LelieLesage

Un événement littéraire unique à Dudswell : Petite conférence sur le premier livre de Lélie Lesage

Lélie Lesage, photographiée à la Foire mondiale du livre pour la jeunesse, de Bologne, montrant dans ses mains son album écrit et illustré par elle-même, en avril 2024.

Une activité plus que culturelle, à plusieurs égards, se déroulera le samedi 27 juillet, de 18 h 30 à 20 h, à La Salamandre, située au 16 rue Florence, au lac d’Argent, à Dudswell, secteur de Marbleton.
 Petite conférence sur un sujet peu banal, le premier livre pour la jeunesse de Lélie Lesage, écrit en italien (titre original : La Vita Segreta di Joséphine Baker), La vie secrète de Joséphine Baker, dont la traduction française est prévue pour le futur. Un thé et un dessert sont aussi annoncés pour les participants intéressés qui s’y rendront.
Âgée de 29 ans, Lélie Lesage vit depuis huit ans en Italie, dont les cinq dernières à Venise, mais depuis l’an 2000, elle passe une partie de ses étés au lac d’Argent, à Marbleton. Ce sont ses études de maîtrise en illustration, grâce à un programme d’échange, dans une école réputée de la ville d’Urbino, du nord de l’Italie, qui l’ont amenée dans ce pays d’adoption. Elle agit à double titre comme auteure et illustratrice de son livre, qui lui a pris deux ans à réaliser, paru aux Éditions Giralangolo, Italie, 44 pages.
Sa mère, Sylvie-Anne Jeanson, a transmis l’invitation à toutes les personnes intéressées par le mystère de la grande artiste et vedette du music-hall en France, qu’a été Joséphine Baker, durant la période de sa vie où elle a été engagée comme espionne pour la Résistance française, anti-naziste, une histoire inusitée, un épisode intense et périlleux pour cette grande dame d’origine afro-américaine.
Citons la journaliste Francesca Bolino qui, dans le quotidien italien La Repubblica, écrit : « Mais qui était exactement Joséphine Baker ? Au Panthéon de Paris, temple laïc de la République française, plus de 80 hommes et seulement sept femmes y sont enterrés et célébrés. Parmi celles-ci, au 30 novembre 2021, il y a Joséphine Baker, la seule femme noire. Elle est née en 1906, dans le Missouri (NDLR : aux États-Unis), d’une famille très pauvre, descendante d’esclaves, arrivée à Paris à l’âge de 20 ans, engagée pour jouer à la Revue nègre, dans la capitale d’un empire colonial et multiculturel, où les arts africains faisaient fureur parmi les avant-gardes artistiques », écrit Mme Bolino.
« Joséphine dansait et chantait comme personne ne l’avait jamais fait, sa présence sur scène seins nus avec la jupe banane, l’avait transformée en icône exotique, en femme émancipée, libre, capable de bien plus encore. Elle était l’image de la “femme la plus sensationnelle jamais vue”, comme l’écrivait Ernest Hemingway dans ses années parisiennes. »
Le livre de Lélie Lesage montre en images sa double vie sensationnelle, des Folies Bergères à agent secret, recrutée par les services secrets de la République française alors que le vent de la guerre commençait à souffler sur la vieille Europe… Lorsque le colonel lui propose de rejoindre son réseau d’espions, Joséphine ne déçoit pas la France : « Les Français m’ont donné leur cœur, je suis prête à leur donner ma vie ! », narre la journaliste.
« Première mission dans l’Italie de Mussolini… pour transmettre au général de Gaulle les documents secrets qui l’aideront à conduire le redressement de la France… L’album illustré de Lélie Lesage se termine par le défi de découvrir des détails cachés parmi les dessins, pour tester sa capacité d’observation. C’est une histoire colorée, dédiée aux enfants, mais lisible à tout âge. »
Mme Baker a failli être capturée par la Gestapo, au moins à deux reprises, dans son château Les Milandes où elle cachait des résistants et un couple âgé de Juifs.
Pour plus d’infos, contacter Sylvie-Anne Jeanson, par courriel : sjeanson82@gmail.com

St venant

Pour les poètes en herbe et en verve… : La Grande nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette

De nombreux artistes se produiront à la Grande nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette, du 17 au 18 août 2024, pour le plaisir et l’euphorie poétique des mordus de poésie.

Un événement culturel d’envergure, soit la Grande nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette, se prépare tranquillement pour s’insérer dans l’actualité culturelle du samedi 17 au dimanche 18 août 2024, de 15 h à 3 h du matin, sur trois sites au cœur du village de Saint-Venant. Soit à l’église, sous le chapiteau et à la Maison de l’arbre. À inscrire à votre agenda.
Pour les intéressés, il s’agit de 12 heures de poésie ininterrompue ! Presque voisine du Haut-Saint-François, la Municipalité de Saint-Venant-de-Paquette, située en Estrie dans la MRC de Coaticook, accueille les mordus de poésie, et même ceux qui le sont moins, pour la quatrième édition de l’événement, en 2024. Le poète-slameur bien connu David Goudreault agit comme directeur artistique, avec des dizaines de bénévoles pour l’épauler.
Plus d’une quarantaine d’artistes se relaieront pour faire vivre aux participants plusieurs expériences enrichissantes, par le biais de lectures, d’ateliers de création, des micros ouverts pour s’y exprimer, des visites du sentier poétique, des conférences, un karaoké de poèmes, des spectacles de musique incluant celui de Richard Séguin et ses acolytes, dont les preuves ne sont plus à faire.
Est prévue comme nouveauté 2024 une compétition amicale de slam mettant en scène plusieurs dizaines d’enfants de différentes écoles de la région. De plus, à ne pas manquer le Slam des pros.
L’activité est présentée par les Amis du patrimoine de Saint-Venant-de-Paquette, en collaboration avec Hydro-Québec, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Mouvement Desjardins. L’accès au site est gratuit et il est possible de camper sur place, en échange d’une contribution volontaire. Plus d’infos au www.nuitstvenant.org

actualite

Un premier Concert Apéro le 30 juin

Le dimanche 30 juin, dès 17 h, toute la population du HSF et les visiteurs sont invités au premier Concert Apéro de la saison 2024, annoncé par la Galerie d’Art Cookshire-Eaton.
Ce sera l’occasion de découvrir le talent exceptionnel du Duo Vivo, qui mettra en vedette les deux violonistes Roxanne Sicard et Richard Zheng.
Les deux virtuoses artistes de ce superbe instrument à cordes introduiront les participants aux morceaux incontournables du répertoire pour deux violons, datant des 17 et 19es siècles.
Leur prestation retentira dans le parc des Braves de Cookshire-Eaton. En cas de pluie, le tout se transportera à l’église Trinity United Church, à un jet de pierre du parc.

Sébas Croteau

À deux artistes et deux organismes du Haut-Saint-François : Un soutien annoncé bienvenu dans le domaine culturel

Sébastien Croteau, L’inconnu dans le noir.

Un important soutien financier vient d’être annoncé, dans le domaine culturel, à deux artistes et à deux organismes du Haut-Saint-François (HSF), totalisant 66 900 $ pour les quatre.
Dans le HSF, les deux artistes qui reçoivent ce soutien sont les suivants : Sébastien Croteau, qui se voit accorder 18 000 $ pour son projet Dormeuse effarée parmi les arbres dressés, une œuvre numérique immersive qui s’articule autour de plusieurs techniques inspirées de l’art numérique; et Marie-Soleil Provençal-Aubé, qui reçoit 1 900 $ pour la réalisation d’une série d’œuvres intitulée Le requiem des oiseaux, laquelle sensibilisera le public à l’enjeu de la perte des espèces.
Quant aux deux organismes, il s’agit de RURART, qui reçoit l’octroi de 20 000 $ pour la tenue de quatre résidences in situ, en partenariat avec la Galerie d’art Foreman, le Centre des arts de la scène Jean-Besré (CASJB) et l’Espace culturel Cookshire-Eaton; et justement ce dernier, qui est soutenu à hauteur de 27 000 $ pour ses Découvertes culturelles et médiation au cœur de notre communauté, une programmation alliant musique et arts visuels.
Ces quatre projets dans le HSF faisaient partie d’une annonce plus globale de 36 projets ainsi favorisés, à 23 artistes et 13 organismes estriens, dans le cadre du deuxième appel de projets du Programme de partenariat territorial en lien avec la collectivité de l’Estrie, pour un montant total de 695 900 $.
Ce programme fait partie d’une entente signée en 2023, pour trois ans, entre le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), les municipalités régionales de comté (MRC) de Coaticook, du Granit, de Memphrémagog, des Sources, du Val-Saint-François, du Haut-Saint-François et de la Haute-Yamaska, la Ville de Sherbrooke, le Centre local de développement (CLD) de Brome-Missisquoi, ainsi que la Table des MRC de l’Estrie, en collaboration avec le Conseil de la culture de l’Estrie (CCE).
Ces partenaires ont investi un montant de 1 825 000 $, réparti sur trois ans, pour soutenir des projets de création, de production ou de diffusion favorisant des liens entre les arts et la collectivité.
« Nous sommes ravis de dévoiler les talents soutenus lors de ce deuxième appel à projets, qui témoigne une fois de plus de la richesse créative de la région de l’Estrie. Ces artistes et organismes sélectionnés apporteront une contribution significative à la scène culturelle locale, renforçant ainsi la diversité et la vitalité artistique de nos territoires. Félicitations à tous les bénéficiaires pour leur engagement et leur créativité exceptionnelle », a commenté la préfet de la MRC du Granit et présidente de la Table des MRC de l’Estrie, Monique Phérivong Lenoir.

DanseSursaut

Au parc des Deux Rivières à East Angus : Spectacle de la compagnie de danse Sursaut

Durant l’activité qui consistait à déambuler dans les sentiers du parc des Deux Rivières, à East Angus, dans le décor féérique de la forêt, le druide Méandre, au centre, et Dame Nature, à gauche, accompagnaient les participants pour ramasser ce que l’élément Air avait éparpillé dans son déséquilibre, la mousse pour la remettre dans le grand nid de la vie.

Les 25 et 26 mai dernier, la compagnie de danse Sursaut, de Sherbrooke, a fait vibrer le parc des Deux Rivières, à East Angus, d’échos magiques et énigmatiques, par son spectacle s’intitulant Écrin du Destin.
S’adressant aux petites familles avec enfants à partir de cinq ans, le spectacle d’une durée de 75 minutes mettait en scène Méandre, le gardien de la forêt – un lieu sublime du parc des Deux Rivières, rue Willard, avec ses sentiers bucoliques et enchanteurs – et Dame Nature, au point de départ.
Au son de la flûte de Méandre, les participants petits et grands déambulaient dans la forêt, s’arrêtant en certains endroits où l’animation prenait le dessus. Dame Nature, personnifiée par une danseuse de la compagnie de danse, s’exprimait par sa gestuelle, traduite en mots par Méandre pour se faire comprendre, à propos d’un déséquilibre de la Nature depuis l’éclipse du 8 avril dernier, où les quatre éléments, l’air, l’eau, la terre et le feu étant déplacés, nécessitaient un replacement, avec l’aide, justement, des participants. Ces derniers, devant un certain nombre d’indices semés sur le parcours, avaient à résoudre certaines énigmes et à remplir de petits défis.
Au bout du parcours, trois femmes-sorcières dansaient au milieu des menhirs, orchestrant un rituel, avec leurs longues tresses ornant leur présence mystique. En somme, une expérience physique et artistique intéressante, en pleine nature, remplie de surprises, défis et ravissement, par une superbe journée ensoleillée !
L’artiste et concepteur du parcours, Simon Durocher-Gosselin, personnifiait Méandre, gardien de la forêt et leader du déplacement avec les participants, et trois interprètes-danseuses, Vicky Gélineau, Stéphanie Brochard et Flora Spang, donnaient vie aux personnages. Chorégraphie et idéation par Morgane Le Tiec et la musique par Blaise Borbôen-Léonard.
Les deux spectacles familiaux de la fin de semaine avaient été précédés par neuf spectacles scolaires pour les élèves du primaire et du secondaire de la région du HSF.

Gallerie d'art

Exposition à la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Trois Artistes – Trois Visions

Depuis un certain moment en mai, la Galerie d’art Cookshire-Eaton a accueilli trois artistes et leurs œuvres, Pauline Boudreau, Chantal Julien et Stuart Main.
Ils sont avant tout trois amis. Ils ont voulu partager avec le public trois visions d’un même lieu. Et ils invitent les gens à découvrir leurs escapades artistiques, principalement au Québec, mais également au sud de la frontière, aux États-Unis, en vous y transportant avec émotion et un attrait renouvelé.
Jusqu’au 1er juillet prochain, la Galerie vous accueillera les samedis et dimanches, de midi à 16 h, pour que chacun puisse s’exclamer : « Ça en valait la peine d’être vu ! » Et pourquoi pas, pour se mettre en appétit, commencer par lire quelques mots sur chacun des trois artistes… histoire de les connaître un peu mieux et de les apprécier.
Pauline Boudreau – « Avec l’assurance tranquille de ceux qui œuvrent par conviction plus que par désir de plaire et de paraître, je n’ai qu’un seul projet, peindre… il est question de vous surprendre, de vous épater tout en resserrant les liens entre ma vision et la transmission de mon émotion. » paulineboudreau.wordpress.com
Chantal Julien – « Un moment parfait où le temps semble suspendu. Lorsque je regarde un paysage, une émotion surgit, qui ne demande qu’à être immortalisée. La lumière, souvent la première impression à capter mon attention, devient l’élément déclencheur de la composition. J’épure la forme et utilise la couleur et la lumière pour leurs qualités expressives, en explorant le terrain mystérieux entre le perçu et le senti… » chantaljulien.com
Stuart Main – C’est un artiste réputé de l’Estrie. Peintre paysagiste, son atelier se trouve dans la nature même. Avec ses huiles diluées, un peu à la façon d’une aquarelle, il sait rendre l’atmosphère et la poésie des plus beaux paysages du Québec. Il fit annuellement des pèlerinages printaniers dans la région de Charlevoix pour y peindre et rencontrer d’autres artistes. Il a peint souvent sur la rive sud avec ses amis, en ajoutant à ses sorties l’Estrie, la Nouvelle-Angleterre, le Saguenay et l’île Manitoulin, en Ontario. artmagazine.ca/artistes/stuartmain

Sportive Bury

Une athlète de Bury, dans la discipline du Dek Hockey : Un soutien communautaire pour Seejay Lizotte

Un événement de remise de dons a eu lieu le 3 mai dernier, au Resto bar Rive-Sud à East Angus, à la suite d’une soirée de levée de fonds tenue à la fin mars 2024, en faveur de la jeune Seejay Lizotte, de Bury. Cette dernière participera à Klagenfurt, en Autriche, aux Olympiques des United World Games, dans la discipline du Dek Hockey U19 féminin, où elle représentera fièrement le Québec. « C’est avec une grande fierté et un grand soutien envers elle, qui est de notre secteur, que nous avons récolté 1225 $ en dons pour elle », a exprimé l’organisatrice de cette remise de dons, Nathalie Loiselle. De gauche à droite, Chantale Duhaime du Resto bar Rive-Sud, Seejay Lizotte et Nathalie Loiselle.

PieceTheatre

Théâtre d’été au Centre culturel Doris-Lussier à Weedon : La pièce La ménagère apprivoisée fait un tabac !

La saison culturelle 2024 de théâtre d’été s’est ouverte en grande pompe le samedi 25 mai dernier, au Centre culturel Doris-Lussier de Weedon, avec la présentation en première de la pièce hilarante La ménagère apprivoisée, écrite par l’écrivain québécois Yvon Brochu et jouée par la troupe Oh La La ! Présentée plusieurs fois au Québec dans le passé, cette pièce sera reprise à nouveau les samedis 8 juin, 6 juillet et 3 août prochain. Elle promet une agréable soirée de rires, d’humour et de rebondissements théâtraux désopilants. C’est une invitation. Sur la photo, la scène finale de la pièce a réuni, dans la cuisine du couple et pièce principale du décor, la belle-mère Phonsine, Roger et sa femme Sylvie, Marc, un ami du couple et la voisine aguichante ! Les spectateurs ont visiblement été conquis et comblés par les efforts de la troupe amateure de théâtre Oh La La !, qui a démontré un simple charme et une spontanéité que les professionnels n’ont peut-être pas toujours !

PremierSpectacleMusique-GalerieCookshire

Premier spectacle de la saison culturelle 2024 : « En attendant l’éclipse », à la Galerie d’art Cookshire-Eaton

Myriam Genest-Denis, à droite, a agi comme maîtresse de cérémonie pour le cabaret-concert En attendant l’éclipse, au lancement de la saison culturelle 2024 à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, par l’ensemble réputé en musique contemporaine, Paramirabo.

Sous le sceau de l’exploration et de la découverte, la saison culturelle de la Galerie d’art Cookshire-Eaton a été lancée avec beaucoup d’à-propos, en terme d’actualité, par un concert s’intitulant En attendant l’éclipse, l’avant-veille de cet événement astronomique d’envergure mondiale.
Le 6 avril dernier, l’ensemble Paramirabo s’amenait à Cookshire-Eaton pour faire découvrir aux mélomanes du Haut-Saint-François (HSF) trois pièces représentatives de la musique contemporaine, dans une formule cabaret-concert.
L’ensemble Paramirabo réunit six musiciens chevronnés, sous la direction artistique de Jeffrey Stonehouse, flûte traversière. Myriam Genest-Denis, professeure de musique et musicienne chevronnée elle-même, a agi comme maîtresse de cérémonie, présentant chaque fois les trois pièces inscrites au menu du concert. Des informations bien utiles aux spectateurs.
Un concert très spécial, digne de l’éclipse, qui demandait aux intéressés présents de faire preuve d’une ouverture d’esprit particulière, une réceptivité spécifique pour une forme de musique moderne inhabituelle. Plus proche de la musique techno, si on peut dire, la musique contemporaine permet de faire appel à tout instrument pouvant créer des sons, harmonieux, parfois même inusités ! Et ce afin de surprendre l’auditeur en créant des émotions particulières.
En effet, les compositeurs de ce genre de musique ne se gênent pas pour faire intervenir dans leurs œuvres des instruments non conventionnels, comme des plaques de métal qu’on peut frapper, une simple brosse qui s’exprime par frottements, une tape de la main sur la caisse du violoncelle, des gazouillis d’oiseaux créés par le glissement de l’archet du violon et même le sifflage humain dans la bouche d’un musicien… Ce ne sont que des exemples !
L’appréciation de la musique contemporaine n’est pas facile pour tout le monde. Elle est plus apparentée à l’abstraction, comme l’art abstrait l’est pour la peinture. Un art jugé plus pur et plus pointu, moins accessible à la majorité, comme la musique classique par rapport à la chanson populaire, si on permet ce genre de comparaison.
La première pièce, d’une durée de 8 min 45 sec, présentée lors de ce concert, s’intitulait Still Life with Avalanche, composée en 2008 par Missy Mazzoli, compositrice américaine. « Cette œuvre est essentiellement un tas de mélodies qui s’effondrent en une chute chaotique… créant un paysage sonore étrange et évocateur. C’est une œuvre à propos de la beauté à travers le chaos, et vice-versa », en écrivait Mme Mazzoli sur Internet.
La deuxième pièce du concert, s’intitulant Paramirabo, du compositeur québécois Claude Vivier, créée en 1978, a duré 15 min. Le groupe a pris le nom de cette pièce, en hommage à Claude Vivier, mort le mois avant ses 35 ans, assassiné à Paris en mars 1983. « Une situation calme et paisible des flûte, violon et violoncelle qui est vite troublée par une violente intervention du piano… » (Martine Rhéaume)
La troisième pièce, pour sa part, constituait un montage audiovisuel, une fusion entre la musique électro-acoustique du québécois Jimmie LeBlanc et les images artistiques-numériques de l’artiste Fareena Chanda, de Toronto, et le physicien Stephen Morris.
Dans une citation trouvée sur le site Internet de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), qui a été fondée en 1966, la musique contemporaine est tour à tour qualifiée de musique moderne et de musique de création.
Ajoutons simplement en guise de conclusion que le thème musical de la série-culte Le trône de fer, composé par Ramin Djawadi, se trouve dans la catégorie musique contemporaine, qualifiée aussi de musique nouvelle. Une aventure par les compositeurs d’aujourd’hui qui amorcent une rupture dans le genre musical du siècle où ils vivent. Ce genre de musique sert souvent de musique d’ambiance, comme l’exemple donné ici.

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À l’Espace Culturel Cookshire-Eaton : Une programmation estivale exceptionnelle !

Un été haut en couleurs est promis en 2024 aux amoureux des arts visuels et aux amateurs de bonne musique, par la programmation estivale d’exception de l’Espace Culturel Cookshire-Eaton qui vient d’être dévoilée.
« L’objectif derrière notre programmation est de donner aux résidents et aux gens de passage dans notre région des raisons de prendre une pause culturelle chez nous. Que ce soit pour découvrir nos expositions à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, ou encore pour profiter d’un apéro concert en plein air », a souligné Gilles Denis, président de l’Espace Culturel Cookshire-Eaton.
Les expositions constitueront de belles occasions de découvertes pour le public du Haut-Saint-François, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.
Depuis le 5 mai, les amoureux des arts visuels sont invités à la salle Louis-Pierre Bougie pour découvrir l’exposition de trois artistes, Pauline Boudreau, Chantal Julien et Stuart Main, qui peignent surtout des scènes de la nature.
Ensuite, le 6 juillet, l’exposition De la ligne au volume mettra en évidence les œuvres de Charles Daudelin, Francine Simonin et Lisa Tognon, dans la salle Louis-Pierre Bougie, une collaboration avec la Galerie Eric Devlin. L’artiste Sandra Tremblay, pour sa part, installera son exposition Phénoménologie des empreintes dans la salle Suzanne-Genest, au rez-de-chaussée.
Par la suite, à partir du 25 août, la salle Louis-Pierre Bougie sera investie par l’exposition multidimensionnelle Fusion Rurale, œuvre des artistes Georges Foster et Robert Péloquin. Dans la salle Suzanne-Genest sera présentée, en parallèle, l’exposition Relation entre deux mondes, de l’artiste Sylvie Cadorette.
Du côté de la musique, les amateurs ne seront pas en reste pour la saison estivale, puisque l’Espace Culturel Cookshire-Eaton présentera une série d’apéro concerts, dans le parc des Braves, à compter de 17 h, trois mois d’affilée, soit les 30 juin, 28 juillet et 18 août. « Les apéro concerts constituent une belle occasion pour les gens de profiter d’être dehors et de découvrir des musiciens qui les font sortir de leur zone de confort. Chaque été, nous avons toujours un peu plus de monde qui se joint à ces événements extérieurs. Nous espérons que 2024 ne fera pas exception », a souhaité Myriam Genest-Denis, directrice musicale de l’Espace Culturel Cookshire-Eaton.
Par ailleurs, deux autres concerts seront également présentés, en collaboration avec les stagiaires de l’Académie Orford dans le cadre d’Orford sur la route. Dans un premier temps, le 10 juillet, un concert sera présenté à l’église Trinity United Church. Puis le 4 août, la harpiste Valérie Milot offrira un spectacle musical pour enfants.
Enfin, le retour des Murmures du canton, par les Productions de l’Inconnu dans le noir, donnera vie aux édifices situés autour du parc des Braves, avec son animation retraçant l’histoire de Cookshire-Eaton. Ce voyage historique débutera avec le mois de juin, dès la tombée de la nuit les jeudis, vendredis et samedis, jusqu’au début septembre.
La programmation estivale est rendue possible grâce au soutien financier important reçu du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), dans le cadre du Programme de partenariat territorial de la MRC du HSF.

AndrePhilibert-Atelier

De son surnom le Peintre de la nuit : André Philibert, toujours aussi impressionnant

Le peintre André Philibert dans son atelier, situé à l’arrière de sa maison. Sur son chevalet se trouve une toile qu’il avait commencée plusieurs années plus tôt et qu’il vient de sortir de sa dormance, dans sa section réservée à l’entreposage. Il se fie sur l’inspiration qui lui revient et son instinct, bien sûr, pour la terminer.

Le journaliste que je suis a eu le plaisir de rencontrer l’artiste peintre André Philibert au début de ma carrière pour un autre journal, vers la fin des années 1990. Une entrevue où cet artiste d’envergure s’était montré généreux, impressionnant, professionnel, fort intéressant. Ses toiles très spéciales lui avaient déjà valu le surnom de Peintre de la nuit. Et je dois ajouter qu’elles m’avaient grandement frappé par leur originalité, leur créativité, leur spécificité.
Le retrouver ce 4 février dernier à son atelier-galerie d’art de Saint-Mathias-de-Bonneterre, entre Chartierville et Sawyerville, c’était pour moi comme un retour aux sources. À mes sources !
Mon but ici n’est pas de résumer toute la carrière de cet artiste prolifique, de réputation internationale, qui ne peut se réduire à quelques paragraphes, et je n’ai pas l’espace dans le journal pour la multitude de paragraphes qu’il faudrait produire pour ce faire.
Sa première exposition comme peintre s’est tenue en 1968, à ses débuts. Et aujourd’hui, il a encore, comme octogénaire, un projet d’exposition qui lui tient à cœur, pour juillet prochain, à Lac-Mégantic, où il présenterait une rétrospective de ses œuvres du début, avec j’imagine certaines de celles qui ont suivi au cours de sa grande carrière.
Dans le monde, il a un certain nombre de galeries d’art qui vendent des toiles issues de son grand talent. La Galerie Liss, à Toronto, qui a pris la relève de la Galerie torontoise Christin. Il y a aussi la Galerie Archambeault, de Lavaltrie, où une salle a été peinte complètement en bleu, spécialement pour lui, avec un variateur d’intensité lumineuse, créant un effet très spécial pour ses toiles. Et à Québec, et à Paris, et… Je ne veux pas en faire toute une nomenclature, car il y a aussi une kyrielle de galeries où des expos occasionnelles ont été présentées.
Il y a même une couleur, un bleu très spécial qui porte le nom de Bleu Philibert. Pour moi, c’est un signe. Un signe qui ne trompe pas, d’universalité, de dominance, d’importance.
« Comme je peins à l’acrylique et que ça sèche très rapidement sur la toile, la couleur, au début, représentait pour moi un vrai défi, car le dégradé de mes cieux devenait très difficile à obtenir, à mon goût ! », se confie facilement l’homme sympathique.
Il se montre modeste, mais tellement cultivé, produisant des œuvres envoûtantes, qu’il qualifie lui-même de presque monochrome, le mot presque est de moi… Car j’y vois au contraire plein de couleurs qui sont bien cachées, qu’on découvre dans les détails, qu’on devine plutôt, à l’intérieur des maisons où les fenêtres portent une brillance presque magique.
Comme ses toiles, André Philibert est un homme sobre d’approche, à première vue, mais volubile et généreux tout à coup, se montrant différent, bleu sombre, toiles toutes pleines de pénombre, de crépuscule, aux multiples plans de profondeur, le premier plan souvent rempli de grands espaces, de lacs, de grands champs; de personnages variés, de couleur souvent rouge, au deuxième plan, des patineurs; de maisons ou de granges, d’édifices en rectangles au troisième plan; et la montagne, le ciel immense au loin, un horizon sombre comme fond lointain au quatrième plan, fermant la profondeur d’un insondable espace, ajoutant au mystère de l’ensemble, servant de contraste épique à la magie de la lumière vive dans plusieurs fenêtres des maisons… Un défi chaque fois renouvelé, intact, à recréer comme luminosité fluo, incandescente, toujours particulière.
Chacune de ses toiles, un enchantement, toujours présentées dans un équilibre étudié, intelligent.
Il vit dans un coin retiré, inspirant, chemin Verchères, en pleine forêt composée d’arbres qu’il a plantés lui-même autour de sa maison, touffue, protectrice. Il a agencé son atelier, sa galerie d’art à l’étage et son garage dans le même complexe à l’arrière de sa maison.
Merci, André Philibert, pour les grands espaces de vos toiles, calqués sur les montagnes de votre HSF, où vos chemins deviennent des montées vertigineuses, des côtes démesurées, des descentes dangereuses, merci pour le grand pays du
Québec que vous peignez.

TheatreOhLaLa

À Weedon : Du théâtre d’été au Centre culturel Doris-Lussier

Richard Rodrigue et Sylvie Grimard, président et vice-présidente de la troupe de théâtre Oh La La, qui offrira un divertissement aux amateurs de théâtre d’été.

La programmation 2024 du Centre culturel
Doris-Lussier de Weedon se poursuivra le samedi 25 mai prochain, à 20 h, avec une pièce devenue presque classique du genre comédie de théâtre d’été, La ménagère apprivoisée de l’écrivain québécois Yvon Brochu, interprétée par la troupe Oh La La, établie à Weedon.
Trois autres représentations sont prévues, une par mois, les samedis 8 juin, 6 juillet et 3 août 2024, toujours à 20 h, au même endroit. Pour en parler à l’avance, le journaliste rencontrait Richard Rodrigue, comédien et président de la troupe, accompagné par Sylvie Grimard, comédienne, metteuse en scène de la pièce et vice-présidente de la troupe Oh La La.
« Nous sommes deux passionnés des planches. J’ai commencé à jouer à l’âge de 60 ans », avoue M. Rodrigue. « Avant cet âge, j’étais dans l’organisation de la troupe des Cabotins, de Thetford Mines, comme bénévole accessoiriste, je ne jouais même pas dans les pièces, quand je demeurais dans cette ville. J’ai déménagé à Weedon et quand la troupe Oh La La a été fondée, incorporée à l’automne 2016, nous avons commencé à créer des petits sketches, du genre Cré Basile et Symphorien, des saynètes. Il y en avait huit dans un spectacle qui durait deux heures », raconte M. Rodrigue, tout souriant.
Le théâtre d’été date de 2022 au Centre culturel de Weedon, avec la pièce Bonnie and Claud, parodie de l’histoire bien connue des deux voleurs légendaires Bonnie and Clyde, et Y’a des empreintes partout en 2023, de Jean-Pierre Mourice, un auteur de France.
« Nous sommes chanceux d’être logés dans le Centre culturel de Weedon, qui nous offre un local pour nos répétitions, l’entreposage des décors et des costumes, etc. C’est un appui gagnant-gagnant, nous en sommes reconnaissants, et en retour nous assurons une activité culturelle dans la municipalité », assume Richard Rodrigue.
Le président termine en profitant de l’occasion pour lancer un appel à tous, afin de s’adjoindre des bénévoles. « Pour les comédiens amateurs qui aimeraient jouer au théâtre, nous avons besoin d’une relève. Les intéressés peuvent m’appeler au 873 339-3125 », indique-t-il.

SymposiumPeinture

Pour la bonne cause de l’église Saint-Louis-de-France : Le Symposium des arts, une réussite !

Les 24 exposants sont repartis satisfaits de la 14e édition du Symposium des arts annuel, au bénéfice de l’église Saint-Louis-de-France, d’East Angus, qui avait lieu les 13 et 14 avril derniers.
Il s’y trouvait des exposants mettant en vedette leurs produits d’artisanat, de bois travaillé, des délices de l’érable, assez variés dans l’ensemble. Mais tous visiblement engagés dans cette activité pour la très bonne cause, évidemment.
« Ça a très bien été. Nous avons eu plus de 200 visiteurs, ce qui est très bon dans les circonstances. Cela a satisfait tout le monde, car la température n’était pas de notre bord. Il fallait un effort pour sortir… Mais chacun est resté de bonne humeur. Nous avons reçu des anciens d’East Angus, qui sont maintenant ailleurs, et qui sont venus visiter le symposium et vivre en même temps des rassemblements de familles », a transmis, en guise de bilan de l’activité, la responsable Doris Martineau. Cette dernière s’en occupe depuis une dizaine d’années.
« Tout l’argent amassé va aux besoins de l’église, autant la location des kiosques, les billets vendus pour le tirage de la toile qui est un don de l’artiste-peintre Paul-Émile Durand, qui est aussi exposant du symposium. Le tirage a favorisé Mme Francine Lessard d’East Angus, qui est justement une bénévole à l’église. Elle s’est déclarée très heureuse d’avoir gagné la toile », ajoute Mme Martineau.
L’an dernier, l’activité avait amassé 1400 $. Après le décompte final, le montant des revenus du Symposium était de 1640 $.
Parmi les artistes-peintres, il était possible de rencontrer, entre autres, Lorraine Charron, dont les tableaux, de techniques mixtes, se composent d’objets de recyclage et d’époxy. Luc Charland, pastelliste, qui peaufine des portraits divers. « Je fais ça surtout pour mon plaisir. Pour participer, et aussi pour me faire connaître un peu. Pas tellement pour les ventes, mais ça arrive parfois ! », a-t-il déclaré.
Plus loin, Francine Gauthier et son mari Jean-Claude Breton, tous deux peintres à leurs heures, offraient des œuvres passablement différentes. Elle dans le registre de l’art naïf, lui dans la technique de l’aquarelle.
« Au début, je faisais du figuratif. Mais ça sortait pas mal naïf », avoue-t-elle en riant. Alors j’ai carrément essayé dans le naïf, et j’ai aimé ça ! C’est très coloré, mon affaire. Je m’amuse, ma vie, c’est ça ! Je ne me casse pas la tête. Tout se place sur la toile. Il m’arrive même de faire des taches, puis je me laisse aller. Chaque peinture est une histoire. J’en ai avec des fleurs, des papillons. Et comme je fais de la musique, cela se traduit aussi dans mes toiles », admet-elle.
Son mari, pour sa part, a raconté : « Toute ma vie, j’ai travaillé comme mécanicien à Sherbrooke, dans le domaine de l’automobile. J’ai commencé en 1992, aujourd’hui, je suis à ma retraite, j’ai plus de temps pour peindre. J’ai aussi du temps pour bricoler à la maison. » Dans ses toiles figurent d’ailleurs de beaux véhicules automobiles anciens.
Leur fille Sonia les accompagnait. Elle ne peint pas régulièrement, mais elle s’est essayée déjà avec de l’acrylique, peignant avec du réalisme.

Concert de Noel Cookshire

À l’église Trinity United de Cookshire-Eaton : Le concert de Noël émouvant pour finir l’année 2023

Le dernier concert 2023, du 17 décembre, offert par l’Espace culturel Cookshire-Eaton, c’était le Concert de Noël, à l’église Trinity United à Cookshire, d’une très grande qualité par de grands artistes professionnels : Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, et Ryan Shao. Les mélomanes ont été choyés, encore une fois. Et ceux qui avaient des souvenirs reliés aux belles chansons de Noël qui ont été interprétées à cette occasion, n’ont pas manqué d’être émus. Le Minuit Chrétiens, que leur père ou grand-père chantait à l’église de leur village d’antan, ou Noël c’est l’amour, une chanson qui les émouvait chaque fois, Noël Blanc tellement connue et tellement chantée, ou l’Ave Maria que l’on écoutait religieusement… La cinquantaine de personnes qui s’y trouvaient se révèlent aujourd’hui, sans aucun doute, unanimes : c’était le plus merveilleux concert de Noël qu’ils ont entendu depuis longtemps ! Et en conclusion : Ryan Shao a émis le commentaire « C’était pour partager la joie, l’amour, le chaud au cœur, avec le reste du monde. C’est le rôle de la musique, qui est universelle et éternelle. » Pour Juliette Duguay Patenaude, « C’est le fun de jouer avec un ami comme Ryan, que je côtoie depuis longtemps, et avec une personne de ma famille – Jacqueline Woodley est ma tante ! » Mme Woodley a exprimé : « Le violon, comme la musique, c’est un instrument intime et puissant à la fois, qui peut facilement transmettre la joie, les émotions, parfois tristes, parfois joyeuses, mais c’est touchant. La harpe, c’est le côté ciel ! » Tous étaient très heureux d’avoir droit à un rappel, à la fin du concert : « Have Yourself a Merry Little Christmas », pour terminer sur une bonne note !

St-Isidore

Tout un travail d’équipe parents-élèves-enseignants !

Il y en a que tout ce qu’ils touchent se transforme en or ! Ça semble être le cas du direc-teur de l’école des Trois Cantons, Francis Larochelle, à Saint-Isidore-de-Clifton, qui est aussi directeur de l’école Saint-Paul de Scotstown. « Ici à l’école des Trois Cantons, il y a une organisation participative des parents qui s’implique avec les enseignants, pour nos élèves. C’est un super beau travail d’équipe pour les décorations, le montage des tables, l’organisation, la planification, la musique, tout dans ce Marché de Noël. C’est pour ramasser des fonds pour les activités scolaires, éventuellement aussi pour un parc école, des jeux extérieurs pour la nouvelle clientèle de la maternelle quatre ans. Un ajout qui a amené toute une adaptation, avec des frais. Par exemple, les abreuvoirs étaient trop hauts, les balançoires aussi ! », a énuméré M. Larochelle. Le Marché de Noël a été complété par un conte autochtone, Le premier arbre de Noël , bien développé par le conteur Sylvain Dodier, qui a fait le bonheur des enfants. Tout comme le père Noël, vraiment populaire lui aussi.

Concert de Noel

Belles traditions des Fêtes : Le Concert de Noël, un incontournable pour plusieurs mélomanes !

Ce n’est pas nécessaire d’être musicien professionnel pour apprécier une des plus belles traditions que nous apporte le temps des fêtes ! Oui, le Concert de Noël revient encore cette année, heureusement, le dimanche 17 décembre à 15 h, à l’église Trinity United, sise sur la rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
Une présentation de l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Concert Chant, harpe et violon enchantera les privilégiés qui auront la chance de vivre cette ambiance chaleureuse, feutrée et festive qu’un tel événement apporte immanquablement, réchauffant le cœur en même temps que l’ambiance de ce moment magique.
Noël, c’est l’amour sera présenté par Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, harpe, et Ryan Shao, jeune prodige du violon, qui garantissent un concert rempli de duos et de trios intimes de Noël », prévoit Myriam Genest-Denis, conceptrice du concert.
« Vous y entendrez des incontournables de Noël, classiques et populaires, passant par des compositions et arrangements brillants : Stille Nacht, Greensleeves, Joy to the World, Gesu Bambino et Noël blanc vous feront célébrer le temps des fêtes en douceur et en joie », ajoute Mme Genest-Denis.
Comment peut-on espérer résumer les carrières des interprètes émérites de ce concert ?
Jacqueline Woodley est reconnue pour sa grande polyvalence, sa fluidité dans le changement de styles, sachant passer de la musique ancienne à la musique moderne, d’une mélodie jusqu’à l’opéra. Elle a chanté récemment la Messe en si et La Passion selon Saint-Jean, œuvres de Bach, le Messiah de Handel, Carmina Burana de Carl Orff. Elle est recherchée pour son talent exceptionnel d’interprète de musique contemporaine.
Juliette Duguay Patenaude a débuté, dès l’âge de six ans, l’étude de la harpe avec des sommités et a aussi étudié le violoncelle, en parallèle. Elle se joint régulièrement à divers ensembles, comme l’Orchestre de la Virée Classique dirigé par Kent Nagano, au groupe Angèle Dubeau et La Pietà, et elle enseigne la harpe et le chant choral à divers endroits.
Pour sa part, Ryan Shao, originaire de Montréal, a commencé ses études en violon à l’âge de quatre ans. Il a eu la chance de participer à plusieurs classes de maîtres, par des violonistes de renom. Récipiendaire de nombreux prix de musique, il a su se démarquer au Schleswig-Holstein Music Festival en Allemagne, et il a participé à des stages organisés à Orford Musique, pour ne nommer que ces activités prestigieuses, faute d’espace.
Les billets à prix populaire sont disponibles au www.lepointdevente.com et c’est gratuit pour les enfants ! Plusieurs regretteront d’avoir manqué ce concert inoubliable.

Boite a cadeaux

Marché de Noël à Dudswell : La Boîte à cadeaux toujours spécial

La Boîte à cadeaux, à Dudswell, est toujours aussi populaire.

Sans doute un des plus anciens Marchés de Noël dans le Haut-Saint-François (HSF), la Boîte à cadeaux de Dudswell, secteur Bishopton, a soufflé probablement sa 26e bougie, lorsque présentée les 2 et 3 décembre derniers. C’est ce que l’organisatrice de l’activité, cette année, Domenica Guzzo, d’origine italienne,mais au Québec depuis 32 ans, a soumis au journaliste. Conseillère municipale à Dudswell, Mme Guzzo a eu le mandat du comité loisirs et événements. « Nous visons faire rayonner Dudswell avec une activité qui veut être appréciée par toute la population. La Boîte à cadeaux, c’est encore une très grande réussite, dont je suis doublement fière. Les exposants et les bénévoles sont tous très contents. Je veux les remercier bien sincèrement, car ce sont eux, la Boîte à cadeaux. Sans eux, il n’y en aurait pas ! Je veux signaler aussi les noms de mon comité organisateur : Réjean Simard, Manon Goyette et Denis Vécrin », a-t-elle indiqué.

Urbain Desbois

Musicien avant tout : Urbain Desbois aime aussi la poésie et discourir avec les poètes

Urbain Desbois préfère la guitare à l’écriture de poésie, mais en amateur, un beau poème lui inspire à coup sûr une nouvelle musique, comme il a accompagné sur scène plusieurs poètes dans le passé. Il a cinq albums de chansons à son crédit.

Musicien depuis au moins 30 ans, il est arrivé à l’artiste Urbain Desbois, de Lingwick, de mettre de la musique sur les mots de certains poètes pour en faire des chansons. C’est sa motivation à le faire qui fut le point de départ de son projet de Balado s’intitulant Conversation téléphonique d’Urbain Desbois avec un poète, une poétesse.
Dix épisodes sont prévus au projet, à raison d’une diffusion par semaine, du 20 novembre 2023 au 22 janvier 2024.
« J’aime lire de la poésie, je me décris comme un amateur, mais j’aime pas tellement en écrire. Moi, c’est la chanson que je préfère. Depuis 30 ans, j’ai un parcours de musicien. J’aime faire la musique sur un poème que j’aime bien. Une chanson, c’est simple, il le faut, même si ce n’est pas si facile à créer… », témoigne Urbain Desbois.
À propos de son nom d’artiste, il se confie volontiers. « C’est un surnom que quelqu’un m’a donné à un moment donné. Oui, il y a comme un paradoxe, une contradiction : c’est ce que je suis, un urbain qui demeure dans les bois. Je travaille au centre-ville de Montréal et je reste à Lingwick », révèle-t-il en souriant.
Son emploi, c’est sur les plateaux de cinéma que ça se passe, depuis 15 ans. Il s’occupe des décors, des accessoires, un travail qu’il semble apprécier.
« J’ai conçu moi-même mon projet de balado, j’ai fait la recherche, j’ai créé le premier épisode. Mais j’ai une excellente partenaire, Isabelle Mandalian, du Centre culturel Oscar-Dhu, de Lingwick. Celle-ci agit à plusieurs titres : aide à la diffusion, co-réalisation, aide au design, synthèse et vue d’ensemble… Isabelle, c’est une pro de la littérature et de l’édition, elle est minutieuse, elle m’a même aidé à choisir les poètes. Moi, c’est plus mon instinct qui m’a servi », admet l’artiste.
« J’ai enregistré les conversations au téléphone. D’aucunes ont duré trois heures et plus, puis j’ai fait le tri dans ces enregistrements, pour que ça entre dans la structure du projet. Les conversations, ce n’est pas tellement sur le ton d’une entrevue, mais vraiment plutôt sur le ton de la conversation amicale. C’est le poète qui choisit ce qu’il veut aborder avec moi, ses techniques pour faire sa poésie, le travail de son éditeur, c’est comme si on entre dans son atelier, comment il aborde et fabrique son art. Certains c’est l’oralité qui les inspire, d’autres c’est l’écriture, ou encore la scène, d’autres n’ont jamais monté sur une scène. Chacun se présente comme il est », décrit-il.
Il donne comme exemple un des artistes, Patrice Desbiens, un franco-ontarien de 74 ans, qui n’aime pas parler de poésie. « Il m’a parlé des choses qui se retrouvent dans sa poésie, les thèmes, etc., c’est comme un effet miroir pour se dévoiler, j’ai trouvé ça intéressant ! La poésie, c’est un langage codé, c’est un objet mystérieux ou familier, une langue et une approche différente, selon l’interprétation de chacun », lance-t-il.
« J’aime l’aspect spontanéité, ce qui n’est pas «formaté». C’est la curiosité qui m’a emmené à faire ça. La conversation très personnelle avec ces poètes et poétesses me rapproche de leur quotidien, de leur atelier d’écriture. »
Son projet s’est étalé sur deux ans environ. Il parle ensuite de Michel Garneau, qui lui a fait plusieurs confidences en parlant de sa vie, de son travail à la radio, des poètes « grands frères » qui l’ont accompagné durant sa carrière, lui-même un poète très connu. Les deux épisodes de balado qui lui sont exceptionnellement consacrés seront diffusés à partir du 23 décembre.
Outre Garneau et Desbiens, les huit autres poètes et poétesses que ces épisodes balados feront découvrir : Jean-Philippe Bergeron, Carole David, Marie-Andrée Gill, Frank Martel, Marie-Hélène Montpetit, Emmanuelle Riendeau et Claudine Vachon. Pour écouter ces conversations exceptionnelles, consultez le site centrecultureloscardhu.com/balado
Le projet a bénéficié de la Cellule d’apprentissage expérientielle en balado, initiée par Sporobole/Hub numérique et du soutien du Conseil des arts du Canada.

Marche Noel-Cookshire

À Cookshire-Eaton : Le Marché de Noël toujours populaire !

Les visiteurs arrivaient en continu au marché de Noël de Cookshire-Eaton, dont les 34 exposants étaient répartis sur les deux étages du Victoria Hall, rue Principale Ouest.

Parmi les plus anciens marchés de Noël du Haut-Saint-François (HSF), celui de Cookshire-Eaton demeure l’un des plus courus. La circulation au ralenti à la hauteur du Victoria Hall, au 125 rue Principale Ouest, du matin jusqu’à la fin de l’après-midi du dimanche 26 novembre, est là pour en témoigner.
Un grand marché de Noël sur deux étages au vétuste édifice patrimonial, où 34 artisans locaux s’étaient donné rendez-vous pour émerveiller et surprendre les visiteurs.
« Ces exposants offraient de très beaux produits très variés. Nous avons eu passablement de visiteurs, qui se comptaient par centaines, je trouve ça bon. Car il y en avait d’autres marchés de Noël autour (NDLR : celui de l’aéroport et même d’autres marchés de Noël à Cookshire-Eaton), ce qui nous a peut-être nui un peu. Mais c’est surtout les grèves, la situation économique difficile qui l’ont fait davantage… Les exposants auraient aimé vendre plus, cela se comprend », avançait Manon Elisabeth Carrier, co-organisatrice avec Madeleine Masson-Labonté, lors du bilan effectué le lundi suivant.
Au préalable, elles ont dû répondre à de nombreuses demandes de la part d’exposants qui souhaitaient y participer, des habitués et des nouveaux. Elles ont eu facilement la possibilité de diversifier l’offre par les artisans présents.
Citons quelques exposants, pour en donner une idée : la Ferme La Généreuse, de Francine Lemay, de Cookshire-Eaton, le Domaine Ives Hill, de Compton, la Ferme Jardins des Bocages, de Madeleine et Daniel Labonté, de Sawyerville, l’Érablière Tradition d’antan et sa volière, de Cookshire-Eaton, Les Jardins d’etc, d’Émilie Turcotte-Côté, Fermière-Fleuriste de Bury, Delapointe de Bury et Valcourt, Filer Chou, de Maude Lemieux, l’auteure Guylaine Cliche et plusieurs autres.

Expo Petits Formats

Jusqu’au 3 janvier 2024 : L’expo des petits formats célèbre les œuvres de 19 artistes !

Les artistes Clôde Beaupré et Denis Palmer, sur la photo, exposent leurs œuvres petits formats lors de cette nouvelle exposition de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui prend l’affiche jusqu’au 3 janvier 2024, afin d’offrir la possibilité de cadeaux de Noël artistiques pour les amateurs d’art, à des prix plus abordables que pour les œuvres de grandes dimensions.

Ce n’est pas du tout le dynamisme qui manque à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui présente les œuvres petits formats de 19 artistes en arts visuels de la grande région du Haut-Saint-François (HSF) et des alentours.
Les intéressés pourront, les samedis et dimanches de midi à 16 h, jusqu’au 3 janvier 2024, découvrir des œuvres que ces artistes ont produites sur des toiles de dimensions plus modestes… sans que ce soit de grandes fresques !
La galerie offre d’ailleurs d’acquérir et même de donner l’Art en cadeau, dans sa publicité reliée à cette exposition particulière à ce temps des fêtes 2023. Voilà une occasion unique pour les fans des artistes-peintres d’acquérir une de leurs œuvres qu’ils reluquent depuis longtemps ou qu’ils découvriront lors de cette expo très spéciale en décembre.
Une visite sur rendez-vous est également possible, hors des heures d’ouverture annoncées.
Et pourquoi manquer de les nommer, ces artistes qui se dévoilent au public, grâce aux commandites de IGA Cookshire-Eaton, les Cœurs Villageois, la Ville de Cookshire-Eaton, la MRC du HSF et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) : Grégoire Ferland, Ida Rivard, Laurence Janni, Lucie Levasseur, Sandra Tremblay, Louis-Pierre Bou-gie, Jean-François Dupuis, Clôde Beaupré, Viviane Madore, Denis Palmer, Françoise Euzénat, Frederic Lapointe, Philippe Rouleau, John Ward, Diane Dugal, Yong Souk Kim Lambert, Céline Gendron, Robert Péloquin et André Philibert.
Une invitation à ne pas manquer.

Marche Noel Angus

East Angus : Un marché de Noël qui fait du bien

Le marché de Noël d’East Angus de la Fondation Marc Rousseau a connu un bel achalandage. Les quelque 25 exposants provenant des quatre coins de la MRC du Haut-Saint-François et même de Sherbrooke ont réussi à faire de belles affaires. Les nombreux visiteurs avaient l’embarras du choix que ce soit des produits d’érable, des capteurs de rêve, des produits du tissage, du tricot, des sculptures de bois, bijoux, couronnes de Noël, etc. En fait, il y en avait pour tous les goûts. Les revenus provenant de la location de tables soit 800 $ sont versés à la Fondation Marc Rousseau. Cette somme servira entre autres à venir en aide comme derniers recours à des personnes dans le besoin.

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