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Avis important à nos annonceurs

Considérant que le Journal Le Haut-Saint-François sera maintenant distribué par Postes Canada, à partir de la publication du 10 avril, l’imprimerie devra le produire plus tôt et les dates de tombées devront changer. Consultez notre site Internet et notre page Facebook pour avoir les nouvelles dates de tombées pour vous assurer de nous envoyer vos publicités à temps. Merci de votre compréhension.

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Mauvaise nouvelle à La Patrie : Le Festival Rock’n’Blues cesse ses activités

Après 10 ans d’activité en 2023, le directeur général du Festival Rock’n’Blues de La Patrie, Charles Gaudreau, vient d’annoncer la fin de ses opérations pour 2024, de façon définitive. Voilà qui n’est pas une très bonne nouvelle pour la culture et le tourisme à La Patrie.
« L’année 2023 n’a pas été facile pour notre activité. Je ne souhaite pas en parler longuement. Le bénévolat est de plus en plus difficile à obtenir des gens. Tous les coûts en général ont doublé aussi depuis la pandémie. La COVID-19 n’a pas facilité les choses pour nous. La secrétaire-trésorière a préparé un texte pour expliquer la situation », a transmis M. Gaudreau lors d’une conversation téléphonique.
« Notre comité organisateur était constitué de seulement quatre personnes. Nous souffrons d’essoufflement. C’était le temps pour nous de passer à autre chose », a avoué le directeur général, qui a laissé entrevoir que plus d’aide n’aurait pas été de refus.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, pour sa part, s’est dite déçue par la nouvelle, consciente que le Festival Rock’n’Blues jouissait d’une certaine notoriété dans sa municipalité. Mais elle comprend la situation.
« Ça aurait été dans la 10e année d’existence. Ce genre d’événement majeur, c’est très très très demandant ! L’activité a connu de très belles années. C’était tous des bénévoles, qui avaient à courir après les artistes ! », a révélé Mme la mairesse.
« Les membres du comité organisateur étaient tous de très bons musiciens. Il faut avoir la fibre musicale développée et aussi de très bons contacts, en plus d’avoir le temps de s’en occuper. Car il faut des mois de préparation et de montage. Ce n’est pas tout le monde qui peut prendre la relève d’une telle organisation, car il y avait même un concours d’orchestres à organiser », a-t-elle indiqué.
« À la suite du post-mortem de l’an dernier, on le savait déjà. La Municipalité aidait à l’organisation de ce festival. Dès 2017 à mon arrivée à La Patrie, l’activité prenait déjà de l’ampleur. Parce qu’il y avait des instruments et de l’équipement de grande valeur, il fallait prévoir un garde de sécurité la nuit, il y avait beaucoup à voir. La Municipalité n’a pas les ressources pour prendre une telle organisation en main, même si nous avons engagé une technicienne en loisirs, nous manquons d’employés. C’est un réel attrait touristique perdu, qui amenait du monde au restaurant, à l’épicerie, etc. », a déploré Johanne Delage.
Mais sur une note optimiste, elle a évoqué les réunions qui se tiennent actuellement pour préparer le 150e anniversaire de la fondation de La Patrie, qui sera célébré en 2025. « Notre comité est plein d’idées. Il y a deux tentatives sur la table pour la présentation de spectacles, des pistes sont lancées dans le domaine culturel et artistique. De plus, la fabrique de la paroisse cherche également des moyens pour rentabiliser ses opérations. L’église pourrait peut-être devenir un musée, et même présenter des spectacles dans l’avenir. Il va y avoir quelque chose de différent qui animera la scène de La Patrie, sous peu, nous l’espérons », a-t-elle conclu.

Refugiee

Employée du Centre des femmes La Passerelle : Une réfugiée de la guerre livre un témoignage poignant

L’équipe du Centre de femmes La Passerelle, de g à d, Jeanette, Léona, animatrice de la journée, Mariame, de la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie, partenaire de l’événement, Élysabeth, Andrée, Luz et Marilyn.

Dans le cadre de Février : mois de l’histoire des Noirs, Luz, une réfugiée immigrante au Canada, née en Colombie et qui a quitté son pays à cause de la guerre et de son travail d’activiste féministe, a livré un témoignage qui a vraiment attiré l’attention, par l’émotion qui s’en dégageait. Tous les participants se montraient très attentifs. Elle travaille maintenant pour le Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton. Cet organisme l’a invitée à raconter son parcours migratoire personnel, lors de la rencontre d’échanges qui s’est tenue le 23 février dernier, au Centre communautaire de Bury, où la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie agissait comme partenaire de l’événement.
Les nombreux participants ont pu réagir lors de discussions effectuées par chaque table du dîner. Plusieurs ont transmis qu’ils ont été touchés au cœur, en admettant être troublés par un fort sentiment d’injustice, qu’ils auraient ressenti s’ils avaient été à la place de la réfugiée, de même qu’un réel sentiment de peur et de perte de contrôle sur leur vie, dans les mêmes circonstances, du déracinement et une attente trop longue et difficile avant d’arriver au Québec.
Elle se fait appeler Luz et travaille pour le projet de la décennie, qui consiste à sensibiliser sa communauté d’accueil contre la discrimination et le racisme. Elle craint de vivre encore des représailles, des menaces et du danger réel si elle révèle sa vraie identité.
« J’ai trouvé le processus d’immigration difficile, car on n’est jamais préparé à quitter sa maison. Ça amène toutes sortes de sentiments… c’est difficile de trouver les bons mots. Même le pourquoi… On se demande, sur le moment, ce qui se passe, quand on est obligé de quitter. Surtout avec mes trois enfants qui avaient alors 6, 12 et 14 ans. Cela ajoute à la difficulté, car j’étais femme monoparentale, et surtout je n’avais pas tant d’argent en poche. Il y a toujours le sentiment d’injustice à cause de la guerre. Nous sommes partis de Quito, la capitale de l’Équateur, arrivée en escale à Panama, et ensuite à Toronto à minuit, un peu perdus, en pays inconnu. On ne parlait ni l’anglais, ni le français, les enfants avaient faim et demandaient de la nourriture », rapporte-t-elle.
« Après une nuit à l’hôtel, nous avons repris l’avion pour Montréal et l’autobus, le même jour, pour Sherbrooke, où je demeure encore. Je ne connaissais rien à propos du Canada. Nous n’avons pas décidé de tout ça nous-mêmes. C’est notre agent de protection qui nous a aidés. Il y a eu plusieurs étapes à vivre, la francisation, la formation, etc. », indique-t-elle.
« Le Canada est mon troisième pays. Car en quittant la Colombie, je me suis réfugiée dans le pays voisin, en Équateur. Là aussi il y avait du danger, à cause de mon travail que j’ai réalisé, entre autres en violence conjugale. On attaquait mon intégrité personnelle, par des menaces en rapport avec mon travail, j’ai été obligée de quitter pour le Canada. Je cherchais une vie plus sécuritaire que j’ai trouvée ici. À cause de ma langue maternelle, l’espagnol, j’avais pensé aller au Mexique, mais je songeais aussi au Venezuela, un pays qui avait également des besoins considérables pour la défense des femmes », raconte Luz dans un bon français, avec son charmant accent.
À Sherbrooke, elle a joint une communauté assez vaste de migrants provenant de la Colombie, comme elle. Elle a fréquenté le Centre St-Michel, à Sherbrooke, et le Centre 24-Juin pour en venir à obtenir un DEP. Elle attend son acceptation à la faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, où elle veut se spécialiser en droit de l’immigration. À noter qu’elle a acquis la citoyenneté canadienne le 23 novembre 2023.
« Dans mon témoignage, j’aborde des enjeux qui concernent tout le monde, car il y a de l’éducation à faire partout en ce qui a trait à l’intégration des immigrants, la discrimination et le racisme. Je veux remercier le soutien spécial que j’ai reçu et l’influence que m’a offert le Centre de femmes La Passerelle, ce qui m’a beaucoup aidé à continuer », a-t-elle conclu en entrevue, avant de narrer son témoignage aux participants de l’activité.

TerrainBalle-Birchton

Dans le secteur de Birchton : Le terrain de balle menacé de disparaître

Martin Tremblay, directeur général de Cookshire-Eaton, témoigne de l’ouverture du conseil municipal à considérer les besoins exprimés par la population, dans le dossier du terrain de balle de Birchton, tout en prenant en compte le maintien d’un équilibre de la taxation et la capacité de payer des contribuables.

Sur un terrain de balle, des souvenirs heureux se créent à la belle saison, pour plusieurs individus. Même l’hiver, quand il s’y trouve une patinoire extérieure et que les citoyens viennent y patiner ou y jouer au hockey. C’est le cas à Birchton, mais chacun vit actuellement dans un monde où tout change, ce qui n’est pas si surprenant.
L’affluence qui a déjà été majeure, reliée à ce terrain, s’est restreinte avec le temps, pour toutes sortes de raisons. La rentabilité de garder actif cet équipement sportif de divertissement s’avère plus difficile à justifier pour les autorités municipales, qui font face à des demandes de terrains par des promoteurs, étant confrontés à la difficulté de se loger par la population, un problème impérieux qui a pour résultat que le terrain est convoité.
Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a été dans l’obligation de considérer rendre accessible le terrain de balle pour la construction de quatre maisons unifamiliales bigénérationnelles.
Le directeur général de Cookshire-Eaton, Martin Tremblay, fait valoir que « nos critères sont que le terrain, qui est peu ou pas utilisé, on cesse de l’entretenir et de le maintenir. C’est que nous avons aussi des terrains de balle qu’on entretient à Johnville et Sawyerville et, comme un peu partout ailleurs, nous avons un problème de pénurie de main-d’œuvre et d’explosion des coûts d’entretien. Nous venons d’investir près de 800 000 $ pour nous doter de trois patinoires avec dalles de béton et des bandes neuves, pour Sawyerville, Johnville et Cookshire », de préciser Martin Tremblay.
« C’est sous le signe d’une opportunité que l’on considère que les quatre terrains répondraient à une demande immobilière sur notre territoire. Ils ne prendraient pas toute la place des 2,5 acres, il resterait un coin pour un espace vert, un parc avec des modules de jeux. Mais le conseil municipal reste ouvert à écouter les citoyens, car il y en a qui se sont même offerts pour s’occuper de la patinoire l’hiver, c’est quand même un plateau qui a servi aux sports, les conseillers sont prêts à écouter. Ils sont ouverts à la discussion, à regarder pour maintenir certains besoins, qui pourraient être exprimés par les citoyens », assure-t-il.
« Si des idées émergent, nous sommes ouverts à les regarder et à adopter ce qui serait le mieux, mais nous ne pouvons pas toujours entretenir une infrastructure supplémentaire s’il n’y a pas un usage minimal. Nous sommes liés à respecter le plus possible un équilibre de la taxation, de même que la capacité de payer des contribuables », évoque M. Tremblay.
« Lors de la dernière réunion du conseil, le 5 février dernier, à la suite de l’invitation que nous avions lancée aux intéressés, il n’y avait qu’une dizaine de personnes qui se sont présentées pour défendre leur cause. Nous avons pris connaissance d’une croyance que le terrain était déjà vendu. Ce n’est pas le cas, les informations sont mal perçues. Je conseille aux gens de prendre rendez-vous avec notre bureau de projet pour obtenir toutes les informations sur le dossier, ce qui peut leur permettre de se bâtir une opinion plus exacte et ainsi pouvoir justifier davantage leur action », conclut-il.

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Programme Québec ami des aînés : Une deuxième subvention pour le Centre d’action bénévole

Les choses bougent très bien pour le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF), qui vient de recevoir la confirmation d’une deuxième aide financière en quelques semaines.
En effet, dans la dernière édition du journal, le programme ITMAV visant à aider les aînés vulnérables attribuait une aide financière de 150 150 $ au CAB pour engager et maintenir du personnel d’accompagnement pour les aînés et les soutenir dans leurs besoins exprimés.
Cette fois, c’est aussi le député de Mégantic, François Jacques, qui annonce l’attribution d’un montant d’aide de 29 257 $ au CAB du HSF, provenant du programme Québec ami des aînés (QADA). Cette aide financière favorise le projet local Pour mieux te dire, que le CAB avait soumis à ce programme, lors de l’appel de projets 2023-2024.
Cette aide du programme QADA permettra au CAB d’adapter le milieu de vie des personnes aînées à leur réalité et de contribuer à l’atteinte des objectifs gouvernementaux en matière de vieillissement actif.
Plus concrètement, la directrice générale du CAB du HSF, France Lebrun, a affirmé : « En partenariat avec le Centre de services éducatifs du HSF, nous souhaitons mettre en commun nos compétences afin de rejoindre des personnes aînées des différentes municipalités de notre MRC. Le projet vise à outiller et aider des personnes aînées à franchir la fracture numérique qui les briment dans leur insertion sociale et leurs moyens de communication. »
Pour sa part, le député François Jacques a déclaré : « L’octroi de cette aide financière est une excellente nouvelle, alors que ce sont les aînés qui en bénéficieront directement. Je félicite le Centre d’action bénévole du HSF qui a proposé ce projet innovant et porteur, visant à soutenir la vie sociale et récréative par la formation en technologie numérique. Notre gouvernement est fier de vous soutenir dans la réalisation de ces initiatives. »

Spectacle de fin d'année du Club de patinage East Angus--

À East Angus : Le Club de patinage artistique célèbre 50 ans de souvenirs

Le Club de patinage artistique de East Angus a été fondé en 1973. Il célèbre donc ses 50 ans cette année, en présentant un spectacle annuel très spécial, intitulé 50 ans de souvenirs.
Ce spectacle aura lieu le samedi 30 mars, à 19 h, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus, aréna qui venait tout juste d’être inauguré. L’année auparavant, sa voisine, la polyvalente Louis-Saint-Laurent avait ouvert ses portes en septembre.
Le directeur des loisirs du temps à East Angus, Denis Martin, conseillé par la regrettée Carmen Juneau, parrainé par les Filles d’Isabelle, en collaboration avec Isabelle Dugal et Micheline Bouchard, ont fondé le Club de patinage artistique de East Angus.
« Ces visionnaires étaient conseillés par la patineuse professionnelle et ex-membre de la troupe Holliday on Ice, Fernande Fraser, une figure marquante à cette époque. Le club de patinage a même eu une mascotte, pendant quelques années durant son histoire, qui avait été dessinée par Guylaine Dion et fabriquée par Michel Lamontagne. Par la suite, le club a pris beaucoup d’ampleur grâce au travail acharné de plusieurs bénévoles », raconte l’actuelle secrétaire du club de patinage, Katherine Mailhot.
« Nous avons actuellement trois entraîneuses professionnelles certifiées, pour former nos patineurs et patineuses, soit Josée Lamontagne, Mathilde Mentor et Sylvie Maheux », décrit-elle.
Le spectacle du 30 mars mettra à contribution 46 patineurs et patineuses, membres actuels du club, dans toutes les catégories, soit des bout’choux jusqu’aux adultes. Il comportera aussi des numéros spéciaux effectués par une quarantaine d’anciens membres du club, dont certains ayant marqué les années 1970, après sa fondation.

SophieLeclerc

Aux Jeux du Québec à Sherbrooke : Sophie Leclerc médaillée d’argent en judo !

La judoka Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, a défrayé la chronique sportive dans votre journal du 28 février dernier. Lors des Jeux du Québec, qui se sont tenu à Sherbrooke du 2 au 9 mars, elle a récidivé en remportant la médaille d’argent en judo, pour l’Estrie, dans la catégorie des plus de 63 kg. Une simple malchance qui l’a fait trébucher dans son troisième combat a fait en sorte que son adversaire a capitalisé contre elle, après ses deux combats où elle a vaincu ses adversaires en seulement 25 secondes chacune ! Félicitations Sophie, le HSF est fier de toi !

MAHIAVA

Une deuxième judoka aux Jeux du Québec : Mayva Shank a fait aussi l’orgueil de sa mère !

Une collègue de Sophie Leclerc, la judoka Mayva Shank, également de Cookshire-Eaton, s’est qualifiée pour joindre l’équipe de l’Estrie à la 58e finale des Jeux du Québec de Sherbrooke, récemment. Sa mère Annick Turcotte s’est dite très fière d’elle : « Après une grosse journée riche en émotions et de travail acharné, ma belle grande fille a terminé cinquième dans sa catégorie. Je suis très fière d’elle et de tous les efforts qu’elle a fournis pour se rendre jusque-là ! Elle fait du judo depuis neuf ans et a accumulé un peu plus de 25 médailles durant ces années ! », s’est exclamée Mme Turcotte, la plus grande fan de Mayva.

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Soins et services à domicile : Des changements annoncés depuis longtemps, qui tardent trop

La Coalition pour la dignité des aînés (CDA) tire la sonnette d’alarme à la suite de la publication du quatrième et dernier rapport de la série Bien vieillir chez soi, produit par la Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), Johanne Castonguay.
Cette dernière y constate, avec une déception légitime, que les résultats attendus de la politique Chez soi, le premier choix, adoptée en 2003, ne sont finalement pas au rendez-vous.
Cette politique, qu’on croyait importante à l’époque, car elle fondait les assises du secteur du soutien à domicile au Québec, n’a pas répondu aux attentes, loin de là. Dans son rapport, la commissaire y allait de 16 recommandations dont elle proposait l’adoption immédiate par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
La CDA, pour sa part, y voit l’occasion de redoubler d’ardeur afin d’exiger des actions concrètes à mettre en œuvre par le gouvernement, afin d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des soins et services à domicile, attendus par les personnes aînées du Québec.
« Le travail réalisé par la commissaire dans le cadre de son mandat spécial sur le soutien à domicile est incontournable pour la suite des choses », a réagi le porte-parole de la CDA, Pierre Lynch.
« Ses recommandations pour améliorer les soins et services à domicile mettent la table pour une conversation nationale sur un changement de modèle maintes fois annoncé, mais trop peu avancé. Cela étant dit, les personnes aînées doivent faire partie intégrante des décisions à venir, puisqu’elles sont les premières concernées », a continué M. Lynch.
Cette coalition d’associations nationales, qui représente plus de 150 000 personnes aînées québécoises, souhaite maintenant la réunion d’un maximum d’intervenants touchant de près ou de loin à l’importante question du maintien à domicile, priorité absolue de la CDA en matière de santé. Celle-ci a été inscrite dans la Déclaration commune adoptée lors des premiers États généraux sur les conditions de vie des aînés, tenue le 3 mai 2022, qui a même été déposée à l’Assemblée nationale.
La CDA prépare d’ailleurs un événement national, consacré au maintien à domicile, qui aura lieu au printemps 2024. « Certaines des recommandations de la commissaire Castonguay feront consensus, tandis que d’autres risquent de générer davantage de débats. Il est important pour nous que les groupes d’aînés aient voix au chapitre, tandis qu’on attend du gouvernement qu’il annonce ses prochaines actions en faveur du maintien à domicile », a ajouté M. Lynch.
« Nous voulons mettre au jeu des propositions qui amélioreront concrètement la vie des bénéficiaires de soins et services à domicile, en nous appuyant sur le savoir d’experts, mais aussi sur les meilleures pratiques identifiées par les organismes du milieu et les besoins exprimés par les aînés eux-mêmes… Nous serons impatients de voir le chemin parcouru par les recommandations de la commissaire, d’ici le printemps », a conclu le porte-parole.
Pour recevoir les prochaines informations sur l’événement national, les personnes intéressées peuvent contacter la CDA, par courriel : info@coalitiondigniteaines.quebec

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Lancement de la saison des impôts

La députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national du Canada, Marie-Claude Bibeau, a lancé la saison des impôts en communiquant expressément avec le Journal Le Haut-Saint-François (HSF).
Ce faisant, elle souhaitait informer et conseiller les gens de la région à propos de l’importance de produire sa déclaration de revenus 2023 à temps, avant la fin d’avril 2024.
« C’est important de le faire, avec les différents relevés, formulaires T-4 et reçus de charité. C’est la contribution de chacun au Trésor public, mais en même temps, c’est une obligation pour aller chercher toutes les prestations auxquelles chacun a droit. Nous avons un système de filet de sécurité où plusieurs allocations sont disponibles pour les gens qui en ont besoin, comme l’allocation canadienne aux enfants, de 6 200 $ en moyenne non imposables, ou le remboursement de TPS selon le revenu, l’allocation pour proche aidant, ou encore le supplément de revenus de pension pour les gens âgés, etc. Il y a plusieurs allocations variées. Mais il faut absolument produire sa déclaration de revenus pour y avoir droit », insiste Mme Bibeau.
Elle ouvre ensuite une parenthèse pour parler du fameux régime de soins dentaires, qui est disponible déjà pour les jeunes de moins de 12 ans et les aînés de 65 ans et plus.
« Les aînés doivent recevoir une lettre par la poste, les appelant à s’inscrire au nouveau programme. Il faut que leur revenu imposable familial soit de moins de 90 000 $ pour y avoir droit. En juin prochain, les moins de 18 ans et les personnes handicapées pourront s’inscrire a la prestation dentaire canadienne. (Il est important d’attendre d’avoir reçu sa carte de la Sunlife par la poste et de vérifier la date d’entrée en vigueur de son assurance dentaire avant de prendre rendez-vous chez le dentiste.
« J’invite aussi les gens qui ne sont pas inscrits à Mon Dossier, sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC), à le faire, car cela facilite de beaucoup les choses. C’est vraiment utile, mais ça ne permet pas de faire toute sa déclaration au complet. Et aussi à s’inscrire au dépôt direct, permettant aux citoyens de recevoir tous les montants auxquels ils ont droit directement dans leur compte bancaire. C’est déjà remarquable que 91 pour cent des gens fassent leur déclaration en ligne, au Québec. Oui, ça prend un logiciel en conséquence. Mais c’est encore possible de procéder sur papier en l’envoyant par la poste », indique Mme Bibeau.
La députée avait encore deux messages à transmettre à ses commettants du HSF. « Je tiens à rappeler à tous de faire extrêmement attention aux arnaques. Les gens reçoivent toutes sortes de cochonneries par courriel et par textos. Le gouvernement n’envoie jamais quoi que ce soit par textos. Même par courriel, c’est plutôt rare, on fonctionne surtout par le biais de l’application Mon dossier. Sinon par lettre à la poste, rien d’électronique. C’est important de ne jamais envoyer d’informations sensibles. Les gens qui le font se rendent vulnérables », prévient-elle.
« N’hésitez pas à avoir recours à des organismes communautaires qui offrent des cliniques pour vous aider à produire votre déclaration de revenus. Ces cliniques se tiennent par des gens bénévoles. Il y a, entre autres, le Centre d’action bénévole (CAB) qui peut vous aider. Il faut aller chercher les allocations auxquelles vous avez droit, comme celle pour le loyer, entre autres. N’oubliez pas ! », conclut-elle.

Ce texte à été modifié le 19 mars 2024

FeteDesSemences-Sawyerville

Fête des Semences à Sawyerville : Fébrilité et grand intérêt pour le printemps qui s’annonce

À la Fête des Semences, le dîner a connu tout un succès, à preuve le nombre de convives satisfaits, où plus d’une tablée a été nécessaire, grâce aux préparatifs de la cuisinière responsable, Jeannette Thériault.

Le printemps sera là bientôt, c’est certain ! La Fête des Semences l’a confirmé, ce 24 février dernier, à Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, qui a accueilli près de 200 passionnés du jardinage ! Avec la promesse d’un printemps hâtif, si on se fie aux températures clémentes de cet hiver, qui a franchement surpris, tempéré par les changements climatiques.
La Fête des Semences porte bien son nom : une fête ! L’ambiance festive se faisait sentir à Sawyerville, où plus d’une vingtaine d’exposants accueillaient le public, des producteurs maraîchers, d’autres acéricoles, des semenciers, des jardiniers et jardinières, que le public visiteur pouvait sentir fébriles à la simple évocation de la nouvelle saison de jardinage qui s’annonce !
« Tout le monde était très satisfait ! Autant les exposants que les visiteurs que nous avons rencontrés, entre autres pour le bon repas que nous avons servi. Nous avons fait de très belles rencontres, de plusieurs personnes qui venaient de l’extérieur aussi, pour la plupart des gens convaincus de l’importance du jardinage. Tous avaient visiblement hâte de se voir, de se retrouver après la saison morte et d’échanger », a jubilé l’une des responsables du comité organisateur, Chantal Bolduc, lorsque rejointe pour dresser un bilan de la journée.
« Les semenciers également étaient contents de l’atmosphère qu’ils retrouvent chaque fois à cet événement à Sawyerville, l’ambiance leur plaît. L’aménagement et la nouveauté de la salle ont été remarqués, une belle salle rénovée par la Ville de Cookshire-Eaton, bien éclairée, repeinte, qui semblait plus grande », a témoigné Mme Bolduc.
Sa grande collaboratrice Jeannette Thériault, qui avait la responsabilité du dîner, s’est comme toujours très bien tirée d’affaire. « Elle avait une belle grande équipe, où il n’y avait pas de perte de temps, pas d’arrêt, ça coulait… le monde circulait, c’était bien orchestré ! », s’est réjouie Mme Bolduc.
Le repas servi mettait à l’honneur trois soupes réconfortantes et ravigotantes qui valaient toutes la peine d’être dégustées !
« À propos des conférences qu’il y avait par les années passées, les gens ont posé un peu de questions, mais on les a rassurés en leur mentionnant qu’elles seront de retour l’an prochain. C’était hors de notre contrôle pour cette année », a conclu Chantal Bolduc.
À titre d’exemple, citons la présence de certains exposants, comme la Ferme florale Libella, de Bury, où on pouvait rencontrer sa propriétaire de grands jardins, Charlene-Audrey Chouinard; la Ferme Les hôtes Épinettes, qui offre des paniers de légumes durant l’été et une Boutique à la ferme; L’érablière Tradition d’antan; un producteur de charbon de bois Bio Char, Louis Langlois, de La Patrie; Les Jardins La Brouette, d’Audrey Fontaine, semencière de Pierreville; le Potager ornemental de Catherine, de Catherine Sylvain, de Saint-Apollinaire; Richard Obreham, semencier de Stanstead; pour n’en nommer que quelques-uns.

CaisseDesjardinsHSF

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques.

C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, dédramatisant la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.

Lyne Boulanger de East Angus

Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé »

Lyne Boulanger, mairesse de la Ville de East Angus.

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.
Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son commentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert »). On ne fera pas de commentaires ».
Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.
Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.
« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cherchaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette caméra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du directeur général », a simplement admis Mme Boulanger.

agrandissementNAC

La MRC du HSF appuie l’entreprise NAC qui veut s’agrandir

L’entreprise North American Cabinets (NAC), établie à Cookshire-Eaton, a fait appel à la MRC du Haut-Saint-François (HSF) afin d’obtenir son appui à son projet d’agrandissement de ses installations.
À la réception de la demande de l’entreprise, la MRC a ouvert un dossier en février 2023, afin de modifier son schéma d’aménagement et de développement, visant à agrandir l’affectation industrielle du territoire, d’une superficie de 2,06 hectares, en appui à NAC.
Après l’accord obtenu du comité consultatif agricole de la MRC, après également une discussion préliminaire avec les ministères concernés et l’adoption du projet de règlement, une consultation publique a eu lieu en janvier 2024 qui s’est révélée favorable. L’adoption du règlement a pu être complétée le 24 janvier dernier.
Quelques étapes restent à être franchies, entre autres par la Ville de Cookshire-Eaton qui devra adapter ses règlements d’urbanisme afin de tenir compte de cette modification au schéma d’aménagement et de développement de la MRC. Il restera aussi à NAC d’entreprendre ses représentations auprès notamment de la CPTAQ pour son projet d’agrandissement.
« Le département de l’aménagement de la MRC s’illustre quand vient le temps de faciliter les projets enrichissants pour le HSF, et l’équipe du CLD est toujours prête à mettre l’épaule à la roue pour aider nos entreprises à atteindre de nouveaux sommets », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et président du Centre local de développement (CLD) du HSF, à propos de l’excellente collaboration de ses deux équipes en faveur des entreprises en expansion.
Pour sa part, le président de NAC, Stéphane Fortier, a mentionné : « Depuis maintenant plusieurs années, c’est toujours un plaisir pour moi de collaborer avec les divers intervenants du CLD. Toujours disponibles et à l’écoute de nos besoins, ils contribuent à faciliter l’avancement de nos projets, tout comme l’équipe de la MRC. »

actualite

Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé 

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.

Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son com-mentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert). On ne fera pas de commentaires ».

Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.

Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.

« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cher-chaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette camé-ra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du direc-teur général », a simplement admis Mme Boulanger.

CaisseDesjardinsHSF

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques, ces derniers ayant 40 ans d’âge technologique. Il reconnaît que les manières de faire et les habitudes sont appelées à se modifier pour être de son temps !

C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, voulant dédramatiser la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.

Hockey

Le Tournoi de hockey Atome de Weedon : Pour le plaisir des jeunes et de leurs supporteurs !

L’équipe des Bombardiers de Valcourt, en noir, vient de marquer un but, en deuxième période de la partie qui l’oppose aux Jets de Saint-Hubert, en blanc, durant la classique de hockey de Weedon, après avoir déjoué habilement le jeune gardien et son défenseur sûrement dépités.

« On fait tout ça pour que les enfants s’amusent. Nous sommes des passionnés, nous voulons qu’ils développent leur amour du hockey, mais surtout qu’ils s’amusent. On est heureux aussi de faire connaître Weedon par la bande ! Plusieurs équipes nous ont surpris en demandant “Où est-ce, Weedon ?!!” Nous avons aussi une quinzaine de parents bénévoles qui nous donnent un coup de main et on compte aussi sur le hockey récréatif de Weedon et de la Municipalité, qui nous aide par son responsable des loisirs, Billy Filion-Gagné », résume rapidement Michel Provencher, porte-parole de l’organisation du tournoi.
Visiblement, ce dernier en mange du hockey, lui qui a joué professionnel et a agi comme entraîneur pendant 22 ans en Europe, après une carrière dans le hockey scolaire au Québec. Il a été difficile à rencontrer pour effectuer une entrevue, car il se démenait comme une vraie queue de veau, il avait trop à voir un peu partout dans l’aréna de Weedon, pour la bonne marche de son tournoi.
Il admet ensuite que ce serait plus facile si le comité organisateur pouvait s’adjoindre un plus grand nombre de bénévoles, pour les prochaines éditions. « C’est beaucoup de travail avant le tournoi pour la gestion des équipes à accueillir, c’est Billy Filion-Gagné qui s’en est occupé. Prévoir les arbitres, il en faut cinq qui font une rotation, à deux par partie, un juge de ligne et un arbitre en chef », indique-t-il.
« Mais on ne parle pas de tournoi, pour notre activité. C’est plutôt une classique qu’il faudrait dire. La différence, c’est que nous garantissons quatre parties aux équipes, ce qui est apprécié surtout par celles qui viennent de loin. Dans un tournoi, il n’y a que deux parties garanties, l’équipe qui perd sa deuxième partie s’en retourne à la maison. Cela nous a obligés à refuser plusieurs équipes, car sur deux jours, l’horaire nous limitait pour que chacune des équipes joue quatre parties comportant trois périodes de 12 minutes, les deux premières avec le temps qui court même pendant les arrêts de jeu, mais avec la troisième chronométrée », explique M. Provencher.
Rappelons que la classe Atome, au hockey, concerne les joueurs de 10 et 11 ans d’âge. Mais l’organisation a permis à l’équipe de Québec, entre autres, d’aligner des joueurs Novices Élite, les meilleurs éléments âgés de seulement 7, 8 et 9 ans, parce que le bassin des joueurs d’âge Atome y vit une pénurie.
Outre Québec et une équipe de Weedon, la classique recevait des équipes de Saint-Hubert, Valcourt, Magog, Lac-Mégantic, Saint-Jean-sur-Richelieu et Petite Nation, cette dernière située en Ontario et alignant des joueurs autochtones avec des franco-ontariens.
Le froid pénétrant ressenti dans l’aréna a incommodé une des équipes visiteuses, au cours du tournoi. Le porte-parole a enregistré le problème. « Nous avons l’intention de nous inscrire à Hockey Kraft pour le futur, afin d’améliorer les installations de l’aréna. Le prix convoité de Hockey Kraft est de 100 000 $, ce qui serait bienvenu pour tempérer le froid de l’aréna, qui peut être dérangeant pour les jeunes. Cela fait partie de nos plans », a-t-il assuré.
Ce qui est certain, tournoi ou classique, c’est toujours un moment ultime pour tous les joueurs de tous âges, même les pros. Que ce soit pour remporter la fameuse Coupe Stanley, ou pour gagner un trophée plus modeste qui porte souvent le nom d’un grand sportif local, ou même le sigle de l’entreprise qui agit comme commanditaire principal, ou encore pour de simples médailles d’or, d’argent ou de bronze… quand même étincelantes aux yeux des jeunes qui ont la chance de les posséder enfin, un tournoi, pour tout joueur dans sa carrière, c’est un défi et un summum d’émotions, qu’il soit de n’importe laquelle catégorie, de l’Atome jusqu’à Professionnel !

Sophie Leclerc

Résidante de Cookshire-Eaton : Sophie Leclerc, médaillée d’argent en judo

La jeune judoka Sophie Leclerc, à droite, peut compter sur le support indéfectible de ses parents, particulièrement de sa mère Marie-Pier Beaulieu, à gauche, qui a les yeux pleins d’éclats passionnés quand on lui parle de sa fille. Sophie arbore déjà son gilet vert des Jeux du Québec, fin prête pour mars prochain !

Sophie Leclerc n’a que 14 ans, de Cookshire-Eaton, mais elle fait preuve d’une confiance en elle et d’une maturité qui semble précoce, à la suite de ses neuf années de compétition en judo. Elle compte déjà 15 podiums lui ayant valu une récolte impressionnante de 15 médailles, au fil du temps, 10 d’or, 4 d’argent et une seule de bronze !
Sophie vient de remporter la médaille d’argent à la Coupe Daniel Hardy, à Québec, le 11 février dernier, en catégorie U16 des moins de 16 ans, plus de 70 kg. Une journée bien remplie de quatre combats, où elle a excellé, gagnant trois de ces combats par « ipon », le terme de judo qui signifie des notes quasi parfaites, des victoires incontestables.
Cette performance lui permettra de participer aux Jeux du Québec, à Sherbrooke en mars prochain, devenant par le fait même un espoir de médaille d’or pour l’Estrie. Car elle s’est ainsi réinscrite au tableau des victoires, après deux défaites dont l’une due à une blessure.
Sophie fait la fierté de ses parents, Marie-Pier Beaulieu et David Leclerc, bien sûr, mais une fierté qui rejaillit aussi sur toute la région du Haut-Saint-François.
« Chaque médaille a une histoire, une source de souvenirs qui lui est rattachée et représente des efforts et des sacrifices », dit-elle, très lucide, avec une passion bien évidente dans les yeux.
Elle fait référence à son sport de prédilection, le judo qui, certes, se révèle une discipline très technique qu’il faut connaître et acquérir. Le tout échappe au commun des mortels, à première vue.
Élève de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, en Santé globale, ce qui lui aide beaucoup pour ses performances en judo, elle étudie en musique. Elle a atteint le niveau de ceinture verte, en judo, et s’applique vers la bleue, suivant les traces de son frère aîné, Félix Leclerc.
« Elle a fait ses débuts à cinq ans, avec ses petites lulus qui lui ont permis d’attirer encore plus l’attention », raconte son père David, en riant. « Elle suit deux à trois cours de judo par semaine, avec des combats d’entraînement, nous sommes bien fiers d’elle, elle est très sérieuse dans son sport et est devenue une combattante redoutable ! », admet-il.
Sophie reste modeste malgré ses exploits. Pour elle, le judo lui a fourni « une belle leçon de vie, ayant acquis de bonnes valeurs, comme le respect de l’adversaire, la confiance en elle, le sang-froid qu’il faut garder, la rigueur du travail et la discipline », précise-t-elle. Et ce n’est pas tout, elle ajoute « le savoir-perdre. Ce n’est pas tout le monde qui l’acquiert facilement. On apprend beaucoup quand on tombe et qu’il faut se relever. Perdre de façon élégante, ce n’est pas donné naturellement à tout le monde ! » philosophe-t-elle, malgré son jeune âge.
« Sophie a acquis la capacité de s’adapter rapidement à son adversaire, avec intelligence, quel qu’il soit. C’est par son expérience acquise que cette qualité est apparue. C’est important d’avoir des passions, une détermination et une persévérance afin d’atteindre ses objectifs. Elle sait également performer sous la pression », ajoute son père.
Justement, ses objectifs lui font viser l’or aux Jeux du Québec, mais par la suite, elle espère participer aux Jeux du Canada, aux mondiaux et pourquoi pas, aux Jeux olympiques en 2028. Et elle verra par la suite !
Une communication de dernière heure transmettait qu’en plus de Sophie Leclerc, une autre judoka de Cookshire-Eaton a été sélectionnée sur l’équipe de l’Estrie, pour participer à la 58e Finale provinciale des Jeux du Québec, à Sherbrooke. Il s’agit de Mayva Shank, membre du Club de judo To Haku Kan, de Sherbrooke, tout comme Sophie. Les deux judokas ont été confirmés pour les Jeux du Québec lors de la finale régionale du 9 décembre dernier.

trophee

Votre journal veut connaître ce qui se passe chez vous !

Le Journal Le Haut-Saint-François n’invente rien. Votre journal, à la base, est neutre et ne crée absolument rien, il n’invente pas la nouvelle.
Votre journal doit être alimenté. Il a faim de vos belles histoires et de tout ce qui se passe dans la région du HSF. Que ce soit sur une base personnelle, parce que vos enfants se distinguent de quelque manière que ce soit, que votre entreprise connaît un essor formidable par l’obtention d’un contrat qui sort de l’ordinaire, ou encore que vous animiez une classe particulière dans une école du HSF, ne vous gênez pas, nous voulons connaître tous vos faits d’armes et vos expériences enrichissantes.
Nous avons à cœur de faire valoir le côté humain de vos actions, l’émotion que vous générez et qui met un peu de chaleur dans le quotidien des autres…
Que ce soit sur une base de bénévolat, dans le cadre de votre emploi ou de votre carrière professionnelle, n’hésitez pas à contacter votre journal qui est très ouvert à vous rencontrer pour une entrevue, prendre une photo en pertinence avec le fait ou le bon coup que vous souhaitez mettre en évidence, cela sans qu’il y ait de frais.
Ou encore, ceux qui préfèrent procéder par écrit, cela est également accepté pour nous faire part de vos belles histoires ! Ronald Martel 819 875-5501, ronald@journalhsf.com

France Lebrun

Programme ITMAV pour aider les aînés vulnérables : Le CAB du HSF reçoit 150 150 $ pour briser leur isolement

France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole.

Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF) a reçu une bonne nouvelle, dernièrement, soit l’obtention d’une aide financière de 150 150 $ pour la mise en place ou le maintien de travailleurs de milieu qui rejoignent et soutiennent des aînés en situation de vulnérabilité ou à risque de fragilisation.
C’est le député de Mégantic, François Jacques, qui en a fait l’annonce, au nom de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger.
Les fonds proviennent du Programme Initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité (ITMAV). Les objectifs de ce programme visent à repérer des personnes aînées en situation de besoin, à les accompagner vers les ressources utiles à leur situation et contribuer à briser leur isolement, favoriser leur santé et leur bien-être, de même que les soutenir dans leur maintien à domicile.
La directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, France Lebrun, s’est réjouie de pouvoir bénéficier de cette aide financière.
« Cette subvention permettra à de nombreuses personnes aînées en situation de vulnérabilité d’être accompagnées vers des ressources pouvant répondre à leurs besoins et ainsi contribuer à leur bien vieillir. Le projet s’étend jusqu’en mars 2026. Nous souhaitons d’ores et déjà une reconduction, comme dans les régions bénéficiant de ce service depuis de nombreuses années », a déclaré Mme Lebrun.
« Nous venons tout juste de procéder à l’embauche d’une personne accompagnatrice de milieu, Mme Annie Bouchard, dont les expériences professionnelles l’ont désignée pour ce poste. Nous remercions toutes les personnes et organismes qui nous ont appuyés pour ce projet. Contribuons ensemble au mieux-être et au mieux-vivre de nos aînés », a-t-elle conclu.
Pour sa part, François Jacques s’est dit heureux de l’appui qu’il a apporté à la communauté du HSF.
« Cette aide va faire une très grande différence dans notre capacité à continuer de proposer des services de qualité pour les personnes aînées. C’est une mesure qui contribue à leur maintien à domicile en santé et en sécurité. Merci à nos organismes pour cet accompagnement au quotidien », a exprimé M. Jacques.
Cette mesure s’inscrit dans la nouvelle approche de gériatrie sociale qui s’est déployée en 2019, visant à outiller les organismes à but non lucratif qui déploient ces travailleurs de milieu contribuant à améliorer le bien-être des personnes aînées, à favoriser leur autonomie et à maintenir leur participation active dans la communauté.

ClubGolfEastAngus

Nouveau restaurant ouvert dans la région : Le Mulligan Smokehouse, au Club de Golf East Angus

Les actionnaires du Club de Golf East Angus savent bien s’entourer pour assurer le succès de leur nouveau restaurant, Le Mulligan Smokehouse. De g. à dr., le nouveau chef cuisinier, Martin Grenier, la cheffe du service, Mélodie Côté, et le directeur général, Ghislain Brière.

Le Resto du Club de Golf East Angus est mort… Vive Le Mulligan Smokehouse !
Après une rénovation spectaculaire, l’ouverture officielle a été effectuée dernièrement pour le public, la clientèle visée et les fournisseurs.
Réglons tout de suite le questionnement se rapportant au nom : un mulligan, c’est un terme de golf qui signifie coup de reprise. Dans une partie de golf amicale, reprise d’un coup que les golfeurs s’accordent, souvent au premier trou. L’origine du mot mulligan serait un nom de famille anglais. Trois des quatre nouveaux actionnaires propriétaires du Club de Golf, Ghislain Brière, directeur général, Marc Fournier et Sylvain Brière, semblaient bien fiers de faire visiter les lieux revampés au journaliste, un décor haut de gamme qui vaut le détour.
« Notre restaurant se veut un resto pub sportif qui n’accueille pas seulement les golfeurs. Il s’adresse à toute la population, en tout temps. Même ceux qui ne jouent pas au golf sont les bienvenus ! », précise Ghislain Brière, avec un enthousiasme contagieux.
« Nous avons déjà un heureux problème : depuis l’ouverture, notre stationnement est plein, régulièrement, et le golf n’est même pas ouvert ! Le restaurant va opérer à l’année, c’est évident, et nous pensons déjà être obligés d’agrandir le stationnement, pour faire de la place aux golfeurs quand ils vont arriver », s’exclame M. Brière.
« Comme nous ne sommes pas des restaurateurs, dans la vraie vie, on se demandait ce qu’on devait faire ? Après un brainstorming, nous avons décidé de lancer une invitation à un ami chef cuisinier, mais qui travaillait déjà ailleurs. Il a finalement accepté le défi de devenir notre chef cuisinier, ce qui faisait bien notre affaire ! C’est Martin Grenier. Même chose pour la partie service, nous avons engagé une cheffe serveuse d’expérience, Mélodie Côté. Tous deux sont des partenaires du restaurant, avec nous. Ils nous ont enlevé une épine dans le pied ! », reconnaît le directeur général.
La catégorie menu du restaurant qui a la mention smokehouse, soit fumoir en français, toutes les pièces de viande seront fumées, il va de soi, même le poulet. Les côtes levées ne figureront au menu qu’occasionnellement.
« On souhaite que l’ambiance du restaurant soit sportive. Nous avons présenté le Super Bowl le 11 février, et nous présentons tous les matches du Canadien de Montréal, au hockey, au bénéfice des sportifs. Nous attendons de recevoir sous peu un mégafumoir que nous avons commandé », révèle M. Brière.
« Les motoneigistes et les quadistes sont également les bienvenus. L’ouverture a produit un engouement, on se croisait les doigts ! On veut aussi créer bientôt un service de livraison, seulement après avoir atteint un service impeccable en salle, avec l’offre de divertissement Golf In, pour compléter le 9 trous, orientation confirmée après une consultation de nos membres », évoque-t-il.
Pour ce qui est de faire de la place aux projets immobiliers du groupe, le directeur général admet qu’ils ont commencé une première étape, soit le dézonage d’une partie du terrain, mais tout reste à faire. Un pas à la fois.

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