christchurch Canterbury, l’anglicane Saint-John près de Brookbury, Saint-Paul de Bury et Saint-Peter de Cookshire. Et il y avait quatre églises Unies : East Clifton United à Saint-Isidore, Grace United à Brookbury, le Centre Culturel Uni de Bury et le presbytère Sawyerville United à Sawyerville.

Chacune avait son histoire  : Le clocher de Saint-Camille s’est effondré en 1933. L’église de Sawyerville United a été incendiée en 2006; sa cloche a été volée en 2016, puis récupérée. L’arrière du Centre Uni de Bury est composé de la chapelle presbytérienne de Gould Station, déménagée à Bury en 1958. Le choeur de l’église Saint-Raphaël est fait de sa chapelle d’origine érigée pour la première fois en 1872.

Le circuit a offert aux visiteurs protestants l’occasion d’explorer les nombreux symboles qui ornent les églises catholiques romaines. Et les catholiques ont pu dissiper quelques mystères derrière les «portes secrètes» des églises protestantes. À la Trinity United, la révérende Tami Spires a mentionné qu’un visiteur lui avait dit : « Je me suis toujours demandé ce que signifiaient ces chiffres sur la paroi avant. » (Réponse : Ce sont les numéros de page des hymnes pour chaque service.)

Pour l’organisateur de la Route, Ed Pederson, un événement marquant de la journée aura été une cérémonie célébrant les vitraux récemment rénovés du Christ Church de Canterbury. Le cornemuseur Matthew Fowler a dirigé une procession dans l’église. La présidente de la Société d’Histoire et du Patrimoine de Bury, Praxède Lévesque-Lapointe, a fait une présentation en l’honneur des maîtres artisans Hugo Baillargeon, qui a restauré le verre, et Steven Aulis, qui a encadré et installé les fenêtres.

M. Baillargeon, de Montréal, a déclaré que les fenêtres « très importantes » avaient été créées par M.T. Lyons, un artisan de premier plan de Toronto, émigré d’Écosse en 1846. Les fenêtres ont été installées en 1922, l’année même où Irwin Watson, un résident de Bury, a été baptisé à l’église, a fait remarquer lui-même M. Watson, lors de la cérémonie.

Environ 40 personnes ont assisté à la cérémonie et au cours de la journée, 75 personnes ont signé le livre d’or de Christchurch Canterbury. Ce centre culturel a récemment été transféré sur une nouvelle fondation adjacente à la précédente, qui était en train de s’effondrer.

M. Pederson a résumé la visite en citant un jeune visiteur : « C’est merveilleux de pouvoir assister à un événement culturel dans notre propre communauté ! »

Journées de la culture à East Angus : Exposition de photos

On aperçoit sur la première rangée, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, et Nathalie Laplante. Sur la deuxième rangée, Bianca Moore, Hélène Bissonnette et Pierre Bellavance.

Présentée dans le cadre des journées de la culture, la 3e édition de l’Exposition de photographies qui se déroulait à la Vieille gare de papier d’East Angus ne manquait pas de talent. Pas moins de six photographes ont fièrement exposé leurs œuvres pour le bonheur visuel du public.
Photographies animalières, de paysages, de portraits et montages photo étaient présentés sur divers supports choisis par les artistes, soit Hélène Bissonnette, Pierre Bellavance, Alex BG, Bianca Moore, Alain Coulombe et Nathalie Laplante. Cette dernière en est également l’organisatrice.
En présentant leurs œuvres, les photographes participaient également à un concours. Deux gagnants étaient sélectionnés, un par le jury et l’autre par le public qui était invité à voter dès l’arrivée. La gagnante du prix du jury est Bianca Moore et celui du prix du public est Pierre Bellavance. Mme Laplante mentionne que l’an prochain, elle prévoit faire plusieurs catégories pour le concours afin de différencier les styles.
L’événement a été moins achalandé que les dernières années, mais Nathalie Laplante, l’organisatrice, se dit tout de même satisfaite.

Rachel Garber

I LIKE GIVING

“Yes, but I like doing that, I like giving!”
Karène Laroque said she often hears caregivers say that. “But,” she wrote, “Even if we like it, we still have to recharge our batteries. It is like someone saying: ‘I like driving around in the car.’ Even if you like it, you still have to stop and refuel in order to keep going.”
Ok, National Caregivers Week 2019 was last week, I know. But don’t imagine for a minute it is too late to talk about this topic this week. Some caregivers feel as if they are living and re-living a daily repetition of the same tasks, as in the Groundhog Day movie. You do that long enough and you will run out of fuel.

A lot of information and resources for caregivers are available these days. The above quote from Laroque was on the website of L’appui, an organization that offers support to caregivers: https://www.lappui.org/en/. You can also find there, in English, a PDF version of a Support Guide for Caregivers, written by social workers in the Estrie region. It focuses on palliative care or end-of-life care.

Slowly, slowly, governments are beginning to recognize the contributions of the many unpaid caregivers of family members or friends who are ill or in a fragile condition, either physically or mentally.

Even if caregivers’ labours are not calculated as part of the Gross Domestic Product (GDP), they are surely a key component of the Gross National Happiness. That’s an index invented by the country of Bhutan, and it measures a society’s success in sharing prosperity, protecting the environment and preserving culture.

But are caregivers themselves happy? More basic than that, do caregivers even recognize they are caregivers, offering a vital service to society? Many don’t, and so don’t look for help. L’appui estimates that about 65% of caregivers don’t know where to find resources that do indeed exist for them. Sometimes too little time or too much distance prevents them from accessing resources.

Are you are taking care of a family member or friend? For help and information, contact Diane Grenier at the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, 819-238-8541 or coordo@cabhsf.org.

Also, L’appui has a free and confidential Caregiver Support line offering a listening, information and referral service for caregivers of older adults. It’s open from 8 a.m. to 8 p.m., Monday to Friday. Phone 1-855-852-7784 (press 9 for English) or email info-aidant@lappui.org.

TIM BRINK & THE SSO, 21st
Don’t miss the concert with the Sherbrooke Symphony Orchestra with soloist Tim Brink, on Thursday, November 21, at 8 p.m. Tim is one of three rock musicians participating in this Symphony-Rock Gala, along with Rick Hughes and Yvan Pedneault. The music is by renowned rock groups Styx, Supertramp, Queen, Genesis, Phil Collins, Led Zeppelin and The Rolling Stones. Info: http://ossherbrooke.com.

CHRISTMAS TEA, ST. PAUL’S, 24th
The St. Paul’s Rest Home is having its annual Christmas Tea and crafts sale on Sunday, November 24, from 2 to 4 p.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. There will be tea, there will be sandwiches, there will be sweets, there will be raffle tickets, and there will be handmade crafts. Entrance: $5.

CHRISTMAS MARKET, 24th
The John-Henry-Pope Cultural Centre at 25 Principale West, Cookshire, will host a Christmas market featuring local artisans on Sunday, November 24, from 10 a.m. to 4 p.m.

WATER LINES, 24th
Water Lines: New Writing from the Eastern Townships of Quebec. That is the name of a new book to be launched, and these are the names of writers from our neck of the woods whose work will appear in the book: Janice LaDuke. John Mackley. Denis Palmer. Judy Palmer. Ann Rothfels. And yours truly.

The book is the brainchild of poet Angela Leuck, and she’s surrounded by a strong team of writers and artists, including her editor-husband Steve Luxton. “At final count, Water Lines includes 70 poets and writers, and is 180 pages long,” she said.

What sparked Angela’s idea? A recent group exhibition at Studio Georgeville called 71%. Like the book, the exhibit’s theme was water, the 71% of the world that consists of water. Among the exhibitors were Christa Kotiesen of Sawyerville and Denis Palmer of Randboro.

To take in the launch party and readings by various authors, nip over to Studio Georgeville, 20 carré Copp, Georgeville. It is an Open House event on Sunday, November 24, from 11 a.m. to 4 p.m. Water Lines may be purchased for $25. Info: 819-640-1340.

CHRISTMAS TEA, NEWPORT, 3rd

A Christmas Tea for the residents of Newport is on Tuesday, December 3, starting at 1:30 p.m. at the Community Hall in the Municipal Hall, 1452, Route 212, Island Brook. Newport invites you to come and have good fun in good company with good music by Réjeanne Vachon and Réjean Proulx. The tea is offered by Mystea. No admission charge. Door prizes.

KITTIE BRUNEAU, Sundays
Reminder: The exhibit of work by painter and printmaker Kittie Bruneau at the Galerie Cookshire Eaton, 25 rue Principale W., continues on Sundays, 10 a.m. to 4 p.m., until December 29.
CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s in Bury, and at 11 a.m. at the St. Peter’s Church in Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are in Cookshire at 9:30 a.m., and in Sawyerville at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Messy Church. On Monday, November 25, at 5:15 p.m., stories, crafts, singing and supper are on the agenda at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury (red brick church on Main Street). A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Info: 819-889-2838.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by November 18 for publication November 27, and by December 2 for December 11.

Découvrez les recettes de Carole

Carole Blais est visiblement heureuse derrière ses chaudrons.

Elle se prétend pas meilleure cuisinière que les autres et c’est sans prétention que Carole Blais d’East Angus a procédé récemment, au lancement de son livre de recettes. « Ça fait longtemps que j’y pensais. Je l’ai écrit pour se souvenir des recettes, faut que ça reste », dit-elle.

Maintenant à la retraite, Mme Blais a mis la touche finale à son projet amorcé en janvier 2014. Le livre dévoile les secrets de plus de 200 recettes qu’elle affirme avoir presque toute effectuées. « Ce ne sont pas des recettes que j’ai inventées, mais qui m’ont été transmises par les gens chez qui j’ai travaillé, soit mesdames Thérèse Bureau, Lucille Fréchette, Thérèse Aubin de l’Hôtel Aubin, Luce Coulombe du Café Angus et de ma mère. » Mme Blais mentionne avoir été initiée par sa mère à l’art culinaire dès 8 ou 9 ans.

 Elle m’a laissé faire mon premier gâteau seule; bien sûr, j’avais oublié la poudre à pâte », dit-elle en riant. Passionnée par l’art culinaire, Carole Blais mentionne que l’idée de faire lui est venue lorsqu’elle gardait ses petites nièces. « Elles aimaient beaucoup mes crêpes et bien d’autres mets et desserts. Je voulais leur laisser un héritage et depuis, est arrivé mon petit-fils, Madison, une raison de plus pour aller de l’avant avec mon projet. » Le livre contient plus de 200 recettes en débutant par les entrées, les salades, les soupes, les plats principaux, les muffins, les desserts, les biscuits, les sucreries. On y retrouve également les sauces, les vinaigrettes et autres.

Quelques recettes sont également illustrées à l’intérieur du livre.
En fait, celle qui a œuvré pendant plusieurs années comme cuisinière avant de bifurquer vers le secrétariat est heureuse d’avoir réalisé son projet. « Ce livre se veut un hommage à toutes ces femmes qui m’ont transmis le goût de cuisiner et, surtout, de partager ce savoir et d’accueillir des gens formidables à ma table. » Les personnes intéressées à se procurer son livre peuvent le faire en composant le 819 832-2170.

Marie-Claude Bibeau réélue

C’est entourée de ses proches et collaborateurs que la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a appris que les électeurs lui faisaient confiance pour un second mandat.

La députée sortante de Compton-Stanstead, représentant le Parti libéral du Canada, Marie-Claude Bibeau, et son équipe étaient tout sourire au terme d’une longue soirée d’élection du 21 octobre dernier. C’est par une confortable majorité de plus de 3 000 voix aux dépens de son plus proche rival, le candidat du Bloc Québécois, David Benoit, que l’ancienne ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire a été réélue.

En début de soirée, la tension était palpable dans l’entourage de Mme Bibeau. Mais rapidement, elle a pris l’avance, creusant un écart tout au long de la soirée, ce qui a contribué à détendre l’atmosphère et ramener le sourire sur les visages. Toutefois, ce n’est que vers 23 h 45 que Mme Bibeau a été proclamée réélue, ce qui a été accueilli par une salve d’applaudissements de ses proches et partisans réunis au Pub Le Lion d’Or secteur Lennoxville à Sherbrooke.

Fière du travail accompli, Mme Bibeau tenait à être entourée de son équipe au moment de s’adresser à la presse. « On a travaillé tellement fort avec une équipe extraordinaire. On n’a rien pris pour acquis, on savait que ça pouvait tourner de côté du jour au lendemain. On a été présents sur le terrain durant quatre ans, on n’a pas commencé il y a six semaines et ce soir, j’apprécie que les gens de Compton-Stanstead me fassent encore confiance. »

À l’aube d’entamer un second mandat, Mme Bibeau se montrait guère inquiétée d’œuvrer au sein d’un gouvernement minoritaire. « Ça fait de la peine de perdre des collègues que j’aime beaucoup, mais les Canadiens ont décidé qu’ils voulaient continuer d’aller de l’avant avec un gouvernement libéral, un gouvernement progressiste. C’est bon de savoir qu’on va pouvoir continuer à travailler pour l’environnement entre autres et pour plus d’équité sociale, ça me rassure », exprime-t-elle.

Quant à son avenir au sein du gouvernement Trudeau, Mme Bibeau soutient que cet aspect demeure à la discrétion du premier ministre. Toutefois, elle aimerait bien poursuivre comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. « J’adore travailler avec les gens, mais je suis avant tout la députée de Compton-Stanstead. C’est sûr que je vais continuer à représenter ma région d’abord et avant tout et les régions du Québec de façon générale aussi avec une voix très, très forte parce c’est quelque chose qui me tient à cœur la vitalité de nos régions, les fermes familiales, c’est un rôle que je vais prendre très à cœur. »

Bloc
Une semaine avant la tenue des élections, le plus récent sondage donnait la libérale et le bloquiste au coude à coude. Au soir de l’élection, David Benoit était un peu déçu du résultat, mais « compte tenu du défi que j’avais à relever, je suis tout de même très, très satisfait. J’aurai causé des petites frousses aux libéraux dans Compton-Stanstead durant la campagne », lance-t-il. En guise de réconfort, M. Benoit fait remarquer la performance de sa formation politique sur la scène nationale et de son chef, Yves-François Blanchet.

Interrogé à savoir s’il songeait à se présenter à nouveau lors d’une prochaine campagne, étant donné que la durée de vie moyenne d’un gouvernement minoritaire est de 18 mois, M. Benoit dit avoir apprécié l’expérience, mais ne peut s’engager pour l’instant. « J’ai pas encore de décision prise par rapport à ça. On voit que le mouvement est bien vivant.

Je ne compte pas abandonner, depuis que j’ai 13 ans que je veux faire de la politique, je ne peux pas m’arrêter là. Ce n’est que partie remise, mais je ne peux pas m’engager à quoi que ce soit, là c’est sûr. » Mentionnons que Marie-Claude Bibeau a obtenu 37,3 % des voix comparativement à 32 % pour David Benoit.

Vert
Au terme des résultats, le candidat du Parti vert, ex-député néodémocrate dans Compton-Stanstead, Jean Rousseau, s’est dit déçu des résultats obtenus au niveau national et dans le comté. M. Rousseau n’avait pas caché son désir de récolter 10 % des votes exprimés. « Je suis déçu du bureau chef. Je comprends qu’on est un petit parti, mais on n’a pas eu le soutien pour nos comtés. » Interrogé à savoir s’il sera à nouveau sur les rangs dans une éventuelle élection, M. Rousseau rétorque : « moi, c’est pas du tout certain. Je n’en ai aucune idée. »

Abolition des commissions scolaires : Rencontre avec le député

De gauche à droite : Yves Gilbert (président Commission scolaire des Hauts-Cantons), Michael Murray (président Commission scolaire Eastern Townships), Jean-Philippe Bachand (président Commission scolaire des Sommets) et Gilles Normand (président Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke)

Le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, et ses trois collègues, soit Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Townships, Jean-Philippe Bachand, président de la Commission scolaire des Sommets, et Gilles Normand, président de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, ont exprimé leur désaccord commun face au projet de loi 40. Ils ont demandé son retrait et de mener une vaste consultation sur cette question.

Telle est la position défendue par les représentants des entités scolaires au cours de leur récente rencontre avec le député de Richmond, André Bachand. Rappelons que les quatre présidents font front commun contre la décision du gouvernement d’abolir les commissions solaires.

Selon M. Gilbert, cette décision n’est pas une nécessité dans l’immédiat. « Le monde de l’éducation a des défis beaucoup plus urgents à relever que de brasser des structures pour des motifs idéologiques. Parmi les choses urgentes à faire, c’est de réinvestir dans l’éducation, de réparer nos infrastructures et de travailler à la réussite éducative des élèves. »

Il explique que le projet de loi peut causer des préjudices aux régions, notamment sa perte d’autonomie. Il croit en l’importance d’avoir une représentation territoriale et n’est aucunement d’accord avec le fait de centraliser les pouvoirs au gouvernement. « Les commissions scolaires ne sont pas opposées à toutes réformes de la gouvernance scolaire à l’échelle locale et régionale, mais elles tiennent à préserver la décentralisation des pouvoirs vers les communautés locales et régionales. Elles dénoncent une réforme qui vise à centraliser toutes les décisions autour du ministre, comme ce qui est arrivé dans le domaine de la santé et des services sociaux. » Ce sont tous des aspects qui ont été portés à l’attention de M. Bachand et dont M. Gilbert croit qu’ils méritent une réflexion sérieuse.

Il exprime également son mécontentement face à l’attitude du ministre. « Je dénonce le mépris du ministre envers les commissaires scolaires au Québec. On m’a appris à l’école que le respect était une valeur importante pour la vie en société. »

Durant cette rencontre, M. Gilbert expliquait également les raisons pour lesquelles il croit important de maintenir les commissions scolaires. Il souhaite que les citoyens réalisent que l’éducation est importante dans nos MRC et que les élus scolaires peuvent faire une différence pour chaque école de chaque village. Il faut avoir « une voix qui parle au nom des citoyens en éducation », mentionne-t-il, et c’est ce qui, selon lui, va se perdre avec le projet de loi.

Du côté de la Commission scolaire Eastern Townships, M. Murray est également fort mécontent du contenu du projet. « Le ministre de l’Éducation crée non seulement deux classes de citoyens, les citoyens francophones et anglophones, avec son projet, mais il va créer de nouveaux problèmes dans le monde des écoles pour des motifs purement idéologiques. »

En participant à cette rencontre, M. Gilbert souhaitait obtenir un dialogue avec le représentant du gouvernement. Il se considère chanceux d’avoir pu discuter de la problématique avec le député puisque ce n’est malheureusement pas le cas pour toutes les MRC, mentionne-t-il. Ses propositions ont été transmises et maintenant il espère être invité à aller faire une représentation parlementaire.

Rencontre pour le dossier de la route 112 : Les élus satisfaits

Rappelons que la réduction de la vitesse de 90 km/h à 70 km/h sur six kilomètres de la route 112 entre Ascot Corner et East Angus est une mesure provisoire. L’étude en cours portant sur la sécurité devrait être complétée au début de 2020.

Les maires et représentants des municipalités de Weedon, Dudswell, East Angus, Westbury, Ascot Corner ainsi que le préfet de la MRC du Haut-Saint-François sont sortis satisfaits de la rencontre convoquée par le député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales, François Jacques, visant à faire le point sur le dossier de la route 112.

Responsables du MTQ Estrie et attachés politiques du ministre des Transports, François Bonnardel, participaient également à la rencontre.

« Au cours des dernières semaines, il y a eu plusieurs interventions médiatiques de divers intervenants concernant la baisse de limite de vitesse sur la route 112 entre Ascot Corner et Westbury. Il était important pour moi de réunir tous les élus impliqués afin de faire le point sur la situation. Il faut rappeler que la baisse de la limite de vitesse constitue une action à court terme afin de sécuriser le secteur, et qu’une étude complète du tronçon est actuellement effectuée afin de déterminer les actions à plus long terme qui pourraient être réalisées aux intersections et le long de la route 112 pour réduire les accidents », d’affirmer M. Jacques.

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, qui avait fait part de son mécontentement sur le fait de ne pas avoir été consultée avant la prise de décision du MTQ d’abaisser la vitesse de 90 km à 70 km/h sur le tronçon de 6 km jusqu’à l’entrée de sa municipalité, a eu droit à des excuses ainsi que les autres élus concernés de la part des gens du ministère. Ces derniers, d’expliquer Mme Boulanger, ont présenté un tableau de la section concernée de la route 112 indiquant les endroits et le nombre d’accidents survenus durant les dernières années. Ils ont rappelé qu’une étude était en cours et les conclusions seraient déposées au début de 2020.

Le maire de Westbury, Gray Forster, est satisfait de la rencontre ainsi que des mesures temporaires en vigueur. Il aurait même souhaité que la vitesse soit abaissée à 50/km à partir de l’Hôtel de Ville jusqu’à la bretelle de la 114.

Il mentionne que la sortie de l’Hôtel de Ville qui donne sur la route 112 est hasardeuse, particulièrement en saison estivale avec le marché public, dont l’horaire correspond aux heures de pointe de 16 h à 18 h 30. Par ailleurs, il constate que la réduction de la limite de vitesse a pour effet de dévier la circulation et augmenter le trafic sur le chemin Gosford et Townline. Il précise avoir demandé à la Sûreté du Québec du Haut-Saint-François d’être plus présente dans ces secteurs. Du côté d’East Angus, Mme Boulanger se dit satisfaite, mais ne cache pas sa crainte vis-à-vis l’arrivée de l’hiver. « Moi je veux que la circulation soit plus fluide. Quand ça ralentit, ça peut être dangereux. Moi j’appréhende l’hiver. » Une autre situation semble inquiéter Mme Boulanger. Elle mentionne avoir constaté que les automobilistes ont tendance à accélérer rapidement après avoir franchi le feu de circulation à l’angle de la 112 et Westbury tout près du restaurant McDonald’s. « Ça accélère rapidement. On dirait qu’ils (automobilistes) veulent reprendre le temps perdu. »

Du côté d’Ascot Corner, le conseiller Éric Mageau, ardent défenseur de la sécurité sur la route 112, se dit satisfait de la rencontre et des explications présentées par les intervenants. Il voit d’un bon œil le dévoilement de l’étude au début 2020 et semble confiant de la volonté des gens du ministère à intervenir rapidement. M. Mageau rappelle que l’objectif ultime que ce soit 70 km ou 90 km/h « est de pouvoir circuler en sécurité. »

Une nouvelle dans l’équipe

Le Journal régional Le Haut-Saint-François est heureux d’annoncer la nomination de Fay Poirier au poste de journaliste. Résidante du Haut-Saint-François depuis un peu plus d’un an, cette jeune mère de famille et artisane a soif de découvrir le territoire et les gens qui le compose. Elle succède donc à Jean-Marc Brais.

La Forêt hantée de Freddy Angus toujours aussi populaire

Année après année, la popularité de la Forêt hantée de Freddy Angus, située dans le parc des Deux Rivières à East Angus, ne dérougit pas.

Ils étaient 1 810 personnes adultes et enfants à avoir pris leur courage à deux mains pour faire le parcours dans le cadre de cette 12e édition. Quelque 70 personnages étaient costumés et répartis dans la forêt que ce soit à travers le cimetière, l’avenue des citrouilles, les petites maisons fantômes, la maison du père Noël démoniaque et bien d’autres. Encore cette année, l’Ensemble à vents du Haut-Saint-François participait à la soirée en interprétant des pièces de circonstance. À l’entrée du site, un duo musical y allait également de plusieurs pièces, histoire de divertir la foule qui attendait patiemment de franchir l’entrée. Outre les citoyens de la municipalité, plusieurs visiteurs de l’extérieur ont participé à la soirée.

Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, est satisfaite de la collaboration du public et des nombreux bénévoles. « On est fier de voir les gens chaque année. Ça démontre comment on est dynamique et les belles activités qu’on a à East Angus. » Elle profite de l’occasion pour souligner la participation indéfectible de l’instigatrice de l’événement, Lisa Cormier.

History of Food Festival in Bury: A Harmony of Flavours

Irma Chapman tastes “the sweetest sin” at the Virgin Mady Organic Maple Products booth during the History of Food Festival in Bury.

Stories of culinary revolutions, tastes of many origins, cooking utensils of bygone eras, our region’s delicacies, visitors from here and abroad. The History of Food in Estrie Festival offered all this and more to the 113 people attending in Bury’s Armoury Community Centre on August 31.

Organized by the Bury Historical and Heritage Society, the festival brought together local food producers, antique kitchen and farm equipment, a variety of speakers, and food itself. Seated at café tables, participants heard short bilingual presentations. After each speaker, volunteers served them food.

The Society’s president, Praxède Lévesque-Lapointe, described three culinary revolutions in our area. Thousands of years ago, the Iroquois people brought about the first. European settlers brought the second. Then immigration and industrialization produced the third around the year 1900.
Participants enjoyed 13 samples of foods illustrating 150 years of history, including smoked trout, Scottish barley soup, Irish Boxty, French Pot au feu, Loyalist baked beans, Grands-pères in maple syrup, and blueberry pudding.
A team of eight volunteers prepared the food and served it, headed by Doris Bolduc. Cheerful conversation and exclamations of “Delicious!” and “Perfect!” were heard from participants.

Yvon Audet showed off various old-style grains. Sylviane Bégin spoke about garlics and garlic flowers. Gilles Denis gave a graphic presentation about food distribution. Gilles Gaulin described traditional maple sugaring. Rémi Robert of the 11 comtés brewery talked about beer.

Minister of Agriculture and Agri-Food Marie-Claude Bibeau spoke about Canada’s new food policy. She met with many of the participants, including Ms. Awa Ba from Senegal who is here in the Townships to learn more about organic agriculture. Ba is a community organizer for the Water for African Women projet led by Jonathon Ellison from our area.

A Cookbooklet of 11 old-timey recipes was offered for sale by the Society, which also displayed various kitchen antiques and edible wild plants. The Eaton Corner Museum set up an old-fashioned kitchen, complete with butter churn.

Other displays: Preserves and homemade wine, with Joel Barter. Sea buckthorn products, by herbalist Christiane Chartier of Les Jardins de Paromel. Seeds of Diversity by Brian Creelman, on the history of seeds and our way back from almost destroying our local food diversity. Prize-winning organic maple butters and jellies by Virgin Mady of Bury. Farm produce and preserves by Mysie Paul. Beer by 11 comtés of Cookshire.
Outside, musicians Janice LaDuke & Dave Gillies and France Thibault & Laurent Hubert played old-fashioned music. Dallas Campbell from Island Brook showed off his 1925 Fordson tractor, and Bury Mayor Walter Dougherty rode the Municipality’s 1929 Fairway tractor.

The festival was organized by a committee of Lévesque-Lapointe, John Mackley, Céline Martineau and Edward Pederson, aided by dozens of volunteers and seven partnering organizations, including Townshippers’ Foundation, the office of Minister Bibeau, the Quebec Anglophone Heritage Network, and the Cookshire IGA.

“Bravo, and thanks to all who helped us!” concluded Lévesque-Lapointe.

Circuit artistique à la Généreuse : RURART, l’art et la nature

Le domaine La Généreuse a récemment été l’hôte de l’événement artistique RURART pour sa 12e édition. Le beau temps était au rendez-vous et près de 100 personnes ont assisté aux diverses représentations des 6 artistes de différentes disciplines à travers un circuit en nature.

Amélie Lemay-Choquette, instigatrice de l’événement, l’organise dans le but de valoriser l’art en milieu rural. Les artistes choisis font résidence commune pendant six jours afin de travailler et perfectionner leur œuvre en nature avant de le présenter au public. L’objectif de ce programme est de sortir l’art contemporain des milieux urbains et traditionnels.

Les artistes pour cette édition d’automne sont Geneviève Kiliko, Annabelle Guimond-Simard, le duo Marie-Chantale Béland et Audrée Foucher, Camille Lacelle-Wilsey et Maxime Dugas. Les visiteurs ont profité des prestations d’art visuel, de chant, de rétroprojection, de danse contemporaine et de théâtre.

Mme Lemay-Choquette se dit très satisfaite de cette édition.

Installation performance : La solitude à travers plusieurs médiums

À travers son installation performance, l’artiste Grégoire Ferland a été en mesure de faire vivre, voir, ressentir et entendre ce que représente l’état d’âme de la solitude.

La solitude, il y en a diverses sortes. L’artiste, Grégoire Ferland, a réussi avec une poignée de collaborateurs, à faire vivre, voir, ressentir et entendre ce que représente cet état d’âme à travers une installation performance qu’il a récemment présentée à son atelier d’East Angus. Une trentaine de personnes ont eu le privilège de vivre l’expérience hors de l’ordinaire.

L’artiste a expérimenté la solitude bien malgré lui. « Il y a la solitude imposée, le moment où une personne proche décède. Le vide arrive. Il n’y a plus personne dans la maison, plus personne dans la cuisine. Là, tu manges tout seul, c’est le silence, le vide. Moi, je n’avais jamais vécu ça. Après ça, dans le temps, il y a la solitude acceptée. Après des années et des années, je me dis, je suis capable de vivre tout seul. J’apprivoise mes secteurs et après, la solitude normale que tu vis. C’est un peu ça qu’on a développé. On a réuni cinq ou six personnes pour écrire des textes. Je voulais d’autres personnes qui ont vécu la solitude. Je voulais avoir d’autres idées. » Il n’y a pas d’âge pour la solitude, explique l’artiste. « La solitude, on la vit tous que ce soit en couple, l’ado dans la cave. C’est tout le monde et c’est normal. Pour certains, la solitude avait une dimension différente. J’ai regroupé tout ça. »

Le sculpteur, peintre et poète, a mis à contribution son installation artistique composée de cordes pour illustrer, visualiser dans un espace concret le thème Solus. « J’avais une installation de cordes que je m’étais servie. Dans ces cordes-là, ça fait des chambres, des murs, des boîtes. Je me suis dit : on va installer des danseurs qui vont interpréter les textes, qui vont être lus par des personnes », en occurrence Francine Lemay et Gérald Marquis. Les danseurs Amélie Lemay Choquette et Simon Durocher Gosselin ont transmis à travers les mouvements l’intensité et l’intemporel de la solitude. À cette grande fresque de performance, M. Ferland y a ajouté un autre médium, soit la peinture. Avec la participation du cinéaste, Sébastien Croteau, de L’Inconnu dans le noir, l’artiste hôte a projeté ses oeuvres sur les cordes offrant simultanément une autre dimension s’ouvrant sur un vaste éventail de significations. En guise d’introduction étaient projetés sur un mur divers extraits de reportages, bulletins de nouvelles et chansons mettant bien en contexte le thème de la solitude.
L’installation performance est le fruit de six mois de travail impliquant plusieurs personnes dont quelques collaborateurs pour la rédaction de textes. « C’était assez nouveau pour moi parce que je faisais toujours des expositions où tu es seul. Là, tu es avec un groupe, c’est différent. » Dévoué envers son art, l’artiste avait invité par le biais des médias sociaux les gens à assister gratuitement à la prestation. Supportant entièrement les coûts de cette production, l’artiste laisse tomber « je le fais par amour et passion. »

Assermentation du Parlement scolaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent

Les membres du Parlement scolaire de la Cité-école Louis-Saint-Laurent en compagnie des élus municipaux de la MRC du Haut-Saint-François.

L’assermentation annuelle des 13 ministres du Parlement scolaire a récemment eu lieu à la Cité-école Louis-Saint-Laurent d’East Angus.

L’initiative découle du projet Parlement au secondaire instauré il y a plus de 10 ans, afin d’inciter les étudiants à être plus actifs dans leur milieu scolaire et contrer le décrochage. Plusieurs élus municipaux ont partagé le dîner avec ceux qui pourraient être la relève de demain.

Parmi ceux-ci se trouvaient Emmanuel Sfiligoi, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, Robert Roy, préfet, Richard Tanguay, maire de Weedon, Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, Doris Martineau, conseillère de Westbury, Véronick Beaumont, conseillère de Dudswell, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, Lise Phaneuf, commissaire à la Commission scolaire des Hauts-Cantons, et Nataly Gagnon, directrice de la Cité-école.

Louka Labrecque, premier ministre, a souhaité la bienvenue aux invités. Le jeune homme de 3e secondaire n’en est pas à sa première année au parlement. Impliqué dans la vie scolaire et communautaire, il dit que c’est sous l’incitation de la première ministre de l’an passé qu’il a décidé de se présenter. M. Sfiligoi a expliqué aux jeunes l’ampleur de leur nouveau rôle pour le milieu scolaire, mais également pour leur avenir. Selon lui, c’est un bel exemple de politique appliquée. Ils doivent comprendre qu’ils sont les ambassadeurs de leur génération. M. Roy, de son côté, expliquait l’importance d’inclure les municipalités dans le projet cité-école. Il mentionne que ça permet aux représentants municipaux de se rapprocher des jeunes. Quant à Mme Gagnon, elle mentionnait qu’ils sont la voix de l’école et que leur implication est très importante.

Avant d’être assermentés, les ministres ont pu échanger avec les élus municipaux lors d’un jeu de questions-réponses. Divers conseils ont été émis de la part de ces derniers. Mme Lapointe laisse entendre qu’une bonne complicité entre les ministres constitue un avantage. « Il faut s’entraider pour faire quelque chose de positif », mentionne-t-elle. Mme Boulanger expliquait de son côté que tout comme un maire ou un conseiller, ils ont été élus par leur communauté et ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère, c’est un honneur pour eux d’avoir ce poste. « Si vous avez été choisi, c’est parce que vous êtes capable d’aller dire ce que les autres ne sont pas capables de dire devant les autres, alors je vous encourage de développer en ce sens », exprime-t-elle.

Lorsqu’on demande aux étudiants la raison pour laquelle ils ont décidé de s’impliquer dans le Parlement scolaire, certains affirment qu’ils ne voulaient pas rester inactifs dans leur école, ça leur permet de rendre les journées plus amusantes et pour d’autres, c’est parce qu’ils veulent faire bouger les choses, apporter des changements. Alexis Fontaine, ministre de 1re secondaire, affirme quant à lui que c’est parce qu’il aime prendre la parole, donner des discours pour faire valoir les demandes de son entourage. S’il s’est inscrit, c’est principalement parce qu’il y a été poussé par ses camarades de classe.

Pour certains, l’inspiration provient de leurs amis qui les poussent à aller plus loin, à faire des choses qu’ils n’auraient pas nécessairement faites et qui s’avèrent être très positives. Pour d’autres, c’est la famille, comme c’est le cas de Jessica Nadeau, ministre de 5e secondaire, qui dit fièrement suivre les traces de sa grande sœur qui était aussi membre du parlement par le passé.

Une des questions du jeu amenait à connaître ce que les jeunes ministres aimeraient réaliser au cours de leur mandat. Pour Meave Lapointe, ministre des Sports, c’est une réponse presque instantanée. « Pendant la semaine des sports, j’aimerais faire plusieurs activités pour les élèves. » De son côté, Maëly Phaneuf, ministre des Communications, tient à sensibiliser les élèves pour contrer l’intimidation.

Le dîner s’est terminé avec des invitations de la part des mairesses de Cookshire-Eaton et de East Angus à participer à une séance municipale. Mme Lapointe précise qu’elle veut leur donner un rôle aux côtés d’un conseiller afin qu’ils puissent voir réellement comment se déroule une réunion publique.

actualite

Plus de 2 000 $ amassés au Tournoi de golf-bénéfice

La 12e édition du tournoi de golf au profit de la fondation Virage Santé mentale qui se déroulait au Club de golf East Angus a permis d’amasser plus de 2 000 $.

Un total de 36 golfeurs ont bravé les caprices de Dame Nature en participant à l’activité qui se déroulait sous la présidence d’honneur de Richard et Pauline Boisvert. D’autres sympathisants se sont joints à la cause au cours du souper, portant le total à une cinquantaine de personnes.

Rappelons que l’organisme à but non lucratif a comme objectif de promouvoir, de démystifier et de prévenir les différents troubles de la santé mentale. Oeuvrant depuis près de 35 ans, Virage Santé mentale offre du soutien aux personnes en besoin. Leur mission est également de pouvoir aider ces gens à développer leurs habiletés afin de leur permettre de mieux gérer leur quotidien et ainsi favoriser le maintien d’une bonne santé mentale. Grâce aux fonds amassés, l’organisme sera en mesure de continuer à offrir ses services gratuitement.

Cette année pour le défi 18e trou, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François était fière d’offrir un dépôt à terme d’une valeur de 25 000 $ comme prix. Malheureusement, aucun participant n’a réussi cet exploit.

Madame Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale, se dit satisfaite de l’événement malgré son taux de participation inférieur aux années précédentes.

Journée astronomie

Le lancement de fusée a été fort apprécié des jeunes participants.

Malgré une température maussade, une quarantaine de personnes ont participé à la première édition de la Journée astronomie sur le site de la côte magnétique à Chartierville.

L’événement familial proposait différentes activités de création pour les enfants ainsi qu’un lancement de fusée au grand plaisir de tous. Le but était d’avoir du plaisir, mais avait également une mission éducative. Les petits et les grands étaient invités à en apprendre davantage sur l’astronomie.

Certains membres du Club d’astronomie de la première réserve internationale de ciel étoilé (CAPRICE) étaient présents à cette journée.
Malheureusement, le ciel plus nuageux a nui à l’observation des étoiles. Toutefois, les participants se sont fait un plaisir de rester autour du feu et d’assister à la conférence de Raymond Fournier, président du CAPRICE.

Monsieur Claude Sévigny, organisateur de l’événement, se dit satisfait malgré les imprévus météorologiques et pense déjà à la deuxième édition pour 2020.

Plus de 10 000 $ amassés au Classique Putter Bernier

Nous apercevons de gauche à droite, Lyne Bernier, Guy Faucher et David Fournier. Était absent au moment de la photo Claude Giroux.

Un franc succès pour la Classique Putter Bernier où 120 personnes ont pris part au tournoi de golf-bénéfice qui se déroulait au Club de golf East Angus. Plus de 10 000 $ ont été amassés pour la Fondation Sports et Loisirs d’East Angus.

La journée ensoleillée a amplifié le bonheur de ces amateurs de golf. Un total de 30 équipes ont foulé le terrain. Dans la catégorie amateur, les gagnants sont Sylvain Grenier, Jason Gauley, Guylaine Clément et Dominique Dokoubou avec une carte de -16. Pour la catégorie Pro-Am, les gagnants, avec une carte de -13, sont Guy Faucher, professionnel, Myriam Girard, Steve Godbout et Anthony Godbout.

L’argent récolté lors de cet événement soutiendra les activités sportives, sociales et culturelles des enfants dans le besoin. Au cours de la soirée, on a procédé au tirage d’une toile de l’artiste peintre Paul-Émile Durand. L’heureux gagnant est Denis Gilbert. Me Heïdi Paquette, présente à l’événement, a pris la parole au nom de Promutuel. Le comité organisateur composé de Lyne Bernier, Claude Giroux, David Fournier, Vincent Héraud et Guy Faucher se dit très satisfait de l’événement et tient à remercier tous ses commanditaires dont Promutuel et Conteneur Recycle Estrie.

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