La ministre Bibeau reverdit le canton

La députée-ministre Marie-Claude Bibeau est entourée du maire, Gray Forster, et de la conseillère Doris Martineau. Le trio se tient devant du matériel électronique récolté par l’initiative d’écocentre mobile du Canton de Westbury.

Plus de 400 arbres ont été distribués aux citoyens de Westbury lors de la quatrième édition de Plantons dans le Canton. Pour la première fois, la municipalité tenait simultanément un écocentre mobile. La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, n’a pas manqué l’occasion de visiter les installations temporaires dans le stationnement du bureau municipal.
Les citoyens qui venaient déposer des rebuts ou chercher un arbre étaient accueillis par l’équipe municipale de Westbury, composée du maire, Gray Forster, et des six conseillers. Il était possible de se procurer des essences comme le pin blanc, le cerisier tardif ou le chêne rouge. Les plants d’érable à sucre furent particulièrement prisés par les résidents. Les 450 plants étaient fournis par l’Association forestière du sud du Québec.
Lors du même avant-midi, d’autres distributions d’arbres se tenaient également à Dudswell ainsi que dans trois secteurs de Cookshire-Eaton, soit Johnville, Sawyerville et Cookshire même.

L’écocentre mobile tombait à point suite à la collecte de gros rebuts sur le territoire de la municipalité et pour laquelle certains items n’étaient pas acceptés. Cette fois, toutes les matières étaient acceptées; autant les matières dangereuses que celles électroniques, qui étaient récupérées par l‘Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE).

Le maire Forster se disait tout de même étonné de la quantité de résidus récoltée, alors que l’écocentre permanent de Bury n’est qu’à quelques kilomètres de distance. Peu importe l’emplacement, la députée-ministre Bibeau se disait ravie qu’« on donne de bonnes habitudes aux gens de déposer leurs gros déchets au bon endroit. »

L’équipe de celle-ci s’est engagée à réduire son impact environnemental en plantant 50 arbres sur les berges de la rivière St-François à East Angus. L’activité se tiendra ce samedi 15 juin entre 9 et 11 h. Le point de rendez-vous est fixé au parc Nicol, compris entre les rues Saint-François et Saint-Hilaire.

Une Grande parmi les grands pour Leucan

Simone Villemure-East a confié sa toison à Leucan ce qui lui a permis de recueillir plus de 1 400 $ pour l’organisme.

Simone Villemure-East, 8 ans, écolière à Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, s’est engagée volontairement dans le défi des Têtes rasées de Leucan. Elle y déposait le dimanche 26 mai dernier, sa contribution de plus de 1 400 $ pour la cause sous l’œil attentif du public et des caméras regroupés au Carrefour de l’Estrie. Elle s’était fixé comme objectif 1 000 $. Entourée d’une délégation de parents et amis réunis pour l’encourager, la jeune dame s’est dépouillée de son abondante toison.

Conscientisée, engagée, généreuse, Simone lançait après avoir relevé son défi un vibrant « Bin, c’est cool ! ». Elle confiait avoir entendu à l’émission Salut Bonjour, une entrevue sur cette activité.

Spontanément, elle avait alors pris la décision d’y adhérer tout en dévorant son petit-déjeuner. « C’est pour aider les enfants qui ont le cancer que je le fais », avouait-elle. « Sa réflexion fut : “Moi, je suis chanceuse, car j’ai des cheveux et je ne suis pas malade; maman, je veux relever ce défi” », rapportait sa mère. À la question qui t’a encouragée à y participer ? Sans hésitation, elle a répondu « Moi-même ! », sans rien ajouter, attestant ainsi son engagement indéfectible à la cause.

Très fière de sa fille, les yeux brillants, Isabelle Villemure témoignait de l’ardeur de Simone à s’investir pour offrir du soutien aux victimes du cancer, surtout des enfants, ce qui l’avait beaucoup marquée lors de l’entrevue télévisée. Elle résumait son apport à de l’aide technique pour recueillir les sommes d’argent à donner à Leucan. En effet, toutes celles et tous ceux qui se sont fait raser ou la tête ou la barbe déposaient ce qu’ils avaient amassé comme fonds. Mme Villemure racontait que durant des mois, la décision de cette jeune dévouée à la cause n’a pas flanché.
Leucan s’engage depuis 40 ans à soutenir les enfants atteints de cancer et leur famille. En plus d’appuyer la recherche clinique. L’Association offre à ses familles membres des services distinctifs et adaptés : accompagnement et soutien affectif, aide financière, service de référence, massothérapie, animation en salle de jeux en milieu hospitalier, activités sociorécréatives, sensibilisation et accompagnement en milieu scolaire, fin de vie et de suivi de deuil, ainsi que le Centre d’information Leucan, est-il écrit sur leur site.

 

Collaboration spéciale de Jean-Claude VÉZINA

La région bien représentée au Parlement écolier

Au centre, on retrouve le député de Mégantic, François Jacques, entouré de Lori, Amélie, Sage, Clarence et Mélody, qui fréquentent les écoles des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, et Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. Ceux-ci sont accompagnés des enseignants Francis Larochelle et Dany Marcotte en plus de la directrice de l’exploitation à la Commission de la capitale nationale du Québec, Manon Collette.

Cinq élèves de niveau primaire du Haut-Saint-François ont pris part dernièrement à la 23e Législature du Parlement écolier de l’Assemblée nationale, à Québec. En tout, ce sont 125 jeunes de sixième année des quatre coins de la province qui ont participé à l’activité. Le député de Mégantic, François Jacques, a accueilli la petite délégation en provenance de La Patrie et de Saint-Isidore-de-Clifton le jour de son arrivée.
Lori, Amélie et Sage, de l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton, de même que Clarence et Mélody, de l’école Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, ont fait la route jusqu’à Québec en compagnie de leur enseignant. Pour Francis Larochelle, il s’agissait d’une première expérience, alors que Dany Marcotte a effectué le trajet plus d’une demi-douzaine de fois en compagnie de différents groupes au fil des ans.

Des parlementaires qui ne chôment pas
Cette simulation des travaux de l’Assemblée nationale permet aux jeunes participants de siéger et de s’initier au travail législatif des députés. La préparation débute toutefois quelques mois d’avance, alors que les élèves se soumettent au processus d’une élection au sein de leur classe pour désigner ceux qui feront le voyage jusqu’à Québec. Ensuite, les deux ou trois élus de la classe planchent sur un projet de loi qu’ils devront soumettre pour faire valoir leur candidature.

Dans la classe de Dany Marcotte à l’école des Trois-Cantons, le trio d’étudiantes avait proposé une loi visant l’implantation d’une heure d’activité physique par jour. Finalement, les projets de loi retenus à travers la province et qui ont été débattus dans le cadre du Parlement écolier ont porté sur le suremballage et l’initiation à la méditation.

Un député et des élèves impliqués
Avant que les élèves ne participent à leur journée de séances et de commissions parlementaires le vendredi, ceux-ci ont été accueillis la veille par le député local François Jacques. Celui-ci avait profité de sa déclaration de député pour souligner leur venue. « C’est une opportunité pour eux de comprendre le fonctionnement de notre société démocratique. Je salue l’initiative des deux instituteurs, dont les démarches ont débuté à l’automne. »
M. Jacques était allé faire son tour dans la classe de Francis Larochelle à ce moment dans le cadre de sa campagne électorale. Le groupe de l’école Notre-Dame-de-Lorette avait également reçu les autres candidats afin de les entendre sur leurs projets et propositions. Quelques semaines plus tard, c’était aux étudiants de présenter le fruit de leur réflexion, qui avait mené à la création des sacs réutilisables Sacs-éco La Patrie.
Les groupes de MM. Larochelle et Marcotte sont des classes jumelées de 5e et 6e années et ont pris part à plus d’une initiative pédagogique intéressante. Ils se sont intéressés une première fois à la politique québécoise en complétant la simulation Électeurs en herbe, qui se déroulait simultanément aux élections d’octobre 2018. Finalement, la classe de M. Larochelle à La Patrie s’est retrouvée parmi les finalistes locaux du Défi OSEntreprendre.

Sur les traces de Joe Beaulieu

La projection du documentaire Sur les traces de Joe Beaulieu est venue célébrer le parcours de l’artiste peintre établi à East Angus. À même la salle communautaire des Chevaliers, il était possible d’admirer une vingtaine de ses toiles.

Il aura fallu attendre cinq ans avant que ne soit présenté le documentaire portant sur le peintre Joe Beaulieu. La projection se faisait de concert avec le vernissage d’une trentaine de toiles de l’artiste établi à East Angus. Une centaine de personnes ont défilé pendant un après-midi ensoleillé de mai, à la salle communautaire des Chevaliers de la ville.

Tirer le «vert» du nez
Martin Mailhot s’est fait approcher en 2014 par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. L’organisation avait été contactée par la Ville de East Angus qui avait reçu la visite d’Anne Pouliot, la conjointe de Joe Beaulieu. « Comme le temps fait son œuvre, il m’était apparu nécessaire que soit réalisé un documentaire sur sa vie et ses œuvres exceptionnelles », relate Mme Pouliot.

De son côté, Martin Mailhot s’adjoint les services de son comparse Francis Charpentier. Ils vont une première fois à la rencontre de M. Beaulieu. « Joe, c’est un sujet en soi », concède M. Mailhot. Rapidement, lui et son collègue se mettent d’accord pour tourner un documentaire qui présentera Joe Beaulieu et son art. Sans scénario ou plan précis, ils laissent le peintre d’East Angus s’exprimer librement devant la caméra.
« On essayait de faire dire à Joe c’était quoi ses techniques de création. Souvent, il partait sur des histoires de ses personnages à la place », se souvient Martin Mailhot, qui a agi à titre d’aide à la réalisation dans le cadre du projet. Ne sachant plus quel angle emprunter pour le projet, les Frères Panache, nom que s’est donné le duo de vidéastes, sautent à pieds joints dans l’univers Beaulieu. « Notre film, ça va être sur un personnage, puis notre personnage, ça va être Joe. »

Un parcours du Bas à l’est
Sur les traces de Joe Beaulieu consiste en un documentaire intime et artistique d’une quinzaine de minutes. Au fil des entrevues, on remonte le fil de la vie de l’homme né à Notre-Dame-sur-le-Lac, aujourd’hui devenu Témiscouata-sur-le-Lac, dans le Bas-Saint-Laurent. Sa galerie-atelier Le Témiscoutin se veut d’ailleurs un rappel de ce coin de pays.

À 14 ans, il quitte son village natal pour aller vivre dans la ville de Québec de manière itinérante. Il commence à peindre sur des bardeaux de cèdre à une époque où les métiers à vocation artistique demeuraient tabous. L’ensemble de son œuvre porte un message; celui d’honorer la mémoire de ceux qui ont bâti notre pays. Et il inclut dans le lot autant les personnages humains que les chevaux qu’il a beaucoup observés sur les chantiers. Ses toiles mettent en scène un quotidien rural entremêlé de paysages bucoliques.

Souffrant aujourd’hui de polyarthrite rhumatoïde chronique, Joe Beaulieu affirme que « c’est la peinture qui m’a sauvé. Si je peux partir un pinceau dans les mains, je vais avoir réussi quelque chose d’extraordinaire dans ma vie. »

Fier Angussien
Le documentaire n’a pas manqué d’émouvoir nombre de gens présents à la projection. La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, faisait partie du lot. Elle s’est souvenue de sa rencontre avec le peintre du temps qu’elle était conseillère municipale. « Je suis tombée en amour avec cet artiste qui est si sensible à son entourage. » Peu après la construction du nouvel hôtel de ville en 2005, Mme Boulanger a d’ailleurs proposé que soit acquise et exposée une œuvre de M. Beaulieu à l’entrée du bâtiment.

Joe Beaulieu est demeuré succinct lors de son allocution. En toute simplicité, il a tenu à remercier l’assistance, de même que tous ceux qui ont pu croiser son parcours au fil des années et qui l’ont aidé à vivre de son art. Il s’est entre autres rappelé de son regretté ami Tex Lecor, qui portait un intérêt aussi grand que le sien à la peinture.

Les Frères Panache songent possiblement à rendre public leur métrage.

Programme d’assistance en établissement et à domicile

De gauche à droite, on retrouve Valérie Rousseau, PAB; Melanie Thompson du Centre de formation professionnelle Lennoxville; Marie-France Gaudet du CIUSSS de l’Estrie – CHUS; et Chasiotis Vasileios du Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA).

Cinq établissements d’enseignement de l’Estrie offrent maintenant un nouveau programme d’alternance travail-études en partenariat avec le CIUSSS de l’Estrie – CHUS. La formation d’assistance à la personne en établissement et à domicile (APED) garantit un emploi après huit à dix mois de cours et d’expérience de travail rémunéré. La personne diplômée a ensuite le choix de se diriger vers un CHSLD ou une équipe de soutien à domicile près de chez elle.

Le programme APED est la nouvelle mouture qui forme les préposés aux bénéficiaires (PAB) et les auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS). Jusqu’à tout récemment, il fallait faire un choix entre les deux professions. « Si j’avais pu le faire, je l’aurais fait », assure Valérie Rousseau, PAB depuis 2016.
Elle représente la clientèle cible du nouveau programme en ce sens qu’elle exerçait déjà une profession et avait une vie bien établie avant de décider de se réorienter. Après quelques années comme commis-comptable, elle ne souhaite plus être enfermée dans un bureau. Si, à ce moment, elle avait reçu de l’aide financière de la part d’Emploi-Québec, elle envie ceux qui ont l’opportunité aujourd’hui de recevoir cette formation hybride qui offre un salaire en même temps.

Un retour aux études à la portée de tous
Après de neuf à douze semaines de formation à temps plein, les étudiants en APED débutent l’alternance qui leur offrira des semaines à moitié passées en classe et à moitié dans un milieu de travail. Ils ne sont pas laissés à eux-mêmes pour autant, comme ils sont jumelés en permanence à des préposés experts et volontaires qui leur apprennent les rudiments du métier. « Ça vient donner un bon coup de main aux équipes en place », explique d’une part Marie-France Gaudet du CIUSSS – CHUS.

L’agente de développement au Centre de formation professionnelle Lennoxville, Melanie Thompson, renchérit : « C’est un win-win pour tout le monde. C’est autant l’employeur que les maisons d’enseignement qui se mettent ensemble pour offrir des programmes intéressants avec la réalité du manque de main-d’œuvre flagrant. On se met ensemble pour offrir quelque chose de beaucoup plus intéressant que ce qui se faisait avant. »

Mme Thompson concède que la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec peut inciter des travailleurs à continuer à occuper des postes qui ne correspondent plus à leurs aspirations. Avec l’opportunité d’un emploi à temps partiel dès la mi-parcours et un salaire horaire de 17,95 $ en tant qu’apprenti de métier, les possibilités deviennent dès lors plus grandes. Selon la formule choisie par le centre de formation professionnelle et le moment de l’année, l’étudiant a la possibilité de travailler entre un et cinq jours par semaine. De même, à la fin du programme, les heures faites antérieurement sont comptabilisées et reconnues en tant qu’ancienneté.

Près de la maison
Les centres d’enseignement les plus près offrant cette opportunité sont le Centre de formation Le Granit de Lac-Mégantic, les Centres 24-Juin de Sherbrooke et Windsor, de même que le Lennoxville Vocational Training Centre. Les postes à combler sont ensuite nombreux et dispersés à travers le vaste territoire du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, dont fait partie le Haut-Saint-François.
Ce dernier centre de formation professionnelle tient d’ailleurs une séance d’information et d’inscription le mercredi 19 juin entre 18 h et 19 h 30 en vue des prochaines cohortes de septembre et mars 2020. Autrement, il est toujours possible d’être étudiant d’un jour dans les cinq centres participants, qui incluent également le Centre de formation professionnelle de Coaticook et le Centre régional intégré de formation de Granby.

Forum continuum HSF : Pour inclure le plus grand nombre d’un point de vue social et économique

 Le 12e Forum sur le continuum des ressources et des services du Haut-Saint-François a réuni une quarantaine de participants au Centre communautaire de Johnville.

Le 12e Forum sur le continuum des ressources et des services du Haut-Saint-François a réuni une quarantaine d’intervenants et de représentants des organismes communautaires de la MRC. Le rendez-vous annuel « nous permet de nous questionner sur nos pratiques, d’aller plus loin dans notre travail et de mieux répondre aux besoins de la population », d’exprimer Marilyne Martel, membre du comité organisateur.

Une trentaine d’organismes de la région étaient représentés au Centre communautaire de Johnville. Certains ont toutefois noté l’absence des municipalités et des communautés religieuses du Haut. L’objectif de la rencontre est de produire un changement de culture dans les organisations afin de mieux accueillir et accompagner les personnes en cheminement vers l’inclusion sociale et économique.

Comme l’indiquait Virginie Bernier, intervenante au Centre des femmes La Passerelle, il ne faut pas juste chercher de l’aide lorsqu’on a des problèmes. Ça peut aussi être fait de manière préventive. « Dans chacune des ressources qui aident des gens avec des problématiques, il y a des trucs pour briser l’isolement, des ateliers, de l’accompagnement ou de la formation. »

Une communauté plus unie qu’avant
L’avant-midi de réunion s’ouvrait avec une mise en situation où tout le monde se voyait remettre la fiche fictive d’une personne en cheminement qui faisait un premier pas pour aller chercher de l’aide. Bien souvent, les ressources que l’on connait ne sont pas nécessairement celles toutes indiquées pour nous épauler dans une situation donnée, mais elles peuvent nous guider vers celle qui convient.
Une plénière a permis d’effectuer un retour sur l’activité. Melanie Thompson, d’Eastern Townships School Board, a noté l’amélioration de l’offre de services bilingues dans la région ces dernières années. Lorsqu’elle était plus jeune, elle notait une séparation entre les communautés.

Malgré cet avancement, Mélanie Legault, travailleuse sociale au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, considère qu’il demeure un manque de connaissances des ressources anglophones de la part des francophones. Cela peut faire une différence dans les cas urgents, comme des pensées suicidaires, qui nécessitent une intervention rapide.

Un représentant de la population était présent, parmi la foule d’employés d’organismes communautaires. Roger Corriveau s’était déplacé en tant que membre du Comité des usagers du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Il s’est dit content d’avoir assisté à la rencontre parce que, selon lui, une grande méconnaissance persiste au sein du public général en ce qui concerne la panoplie de ressources existantes.

Un aperçu de celles-ci est disponible au www.espritdecontinuum.com. Le Carnet de repères qu’on y trouve recense les besoins pouvant être exprimés par une personne en cheminement en plus de proposer des pistes de suivi, que ce soit pour les initiés ou pas.

Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle

Une trentaine de représentants de divers organismes communautaires, de CPE, des Commissions scolaires des Hauts-Cantons, Eastern Townships et autres ont participé à la rencontre.

La vulnérabilité des enfants en âge de fréquenter la maternelle dans le RLS (réseau local des services) dans le Haut-Saint-François est à la hausse dans quatre des cinq domaines observés. Toutefois, deux d’entre eux, celui de la Maturité affective et du Développement cognitif et langagier retiennent un peu plus l’attention des intervenants. La tendance à la hausse est similaire pour l’Estrie et l’ensemble du Québec.

Voilà ce qui ressort de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) pour le RLS concernant la MRC du Haut-Saint-François. Catherine Noreau et Natalie Stronach de la Direction de santé publique du CIUSSS de l’Estrie – CHUS ont récemment présenté les résultats de l’enquête à une trentaine d’intervenants francophone et anglophone du territoire. La rencontre, tenue au Centre communautaire de Bury, était organisée par la Direction de santé publique de l’Estrie, dans le cadre d’une tournée régionale, en collaboration avec le HSF fou de ses enfants et La Relève du Haut-Saint-François. L’enquête s’inscrit dans le cadre de l’Initiative concertée d’intervention pour le développement des jeunes enfants (ICIDJE). Elle a été réalisée entre février et mai 2017. En Estrie, 4 628 questionnaires ont été remplis. Le taux de réponse se situe à 93 %.

Résultats
Pour le Haut-Saint-François, on dénote que 30 % des 260 enfants fréquentant la maternelle dans le RLS, soit 80, présentaient une vulnérabilité dans au moins un domaine de développement. Toutefois, on remarque une tendance à la hausse dans quatre des cinq domaines comparativement à l’enquête réalisée en 2012. Deux retiennent un peu plus l’attention soit la Maturité affective (comportement prosocial et entraide, crainte et anxiété, comportement agressif, hyperactivité et inattention, expression des émotions) qui passe de 9,4 % à 14,4 % et le Développement cognitif et langagier (habiletés sociales, confiance en soi, sens des responsabilités, respect des pairs, des adultes, des règles et des routines, habitudes de travail et autonomie, curiosité) qui grimpe de 9,5 % à 14,3 %. Parmi les autres domaines à la hausse, on note les Compétences sociales qui font un bond de 6,7 % à 11,3 % tandis que les Habiletés de communication et connaissances générales passent de 7,5 % à 10,9 %. Celui de la Santé physique et bien-être demeure stable à 13,1 %. Toutefois, il est mentionné qu’étant donné le faible nombre d’enfants de la maternelle fréquentant le RLS dans le Haut-Saint-François, cela ne permet pas de confirmer que cette hausse est statistiquement significative. Elle pourrait être due au hasard.

L’enquête, explique Mme Noreau, permet de dresser un portrait du développement des enfants inscrits à la maternelle et d’inspirer, à partir des résultats, des actions à entreprendre pour favoriser le développement optimal des enfants. Les données permettent d’alimenter la réflexion et d’amorcer des travaux sur des actions en cours ou à mettre en place. D’ailleurs, c’est l’exercice qu’a effectué la trentaine de participants représentants le secteur de la santé, des directions d’écoles primaires de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Eastern Townships, des groupes communautaires, du CPE et autres.
La rencontre avait trois objectifs, d’expliquer Mme Noreau. Le premier était la compréhension des données de l’enquête, le second comportait le volet analyse favorisant l’échange sur les explications en lien avec les résultats. Le troisième objectif vise la poursuite de la mobilisation autour du développement des tout-petits. Mme Stronach mentionne que les résultats pour le Haut-Saint-François sont comparables à ceux obtenus pour l’Estrie et le Québec, sauf peut-être au niveau de la population anglophone. « Dans le Haut-Saint-François, il y a 7 % des enfants anglophones, c’est peut-être une préoccupation un peu plus importante sur votre territoire. Ils sont plus vulnérables. Pourquoi les enfants anglophones en Estrie sont plus vulnérables qu’au reste du Québec ? C’est la question qu’on se pose et à laquelle on veut trouver des réponses et des solutions », ajoute-t-elle.
Mme Noreau mentionne que l’exercice permet de « regarder nos pratiques par rapport aux enfants, nos facteurs de risque et de protection. On regarde aussi nos pratiques, nos initiatives, nos projets qu’on a mis en place. Il y a des beaux projets qui ont été mis en place puis arrêtés pour x raisons. On regarde si on ne pourrait pas les améliorer ou les remettre sur pied pour être capable des améliorer. La réponse passe souvent par l’approche de proximité. Assurer une disponibilité des services plus près des familles. Plein d’initiatives ont été mises en place. Il y a eu un financement ici dans la MRC, le Haut-Saint-François fou de ses enfants. Il va y avoir un arrêt du financement du projet qu’on parle de 400 000 $ pour trois ans. Ça implique que certaines activités, certains services qui devront être retirés parce qu’il n’y aura plus de financement. C’est préoccupant, il faudra être créatif et ingénieux pour agir avec moins de moyens. »

Les deux représentantes sont satisfaites de la rencontre et des échanges. Elles rappellent que la Direction de santé publique de l’Estrie déposera un rapport à l’automne et que les partenaires seront invités afin de poursuivre la mobilisation.

Le mouvement RURART les a unis

La 11e édition de RURART s’est tenue sur deux jours le mois dernier à la ferme La Généreuse de Cookshire-Eaton. L’événement a profité de la Journée internationale de la danse pour mettre de l’avant les disciplines axées sur le mouvement. Si la pluie s’est invitée lors de la première journée, la présentation du samedi a réuni une soixantaine de personnes autour des huit artistes participants. Marysole Gagnière d’Eastman, Amandine Garrido de North Hatley, Nancy Letendre de Sherbrooke (notre photo) et l’instigatrice de RURART, Amélie Lemay-Choquette, faisaient partie de ce groupe ayant passé huit jours ensemble pour créer une dizaine d’arrêts le long du parcours artistique extérieur. Plusieurs partenaires se sont impliqués dans cette édition, dont IGA Cookshire, la Maison de la culture John-Henry-Pope, la Fromagerie Caitya et la Brasserie 11 comtés. « Je sens vraiment que la communauté se rassemble autour de ce projet-là et ça fait tellement du bien ! », s’est enthousiasmée Mme Lemay-Choquette. Le prochain RURART s’amènera les 9 et 10 aout, toujours sur le chemin Labonté à Cookshire-Eaton.

Prix Reconnaissance pour Carole Paquette

Nous retrouvons de gauche à droite, Sabrina Lapointe, Carole Paquette et le directeur de l’école, Matthew Maclure, et Antoine Prévost. À l’arrière dans le même ordre, on aperçoit Sophie Martineau-Lapointe, Colette Lamy, Bianca Lacroix-Rousseau et à l’arrière Kevin Roy.

Reconnue comme une personne humble et dévouée œuvrant, bénévolement, depuis plusieurs années à diverses causes et activités au sein de l’école primaire Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, Carole Paquette a sorti de l’ombre bien malgré elle pour être en pleine lumière.

Des représentants du comité de parents de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) et de la Fédération des comités de parents du Québec ont participé au déjeuner du Club des petits déjeuners pour remettre à Mme Paquette le prix Reconnaissance pour l’implication parentale du comité de parents de la CSHC. Outre les quelque 72 élèves de l’école, les membres de l’équipe-école, le directeur Matthew Maclure, Colette Lamy, commissaire du secteur, et plusieurs parents bénévoles participaient à la petite cérémonie.

Le choix de Mme Paquette ne s’est pas fait au hasard. Un comité étudie la candidature et la soumet pour approbation au comité de parents de la commission scolaire. Le prix vise à souligner l’implication des parents bénévoles, d’exprimer Sophie Martineau-Dupont, présidente du comité de parents de la CSHC. « C’est important de souligner votre engagement et votre implication. Vous donnez de beaux exemples aux jeunes et si vous vous impliquez c’est que l’école est importante pour vous. Ça encourage la persévérance et stimule les jeunes à mettre les efforts. Il y a de petits yeux qui vous regardent faire du bénévolat à l’école. Vous vous engagez dans l’école. Vous donnez des exemples à vos jeunes. Si papa et maman sont impliqués à l’école, c’est parce que l’école est importante aux yeux des adultes. Ça donne un exemple, ça encourage la persévérance et stimule les jeunes à mettre les efforts », d’exprimer Kevin Roy, président de la Fédération, en s’adressant à l’assistance.

Le directeur a profité de l’occasion pour remercier les parents pour le temps qu’ils accordent à l’école que ce soit une heure ou davantage dans tous les comités. Présentant la récipiendaire, M. Maclure précise qu’il s’agit « d’une femme qui a à cœur l’école Notre-Dame-de-Lorette. En lisant les critères de sélection pour le prix Reconnaissance, j’ai tout de suite su que j’avais la candidate parfaite. Cette personne donne beaucoup de temps à l’école, elle est à la bibliothèque, aux petits déjeuners, Citrouille en fête, hockey cosom, soccer et j’en oublie sûrement. Elle a même remplacé comme surveillante d’élèves en début d’année. Elle participe aussi à l’OPP, et vient au conseil d’établissement lorsqu’il lui reste quelques secondes en plus de faire un bon suivi auprès de ses enfants afin qu’ils réussissent à l’école. »

Surprise
« Oui, je suis très surprise. Je suis très fière de m’impliquer à l’école; c’est une petite école et on a besoin des parents. C’est important de donner un coup de main aux professeurs pour qu’ils aient plus de temps à enseigner à nos enfants. » Pour Mme Paquette, cette reconnaissance est un beau gage d’appréciation et d’amour. Impliquée depuis cinq ans, elle n’a pas l’intention de s’arrêter. La maman manifeste la ferme intention de continuer après que ses deux enfants aient complété leur passage à l’école primaire. « Si l’école a besoin d’un coup de main, je vais toujours m’impliquer. C’est agréable, les professeurs sont très gentils et le directeur très dynamique. »

Les Monarques rayonnent jusqu’en Europe

L’équipe de handball féminin cadet juvénile a remporté le titre d’équipe de l’année 2018-2019. La douzaine de joueuses pose en compagnie de l’entraineure Geneviève Brodeur et du directeur de la polyvalente, André Lachapelle.

Le dixième gala sportif des Monarques de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent a rempli l’auditorium de l’établissement pour couronner une vingtaine d’athlètes. Le handball était à l’honneur avec une équipe championne et des joueurs qui se sont illustrés tout au long de l’année 2018-2019.

La cérémonie était animée par les étudiants Maëly Phaneuf et Louka Labrecque. La douzaine d’équipes évoluant entre les murs de la Cité-école ont chacune remis les prix de joueur le plus utile et de celui ayant fourni le plus d’efforts parmi ses effectifs.

Des succès d’équipe
L’équipe de basketball Benjamine mixte s’est vue remettre la bannière de l’éthique sportive par le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) lors des championnats. L’entraineur Jean-Étienne Remy s’est dit ravi : « C’est un très beau prix parce que ce sont les autres équipes qui déterminent l’adversaire qui est le plus respectueux. » Dans la catégorie Benjamin, on retrouvait également les équipes de handball masculine et de futsal (soccer intérieur) masculine.

Dans les cadets, quatre formations complétaient la section, dont celle de cyclisme. En athlétisme, deux espoirs locaux représentaient le Haut-Saint-François la fin de semaine dernière au championnat provincial tenu à Saguenay, soit Julien Lafond et Evens Spooner. En cheerleading, la coach des cinq dernières années, Johanie Vachon-Vallières, était fière de sa troupe. « C’a été une année rocambolesque. Ç’a pas été facile. Mais pour moi, ç’a été la plus belle. »

Chez les Juvéniles de 4e et 5e secondaire, l’équipe de flag football féminine a réussi à se tailler une place dans les séries éliminatoires, une première depuis fort longtemps selon l’entraineuse Kathleen Roy.

Les grands honneurs
La pérennité des différentes équipes des Monarques semble assurée avec des talents de la trempe de Justine Perron et d’Arnaud Caron, qui se sont mérité les prix de Relève Féminine et Masculine de l’année.

Les athlètes par excellence se sont démarqués par leurs performances, leur esprit d’équipe et leur éthique sportive. Le directeur adjoint de la polyvalente, Tommy Poulin, a récompensé Alice St-Cyr qui pratique le handball ainsi que l’athlétisme (course et lancer). « Peu importe le sport qu’elle pratique, elle se démarque des autres par sa vitesse et son sens du jeu peu commun. »

De son côté, le jeune Justin Choquette a terminé au premier rang des buteurs de la ligue scolaire de handball. Il s’est mérité le titre d’Athlète par excellence masculin. « Il a une facilité à compter des buts, à comprendre le jeu et à rendre ses coéquipiers meilleurs », a poursuivi M. Poulin. Cet honneur tombe à point pour Choquette, lui qui termine son parcours secondaire dans quelques jours.
Le prix d’Équipe de l’année est allé à la formation de handball féminin cadet juvénile. Les filles ont terminé en seconde place dans leur catégorie, à un point derrière les meneuses au classement. Elles ont une reluisante fiche de 12 victoires, 2 défaites et 1 nulle pour la saison qui se termine.

L’entraineuse Geneviève Provencher parle de la meilleure délégation qu’elle ait coachée à ce jour. Le groupe s’est d’ailleurs envolé en direction de la République tchèque en avril dernier pour prendre part à un tournoi international. La joueuse Noémy Perron s’en souviendra longtemps. « Le voyage à Prague, c’est vraiment une expérience inoubliable. » Avec le soccer, le handball est le sport emblématique de la nation. Le jeu y est beaucoup plus relevé. Alice St-Cyr le confirme : « Là-bas, c’est vraiment un autre niveau. »

Rachel Garber

“Where are you going?”

That’s how Google Translate renders “Ça va où?” Which is a shame, because that’s the name of a cute little app offered by Recyc-Québec (Quebec society for recycling, get it?).

And we dyed-in-the-wool English speakers may not grasp the idea that the app tells us which products go in which bin for recycling, garbage, or compost, rather than telling us to climb in ourselves. Hmm.

But the Ça va où? app is so handy, the little recycling symbol sitting there on my smart phone. How do I dispose of «Allumettes en bois (brulées)? It tells me «Ça va dans la poubelle.» But nowhere does the app say that used wooden matches go in the trashcan. In brief, they are not recyclable.

So, if you know French, you have a good chance of putting it in the correct receptacle. Alert: Have we not heard about tons of Canadian recycling being returned to us by the Philippines and Malaysia, because the recyclable products were so contaminated by garbage or composting?

It’s so important that all citizens and visitors to Quebec get with the program. Look, if Revenu Québec is able to render their complicated tax forms and website into English, couldn’t Recyc-Québec put a little effort in this direction?

But I digress. Let’s visit www.recyc-quebec.gouv.qc.ca. It offers lots of valuable user-friendly information. Really. In the upper righthand corner of the site is a bright blue rectangle saying “Je veux me départir d’un produit… Ça va où?” (Meaning “I want to get rid of a product… Where does it go?”)

Click on the rectangle and it takes you to a field saying “Où êtes-vous?” Select the name of your municipality, and it opens the Ça va où? tool itself. You can enter the name of the item you want to query, or select it from an alphabetical list, in French of course. Or you can scroll down to a really big blue rectangle, which permits you to download the app to your smartphone.

Which I did, at the suggestion of Louis Longchamps, the communications guru at our very own Valoris.

And that’s how I came to ask “Ça va òu?” about a little ubiquitous something: credit cards. I used to dispose of old cards by cutting them up and putting the pieces in the recycling bin. They’re plastic, right? But are they recyclable?
Oops. Credit cards are not on the “Ça va où?” list of products. So I clicked on the little “plus” sign, permitting me to send my inquiry by email to the Recyc-Québec mother ship. And then a few days later I received my response: You can’t recycle credit cards because they are comprised of several different kind of plastics.
For shame. I think I’ll just cut my cards up and mail them back to the credit card company!

TERRY HOWELL IN BURY, 14th
Terry Howell and Friends at the Bury United Cultural Center, 560 Main St., Bury, on Friday, June 14, at 7 p.m., featuring French- and English-speaking musicians with country, gospel, bluegrass and musique country. Proceeds will help install electric heaters in the McKenzie Chapel. Entrance: Free will donation. Info: Margaret James, 819-884-5563.

ATELIER AUCKLAND, 15th
Atelier Auckland offers the Stammtisch de juin with invitees Mélanie Noël and Vanessa Courville, on the theme of art, art de la table, et l’art de vivre le temps d’un festin, on Saturday, June 15. Reservations required. Info: https://atelierauckland.com/

CARDS IN BURY, 18th
At the Bury United Cultural Center, 560 Main St., Bury, Military Whist is on Tuesday, June 18, at 2 p.m. Lunch and prizes. Info: Serena Wintle, 819-875-5210.

MORTON ROSENGARTEN, 22nd+
A new exhibit is coming to the Cookshire-Eaton art gallery: The Portrait, A Forgotten Art: Drawings and sculptures by Morton Rosengarten. The vernissage is Saturday, June 22, from 2 to 5 p.m. Rosengarten lives and works in Way’s Mills, but has a long and distinguised career as an artist. His works include life drawings, bronze casts and stone carvings. He’s also known as a life-long friend of Leonard Cohen, whose poem “Hommage to Rosengarten” appears on Rosengarten’s website, http://rosengarten.ca.

The exhibit continues to September 2. The Cookshire-Eaton Art Gallery at 25 Principale West is open seven days a week from 9 a.m. to 5 p.m.

VALORIS WORKSHOP, 27th
The next Valoris workshop is on the topic of air quality, including traffic and noise. This is part of the public information series in the context of the “social acceptability process” for the proposed expansion of the technical landfill at Valoris. When: June 27 from 8:45 a.m. to noon. Where: École du Parchemin (Salle des commissaires), 162 Saint-Jean Ave., East Angus. To register, call 819-560-8403, email communication-valoris@hsfqc.ca, or online at letvaloris.com.

CANADA DAY IN BURY, 29th
Canada Day celebrations in Bury are on Friday, June 29.

SUMMER JOB IN IN BURY
The Bury Historical and Heritage Society is looking for a summer employee for 8 weeks, June 17 to August 9.

The employee will help organize summer heritage activities, help with the restoration work of the Canterbury Church, and participate in the research and archiving of documents, information and artifacts under the supervision of board members. Needed: a college diploma or degree in progress, and use of a car. Bilingualism is an asset. Info: Contact Céline Martineau, damechevre@hotmail.com.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

Anglican. The June 16th Sunday worship service is at 10:30 a.m. in Bury; July 23rd at 10:30 a.m. in Cookshire at St. Peter’s Church. No local services are on June 30, but one is at 11 a.m. at the St. George’s Church in Lennoxville. Info: 819-887-6802.

United. Sunday worship services are in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by June 24 for publication July 3 and by July 15 for August 7.

5 000 $ pour une pièce de théâtre aînés du HSF

Nous apercevons sur la photo de gauche à droite Marjolaine Larocque, représentant l’organisme du HSF, recevant le chèque des mains de Gwladys Sebogo, directrice générale de l’Appui Estrie.

La Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François vient de recevoir un précieux coup de pouce de l’Appui Estrie. L’organisme régional dont la mission est de contribuer au soutien des proches aidants d’aînés a remis un montant de 4 988 $. Cette aide financière permettra à la Table de concertation des personnes aînées du HSF de présenter la pièce de théâtre Les jeudis de Sandra. La représentation se fera l’automne prochain. La pièce interprétée par le Théâtre Parminou relate avec humour les défis de la proche aidance. Plusieurs ont de la difficulté à se reconnaître comme proche aidant, et ce pour toutes sortes de raisons. Il en ressort qu’ils ressentent souvent de la culpabilité, vivent de l’isolement et sont épuisés. La conciliation travail-famille ou proche aidant est aussi tout un défi.

Concours Bonjour printemps fait des heureux pour l’été

Nous retrouvons de gauche à droite Nicolas Lachance, conseiller publicitaire, Vicky Thompson de Cookshire-Eaton, Jonathan Blais d’East Angus, Suzanne Desgagnés de Windsor et résidante au Camping Prévert, à Cookshire-Eaton. Était absente au moment de la photo Mme Ginette Thompson d’East Angus.

Le journal régional Le Haut-Saint-François, avec la collaboration des généreux commanditaires ayant participé au concours Bonjour printemps, était heureux de remettre les prix aux gagnants. La cagnotte, soit près de 900 $ en bons d’achat, a été répartie entre les quatre gagnants.

Cours de golf gratuits à East Angus

Peu importe le nombre d’inscriptions, le professionnel Yves Mandeville est toujours heureux de transmettre des connaissances de base et surtout sa passion du golf. Il était fier de prendre la pose devant les photos des anciens professionnels du club, de gauche à droite Charles Laverdière, Yvon
Gendreau, Louis Jacob et Marcel Dion.

Les années passent, mais son enthousiasme et sa passion demeurent aussi tangibles qu’au premier jour. Après 35 saisons, le professionnel du Club de golf East Angus, Yves Mandeville, a toujours le feu sacré et souhaite transmettre son amour du golf aux jeunes. Pour ce faire, il offre, gratuitement, des cours à ceux qui voudront bien s’inscrire.

« Moi, je continue, peu importe le nombre d’inscriptions. J’ai toujours la passion et je suis là pour eux autres. Si je suis capable d’en mettre une couple sur la pelouse, ça sera ça », d’exprimer avec sa verve habituelle le professionnel qui entame sa 36e saison. En transmettant les rudiments de base, M. Mandeville souhaite que les jeunes pratiquent avec leurs parents et de ce fait contribuer à bâtir une relève. Ça fait plus de 20 ans que le sympathique golfeur donne généreusement de son temps aux jeunes. « J’en ai passé des golfeurs, je ne les compte plus. J’ai eu de bons juniors. Justement, j’ai dîné avec un ex-junior de 34 ans, père de deux enfants et on parlait des cours. J’en ai un autre de 40 ans qui est venu payer sa carte de membre, il a trois enfants. »

Cours
Le professionnel ne se formalise pas avec les cours. « Je ne leur complique pas la vie, ce que je veux, c’est qu’ils s’amusent. On apprend des rudiments de base, la position des mains, on essaie de bien étirer, tourner et ramener l’élan. Je ne veux pas en mettre trop. On met les balles sur les tees et on essaie de les amuser. » Encore cette année, deux groupes d’âges les 5 à 8 ans et 9 ans et plus chemineront pendant cinq semaines à compter du 8 juillet. Les plus jeunes débuteront à 9 h les lundis matin, suivis à 10 h par les plus vieux. Le professionnel est en mesure de fournir les bâtons si nécessaire. Toutefois, des frais de 25 $ seront demandés pour l’utilisation des balles. Les garçons et filles désireux de s’inscrire peuvent le faire en composant le 819 832-3643.

Le marché public de Lingwick innove pour sa 10e édition

Avec ses nombreux kiosques, ses produits frais, son choix varié, le Marché de la petite école et le P’tit Pub du marché offrent une expérience des plus intéressantes.

Le Marché de la petite école au Canton de Lingwick innove pour sa 10e saison. Une programmation d’ateliers vient s’ajouter à la foule de produits déjà offerts, tous les vendredis de 16 h à 19 h jusqu’au 6 septembre.

Grâce aux ateliers, les intervenants souhaitent rapprocher le marché des gens en répondant aux interrogations, en stimulant la curiosité et la créativité tout en laissant des souvenirs impérissables. Parmi les divers ateliers offerts, les consommateurs auront la chance de se familiariser avec les insectes au jardin, le compost domestique, cuisiner les abats et découvrir les habitudes alimentaires de nos ancêtres. Les traditionnels barbecues du marché préparés par les producteurs et le retour du concours de conserves et pâtisseries maison reviennent au grand plaisir des adeptes sans oublier le souper raclette de la Semaine des marchés publics du Québec. Comme toujours, le marché abondera en légumes et fruits frais, viandes, produits de boulangerie et plus encore. Nous retrouverons entre autres, Bleuetière Chez Dan, Dominique Pelchat, artisanat et pâtisseries à l’érable, la Ferme Arc-en-ciel, agneau et porc, la Ferme Croque-Saisons, légumes et fruits biologiques, Fumoir de L’étang, produits fumés et lactofermentation et Oliva, olives, condiments. Au fil des semaines, s’ajouteront des créateurs d’artisanat et de produits de soins corporels.

On procédera également à la distribution de plantules d’asclépiade, gracieusement offertes par la municipalité amie des monarques et ce dans le cadre de la campagne L’effet papillon de la Fondation David Suzuki avec la collaboration de la Ferme Croque-Saisons. En outre, on procédera, dans le cadre du projet On préserve la réserve, à une initiation à l’astronomie, jumelée à l’observation des étoiles, offerte en collaboration avec le Club des astronomes amateurs de Sherbrooke.

Le P’tit Pub du marché
Situé sur le même site que le Marché de la petite école, le P’tit Pub du marché sera ouvert au public. Il y sera possible de découvrir la bière des microbrasseries 11 Comtés et Multi-Brasses, de savourer du vin des Cantons-de-l’Est et breuvage sans alcool. Tout juste à côté, le service de restauration La Bouffalyne saura aussi vous rassasier. Il est possible de consulter la programmation complète du Marché sur la page Facebook du Canton de Lingwick.

Autres marchés
Le territoire du Haut-Saint-François regorge de marchés publics qui méritent le déplacement. À Westbury, le marché public, situé aux abords de la route 112 juste à côté de l’Hôtel de Ville, est ouvert les jeudis de 16 h à 18 h 30. Du côté de Scotstown, les amateurs de produits frais auront l’embarras du choix en se présentant au marché public situé au parc Walter MacKenzie tous les vendredis de 16 h à 18 h 30. Comme l’an passé, il y aura de l’animation sur place. Une nouveauté, divers organismes du milieu tiendront chaque semaine un BBQ. La saison débute le 21 juin et c’est l’école Saint-Paul qui tiendra un souper aux hot dog. À Cookshire-Eaton, du côté de Sawyerville, le marché villageois situé à proximité de la route 210 attendra les visiteurs tous les samedis de 9 h à 13 h, à partir du 6 juillet. Le four à pain sera en fonction sans compter la participation de plusieurs maraîchers.

Opération charme au Salon Priorité-Emploi

Une vingtaine d’employeurs, une dizaine d’organismes et tout autant de municipalités du Haut-Saint-François ont interpellé les 150 visiteurs du Salon Priorité-Emploi qui avait lieu à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent samedi dernier.

C’est un peu moins de chercheurs d’emploi que prévu qui ont franchi les portes du premier Salon Priorité-Emploi du Haut-Saint-François samedi dernier. Ils auront été 140 sur les 200 attendus, dont certains provenaient d’aussi loin que Montréal et Québec. Cela n’a pas empêché une quarantaine d’employeurs, organismes et municipalités d’être au rendez-vous à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus afin de les accueillir.

Plus de 250 emplois étaient disponibles dans les secteurs manufacturier, technologique, administratif et de la santé. Certains employeurs offraient même des entrevues sur place. C’était le cas de l’entreprise Blanchette & Blanchette de Weedon, qui a même recruté un nouvel employé en provenance de Montréal en procédant de la sorte.

Deux autobus avaient été mobilisés pour la journée. Le premier faisait la navette entre le Cégep de Sherbrooke et East Angus, alors que le second arrivait de Montréal avec une quinzaine de personnes à son bord. Romane Veillard, Steevenson Boaz Léveillé et Mohand Arezki Mermouri étaient du lot.

Parce qu’on vient de loin
Le trio habite la métropole depuis leur entrée au pays en février dernier. MM. Veillard et Léveillé se connaissent depuis leur Haïti natale, où ils ont complété des études en médecine dans la même cohorte. « On essaie de regarder les opportunités en région. Contrairement à Montréal ou Laval, c’est plus tranquille ici. » Le duo recherche entre autres un contact avec la nature en plus d’un cout de la vie moindre.

Les deux hommes dans la vingtaine sont en processus de reconnaissance de leurs acquis auprès du Collège des médecins du Québec. Ils sont conscients que leurs longues années d’études à la maison pourraient valoir moins ici. Ils ne désespèrent pas pour autant comme le système de santé de la province est à la recherche d’infirmiers et de super-infirmiers. Le kiosque du CIUSSS de l’Estrie – CHUS avait effectivement une soixantaine de postes disponibles pour les visiteurs du Salon.

Une communauté d’accueil
De son côté, Mohand Arezki Mermouri est né en Algérie après avoir passé près d’une décennie en France comme électromécanicien. Par son expérience professionnelle, il a effectué des arrêts aux présentoirs de la Scierie Paul Vallée et de Tardif Diesel. Comme il a grandi dans un petit village, M. Mermouri dit être encore aujourd’hui à la recherche d’une communauté tissée serrée. « Je pense que, en région, on peut retrouver ça. »

Selon lui, la métropole québécoise reste néanmoins un passage obligé pour tout nouvel immigrant. En débarquant seul, on y retrouve des membres de sa communauté d’origine qui peuvent aider à s’acclimater en aidant avec les différences entre la vie au Canada et celle en Algérie. Mohand estime ainsi avoir gagné un mois dans ses démarches d’intégration.

Louise Côté, chargée de projets du Salon, retient cette recherche de contact humain des nouveaux arrivants. « À notre grande surprise, ils aiment la chaleur des communautés de petites régions. Donc, c’est à nous de leur laisser une place et de favoriser leur intégration. » Johanne Delage, actuellement mairesse de La Patrie et anciennement agente d’immigration dans la région de St-Hyacinthe, abonde dans le même sens. Un changement de mentalité doit s’opérer dans le Haut-Saint-François afin d’accueillir cette main-d’œuvre, selon elle.

Faire valoir la vie en région
Priorité-Emploi a entrepris la tournée des MRC de l’Estrie en décembre dernier pour souligner ses 20 ans d’existence. À raison d’une par mois, l’arrêt du Haut-Saint-François samedi dernier marquait l’avant-dernier rendez-vous de la saison. En cette ère technologique, Louise Côté se rassure de voir que les rencontres en personne continuent de prévaloir. « C’est pas tant la quantité de personnes qui se présentent au Salon. C’est “Est-ce qu’il y a eu une qualité de maillage entre le chercheur d’emploi et l’employeur ?” »

Pour ceux qui n’auraient pas pu se déplacer au Salon Priorité-Emploi, les postes offerts sont affichés jusqu’à ce dimanche au www.prioriteemploi.qc.ca/recherche-emploi-estrie/offres-demploi/. La tournée des Salons se terminera par la suite à Magog le 8 juin prochain.

Valoris : Une autre hausse à prévoir pour le contribuable

À gauche, le préfet du Haut-Saint-François et vice-président de Valoris, Robert Roy, signe un appel à une reconnaissance de la part du ministère de l’Environnement en compagnie de Steve Lussier, président de Valoris et maire de la Ville de Sherbrooke.

Valoris déposait la semaine dernière un budget de fonctionnement révisé qui réservait une nouvelle hausse de ses tarifs. Avec 104 $ de plus, la tonne de matières résiduelles traitées au site de Bury coute désormais 237 $, comparativement à 62 $ la tonne en juillet 2017. Les maires des municipalités du Haut-Saint-François avaient des réactions mitigées face à la nouvelle.

Troisième fois en deux ans
En haussant son budget de 10 %, Valoris effectue un important redressement budgétaire. La nouvelle tarification imposée aux municipalités membres sera d’ailleurs rétroactive au 1er avril de cette année. L’ajustement budgétaire est attribuable au constat observé par les administrateurs au terme du premier trimestre 2019. La quantité de matières résiduelles acheminées à Bury fut moindre qu’anticipée, ce qui a entrainé une baisse des revenus prévus de 1,8 M$.

Une des principales raisons expliquant la hausse demeure la dette accumulée de Valoris, qui explique la moitié des 104 $ d’augmentation par tonne. Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, refuse toutefois de dénigrer les administrations précédentes. « Aujourd’hui, ce serait bien facile de jeter le blâme sur les erreurs du passé et dire ce qui aurait dû être fait ou non, mais ça changerait rien à la situation actuelle. » Il cite à titre d’exemple des facteurs extérieurs imprévus comme la fermeture de la Chine aux matières canadiennes.

Interpeller le ministre
Il dit trouver décevant que le gouvernement du Québec n’ait jamais reconnu la vision de l’organisme, ce qui explique pourquoi le parc éco-industriel n’est toujours pas éligible à aucune forme de subvention. Le préfet du Haut-Saint-François, Robert Roy, qui agit également à titre de vice-président, continue de croire en la mission du site de Bury. « Valoris est un projet avant-gardiste mis sur pied et opérant sans subvention aucune. Nous avons fait notre part. Le gouvernement fera-t-il la sienne en respectant et faisant respecter les cibles qu’il a lui-même fixées et en reconnaissant la mission environnementale de l’organisme ? »

Les deux hommes ont profité de la réunion de révision du budget pour adresser une lettre au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette. Ils y déplorent le manque d’aide et la non-reconnaissance de l’organisme. Pour respecter les exigences environnementales en vigueur, Valoris devra prochainement construire une structure de traitement des eaux de lixiviation au cout de 5 M$.

Se mettre dans le rouge pour un bac brun
La MRC du Haut-Saint-François a affirmé qu’elle appuiera les besoins des municipalités lors d’une réunion extraordinaire réunissant les 14 maires le soir même de l’annonce. Elle aidera à la mise en place de projets comme l’implantation des bacs bruns sur le territoire ou encore de campagnes de sensibilisation et d’information.

Du côté de Cookshire-Eaton, le projet de collecte des matières compostables, au cout de 80 000 $, pourrait être mis en veilleuse, comme l’explique la mairesse Sylvie Lapointe. « On va essayer de voir ce qu’on peut faire à l’intérieur du budget d’exploitation. Il y a des projets prévus qui ne se réaliseront pas. » Elle estime à plus de 200 000 $ l’impact de la hausse à la tonne de Valoris sur les économies de la ville.

Même son de cloche du côté de East Angus, où la mairesse Lyne Boulanger chiffre l’augmentation à environ 140 000 $ pour l’ensemble des citoyens, « si on ne modifie pas nos habitudes ». « C’est une nouvelle très dure à digérer pour nous. En cours d’année, nos budgets sont déjà faits et ce n’est pas qu’une petite majoration; on parle de 80 %. »

Elle se dit satisfaite que l’implantation du bac brun soit déjà faite sur le territoire. « Tout ce que nous compostons ou que nous recyclons, on ne l’enfouit pas, donc économie de cout pour nous tous. Quand on composte, on sauve plus de trois fois le prix de l’enfouissement : 60 $ versus 237 $. Alors il est grand temps de bien gérer notre bac noir. »

C’est ce qu’a fait la municipalité d’Ascot Corner lors de la plus récente collecte de gros rebuts. En ne ramassant pas les matériaux et objets encombrants pouvant être recyclés, on souhaitait réduire la quantité de déchets envoyés à l’enfouissement afin de réduire la facture. « C’est sûr que les employés ont eu des téléphones et que les gens étaient pas très contents », relate la mairesse Nathalie Bresse. Mais l’économie réalisée sur le coup permettra d’absorber une bonne partie de la hausse annoncée du côté de Valoris.

L’agrandissement de l’école de la Source-Vive à Ascot Corner est reporté à l’été 2020

Prévus pour cet été, les travaux d’agrandissement de l’école de la Source-Vive sont reportés à l’été 2020.

L’agrandissement de l’école primaire de la Source-Vive à Ascot Corner sera retardé d’un an, vraisemblablement à l’été 2020. Plusieurs raisons d’ordre environnemental et de soumissions trop élevées expliquent le report.

Gilles Normand, président de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS), parle d’un « total de raisons. » Une portion de terrain situé derrière l’école et comprenant des milieux humides devait servir à l’agrandissement de la cour et de l’école. La CSRS est dans l’attente d’une autorisation du ministère de l’Environnement afin de procéder au remblayage. À cela, s’ajoute la soumission la plus basse reçue lors des appels d’offres qui excède de 22 % le budget prévu. L’enveloppe allouée (avant taxes) pour la construction est de 2,3 M$. Or, la soumission la plus basse est 2,8 M$. « On devra retourner en appel d’offres et cette fois, on le fera plus tôt. En y allant plus tôt avant que le carnet de commandes des entrepreneurs soit rempli, on aura de bonnes chances d’avoir quelque chose de plus intéressant », précise M. Normand.

Ce dernier mentionne que le plan de match initial était d’agrandir l’école au cours de l’été et de compléter avec la cour l’an prochain. Les élèves sont déjà à l’étroit à l’intérieur de l’école, un tel scénario aurait eu pour effet de réduire la cour. « On additionnait les problèmes au lieu de les résoudre. » Avec l’équipe-école et le conseil d’établissement, il a été convenu de tout faire en même temps l’an prochain, d’expliquer le président de la CSRS. Ce dernier assure que les argents prévus à cet effet seront conservés et disponibles. Au total, la CSRS a obtenu 3,4 M$ pour le projet, cela inclut les honoraires des professionnels.
Rappelons que l’agrandissement prévoit l’ajout de quatre classes, un service de garde, de l’espace pour des locaux administratifs et une bibliothèque. Réclamé à grands cris par les parents, l’an passé, l’agrandissement était devenu nécessaire en raison du nombre croissant d’élèves de la Source-Vive au cours des dernières années. On y compte approximativement 311 étudiants. Des réaménagements à l’intérieur de l’école ont été effectués afin de permettre la cohabitation de tout ce petit monde au cours de la présente année scolaire. On devra donc vivre de cette façon l’an prochain.

Rassurée
Le report des travaux de construction de l’école n’inquiète pas la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse. « Notre crainte au départ était : est-ce qu’ils vont prendre l’argent pour la mettre dans une autre école de la commission scolaire et on n’aura plus d’argent l’année prochaine ? Et qu’il n’y ait pas d’élèves de transférer ailleurs. M. Normand m’a expliqué que ça ne fonctionnait pas comme ça, que l’argent était affecté à l’école et non à la commission scolaire. » Quant aux élèves, d’ajouter la mairesse, seulement trois admissions sont prévues pour la prochaine rentrée scolaire, ce qui ne devrait pas poser problème. Elle demeure donc confiante de voir le projet se réaliser à l’été 2020.

Linda Hoy Receives Governor General’s Medal

Mayor of Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, and Linda Hoy, recipient of the Sovereign’s Medal for Volunteers.

Linda Hoy had a broad smile as she received the Sovereign’s Medal for Volunteers of the Governor General of Canada on April 26 from the hands of the Cookshire-Eaton Mayor, Sylvie Lapointe.

She was nominated for the honour by the Ascot Women’s Institute, a small branch of the international organization. She has been active at all levels of the organization since 1983, as well as in her church and the Eaton Corner Museum.
Hoy is currently the Canada-area president of the Associated Country Women of the World, which numbers 9 million women throughout 70 countries.

Her mother, Marion Annesley, was present for the event. She is president of the Ascot Women’s Institute. Wanting her mother to attend, Hoy chose to receive the medal at the Bulwer Community Centre among her fellow volunteers rather than going to Ottawa at some future date. “My mum’s 87 years old,” she said. “I’m really glad I did it this way. It really was a special day for me.”

The Women’s Institute is Hoy’s self-confessed passion. Over the years, the organization has been responsible for advocating many things we now take for granted. “The WI lobbied for that white line on the edge of the highway,” she said. Today, said Hoy, the WI’s twin areas of interest are education and agriculture, similar to the Francophone organization, AFEAS. For example, it offers hot lunches in schools, a creative writing competition, and help for students with special needs. (For more information about the Women’s Institutes’ achievements, visit http://100objects.qahn.org/content/womens-institutes-banner-compton-county-2011.)

The Sovereign’s Medal for Volunteers recognizes passion, dedication and commitment to community, and exceptional volunteer achievements across Canada.

Volunteers Appreciated in Bury

“What can I say? It’s a cemetery!” said Austin Bailey, when Mayor Walter Dougherty asked him to describe his work for the Grace United Cemetery.

Volunteer groups in Bury, an amazing 20 of them in a population of only about 1200, were honoured on April 25 at the Municipality of Bury’s first Volunteer Appreciation Evening. Some 60 volunteers were treated to a bountiful buffet of salads, coldcuts, desserts and wine. The Armoury Community Centre resounded with conversation and laughter.

«Usually we’re the ones that are catering to the community, and setting up and cleaning up for events,» said Tony De Melo. « And I just think it was marvellous that someone was doing it for us.» De Melo is a member of the Canterbury Committee of the Bury Historical and Heritage Society.

After dinner, Mayor Walter Dougherty presented 20 framed certificates of appreciation to the groups and each recipient described the work of their group.

«I thought it was a nice gesture, and it was a fine way for all the different community groups to get to know each other, and to know what we all do,» commented De Melo.

The groups honoured were the Bury Athletic Association, Women’s Institute, Brookbury Community Centre, Bury United Cultural Centre, Centre de loisirs de Bury, Jolly Seniors, Canadian Legion Branch 48, The Bury Image, St. Paul’s Rest Home, Bury Historical and Heritage Society, Municipal Library, Viactive, Paroisse St-François-de-Laval – Bury Sector, Bury Cemetery Association, Bown Cemetery, Grace United Cemetery, St. Paul’s Guild and Anglican Church, Bury Sunrays, and three volunteers who cleared the skating rink all winter.

Deux concerts et autant de premières pour l’Ensemble à vents du Haut-Saint-François

L’Ensemble à vents du Haut-Saint-François se prépare à ses deux représentations du 31 mai et 1er juin dans ses espaces de pratique de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus.

L’Ensemble à vents du Haut-Saint-François (EVHSF) interprétera en première mondiale l’album Calling All Dawns de Christopher Tin en version pour harmonies. Les représentations se feront en compagnie d’un chœur au Centre Québecor de Sherbrooke, les 31 mai et 1er juin. En tout, 65 musiciens se retrouveront sur scène simultanément.

Un rayonnement international
L’œuvre de Christopher Tin a déjà été interprétée par des orchestres symphoniques, qui incluaient des cordes. Cette fois, le directeur musical de l’EVHSF, Martin Ducharme, a réarrangé les pièces pour une harmonie comme la sienne avec bois, cuivres, percussions en plus d’une section voix. « Dans le fond, j’ai fait une job de traduction. J’ai traduit pour un autre type d’ensemble. »

Son travail d’orchestrateur résonnera à l’international puisque le compositeur original a demandé des enregistrements sonores des prestations à venir. De même, les partitions arrangées par M. Ducharme seront éventuellement mises en vente et distribuées par la maison d’édition qui gère l’œuvre de M. Tin.

Le compositeur américain Christopher Tin s’est fait connaitre internationalement avec sa pièce Baba Yetu, créée pour le jeu vidéo Civilization IV. L’œuvre s’est mérité un Grammy Award, une première dans l’industrie vidéoludique. Elle fut par la suite intégrée à un album complet, Calling All Dawns, lui aussi récipiendaire d’un Grammy avec ses 12 pièces interprétées en 12 langues. Le message d’unité de l’œuvre transcende les races, les cultures et les croyances religieuses pour célébrer l’expérience humaine.

Des musiciens d’ici
L’Ensemble à vents du Haut-Saint-François a été fondé en 2002 par Serge Poirier, ancien enseignant de musique à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent. Son but était alors de permettre aux anciens étudiants de continuer à jouer de la musique. D’abord très local, l’ensemble a pris, au fil des années, de plus en plus d’envergure pour aujourd’hui regrouper des musiciens amateurs de 15 à 65 ans.

L’EVHSF est d’ailleurs présent aux célébrations d’Halloween de la Forêt hantée de Freddy Angus en offrant aux visiteurs un répertoire d’ambiance année après année. L’harmonie est une habituée des spectacles à grand déploiement pour avoir monté deux comédies musicales ainsi que d’autres spectacles incluant un chœur. Cette fois-ci, la chorale qui s’annexera sur scène à la quarantaine de musiciens de l’EVHSF est composée d’une vingtaine de chanteurs.

En première partie des représentations du 31 mai et 1er juin, l’harmonie interprétera L’Apprenti sorcier de Paul Dukas et l’Hymn to New England de John Williams. Ce sont d’ailleurs les pièces que l’ensemble a présentées lors du plus récent Festival des harmonies et orchestres symphoniques de Sherbrooke et pour lesquelles il s’est mérité une note de 82 % dans la catégorie ouverte, il y a deux fins de semaine.

Les spectacles débuteront à 20 h au Centre Québecor de Sherbrooke. Il est possible de se procurer des billets d’avance à l’Hôtel de Ville de East Angus ainsi que chez Solutek Informatique.

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