Canada francais

Événement de l’année à Bury : La fête du Canada bat des records dans la communauté

Les compétitions spectaculaires de Gymkhana équestre attirent toujours les gens qui apprécient les efforts de très beaux chevaux. Ici, le cavalier est passé trop près d’un des barils qu’il devait contourner, il en a même perdu son chapeau de cowboy !

En ce 1er juillet au Québec, il semblait n’y avoir qu’à Montréal, dans le Vieux-Port, et à Québec, sur les plaines d’Abraham, qu’on célébrait la fête du Canada. Il y a deux petits bastions, en Estrie, où on célébre la fête du Canada soit au Villge de Hatley et Bury. Depuis maintenant 95 ans, cette date devient un incontournable, à Bury près de Cookshire-Eaton, où de nombreux fidèles à la feuille d’érable trouvent un très grand plaisir à se rassembler. Au point où des records d’assistance ont été largement battus !
C’est à l’image du petit village gaulois de la saga Astérix et Obélix, très populaire en France. En 2023, ça prend même des allures d’événement de l’année. Les Buryennes et Buryens avaient de quoi se mettre sous la dent, plusieurs activités pour l’occasion, qui foisonnaient.
Les enfants se trouvaient bien servis, dès 7 h pour les lève-tôt, avec des jeux gonflables et une petite ferme toujours populaire avec ses animaux connus. Par la suite, dès 10 h, la population était conviée à l’activité très attendue Shortcake aux fraises, présentée par la Société d’Histoire et du Patrimoine de Bury, au Manège militaire, avec une vente d’artisanat et de produits locaux. Une exposition intéressante sur le passé militaire historique de la petite municipalité prenait également place à la salle Victoria, à l’étage de l’édifice. Un peu plus loin, une vente de livres usagés accaparait certains à la Bibliothèque de Bury. Quelques exposants offraient aussi leurs produits, dont Chantal Guertin, avec son Atelier des Pas Pareils, gratuit pour les jeunes.
Mais le clou des célébrations, qui a gagné tous les cœurs des 8000 personnes environ qui étaient présentes, c’était le grand défilé qui parcourait une boucle de quelques kilomètres dans les rues du village. La rue Main, particulièrement bondée de participants, avait de quoi impressionner. L’an dernier, ce sont environ 7000 personnes qui avaient envahi cette artère. Record battu cette année par une marge importante, semble-t-il. Ouvert par des chevaux aux cavaliers porteurs de drapeaux, le défilé a mis en vedette de nombreux autres chevaux, des automobiles antiques qui émerveillent toujours les gens, des véhicules des pompiers aux sirènes hurlantes, des cornemuses accompagnant les vétérans de la Légion militaire, sans oublier les chars allégoriques variés, celui du père Noël toujours très apprécié et plusieurs autres.
Les cinq membres du comité organisateur, de l’Association athlétique de Bury, avaient bien travaillé pour que la qualité de l’organisation démontre un très bon rodage. « Nous pouvons heureusement compter sur plusieurs bénévoles, que nous voulons remercier bien sincèrement, car ce serait impossible à organiser sans eux ! », s’est réjouie la responsable, Sabrina Patry.
« Nous avons également plusieurs partenaires et commanditaires, mais citons simplement les Travaux publics municipaux et les pompiers volontaires, très collaborateurs », a-t-elle conclu. Ses quatre acolytes : Mélissa Chapman, Anik Dionne-Dubreuil, Daryl Mroz et Tony Hartwell.
Une grande journée remplie de succès, à tous les égards, dont la population locale et les nombreux visiteurs se souviendront pour longtemps, au moins jusqu’à l’an prochain, c’est certain !

Canada anglais

Bury’s Event of the Year : Canada Day Breaks Community Records

The bagpipers with their unique instruments easily caught the eye, accompanying the military veterans, members of the Royal Canadian Legion.

On this July 1st in Quebec, it seemed to be only in Montreal, in the Old Port, and in Quebec City, on the Plains of Abraham, that Canada Day was celebrated. But in two small bastions in the Eastern Townships, Hatley Village and Bury near Cookshire-Eaton, this date has been a must for many years, and many faithful to the Maple Leaf find great pleasure in these gatherings. To the point that, this year, attendance records in Bury have been largely beaten!
It is like the small Gallic village of the Asterix and Obelix saga, very popular in France. In 2023, it even seemed to be the event of the year. For the occasion, Bury residents had something to eat and plenty of activities.
The children were well served, from 7 a.m. for the early risers, with inflatable games and a small farm, always popular with its famous animals. Then, at 10 a.m., the public was invited to the highly anticipated “Strawberry Shortcake” activity, presented by the Bury Historical and Heritage Society, at the Armoury alongside local products and crafts for sale. An interesting exhibition on the historic military past of the small municipality was also offered on the second floor of the Victoria Multifunctional Centre. Downstairs, a sale of used books captured the interest of some at the Bury Library. Some exhibitors also offered their products, including Chantal Guertin with her Atelier des Pas Pareils, free for young people.
But the highlight of the celebrations, which won the hearts of the approximately 8,000 people who were present, was the great parade which followed a loop of a few kilometres along the streets of the village. Principale Street, particularly crowded with participants, was impressive. Last year, about 7,000 people invaded this artery. The record was broken this year by a significant margin, it seems. Opened by horses whose riders carried flags, the parade featured many other horses, antique automobiles that still amaze people, fire engines with blaring sirens, bagpipes accompanying Military Legion veterans, not to mention the various allegorical floats, that of Santa Claus always very appreciated, and several others.
The five members of the organizing committee of the Bury Athletic Association had worked hard to ensure that the organization functioned smoothly. “Fortunately, we can count on many volunteers, whom we want to thank very sincerely, because it would be impossible to organize this without them!” rejoiced the manager, Sabrina Patry.
“We also have several partners and sponsors, but let’s just mention the very collaborative Municipal Public Works and the volunteer Fire Department,” she concluded. Her four accomplices: Mélissa Chapman, Anik Dionne-Dubreuil, Daryl Mroz and Tony Hartwell.
It was a great day filled with success, in every respect, which the local population and the many visitors will remember for a long time. At least until next year, that’s for sure!

Faucheurs Marguerites

Sous une nouvelle formule : Retour des Faucheurs de marguerites à l’aéroport de Sherbrooke

Les pilotes de petit avion Réal Paquette et Claude Cyr, respectivement président et vice-président du regroupement d’aviateurs Les Faucheurs de marguerites, posent devant le présentoir du trophée Lucien Beaulieu, qui fut fondateur du Club de l’aéronef expérimental de Sherbrooke, trophée remis chaque année au pilote ayant présenté la meilleure construction d’un avion amateur personnel.

Les Faucheurs de marguerites ont déjà fait courir les foules, dans le passé. Mais cette époque est maintenant révolue.
En effet, le grand public a pu apprécier les prouesses et démonstrations aériennes des Faucheurs, où participaient régulièrement plus de 5000 personnes… Mais après la pandémie, qui a frappé l’ensemble du monde et après avoir ressenti la difficulté à réunir les ressources et les 65 bénévoles nécessaires chaque fois pour assurer le succès de ces grands rassemblements, le regroupement de pilotes amateurs de l’Estrie, portant le nom poétique et évocateur des Faucheurs de marguerites, a adopté une nouvelle approche pour ses interventions.
« Nous présentons maintenant des événements spéciaux de type privé, pas vraiment ouverts au grand public, un programme d’activités groupées sous le titre de Vol du Phénix. Il vise à faire vivre des expériences mémorables à des enfants et des adultes de l’Estrie, vivant avec des enjeux de santé », mentionne Claude Cyr, vice-président des Faucheurs.
« Nous leur offrons une immersion dans le monde de l’aviation, car ils n’auront sans doute jamais la chance de vivre une telle expérience. Le 7 juin dernier, ce sont 83 enfants et adultes atteints du trouble du spectre de l’autisme et leurs accompagnateurs qui ont eu droit à ce traitement privilégié, de même qu’une quarantaine d’employés du réseau de la santé, les familles d’accueil et de nombreux bénévoles », énumère M. Cyr.
Les participants pouvaient ainsi visiter des avions sur place, dans un environnement sécurisé, et même vivre, pour quelques-uns, un court baptême de l’air à bord d’un petit avion.
« Nous sommes tous des passionnés d’aviation et nous voulions partager cette passion avec des personnes vivant des situations plus difficiles, pour leur offrir un moment de bonheur et d’émerveillement », ajoute-t-il.
L’activité se déroulait à l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, au bénéfice de la Fondation Dixville, qui se dévoue pour l’amélioration de la qualité de vie des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.
« Notre prochaine activité du Vol du Phénix est prévue au mois d’août, à une date à être annoncée plus tard, où on espère accueillir 200 enfants malades du CIUSSS – CHUS. Ils pourront visiter la tour de contrôle de l’aéroport, parler aux ingénieurs et contrôleurs aériens, voir de près les avions, même faire un bref tour d’avion pour certains », promet M. Cyr.
« Nous aurons un petit lunch sur un barbecue pour eux. On veut qu’ils vivent une expérience qu’ils n’oublieront jamais, une activité qu’on fait de bon cœur, payée par nous et nos proches partenaires, pour partager avec ces enfants un moment de magie… », évoque Claude Cyr.
Le 17 juin dernier, les Faucheurs de marguerites tenaient une rencontre fraternelle de pilotes amateurs où ils ont partagé les souvenirs heureux du passé qu’ils ont vécus ensemble.
L’aéroport de Sherbrooke
M. Cyr admet que le public connaît très peu l’aéroport de Sherbrooke, dont il entend peu parler. « Beaucoup de gens pensent que seulement de petits avions peuvent le fréquenter. Pourtant, la piste principale est longue de 6000 pieds environ, ce qui permet à de gros avions d’y atterrir et d’en décoller. Ce n’est pas un petit aéroport ici », continue-t-il.

Haggis et foi

Dimanche dans les Cantons : Haggis & Foi, à l’église Chalmers de Gould: pour découvrir les presbytériens écossais

Daniel Audet anime l’activité Haggis & Foi à l’église Chalmers, de Gould, au Canton de Lingwick. Il pose ici devant le cadre, à l’entrée de l’église, qui affiche les noms des individus de la communauté qui ont la fierté d’être allés à la guerre, pour servir leur pays. S’y trouve, entre autres, le nom de deux femmes qui ont été infirmières, au péril de leur vie.

Les Cantons-de-l’Est vont dévoiler leurs influences religieuses multiples, par l’entremise de la série d’activités Dimanche dans les Cantons, tous les dimanches jusqu’à la fête du Travail, à travers 16 lieux patrimoniaux tout à fait uniques ! À Gould, dans le Canton de Lingwick, l’activité se tient chaque dimanche à 14 h, s’intitulant Haggis & Foi. Elle permet d’en connaître davantage au sujet de la foi presbytérienne, par une visite-interprétation à l’église Chalmers, bâtie par des Écossais en 1892, et au cimetière Pionnineer, qui date de 1837, tous deux accessibles par la route 108.
Dans toute l’Estrie, l’héritage religieux se transmet ainsi par des visites guidées, des concerts, des musées et des galeries d’art, qui demandent à être découverts, libérant la spiritualité des différentes communautés de la région. L’initiative vient de Tourisme Cantons-de-l’Est et de l’Association du tourisme religieux et spirituel du Québec (ATRSQ).
C’est Daniel Audet, propriétaire de l’auberge La Ruée vers Gould, voisin de l’église Chalmers, qui est chargé de l’animation de l’activité Haggis & Foi, lui qui est relié au Centre culturel Oscar-Dhu.
« Je voulais adopter un titre calqué sur l’Avoine et Catéchisme d’une Écossaise célèbre, qui aurait un certain punch, car le mets écossais culturel qu’est le haggis est important, et je souhaitais en même temps transmettre le respect religieux des Écossais pour leurs ancêtres décédés. » À titre de preuve, l’histoire du premier contingent de ces immigrants dans la région, qui est arrivé de Québec en novembre 1838.
Passant par le lac Saint-Pierre, descendant ensuite en canots la rivière Saint-François, puis la rivière au Saumon jusqu’au village de Victoria, sur le territoire de Scotstown, ces pionniers apportaient avec eux les corps dans la glace de leurs morts survenus durant la traversée de l’Atlantique ou durant le trajet qui a suivi. Leur but était de les enterrer dans leur nouvelle terre d’adoption, près d’eux… », raconte M. Audet.
« Ces Écossais décédés ont été inhumés dans le cimetière Pionnineer, sis sur une colline surplombant le village de Gould, un endroit choisi au sec, qui permettait aux âmes des défunts de surveiller leurs descendants dans leur vie de tous les jours. Car leur croyance était que les âmes restaient près du corps après leur mort. Il s’agit du plus vieux cimetière écossais en Estrie, le premier d’ailleurs, c’est ce que veut dire le terme Pionnineer, un mot qui n’est pas relié à la notion de pionnier. Et on n’y enterre jamais les corps un par-dessus l’autre, mais plutôt un à côté de l’autre. Une vieille croyance veut qu’à la résurrection, l’ordre chronologique prédomine. Le premier enterré, s’il est en dessous, comment ferait-il pour être le premier ressuscité, s’il a trois ou quatre de ses proches par-dessus lui ? », demande-t-il avec un sourire.
Les pierres tombales respectent un ordre précis : chacune a l’écriture alignée vers l’endroit où le défunt a vécu principalement.
« Par exemple, James Ross a sa pierre tombale avec l’écriture tournée vers l’emplacement de son magasin général, sur la route 108. Magasin général qui se trouvait, à l’époque, dans l’édifice de La Ruée vers Gould. C’était un homme très dynamique, arrivé au Québec à l’âge de 15 ans, qui a créé une compagnie marchande de fabrication de potasse, a appris le français, lui qui parlait déjà l’anglais et le gaélique. Il a par la suite été nommé capitaine de vaisseau, a sillonné les Antilles anglaises, y a appris l’espagnol, et à son retour a été le premier maire du Canton de Lingwick, à majorité écossaise, et ensuite premier député de Compton, en 1867, à la création de la Confédération canadienne ! », narre Daniel Audet, féru d’histoire écossaise.
Ce dernier révèle ensuite plusieurs curiosités de la religion presbytérienne, entre autres, que le baptême écossais ne lavait pas de la tache originelle, mais servait plutôt de rite de passage dans la communauté.
« L’église Chalmers ne comporte pas de confessionnal, car le pasteur, engagé par la paroisse, est un simple employé, on ne confie pas ses écarts de conduite à un employé… Et on ne se mettait pas à genoux, dans l’église, encore là jamais devant un employé. La communion sous les deux espèces ne comportait pas de vin, car les Écossais préféraient la tempérance plutôt que l’alcool, ils employaient donc du jus de raisin pour communier, fait remarquer Daniel Audet.
« Chez eux, la femme était davantage l’égale de l’homme, beaucoup plus que chez les francophones. Ainsi, le père de la mariée donnait la dot à sa propre fille qui se mariait, et non pas à son nouveau gendre. Le nombre d’enfants n’était pas le résultat d’une loi de Dieu, comme chez les catholiques, mais plutôt en fonction de l’argent que possédait le couple », conclut-il.
C’est donc une invitation, le dimanche sur le Chemin des Cantons, à Lingwick, pour en apprendre encore davantage sur le patrimoine religieux des pionniers écossais de la région.

festival de rues

Rue Saint-Laurent à Cookshire-Eaton : Une fête de rue réunit 102 amis et voisins

L’organisatrice de la fête de rue, Clémence Lapierre, lève le pouce en signe d’approbation envers son groupe d’amis très chers, venus participer à cette fête mémorable.

Une résidante de la rue Saint-Laurent, à Cookshire-Eaton, Clémence Shank-Lapierre, avait organisé une fête de rue, le 24 juin 2022, où pas moins de 80 personnes avaient participé, ce qui l’avait réjouie. Cette année, le samedi 15 juillet en après-midi, elle a décidé de récidiver, éclipsant même son record de participation avec 102 voisins et amis.
« Tout ce que je souhaite par cette fête de rue, c’est que d’autres citoyens fassent la même chose, pour faire bouger les gens de leur rue, ici à Cookshire-Eaton et même ailleurs ! », propose en entrevue la sympathique organisatrice.
Elle a invité des amis à se joindre à sa fête et a prévu un orchestre, « pour l’ambiance et pour accompagner plusieurs qui aiment chanter », reconnaît-elle.
Une épluchette de blé d’Inde, toujours populaire, était prévue en fin d’après-midi, avec des hot dogs toujours appréciés autant, moyennant une petite contribution de 10 $ de ses convives. Elle prévoyait une centaine de participants pour cette édition 2023, car pour la planification de la nourriture, il fallait s’annoncer.
« Le monde a embarqué, heureusement. J’ai des gens de partout, Magog, Asbestos, Sherbrooke, Saint-Mathias, Baie-Saint-Paul, etc. J’ai de la parenté, bien sûr, mes frères Marcel, Clément et Jean-Claude, ma sœur Thérèse, certaines de mes tantes chez les Dusseault, mon beau-frère Rhéaume, des cousins et cousines… Mais aussi de nombreux amis, des bons amis de cœur qui sont extraordinaires », s’exclame-t-elle, dans son franc-parler.
« Il y en a que j’aimerais remercier, car ils m’ont beaucoup aidé. Mon conjoint Gaétan Lapierre, mes frères Marcel et Jean-Denis, mon beau-frère Rhéaume, mon fils Steve, ma bru Véronique, Chantal et Martin qui sont des amis de Baie-Saint-Paul, ma petite-fille Marilou et son ami William », énumère-t-elle minutieusement.
Son frère Jean-Denis, un guitariste visiblement chevronné, a assuré la musique tout l’après-midi, avec ses amis Gaétan Lapointe, à l’orgue, et Serge Grondin, à la guitare basse.

galerie d'art

Trois sommités en gravure : Rencontre d’un trio exceptionnel à la Galerie d’art Cookshire-Eaton

Éric Devlin, propriétaire de la galerie qui porte son nom à Montréal, est à l’origine de l’exposition en hommage aux trois maîtres graveurs Marange, Bougie et Müller-Reinhart, tout à fait incontournable et présentée jusqu’au 20 août 2023 à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall.

Depuis quelques semaines, un événement historique, que dire planétaire, se déroule à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, soit l’exposition Maîtres graveurs – trois virtuoses et amis de la gravure. Une exposition incontournable, mettant sous les projecteurs trois sommités faisant partie des plus grands artistes du XXe siècle : François-Xavier Marange (1948-2012), Louis-Pierre Bougie (1946-2021) et Martin Müller-Reinhart ( 1954-2009).
Cet événement spécial est présenté en collaboration avec la réputée Galerie Éric Devlin de Montréal, jusqu’au 20 août prochain. Les trois maîtres graveurs ont d’abord été réunis, dans une certaine mesure, à l’Atelier Lacourière et Frélaut, à Paris, puis à l’Atelier Circulaire, de Montréal. Au-delà de leur technique de gravure, ils professaient un style très engagé, très personnel et porteur de sens.
Marange est arrivé au Québec à la fin des années 1980, invité par Bougie. Il a rencontré une Québécoise qu’il a mariée. Müller-Reinhart, pour sa part, est venu à Montréal au début des années 1990, pour un stage à l’Atelier Circulaire.
Éric Devlin les a représentés tous les trois. « L’exposition actuelle, c’est pour leur rendre hommage. Louis-Pierre Bougie a grandi à Laval, tout comme Gilles Denis, ce sont deux amis d’enfance. C’est leur amitié qui est à l’origine de la passion de Gilles pour les arts et les artistes », révèle Éric Devlin.
« La gravure est un art très ancien. Avec les nouvelles technologies actuelles, cet art se perd. L’exposition transpire le savoir-faire des trois maîtres graveurs et démontre la complexité de ce moyen d’expression, qui consiste parfois à graver des milliers de traits dans une plaque de cuivre. Cela demande de la force dans les doigts, de la précision et de la dextérité. D’aucunes de ces œuvres ont été imprimées à Paris, à l’Atelier Lacourière et Frélaut, le meilleur atelier au monde, qui a existé pendant 85 ans! », s’exclame M. Devlin.
L’homme démontre aussi de l’admiration pour Louis-Pierre Bougie. « Il est l’un des cinq meilleurs graveurs au Québec. Les trois graveurs de l’exposition présentent trois genres différents, trois esthétiques différentes. Bougie s’est concentré beaucoup sur le corps humain, ce qui était exceptionnel au Québec, à cause de la censure opérée à l’époque par le clergé. Par ailleurs, Marange a adopté un état d’esprit japonais, où un simple trait peut évoquer un fruit, un paysage. Müller-Reinhart, quant à lui, a travaillé la structure de l’espace », conclut-il.

laure gaudreault

Au bénéfice de huit organismes humanitaires : La Fondation Laure-Gaudreault remet des dons qui vont aider la communauté dans le HSF

La Fondation Laure-Gaudreault tenait une conférence de presse à East Angus, le jeudi 15 juin dernier, où elle a remis des dons amassés par ses activités à huit organismes humanitaires du Haut-Saint-François. Plusieurs responsables et bénévoles de ces organismes ont ainsi reçu cette aide qui comblera des besoins financiers pour le bénéfice immédiat de la communauté.

La section locale de la Fondation Laure-Gaudreault, un organisme à but non lucratif relié à l’Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec (AREQ), effectuait dernièrement sa remise de dons annuelle, à East Angus, en faveur de huit organismes humanitaires. Ces dons totalisaient près de 2100 $.
La présidente de la section HSF de l’AREQ, Henriette Grondin, assistait à cette remise de dons et c’est Jacinthe Audet-Bolduc, représentante de la fondation pour le HSF, qui agissait à titre d’animatrice de la petite cérémonie de remise bien appréciée des participantes.
Pour les Étincelles de Bonheur du HSF, qui soutiennent les personnes handicapées, leurs familles et leurs proches, c’est Marie-Josée Pèlerin, directrice générale, qui a reçu le chèque. « Cette aide servira à financer les activités de l’été qui vient, particulièrement par le biais du programme Centre équestre adapté, qui permet d’aller un peu plus loin dans le quotidien des personnes handicapées et de créer un wow pour elles avec l’aide des chevaux ! », a indiqué Mme Pèlerin.
Pour Moisson Haut-Saint-François, Nathalie Martin, responsable par intérim et bénévole responsable d’entrepôt, et Donna Coates, bénévole et membre du conseil d’administration, avaient été déléguées pour recevoir les subsides qui allaient aider l’organisme dans sa mission d’aide alimentaire couvrant le grand territoire de notre MRC.
Pour le Carrefour jeunesse-emploi du HSF, les représentantes sur place, Kimberly Paradis-Ménard, agente de projets, et Diane Groleau, agente administrative, ont accepté le don de la Fondation Laure-Gaudreault qui facilitera le projet de la Coop des jeunes dans ses activités de l’été où ils peuvent y développer des valeurs comme le travail d’équipe et l’acquisition de qualités possiblement comme futurs jeunes entrepreneurs !
Pour le Centre d’action bénévole HSF, la chargée de projet Myriam Théoret-Ouellet a accepté cet argent neuf pour bonifier deux programmes, Lire et faire lire, un jumelage de jeunes et de personnes aînées dans des activités de lecture, et le Courrier des jeunes, une activité intergénérationnelle où des jeunes et des aînées s’écrivent des lettres.
Pour La Méridienne, située à Weedon, un organisme qui vient en aide aux femmes qui subissent une situation de violence conjugale et à leurs enfants, c’est Caroline qui a reçu le chèque qui « ira directement aux femmes pour les aider à se trouver un appartement », a-t-elle spécifié.
Pour l’organisme Virage Santé mentale, la directrice générale et intervenante sociale, Pauline Beaudry, a parlé du plateau de travail et du milieu de jour mis sur pied pour venir en aide aux personnes ayant des problèmes de santé mentale, qui sont démunies psychologiquement, de même que des quatre activités intéressantes qui sont organisées pour elles durant l’année.
Chez l’organisme Les Mains agiles, qui a un mandat d’éducation, deux représentantes ont accepté le don, Mariette Cloutier et Nicole Gagnon. « Nous invitons les gens à venir apprendre, à viser la création, à relever le défi d’aller à l’école. Cette aide ira à un projet à venir nous permettant de créer une belle dynamique, de même qu’à l’achat de matériel pour nos activités », ont-elles décrit.
Finalement, Les Amis de l’Oasis, association reliée au CHSLD de Weedon, par la voix de Jacinthe Audet-Bolduc, la responsable qui la représentait, en compagnie de Pauline Lessard, bénévole, a évoqué les bienfaits du programme de massage des mains qui serait favorisé par le don de la Fondation Laure-Gaudreault.

Harpe et musique

Série de concerts de harpe et hamac sous les étoiles à l’étang Cloutier : Une expérience unique à vivre et savourer

La harpiste, Annabelle Renzo, amène son public bien installé dans un hamac à vivre une expérience unique.

Installé dans un hamac à contempler les étoiles, se bercer au son mélodieux et apaisant de la harpe dans un décor magnifique de l’étang Cloutier à Cookshire-Eaton. Voici ce qui pourrait être une brève description du bonheur. Pendant 60 minutes, le temps s’arrête, l’esprit vagabonde entre la réalité et l’imaginaire, le temporel et l’intemporel s’entrechoquent au rythme des différentes pièces les plus envoûtantes les unes que les autres. Cette expérience unique, les gens ont l’opportunité de la vivre tous les vendredis soir de 20 h 30 à 22 h, à l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton.
Annabelle Renzo, harpiste professionnelle depuis une vingtaine d’années, ayant joué dans divers orchestres symphoniques, partage son talent et fait vivre aux participants une expérience unique à travers le concert Sérénité sous les étoiles. « À travers tous les événements de concert que j’ai fait, je trouvais toujours plus de plaisir et de profondeur à des événements à plus petit nombre. Pour moi, avoir 15 à 20 personnes, il y a quelque chose, de la magie qui opère dans un petit groupe. Contrairement à de grandes salles de 300 personnes, on a un contact privilégié. Je trouve que c’est beaucoup plus riche humainement. On sait pour qui l’on joue. »
Mme Renzo admet que la pandémie a joué un rôle dans le développement du concept. « Elle a permis de sortir de nos salles de concert, de se connecter au bienfait de la nature, de la musique. » La harpe, précise-t-elle, a des fréquences très semblables à celles de la nature. « Il y a quelque chose qui s’entremêle très bien, entre le son de la harpe, le son de la brise, le bruit des feuilles dans les arbres, les wawarons autour, les oiseaux. »
Le concept de concert sous les étoiles remonte à 2020 lors d’une collaboration avec le SPA Eastman. C’est poursuivi des spectacles dans des vergers à l’automne, dans des serres intérieures. « Là, Gilles (Denis) et Myriam (Genest-Denis) m’ont offert cette série et le fait que vous soyez dans la réserve de ciel étoilé, c’est extraordinaire. Ça fait en sorte que l’on regarde les étoiles et ça permet aux gens de rêver. On vient d’avoir un deux ans où l’on était à côté de nos rêves, je pense qu’on mérite beaucoup de douceur et de se connecter à ces moments de magie et de rêve. Il n’y a rien de mieux que la nature et la musique pour y arriver. »
Pendant 60 minutes, l’artiste puise ses pièces dans un répertoire d’inspiration celtique avec quelques arrangements de musique française et certains airs plus connus. Il y a quelques échanges avec le public, mais de son aveu, l’artiste préfère laisser parler la musique.
Mentionnons que la série de spectacles est présentée par l’Espace culturel de Cookshire-Eaton en collaboration avec Annabelle Renzo. Il reste encore cinq spectacles le 4 août et exceptionnellement deux soirées consécutives les 11 et 12 août pendant la période des perséides, le 18 août et le 1er septembre de 20 h 30 à 22 h. L’événement peut accueillir 15 personnes. Il est possible de réserver au https://www.galeriedartcookshireeaton.com/events/exposition-pensee-irisee-iridescent-tought.

Cadet

Camp de survie à l’étang Cloutier : Les cadets de l’Aviation : créer de meilleurs citoyens

Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans ont participé au camp de survie en nature qui se déroulait à l’étang Cloutier.

Créer de meilleurs citoyens. C’est l’objectif constant du regroupement des cadets de l’Aviation qui ont monopolisé le terrain de l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton, dans le cadre d’un camp de survie en nature. L’activité d’une durée d’une fin de semaine a été rendue possible notamment grâce à la participation de la municipalité qui a gracieusement prêté le terrain.
Contribuer au développement des jeunes
Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans, provenant des Escadrons des cadets de l’Air de l’Estrie et de St-Jean-sur-Richelieu, circulaient sur les terrains de l’étang Cloutier de Cookshire-Eaton dans le but d’effectuer un exercice de survie en équipage de vol. Allant de pair avec l’idée de créer davantage de projets intergénérationnels, la municipalité n’a pas hésité à prêter le terrain lorsque l’Escadron 670 du HSF en a fait la demande. Pour Roger Thibault, conseiller municipal, ce genre d’activité permet d’attirer du monde dans la ville, mais contribue également au développement des jeunes.
« Les jeunes qui sont ici vont apprendre à monter des abris, à être capable de se servir d’éléments dans le bois pour être capable de se créer de l’eau, comment se diriger dans la nature et tout ça », explique Capitaine Pascal Yergeau, coordonnateur du camp de survie du site de Cookshire-Eaton. L’objectif est d’apprendre aux jeunes la débrouillardise dans les bois. Étant soucieux de l’environnement, les responsables s’assurent de ne pas détruire la forêt et utilisent les matériaux à portée de main.
Un programme qui s’adapte
Pour la plupart des gens, cadet rime avec armée et est par conséquent un environnement très strict. « Ce n’est plus aussi rigide que ça l’a déjà été. On a beaucoup plus de flexibilité maintenant au niveau de la gestion », explique Capitaine Yergeau. Le groupe garde tout de même un certain cadre disciplinaire, mais leur but premier est de bien encadrer les jeunes pour en faire de meilleurs citoyens. Ainsi, officiers et cadets suivent des formations continues dans le but de s’adapter aux changements sociaux. Des mesures sont également mises en place selon les besoins particuliers de certains jeunes. « Pour moi, c’est comme une deuxième famille. C’est un point de repère, un peu une référence pour moi. J’y ai appris beaucoup de choses », exprime Alex Sinki, cadet d’expérience. Il affirme affectionner toutes les valeurs qu’il a apprises au sein de l’organisme.
Outre créer de meilleurs citoyens, les cadets ont pour but de créer du leadership, promouvoir les forces armées canadiennes ainsi que la santé physique. « Dans l’aviation, on va se concentrer sur les cours de pilotage. Les jeunes peuvent, à partir de 16 ans, devenir pilotes dans notre programme. S’ils sont vraiment intéressés et qu’ils ont de bonnes notes à l’école, à 16 ans, ils peuvent faire la bourse de pilotage de planeur et à 17 ans, la bourse de pilotage d’avion », explique M. Yergeau. Ainsi, le jeune adulte qui quitte les cadets de l’Aviation a un bagage rempli de connaissances notamment en pilotage, gestion d’aéroport, techniques d’entretien d’aéronef et contrôlage aérien.
Après les cadets, l’armée ?
Bien que l’armée parraine financièrement le programme des cadets, le pourcentage de jeunes qui poursuivent une carrière dans les Forces armées canadiennes n’est pas très élevé, selon M. Yergeau. « Il faut savoir aussi que tous les officiers qui sont ici sont des officiers des Forces armées canadiennes, sauf que notre métier. c’est du cadre instructeur cadet », ajoute le capitaine. Ainsi, faire partie des cadets n’engage en rien le jeune à poursuivre une carrière militaire. Cela lui permettra notamment d’obtenir de l’instruction gratuite et vivre des expériences variées, en plus de développer de nouvelles valeurs, explique le coordonnateur.

champignon

De provenance extra-terrestre, caniculaire ou de changements climatiques ? Un champignon géant au bord de la rue Craig

L’apparition mystère d’un champignon géant, non loin des bureaux de votre journal, s’est fait se questionner une lectrice qui a téléphoné au journaliste pour l’ameuter. La grande question que plusieurs se sont posée : Quelle est la cause de cette apparition ? Est-ce la canicule intense des derniers jours, ou encore un effet des changements climatiques persistants, ou bien, pourquoi pas, un grain de semence venu du cosmos de façon inopinée et inattendue ? Chose certaine, la taille du légume en question atteignait facilement les 10 pouces de diamètre, de quoi étonner toute la galerie !

Innondation

Débordements de la rivière Eaton, à Cookshire : 40 personnes du plateau Castonguay évacuées

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa mai-son, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

La journée du 10 juillet dernier, où un déluge s’est abattu sur Cookshire-Eaton, et le réveil du 11 juillet qui a suivi ont été pénibles pour certains résidents du plateau Castonguay, rive-rain de la rivière Eaton, celle-ci ayant quitté son lit de façon impromptue !
Une quarantaine d’entre eux ont ainsi été évacués d’urgence au cours de la nuit, alors qu’une dizaine d’autres ignoraient la consigne de le faire. Il s’agit de résidents des rues Al-bert, Bellevue, Castonguay, Eaton et des Trembles, à 5 h du matin, le mardi 11 juillet.
Toute la journée, une équipe d’intervention du Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton (SPIAC), avec le soutien d’agents de la Sûreté du Québec, ont effectué une surveillance minutieuse sur les lieux, près de la route 108, pour éventuellement apporter assistance en cas de besoin.
« Dès le lundi 10 juillet, nous avons surveillé la situation en après-midi et avons avisé la population, à 16 h, et au fur et à mesure des événements. Le secteur a été bouclé à 16 h 30. Huit maisons ont vraiment été touchées, les cinq rues ont été fermées. Nous avons aussi d’autres routes de gravier sur le territoire qui sont en surveillance, surtout pour des problèmes d’érosion, qui sont problématiques. Les chemins Learned Plain et Wheeler ont été fermés. D’autres routes sont sous surveillance, les chemins Flanders, Lower et Low Forest. Des patrouilleurs sillonnent le territoire pour s’assurer que tout reste sous con-trôle », a indiqué Claude Leclair, directeur des communications à la ville de Cookshire-Eaton.
Le chef du SPIAC, Éric Cloutier, a tenu à spécifier que « notre service a une station hy-drique incluant une sonde dans la rivière, qui agit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mesurant le débit et la hauteur de la rivière, avec un système d’alerte sur nos téléphones cellulaires. Trois modes nous préviennent : le mode veille, la préalerte surveillance et l’alerte, cette dernière signifiant qu’une évacuation doit être effectuée assurément. Nous combinons à cela les conditions météo, la quantité de pluie, température et autres facteurs. Vous savez, la rivière ici fait partie d’un très gros bassin versant de la rivière Saint-François. Je tiens à remercier la population pour sa très grande collaboration quand survient une telle ur-gence », a affirmé M. Cloutier.
Une résidente témoigne
Demeurant sur la rue Albert, Joannie Quirion a vu que le débordement arrivait, car il y a un marais sur son terrain et un système de clapet qui se ferme dans un cas comme celui-là.
« Depuis neuf ans, nous avons eu environ quatre débordements comme celui-ci. Je suis quand même chanceuse, j’ai eu un peu d’eau sur le bord de mon entrée de cour. Je ne suis jamais resté plus qu’une journée hors de ma maison. J’espère rentrer dès ce soir », a-t-elle mentionné.
« Mon grand-père, qui a fait construire la maison, avait demandé que les fondations soient au même niveau que le pont sur la route 108, en face du chemin. Ainsi, lorsque l’eau de la rivière monterait, pour atteindre la maison, il faudrait qu’elle inonde le chemin par-dessus le pont ! Je ne suis pas prisonnière de la crue des eaux, car nous pouvons circuler par la sor-tie du quartier devant la salle communautaire Guy-Veilleux », conclut-elle en souriant.

air de repos

Johnville : Une aire de repos à l’église Notre-Dame-de-la-Paix

La conseillère, Josée Pérusse, Isabelle Côté, adjointe administrative et conseillère pédagogique au CPE Il était une fois, le maire, Mario Gendron, Vicky Champagne, directrice générale du CPE, et Martin Tremblay, directeur général de la municipalité, procèdent à la coupe du ruban.

Cyclistes, marcheurs et visiteurs ont désormais un endroit pour s’arrêter dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, plus précisément à l’aire de repos de l’église Notre-Dame-de-la-Paix.
Récemment réaménagé avec l’ameublement nécessaire, le parvis de l’ancien lieu de culte est en mesure d’accueillir 25 personnes assises. Sur place, les gens ont la possibilité d’utiliser des toilettes.
C’est dans le cadre d’une conférence de presse que l’on a récemment procédé à l’inauguration officielle du site qui est accessible depuis le 1er mai, et ce jusqu’au 31 octobre de 7 h le matin à 21 h, sept jours semaine. La réalisation de ce projet au coût de 50 000 $ fait partie du plan de développement des infrastructures et installations de loisirs de la municipalité. D’autres travaux similaires sont ou seront en cours sur l’ensemble du territoire municipal.
Rappelons que l’édifice abrite actuellement, de façon temporaire, le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois. Il accueille une quarantaine d’enfants et ce nombre grimpera à 63 lorsque la construction du nouveau centre, situé juste derrière l’église, sera complétée vraisemblablement à l’automne 2024. Rappelons qu’il s’agit d’un investissement de plus de 2,4 M$.
Pour le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, le projet de l’aire de repos et le CPE symbolisent bien ce que la mobilisation du milieu peut accomplir en collaborant avec les différents paliers gouvernementaux et divers organismes à vocation socio-économique. « Bien qu’initialement une mauvaise nouvelle pour la communauté de Johnville et la ville de Cookshire-Eaton, la fermeture de l’église paroissiale s’est transformée en une occasion de répondre à d’autres besoins criants de nos citoyens. On se retrouvait avec un édifice dont la vocation pouvait être transformée et adaptée aux nouvelles réalités de la communauté. Avec le temps, on s’apercevait que la démolition de cette église aurait été un gaspillage et une destruction de tout le patrimoine du milieu, lequel jadis abritait un lieu de pèlerinage. La question est vraiment de savoir si on pouvait se permettre de laisser aller une partie de notre histoire sous les yeux des citoyens qui ont contribué largement à sa survie tout au long des années. La réponse était plus qu’évidente aux yeux de la communauté et des partenaires impliqués. C’était non », précise-t-il. La municipalité en a donc fait l’acquisition au coût de 1 $.
M. Gendron insiste pour dire qu’il était important de préserver le bâtiment et le patrimoine qu’il représente. Il ajoute, lorsque le CPE temporaire s’installera dans son nouveau local, l’église ne deviendra pas une coquille vide pour autant. Elle accueillera éventuellement la bibliothèque du centre communautaire et sera située dans l’ancienne partie sacristie et l’intérieur du bâtiment deviendra un centre culturel. D’autre part, le volet lieu de culte ne sera pas mis aux oubliettes pour autant puisque l’on prévoit aménager à l’extérieur un mémorial avec statue représentant la période où se tenaient des pèlerinages. Les passants auront donc l’opportunité de se familiariser avec l’histoire du site ou autres. Le maire est d’avis qu’il était primordial de sauver l’église. « Dans n’importe quel village qu’on se promène au Québec, il y a un lieu commun de rassemblement qui a été soit une église. Un milieu comme ici qui a été un lieu de pèlerinage, c’est d’autant plus important de conserver l’historique. Pour les gens de la place qui ont participé à ça, c’est important de leur laisser cet héritage-là, c’est très important pour moi, plus qu’un multilogement. On a d’autres endroits pour du multilogement qui ne viennent pas prendre le centre du village », complète le maire de Cookshire-Eaton.

Lingwick

Le marché public de Lingwick courtise la communauté colombienne

Deuxième à partir de la gauche, Suzanne Jutras peut compter sur une bonne équipe de bénévoles, dont deux membres de son c. a., Catherine Ouimet-Lauzon, à l’extrémité gauche, et Rémy Giard, à l’extrémité droite, de même que sur la collaboration du leader colombien Edwin Moreno, à droite de Mme Jutras. Tous arborent des chapeaux et accessoires colombiens, pour l’occasion.

Le plus ancien marché public des Cantons-de-l’Est, celui du Canton de Lingwick, à Sainte-Marguerite, tenait une activité spéciale le vendredi 16 juin dernier, le premier de trois volets du programme RurAltérité, en recevant une belle délégation de la communauté colombienne de Sherbrooke.
Situé juste à côté de l’église de Sainte-Marguerite, près de la petite école, le marché en est à sa 15e saison d’existence, sous la supervision et les efforts d’une équipe bien rodée, ayant à sa tête la responsable et conseillère municipale Suzanne Jutras. Cette dernière peut compter notamment sur l’aide précieuse de membres de son conseil d’administration, Rémi Giard et Catherine Ouimet-Lauzon, entre autres, et de quelques bénévoles assidus.
« La pandémie nous a donné un dur coup, car nous avons perdu plusieurs artisans qui exposaient au marché et qui, démotivés, ont abandonné en décidant de ne pas reprendre leurs activités. Il n’y avait pas eu de marché de Noël, où ils engrangeaient leurs revenus les plus intéressants, ni de marché d’été. Le marché public, c’est une question de persévérance, il faut travailler très fort pour durer au fil des ans. Il n’y a maintenant que les exposants alimentaires, et certains ne seront présents qu’à quelques occasions seulement durant l’été », déplore Mme Jutras.
On sent quand même que cette bénévole, très impliquée dans son milieu, ne manque pas d’énergie pour continuer à se battre pour la cause de la promotion des producteurs locaux et de leurs produits frais du terroir.
« Il faut y croire, aller chercher un permis, du financement aussi, en tant qu’organisme à but non lucratif (OBNL). Le marché permet ici d’allonger la présence des visiteurs, et offre une activité communautaire, une vie sociale aux résidents », ajoute-t-elle.
Elle peut aussi compter sur la collaboration d’un partenaire régulier en la personne de Daniel Audet, de La Ruée vers Gould, également membre de son c. a. et participant très constant du marché depuis de très nombreuses années. Il offre judicieusement ses services pour la préparation de la nourriture pour les soupers au marché public.
Parmi les attractions spéciales, citons le p’tit pub de plus en plus populaire, activité de financement communautaire, géré en collaboration par des organismes du milieu, avec partage des profits à la fin de la saison. « Il fait augmenter l’achalandage et amène une belle ambiance dans le marché public, sous l’abri permanent qui est impressionnant, permettant à l’activité d’être présentée même sous la pluie, avec trois éléments de chauffage. Il y a aussi les jeunes de 14 ans qui préparent des pizzas sur notre four à bois, qu’on appelle les Pizzaniers, et qui vont avoir besoin d’aide cette année », exprime à son tour Rémy Giard.
Projet RurAltérité
À l’invitation de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, un jumelage d’une communauté culturelle colombienne s’est amorcé.
« Nous avons levé la main avec plaisir, l’an dernier, en organisant un repas à moitié québécois et à moitié colombien, en lien avec la cuisine collective. Il y a environ 3000 immigrants de la Colombie en Estrie, c’est impressionnant. En plus de l’activité d’aujourd’hui, ils vont revenir le 21 juillet, où nous espérons qu’ils organiseront une danse typique de leur pays, et le 18 août, dont les détails sont encore à déterminer. Le but est de sensibiliser notre population locale à cette communauté culturelle sympathique et faire aussi connaître la région aux Colombiens. Ils mettent beaucoup de couleur et d’ambiance dans le marché public », explique Suzanne Jutras.
« J’espère mettre sur pied un projet pour faire connaître également les travailleurs mexicains et guatémaltèques qui œuvrent dans les nombreuses plantations de notre région, depuis plusieurs années, mais restent totalement invisibles. Comme Cookshire-Eaton qui est jumelée avec le Mexique et qui a organisé, l’an dernier, une belle rencontre lors d’une partie de soccer, devenue une initiative favorisant la convivialité entre les ethnies. On veut ainsi aller plus loin pour favoriser leur intégration », termine-t-elle.
Elle se réjouit de pouvoir compter sur un leader colombien bien connu à Sherbrooke, Edwin Moreno, arrivé en 2005, ancien journaliste et candidat politicien indépendant aux élections municipales sherbrookoises, dans le passé.
« La RurAltérité est un concept d’une Table de concertation née d’un Forum de la CDC du Haut-Saint-François, une initiative pour sensibiliser la communauté locale sur l’immigration, et pour que s’y développent des compétences interculturelles chez les gens. Nous aimons bien participer aux activités de la communauté d’accueil du HSF », décrit M. Moreno, dans un excellent français.
Une des fondatrices du marché public
Une exposante déterminée et présente dès le début comme fondatrice, Caroline Poirier, de la Ferme Croque-Saisons, se spécialise dans la production de paniers de légumes bio par abonnements. « Je fais un métier difficile, comme agricultrice diversifiée, qui doit connaître et gérer simultanément le cycle de production de 40 légumes différents, un métier où il faut savoir faire tous les métiers ! C’est un petit marché ici, notre marché rural, pour rendre disponibles nos produits », conclut Mme Poirier, quand même souriante, qui produit durant l’été plus de 300 paniers bio, un nombre impressionnant, principalement distribués à Sherbrooke.

pont couvert

À Lingwick, secteur de Gould : Cri du cœur pour deux ponts en mauvais état

Le maire de Lingwick, Robert Gladu, se désole qu’il ne peut pas assurer la sécurité de ses concitoyens, qui doivent être limités à 50 personnes sur le pont McVetty-McKenzie, qui ne vieillit pas très bien. Ce message est très clair sur l’affiche qui a été installée aux deux extrémités du vénérable équipement routier, construit en 1893 par des Écossais et qui a été opérationnel jusqu’en 1972. Depuis ce temps, il a accueilli jusqu’à 300 personnes à la fois, lors d’activités de fêtes, avec présentation de spectacles, des danses, de la musique et même des pièces de théâtre.

Coïncidence ou simple coup du sort, deux ponts attirent l’attention aujourd’hui sur le territoire de Lingwick, à cause de leur mauvais état qui risque d’avoir des conséquences très graves dans un futur rapproché.
Au point où le maire de Lingwick, Robert Gladu, lance un cri du cœur pour leur réparation et la sécurité de ses concitoyens appelés à les utiliser. Il s’agit du pont McVetty-McKenzie, le plus long pont couvert de l’Estrie, le deuxième au Québec, près de la route 257 direction Weedon, véritable monument qui tient à cœur à toute la population pour sa valeur patrimoniale et sentimentale.
Puis un petit pont sur la route 257, direction Scotstown, à quelques mètres seulement du secteur urbain de Gould, grandement utilisé pour les services essentiels, reliant Gould à Scotstown, La Patrie et Chartierville.
« On voit très bien qu’un creux s’est formé au centre du pont couvert, où il y a une faiblesse de l’assise centrale. Le bois est beaucoup endommagé à plusieurs endroits, les planches du tablier du pont sont rongées et détériorées, ce qui n’est pas rassurant pour les usagers, car on voit en dessous du pont la rivière au saumon, qui devient un torrent au printemps. Nous ne pouvons plus permettre les rassemblements de plus de 50 personnes, faute de solidité. Dans le passé, des fêtes avec spectacles musicaux et même des pièces de théâtre sur le pont ont réuni de 200 à 300 personnes en même temps, une utilisation à bon escient, mais qui n’est plus possible », raconte M. Gladu.
Le pont a été construit en 1893, à la mode écossaise. Il a cessé d’être en opération à compter de 1972.
« On s’est fait dire qu’une subvention serait peut-être possible au chapitre du patrimoine, par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, et peut-être aussi par le ministère des Transports, mais que le calendrier de réparation ne le permettrait qu’en 2026 seulement, ce que nous considérons beaucoup trop tard. Nous avons besoin d’aide, car la Municipalité, qui ne compte que 454 résidants, ne peut vraiment pas assumer la facture de 800 000 $ à un million de dollars que la réparation risque de coûter, a-t-on appris », indique M. le maire.
« Des jeunes qui ne sont même pas de notre municipalité viennent assez régulièrement faire des feux à proximité, alors que c’est défendu. Ils prennent de l’alcool et même de la drogue, ils sont parfois très intoxiqués, ils n’ont rien à leur épreuve, et ils ont presque mis le feu illégalement au pont récemment », ajoute M. Gladu, en montrant une marque évidente de calcination où une bûche en feu a été laissée à l’abandon.
Il insiste sur la richesse patrimoniale que le préfet de la MRC, Robert G. Roy, lui a confirmée : « C’est un joyau important pour la MRC du HSF », a-t-il reconnu.
« Nous devrons en limiter l’accès avec des blocs de ciment, car on ne peut plus subir ce qui se passe ici. Nous avons même annulé la possibilité d’un feu de joie pour la Fête nationale, le 24 juin, à cause de la sécheresse de l’environnement et le danger des feux de forêt. On doit absolument se battre pour que le pont soit amélioré », avoue M. Gladu.
L’autre pont, à la sortie de la zone urbaine du secteur de Gould fusionné à Lingwick, sur la route 257 en direction de Scotstown, a été fermé à moitié à cause de sa problématique : une poutre centrale qui est grandement fissurée. Les camions de plus de deux essieux y sont carrément défendus de circulation.
« Les travaux d’amélioration de la route 257 ont amené plus de 180 camions de trois essieux et plus à y circuler parce que l’endroit a été certifié «chantier», ce qui a permis leur circulation. Remplis de matériel pour l’enrochement, ces camions très pesants ont fragilisé le pont davantage. Nous avons réussi à obtenir des panneaux d’arrêt aux deux extrémités du pont, cela améliore la situation, mais encore trop de fardiers, de grosses citernes, de transporteurs de bois et de camions lourds y passent régulièrement. Plusieurs usagers ne respectent pas la signalisation, et il va y avoir ici un accident grave à un moment donné, car le pont est situé en bas d’une côte, un endroit problématique. Nous voulons qu’un règlement abaisse le tonnage des camions pour que les policiers aient un levier pour donner des contraventions aux récalcitrants. Sans compter que le déneigement en hiver sera très difficile par le fait même », déplore-t-il.
M. le maire s’est dit heureux « d’avoir pu compter sur une aide de la compagnie Domtar, – de M. Éric Lapointe, qu’il remercie particulièrement – laquelle a investi entre 40 et 50 000 $ pour créer une route de déviation, à partir des terrains de la compagnie, afin de rejoindre la route 108 et désengorger la circulation sur ce pont ».
Selon un article publié dans le quotidien La Tribune, le ministère des Transports convient qu’il y a un problème de circulation sur le pont de la route 257. Il assure sa collaboration avec toutes les instances impliquées pour assurer le respect du règlement de circulation. Par ailleurs, il attribue la détérioration du pont à l’usure normale, rappelant que les poutres datent de 1938.

Souvenirs de Cueillettes

8e saison du regroupement, avec 51 fermes agricoles : Encore des Souvenirs de cueillette à l’horizon !

Le lancement de la saison d’autocueillette 2023 a eu lieu, le 22 juin dernier, à la Ferme Jardins des îles, à Ascot Corner, productrice de fraises et de framboises, et par plusieurs intervenants du CIBLE et de quelques producteurs maraîchers du Haut-Saint-François, membres du regroupement Souvenirs de cueillette.

Qui ne se souvient pas des longues demi-journées au soleil ou des séances d’une journée complète s’étirant jusqu’à la noirceur à ramasser des petits fruits, ces joyeux moments qui ont parsemé les enfances vécues avec ses parents ? Et du bon goût des petites fraises sauvages, si goûteuses et sucrées, qui en étaient souvent les récompenses espérées ?!!
Des moments évoqués par le regroupement Souvenirs de cueillette, au lancement de la saison de l’autocueillette 2023, qui avait lieu le 22 juin dernier, à la Ferme Jardin des îles, à Ascot Corner. Les intervenantes et productrices présentes se réjouissaient de célébrer l’autocueillette possible de 24 cultures pour la population. Plusieurs sont bien connues des gens, comme les fraises, bleuets, framboises et pommes, et d’autres moins connues comme la camerise, le cassis, la gadelle et l’argousier.
Souvenirs de cueillette compte maintenant 51 fermes agricoles sur le territoire des neuf MRC des Cantons-de-l’Est, où la population peut effectuer de l’autocueillette de fruits, de légumes et même de fleurs et de sapins de Noël, une majeure partie de l’année, de mai à décembre. Il y a même des fleurs comestibles et on peut aussi cueillir du maïs ! Et nouveauté cette année, s’ajoute la cueillette des fines herbes, une expérience unique qui s’offre à la population, même si elle n’est pas habituelle au Québec.
« L’autocueillette de fines herbes est très peu offerte… Les fines herbes sont faciles à cueillir et la fraîcheur est primordiale lorsque les gens les achètent. Lorsque nous cueillons nos fines herbes, les arômes qui s’en dégagent sont un réel bonheur ! », se réjouit Charlene Audrey Chouinard, de la Ferme Florale Libella, de Bury, qui vit sa première saison d’autocueillette de fines herbes.
« Dans le contexte d’inflation économique et des prix prohibitifs auxquels les consommateurs font face, l’autocueillette devient un mode de vie gagnant-gagnant », affirme pour sa part Valérie Martin, responsable administrative et aux communications de l’organisme Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est. Cette marque qui gagne en popularité a été déployée par le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), un organisme qui aide les entreprises dans la commercialisation de leurs produits, dans le marché de détail, le tourisme gourmand, la restauration et les marchés publics.
« Nous voulons valoriser l’autocueillette, qui est une belle sortie pour les gens, durant l’été et même à l’automne. Elle donne l’occasion de comprendre l’origine des produits, comment poussent les fraises, les citrouilles… C’est aussi une belle activité multigénérationnelle », ajoute Mme Martin.
Un dépliant produit récemment par le regroupement et par Créateurs de saveurs présente, entre autres, un formidable tableau des 24 cueillettes et des fermes où les retrouver pour l’autocueillette, avec leurs numéros de téléphone. Un calendrier de ces cueillettes s’y trouve également pour planifier sa sortie dans les fermes en question… Un outil indispensable pour les amateurs, qui sera disponible partout en région. C’est à voir !

Messe québécoise

Pour les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France : Deux messes historiques grandioses !

Une procession effectuée dans l’église, avant la messe, réunissait plusieurs porte-drapeaux arborant les bannières d’associations locales et communautaires, accompagnant les deux célébrants de la cérémonie, l’abbé Donald Thompson et le curé d’East Angus, l’abbé camerounais Pierre Célestin Onazué.

Afin de célébrer dignement les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, le comité organisateur a pensé présenter une messe québécoise, à l’occasion du samedi 24 juin, Fête nationale du Québec, et une autre solennelle le dimanche 2 juillet, jour pour jour avec la date du 2 juillet 1923 où s’ouvraient les portes de l’église pour la première fois, il y a 100 ans.
Une procession à l’intérieur de l’église, avec des porte-drapeaux transportant les bannières d’associations locales et communautaires, avait ouvert la messe, en accompagnant les célébrants, l’abbé Donald Thompson et le curé de la paroisse, l’abbé Pierre Célestin Onazué, originaire du Cameroun, en Afrique.
Le président d’honneur du centenaire, l’architecte Rémi L. Petit, a commencé par souhaiter la bienvenue à tous, introduisant dans son discours une volée de cloches, qui ont d’ailleurs retenti pour inviter la population au rassemblement.
Une bonne partie de l’animation qui a suivi avait été préparée pour être déclamée par deux étudiants en théâtre de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, Arnaud et Gabrielle, qui se relançaient dans un super élan oratoire. Ils ont évoqué de larges pans de l’histoire du Canada, avec des liens entre les ancêtres pionniers jusqu’aux acteurs actuels, les populations d’aujourd’hui, et des interinfluences entre eux, par le biais des différents métiers de la société.
La messe présidée par l’abbé Donald Thompson a donné lieu à plusieurs moments émouvants, comme lors de l’appel, par le prêtre, des fidèles des différentes générations, des anciens jusqu’aux plus jeunes, les baby-boomers, les générations X, Y, Z et Alpha, en alternant avec le couplet principal de la très belle chanson Gens du Pays, de Gilles Vigneault.
L’abbé Thompson a maintes fois évoqué la vie de saint Jean-Baptiste, au cours de la célébration. Une belle foule d’environ 250 à 300 personnes avait envahi l’église. Une paroissienne assise à proximité du journaliste a émis le commentaire suivant : « Je viens à l’église tous les samedis et lundis, et ce serait bien si l’église était tout le temps aussi remplie qu’aujourd’hui ! »
Quelques chansons québécoises ont aussi agrémenté la messe, comme le bel Hymne au Printemps, de Félix Leclerc, juste après le mystère de l’Eucharistie, et la chanson de Jean Lapointe, Si on chantait ensemble, après la communion. Elles ont été interprétées avec brio par le Chœur Saint-Louis, relié à la paroisse. Et à la fin de la messe, comme une boutade, envoyée à la volée, appelant à la fête, La danse à Saint-Dilon, que l’abbé Thompson a accompagné d’une invitation à danser dans l’église, mais les fidèles ont fait preuve d’une grande retenue !
Le dimanche 2 juillet, la messe solennelle se voulait beaucoup plus protocolaire, présidée par l’Archevêque de Sherbrooke, Monseigneur Luc Cyr, avec là aussi, procession au son des cloches. De nombreuses invitations avaient été lancées, visant à réunir plusieurs dignitaires, élus, donateurs, religieuses et anciens prêtres et curés de la paroisse, en présence du président d’honneur Rémi L. Petit, architecte qui a travaillé depuis de nombreuses années sur les rénovations de l’église. Après la messe, un cocktail a poursuivi les libations, avec un léger goûter.
Une brochure souvenir du centenaire de l’église, sorti récemment des presses, pouvait être acquise par la population au prix modeste de 5 $.

Festival-Rock-and-blues-840x440

À La Patrie les 4 et 5 août : Festival Rock’n’Blues pour une 8e saison

Les vendredi 4 et samedi 5 août, La Patrie s’apprête à revivre pour une 8e année son fameux Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles. L’édition de l’an dernier avait attiré plus de 1000 participants. Des spectacles majeurs seront présentés pendant les deux jours, dans une programmation à lire dans une prochaine édition de votre journal Le Haut-Saint-François. Billets d’une journée : 35 $ chacun, passeport pour les deux jours 50 $. Les spectacles se tiendront beau temps mauvais temps, sous l’Abri-bois en cas de pluie.

Finissants

Cookshire-Eaton : Des spectacles d’après-bal de graduation causent des turbulences à Johnville

Selon le promoteur, Charles-Antoine Rodrique, le chapiteau respectait les règles de sécurité.

Trois soirées d’après- bal de graduation, tenues les 20, 21 et 22 juin derniers, réunissant des élèves d’une dizaine d’écoles de Sherbrooke, dans un champ à Johnville, ont causé un émoi au sein de la municipalité de Cookshire-Eaton, au point que les élus ont émis une mise en demeure envers le propriétaire des lieux, Léonard Bouchard et Charles-Antoine Rodrigue, producteur de Festival Graduation, pour cesser les activités. Les responsables de l’événement ont fait fi de l’intervention municipale et présenté la troisième soirée comme prévu.
Le directeur général, Martin Tremblay, mentionne que la municipalité avait déjà refusé la tenue de l’événement alléguant la non-conformité du zonage et des règles de la CPTAQ. C’est à la suite de nombreuses plaintes de bruit, de mentionner le maire, Mario Gendron, et M. Tremblay, que les élus ont tenu une séance spéciale le lendemain matin, de la première soirée, pour adopter la résolution d’adresser une mise en demeure au propriétaire des lieux ainsi qu’à l’organisateur de l’événement.
Le document fait état du non-respect de la réglementation de la municipalité et touche principalement l’aspect nuisance et sécurité, d’expliquer M. Tremblay. D’ailleurs, des avis d’infraction ont été émis par la Sûreté du Québec. Le maire explique que l’intervention de la municipalité s’inscrit aussi « en prévision de l’année prochaine. On a eu envie de faire une injonction, mais on était trop tard. » Le maire ajoute que la municipalité prendra les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement se reproduise l’an prochain. Il mentionne que les représentants du service des incendies se sont rendus sur place et constaté plusieurs infractions quant aux règles de sécurité.
Estomaqué
Charles-Antoine Rodrigue, producteur de l’événement Festival Graduation, et Sylvain Pelletier, directeur de la production, sont estomaqués de la réaction de la municipalité et entendent bien contester la mise en demeure et les constats d’infractions. Ces derniers affirment avoir respecté les demandes formulées par les agents de la Sûreté du Québec et les représentants du service des incendies. « À chaque fois qu’ils nous demandaient quelque chose, on le faisait », d’exprimer M. Pelletier. « La SQ nous a demandé de mettre de l’éclairage à l’entrée de Jordan Hill. Ils nous ont demandé d’éclairer les toilettes et l’espace qu’on appelle repos. Les trois recommandations, on les a faites. Le service des incendies est venu mardi après-midi et nous a fait deux recommandations d’avoir un extincteur additionnel et mettre sur les deux sorties de secours des fluorescents. On ne nous a jamais dit la grandeur. On nous a demandé de mettre sur la clôture une pancarte sortie. Sur la mise en demeure, on nous parle de lumières pour les sorties et jamais on ne nous a parlé de lumières », d’insister M. Pelletier.
Quant aux plaintes de bruit, M. Rodrigue précise avoir installé un chapiteau pour atténuer le bruit. « Tous les soirs, on a fait une lecture à trois ou quatre endroits sur Jordan Hill, chemin des Trois Mousquetaires et l’entrée de Jordan Hill ou les maisons les plus proches et la plus grosse lecture donnait 64 dB », de préciser M. Pelletier.
Événement
En fait, Festival Graduation en était à sa deuxième édition sur le même site. M. Rodrique mentionne n’avoir eu aucun problème l’année dernière. « L’orientation, c’est d’encadrer et de structurer une activité en toute sécurité. Moi, j’ai vu trop d’événements qui se déroulaient dans un champ, pas organisé, très dangereux. » Le promoteur mentionne avoir distribué des lettres dans le voisinage pour aviser la tenue de l’événement et d’avoir indiqué les coordonnées pour le joindre en cas de problème.
L’activité qui s’échelonnait sur trois soirées de 21 h à 3 h du matin regroupait les élèves d’une dizaine d’écoles de la région de Sherbrooke. Le nombre de soirées visait à séparer certaines écoles afin d’éviter les frictions. Parmi les institutions se trouvaient des élèves du Triolet, Le Ber, Montcalm, Mont St-Anne, La Ruche, Du Phare, Bromptonville, Séminaire de Sherbrooke, Salésien et Mont Notre-Dame. Plus ou moins 1 800 élèves ont participé à l’événement. M. Rodrique précise que des mesures ont été mises en place pour assurer la sécurité de tous comme la fouille des voitures à l’entrée pour éviter les contenants de verre, des agents de sécurité en nombre suffisant, assure-t-il, étaient sur place. En outre, des équipes munies de détecteur de métal inspectaient les jeunes à l’entrée du chapiteau. Le promoteur ajoute que des représentantes d’Élixir, organisme qui fait de la prévention de la consommation de drogues et alcools et aussi au niveau des agressions sexuelles, étaient sur place.
Déçu de la situation, M. Rogrigue n’a pas l’intention d’abandonner et manifeste le désir de tenir une troisième édition l’an prochain. Il se propose de rencontrer les membres du conseil municipal afin de bien expliquer le projet. « J’aurais vraiment apprécié qu’ils viennent voir le site, constater que c’est bien organisé, bien structuré. Il n’y a aucun conseiller qui s’est déplacé. Ils ont fait un conseil extraordinaire pour voter contre mon projet et ils ne sont même pas au courant du projet. »

golf

Tournoi de golf du Pub Central au profit de la Journée Natalie Champigny : Une belle tradition qui affiche encore complet

Le très populaire tournoi de golf Natalie Champigny, organisé par le Pub Central, affiche encore complet.

C’est devenu une tradition. Bon an, mal an, le tournoi de golf du Pub Central, au profit de la Journée Natalie Champigny qui se déroulera le 21 juillet au Club de golf East Angus, affiche encore complet. Grâce à la participation des joueurs, des partenaires et nombreux commanditaires, les organisateurs sont confiants d’amasser 10 000 $ pour la cause dont l’objectif est de venir en aide aux élèves de familles démunies.
Michel, frère de la regrettée Natalie Champigny, est fier de la crédibilité et de la notoriété acquise par l’initiative au fil des années. « Je n’en reviens pas, les gens sont fiers et désireux de participer à toutes nos activités. Que ce soit la journée Natalie, le golf ou le McDon, les gens veulent contribuer à la cause. »
C’est donc un total de 144 golfeurs qui fouleront le parcours du Club de golf East Angus. Le partenaire majeur, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, contribuera au succès de l’activité en y mettant sa touche personnelle. Un petit chapiteau avec jeu d’adresse permettra aux participants de courir la chance de se mériter quatre prix, dont un d’une valeur de plus de 1 000 $.
Le 5 à 7 suivi du souper et de la soirée, incluant la remise des prix, se déroulera au Pub Central. Un fidèle habitué au tournoi, l’ex-hockeyeur des Bruins de Boston, Normand Léveillé, et le gardien de but Stéphane Fiset seront de la partie. D’autres anciens collègues de hockey junior majeur de Michel Champigny se joindront aux golfeurs. Parmi les participants, ce dernier souligne l’implication grandissante des entreprises locales et régionales.
Soulignant que l’activité visait d’abord l’échange et le plaisir, M. Champigny précise qu’un moment sera utilisé avant le départ pour sensibiliser les participants à la cause tout en soulignant l’aide apportée aux jeunes. D’ailleurs, pas moins de 112 élèves fréquentant l’une des écoles primaires du Haut-Saint-François ainsi que la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont bénéficié, au cours de la dernière année, d’aide financière pour un total de 88 400 $. Malheureusement, les responsables de la Journée Natalie Champigny craignent que le nombre de demandes puisse atteindre le cap du 150 pour l’année scolaire 2023-24 pour un montant de près de 100 000 $. « Suite à la pandémie et la hausse du coût de la vie, les demandes augmentent et le montant également », d’exprimer M. Champigny.
MCDon
Parmi les activités de financement, la Journée Natalie Champigny a récolté un montant de 3 500 $ lors de la récemment journée du Grand McDon. « Les gens nous soutiennent dans toutes les activités et se sentent associés à aider les jeunes », d’insister M. Champigny, reconnaissant envers la générosité de la population. Ce dernier invite les personnes ou entreprises désireuses de contribuer sous une forme ou une autre à le contacter en composant le 819 943-2528.

Appart africains

Les contributeurs d’ascendance africaine pour le bien de nos communautés

De gauche à droite, Andrée Larrivée de La Passerelle, Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga, Mariame Cissé, cofondatrice de la FCCE, Riziki Mkandama et Laurence Charleston.

Une quarantaine de personnes étaient présentes pour la première soirée d’échange et de partage, organisée de concert par La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François, et la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) qui s’est tenue à Cookshire-Eaton, dans les locaux du Victoria Hall. Cette soirée était destinée à souligner l’apport et la contribution de personnes d’ascendance africaine au développement de l’Estrie.
Ce sont trois d’entre eux qui ont pris la parole, afin de raconter leurs parcours et embûches, et comment ils sont arrivés là où ils sont aujourd’hui. Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga et Laurence Charleston ont pris la parole tour à tour afin de parler de leur réalité et du chemin parcouru. La soirée était animée par une jeune femme bouillante d’énergie, Riziki Mkandama, qui a su toucher tous les gens présents avec son slam authentique et émouvant.
De cette soirée, trois points majeurs ont fait surface. Une meilleure éducation sur les différentes cultures qui peuplent notre planète et sur le racisme en général. Effectuer de la sensibilisation sur ce que ces personnes immigrantes vivent quotidiennement, simplement parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau ou parce qu’ils ne parlent pas la même langue qu’au Québec et finalement une plus grande ouverture d’esprit face à tout ça.
« Me retrouver sur ces plaques honorifiques est un privilège pour moi. C’est aussi une façon pour les gens de savoir qui je suis, d’où est-ce que je viens, mes origines et enfin de partager mon vécu et ma culture », d’expliquer Francis Soubeiga. « C’est aussi une opportunité pour montrer aux autres comment moi, je me suis intégré et d’apprendre aux autres le chemin par lequel je suis passé pour pouvoir s’intégrer à leur tour », conclut-il.
Pour une personne née ici, mais ayant des origines étrangères, il pourrait sembler que l’intégration est plus facile, mais certains problèmes demeurent. « Je dois admettre que c’est plus facile lorsque l’on est née ici, mais il y a toujours une certaine dualité qui est présente. Cette dualité s’explique par le fait qu’on grandit dans la famille, dans la culture de nos parents, mais il y a aussi tout le côté d’intégration à la culture d’accueil qui est présent et qui crée cette dualité », d’exprimer Yasmine Guillaume.
Les trois conférenciers sont toutefois optimistes quant à l’avenir. Depuis leur arrivée respective, beaucoup de choses ont déjà changé et évolué. L’ouverture se fait de plus en plus grande, on voit le changement s’opérer, mais du chemin, il y en a encore beaucoup à faire.
« Je pense que les gens sont plus sensibilisés. Je pense que l’évènement de George Floyd a en quelque sorte sonné l’alerte. Et puis, on voit beaucoup plus de dénonciation de racisme et de racisme systémique. C’est encourageant », d’exprimer Laurence Charleston.
« Le problème ici, selon moi, est que le gouvernement ne reconnait pas que le racisme systémique existe au Québec. Pour qu’il y ait changement, il faut d’abord reconnaitre que c’est présent, que c’est bien là. À ce moment, on pourra réellement et collectivement prendre des mesures et voir de réel changement », conclut Mme Charleston.
Cette initiative vise à brosser le portrait de personnes d’ascendance africaine qui se sont illustrées dans les domaines économiques, sociaux, culturels et politiques afin de les mettre en lumière et de valoriser leur apport au développement de la région auprès de la collectivité estrienne et notamment auprès des jeunes. Il vise également à sensibiliser les organisations et institutions à l’importance d’intégrer les personnes d’ascendance africaine au sein de leur instance décisionnelle dans le but de favoriser leur participation au développement de leur organisation et par le fait même au développement de l’Estrie tant en milieu urbain que rural.
Pour ce faire, une plaque incluant un code QR a été conçue pour chaque personne afin d’illustrer la contribution de chacun d’eux. Elles seront érigées dans des lieux d’affluences et constituent un levier qui favorise les échanges entre les responsables du projet, les bénévoles de la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) et les citoyens. Le code QR permet aux citoyens d’avoir plus d’informations sur les contributeurs et contributrices.

Mini compostelle

Ouverture de saison 2023 : Le Mini Compostelle innove jusque dans le HSF pour attirer plus de randonneurs !

Un repos sous le pont de La Patrie.

Le parcours du Mini Compostelle empruntera cette année une partie du territoire de Chartierville, en plus des municipalités de Hampden, La Patrie et Scotstown. Il s’agit donc d’une quatrième qui s’ajoute, du côté de la MRC du Haut-Saint-François pour cet organisme, en plus des cinq autres déjà sur l’itinéraire principal, du côté de la MRC du Granit, soit Val-Racine, Notre-Dame-des-Bois, Piopolis, Marston et Lac-Mégantic. 
« L’ajout du passage sur le territoire de Chartierville, c’est la conséquence d’un pépin que nous avons eu tôt ce printemps quand un droit de passage sur un terrain privé nous a été enlevé de façon inattendue. Nous nous sommes immédiatement mis à la recherche d’une solution et cela nous a menés à l’obligation de créer un nouveau tracé, un détour de six kilomètres vers Chartierville », a indiqué en conférence de presse Daniel Montpetit, président du Mini Compostelle. 
« Cela a évidemment des répercussions financières pour nous et notre clientèle de randonneurs. Cela s’est quand même transformé en belle découverte, car nous nous retrouvons à passer par la mine d’or, à longer le bord d’une belle rivière où une halte est possible pour nos randonneurs, qui peuvent y faire un pique-nique et s’y reposer. Puis se retrouver ensuite dans le secteur du mont Durban, où une cascade constitue un point d’intérêt à découvrir, et où il y a aussi des toilettes. Chartierville représente un réel gain d’attraits positifs », admet-il. 
Sa directrice générale et co-promotrice du Mini Compostelle, Chantal Ladouceur, enchaîne : « À Chartierville, il faut souligner que s’y tiendra le Festival Musique aux Sommets, à venir au mois d’août. On peut aussi se divertir à un nouveau mini-golf. D’autres nouveautés se sont ajoutées également dans la MRC du Haut-Saint-François, soit une nouvelle entreprise qui torréfie du café, Capharnaüm Gîte · Boutique · Café, à Scotstown. Il y a également le nouvel hébergement, la Maison Sherman, et le Salon de thé Scott, qui offre ses services d’hébergement et de pause thés et tisanes, avec scones écossais. Puis le restaurant-bistro Le petit Écossais, au parc Walter-MacKenzie », rapporte en vrac Mme Ladouceur. 
« Il y a aussi un nouvel hébergement à La Patrie, Couette et café Au crépuscule. Par la suite, signalons qu’à Hampden, le Moulin 4 Milles produit des saunas en cèdre qui sont exportés partout au Québec. » 
L’organisation du Mini Compostelle a aussi installé, le long du parcours et à certains endroits en sentiers, de nouveaux bancs de repos pour ses randonneurs, à un intervalle d’environ trois kilomètres entre eux. Ces bancs sont offerts, pour de possibles commandites au chapitre du financement de l’organisme, aux industries, commerces et institutions de la région. Les bancs sont munis d’une plaque commémorative, une promotion qui les identifie. 
« Dès nos débuts en 2016, nous avons créé le Parcours de marche au cœur de Mégantic, devenu le Mini Compostelle, pour stimuler l’économie locale. Nous avons voulu développer une offre durable sur le plan socio-économique. Nous suivons notre plan de vitalité rurale avec des initiatives en écotourisme, en respectant également le plan de développement de la région », a rappelé Daniel Montpetit. 
« Parmi les autres nouveautés, nous avons installé, sur le territoire du Granit du Mini Compostelle, une dizaine de stations de mégaphones en bois de mélèze qui amplifient les sons de la nature, créant ainsi une ambiance de contemplation et de détente, par des parcours sonores en nature. Nous avons l’intention d’en installer aussi dans le secteur du Haut-Saint-François », a ajouté M. Montpetit. 
Il a ensuite énuméré quelques statistiques significatives. « Nous avons accueilli 1945 randonneurs, pour des retombées directes dans la communauté de 794 000 $. Cependant, nous ne pouvons pas comptabiliser les montants perçus dans les commerces et attractions, stations d’essence et restaurants, etc. Nous pouvons compter sur 33 hébergements partenaires, 18 restaurants, 13 épiceries, dans nos huit municipalités de départ, dans les deux MRC, dont les territoires sont trop grands pour espérer un jour pouvoir couvrir toutes leurs agglomérations ! », a-t-il conclu.  

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