Grévistes

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton : En grève, des employés du front commun manifestent

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton, des professionnelles en soins, membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de même que des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), formant un front commun solidaire, ont manifesté comme prévu les 23 et 24 novembre dernier, exprimant ainsi leur mécontentement face aux offres du gouvernement du Québec. Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, appuie le Front commun. « Nous ne pouvons passer sous silence qu’encore une fois, il s’agit de secteurs majoritairement féminins qui ne sont pas pris en considération », exprime l’organisme dans un communiqué de presse.

Pompier Talbot

Au sein du Service des incendies de La Patrie : Une rare femme comme cheffe des pompiers

Francine Talbot a réussi à s’imposer comme directrice du Service des incendies de La Patrie, un emploi qui est traditionnellement réservé à la gent masculine. Un accomplissement remarquable dans notre monde moderne.

Son nom : Francine Talbot. En 2020, elle agissait comme pompière volontaire au sein du Service des incendies de La Patrie, dans le Haut-Saint-François. À peine trois ans plus tard, elle gère ce service comme cheffe des pompiers, après avoir rapidement gravi les échelons et engrangé les formations nécessaires pour réaliser cet accomplissement, dans une discipline réservée traditionnellement aux hommes. Une rare femme à y arriver.
Native de La Patrie, elle a vécu dans une famille qui n’avait qu’un seul autre enfant, son frère, et dont le père était bûcheron au Québec et aux États, et sa mère couturière.
« J’ai fait mon primaire à La Patrie et Scotstown, où nous avions déménagé, et j’ai complété mon secondaire, plus tard, aussi à La Patrie où j’étais revenue, et à la polyvalente d’East Angus. J’ai ensuite suivi une formation pour devenir préposée aux bénéficiaires, dans le domaine de la santé, et j’y ai travaillé pendant 10 ans, à Sherbrooke », relate Mme Talbot.
Elle règne sur 19 pompiers volontaires, à La Patrie, qui sont tous des bénévoles, comme elle dans une certaine mesure, avec un salaire à temps partiel.
« Je travaille également dans une plantation, pour l’instant, en vue de la saison des sapins de Noël qui s’en vient », affirme-t-elle. Elle a deux filles, de 9 et 10 ans.
Elle a suivi toute une batterie de formations, évidemment, pour obtenir le poste de directrice du service des incendies, dont un cours qui s’intitule Pompier 1, pendant un an et demi, officier non urbain (ONU), qui a duré environ 90 heures, le RCCI 1, pour devenir enquêteur en Recherche des causes et circonstances d’un incendie, au Cégep de Chicoutimi, et une formation de préventionniste, pendant 45 heures, et une autre pour l’emploi des pinces de désincarcération.
« J’aimerais également suivre le cours RCCI 2, qui est plus coûteux. J’ai aussi une formation pour les premiers soins et pour les défibrillateurs. Il y a quelque chose d’important que nous voulons amorcer, soit le processus pour que les pompiers locaux deviennent Premiers répondants, ce qui serait un gros plus pour la protection de nos citoyens. Nous allons en parler au nouveau directeur général de La Patrie, Antoine Prévost, dès qu’il sera familier avec son nouveau poste », suggère-t-elle.
Visiblement, Francine Talbot aime sa municipalité de La Patrie. « C’est de toute beauté, ici. Je me sens très bien, au service de la population. Je m’accommode très bien de l’adrénaline qui augmente beaucoup quand survient une alerte d’incendie. Mais heureusement, nous n’avons pas souvent de ces urgences », indique-t-elle.
« Même quand j’étais petite, j’aimais quand l’adrénaline se faisait sentir. Il m’arrivait de courir les feux… Pour moi, aujourd’hui, dès que survient l’alerte, je commence immédiatement la gestion de l’intervention, c’est ce qui est différent comme directrice par rapport à n’être que simple pompier. La difficulté, c’est que je ne connais pas exactement les effectifs de pompiers volontaires qui vont arriver, pour le nombre de pompiers et aussi quand ils vont arriver. Nous avons des ententes avec toutes les casernes des municipalités autour, juste au cas où nous en aurions besoin. À ce sujet, il faut prendre une décision très rapidement et faire les demandes aux municipalités en urgence », soutient-elle.
Elle a évidemment certaines instructions et orientations à respecter en rapport avec le schéma de couverture de risques, généré par le monde municipal de la région, en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François.
« Des difficultés surviennent, quant à la disponibilité de l’eau. Nous ne pouvons pas vider le réseau d’aqueduc de La Patrie, s’il y a un incendie. Nous devons puiser l’eau dans les ruisseaux, rivières et lacs dans les rangs, et la transporter par camion, ce qui n’est pas vraiment un problème, et remplir une piscine que nous possédons déjà. Le nombre de pompiers disponibles peut également changer la gestion de l’alerte. Lors de la dernière intervention, seulement quatre pompiers volontaires sont arrivés. Mais d’habitude, il y en a en moyenne huit ou neuf, parfois dix. Nous avons heureusement une très bonne collaboration pour l’entraide des municipalités voisines, très sympathiques à la cause », se dit très contente la cheffe des pompiers de La Patrie.
Elle compte aussi sur deux autres femmes dans son service, comme pompières volontaires. « Il y a la pompière Vanessa Thériault, qui commencera sa formation en janvier 2024, et une autre qui va devenir officier, lieutenante, qui sera mon bras droit, Mychèle Morin, actuellement enseignante à l’école. Elle est très méritoire, car c’est aussi une athlète connue dans la région, qui a longtemps fait du biathlon, et qui, encore aujourd’hui, relève des défis gratte-ciel, comme pompière émérite ! », se réjouit Mme Talbot.
À la question « Comment ça se passe, pour vous, gérer des hommes ? » Francine Talbot rétorque : « Pour moi, cela ne fait aucune différence de m’adresser à des hommes ou à des femmes. Ce sont tous des pompiers, des individus, des êtres humains, j’envoie des pompiers combattre les feux, je suis très ouverte, nous sommes tous des humains et c’est parfait comme ça ! »

Urbain Desbois

Musicien avant tout : Urbain Desbois aime aussi la poésie et discourir avec les poètes

Urbain Desbois préfère la guitare à l’écriture de poésie, mais en amateur, un beau poème lui inspire à coup sûr une nouvelle musique, comme il a accompagné sur scène plusieurs poètes dans le passé. Il a cinq albums de chansons à son crédit.

Musicien depuis au moins 30 ans, il est arrivé à l’artiste Urbain Desbois, de Lingwick, de mettre de la musique sur les mots de certains poètes pour en faire des chansons. C’est sa motivation à le faire qui fut le point de départ de son projet de Balado s’intitulant Conversation téléphonique d’Urbain Desbois avec un poète, une poétesse.
Dix épisodes sont prévus au projet, à raison d’une diffusion par semaine, du 20 novembre 2023 au 22 janvier 2024.
« J’aime lire de la poésie, je me décris comme un amateur, mais j’aime pas tellement en écrire. Moi, c’est la chanson que je préfère. Depuis 30 ans, j’ai un parcours de musicien. J’aime faire la musique sur un poème que j’aime bien. Une chanson, c’est simple, il le faut, même si ce n’est pas si facile à créer… », témoigne Urbain Desbois.
À propos de son nom d’artiste, il se confie volontiers. « C’est un surnom que quelqu’un m’a donné à un moment donné. Oui, il y a comme un paradoxe, une contradiction : c’est ce que je suis, un urbain qui demeure dans les bois. Je travaille au centre-ville de Montréal et je reste à Lingwick », révèle-t-il en souriant.
Son emploi, c’est sur les plateaux de cinéma que ça se passe, depuis 15 ans. Il s’occupe des décors, des accessoires, un travail qu’il semble apprécier.
« J’ai conçu moi-même mon projet de balado, j’ai fait la recherche, j’ai créé le premier épisode. Mais j’ai une excellente partenaire, Isabelle Mandalian, du Centre culturel Oscar-Dhu, de Lingwick. Celle-ci agit à plusieurs titres : aide à la diffusion, co-réalisation, aide au design, synthèse et vue d’ensemble… Isabelle, c’est une pro de la littérature et de l’édition, elle est minutieuse, elle m’a même aidé à choisir les poètes. Moi, c’est plus mon instinct qui m’a servi », admet l’artiste.
« J’ai enregistré les conversations au téléphone. D’aucunes ont duré trois heures et plus, puis j’ai fait le tri dans ces enregistrements, pour que ça entre dans la structure du projet. Les conversations, ce n’est pas tellement sur le ton d’une entrevue, mais vraiment plutôt sur le ton de la conversation amicale. C’est le poète qui choisit ce qu’il veut aborder avec moi, ses techniques pour faire sa poésie, le travail de son éditeur, c’est comme si on entre dans son atelier, comment il aborde et fabrique son art. Certains c’est l’oralité qui les inspire, d’autres c’est l’écriture, ou encore la scène, d’autres n’ont jamais monté sur une scène. Chacun se présente comme il est », décrit-il.
Il donne comme exemple un des artistes, Patrice Desbiens, un franco-ontarien de 74 ans, qui n’aime pas parler de poésie. « Il m’a parlé des choses qui se retrouvent dans sa poésie, les thèmes, etc., c’est comme un effet miroir pour se dévoiler, j’ai trouvé ça intéressant ! La poésie, c’est un langage codé, c’est un objet mystérieux ou familier, une langue et une approche différente, selon l’interprétation de chacun », lance-t-il.
« J’aime l’aspect spontanéité, ce qui n’est pas «formaté». C’est la curiosité qui m’a emmené à faire ça. La conversation très personnelle avec ces poètes et poétesses me rapproche de leur quotidien, de leur atelier d’écriture. »
Son projet s’est étalé sur deux ans environ. Il parle ensuite de Michel Garneau, qui lui a fait plusieurs confidences en parlant de sa vie, de son travail à la radio, des poètes « grands frères » qui l’ont accompagné durant sa carrière, lui-même un poète très connu. Les deux épisodes de balado qui lui sont exceptionnellement consacrés seront diffusés à partir du 23 décembre.
Outre Garneau et Desbiens, les huit autres poètes et poétesses que ces épisodes balados feront découvrir : Jean-Philippe Bergeron, Carole David, Marie-Andrée Gill, Frank Martel, Marie-Hélène Montpetit, Emmanuelle Riendeau et Claudine Vachon. Pour écouter ces conversations exceptionnelles, consultez le site centrecultureloscardhu.com/balado
Le projet a bénéficié de la Cellule d’apprentissage expérientielle en balado, initiée par Sporobole/Hub numérique et du soutien du Conseil des arts du Canada.

Nathalie Loiselle

Remise de dons à cinq organismes : Nathalie Loiselle fait encore des heureux

De gauche à droite, Rock Poulin, Nathalie Loiselle, Carole Poulin, Marie-Josée Pellerin. À l’arrière, Stéphanie Hudon, Marc Rousseau, Alain Rondeau et Évelyne.

Nathalie Loiselle, conseillère pour les produits Tocara, avec la collaboration de commanditaires et citoyens, vient encore une fois de faire des heureux en amassant un montant de 6 625 $, qui est réparti en parts égales à cinq organismes du Haut-Saint-François venant en aide aux gens du milieu.
La Fondation Marc Rousseau, Les Étincelles de Bonheur, Moisson Haut-Saint-François, La Méridienne et La Passerelle reçoivent respectivement 1 325 $ afin de poursuivre leur implication auprès de la communauté. Le montant provient d’une partie des ventes, pour le cancer du sein, de la contribution personnelle de Mme Loiselle et de plusieurs commanditaires. « Ce soir, j’appelle ça la soirée Donner au suivant », de lancer celle qui n’en est pas à sa première campagne de levée de fonds, en guise d’introduction devant plusieurs personnes rassemblées au Café l’Orchidée.
Pour Marc Rousseau de la Fondation portant son nom, « vous savez comme c’est difficile d’amasser des sous aujourd’hui pour aider la population de la MRC du Haut-Saint-François. Je vais vous donner un exemple. Vendredi dernier, on a eu une demande d’un père de famille qui s’est retrouvé devant rien. On avait eu une demande qu’il avait besoin de trois matelas pour ses enfants et on a payé trois matelas neufs par la Fondation Marc Rousseau. C’est ça qu’on fait. On peut rendre des gens heureux. On a habillé des enfants avec des habits de neige neufs. On essaie d’aider la population avec divers projets comme ça. »
Évelyne, représentante de La Méridienne, rappelle que l’organisme offre de l’hébergement pour les femmes et enfants victime de violence conjugale et autres services. « Ces sommes d’argent nous permettent de faire des sorties avec les femmes victimes de violence conjugale et offrir de petites douceurs pour les aider à passer à travers ces moments difficiles. »
Alain Rondeau, représentant de Moisson Haut-Saint-François, « ce montant fait vraiment la différence. » Il rappelle que la présente année est particulièrement difficile. « Moi, cette semaine, c’était la première fois que je voyais le fond de nos tablettes, ce qu’on ne voyait pas d’habitude. » Il souligne, au passage, que l’organisme doit acheter des produits qui étaient donnés dans le passé « et ça paraît. Notre clientèle a changé. On a moins de revenus, donc ça, c’est très apprécié. Ça va passer très, très vite parce qu’il y a beaucoup de demandes », complète-t-il.
Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur, rappelle que l’organisme donne des services aux personnes qui vivent avec un handicap sur le territoire du Haut-Saint-François. « Les sous, c’est toujours bienvenu, ça nous permet de leur donner de l’amour, de la douceur, de les faire sortir de chez eux, d’avoir accès à des endroits adaptés pour eux. Mme Pellerin rappelle que l’activité d’aller aux pommes, notamment le Verger Le Gros Pierre est un endroit adapté pour leur clientèle. « On en fait tout le temps bon usage de ces dons-là. »
Carole Poulin, nouvelle membre du conseil d’administration de La Passerelle, rappelle que le centre est un milieu de vie inclusif ouvert aux femmes (trans et cis), aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. La Passerelle est un lieu accueillant et chaleureux offrant du soutien, de l’écoute et divers services, d’exprimer Carole.

Marche Noel-Cookshire

À Cookshire-Eaton : Le Marché de Noël toujours populaire !

Les visiteurs arrivaient en continu au marché de Noël de Cookshire-Eaton, dont les 34 exposants étaient répartis sur les deux étages du Victoria Hall, rue Principale Ouest.

Parmi les plus anciens marchés de Noël du Haut-Saint-François (HSF), celui de Cookshire-Eaton demeure l’un des plus courus. La circulation au ralenti à la hauteur du Victoria Hall, au 125 rue Principale Ouest, du matin jusqu’à la fin de l’après-midi du dimanche 26 novembre, est là pour en témoigner.
Un grand marché de Noël sur deux étages au vétuste édifice patrimonial, où 34 artisans locaux s’étaient donné rendez-vous pour émerveiller et surprendre les visiteurs.
« Ces exposants offraient de très beaux produits très variés. Nous avons eu passablement de visiteurs, qui se comptaient par centaines, je trouve ça bon. Car il y en avait d’autres marchés de Noël autour (NDLR : celui de l’aéroport et même d’autres marchés de Noël à Cookshire-Eaton), ce qui nous a peut-être nui un peu. Mais c’est surtout les grèves, la situation économique difficile qui l’ont fait davantage… Les exposants auraient aimé vendre plus, cela se comprend », avançait Manon Elisabeth Carrier, co-organisatrice avec Madeleine Masson-Labonté, lors du bilan effectué le lundi suivant.
Au préalable, elles ont dû répondre à de nombreuses demandes de la part d’exposants qui souhaitaient y participer, des habitués et des nouveaux. Elles ont eu facilement la possibilité de diversifier l’offre par les artisans présents.
Citons quelques exposants, pour en donner une idée : la Ferme La Généreuse, de Francine Lemay, de Cookshire-Eaton, le Domaine Ives Hill, de Compton, la Ferme Jardins des Bocages, de Madeleine et Daniel Labonté, de Sawyerville, l’Érablière Tradition d’antan et sa volière, de Cookshire-Eaton, Les Jardins d’etc, d’Émilie Turcotte-Côté, Fermière-Fleuriste de Bury, Delapointe de Bury et Valcourt, Filer Chou, de Maude Lemieux, l’auteure Guylaine Cliche et plusieurs autres.

Petite Tournée des organismes

Initiée par la CDC du HSF : Une petite tournée des organismes en diversité culturelle

La directrice générale de la CDC du HSF, Jinny Mailhot, présente les caractéristiques de son organisme pour le faire connaître aux participants de la Petite Tournée, à Weedon.

Histoire de confirmer un inventaire des ressources dans le domaine de la diversité interculturelle, de la Ruraltérité en fait, afin de mieux se connaître entre organismes, de se reconnaître entre les agents de changement, la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François (HSF) a organisé une petite tournée des organismes en diversité culturelle, le 21 novembre dernier.
C’est le dynamique agent de développement de la CDC, Edwin Moreno, qui a eu l’agréable tâche d’animer cette tournée dans le HSF, effectuée toute la journée en autobus scolaire !
Débutée par un déplacement vers Weedon, les 35 participants inscrits y ont été accueillis par le maire de cette municipalité, Eugène Gagné lui-même.
« Nous avons été bien reçus à la mairie directement. L’objectif de cette démarche globale, c’était de faire connaître les services des groupes régionaux qui interviennent en diversité culturelle et qui luttent contre le racisme, en faisant connaître les efforts qui sont déployés », a fait valoir la directrice générale de la CDC, Jinny Mailhot.
Les participants, composés de représentants d’organismes régionaux estriens, entre autres, comme les Pépines, de Sherbrooke, Vision Attractivité Cantons-de-l’Est, mais aussi d’intervenants du territoire, comme des travailleurs d’organismes communautaires pour le Centre d’action bénévole (CAB), le Centre des femmes La Passerelle, puis des représentants du monde politique, comme l’attaché politique Sylvain McSween du député François Jacques, des conseillers municipaux, comme entre autres Suzanne Jutras, du Canton de Lingwick, des exemples simplement pour en donner une bonne idée.
Ils ont eu droit à cinq présentations, à Weedon, successivement de la part de la Fédération des Communautés culturelles de l’Estrie, le CAB et sa directrice, France Lebrun, Solidarité Populaire Estrie, La Méridienne, maison d’hébergement pour femmes victimes de violence et leurs enfants, et de la CDC du HSF. Cette dernière a rappelé certains faits.
« Depuis 2018, plusieurs activités ont été organisées dans le domaine. À cette époque, nous avions présenté justement à Weedon un Colloque sur la diversité culturelle, il y avait eu une bonne tempête de neige d’ailleurs cette journée-là ! Nous avions créé pour l’occasion une Table de concertation en diversité interculturelle. Depuis, nous avons mis sur pied deux gros projets, et plusieurs choses ont été réalisées dans le HSF pour faire avancer les choses », décrit Mme Mailhot.
« Parmi elles, citons au chapitre de la lutte contre le racisme, une activité de portraits de personnes qui se sont démarquées, faisant ainsi avancer l’Estrie dans le domaine, en présentant une reconnaissance des personnes d’ascendance africaine », a conclu Jinny Mailhot.
Par la suite, le dîner était offert par la CDC au Resto bar Rive Sud, à East Angus. Le reste de la journée s’est déroulé à Cookshire-Eaton, en visite aux locaux de la Maison de la Famille La Relève et de La Passerelle, où de l’information a été fournie aux participants de la petite tournée, aussi par le Service d’aide aux Néo-Canadiens et le Soutien aux familles réfugiées et immigrantes de l’Estrie (SAFRIE).
« L’objectif principal de la petite tournée est d’outiller les passagers et passagères de l’activité afin qu’ils soient en mesure de mieux accompagner les personnes vivant en contexte de vulnérabilité, et ce, surtout en ce qui a trait à leur référencement », avait affirmé l’agent de développement de la CDC, Edwin Moreno, à propos de sa petite tournée en diversité culturelle.
« Cette activité est une opportunité de permettre aux personnes de rencontrer et de mettre un visage sur un nom, de créer et renforcer des liens de confiance entre partenaires, mieux connaître les services et les lieux physiques, partager des pratiques d’accueil et d’accompagnement des personnes vivant en contexte de vulnérabilité et de discussions informelles… Une occasion unique d’aller à la rencontre des organismes régionaux de l’Estrie et de la MRC du HSF, qui travaillent directement au niveau des enjeux liés à la diversité culturelle, à l’inclusion, à la discrimination et au racisme », avait-il résumé.

Expo Petits Formats

Jusqu’au 3 janvier 2024 : L’expo des petits formats célèbre les œuvres de 19 artistes !

Les artistes Clôde Beaupré et Denis Palmer, sur la photo, exposent leurs œuvres petits formats lors de cette nouvelle exposition de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui prend l’affiche jusqu’au 3 janvier 2024, afin d’offrir la possibilité de cadeaux de Noël artistiques pour les amateurs d’art, à des prix plus abordables que pour les œuvres de grandes dimensions.

Ce n’est pas du tout le dynamisme qui manque à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui présente les œuvres petits formats de 19 artistes en arts visuels de la grande région du Haut-Saint-François (HSF) et des alentours.
Les intéressés pourront, les samedis et dimanches de midi à 16 h, jusqu’au 3 janvier 2024, découvrir des œuvres que ces artistes ont produites sur des toiles de dimensions plus modestes… sans que ce soit de grandes fresques !
La galerie offre d’ailleurs d’acquérir et même de donner l’Art en cadeau, dans sa publicité reliée à cette exposition particulière à ce temps des fêtes 2023. Voilà une occasion unique pour les fans des artistes-peintres d’acquérir une de leurs œuvres qu’ils reluquent depuis longtemps ou qu’ils découvriront lors de cette expo très spéciale en décembre.
Une visite sur rendez-vous est également possible, hors des heures d’ouverture annoncées.
Et pourquoi manquer de les nommer, ces artistes qui se dévoilent au public, grâce aux commandites de IGA Cookshire-Eaton, les Cœurs Villageois, la Ville de Cookshire-Eaton, la MRC du HSF et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) : Grégoire Ferland, Ida Rivard, Laurence Janni, Lucie Levasseur, Sandra Tremblay, Louis-Pierre Bou-gie, Jean-François Dupuis, Clôde Beaupré, Viviane Madore, Denis Palmer, Françoise Euzénat, Frederic Lapointe, Philippe Rouleau, John Ward, Diane Dugal, Yong Souk Kim Lambert, Céline Gendron, Robert Péloquin et André Philibert.
Une invitation à ne pas manquer.

Marche Noel Angus

East Angus : Un marché de Noël qui fait du bien

Le marché de Noël d’East Angus de la Fondation Marc Rousseau a connu un bel achalandage. Les quelque 25 exposants provenant des quatre coins de la MRC du Haut-Saint-François et même de Sherbrooke ont réussi à faire de belles affaires. Les nombreux visiteurs avaient l’embarras du choix que ce soit des produits d’érable, des capteurs de rêve, des produits du tissage, du tricot, des sculptures de bois, bijoux, couronnes de Noël, etc. En fait, il y en avait pour tous les goûts. Les revenus provenant de la location de tables soit 800 $ sont versés à la Fondation Marc Rousseau. Cette somme servira entre autres à venir en aide comme derniers recours à des personnes dans le besoin.

Marche Noel-Aeroport

Première édition dans un lieu atypique : Le marché de Noël de l’aéroport très prometteur !

Exposants au premier marché de Noël de l’aéroport de Sherbrooke, Éric Tremblay et Carolyne Beaudoin se disaient très satisfaits et n’avaient que des bons mots pour l’organisatrice et le déroulement de cette première édition, qui promet déjà un retour aux Fêtes de 2024.

L’organisatrice du tout nouveau marché de Noël de l’aéroport de Sherbrooke, Isabelle Couture, est également exposante sous le nom de L’Armoire Nature. Elle se spécialise dans la création de pièces en résine d’époxy, comme des lampes – elle avoue aimer la lumière – auxquelles elle incorpore des pierres et des métaux.
« C’est le premier marché de Noël que j’organise ici. Cela s’est décidé à la fin septembre, début octobre. Au départ, on trouvait l’idée un peu farfelue, mais c’est très bien finalement, car l’aéroport est un lieu atypique », admet-elle.
Rencontrée sur l’heure du midi la deuxième journée du marché, le dimanche, elle jubilait : « Même les jeunes ont embarqué, par curiosité, je pense. Il vient des gens de Thetford, de Weedon, je suis agréablement surprise. La publicité a été efficace. Les marchands sont très différents les uns des autres et le beau temps est au rendez-vous. Tous mes exposants sont contents et heureux. C’est certain qu’on revient ici l’an prochain ! », exprime-t-elle déjà.
Question bilan effectué le lundi suivant, Mme Couture s’est dite très satisfaite. « Ça a vraiment roulé, nous n’avons pas eu de moments de bas achalandage. Samedi, nous avons eu environ 350 visiteurs, mais dimanche ce fut plus lent, avec environ 150 visiteurs. Nous avons convenu de 450 personnes environ pour les deux jours. Le défilé du père Noël de Sherbrooke nous a vraiment concurrencés, avec un détour des rues par la 410, il y avait trop de circulation, ce qui nous a nui », a-t-elle fait valoir.
Parmi les exposants, Carolyne Beaudoin et Éric Tremblay, dont c’est la première participation à un marché également, n’avaient que de bons commentaires. « C’est un beau marché, qui présente de très belles créations, une organisation numéro 1. Je suis très satisfaite. De plus, on n’entend que de très bons commentaires des autres exposants et des visiteurs », a indiqué Mme Beaudoin.

Hockey

Tournoi de hockey M18 : Une première édition prometteuse

Nous apercevons la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, procédant à la mise au jeu officielle en compagnie de bénévoles et dignitaires.

Même si les deux formations des Sharks du Haut-Saint-François M18 A et M18 B n’ont pas atteint la ronde des demies finales, la première édition du tournoi de hockey M18 tenue récemment à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus s’est révélée intéressante et prometteuse au point que l’organisation prépare déjà l’an deux.
Jessika Boislard, présidente du comité organisateur, aurait aimé davantage de spectateurs, mais se montre tout de même satisfaite. « L’an prochain, on va s’arranger pour mettre un match des Sharks le samedi soir. » Cet aspect fait partie des petits ajustements que l’organisation souhaite apporter pour la deuxième édition.
Malgré tout, le tournoi se termine sur une note positive et les responsables anticipent des revenus de plus de 7 000 $. Les recettes seront remises à l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François. Elles serviront à payer les heures de glace, l’achat de nouveaux chandails et payer les marqueurs, d’exprimer Mme Boislard. La présidente tient à remercier les bénévoles, la Ville de East Angus et les membres du comité organisateur pour le magnifique travail accompli.
Maintenant que le tournoi est passé, les responsables sont à préparer le tournoi Atome Pee-Wee qui se déroulera en février prochain. « Les 48 équipes sont déjà inscrites et nous avons beaucoup de nouveaux commanditaires », d’exprimer avec enthousiasme Mme Boislard.

Sapin de noel

À Bury, à la Ferme Fronthill : Un petit producteur d’arbres de Noël dans la cour des grands

Fabian Garcia ne se compare pas du tout aux grands producteurs d’arbres de Noël. Il reste modeste. Il fait sa petite affaire et son succès lui suffit. Il a créé aussi une autre entreprise, une plantation de cannabis, légale et en règle, qui l’occupe également, avec beaucoup de paperasse. La seule chose qu’il déplore.

L’histoire de Fabian Garcia n’a pas été un conte de fées tous les jours.
Devenir producteur d’arbres de Noël, ça a commencé de façon un peu accessoire, pour lui, presque naturellement, comme un à-côté qui s’offrait d’emblée, à côté de ses autres occupations et de celles de son père, dans ce petit coin de Bury où ses parents s’étaient installés parce qu’il ressemblait à la Bavière, patrie de sa mère.
Il faut dire que Fabian Garcia est né d’un père espagnol et d’une mère allemande. Il a grandi à Montréal, dans un restaurant espagnol ! Mais ses parents voulaient déménager, fuir la grande ville, à un moment donné. Ils ont opté pour le chemin Brookbury, à Bury, au Québec, où ils ont élevé des bovins pure race Simmental, répandue surtout en France.
La vraie passion de Fabian, c’est la campagne. Cette passion a grandi à Bury, dans ce rang campagnard cosmopolite, où tous les habitants parlaient anglais, dont plusieurs travaillaient pour des médias d’information, vivant certes à cette époque un retour à la terre, où le bonheur se voulait et se faisait plus simple.
Mais cela n’a pas empêché Fabian de fréquenter la polyvalente d’East Angus, puis l’Université Bishop’s, à Lennoxville, et l’Université de Sherbrooke où il a fait son droit.
Il a ensuite travaillé dans le domaine pétrolier dans l’Ouest canadien, vécu trois ans en Chine, puis en Irak et au Qatar, il est venu dans le Sud des États-Unis, à Houston.
C’est en 2008 qu’il achète sa terre dans le rang Brookbury, à côté des 550 acres qu’y possède son père. Sa plantation couvre 900 acres, au bout du compte, mais il en a sacrifié une partie quand il a débuté sa plantation de cannabis, légale, en règle, qui l’occupe aussi, mais implique beaucoup de paperasse, selon ses dires.
« C’est le seul élément que je trouve difficile dans ce commerce-là, la bureaucratie. Les arbres de Noël, il faut s’en occuper, il y a plusieurs étapes qu’il faut respecter, la taille des arbres au bon moment, le dépistage, l’analyse des sols, la fumigation qui est nécessaire si on veut exporter nos arbres, la récolte, etc. Il y a plusieurs règlementations différentes, sur le plan sanitaire, entre les pays, qu’il faut connaître, suivre les juridictions et les législations, la validation des permis et avoir la main-d’œuvre nécessaire, c’est très important », assure-t-il.
« J’ai dû faire une consolidation, avec l’augmentation de l’inventaire, quand c’est devenu nécessaire. Puis j’ai vendu une partie des sapins pour mon autre projet d’usine de cannabis. J’ai acquis beaucoup d’expérience avec mon petit projet. Je ne vends pas au détail, mais seulement à un grossiste, surtout aux États-Unis. Je préfère la vente d’entreprise à entreprise, plutôt que la vente en ligne ou encore la vente directe. Il y a plusieurs modèles d’affaires qui existent. Je me suis rendu compte que plus c’est compliqué, plus c’est payant ! Je vends même dans les îles des Caraïbes », révèle-t-il, avec une pointe de fierté.
Fabian a quatre employés à l’année, mais au moment de la récolte, il a besoin d’une équipe un peu plus complète. Il n’a pas encore eu besoin de la main-d’œuvre étrangère.
« Ici, il y a également la question de la topographie qui nous amène à varier les cultures. On ne peut pas tout faire dans les mêmes endroits. Notre type de sols, où il y a des buttons, où c’est vallonneux, gravelé même, c’est moins bon pour les grandes cultures. Par contre, cela se prête bien pour les plantations », conclut Fabian Garcia.
À propos du marché des arbres de Noël dans le Haut-Saint-François, on comptait 54 producteurs en 2022, qui utilisaient une superficie totale de 2344,98 hectares de plantations.
Au Québec, il y avait 274 entreprises dont l’exploitation des sols couvrait 8880 hectares. En 2021, l’année précédente, près de 1,44 million d’arbres ont été exportés, ce qui représentait une baisse de 18 pour cent par rapport à 2020.

jour souvenir

À Weedon et Sawyerville, les 4 et 10 novembre : De beaux hommages aux anciens et nouveaux combattants

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a remercié les participants à cette cérémonie du Souvenir, dans sa municipalité. Il n’a pas manqué de remercier les militaires qui ont œuvré en Afghanistan, avec les Casques bleus de l’ONU, et dans les autres conflits armés dans le monde.

Weedon, Sawyerville ainsi que d’autres endroits sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François se sont souvenus des combattants aux différentes guerres et aux autres conflits, où des enfants du pays, des hommes et femmes y ont participé bravement, et de ceux particulièrement parmi eux qui ont perdu la vie sur les champs de bataille.
Ce faisant, ces braves ont ainsi assuré que leurs compatriotes conservent les droits à la liberté et à une vie meilleure, par leur sacrifice ultime.
Weedon, 4 novembre
Une cérémonie solennelle, digne et honorifique pour les soldats canadiens originaires de Weedon et des environs, qui sont intervenus en Europe durant les deux Grandes Guerres, puis au Vietnam, en Corée, en Afghanistan et ailleurs, lors des autres conflits mondiaux. Une pensée spéciale a été aussi exprimée pour les guerres en cours en Ukraine et en Israël, entre autres.
Des discours succincts ont été prononcés par les dignitaires présents. Citons l’ex-politicien David Price, représentant de la députée et ministre fédérale Marie-Claude Bibeau, François Jacques, député de Mégantic, Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), et Eugène Gagné, maire de Weedon. Le sergent à la retraite Marcel Dumont, président de la filiale 25 East Angus et responsable militaire de l’activité, a agi comme maître de cérémonie.
Une dizaine de couronnes ont été déposées symboliquement au pied du cénotaphe de Weedon par ces mêmes dignitaires, mais aussi par Nicole Fontaine, présidente de la Société d’histoire de Weedon et organisatrice de la cérémonie du Souvenir, l’instructeur civil Olivier Breton, représentant des cadets de l’Escadron 670 du Haut-St-François, et des militaires vétérans de l’Armée canadienne pour représenter le Soldat inconnu et d’autres combattants, etc.
Sawyerville, 10 novembre
Comme ce fut le cas à la tombée du rideau tragique de la Première Guerre mondiale, au jour de l’Armistice, devenu en vigueur le 11e jour du 11e mois, à 11 heures 11 minutes, expression devenue symboliquement consacrée, même si, dans le secteur de Sawyerville de la Ville de Cookshire-Eaton, il s’agissait du vendredi 10 novembre dernier, les organisateurs tenaient à présenter leur cérémonie du jour du Souvenir à 11 heures.
Comme il y avait plusieurs activités de cette nature pour commémorer le jour du Souvenir, c’était impossible de toutes les prévoir pour le 11e jour, soit le samedi 11 novembre.
Le capitaine Pascal Yergeau agissait comme commandant des cadets de l’Escadron 670 du Haut-St-François, pour cette cérémonie du jour du Souvenir. Dans l’organisation des cadets depuis 25 ans, il a utilisé la dignité de son ton militaire pour déclarer en entrevue : « Nous sommes ici pour montrer aux générations futures que d’autres ont passé avant eux pour qu’ils puissent profiter de la liberté aujourd’hui. Nous sommes venus leur rendre hommage. Dans les petites localités comme ici, ce sont des grands-parents, des grands-oncles souvent qui ont servi dans les conflits du passé », a-t-il déclamé à titre d’introduction à la cérémonie.
C’est le président de la Légion canadienne filiale 165 de Sawyerville, Barry Berwick, qui a officié la cérémonie comme grand responsable de l’activité.
Une soixantaine d’élèves de la Sawyerville Elementary School, de même 57 élèves de la Pope Memorial Elementary School de Bury, se trouvaient sur place, accompagnés de leur directrice Norma Humphrey, formant une délégation impressionnante.
Une brève parade militaire composée de trois porte-drapeaux et 13 cadets, soldats et vétérans réunis par la Légion canadienne, a pris place devant le cénotaphe de la rue Principale.
De brefs discours ont été présentés, entre autres, par les représentants des députés de Mégantic, François Jacques, et du comté fédéral de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ainsi que d’autres dignitaires pour l’occasion.
Une prière du pasteur Michel Houle, de l’Église baptiste de Sawyerville, a ensuite eut lieu, où il a développé le thème du sacrifice.
La pasteure de l’Église unie du Canada, Tami Spires, a également déclamé une prière où elle souhaitait que les guerres deviennent des souvenirs lointains.
Des moments émouvants en grand nombre ont été remarqués et vécus, entre autres lorsque deux dames ont chanté la très belle chanson de Mireille Mathieu, Mille Colombes.
Des cérémonies similaires se sont également déroulées dans les municipalités de Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton, Island Brook – Newport, Scotstown, Bury et East Angus.

POrte ouverte Aeroport

Altitude Centre de l’Aviation : Deux nouveaux services à l’horizon

Ce Cessna 310, à demeure à l’Aéroport de Sherbrooke, ouvre la porte à la formation multimoteurs IFR (instrument flight rules), pour la formation de pilotes, que ce soit pour un petit avion personnel jusqu’au pilote de ligne, pour le «travail aérien» et pour le «taxi aérien», au Centre Altitude, directement sur place.

« Nous sommes maintenant en mesure d’affréter un avion pouvant accepter jusqu’à 19 passagers, ici même à Sherbrooke. Cela peut être très utile pour certaines compagnies. Nous pouvons ouvrir les opérations aériennes, en 2024, pour du «travail aérien» et aussi pour du «taxi aérien», par notre école d’aviation Altitude, basée à l’aéroport de Sherbrooke. C’est une grande nouvelle ! », s’exclame Alexis Etienne, le propriétaire de l’école, avec un enthousiasme débordant, à propos de cette activité du samedi 11 novembre, soit l’opération Portes ouvertes,  à l’aéroport de Sherbrooke.
Les gros projecteurs ont alors été braqués sur les installations de son école qui prend résolument de l’expansion, par les temps qui courent. Évidemment, la population voit en même temps son attention accaparée par les avions eux-mêmes, les premières vedettes du jour et d’une telle opération charme. Il y en avait plusieurs pour l’occasion, de tous les types, du petit monomoteur à deux places, voué aux loisirs et divertissement de son propriétaire individuel, jusqu’au « King Air » (le Roi des airs) arborant aussi l’appellation SkyJet, pouvant accueillir 19 passagers, pour lequel M. Etienne avait une nouveauté à annoncer…
« Nous pouvons former monsieur et madame tout le monde, que ce soit pour du pilotage de loisirs que pour devenir pilote de ligne, car notre école qui est assez versatile aspire à devenir un collège d’aviation, ce qui s’en vient bientôt ; on sent un engouement ! Hier, nous avons reçu 160 jeunes élèves d’une école primaire de la région, et une trentaine d’entre eux sont revenus aujourd’hui avec leur famille. L’avion, ce n’est pas inaccessible même pour les jeunes qui veulent en faire une carrière. Ils peuvent venir ici pour leur entraînement. Déjà aujourd’hui, nous avons atteint 300 personnes sur le site assez rapidement », indique l’homme chevronné.
« Ces portes ouvertes, c’est en réponse à la mission de mon école d’aviation : rendre l’aviation accessible au plus grand nombre de personnes… Actuellement, nous avons six avions qui décollent en simultané, nous avons déjà 170 sièges de vendus en 36 heures, à 30 $ chacun, un prix abordable pour un tour d’avion. C’est très rigoureux, très sécuritaire et nous offrons des services de qualité à notre école. Les deux stationnements sont complètement pleins. Nous avons sorti notre équipement d’hiver, entre autres pour le dégivrage à cause de la saison. Nous avons fait un événement familial, on peut faire des choses intéressantes ici. Notre école est passée de 2 à 9 avions. Nous ajoutons les certificats d’exploitation de travail aérien et de taxi aérien, c’est majeur. Nous pouvons affréter des avions de ligne, on peut faire de l’évacuation médicale en affrètement. Nous attendons après la Ville de Sherbrooke pour déployer notre école encore davantage, car notre limite technique vient de son inaction. Même si les autorités municipales sont positives à notre égard, nous sommes en attente de démarches administratives par une entente qu’elle tarde à nous signer », admet M. Etienne.
« Toutes nos acquisitions et actions de notre centre aérien, jusqu’à maintenant, n’ont requis aucune subvention. Nous n’avons actuellement que le Centre local de développement (CLD) du HSF qui nous soutient au quotidien, par sa conseillère Chantal Ramsay. Je n’ai pas peur de le dire… », soutient-il.
« Nous effectuons actuellement des démarches pour acquérir deux simulateurs de vols, en 2024, un gros qui bouge, suivant les mouvements simulés en vol, et un plus petit », annonce-t-il « Je suis pilote instructeur de vol, classe 1 et aussi pilote examinateur pour Transports Canada. Je peux donner des tests en vol à travers le Québec, dans d’autres écoles. Ici, nous avons même une salle d’examen écrit pour Transports Canada. Et pour devenir collège d’aviation, nous allons construire un grand hangar de même que des classes et des bureaux en conséquence », lance-t-il, lui qui a déjà le vent dans les ailes !

Micro pulperie

La micro-pulperie de l’école du Parchemin : Une vraie petite industrie scolaire qui vire au quart de tour !

La photo de famille des travailleurs de la micro-pulperie, où le travail d’équipe fourni par chacun donne d’excellents résultats, soit les cartes qui sont vendues en bout de ligne et que la population peut se procurer.

Ce n’est peut-être pas comparable à une ruche d’abeilles, mais la micro-pulperie constitue une véritable petite entreprise bien huilée, qui pourrait remporter des prix d’ingéniosité, de créativité et d’innovation sur le plan écologique et environnemental.
À l’école du Parchemin, côté Collège, à East Angus, elle existe depuis 20 ans. Chaque année, la campagne de cartes de Noël qui en résulte revient avec ses acheteurs statutaires et ses campagnes de financement qui lui sont associées. Mais c’est une véritable opération de recyclage de papier, à la base, et une production complètement nouvelle de papier plus épais pour produire des cartes fabriquées par les élèves qui y jouent tous un rôle bien défini. Et toutes les catégories d’âges y sont impliquées, car les plus vieux de sixième année reçoivent tous les autres groupes en partant de la maternelle pour les initier et les intéresser à la micro-pulperie.
L’enseignant, Alexandre Dumas, en était le fondateur avec un de ses collègues, au point de départ, mais il a délaissé le projet pour quelques années, en cours de route, ayant œuvré dans une autre école, mais il y est revenu il y a maintenant 14 ans, avec beaucoup de plaisir qui se perpétue pour lui encore aujourd’hui. Il s’amuse avec ce projet, selon ses propres dires.
« Je laisse beaucoup aller les jeunes élèves avec ce projet où ils peuvent s’exprimer, se prendre en main, se réaliser eux-mêmes. C’est aussi une bonne préparation pour ce qui les attend dans peu de temps, devant eux, soit le marché du travail », évoque-t-il. « Ils ont à passer une entrevue pour obtenir un rôle dans le projet. Nous aurons un gala reconnaissance, en mai 2024, avant la fin de l’année, pour souligner les bons comportements », ajoute-t-il.
« La micro-pulperie, c’est un projet entrepreneurial pour stimuler les élèves, pour qu’ils développent leurs autres forces qu’académiques, leurs qualités entrepreneuriales, l’écoute, le respect, la collaboration, la recherche de solutions et le plaisir… C’est aussi pour les motiver et leur donner le goût pour l’école, pour leur faire aimer venir à l’école », explique Alexandre Dumas.
Le modèle d’organisation de la micro-pulperie comprend des rôles bien définis pour les élèves qui y participent librement : il y a plus d’une dizaine de postes de travail, dont les directrices adjointes, les déchiqueteurs, les papetiers, les tordeurs, les contrôleurs de qualité, les animateurs des plus petits, des préposés au séchage, pour ne nommer que ceux-là.
Tout un processus est mis en branle par plusieurs de ces « travailleurs », pour partir des papiers récupérés qui sont déchiquetés, mélangés à l’eau, malaxés pour former une pâte, remélangés, manipulés dans des bacs avec des cadres munis d’un treillis et d’un savant mélange de deux filtres noirs et de deux filtres blancs plus opaques, insertions de papiers dans ce cadre de bois qui agit comme un moulage, épongeage du surplus d’eau à une étape et passage dans un tordeur, le tout dans un processus précis de six étapes dont il ne s’agit pas ici de révéler tous les secrets, bien sûr, l’espionnage industriel n’étant nullement à favoriser !
Les trois directrices adjointes Marie-Claire, Laurence et Romy qui ont été rencontrées, ont bien gentiment exprimé la nomenclature et les modalités de ce processus de production qui est tout sauf patenté sous brevets !
« Le but de la micro-pulperie, c’est d’amasser des fonds pour la Fondation du CHUS et pour la Guignolée Haut-Saint-François, et pour notre voyage de fin d’année qui aura lieu à Ottawa », dit la plus petite des trois directrices adjointes, Laurence.
« Nous préparons des cartes depuis le mois d’octobre. Nous avons 300 cartes déjà de produites. Tous les élèves aiment faire la micro-pulperie et même de le montrer aux plus jeunes élèves », ajoute de son côté Marie-Claire, avec une belle volubilité.
« C’est agréable, c’est un soulagement, c’est amusant de travailler d’une autre manière. C’est une belle activité, un beau projet », soutient pour sa part Romy.
Ce qui est remarquable, c’est de pouvoir cerner la fierté et la joie dans les yeux de ces trois enfants, issues pour ce qu’ils réalisent de beau et de grand par ce projet spécial, pour eux et pour les autres.
Mathis, élève de 6e année dont le titre d’emploi est tordeur, a également été rencontré. « Ce que j’aime de la micro-pulperie, c’est que le travail de tordeur est très intéressant. On prend les cartes encore mouillées, on les insère entre deux rouleaux plus compressés, qui sont rotatifs, avec deux épaisseurs de filtres… J’aime l’ambiance amicale avec les autres, tous parlent, rient; il se crée des liens d’amitié, les personnes changent, on discute, j’aime le moment de la fin de la récréation. J’aime mon poste. »
Il est possible de passer une commande de cartes de Noël, qui se vendent seulement 1,50 $ chacune, incluant l’enveloppe, en appelant au numéro de téléphone de l’école : 819 832-2484.

Épatants

Marchés de Noël : Les Épatants sont là

Le groupe réunissant une dizaine de bénévoles du Haut-Saint-François, Les Épatants Relais pour la vie, participera à deux marchés de Noël soit celui de la Boîte à cadeaux de Dudswell les 2 et 3 décembre et à Johnville le 9 décembre. L’implication vise à amasser des fonds qui seront remis à la Marche relais pour la vie organisée par la Société canadienne du cancer. L’argent sert à supporter la recherche et accompagner les gens malades, d’exprimer Lynne Martel-Bégin, membre du groupe. Les Épatants, explique-t-elle, pratiquent une sorte d’économie circulaire. « On récupère toutes sortes de choses et ont réussi à faire des pièces de bois, des serviettes, des tabliers et autres. » Outre les marchés de Noël, le groupe organise d’autres activités de financement au cours de l’année. Un montant approximatif de 13 000 $ a été remis à la Société canadienne du cancer l’année dernière. Le groupe s’est formé en 2016 en hommage au fils de Mme Martel-Bégin qui a perdu son combat contre le cancer. Les Épatants relais pour la vie ont versé plus de 60 000 $ depuis sa création.

actualite

Canton de Westbury : Des réponses incomplètes, estiment des citoyens

Le maire du Canton de Westbury, Gray Forster, a fait face à un barrage de questions provenant de citoyens, concernant un contrat de 80 000 $ octroyé à l’entreprise Excavation Lyndon Betts, pour effectuer le déneigement de la municipalité pour une période de deux mois (novembre et décembre) lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Plusieurs citoyens ont manifesté leur insatisfaction accusant le maire de se défiler en ne donnant pas de réponse complète.
Rejoint au téléphone, le maire Forster précise que le contrat a été adopté par le conseil municipal. Contrairement à ce que certains citoyens prétendent, le maire précise que l’entente de 80 000 $ ne couvre pas essentiellement l’embauche de deux chauffeurs. « Non… Non… il n’y a pas juste les chauffeurs, on a des ententes avec Cookshire-Eaton, Dudswell et Ascot Corner dans le déneigement ; c’est pour respecter les ententes-là aussi. »
M. Forster mentionne que la municipalité a lancé un appel d’offres pour pourvoir le poste de celui qui remplaçait le contremaître en congé de maladie. Le remplaçant, explique le maire, aurait démissionné pour des raisons de harcèlement au travail au mois d’octobre. La municipalité, ajoute M. Forster, est allée en appel d’offres pour le déneigement. Considérant que l’offre était trop élevée, précise-t-il, la municipalité a convenu d’octroyer un contrat de déneigement pour seulement une période de deux mois. Le Canton de Westbury tentera d’embaucher du personnel pour assumer le déneigement dès le mois de janvier.
Le journaliste a tenté de résumer la situation pour s’assurer d’avoir bien compris ; malheureusement, le maire Forster a coupé court à la conversation prétendant que le journaliste faisait du harcèlement psychologique.
Malheureusement, nous n’avons pas été en mesure d’obtenir de réponse quant au droit de veto que ce serait prévalu le maire concernant la mise sur pied d’un comité de gestion des ressources humaines et en matière de harcèlement psychologique. Le maire se serait également prévalu de son droit de veto concernant l’ajout de deux conseillers pour appuyer le comité de voirie pour trouver des alternatives à l’ouverture des chemins en janvier. Précisons que le droit de veto a pour effet de retarder la prise de décision à une séance ultérieure du conseil municipal.

Salon des artisans

Premier marché de Noël : Le Salon des ARTisans d’Ascot Corner

L’affluence au Salon des ARTisans d’Ascot Corner a légèrement augmenté cette année par rapport à l’an dernier. Il accueillait les visiteurs sur deux étages où se trouvent les salles principales du Centre communautaire Paul-Lessard.

Il exigeait de se plonger rapidement dans ce qu’on appelle l’esprit des Fêtes, ce Salon des ARTisans d’Ascot Corner, qui avait lieu ces 11 et 12 novembre, par un temps plutôt gris et frisquet, pas encore orné d’un tapis tout blanc ! Compté comme le premier marché de Noël de la région du Haut-Saint-François (HSF), il s’est tenu sur les deux étages du Centre communautaire Paul-Lessard, rue Principale à Ascot Corner, où l’affluence drainée par l’activité n’a pas manqué d’amener une bonne foule.
L’organisatrice principale, Suzanne Hardy, avec sa complice Manon St-Louis, a accueilli la quarantaine d’exposants à bras ouverts. Il s’agissait de la 12e édition de l’activité, qui avait débuté, les premières années, par un salon de collectionneurs et de seulement quelques artisans. À la longue, les collectionneurs s’étaient éclipsés et d’autres artisans se sont ajoutés.
« Je dirais que notre spécialité, c’est l’agroalimentaire. Il y en a pour tous les goûts. Nous privilégions évidemment l’achat local. La viande de lapin reste encore cette année notre principale nouveauté », a-t-elle énuméré.
Rejointe après le salon pour dresser un bilan de son activité, elle a spécifié que 405 visiteurs ont fait cliquer le compteur mécanique des présences au salon. Les profits de l’activité, composés principalement de la location des espaces de vente par les exposants, reviennent à la Corporation des loisirs d’Ascot Corner, pour l’achat de certains équipements et objets voués aux jeunes dans les parcs. L’entrée au salon étant gratuite, il n’y avait pas vraiment d’objectif de revenus à amasser pour la bonne cause.

Parlement Étudiant

À la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus : Des étudiants jouent des rôles sérieux de politiciens

Les membres du Parlement étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, de East Angus, avec les élus qui ont assisté à l’assermentation officielle des nouveaux ministres membres de ce parlement.

Ils peuvent déjà rêver de devenir un jour ministre des Sports ou de la Culture et même premier ministre d’une province comme le Québec, en incarnant aujourd’hui des rôles très sérieux qui les amènent à se dévouer pour leurs concitoyens… leurs collègues étudiants, par l’intermédiaire de leurs rôles au Parlement étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus.
Avec sans aucun doute des responsabilités moindres que les vrais politiciens, dans la vraie vie, mais les étudiants qui campent ces rôles pour toute une année scolaire démontrent un sens des responsabilités, un sérieux, une maturité précoce souvent et une confiance en eux qui sont dignes de mentions et d’admiration.
La première ministre de ce Parlement scolaire, Maïka Baillargeon, en était à sa troisième année au Parlement étudiant. « Mon prof de français m’avait incité à y aller pour m’impliquer, à cause de mon potentiel, d’après lui. Il trouvait que je chialais souvent. La première année, j’ai été élue par acclamation Ministre de secondaire 2. La deuxième année, il y avait trois autres candidats, j’ai dû faire campagne, j’ai finalement été élue Ministre de secondaire 3. J’ai repostulé en secondaire 4, à la suite de la démission de la première ministre. Il y a eu élection entre trois candidats et j’ai été élue. Je suis là pour essayer de changer les choses, rendre l’école meilleure. J’ai quand même besoin des idées des autres élèves ! », indique Mme la première ministre Baillargeon.
Myriam Martin, la ministre des Activités culturelles, a avoué s’intéresser à tout. « J’ai agi par choix. Il n’y en avait pas à l’école, d’activités culturelles, même si le conseil culturel existait. Je voulais apporter quelque chose, organiser des activités culturelles de l’école. J’ai demandé aux élèves ce qu’ils veulent. Il faut faire au moins une activité, pour laquelle j’ai un budget. L’année dernière a été créée la mascotte de l’école, Monarque, c’est le nom des équipes de sports. Cette année, le 23 novembre, nous organisons la Journée des enfants. J’ai idée de créer des capsules d’enfants qui ont marqué la société et même le monde. Par exemple, trois enfants que je vise à faire connaître, Aurore l’enfant martyre, Anne Frank, la petite juive au moment de la Guerre 1939-1945, et Amber, une jeune fille qui a été enlevée et tuée, à la suite de laquelle a été créée l’Alerte Amber.
Le moment de l’assermentation officielle des 12 ministres et de la première ministre a été marqué d’un rituel protocolaire qui avait de quoi émouvoir. Main droite levée, les élus à ces postes ont répété les paroles prescrites qui leur étaient suggérées par le lieutenant-gouverneur, personnifié par le directeur de la polyvalente, Tommy Poulin. Il a introduit la cérémonie par ces mots… « Je vais maintenant procéder à l’assermentation des membres du Parlemente au secondaire de notre école. J’invite le premier ministre, ainsi que tous les ministres et le secrétaire général à se lever pour prêter serment. Veuillez lever votre main droite et répétez après moi : Je déclare solennellement que j’exercerai mes fonctions de membre du Parlement de mon école, avec honnêteté et justice, dans le respect des valeurs de mon école. »
Et le lieutenant-gouverneur, Tommy Poulin, de conclure : « Félicitations, vous êtes officiellement des membres du Parlement de l’école ! »
Ils ont été nombreux, les élus réels du Haut-Saint-François (HSF) invités à cette assermentation, à féliciter le courage et l’engagement de ces étudiants membres de ce Parlement reconstitué pour 2023-2024, à la Cité-école de la polyvalente.
Citons le maire de Newport, Robert Asselin, qui a dit : « C’est fantastique l’implication des jeunes pour aider les autres ! »
Pour sa part, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, a profité de la tribune du Parlement étudiant, pour encourager les nouveaux assermentés : « Gênez-vous pas de foncer. Il ne faut jamais douter de son potentiel. Au début, la politique ne me disait rien. Ce que vous apportez à partir d’aujourd’hui, soyez-en fiers ! Dans mes fonctions de mairesse, j’aime être à l’écoute des gens ! », a témoigné Mme Boulanger.
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Julie Sage, attachée politique de la ministre Marie-Claude Bibeau, également députée de Compton-Stanstead, et Sylvain McSween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, ont parlé de leurs rôles respectifs pour que les jeunes ministres comprennent ce qu’ils apportent réellement à la société. Tous ont manifesté leurs félicitations aux jeunes pour leur implication et leur dévouement auprès de la communauté étudiante.

La Boîte à cadeaux - Tournée de la flamme (10.18 x 2.86 po) (

En même temps que la Boîte à cadeaux de Dudswell : Événement d’importance : la Tournée de la flamme des Jeux du Québec

Dudswell prépare deux activités en même temps, soit sa classique Boîte à cadeaux, qui tient lieu chaque année de marché de Noël, mais qui sera jumelée à un événement d’envergure régionale, soit la Tournée de la flamme des Jeux du Québec 2024, de passage dans le secteur Bishopton, à l’Hôtel de Ville de l’endroit, au 167 rue Main, le 3 décembre prochain.
Deux raisons de réjouissances donc pour les Dudswellois et les visiteurs pour cette double occasion.
Le Comité de la 58e Finale de ces Jeux, qui se tiendra du 1er au 9 mars 2024, à Sherbrooke, a organisé cette Tournée de la flamme, du mois d’octobre à décembre, dans chaque MRC de la région de l’Estrie. C’est la Municipalité de Dudswell qui a été choisie pour représenter la MRC du Haut-Saint-François (HSF) et faire briller en avance la flamme des Jeux.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, invite donc la population de toute la région à prendre part à l’événement qu’elle présidera, avec honneur et fébrilité, le 3 décembre dès 13 h 30.
« Nous sommes comblés de pouvoir contribuer au rayonnement de cet événement au sein même de notre collectivité. La flamme représente un symbole d’unité et de passion pour les sports… C’est avec joie et enthousiasme que nous encourageons tous les habitants de Dudswell et des environs à se joindre à cette célébration et à montrer leur soutien à nos jeunes athlètes qui représenteront fièrement notre communauté aux Jeux du Québec 2024 ! », a souligné Mme Paré.
En plus de voir la flamme des Jeux de près, le public pourra rencontrer quatre athlètes locaux et célébrer son engagement envers le sport, la culture et la diversité, marquant aussi sa solidarité envers la communauté.
Tout débutera par le relais de la flamme, une course de deux kilomètres dont le point de départ sera à l’Hôtel de Ville. Chacun à leur tour, les jeunes porteront la flamme le long d’un parcours prédéterminé dans la municipalité jusqu’à l’arrivée prévue à l’église Saint-Clément, au 190 rue Main. À leur arrivée, la mairesse prendra la parole, de même qu’un représentant du Comité organisateur de la 58e Finale des Jeux et de certains dignitaires. De la musique rythmée, du chocolat chaud pour se réchauffer et une prise de photos avec la mascotte Rafale clôtureront l’activité.
Ce sera également l’occasion idéale pour visiter les exposants de la Boîte à cadeaux et faire provision de leurs produits locaux très variés.

Hanns logement

Pour l’organisme Han-Logement à East Angus : Ajout de 8 logements abordables pour personnes avec handicap

Ont participé à la conférence de presse du projet immobilier Han-Logement, de g à d, François Jacques, député de Mégantic, Gilles Daoust, président de Han-Logement, la ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et Hélène Pelletier, représentante du Fonds immobilier de solidarité FTQ. C’est avec fierté que ces personnalités tenaient le panneau de la troisième phase du projet qui a été subventionné par plusieurs paliers de collaborateurs.

Bénéficiant d’un soutien financier pour un projet de logements abordables, l’organisme Han-Logement, qui se spécialise dans les logements adaptés pour personnes handicapées, a pu en construire huit de plus à son complexe immobilier de la rue Warner, à East Angus, d’avril à septembre 2023.
Il s’agissait de la troisième phase de ce projet réalisé avec une aide précieuse de 760 000 $ du gouvernement du Québec, de 325 000 $ du fédéral, via la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), par son Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL), et de 200 000 $ provenant du Fonds de solidarité de la FTQ. La Ville de East Angus, pour sa part, a fourni le terrain à l’organisme Han-Logement, pour la concrétisation du projet, ce qui équivaut à 215 000 $ d’équité foncière.
Les logements s’adressent à des personnes vivant avec un handicap physique, intellectuel ou avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Les ménages pouvant occuper le nouvel immeuble pourront bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, leur permettant de débourser 25 % de leur revenu pour se loger, une mesure d’aide supplémentaire de près de 125 000 $, assumée sur cinq ans à 90 % par la SHQ et 10 % par la Ville de East Angus.
La ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, s’est réjouie de l’action concertée de son gouvernement avec celui du Québec, la FTQ et le niveau municipal. « C’est un bon exemple de ce qu’on peut faire en travaillant ensemble. Un bon travail d’équipe, qui donne des résultats importants, avec la contribution des deux paliers de gouvernement, dans notre stratégie nationale du logement, avec la SCHL et les différents crédits d’impôt qui s’ajoutent. Il faut aussi considérer l’exemption de la TPS pour stimuler la construction de nouveaux logements, de même que le nouveau compte d’épargne pour les jeunes, complètement libre d’impôts, jusqu’à 8000 $ par an jusqu’à 40 000 $, pour acheter leur première maison », a fait valoir la ministre Bibeau en entrevue.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, s’est dite heureuse, pour sa part, de l’addition de ces huit logements sur le territoire municipal, pour un total de 24 répartis dans les trois immeubles du complexe immobilier de Han-Logement. « C’est un appui financier essentiel qui aide une clientèle à revenus modestes. Mais c’est une clientèle reconnaissante. J’ai entendu une de ces personnes résidantes qui en a bénéficié, dire : “Ici, on est au paradis !” Nous sommes très heureux à la Ville d’y avoir contribué », a-t-elle déclaré après la conférence de presse.
« En matière de logements, notre gouvernement met en place plusieurs leviers économiques pour faciliter la construction de nouveaux milieux de vie afin de loger adéquatement chaque ménage, à plus forte raison quand ceux-ci ont des besoins particuliers. Notre partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ contribue fortement à la réalisation de ce projet. Je suis fier de voir que des gens d’East Angus et de la région en bénéficieront. Je veux aussi féliciter l’organisme Han-Logement, dont l’engagement dans ce projet permettra d’améliorer la qualité de vie de futurs locataires et de leurs familles », a affirmé le député de Mégantic, François Jacques.
De son côté, le président de Han-Logement, Gilles Daoust, s’est exclamé : « C’est exceptionnel ! Je trouve remarquable que notre organisme, qui est quand même un OBNL, soit si efficace, rapide et connaisse tant de succès. Depuis seulement 20 ans d’existence, nous sommes rendus à 180 appartements déjà construits un peu partout en Estrie. Nous sommes un organisme sain, qui n’a pas de dettes, avec des logements à Sherbrooke, Magog, Windsor, Val-des-Sources, Farnham, East Angus et Cowansville. Et nous anticipons nous déployer dans le Bas-du-Fleuve, à Rivière-du-Loup, Rimouski, Mont-Joli et Matane, plus tard », d’énumérer le président.
« Nous développons toujours d’excellents partenariats qui nous permettent d’avancer, pour le bien des handicapés physiques, intellectuels et du TSA. Cela permet aussi des échanges entre ces personnes et la population en général. La société acquiert des modèles plus grands qu’elle, elle explore les différences et elle bénéficie des gens différents. Le physique finit toujours par influencer et modeler les manières de penser, qui se modifient », a philosophé, M. Daoust.
Finalement, un résidant de Han-Logement, Marc Rousseau, qui a une fondation à son nom, s’est dit enchanté d’habiter un logement de la phase 2 du complexe. « J’ai un beau logement trois et demi, bien adapté à ma situation. Je souffre de fibromyalgie, ce qui m’apporte des limitations. J’ai visité un logement quatre et demi, de la nouvelle phase, et je l’ai trouvé bien beau. Ma fondation aide les personnes dans le besoin », a-t-il fièrement conclu.

Visite

160 élèves de l’école du Parchemin visitent l’aéroport de Sherbrooke

Séparés en quatre groupes plus faciles à rencontrer, les jeunes élèves de l’école du Parchemin, de East Angus, ont eu la chance de pénétrer dans différents avions d’Altitude Centre de l’Aviation, ayant pignon sur rue à l’Aéroport de Sherbrooke, le vendredi 10 novembre, une activité spéciale à l’occasion d’une journée pédagogique.

160 élèves de l’école du Parchemin, à East Angus, de la maternelle à la 6e année, ont eu la chance d’effectuer une visite guidée des installations de l’aéroport de Sherbrooke, le vendredi 10 novembre dernier, à l’occasion d’une journée pédagogique prévue à l’année scolaire.
Accompagnés par des éducatrices du service de garde qui en avaient la charge pour cette activité spéciale, ces élèves ont démontré un intérêt rempli d’excitation qui leur a agrandi les yeux afin de leur permettre de tout voir !
« Ce n’est jamais trop tôt pour leur faire découvrir des choses qui les fascinent comme le monde des avions ! », a commenté l’une des éducatrices du service de garde, Mélanie Côté, qui agissait comme responsable d’un de ces groupes de jeunes.
Ces derniers ne se sont pas fait prier pour écouter religieusement les instructions des instructeurs de vol, qui les invitaient, entre autres, à pénétrer dans les enceintes des avions, sans doute pour la première fois de leur vie.
Cette aubaine, pour eux, constituait d’ailleurs le prélude à une opération « portes ouvertes » plus largement publicisée, prévue pour le lendemain, le samedi 11 novembre, pour toute la population du Haut-Saint-François (HSF), où les enfants de l’école étaient aussi invités à revenir avec leurs parents. À cette nouvelle visite, les tours d’avion s’ajoutaient aux possibilités d’activités supplémentaires, pour un coût abordable de 30 $ par personne. (Voir autre texte principal.)
« Notre but est que les jeunes se familiarisent un peu avec les avions. Il y a deux salles de classe ici, à l’école d’aviation Altitude, dont une théorique, mais une autre qui est assez adaptée pour les jeunes. Deux groupes d’élèves se trouvent à l’extérieur qui visitent les avions, avec des instructeurs pour leur donner un peu d’informations pertinentes », indique Jean-Christophe Rouleau, lui-même instructeur de vol.
Un commentaire entendu au passage, de la bouche d’un instructeur, en s’approchant d’un groupe d’élèves qui se trouvait à l’extérieur : « Il y a une façon d’entrer dans l’avion… » Effectivement, on n’entre pas dans un avion comme on le fait pour une auto… ! Il y a tellement de spécificités, de manettes, de bou-tons-poussoirs et de cadrans, même dans un petit avion, qu’il y a vraiment de quoi mystifier et impression-ner tous les jeunes qui en sortent grandement impressionnés !
« Tous les jeunes sont extrêmement intéressés par les informations qu’ils reçoivent. On comprend vite que les instructeurs ont adapté leurs interventions à l’âge des jeunes participants, aujourd’hui », a conclu l’éducatrice Mélanie Côté.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François