actualite

Un camp de la relâche offert à Saint-Isidore-de-Clifton

La Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton vient d’annoncer qu’elle pourra offrir un camp de la relâche, pour la première fois de son histoire, durant la première semaine de mars 2024.
Pendant trois jours, une programmation spéciale d’activités diverses sera offerte aux enfants inscrits, à l’intérieur comme à l’extérieur, incluant une sortie en autobus pour se rendre au mont Gleason pour une activité de glissade sur tubes, toujours très appréciée par les jeunes.
Ce camp de la relâche est rendu possible grâce à une aide financière de 3901 $ provenant du Programme de soutien à des projets de garde pendant la relâche scolaire et la période estivale, parrainé par le ministère de la Famille du Québec. Ce service pour cette occasion sera offert aux familles, à un coût très abordable pour les trois journées.
« Des animatrices ont été engagées pour ce programme d’activités. Entre autres, un tournoi de poches intergénérationnel est prévu, à partager par les enfants avec des personnes aînées membres de la FADOQ, une collaboration intéressante avec cet organisme. Un atelier de cuisine est également envisagé, en partenariat avec les Cuisines collectives du HSF », lance Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif, à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
« Nous avons aussi effectué un emprunt au Service des loisirs de la MRC du HSF, soit les trottinettes des neiges qu’elle possède, pour que les jeunes puissent s’en servir », a-t-elle ajouté.
De plus, un deuxième volet de ce programme concerne une aide pour l’été prochain, qui accorde à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton un montant de 8718,04 $, pour l’embauche d’une ressource supplémentaire dédiée à l’accueil des enfants ayant complété leur passage à la maternelle quatre ans, assurant également une meilleure intégration possible des enfants de ce groupe d’âge.
« Mettre en place des services qui répondent réellement aux besoins des familles de Saint-Isidore, c’est important pour nous ! », a déclaré quant à lui le maire André Perron.

Carnaval Bishopton

Carnaval d’hiver de Dudswell, secteur Bishopton : Retour à l’hiver juste à temps pour l’événement

Les organisateurs du Carnaval de Dudswell (secteur Bishopton) ont craint manquer de neige et de froid pour leur activité du samedi 17 février dernier, au parc Gordon-MacAulay. Mais c’est sous un soleil rayonnant et un froid mordant, accentué par un vent qui a fait bondir le facteur éolien, de même qu’une neige bénéfique tombée durant la nuit précédente, que les festivités ont pu s’amorcer ! Un carnaval couronné de succès qui a amené plus de 200 participants, qualifiant l’activité de grand succès. Entre autres, La Caravane du Bûcheron et son godendart à l’ancienne (photo) a été particulièrement populaire au cours de l’événement, de même que les soupes et breuvages chauds, la nouvelle trottinette des neiges, la butte de glissade et la souque à la corde ! En même temps, le thème de l’après-midi, Réchauffez vos sens, s’est révélé tout à fait justifié ! Le comité organisateur remercie sincèrement les bénévoles et les commanditaires pour leurs différents apports, Bois Sélection, Yvan Lemelin Enr., BMR Gilles Doyon, la Ferme Élégante et la députée Marie-Claude Bibeau.

Daniel

Centre de biathlon de l’Estrie : Les grandes compétitions de biathlon de retour à La Patrie, en 2025

Daniel Harvey, collaborateur à contrat pour les Cadets qui pratiquent intensivement le biathlon et membre du Club plein air biathlon Estrie, a la tâche de peinturer les cibles après les compétitions pour qu’elles redeviennent d’un blanc et d’un noir impeccables !

La municipalité de La Patrie est reconnue depuis plusieurs décennies pour son association avec plusieurs entités du domaine du biathlon, localement d’abord avec des noms connus comme Michèle Morin (athlète de La Patrie), Sandrine Charron (entraîneure), à la Base de plein air Ditton-Air, à l’époque, et plusieurs autres aussi célèbres, provincialement et nationalement, avec les compétitions qui ont gagné en importance au fil du temps.
En 2025, les compétitions sont appelées à reprendre du gallon, après la période pandémique de COVID-19, puisque Daniel Harvey, du Club plein air biathlon Estrie, vient d’annoncer la bonne nouvelle de l’obtention d’une autorisation de la Commission de protection des terres agricoles du Québec (CPTAQ), valide pour les dix prochaines années. Les compétitions de haut calibre pourront donc reprendre au Centre de biathlon de l’Estrie, situé au 191 route 257 sud à La Patrie, au cours de 2025.
« À cause de la pandémie, nous avons eu l’obligation de remonter notre dossier nous autorisant à tenir des compétitions ici, auprès de la Commission de protection des terres agricoles du Québec », a indiqué Daniel Harvey, qui est également collaborateur à contrat pour les Cadets qui participent aux compétitions de biathlon à La Patrie.
M. Harvey a été rencontré à l’occasion d’une compétition locale au Centre de biathlon Estrie, le dimanche 4 février dernier, soit la Finale régionale de biathlon des Cadets, où toutes les unités de ce corps paramilitaire étaient invitées, après une certaine période d’entraînements intensifs préalables.
« Le site des activités de biathlon de La Patrie est apprécié des visiteurs qui viennent en Estrie, provenant du Canada ou des États-Unis, pour le côté familial qui entoure les installations de qualité que nous pouvons leur offrir », ajoute M. Harvey.
Le plateau de tir de La Patrie comprend 20 pas de tir avec des cibles spécifiques au biathlon, dont 10 habituellement pour les carabines de calibre .22 des athlètes junior et senior, et les 10 autres prévus pour les jeunes débutants, qui utilisent des carabines à air comprimé.
La présidente du Club plein air biathlon Estrie, Virginie Cloutier, s’est également réjouie de la nouvelle, qui verra l’importance des compétitions s’accentuer pour 2025, avec la possibilité de présenter des Coupes Québec et même d’autres d’un très bon calibre à l’échelle du Canada et des États-Unis, éventuellement.
Ajoutons simplement que M. Harvey agit à l’occasion comme arbitre international, – en particulier lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010 – tout comme l’ex-athlète émérite et entraîneure des Cadets Sandrine Charron, croisée sur place lors de la compétition du 4 février dernier, avec sa sœur jumelle Érika Charron, également capitaine des Cadets dont elle s’occupait pour cette compétition.

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À Saint-Isidore-de-Clifton : Un nouveau visuel et un plan d’attractivité

Soirée de grande fierté le 1er février dernier à Saint-Isidore-de-Clifton, dans le Haut-Saint-François, quand ont été dévoilés les nouvelles couleurs, le nouveau logo, une nouvelle marque territoriale et un plan de développement et d’attractivité pour cette municipalité particulièrement dynamique.
Le maire André Perron a ouvert la conférence de presse devant une salle remplie à pleine capacité de l’école des Trois-Cantons.
« Il s’agit pour nous d’un renouveau significatif de notre image municipale, qui a impliqué également une réflexion d’un certain nombre de nos citoyens… Je veux les remercier, de même que le Fonds régions et ruralités (FRR) – volet 4 Soutien à la vitalisation, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et le gouvernement du Québec », a commencé M. Perron.
« C’est une démarche d’un an et demi qui avait plusieurs objectifs : moderniser nos communications et notre planification stratégique, mobiliser notre population, attirer des familles chez nous et des entrepreneurs, etc. », a énuméré le maire.
Par la suite, c’est une représentante de l’Agence Visages régionaux, Anne Emmanuelle Cyrenne, qui a présenté les étapes d’élaboration de cette vaste campagne isidorienne.
« Ce fut une démarche très agréable d’accompagner le conseil municipal et les gens de Saint-Isidore-de-Clifton, pendant plus d’un an, pour découvrir les forces et le potentiel du milieu et en arriver au dévoilement des résultats de ce soir. Nous avons procédé par des consultations publiques, des communications téléphoniques, des ateliers qui ont impliqué plus de 70 citoyens qui se sont impliqués, l’automne dernier pour la création de contenus en fonction de publics cibles. Saint-Isidore-de-Clifton, c’est vivant, les aînés et les familles sont présents, etc. Dans les valeurs, il y a la ténacité, le développement et le maintien de services pour la communauté », a révélé Mme Cyrenne.
Un slogan à l’interne a été dégagé : Saint-Isidore-de-Clifton, liés par nos convictions. Les valeurs véhiculées : autonomie, intergénérationnel, proximité et intégrité. Le logo créé présente un icône qu’on peut identifier à une fleur ou à un virevent, symbolisant la force de la communauté.
« La palette de couleurs qui a été adoptée se veut froide et chaude en même temps, par le bleu et le jaune qui sont dominants, dans quelques versions. Différents outils de communication ont aussi été créés, des sacs pratiques, entre autres. Le logo sera aussi incorporé aux affiches dans le village, sur des oriflammes, sur une bannière déroulante qui est déjà produite. De plus, un nouveau site Internet aux couleurs de la marque suivra dans un proche avenir. Pour le marché externe du tourisme, afin d’attirer des visiteurs, le slogan qui a été pensé, c’est Un panorama d’opportunités », a terminé Anne Emmanuelle Cyrenne.
Ce fut ensuite le tour de Sarah Lévesque, membre du comité de pilotage de la démarche et directrice générale de la municipalité, de s’adresser à l’auditoire pour livrer les grandes orientations du Plan de développement et d’attractivité, élaboré autour du développement local et des communications.
« Nous sommes très fiers de l’aboutissement de ce grand projet pour Saint-Isidore. Trois grandes valeurs s’en dégagent, l’autonomie, basée sur la fierté des gens d’être autonomes dans leur communauté, l’intergénérationnel, dans un milieu de vie sécuritaire où on peut créer des occasions de rencontres, et le partage des ressources. C’est celui-ci qui nous a permis d’ajouter une ressource à notre équipe, en collaboration avec La Patrie et Chartierville, soit une nouvelle responsable des loisirs qui va faciliter les choses à ce chapitre. Je veux remercier tous ceux qui ont participé à notre démarche, pour leur courage de se lancer dans une telle campagne d’attraction, qui va nous permettre d’attirer des gens à venir s’établir à Saint-Isidore », a indiqué Mme Lévesque.
En conclusion, le maire André Perron s’est dit d’accord avec le fait qu’il s’agisse d’une soirée de grande fierté pour sa municipalité. « C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, qui s’est fait graduellement sur un an et demi, avec deux rencontres publiques pour en arriver aux résultats que nous avons ce soir. Nous sommes extrêmement satisfaits de ces résultats. Merci au comité municipal, aux heures innombrables des bénévoles. Merci aux gens d’ici qui ont participé. L’intergénérationnel, nous l’avons vu ce soir aussi, où plusieurs jeunes familles étaient présentes avec leurs enfants, en même temps que des gens de plus de 80 ans. La réponse des gens a rendu tout cela convaincant et intéressant ! », de conclure M. Perron.

plaques 2022

Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs : Invitation à vivre le témoignage poignant d’une réfugiée

Portrait d’une contributrice immigrante : Stéphane Martelly, professeure en recherche-création et littératures de la Caraïbe au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke, elle est aussi écrivaine, artiste et chercheure. Née à Port-au-Prince, elle vit à Montréal depuis 2002.

Toute la population du Haut-Saint-François (HSF) est invitée à participer à une intéressante rencontre d’échange à propos de l’apport des personnes d’ascendance africaine au développement de notre société, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.
Organisée par le Centre des femmes du HSF La Passerelle, l’activité se tiendra le vendredi 23 février prochain, à 12 h 30, au Centre communautaire de Bury, 563 rue Principale. Les inscriptions sont obligatoires pour les intéressés à y assister, soit par courriel : info@cdflapasserelle.org ou par téléphone au 873 825-7060.
Dans le cadre de ce forum, il sera très intéressant d’entendre et de vivre le parcours d’une femme réfugiée qui a accepté d’offrir son vécu, un réel privilège pour ceux et celles qui auront la chance d’être présents pour l’entendre.
La programmation de l’activité prévoit l’accueil à 12 h 30, mot de bienvenue, contexte et parcours à 13 h, témoignage-faits vécus de l’invitée spéciale à 13 h 20, pause-goûter 14 h 20, suite du témoignage de 14 h 40, 15 h 20 remerciements et mot de la fin, 15 h 30 fin de l’activité. Plus d’informations possibles en ayant recours aux coordonnées ci-haut.
« Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec parraine ce projet de forum dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, grâce à un programme qui vise à faire découvrir des personnes immigrantes. Cette femme est une immigrante dont on ne peut divulguer le nom pour l’instant, qui est arrivée au Canada en 2013 et qui a trois enfants. C’est une vraie et très belle histoire qui permettra aux gens de passer un très bel après-midi. Elle a été obligée d’abandonner son pays, la Colombie, parce qu’elle était activiste et, à cause de la guerre, son travail a été fermé », explique Luz Meri Cortes, collaboratrice au Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton, et chargée de projet pour la rencontre d’échange.
« À la suite de l’écoute de son témoignage, le forum permettra une discussion fort intéressante avec la participante qui sera en personne sur place. Le public va pouvoir lui poser des questions pertinentes. De plus, l’activité veut aussi présenter des portraits de personnes immigrantes qui ont eu une influence dans l’histoire des personnes noires au Canada. Les gens vont pouvoir se défaire du mythe que les immigrants appartiennent tous à des catégories de personnes qui ont des occupations et des métiers de basse classe, qui travaillent manuellement dans leur pays, mais qu’ils ont la capacité d’occuper des postes importants dans la communauté. Il y a des avocats, des comptables et d’autres personnes aux catégories d’emplois importantes parmi eux », ajoute Mme Meri Cortes.
Le goûter prévu en milieu d’après-midi consistera en des mets légers africains, végétariens et d’autres dits normaux, pour satisfaire le plus grand nombre de participants.

logement

Un nouvel organisme sans but lucratif dans le HSF : Pour la création de logements plus abordables

La salle B au bureau de la MRC du HSF s’est remplie de quelques citoyens, mais surtout de représentants d’organismes de défense des droits de la population, de membres de conseils municipaux de municipalités du HSF et d’observateurs, tous intéressés à voir avancer des solutions à la crise du logement.

Une initiative dans le but de favoriser la création de logements plus abordables dans la région du Haut-Saint-François (HSF) vient de vivre une certaine forme de dénouement, afin de subvenir aux besoins d’une partie grandissante de la population qui éprouve les plus grandes difficultés à se loger dans le monde d’aujourd’hui.
Il s’agit de l’étape importante de la création d’un organisme à but non lucratif (OBNL) ayant pour nom Les habitations du Haut-Saint-François, qui verra à coordonner la construction, l’acquisition, l’amélioration et la location d’habitations destinées aux personnes et aux familles n’ayant pas les moyens d’assumer le coût d’un logement du marché locatif privé.
L’assemblée de constitution de l’OBNL en question s’est déroulée le mercredi 31 janvier dernier, dans un local de la MRC du HSF, organisme qui collabore grandement à la cause du logement pour sa population. Tous conviennent que le secteur immobilier vit depuis quelques années des moments difficiles, les logements étant de plus en plus rares et coûtent très cher aux locataires. Et que dire des maisons à vendre, qui subissent les mêmes tendances extrêmes…
« L’OBNL Les habitations du Haut-Saint-François rendra possible l’accès au financement permettant la construction de logements dans des municipalités moins favorisées en termes de densité de population et de revenus – là où le privé n’investit pas – en les jumelant avec des municipalités plus avantagées rassemblant des caractéristiques permettant la viabilité de l’ensemble. Il s’agit d’un concept original parfaitement adapté aux milieux ruraux comme le nôtre », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et membre fondateur de l’OBNL.
Déjà, cinq municipalités font partie des gens intéressés qui se sont joints comme membres actifs lors de cette assemblée. Ainsi, des représentants de Cookshire-Eaton, La Patrie, Lingwick, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon ont démontré leur intérêt envers le projet. Les membres de leurs conseils municipaux ont convenu de fournir un terrain assez grand pour la construction d’un édifice de neuf logements, zoné blanc, mettant au total sur le marché 45 logements, dans un avenir rapproché, ce qui est espéré à cause du contexte actuel.
Certaines préoccupations ont fait l’objet de discussions, autour de la table réunissant les participants, organismes de défense des droits de la population et des besoins en logements, comme les programmes de financement pouvant s’appliquer.
Une bonne partie de la réunion a servi à adopter les règlements généraux du nouvel OBNL, avec l’aide de Richard Tanguay, chargé de projet de la firme de consultants Entraide Habitat Estrie. Plusieurs notions ont été définies, les catégories de membres, les assemblées des membres et leurs avis de convocation, quorums, vote, modifications des règlements, constitution du conseil d’administration, modalités des élections, dispositions financières, etc.
Les membres actifs présents ont ensuite procédé à l’élection du premier conseil d’administration, à commencer par les représentants des cinq municipalités qui s’impliquent en premier, ayant délégué un membre ipso facto parmi les conseillers municipaux, Sylvain Hamel pour Lingwick, Renée Montgrain pour Weedon, Roger Thibault pour Cookshire-Eaton, Johanne Delage pour La Patrie, et Marc Bégin pour Saint-Isidore-de-Clifton.
Nathalie Ramonda a ensuite été désignée par l’Office régional d’habitation du HSF, alors que pour le milieu communautaire a été élue Marilyn Ouellet, du Centre des femmes La Passerelle, et le siège de citoyen a été comblé dans une élection par Patrick Duval, qui l’a emporté sur Alain Coulombe et Marie-Ève Boutin dans une élection rapide.
Les habitations du Haut-Saint-François, un organisme qui pourrait donc faire une différence comme solution au problème du logement abordable dans le HSF, à moyen terme.

Budget Cookshire

Cookshire-Eaton : Un budget équilibré de 11 645 800 $ pour 2024

Martin Tremblay, directeur général et Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton.

À la dernière assemblée de son conseil municipal en décembre 2023, la Ville de Cookshire-Eaton a adopté son budget pour 2024, prévoyant des revenus et des dépenses équilibrés au montant de 11 645 800 $.
Les principales sources de revenus prévues sont tout d’abord les taxes foncières au montant de 5 126 500 $, puis les taxes de services 1 908 000 $, les services rendus 1 326 600 $, les taxes reliées à l’agglomération 1 183 900 $, les compensations tenant lieu de taxes de 659 500 $.
Pour ce qui est des principales dépenses, citons la voirie municipale 2 947 800 $, la sécurité publique 2 106 900 $, l’administration générale 1 545 500 $, les loisirs (incluant la culture) et le tourisme 1 097 100 $, le remboursement de la dette 984 400 $, les déchets, la cueillette sélective et compost 768 600 $ ainsi que l’urbanisme et le développement économique 608 400 $.
Au chapitre du budget relié à l’agglomération, en rapport avec les ententes et prévisions concernant la protection contre les incendies, le total des revenus devrait atteindre 1 279 295 $, par les quotes-parts et recettes de source locale. Les dépenses du même montant total, pour un budget équilibré, concernent la sécurité publique, les premiers répondants et la dette à long terme.
Précisons quelques faits saillants de ce budget pour fins de compréhension et d’appréciation : l’augmentation du taux de taxation résiduelle s’élève à 1,75 pour cent, due entre autres à l’augmentation des frais fixes des matières résiduelles de 105 $ à 160 $ maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, l’augmentation des frais fixes de la collecte sélective de 45 $ à 70 $ également maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, et la diminution des frais fixes de vidange des fosses septiques de 110 $ à 78 $, représentant une diminution de 29 pour cent.
De plus, l’augmentation du taux des taxes agricole, forestière, commerciale et non résidentielle a été restreinte à 5 pour cent seulement.
Une taxe particulière sur les terrains vagues desservis a été créée, représentant le double de la résiduelle, dans le but de favoriser le développement résidentiel.
À noter, finalement, l’augmentation de certaines dépenses courantes : plusieurs frais d’opération comme l’essence, le diesel, le sable et le sel, le fauchage, le lignage des rues, etc., l’augmentation de 35 000 $ pour l’éclairage des rues, incluant la conversion vers l’éclairage à diodes électroluminescentes (DEL) pour faire baisser les frais des factures d’électricité, et l’augmentation de certains autres frais fixes : la Sûreté du Québec 820 931 $ représentant 3,3 pour cent d’augmentation, la FQM pour les assurances 174 929 $ pour 12 pour cent, la MRC 547 077 $, un plus de 3,13 pour cent, et l’Immatriculation 46 087 $, plus 12,1 pour cent.

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Éclipse totale de Soleil du 8avril 2024, pour joindre le plus de gens possible : L’ASTROLab prépare une émission spéciale en ligne

Dans le cadre de ses préparatifs entourant l’événement mondial de l’éclipse totale de Soleil du 8 avril 2024, l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic (PNMM) prévoit la diffusion d’une émission spéciale en ligne. Elle sera présentée, signe des temps, sur les réseaux sociaux, le lundi 8 avril, de 14 h à 16 h.
Les membres passionnés de l’équipe de l’ASTROLab se préparent pour honorer l’événement astronomique du siècle au Québec. Il semble inutile de croire possible de se rendre sur place à l’ASTROLab, car le site affiche complet et ne pourra accueillir que les détenteurs de réservations déjà inscrites.
L’équipe souhaitant quand même partager cet événement unique avec le plus grand nombre d’intéressés, elle se tourne vers son émission En direct du Mont-Mégantic qui a déjà connu une popularité certaine durant la pandémie de COVID-19.
En effet, pendant un an, l’audience de ces émissions a atteint près de deux millions de personnes sur la page Facebook du Mont-Mégantic. Pour regarder l’émission, les personnes intéressées n’auront qu’à aller sur les pages suivantes : Facebook.com/MontMegantic ou Youtube.com/@ASTROLabMontMegantic ou ASTROLab.qc.ca/activite/eclipses
L’émission En direct du Mont-Mégantic du 8 avril présentera l’éclipse totale de Soleil, suivi de sa progression sur Terre, avec des invités spéciaux, des explications et des animations pour le grand public. Elle sera animée par l’animateur bien connu André Robitaille, apprécié du grand public. M. Robitaille est un passionné d’astronomie et sera soutenu par l’équipe de communicateurs scientifiques de l’ASTROLab, fière de s’associer pour l’occasion à cet animateur chevronné.
Pour tout savoir à propos de la rarissime éclipse totale de Soleil de l’après-midi du 8 avril 2024, entre autres des informations comme les heures où le phénomène sera à son paroxysme, les cartes du territoire exact de passage du phénomène et autres informations pertinentes, il est suggéré de consulter le site internet suivant pour l’éclipse au Québec : www.eclipsequebec.ca

Événements - Publications Facebook - 4

Programmation du Carnaval d’hiver de Dudswell

La Municipalité de Dudswell a fièrement présenté la programmation de son Carnaval d’hiver qui s’ouvre le samedi 17 février prochain, invitant du même geste toute la population du Haut-Saint-François.
De 13 h à 17 h, au parc Gordon-MacAulay, 11 rue Pine, secteur Bishopton, le carnaval se tient sous le thème Réchauffez vos sens, pour contrer la froideur de l’hiver.
Avec la collaboration du Conseil Sport Loisir de l’Estrie et une participation financière du gouvernement québécois, le comité loisirs/événements de Dudswell veut stimuler les cinq sens des carnavaleux dans cinq stations qu’il propose pour l’occasion.
Station On s’amuse !, où une musique entraînante accompagnera les intéressés par une trottinette de neige, ou dans une pente aménagée pour la glissade, du patinage libre ou encore dans un module de jeux pour les jeunes;
Station On se met au défi !, où des équipes compétionneront dans des courses de sacs de patates, ou un défi de planche à clouer le plus vite possible, etc.; Station On déguste ! une soupe, du chocolat et jus de pomme chauds, tire sur la neige;
Station On relaxe !  par une promenade dans une carriole sur le site ou près d’un feu, avec un service de bar accessible impliquant des frais; Station On construit !, pour le Défi Château de neige, avec prix à gagner…
Une bonne occasion pour célébrer l’hiver. Merci aux bénévoles !

Leah Carrier

Résidante de Cookshire-Eaton : Leah Carrier, médaillée d’or en patinage synchronisé

La jeune patineuse Leah Carrier, à l’extrême droite, a la chance de compter sur le support indéfectible de sa famille. Dans l’ordre habituel, sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a elle-même mis fin à sa carrière en patinage artistique en 2023, son père Charles Carrier et sa mère Julie Murray.

Elle n’a que 16 ans et déjà, elle est promise à une brillante carrière en patinage synchronisé. Leah Carrier vient de vivre une belle expérience en participant, en décembre dernier, aux championnats provinciaux, dans la catégorie novice de cette discipline en équipe, y remportant la médaille d’or.
Elle a commencé à patiner en solo, en patinage artistique, à l’âge de trois ans. Leah suit les traces de sa sœur aînée, Ève Carrier, qui a connu son heure de gloire elle aussi, dans la même discipline, entre autres en octobre 2022, avec une médaille de bronze à la compétition provinciale Souvenir Georges-Éthier, à Beauport.
À l’aube de l’entrevue avec le journaliste du journal, Leah se préparait à se rendre en Ontario avec sa mère Julie Murray, pour participer à une séance de qualifications préalable pour le championnat national canadien, qui aura lieu du 20 au 25 février prochain.
« C’est évident, je souhaite un podium aux Championnats canadiens et, en 2025, quand je serai d’âge junior, une participation à l’international aux championnats mondiaux de patinage synchronisé qui vont avoir lieu en Finlande », suggère Leah, exprimant ainsi un souhait très cher, que lui dicte la passion qui transparaît dans ses yeux et dans ses propos.
Ses parents comprennent tous les sacrifices et les efforts que cela représente pour leur fille.
« Il faut qu’elle s’entraîne au moins 15 heures par semaine, cela représente beaucoup de temps à y consacrer, si on prend aussi en considération les déplacements à Montréal, en partant de Cookshire dès 4 h 30 le matin pour arriver à l’aréna à 6 h 30. C’est très exigeant pour elle, surtout qu’elle doit également passer du temps avec son préparateur physique, qui lui aide ici localement. Elle a dû prendre la décision de tous ces sacrifices », convient sa mère en connaissance de cause.
Le sport apporte aux athlètes des défis intéressants, les incitant constamment à se dépasser. C’est aussi une très bonne école de vie, et Leah en est bien consciente, elle aussi.
Elle fréquente le Séminaire de Sherbrooke, actuellement, en profil Sciences (Maths fortes), et elle réussit très bien avec de très bonnes notes. Ce qui facilite les choses, comme conditions, pour son statut d’athlète d’élite.
Durant son cheminement, elle a goûté au podium sur le plan provincial, avec une médaille de bronze quand elle fréquentait l’école Carillon, en études sport, après avoir étudié à l’école du Triolet de Sherbrooke, alors au régime sport études.
« À cause d’une blessure au dos à l’âge de 14 ans, elle a arrêté la compétition en patinage synchronisé, pour étudier un an en danse sur glace en couple, à l’école De Mortagne. Mais ce n’était pas évident de trouver un partenaire qui convienne pour développer une complicité avec Leah et bien performer », suggère sa mère, légitimement préoccupée par le bien-être de sa fille.
Cette dernière a aussi évolué à l’Académie Performance Isatis, à Chambly. Elle a par la suite participé à des auditions pour la danse, sans partenaire, ce qui l’a amenée à être acceptée en patinage synchronisé, qui implique trois pratiques par semaine sur la Rive-Sud de Montréal.
On lui souhaite que ses rêves de podium se réalisent, des faits d’armes qui, s’ils se réalisent, rendent bien fiers tous ses fans du HSF.

dégat de Janvier

Même dans le Haut-Saint-François : Des érablières ont subi des dégâts lors des dernières tempêtes de neige

À la suite des tempêtes de neige accompagnées de grands vents et de précipitations mixtes, de neige mélangée de pluie et même de verglas, plusieurs érablières ont subi des dégâts aux arbres et à la tubulure, qui se révèleront coûteux au moment de la récolte de l’eau d’érable.

Voilà un problème qui revient assez régulièrement dans les érablières de l’Estrie et du Haut-Saint-François (HSF) : les arbres prennent avec difficulté les sautes d’humeur de Dame Nature. Quand la pluie, la neige, le verglas et les grands vents s’en mêlent, c’est remarquable, les branches cassent et tombent, même certains arbres s’effondrent sous le poids de la neige mouillée et sous la force des rafales de vent.
On n’a qu’à se souvenir du grand verglas de janvier 1998 où on a parlé d’une hécatombe dans les érablières. À l’époque, plusieurs producteurs acéricoles ont ressenti des problèmes à s’en remettre. Plusieurs érablières ont ainsi connu des dommages à la suite des dernières tempêtes de neige qui ont frappé le sud du Québec, entre autres celles du 11 janvier, où les rafales de vent se sont approchées des 100 km/heure.
Un exemple qui s’est sans doute généralisé ailleurs dans le HSF, à l’Érablière Nouvelle Génération, de Saint-Isidore-de-Clifton, où la famille Perron produit du sirop d’érable depuis 1905, des problèmes sont ainsi survenus, reliés à la température.
« Nous n’avons pas encore pu faire tout le tour de notre érablière, qui couvre pas mal de territoire, nous avons perdu sûrement une dizaine de bons érables. Jusqu’à maintenant, on s’en sort relativement bien par rapport à d’autres endroits ! », a admis Isabelle Blouin, propriétaire de l’érablière familiale, avec son conjoint Hugo Perron.
« À première vue, beaucoup de branches sont tombées. Mais nous avons été épargnés, ce n’est pas dramatique. Cela ne va pas affecter les revenus de l’érablière, située chemin des Perron. Mais depuis trois ans, nous ne sommes pas gâtés pour ce qui est de la température. Les changements climatiques, c’est de plus en plus présent. On pense maintenant faire bouillir même en décembre, avec les temps doux, c’est inhabituel, de plus en plus tôt. On n’a plus les hivers qu’on avait, avec la chaleur qui dure pendant plusieurs jours ! », s’est-elle exclamée.
« Nous avons deux érablières, une orientée plus vers le sud et l’autre plus vers le nord. C’est différent dans l’une comme dans l’autre… La saison des sucres coupe souvent très rapidement, à cause de la température… Il y a beaucoup plus de branches cassées que d’arbres. Si c’était d’autres arbres que les érables, ça nous ferait moins mal », a-t-elle conclu avec émotion.
L’Érablière Nouvelle Génération compte 28 000 entailles, dans une érablière active depuis quatre générations.
Des dommages aux érablières ont été répertoriés dans plusieurs régions du HSF, dont Scotstown, entre autres.

Bebe de l'année 2023

Concours Bébé de l’année 2023

Nous félicitons les heureux parents de notre concours Bébé de l’année 2023, Mélissa Audet et Olivier Dumas, d’East Angus. Mélissa est infirmière à Cookshire-Eaton et son conjoint travaille pour la Ville de Sherbrooke à l’Écocentre. Ils sont parents de 4 enfants : Ludovic 5 ans, Edouard 3 ans, Jasmine 2 ans, et finalement le petit Mathéo né le 23 septembre 2023. Ils ont participé à ce concours à quatre reprises. La dernière participation a été la bonne ! Le petit dernier Mathéo Dumas a remporté le tirage. La famille a été avisée par notre conseillère publicitaire Coralie Mathieu. Lorsqu’elle s’est rendue à leur domicile et a pris toute la famille en photo, les enfants se sont empressés de crier « Ouvrons la boite maintenant ! » Les cartes-cadeaux d’une valeur d’environ 300 $ avec un panier de produits pour bébé serviront à regarnir la garde-robe des enfants, acheter des articles de pharmacie et aider pour l’épicerie ! Félicitations à toute la famille ! Le Journal Le Haut-Saint-
François remercie tous les généreux commanditaires.

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Renouvellement du bail : La Passerelle espère bien vous conseiller

La période de renouvellement de votre bail s’en vient à grands pas, si vous demeurez dans un logement. La date limite pour que votre propriétaire vous fasse parvenir un avis d’augmentation ou de modifications de votre bail, c’est le 31 mars 2024. Ceci si vous avez un bail d’une durée d’un an, du 1er juillet 2024 au 30 juin 2025, ce qui est habituel.
L’organisme La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François (HSF), et son comité logement, tiennent à rappeler quelques règles importantes à considérer pour vous faciliter la tâche à ce sujet.
Concernant les avis d’augmentation du coût du logement, ou de modifications du bail en général, ils doivent absolument inclure les éléments suivants :
Le montant en chiffres ou en pourcentage de l’augmentation, s’il y a lieu ;
Le délai afin de donner votre réponse (vous avez 30 jours à partir de la réception de l’avis) ;
Les modifications qui sont proposées, s’il y a lieu ;
La durée de votre bail (normalement un an).
Les locataires ont trois choix en recevant un avis (avec une case à cocher dans les trois cas, pour transmettre leur réponse) :
J’accepte le renouvellement du bail avec ses modifications ;
Je ne renouvelle pas mon bail et je quitterai le logement à la fin du bail actuel ;
Je refuse les modifications proposées et je renouvelle mon bail.
La réponse à l’avis envoyé par votre propriétaire devrait se faire par courrier recommandé.
Si vous jugez abusive l’augmentation que propose votre propriétaire, vous pouvez la vérifier par l’outil proposé par le Tribunal administratif du logement (TAL). Mais c’est seulement un indicateur sans avoir force de loi. Ce n’est pas une obligation de s’y conformer, ni pour vous, ni pour votre propriétaire. La moyenne d’indexation suggérée par le TAL, actuellement, c’est 4 pour cent pour un logement non chauffé, cela dit sous toute réserve, car la suggestion n’a pas force de loi.
Si vous avez coché la case 3 : Je refuse les modifications proposées et je renouvelle mon bail, votre propriétaire a alors trois choix :
1– Ne rien faire et votre bail sera renouvelé aux anciennes conditions ;
2– Il peut négocier une augmentation avec vous ;
3– Il peut demander l’ouverture d’un dossier au TAL à ses frais, et démontrer que l’augmentation du prix du loyer qu’il propose est juste, surtout s’il a effectué des améliorations au logement et que c’est davantage justifié. C’est alors le TAL qui fixera l’augmentation par la suite.
Conditions spéciales :
Si vous habitez dans une construction de moins de cinq ans et que votre propriétaire l’a indiqué à la case F de votre bail, ou si vous habitez dans une coopérative d’habitation, ou encore dans un loyer subventionné, comme un HLM, les augmentations ne peuvent pas être contestées.
Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site Internet www.tal.gouv.qc.ca et/ou https://educaloi.qc.ca/ (section habitation, logement).
Les locataires ont aussi des droits, il faut donc s’informer pour les
faire respecter.

Éclipse totale

Un événement planétaire unique, le 8 avril 2024 : L’éclipse totale du Soleil fascine et excite déjà

Marie-Georges Bélanger, la responsable des services à la clientèle au PNMM, déborde d’enthousiasme et d’excitation face à l’événement planétaire de l’éclipse totale du Soleil prévue pour le 8 avril 2024, que les Estriens auront la chance de suivre directement dans la bande de totalité.

Qualifiée de phénomène astronomique unique, l’éclipse totale de Soleil du 8 avril 2024, vers 15 h 25 – 15 h 30, aura l’avantage d’être observée par plusieurs millions de Québécoises et de Québécois du Sud du Québec, qui habitent dans ce que les astronomes appellent la bande de totalité. Ce qui a déjà pour conséquence de fasciner et d’exciter les observateurs en herbe, tout comme les professionnels !
Ce phénomène rare va survenir parce que la Lune va se placer entre la Terre et le Soleil et cachera ce dernier complètement pour une courte période. Un événement unique pour le Québec, la première éclipse totale depuis 1972, la dernière importante dans la province. Et la prochaine ne surviendra, dans le Sud du Québec, que le 3 mai 2106 !
Évidemment, l’Observatoire du Mont-Mégantic et l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), opérés par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), ne manquent pas de s’intéresser au phénomène extraordinaire qui s’annonce mondialement pour le 8 avril l’an prochain.
Au point de départ, plusieurs rumeurs ont circulé à propos de cette journée spéciale, voulant que toutes les possibilités d’hébergement, dans un large rayon autour du mont Mégantic, étaient déjà réservées au complet pour les dates entourant le 8 avril, que l’ASTROLab et l’Observatoire au sommet de la montagne affichaient COMPLET tous les deux pour ces dates, etc. Une légende urbaine était en train de se tramer, avec des questionnements et un peu d’angoisse au sujet des disponibilités de services d’hébergement et l’accessibilité aux sites d’observation et de stationnement autour du mont Mégantic !
« Il n’y a pas de désarroi possible ni d’angoisse à vivre pour personne. Il y a seulement beaucoup d’excitation dans l’air ! », s’esclaffe Marie-Georges Bélanger, responsable des services à la clientèle du PNMM.
« Nous avons prévu accueillir 2500 personnes sur nos sites du PNMM. Des demandes arrivent de partout, beaucoup de demandes, du Québec, des États-Unis, même de la France. La période des réservations a été ouverte en décembre, ne rendant possible que l’achat en ligne des billets. Il n’y aura aucun stationnement possible près de l’ASTROLab et dans le territoire du PNMM. Tous les visiteurs arriveront ici par autobus, car autrement c’était d’une grande complexité que de satisfaire tout le monde ! », admet Mme Bélanger.
« Les 2500 personnes devront stationner dans 20 stationnements situés entre Lac-Mégantic et Orford, avec beaucoup d’espaces pour garer l’auto, et prendre alors un autobus pour se rendre ici à proximité de l’ASTROLab. Ce fut beaucoup de travail pour trouver ces 20 stationnements et pouvoir les utiliser lors de cette journée spéciale ! Sur notre site Internet astrolab.qc.ca, section éclipse, un lien mène vers un tableau des stationnements, avec possibilités de réserver des billets dans un stationnement précis, qui détermine l’autobus à prendre pour notre destination. C’est une logistique de planification complexe pour gérer un achalandage record, soit une journée seulement pour 2500 personnes », décrit Marie-Georges, avec une pointe d’enthousiasme dans la voix.
Par exemple, des stationnements sont prévus, entre autres, dans les deux terrains de golf de Sherbrooke et du lac Mégantic, avec des heures d’embarquement fixées à 10 h et à midi, et le retour entre 17 h et 18 h.
« Nous prévoyons de l’animation tout l’après-midi du 8 avril, à l’ASTROLab, avec une scène extérieure et un écran géant. Les représentants des médias seront concentrés dans la portion Franceville de notre site, encore là avec un autobus pour les déplacements », ajoute-t-elle.
À la question « Y aura-t-il plusieurs visiteurs de l’international sur les sites de Notre-Dame-des-Bois et de Franceville, provenant du Japon, d’Europe et d’ailleurs en Asie ? », la réponse est instantanée : « Comme la bande de totalité s’étire jusqu’au Mexique et aux États-Unis, les touristes internationaux étant principalement de langue anglaise et espagnole, ils vont se diriger naturellement vers les États-Unis et le Mexique », prévoit Mme Bélanger.
Cela dégagera probablement les ressources du PNMM pour l’accueil en priorité des Canadiens et des Québécois. « Tout se passera dans le bas de la montagne, car l’Observatoire du sommet sera réservé pour les chercheurs des universités affiliées », indique Marie-Georges Bélanger.
« Nous sommes excités comme à Noël, car cette éclipse, c’est comme un gros cadeau pour nous. C’est une expérience marquante. On espère évidemment le beau temps pour cette observation et nous sommes impatients de partager cette éclipse avec le reste du monde. Nous sommes vraiment privilégiés de nous trouver dans la centralité de la bande de totalité », conclut-elle.

UPA

Bilan du réseau de producteurs agricoles biologiques : L’UPA-Estrie veut « Plus d’échanges pour moins de pesticides »

Lors d’une activité tenue à Compton, à l’été 2023, des producteurs agricoles ont discuté des meilleures pratiques d’utilisation des pesticides sur leurs propriétés, pour favoriser, entre autres, la santé des travailleurs et le respect de l’environnement.

Le réseau de producteurs agricoles bio-conventionnels de l’Estrie, de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent, lancé au printemps 2022 et intitulé Plus d’échanges pour moins de pesticides, a dressé son bilan après deux ans et une vingtaine d’activités réalisées.
Il s’agit d’un réseau d’expertise qui vise l’échange entre les producteurs biologiques et conventionnels, de même que les conseillers du milieu agricole pour favoriser les changements de pratiques, afin de minimiser l’usage des pesticides.
Évidemment, bien qu’ils soient parfois indispensables en milieu agricole, il est possible de prendre action pour réduire l’utilisation des produits antiparasitaires. Le réseau Plus d’échanges pour moins de pesticides fait aussi connaître les méthodes de gestion des ennemis des cultures en agriculture biologique, tout en sensibilisant les producteurs aux risques pour la santé et pour l’environnement liés à l’utilisation des pesticides.
Les activités de ce réseau impliquant trois régions du Québec ont mené à la rencontre de 527 personnes, lors des 20 activités réalisées. En plus, un webminaire tenu le 24 novembre 2023 a réuni 57 personnes, ajoutant aussi 100 visionnements en rediffusion.
On estime donc, dans ce bilan, que toutes ces activités auront un impact concret sur la réduction des pesticides, un objectif également exprimé dans le Plan d’agriculture durable 2020-2030 du Gouvernement du Québec.
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente 5011 producteurs agricoles propriétaires de 2818 fermes sur le territoire des sept MRC de l’Estrie, incluant le Haut-Saint-François (HSF). Elle promeut, défend et développe les intérêts professionnels, économiques et sociaux des producteurs, contribuant ainsi à l’amélioration continue et durable de leur qualité de vie.

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Vitalisation de six municipalités du HSF : 12 nouveaux projets sélectionnés

La MRC du HSF a retenu 12 nouveaux projets dans le cadre du deuxième appel de projets pour la démarche de vitalisation de six municipalités du Haut-Saint-François (HSF) par le Fonds régions et ruralité, amorcée il y a maintenant quatre ans. Cette quatrième année se terminera d’ailleurs le 31 mars prochain.
En ordre alphabétique, ces 12 projets se répartissent comme suit : un à Chartierville, un à Hampden (en collaboration avec Scotstown), deux à La Patrie, quatre projets à Scotstown (en collaboration avec Hampden), un projet autonome à Scotstown, deux à Saint-Isidore-de-Clifton et un à Weedon.
Pour tous les détails à propos des 12 projets, consultez le site Internet de la MRC du HSF. Voici quand même quelques exemples seulement. À Scotstown, en collaboration avec Hampden, un projet de terrain multifonctionnel (phase 2) coûtant au total 136 484 $, recevra du Fonds régions et ruralité un montant d’aide de 122 835 $; à Weedon, un projet de surface multi-sports et patinoire pour le secteur de Saint-Gérard, coûtant 77 468 $, recevra une aide de 69 721 $; et à La Patrie, la réfection du parc Armand-Prévost (phase 2) pour l’amélioration des aires de jeux, coûtant 70 350 $, recevra 57 000 $ de subvention. Au total, près de 440 000 $ s’ajouteront ainsi pour ce deuxième appel de projets de l’entente aux 200 700 $ déjà distribués lors du premier appel.
L’entente de vitalisation du Fonds régions et ruralité, conclue avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, prendra fin le 31 décembre 2025. Un dernier appel de projets sera lancé aux six municipalités concernées en avril prochain, pour un financement total jusqu’à hauteur de 300 000 $ du Fonds, à engager avant le 31 décembre 2024 et à dépenser pour le 31 décembre 2025.
« J’invite Chartierville, Hampden, La Patrie, Saint-Isidore-de-Clifton, Scotstown et Weedon à amorcer leur réflexion en se référant à leur plan de développement. Elles devront ainsi identifier les projets qu’elles soumettront à ce dernier appel de projets. Cela leur permettra d’améliorer leur situation quant aux trois facteurs de vitalisation, soit le taux de travailleurs de 25 à 64 ans, le revenu total médian des particuliers de 18 ans et plus, et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans », a précisé Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF.
Pour sa part, la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a mentionné : « Par l’entremise de l’Entente de vitalisation, ce sont 12 projets qui verront le jour grâce à la participation financière de notre gouvernement. Leurs retombées rejailliront sur toute la MRC du HSF. Ainsi, la communauté profitera d’un milieu de vie plus dynamique et d’une bonification des services offerts. »
Enfin, le député de Mégantic, François Jacques, a ajouté : « Je suis heureux que de si beaux projets voient le jour dans le HSF. C’est toute la population de notre belle région, ainsi que les visiteuses et les visiteurs qui pourront en bénéficier. Je tiens à féliciter les municipalités et leurs partenaires pour ces initiatives toutes aussi importantes les unes que les autres. »

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Projet de loi 15 en santé et services sociaux adopté par bâillon : La CTROC conteste son adoption jugée négative pour le Québec

La Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC) a dénoncé l’adoption sous bâillon du projet de loi 15 de la réforme Dubé, le 9 décembre dernier, adoption qu’elle juge une mauvaise décision pour la santé de la démocratie québécoise.
La CAQ a en effet choisi d’imposer ainsi sa réforme du système de santé et services sociaux, visant supposément à le rendre plus efficace, faisant fi des recommandations de différents acteurs et actrices de la société civile formulées ces derniers mois, dont parmi eux le milieu communautaire autonome.
Ainsi un grand nombre d’organismes communautaires comme la CTROC se sont vu refuser la présentation de leur mémoire, sous prétexte du manque de plages horaires disponibles, lors de réels ratés entourant les audiences publiques sur le projet de loi 15.
La mission de la CTROC consiste pourtant à faire l’analyse de l’organisation du réseau public de la santé et des services sociaux, ainsi que de ses impacts sur les organismes communautaires autonomes et sur la population. Il est difficilement compréhensible que le ministre Christian Dubé ait fait le choix d’ignorer les connaissances et les expertises, du fait que la CTROC est constituée de regroupements régionaux qui représentent les organismes communautaires auprès des établissements régionaux actuels.
La CTROC joint ainsi sa voix à celles qui s’élèvent pour déplorer le manque de respect du gouvernement envers les processus démocratiques prévus pour protéger la société québécoise. En effet, la réforme imposée à la population comporte des dangers liés, entre autres, à la centralisation des pouvoirs, à la disparition des structures décisionnelles dans les régions et à l’ouverture de plus en plus grande faite à la privatisation des services. Certains indices laissent présager des tentatives de récupération des actions des organismes communautaires pour pallier les lacunes du réseau public, alors qu’ils répondent d’abord et avant tout aux besoins exprimés par le milieu.
Les intentions du ministre Dubé seront scrutées à la loupe durant la période de transition, en fonction des organismes communautaires, à leur financement à la mission qui constitue le principal moyen de garantir la préservation de leur autonomie, et aux marges de manœuvre régionales réelles qui resteront à la suite de l’adoption de la réforme qu’il souhaite instaurer.
Au sujet de la CTROC, elle réunit 15 regroupements régionaux d’organismes communautaires, qui représentent plus de 3000 organismes à la grandeur du Québec.

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Après une refonte complète : Voici le Fonds Marche/cours pour le HSF, version 2.0

Le Fonds Marche/cours pour le Haut a été complètement refondu, résultant en une version 2.0 afin d’en élargir l’accès à plus d’enfants et d’aînés possibles.
Ce fonds est constitué des profits générés lors des différentes éditions de l’événement qui s’intitule aussi Marche/cours pour le Haut (HSF). Il distribue une aide financière rendant possible des activités sportives, artistiques ou culturelles au plus grand nombre possible de jeunes et d’aînés de la région.
Cette refonte a été qualifiée de réussite puisque le programme a reçu plus de demandes dans les quatre derniers mois qu’au cours des 18 mois précédant la refonte.
Au chapitre des nouveautés, critères et conditions, notons qu’un comité a été mis sur pied pour étudier les demandes de plus de 150 $, les critères d’admissibilité ont été revus, quatre catégories d’accès ont été définies, une demande est possible par session et par enfant ou aîné – trois sessions par année – et le dépôt des demandes peut se faire en continu. Pour plus de détails, consultez Marie-Pierre Hamel, coordonnatrice des loisirs, ou le site suivant : mrchsf.com/services-aux-citoyens/loisir/#fondsmarchecours.
« En plus d’être accessible, ce fonds (…) permet maintenant d’impliquer les municipalités, soit les conseillers, directions ou agents de loisirs, de même que certains organismes dans le processus décisionnel. Cette méthodologie assure l’impartialité du choix des familles à soutenir », a déclaré la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, qui est aussi présidente du Comité Loisir de la MRC du HSF.

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Rétrospective 2023

Janvier
Saint-Isidore-de-Clifton
La Coopérative reprend du service

Depuis décembre 2022, les habitants de Saint-Isidore-de-Clifton profitent à nouveau des services de la Coopérative. La réouverture fait suite à l’achat par le groupe de gestionnaires responsables de racheter la Coopérative auprès de VIVACO groupe corporatif. Les deux parties en sont venues à une entente, dont les termes et le montant seront dévoilés lorsque la vente sera officialisée par les deux groupes.

coop st-isidore
Fermeture de la CIBC à East Angus
C’est officiel, la succursale de la Banque CIBC d’East Angus, située au 30 Angus Nord, fermera ses portes le 10 août prochain, à 15 h. Dès sa fermeture, le centre bancaire de la municipalité du Haut-Saint-François sera regroupé avec la succursale du Carrefour de l’Estrie à Sherbrooke.
Du fumier humain utilisé comme fertilisant
À la suite du reportage de l’émission Enquête, il a été mis en lumière que plusieurs agriculteurs québécois s’étaient tournés vers les boues d’épuration municipales pour fertiliser leurs champs. Deux compagnies de valorisation de matière résiduelle fertilisante (MRF) s’occupent, dans la province, de faire le lien entre les centres d’épuration et les champs agricoles. Des tonnes de déjections américaines sont importées au Canada et au Québec dont celles du Maine, qui pourtant en interdit désormais l’épandage sur son propre territoire. Ici, près de chez nous, la compagnie Englobe, située sur le site de Valoris, à Bury, est l’un de ses principaux utilisateurs de ces biosolides américains. Le directeur général d’Englobe Canada, Louis Côté, assure que les boues américaines ne sont pas épandues dans les champs agricoles, mais qu’elles servent plutôt à la fabrication de compost.
Décrochage scolaire
L’affaire de tous

La rareté de main-d’œuvre, l’attrait du marché du travail et la possibilité de faire des sous peuvent sembler reluisants pour les jeunes qui décideront d’abandonner leurs études. Le décrochage scolaire est à la hausse depuis les dernières années et est en voie de gagner les plus jeunes. Tommy Poulin, directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, s’inquiète de voir des jeunes de secondaire I et II abandonner l’école. Contrairement à la croyance populaire, ce phénomène n’est pas l’affaire exclusive du milieu scolaire : parents, amis, famille, employeurs, toutes les couches de la société devraient se sentir concernées. C’est du moins le message que lancent les représentants scolaires, ceux des maisons de jeunes du territoire et du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François.
Formation professionnelle
Fermeture de deux programmes

Le centre de formation professionnelle aux adultes, pour le point de service du Haut-Saint-François à East Angus, mettra un terme à deux programmes de formations pour l’obtention du diplôme d’études professionnelles (DEP) soit en secrétariat et comptabilité, le 30 juin prochain. La nouvelle a pris les étudiants par surprise et certains ont fait part de leur frustration de cette annonce survenue en décembre 2022. Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, mentionne ne pas avoir le choix en raison du faible volume de participants inscrits.
Un CPE tout neuf à East Angus
Le CPE Fafouin à East Angus sera relocalisé juste à côté du CHSLD et reconstruit, mais restera près de son ancien emplacement, sur la rue Lafontaine. La Ville de East Angus a procédé à l’achat d’un terrain appartenant au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons et l’a donné au CPE afin que celui-ci puisse être relocalisé. Le nouveau bâtiment, financé par le Programme de financement des infrastructures (PFI), coûtera environ 3 M$.
Un documentaire pour stimuler l’échange
Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, avec la collaboration des Productions de l’inconnu dans le noir a produit un documentaire mettant en évidence l’importance de l’échange intergénérationnel. La production d’une quarantaine de minutes a été présentée en grande première au début décembre devant une trentaine de personnes réunies pour l’occasion à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus.

FÉVRIER
Brunch des élus

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé, dimanche dernier, au brunch annuel des élus qui se déroulait au Club de golf East Angus. L’activité organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François marquait la première d’une série pour 2023.

Brunch des élus
Newport et Bury conserveront leur statut bilingue
Bury et Newport, les deux municipalités bilingues du Haut-Saint-François, ont toutes deux décidé de conserver ce statut. Elles ont adopté les résolutions à cet effet lors de leurs premières réunions du conseil les 16 et 9 janvier respectivement, en réponse à un avis de l’Office québécois de la langue française (OQLF) reçu en décembre selon lequel elles perdaient ce statut si elles ne prenaient pas action dans les 120 jours suivant la réception de cet avis.
Tournoi provincial atome Pee-Wee
Après deux ans de relâche forcée, tout le monde est fébrile, joueurs, parents, organisateurs, à l’approche de la 40e édition du tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui se déroulera du 6 au 19 février principalement à l’aréna Robert-
Fournier d’East Angus et un peu à l’aréna de Weedon.
Weedon
Le centre communautaire fait peau neuve

Les travaux de rénovation du centre communautaire à Weedon, un projet de 2,2 M$, sont en cours et devraient se compléter fin juin. Les ouvriers se sont mis à l’œuvre trois jours après le passage à Weedon de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cette dernière accompagnée du député de Mégantic, François Jacques, annonçait une aide financière du gouvernement du Québec de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM).
L’avenir de Graphic Packaging International incertain
Un gros nuage noir rempli d’incertitude plane au-dessus de l’usine Graphic Packaging International à East Angus. Des représentants du siège social, situé à Atlanta aux États-Unis, sont venus rencontrer les travailleurs, la semaine dernière, pour leur annoncer que la survie de l’usine serait assurée pour les trois prochaines années, mais qu’ils ne pouvaient s’engager davantage pour son avenir. L’entreprise est en voie de construire une méga-usine au coût de 1 G$ à Waco au Texas, États-Unis et que la mise en production est prévue pour le début de 2026. Quatre usines dont une au Québec, celle d’East Angus, sont touchées par cette initiative.
Tournoi provincial Atome Pee-Wee
Début enlevant

La première fin de semaine marquant le début de la 40e édition du tournoi Atome Pee-Wee, se déroulant principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, s’est soldée sur un scénario hollywoodien. Les Sharks M11A du Haut-Saint-François ont remporté à l’arraché la finale dans leur catégorie par la marque de 2 à 1 en tir de barrage contre les Éclaireurs de Lévis.

Tournoi hockey atome peewee
Douze chalets écologiques à Bury
L’entreprise basée à Sainte-Brigitte-de-Laval, Bora Boréal, s’est vue accorder par le gouvernement du Québec une subvention de 2,2 M$ pour la réalisation de leur projet, estimé à 5 M$, de 12 chalets écologiques flottants sur le lac Barley, à Bury.

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Projet Mon Shack… Mes choix… Mon avenir… : Ouverture de 22 nouveaux logements en santé mentale

Le projet Mon Shack… Mes choix… Mon avenir… a inauguré un deuxième édifice, en décembre 2023, qui offre maintenant 22 nouveaux logements abordables en soutien léger, pour les personnes vivant avec une problématique de santé mentale, à Sherbrooke. Pour l’organisme, il s’agit de l’opération Mon Shack 2.0.
Cette clientèle spécifique de tous âges y a également accès à un modèle unique au Québec, soit un milieu de vie bilingue, ainsi que l’implantation d’un « living-lab », l’Espace Univers-Shack qui consiste en un laboratoire vivant pour susciter la recherche et l’innovation en santé mentale. Ce projet spécifique a vu le jour grâce à un partenariat entre Mon Shack, l’Université Bishop’s et l’Université de Sherbrooke.
Des investissements totaux de plus de 5,9 millions $, provenant de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’initiative pour la création rapide de logements, a rendu possible le projet Mon Shack 2.0, fort louable. Les locataires concernés peuvent également y bénéficier d’une aide additionnelle pour se loger dans le cadre du Programme de supplément au loyer de la Société d’habitation du Québec (SHQ), une aide qui pourrait atteindre près de 2,5 millions $ sur 20 ans, assumée à 90 pour cent par la SHQ et à 10 pour cent par la Ville de Sherbrooke.
Au point de départ, Mon Shack a été créé en 2013. Le premier édifice a été ouvert en 2018, alors que Mon Shack devenait le premier organisme communautaire en Estrie se dévouant en santé mentale et offrant, sous un même toit, du logement abordable, des services d’intervention professionnels bilingues pour les 18-35 ans et des activités accessibles à la fois à la clientèle desservie et à la population.
« Un édifice sans services n’est qu’un édifice. Plus que jamais, dans un contexte où les besoins en santé mentale sont en augmentation constante, la contribution de la population à l’autofinancement de Mon Shack demeure incontournable pour en assurer la continuité et le développement de services bilingues », a affirmé la fondatrice et directrice générale, Josée Parent.
La population du Haut-Saint-François (HSF) est donc invitée au deuxième souper-bénéfice de Mon Shack, le 22 mars prochain, où des bouchées, cocktails, un souper gastronomique, un orchestre, un encan silencieux et des témoignages feront partie du menu de cette soirée mémorable.
Les personnes intéressées par le projet Mon Shack, pour la location d’un logement sous supervision en santé mentale, peuvent contacter l’organisme par téléphone, au numéro 819 481-0385.

Tournoi Atome PeeWee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee du HSF : 48 équipes se disputeront les honneurs !

Pas moins de 48 équipes croiseront le fer dans le cadre du Tournoi provincial Atome Pee-Wee du Haut-Saint-François (HSF), du 5 au 18 février prochains, à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
Ce tournoi de hockey pour ces deux catégories de joueurs âgés de 9-10 (M11) et 11-12 ans (M13) a été, durant plusieurs années, le seul d’importance dans la région du HSF. Mais depuis novembre 2023, un autre tournoi a vu le jour, soit le Tournoi Midget (M18) du HSF, mettant en vedette les joueurs de moins de 18 ans. Seulement 12 équipes avaient répondu à l’invitation des organisateurs de ce tournoi l’an dernier, également parrainé par l’Association du Hockey Mineur du Haut-Saint-François qui s’étalait alors sur trois jours seulement, les 24, 25 et 26 novembre 2023, pour cette première édition. Ce tournoi reviendra à l’agenda en novembre 2024.
Parmi les 48 équipes des catégories Atome et Pee-Wee, notons la présence des cinq équipes locales des Sharks de East Angus, M11 A, B et C, et M13 B et C.
Simplement pour donner une idée globale de leur provenance, des équipes viendront d’aussi loin que de la région de l’Outaouais sous le nom des Seigneurs de la Petite-Nation, de Saint-Jérôme, Mont-Tremblant, Terrebonne, Saint-Bruno, Sainte-Julie, Drummondville, Granby, etc.
Le match d’ouverture officielle prendra une allure spéciale, vendredi 9 février, 19 h 55, avec une cérémonie spéciale pour la présentation des joueurs avec mise en scène prévoyant fumée et projecteurs, présence des commanditaires et des dignitaires, comme les députés et maires de certaines municipalités, etc.
Ce match opposera l’équipe des Sharks M13B de East Angus, contre celle de Drummondville. Il sera précédé par les matchs des trois équipes Atomes des Sharks, M11C, B et A.
La présidente du tournoi, Jessika Boislard, a tenu à remercier « les membres de mon comité organisateur, qui ont chacun un rôle important à jouer, les bénévoles qui nous aident grandement, dont les parents des joueurs qui s’impliquent. En retour, le tournoi est gratuit pour les équipes locales des Sharks », a-t-elle spécifié.
« Les tournois que nous présentons s’avèrent essentiels pour l’Association du Hockey mineur du HSF. Il n’y en a pas eu durant les années de la pandémie et cela a paru très sévèrement dans les finances de notre organisme OBNL », a-t-elle indiqué avec de la sincérité dans la voix.
« Nous sommes contents de compter cette année sur la participation de 218 joueurs dans les sept catégories d’âges, ce qui représente une augmentation de 47 pour cent par rapport à moins de 150 joueurs l’an dernier », a livré Mme Boislard.
Cette dernière s’implique également dans l’Association du Hockey mineur du HSF, où son conjoint est vice-président. Ses quatre enfants jouent au hockey dans une équipe des Sharks, son fils est arbitre et son conjoint s’implique également en assumant le rôle d’entraîneur d’une équipe ! Une histoire de famille où chacun vibre pour le hockey local.
Notons enfin que durant le tournoi, des capsules sont offertes pour un tirage où des prix peuvent être gagnés. Un service de bar est également disponible. Et puis l’entrée est gratuite pour assister à tous les matchs de hockey durant tout le tournoi.

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