Mangeons local

À la ferme Maraîchers de l’or vert, à Sawyerville : Une invitation à « manger local » !

La ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, et députée de Compton-Stanstead, rencontrée sur place, n’a pas manqué de s’entretenir avec les copropriétaires des Maraîchers de l’or vert, Jason Lessard et Sammuel Tanguay, qui l’entourent sur la photo.

Après une éclipse de quelques années à cause de la pandémie, les visites à la ferme appelées Portes ouvertes UPA ont repris pour leur 19e édition, un relancement qui a fait visiblement plaisir aux visiteurs, en nombre impressionnant, et avec un nouveau slogan bien invitant, soit Mangeons local !
C’est du moins ce qui a pu être remarqué à la ferme Maraîchers de l’or vert, dans le secteur Sawyerville de Cookshire-Eaton, le 10 septembre dernier, au 40 chemin Randboro.
Les copropriétaires Sammuel Tanguay et Jason Lessard, collaborateurs et de bon conseil, ont l’accueil facile et agréable, ouvertement très fiers de révéler leurs trésors sur 12 acres, à la sortie du village qui portait le nom de Sawyerville, il n’y a pas très longtemps.
« Nous cultivons une trentaine de légumes différents, de mai à la mi-février de l’année suivante, de même que deux petits fruits, la camerise, un fruit émergent, et la framboise noire, hors du commun, au goût plus doux et plus sucré que la framboise d’été, avec un taux d’antioxydant plus élevé, anti-cancer et ralentissant le vieillissement », explique Sammuel.
Il ne se fait pas prier non plus pour énumérer quelques-uns des légumes qui caractérisent la culture de leur ferme : salade, concombres, carottes, choux, céleris, tomates, poivrons…
De plus, ils offrent un abonnement à des paniers de printemps, d’été et d’hiver, avec un beau choix de légumes en saison, et même un abonnement aux œufs ! Car ils ont aussi des poules pondeuses ! Ils se décrivent comme une ferme de petite taille, diversifiée et écologique. « Nous sommes une petite ferme qui pratique une approche globale de l’agriculture. Nous croyons que chaque décision que nous prenons à la ferme doit bénéficier à l’environnement, à notre communauté et notre vie. Nous croyons aussi que les petites fermes ont un grand rôle à jouer pour contrer le changement climatique et la dégradation des sols », écrivent Sammuel et Jason sur leur site Web.
Leurs beaux champs, bien entretenus, méritent la visite des gens intéressés par les légumes.
« Notre apprentissage en continu et notre agriculture flexible nous permettent de faire face aux différentes conditions, comme l’été pluvieux que nous avons connu, alors que nos serres ont compensé les champs qui ont été moins bons, à cause des pertes occasionnées par la pluie considérable, qui a saturé les sols et noyé les légumes-racines. Nous avons eu de bonnes récoltes, car les cultures ont ainsi été plus facilement contrôlées », indique le jeune propriétaire.
Ils opèrent un kiosque de libre-service, ouvert de mai à la fin-octobre et ils participent aux marchés publics de Sawyerville et La Patrie.
La ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, rencontrée sur place, a tenu à s’exprimer, elle qui auparavant chapeautait le ministère fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, où elle se sent encore des affinités naturelles. « C’est important pour moi de rester proche des producteurs, qui ont eu une saison difficile cette année, dans mon comté qui a des caractéristiques très agricoles, quand même. Je suis heureuse de pouvoir les soutenir dans mon nouveau ministère qui gère plusieurs programmes distribuant des fonds. Je soutiens évidemment le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), André Lamontagne », a-t-elle assuré, démontrant un enthousiasme bien légitime.
Le président de l’UPA-Estrie, Michel Brien, a exprimé, pour sa part, que « les consommateurs sont sensibilisés davantage, depuis la pandémie, à la notion de manger local qui est importante, car compter sur l’étranger pour les approvisionnements, c’est risqué. En gardant en tête le développement régional et l’occupation du territoire, j’aime bien la diversité dans la programmation alimentaire, en toute chose. Ici, les serres leur permettent d’avoir une variété de produits », a-t-il déclaré.
« Et leur ferme, ici aujourd’hui, représente bien le Haut-Saint-François et l’Estrie, où 50 pour cent des producteurs ont moins de 100 000 $ de revenus agricoles bruts par année », a conclu M. Brien.
Sur place, d’autres fermes étaient présentes pour offrir leurs informations, de même que des organismes reliés à l’agriculture, comme le MAPAQ et le Club agroenvironnemental de l’Estrie, de même que les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, intéressés à la distribution alimentaire à leurs clientèles de plus en plus nombreuses.

Golf Angus

Club de golf East Angus : À vendre en gardant la mission de golf à tout prix ?

Marc Reid, directeur général du Club de golf East Angus, qui a accepté d’appuyer son ami, Ghislain Couture, dans son rêve d’acheter le club. C’était le 1er février 2022. Des spéculateurs ont proposé d’acheter le club de golf, moins rentable que prévu, pour y transplanter un développement immobilier majeur, de prestige. Ce serait trahir l’esprit de son père et de ses oncles qui siégeaient sur le conseil d’administration à l’époque où a été construit le deuxième 9-trous, un tour de force réalisé en trois ans au lieu des neuf années prévues.

Ce n’est pas vraiment une question. C’est simplement ce que souhaitent le propriétaire actuel du Club de golf East Angus, Ghislain Couture, et son ami Marc Reid, qu’il a choisi au départ comme directeur général de son entreprise, un golfeur qui l’a toujours appuyé et bien conseillé. L’objectif, vendre le club, devenu moins rentable, en s’assurant de conserver sa mission sportive pour le golf, sans tout sacrifier le merveilleux terrain qui s’y trouve, au dieu tout puissant de l’Immobilier, pour y placer des édifices à logements et des maisons qui y remplaceraient le paysage bucolique, à jamais… ?
Le monde du golf traverse des turbulences depuis quelques années. Marc Reid en parle avec sagesse et clairvoyance.
« Je suis golfeur depuis toujours. J’ai commencé à jouer à l’âge de 10 ans. Mon père travaillait et jouait au golf d’East Angus, c’étaient ses deux activités. Il a siégé sur le conseil d’administration du club avec mes oncles, à une certaine époque. J’ai été, moi aussi, sur le c. a. quand j’étais dans la trentaine. Mes chums me taquinaient en me disant : “C’est toi qui devrais acheter le club !”. Ce commentaire était venu aux oreilles de Ghislain (Couture), un de mes amis qui voulait le sauver en l’achetant, c’était un rêve pour lui. Mais il ne jouait pas… contrairement à moi ! Il m’avait demandé de lui aider en devenant son directeur général, quand il l’a acquis le 1er février 2022. Je ne pouvais pas lui refuser ça ! », raconte-t-il.
« Mais le golf est en diminution partout au Canada. C’est une question démographique. C’est un sport qui s’adresse traditionnellement aux baby-boomers, qui sont vieillissants. La période de pandémie, de 2020 à 2022, a été comme un respirateur artificiel pour le golf, qui a connu un essor incroyable, étant une activité extérieure, avec leur chalet où les gens pouvaient se réfugier. Avec la distance sociale naturelle, les joueurs sont venus en grand nombre, créant un boum qui a donné un break au club d’East Angus. Mais actuellement, on reprend le rythme normal de 2019. La relève doit se manifester, mais il faut commencer jeune, question d’éducation. En 2022, nous avions six jeunes joueurs, aujourd’hui en 2023, nous en avons 32. Nous pourrions engager un professionnel pour la formation, à brève échéance », a-t-il complété.
Depuis l’annonce de la mise en vente, dernièrement, plusieurs acheteurs potentiels se sont fait connaître. Il est conscient que l’immobilier pourrait être un moyen de rentabiliser le club, car plusieurs terrains pourraient être ouverts facilement à accueillir des propriétaires de maisons ou d’édifices à logements, le long de la rue adjacente au club de golf.
« Notre priorité est vraiment de trouver un acheteur pour continuer la mission de golf. Juste de l’immobilier n’est pas du tout une option. Nous avons des rencontres avec des gens sérieux, et nos discussions sont constructives. Nous faisons de belles rencontres. Ça se parle beaucoup, des groupes sont intéressés, même qu’ils en sont à définir les tâches. Nous souhaitons faire une annonce à l’automne, pour que les membres sachent à quoi s’en tenir. Nous avons honoré tous les engagements de la saison 2023, mais pour 2024, on ne peut rien garantir. À un nouvel acheteur, il faut tout l’hiver pour préparer la nouvelle saison. Nous avons dû attendre la disparition de la neige pour la mise en vente. Ça prend du sang neuf. La partie “immobilier” va pouvoir venir en support à un nouveau propriétaire, qui pourrait garder un 9 trous, même si le 18 est favorisé », suggère M. Reid.
Il y a donc de l’espoir pour que le golf reste vivant à East Angus.

Parc Barrage

À Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville : Le nouveau sentier du parc du Barrage inauguré officiellement

La coupe du ruban officiel pour l’inauguration du sentier du parc du Barrage est sur le point de s’effectuer, par le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, qui utilisait une nouvelle paire de ciseaux géants, au centre. L’entouraient Stéphane Tanguay, d. g. de Nature Cantons-de-l’Est, et Marie-Chantal Vallée, de Scierie Clifton.

La Ville de Cookshire-Eaton a procédé, récemment, à l’inauguration officielle d’un nouveau sentier de randonnée dans l’arrondissement de Sawyerville, à proximité du site du Jardin Communautaire, 74 chemin de Randboro.
Elle en a d’ailleurs fait un modèle de collaboration pour la réussite de ce genre de projet. En effet, les partenaires qui en ont assuré le succès ont été encensés pour l’efficacité de leurs interventions. Il s’agit, outre la Ville de Cookshire-Eaton, de la société d’État Hydro-Québec, de l’entreprise locale Scierie Clifton, et l’entreprise de conservation Nature Cantons-de-l’Est. Elles ont toutes mis la main à la pâte, chacune à sa manière.
« Le parachèvement des travaux du sentier du parc du Barrage constitue une nouvelle étape dans le développement de nos infrastructures sportives à Cookshire-Eaton. Cela confirme le bien-fondé de notre stratégie. La population a soif de contacts avec la nature et un sentier de randonnée comme celui-ci lui permet de découvrir notre territoire. C’est un projet rassembleur qui manifeste notre audace et notre originalité pour ce genre de développement », a fait mention le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, dans son allocution.
Il a remercié Hydro-Québec pour l’aide au financement du projet et a souligné la collaboration efficace de tous les partenaires.
Stéphane Tanguay, d. g. de Nature Cantons-de-l’Est, a revu rapidement les différentes étapes du projet, à partir de la caractérisation et l’obtention des autorisations, compte tenu que le sentier traverse un milieu humide. Il a également relaté les cinq années qu’ont duré les travaux, incluant les surprises rencontrées et les hausses des coûts qui en ont découlées.
« Il y a eu une certaine pandémie qui a amené des délais… À travailler ensemble, nous avons appris des choses. Nous avons une longue tradition de collaboration », a-t-il fait valoir, notant au passage les deux kilomètres du sentier, dont un demi-kilomètre en plein bois.
Finalement, Marie-Chantal Vallée, directrice Finances et Administration de la Scierie Clifton, n’avait pas encore vu en vraie la tour d’observation dont son entreprise avait fourni, à titre de commanditaire important, le bois d’œuvre pour sa construction.
« C’est le genre de projet qui est conforme à qui on est, en fonction de nos valeurs communautaires. C’est un beau projet pour la ressource naturelle qui est la nôtre, le bois, et c’est un plaisir pour nous d’en être le partenaire », a indiqué Mme Vallée dans son témoignage.

actualite

À Ascot Corner et Dudswell : Les travaux de la route 112 en ligne avec l’échéancier

Lors d’une mise à jour en date du 30 août dernier, au sujet de l’avancement des travaux d’asphaltage des deux chantiers routiers effectués sur la route 112, à Ascot Corner et à Dudswell, la porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Isabelle Dorais, a spécifié que l’échéancier des travaux prévu sur six semaines à Ascot était respecté. Cela malgré les conditions météorologiques souvent défavorables.
« À l’heure actuelle, il resterait environ quatre jours de pavage et trois jours d’accotements. Si aucune contrainte ne se présente, les travaux seront complétés dans la semaine du 11 septembre. Au terme du chantier, les travaux d’asphaltage auront été exécutés sur un tronçon de près de sept km, sur la route 112 entre la rue des Pins, à Ascot Corner, et le chemin Coates, à Westbury », a-t-elle indiqué.
« La réfection de la chaussée, sur cette portion de route où circulent en moyenne 14 300 véhicules par jour, dont 12 pour cent des camions, permettra de remédier aux problèmes d’orniérage et de fissuration. Le ministère intégrera également des bandes rugueuses médianes aux travaux d’asphaltage, dans la semaine du 11 septembre, si la météo est favorable », a-t-elle ajouté.
Ces bandes médianes visent à réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse, en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météo défavorables.
« Les travaux d’asphaltage, combinés à cette mesure de sécurité éprouvée, seront réalisés au coût d’un peu plus de 2,1 millions de dollars », a-t-elle révélé.
Pour ce qui est du chantier de Dudswell, cinq semaines de travaux ont été réalisés sur la route 112. Au total, ce sont 12 semaines qui étaient prévues, pour l’asphaltage du tronçon de cinq kilomètres, ce qui totalisera plus de huit kilomètres de route qui auront été remis en état, en considérant les travaux de l’an dernier. Ce chantier devrait en principe être complété vers la fin de septembre.
« Cela a amélioré la sécurité et le confort de roulement des usagers. Les travaux sont réalisés au coût de près de 6,8 millions de dollars », a-t-elle conclu.

Rentrée scolaire

À Scotstown et La Patrie, de même que dans le Haut-Saint-François : Mission réussie pour une rentrée scolaire au beau fixe

À l’école Saint-Paul, à Scotstown, les enfants accompagnés par l’un ou leurs deux parents arrivent petit à petit. C’est le jour de la rentrée scolaire, un jour important pour les enfants, après les grandes vacances d’été qui sont déjà chose du passé.

École Saint-Paul de Scotstown
Plus de 90 élèves étaient attendus à Scotstown, mais ce sont finalement 87 qui se sont présentés à la rentrée. Le directeur de l’institution, Francis Larochelle, se réjouissait de « la belle rentrée avec un beau taux de participation. Nous avons vu arriver des parents avec leur enfant ou même avec deux souvent, des grands-mamans aussi, et des élèves heureux de retrouver leurs amis à l’école. Le personnel a également émis de très bons commentaires et, chose rare, aucun des nouveaux élèves de la maternelle n’a pleuré ! », a raconté M. Larochelle.
Au chapitre du nombre d’élèves, il a rappelé qu’en 2016, il n’y en avait que 23 au total et que l’école avait failli fermer. « On en prévoyait 98 pour cette année, mais la baisse est temporaire. Le projet d’agrandissement de l’école a été refusé par le ministère, ça va, on s’en tire bien. Mais d’ici trois ans, il est prévu que le nombre d’élèves va passer au-delà de 100, on va resoumettre une demande d’agrandissement qui sera nécessaire, car il n’y a pas de place pour la maternelle 4 ans, et le gymnase n’est pas adéquat », a-t-il conclu.
Nancy, une maman de Scotstown rencontrée alors qu’elle accompagnait son fils Emryck, n’a pas été très loquace. « Nous avons eu un bel été, mais avec de la pluie en masse. Là c’est le retour à la normale, ça va », a-t-elle résumé. Son jeune garçon a semblé ambivalent, quant à lui, hésitant à se déclarer heureux.
École Notre-Dame de Lorette, à La Patrie
En l’absence du directeur, Matthew Maclure, retenu à l’école Notre-Dame-du-Paradis, à Dudswell, c’est Isabelle Martin, l’enseignante de maternelle, qui s’est occupée de recevoir les parents et les enfants. « Ça se passe très bien, nous avons de beaux enfants avec de beaux parents ! », a-t-elle mentionné, en souriant.
M. Maclure, par la suite au cours de la journée, a enchaîné : « Nous avons été chanceux, pour le beau temps, les jeunes étaient contents et prêts à recommencer. Chez nous, nous avons de la place à l’école, car c’était dans le passé une école primaire et, en plus, le secondaire 1 et 2, qui n’est plus ici. Les 87 élèves sont bien servis », a-t-il assuré.
« À Dudswell, nous avons 125 élèves, avec un bassin de population un peu plus grand, du côté de Marbleton et de Bishopton, et même une partie des chemins d’East Angus. La rentrée s’est bien déroulée là également », a-t-il conclu.
Sans incident à rapporter, aux trois endroits, on ne pouvait demander mieux pour une rentrée au beau fixe.
Polyvalente Louis-Saint-Laurent
La rentrée s’est très bien déroulée également à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, où l’équipe d’enseignants et des employés de soutien s’est montrée dynamique et proactive, selon le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau.
« La croissance se continue pour notre polyvalente d’East Angus. Il y a cinq ans, il n’y avait que 550 élèves qui la fréquentaient. Aujourd’hui, ce sont 715 élèves qui ont participé à cette rentrée, globalement une bonne augmentation de 165 élèves. L’an dernier, ils étaient 658, encore là c’est une soixantaine de plus maintenant. Il y a un facteur intéressant pour l’expliquer : la popularité du programme de Santé globale, que des parents nous avaient demandé. Ils étaient attirés par certaines écoles privées qui offraient cet avantage, selon eux. Nous avons 203 élèves qui y sont inscrits. C’est la première année que les cinq niveaux du secondaire y ont accès. Les élèves sont stimulés, font davantage d’efforts et ont ainsi un bon taux de réussite », a résumé M. Gaudreau.

Famille-Armand-Prevost

À La Patrie : Inauguration du parc Armand-Prévost

La famille d’Armand Prévost, prise en photo à proximité de la plaque commémorative qui a été dévoilée à l’occasion du tournoi de balle annuel, du 1er au 3 septembre dernier à La Patrie.

La Municipalité de La Patrie a procédé au dévoilement d’une plaque commémorative rendant hommage à un grand bénévole, Armand Prévost, pour officialiser le fait de donner son nom au parc situé dans l’aire des loisirs du village.
Cette activité spéciale a eu lieu le samedi 2 septembre dernier, à l’occasion du tournoi de balle annuel au bénéfice de l’école Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. La mairesse suppléante, Chantal Lacoursière, représentait la municipalité de La Patrie, en l’absence de Mme Johanne Delage, mairesse.
M. Prévost, natif de l’endroit, a œuvré comme bénévole pendant 30 ans au sein du Club Lions local, également avec les Chevaliers de Colomb pendant quelques années, et comme organisateur de loisirs pendant une dizaine d’années, se révélant très rassembleur et dynamique.
« C’était un homme rassembleur et farceur, qui aimait rire, fêter et avoir du fun ! Lorsqu’il recrutait de l’aide, notamment lors des corvées de l’Abri-bois, personne ne pouvait lui refuser », décrivait son épouse, Manon Labrecque, à propos de son mari.
La famille de M. Prévost était présente pour la cérémonie organisée par la municipalité.

Trottoir Cookshire

Projet de trottoir sur la rue Craig Sud : Cookshire-Eaton à la remorque d’Hydro-Québec

M. Roger Thibault, conseiller du District 3 de la Ville de Cookshire-Eaton, aux abords de la rue Craig Sud.

La nécessité de prolonger le trottoir de la rue Craig Sud s’impose depuis plus de trois ans à la Ville de Cookshire-Eaton, car la sécurité des piétons y est grandement compromise. Mais les travaux prévus doivent attendre qu’Hydro-Québec déplace des poteaux porteurs de lignes hydroélectriques et de télécommunications, pour que la Ville puisse enfin effectuer ces travaux, ce qui est demandé depuis plusieurs années par des citoyens inquiets.
Le nouveau trottoir projeté doit couvrir une distance de 266 mètres, soit 876 pieds environ, entre les rues Martin et Fraser, sur le côté Est de la rue Craig Sud, qui est aussi la très achalandée route 253.
Le déplacement des poteaux permettra à la Ville d’augmenter la superficie potentielle de l’emprise du nouveau trottoir. Plusieurs compagnies de services publics sont impliquées dans ce dossier, qui demande également l’action des employés du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec et ceux de l’entreprise privée qui doit construire la voie piétonnière.
C’est donc un échéancier que la Ville de Cookshire-Eaton ne contrôle vraiment pas, à la remorque des délais d’exécution de travaux des entreprises de services publics, principalement d’Hydro-Québec, qui sont préalables.
Le conseiller du District 3 de Cookshire-Eaton, Roger Thibault, où se situe le projet de trottoir, connaît bien le dossier qui est issu de la dernière administration.
« Il y a environ trois ans, le Conseil de ville a reçu une demande des citoyens résidant en bordure de ce segment de la rue Craig Sud. Ils désiraient voir un trottoir y être construit. Les citoyens ne se sentaient pas en sécurité lorsqu’ils marchaient le long de cette rue à cause du grand nombre de véhicules qui y circulent quotidiennement », souligne le conseiller municipal.
« La circulation automobile à vitesse excessive à l’entrée de Cookshire est aussi un enjeu de sécurité aux yeux des citoyens. Un groupe de résidents du secteur a exprimé ses inquiétudes lors d’une réunion du Conseil de Ville, il y a environ deux ans. L’inquiétude était et est toujours là. Une famille demeurant à l’extrémité du segment de cette section de route a fermement refusé de voir son enfant marcher à l’école parce qu’elle considérait la bordure de route non sécuritaire. Je comprends les parents qui ne veulent pas risquer la sécurité de leurs enfants… Cette situation doit être réglée dès que possible », a conclu M. Thibault.
La Ville de Cookshire-Eaton a communiqué avec l’équipe du MTMD pour lui faire part de son projet de prolongement du trottoir long de la rue Craig Sud, et cela dès janvier 2020. L’autorisation de procéder lui a été accordée dans les mois qui ont suivi. Le déplacement des poteaux a été jugé obligatoire pour libérer l’espace nécessaire à la construction du trottoir en question. Ce n’est qu’en 2023 qu’Hydro-Québec, en tant que propriétaire de ces poteaux, a réalisé leur déplacement, de même que les transferts des lignes hydroélectriques et de télécommunications. Mais il reste encore le retrait des anciens poteaux, pour que la Ville puisse enfin contacter l’entrepreneur responsable de la construction du trottoir. L’été tire à sa fin et la réalisation des travaux avant l’arrivée du temps froid est mise en péril à cause des délais qui continuent à se prolonger.

actualite

Élections à Cookshire-Eaton

Rappelons que c’est ce dimanche 17 septembre que se tiendront les élections pour combler le siège vacant au district 1. Une lutte à deux se dessine et oppose les candidats Jean Tremblay et Jean-Marc Dickenson. La journée du scrutin se déroulera de 10 h à 20 h et se tiendra au Centre communautaire de Johnville 62, chemin Jordan Hill, à Cookshire-Eaton. Le recensement des votes sera effectué à la salle du conseil le soir même du scrutin au 220, rue Principale Est. Approximativement, 697 personnes sont habilitées à voter dans le district concerné. Mentionnons que le siège du district 1 est devenu vacant en raison du désistement du conseiller Alain Paquette pour des raisons de santé.

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Dudswell se lance dans une démarche reliée au Défi Parité + EDI

La Municipalité de Dudswell s’est lancée intensément dans une démarche novatrice, en lien avec un programme du gouvernement fédéral s’intitulant Défi parité+ EDI, pour Équité Diversité Inclusion. Lequel visait, au point de départ, la parité hommes-femmes, mais il s’est étendu également aux gens défavorisés d’une façon ou d’une autre. Des nationalités différentes comme les immigrants, les membres de la communauté LGBTQIA+, les démunis vivant en précarité financière, et toutes les autres personnes qui se démarquent et qui présentent toutes les formes de particularités.
Le programme est parrainé par certains organismes, en Estrie, comme celui s’intitulant la Promotion des Estriennes pour initier une nouvelle équité sociale PÉPINES et le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).
La démarche implique aussi l’intervention d’un comité mixte d’égalité EDI, qui peut se composer de fonctionnaires municipaux, de représentant(e)s de groupes communautaires et d’organismes publics et parapublics, de même que de citoyen(ne)s.
« Nous en sommes au début de notre démarche, entre autres, en train de créer un comité qu’on veut issu de la diversité, avec des membres de plusieurs provenances, pour éventuellement essayer de combattre les préjugés, renverser les tendances et changer les mentalités. Il s’agit d’éliminer les œillères et faciliter l’intégration de ces différents groupes », décrit la directrice générale de la Municipalité de Dudswell, Solange Masson, responsable du projet et visiblement passionnée par les idées qu’il véhicule.
« Ça ne concerne pas seulement les personnes avec un handicap, mais plusieurs autres groupes de la société, les immigrants, certains groupes de femmes défavorisées, les gens à mobilité réduite incluant ceux et celles qui poussent simplement un carrosse, qu’on souhaite favoriser par des politiques et en créant une nouvelle culture, pour que cela devienne un réflexe de penser à eux, car ils sont très souvent peu nombreux », assume-t-elle.
Elle convient finalement qu’il ne s’agit pas toujours de mesures qui vont coûter beaucoup d’argent afin de changer les choses. « Il s’agit souvent de sensibiliser tout simplement les gens, cela ne coûte pas grand-chose, même rien. Il faut se convaincre de réfléchir, d’adopter parfois des petits gestes pour faciliter l’intégration de certains groupes, dans notre société et cela peut éliminer des œillères qui nous empêchent de voir d’une façon plus large ! », conclut-elle.
La question importante qui découle de tout ce qui précède, qu’elles sont justement les mesures concrètes qui peuvent être adoptées pour changer les mentalités et faciliter l’intégration de plusieurs groupes de personnes qui peuvent avoir besoin d’aide pour aller de l’avant ?
Les réponses à cette question viendront nombreuses, sans doute bientôt. Mais l’agente de liaison pour le Défi parité+ EDI, Nicole Charette, du groupe PÉPINES, dresse déjà des balises pour en comprendre l’importance : « La mise en œuvre d’actions concertées permettront à la Municipalité de Dudswell de devenir plus accueillante, plus attractive et en mesure de retenir un personnel de plus en plus rare et mobile. De plus, plusieurs études l’ont démontré, une plus grande diversité améliore la qualité de vie et assure la participation de toutes et tous, notamment en augmentant l’esprit critique et la qualité des débats aboutissant à de meilleures décisions stratégiques. Dudswell devient ainsi un porte-étendard d’un discours et d’actions inclusifs et une municipalité activatrice de changement. Un exemple d’ouverture pour les villes, municipalités et MRC de l’ensemble du Québec », a-t-elle transmis par voie de communiqué.

église Lingwick

Paroisse Sainte-Marguerite-de-Lingwick : L’église est à vendre…

Bâtie en 1911, l’Église catholique Sainte-Marguerite est située au 68, route 108 à Lingwick. Le terrain couvre un périmètre de 8000,90 mètres carrés, et sa désignation cadastrale porte le numéro 3 904 702.

La Fabrique de la paroisse Sainte-Marguerite-de-Lingwick a pris la décision difficile, de concert avec les autorités de l’archidiocèse de Sherbrooke, de se départir de l’église. Le bâtiment trône au centre du village depuis 1911, année de sa construction, en face de l’actuel magasin général Morin et à côté du chapiteau, où se tient chaque vendredi le marché public de Lingwick.
« C’est surtout parce qu’il y a pénurie de célébrants, pour agir comme curé de notre paroisse, que l’archidiocèse nous suggère de vendre notre église. Il n’y a pas de curé attitré à la paroisse depuis un certain temps », indique Jacques Bureau, marguillier de la paroisse. M. Bureau a été délégué par la Fabrique comme seul répondant, agissant entre autres comme informateur pour la vente de l’église.
« Actuellement, c’est l’abbé Donald Lapointe, qui est à la retraite dans une résidence pour personnes autonomes, à Disraeli, qui vient nous dépanner occasionnellement le dimanche », raconte M. Bureau.
L’abbé Lapointe est un octogénaire bien serviable, qui a été évêque de Saint-Jérôme dans le passé, après une belle carrière de professeur au Séminaire de Sherbrooke et de curé dans certaines paroisses de la région.
« Plusieurs pensaient que nous pourrions nous rendre aux fêtes avec notre église, mais les appels d’offres sont maintenant lancés. » La date limite était le 28 août. « C’est la seule échéance que nous avons pour l’instant. Il n’y a rien d’autre d’officiel. L’église appartient à la Fabrique et c’est elle qui la vend, pas l’archevêché. La Fabrique n’est pas obligée d’accepter quelque offre que ce soit. L’acheteur devra favoriser un usage communautaire pour que la proposition d’achat soit acceptée », insiste M. Bureau.
« On pense que la vente pourrait se concrétiser vers l’Action de grâce, en octobre. Chaque année, il y a un brunch spécial à cette occasion, à la salle communautaire, située près de l’église, mais qui est municipale », décrit pour sa part le président de la Fabrique, André Mathieu.
« Il est à noter que l’église est enclavée, n’ayant pas d’issue sur la rue. Elle bénéficie d’un droit de passage. La Fabrique avait vendu une partie des terrains de l’église à la Municipalité de Lingwick quand celle-ci a bâti le chapiteau pour faciliter la tenue d’activités publiques et communautaires », termine M. Mathieu.
Intérêt de la Municipalité
La conseillère municipale de Lingwick, Suzanne Jutras, confirme que les élus ont adopté une résolution incluant une proposition d’achat lors de la séance régulière du 21 août dernier. Cette dernière a été déposée auprès des instances responsables et à l’intérieur des délais prévus. « On a visité l’église, on a eu des discussions. L’état du bâtiment est bon et il n’y a pas de travaux majeurs. »
La municipalité a donc déposé une proposition d’achat symbolique de 1 $. Mme Jutras mentionne que les élus n’avaient pas de projet précis pour l’instant, mais que le bâtiment serait utilisé à des fins communautaires s’il est retenu. Mme Jutras n’était pas en mesure de mentionner combien d’offres avaient été déposées pour l’achat de l’église. Elle ajoutait, au moment d’écrire ces lignes, que la municipalité était dans l’attente d’une réponse.

Musique aux sommet

Festival Musique aux Sommets : Des moments magiques à Chartierville

Le clou du festival, sans contredit, a été présenté le samedi en soirée, dans l’église de Chartierville. Le spectacle de Mélissa Bédard a pratiquement rempli l’endroit de gens un peu nostalgiques qui ont apprécié les chansons du temps de sa mère, spectacle intitulé Ma mère chantait toujours.

Avec ses paysages montagneux époustouflants, Chartierville constitue assurément le plus bel endroit pour tenir le Festival qui porte le nom de Musique aux Sommets ! L’événement a offert une série de moments magiques à tous les participants, vendredi et samedi, les 11 et 12 août derniers, à commencer par le spectacle Rhapsody Hommage à Queen, présenté le vendredi soir, par l’artiste Yvan Pedneault, à l’église de Chartierville.
« Ce fut un spectacle majeur, l’église était pleine à 90 pour cent. Ça a levé instantanément. Un vrai moment magique ! », s’est exclamé le conseiller municipal de Chartierville, Jean Bellehumeur, en tant que responsable du festival.
« Et il fallait voir notre défilé du début de l’après-midi samedi. Lors du premier festival en 2016, il comptait 14 chars allégoriques dont 11 provenaient de municipalités voisines différentes, mais cette année, sept ans plus tard, les municipalités ont cessé de produire des chars, le défilé comprenait quand même toutes sortes de choses, deux chars, des chevaux, un âne, des vieilles autos, des autos neuves, mais il y avait encore de la magie, cela opère encore, cela me surprend chaque fois. Quand on se donne la peine de bien organiser les choses, il y avait du monde à profusion des deux côtés de la rue principale sur le parcours du défilé », d’ajouter M. Bellehumeur, visiblement très satisfait.
« Notre but avec le festival, c’est de faire découvrir des endroits de Chartierville à plein de gens », a-t-il conclu.
Sa sœur, Lise Bellehumeur, coordonnatrice du festival, a collaboré grandement en attirant l’attention sur de nombreuses activités intéressantes pour les participants de tous âges, à Musique aux Sommets.
« Notre festival a beaucoup à offrir. À la Place de la famille, entre autres, il y a une mini-ferme toujours populaire auprès des enfants, de la barbe à papa, des jeux gonflables également pour eux, un petit train qui sillonne les rues, et tout ça est complètement gratuit. C’est la même chose pour l’animation musicale dans le chapiteau Desjardins qui est toujours occupé. C’est à voir aussi l’allée des artisans, bordée de kiosques où les exposants offrent des produits locaux. Nous avons raccourci le festival d’une journée, cette année, en centralisant tout dans le village, ce qui crée une meilleure ambiance susceptible aussi d’amener plus de monde aux activités », décrit Mme Bellehumeur.
« Nous tenons également à signaler l’apport considérable de notre principal commanditaire, Membranes F.R. Liners, qui est très important. Aussi à faire un clin d’œil à notre superbe équipe de bénévoles, qui font la différence, sans qui le festival ne serait pas possible », ajoute-t-elle.
Tenu en plein air au milieu de la foule, l’atelier de percussion interactive a connu un succès populaire, samedi, amenant plusieurs personnes qui en étaient témoins à participer. Même des enfants souhaitaient frapper d’une baguette les fonds de poubelles, quand ce n’était pas directement un tambour ou une cymbale empruntée à la batterie mobile fournie par Olivier TWA Percussion.
Le spectacle de Nadia Berthiaume, gratuit en tant qu’animation au Chapiteau Desjardins durant l’après-midi, a été applaudi pour la qualité des prestations, par une foule moins considérable que celle attendue.
Le spectacle du groupe Trois voix et une guitare, également gratuit au même endroit, a pour sa part bénéficié d’un peu plus de spectateurs.
Mais le clou du festival, ce fut sans contredit le spectacle en soirée de Mélissa Bédard, présenté à guichet fermé à l’église, située tout près du site du festival.
Présentée comme une des plus belles voix du Québec, Mélissa Bédard, issue de Star Académie 2009, a avoué que son apparition à Chartierville constituait le seul festival qu’elle fréquentait cet été.
« Comme ça se passe dans une église, je ne pouvais pas dire non. J’adore l’ambiance de l’endroit, et à cause de l’acoustique, ça sonne très bien ! Ce spectacle s’intitule Ma mère chantait toujours, c’est en même temps un Hommage à ma mère. Je me souviens tellement d’elle, malgré que c’était durant mon jeune âge, j’ai voulu mettre en scène certains de mes souvenirs… », a indiqué la chanteuse en entrevue.
Son spectacle contenait plusieurs chansons variées, du temps de sa mère, Mammy Blue, entre autres, popularisée par Roger Whittaker, Faut pas que j’panique, de Marie Carmen, une chanson tirée d’un duo avec Lionel Ritchie, et une autre du répertoire du groupe des BB, etc.
Quelle voix, riche et forte, qui a du coffre, peut-on dire ! Le mot qui la résume bien : authenticité, d’après elle. « Le monde va avoir du fun ce soir ! » Durant son spectacle, une déclaration choc de sa part : « Un jour, le monde va m’appeler Beyoncé Bédard ! », a-t-elle lancé en riant.

Lumberjack

Ligue régionale de hockey senior A : Les LumberJacks entament leur saison à domicile le 29 septembre

Le nouvel entraîneur-chef, Martin Georges, dispose de 25 années d’expérience dans le monde du hockey mineur et élite.

L’équipe de hockey senior, les LumberJacks, entamera leur saison à domicile ce 29 septembre à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus avec un nouvel entraîneur-chef, Martin Georges. Plusieurs activités sont prévues pour marquer l’événement dans le cadre d’un tailgate.
Les activités précédant le match se dérouleront à compter de 18 h sur le site de l’aréna Robert-Fournier. Suivra la période d’échauffement à 20 h et le match à 20 h 30.
Mentionnons que Jean-François Houde a remis sa démission au poste d’entraîneur-chef pour des raisons familiales. Celui qui lui succède, Martin Georges, puisera dans ses 25 années d’expérience dans le monde du hockey pour amener l’équipe vers le sommet. L’adjoint, Stéphane Lessard, demeure en poste. L’organisation invite la population à se présenter et appuyer l’équipe locale pour ce nouveau départ.

CONCERT APERO

Au parc des Braves à Cookshire-Eaton : Dernier Concert apéro de la saison

L’ensemble Saxologie a complété la saison des Concerts apéro. On retrouve Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis, Stéfane Jackson et Jean-Philippe Godard.

Quelques gouttes de pluie seulement n’ont pas eu raison de l’enthousiasme des 76 personnes qui ont assisté au dernier Concert apéro, présenté avec l’ensemble Saxologie, le dimanche 27 août, sur la nouvelle scène du parc des Braves, à Cookshire-Eaton.
« À vrai dire, nous avons eu une très belle fin d’après-midi. Nous sommes très contents, car notre activité a rassemblé toute la famille, il y avait des enfants, c’est toujours le fun quand il y en a dans l’assistance », s’est réjouie Manon Elisabeth Carrier, responsable de l’activité pour l’Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Je suis très satisfaite de la saison, même s’il y a eu un peu moins de monde cette année, car nous n’avons pas eu vraiment d’aide de la température. Même que ce n’était pas si chaud pour le dernier Concert apéro », a-t-elle indiqué.
Les concerts remplissaient une case horaire du dimanche à 17 h, apte à animer le temps de l’apéritif juste avant le souper des mélomanes, qui pouvaient apprécier chaque fois de la musique d’un excellent calibre professionnel.
La prochaine activité de l’Espace culturel Cookshire-Eaton se tiendra le 25 octobre prochain, soit le Marché de Noël, dont votre journal aura l’occasion de vous parler, dans un avenir rapproché, pour vous y inviter.

ART COOKSHIRE

À la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Deux expositions pour 4 artistes chevronnés

Jusqu’au 9 octobre prochain se tiennent deux expositions d’envergure, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall, 125 rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
La première, Trilogia Natura, basée sur la nature, met en évidence les œuvres de trois artistes, Louise Marois (dessin), Denis Palmer (estampe) et Georges Foster (sculpture en bronze), à la galerie Louis-Pierre Bougie (située au rez-de-chaussée). Les trois ont une préoccupation écologiste et dépendante du territoire, de la nature, des insectes et du végétal, et ils utilisent des médiums différents pour exprimer leur art.
Et la deuxième, titrée Et si tu osais laisser ta trace…, provient de l’artiste-peintre Diane Dugal, à la galerie Suzanne-Genest (située au sous-sol).
Une belle occasion pour se laisser pénétrer, et pourquoi pas, se laisser gagner, par les œuvres de ces quatre artistes chevronnés.
Graphiste de formation, Louise Marois est née à Montréal, mais elle a abouti à Sherbrooke dernièrement. Ses dessins se font au graphite, descendant du crayon au plomb, devenu un médium de prédilection pour plusieurs artistes, parce qu’il se rapproche étrangement de la photo argentique en noir et blanc. Elle a été grandement influencée par l’artiste Louis-Pierre Bougie.
« Ma préoccupation artistique se traduit par deux séries, la première que j’ai appelée Genèse d’un cercle, à partir de différents végétaux, trouvés dans le jardin ou dans un plat de fruits, auxquels je fais subir une surchauffe dans le poêle à bois, qui les assèche complètement. C’est un lien direct avec ce que l’on vit comme humains sur terre, de nos jours. Puis je les photographie et je les reproduis au graphite, à partir de ces photos, ce qui crée une nouvelle image, ressemblant parfois à une cellule, à un atome, etc. », décrit Louise Marois.
« La deuxième série, c’est à partir de champignons, à leur état réel, ou en représentation, à partir d’une nouvelle image. Un seul dessin, par sa complexité, peut prendre un mois complet, sept jours par semaine, du matin jusqu’au soir, pour le compléter, au graphite », précise Mme Marois.
Elle a aussi écrit deux recueils de poésie, La cuisine mortuaire et D’une caresse patentée, aux Éditions Tryptique, qu’elle a illustrés de ses propres œuvres d’artistes. À découvrir. Elle prépare son dixième livre déjà.
« Les deux autres artistes, George Foster et Denis Palmer, forment une belle unité avec Mme Marois. Forster est un maître dans son art, réalisé à partir d’une fonderie artistique, un métier qui se perd de nos jours. Il présente des insectes qui ont été réalisés il y a longtemps, car il n’a pas exposé depuis. Il effectue un retour. Il a été influencé par un autre sculpteur comme lui, Morton Rosen Garten, qui avait une fonderie à la maison, deux pionniers du genre… Et Denis Palmer, pour sa part, est bien connu pour avoir exposé plus souvent. Ses estampes s’avèrent mystérieuses, car de loin, on voit certaines choses, et quand on s’en approche, on voit bien d’autres choses », révèle Robert Peloquin, co-commissaire de l’exposition.
Diane Dugal
Pour sa part, l’artiste-peintre Diane Dugal est née à Laval et demeure depuis quelques années à Saint-Isidore-de-Clifton. Elle a adopté surtout l’acrylique, mais travaille beaucoup à partir de mortier de structure appliqué sur la toile blanche, qu’elle compare à la page blanche de l’écrivain.
« Le mortier de structure ajoute une texture au fond de toile, si on peut dire. J’aime y ajouter du sable, des roches, etc., que je manipule à la spatule, ou même des objets pour créer du relief. Je me laisse guider par mon intuition pour ajouter de la couleur, la plupart du temps assez vive, à partir de ce que je vis, ce que je ressens, par rapport à ma vision du monde. J’y mets mes émotions, et beaucoup de mon côté féminin, bien sûr. Car cela m’amène à me découvrir moi-même, d’y voir ma façon de m’exprimer à travers la peinture », raconte-t-elle.
Pour son exposition, qu’elle a intitulée Et si tu osais laisser ta trace… , elle s’est demandé comment attirer les gens qui ne viennent pas à la galerie d’art.
« C’est pour les inciter à participer à l’élaboration d’une toile commune, où ils peuvent laisser aller leur créativité. J’aime la rencontre avec les gens à la galerie, qui me demandent souvent comment je me suis prise pour produire telle toile que j’expose, etc. Mes toiles portent des titres à partir des choses de la vie, ce que j’ai vu, ce que j’ai constaté, une description, même que parfois les gens se reconnaissent dans les titres que j’utilise et dans mes toiles. Un artiste, ça amène l’autre à une réflexion… », exprime-t-elle.
Elle est particulièrement fière d’une toile qu’elle a peinte pendant la pandémie, monochrome et noire, et invite les gens à venir la découvrir durant l’exposition.

Rock and Blues

À La Patrie, les 4 et 5 août : Le Festival Rock’n’Blues fait tout un tabac !

Le clou du Festival Rock’n’Blues est survenu le samedi, à 21 h 30, par le band Jurassik Rock, qui a laissé transparaître son professionnalisme et son dynamisme, pour le plus grand plaisir des spectateurs restés nombreux jusqu’à la fin.

La petite municipalité de La Patrie a vibré complètement au rythme de son Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles, les 4 et 5 août derniers. Une grande fête de ces styles musicaux où les amateurs en ont eu pour leur argent !
Durant la soirée du vendredi 4 août, décevante par une température maussade et humide, gracieuseté de Dame Nature, l’affluence s’est révélée plus modeste que d’habitude, totalisant environ seulement 200 spectateurs. Toutefois, ils n’ont quand même pas manqué d’apprécier les excellentes prestations des Bowie Revisited et New World Men, en hommage à David Bowie et à Rush.
« Notre festival a été une grande réussite, c’était merveilleux, malgré le mauvais temps. Pour les deux jours, nous avons comptabilisé près de 600 personnes. Je pense que le monde de La Patrie a été très fier que ce soit présenté dans leur village. Les excellents spectacles ont amplement compensé pour la température. La qualité et le professionnalisme ont été remarqués », a émis le directeur général, Charles Gaudreau.
Il a aussi rappelé que le Festival a été créé il y a maintenant huit ans, avec pour cause principale l’aide aux enfants de la région par l’établissement d’une école de musique. Chaque année maintenant, une trentaine de bénévoles servent cette cause en se dévouant pour maintenir une qualité qui est chaque fois à la base de la réussite des activités, qui contribuent au financement de cette école.
La journée du samedi 5 août a fait partie d’un autre registre que celle de la veille avec une température beaucoup plus accueillante et une très bonne foule de fans du rock et aussi du blues. Le concours de bands a connu une réussite à la hauteur des attentes, surtout par la qualité des trois groupes de musiciens et chanteurs qui ont grimpé sur la scène de l’Abri-bois de La Patrie. À tour de rôle, le Bluestone Trio, le Julie Blues Project et le Jo Hell Band ont été chaudement applaudis, à la suite de leurs spectacles respectifs qui valaient, à eux seuls, le déplacement.
Il fallait voir et entendre le virtuose de l’harmonica du Bluestone Trio et la chanteuse qui avait du coffre, à la fin de leur apparition, dans l’interprétation de Câline de blues, (Faut que j’te jouse), de l’antique groupe Offenbach.
Le Julie Blues Project se démarquait, pour sa part, par la vibration dans la voix de Julie, la chanteuse, le brio du saxophone et le clavier assurés par l’un des musiciens, un plus dans leur présentation comme deuxième groupe et l’inclusion d’une pièce du Britannique Led Zeppelin dans leur prestation.
Finalement, Jo Hell et son band se sont révélés plus proches du rock que du blues, le chanteur guitariste leader du groupe présentant un rock échevelé comme lui, déjanté et « rock-ambolesque », qui a donné aux spectateurs le goût de taper du pied et des mains ! Les juges et le public, de concert, ont déterminé que ce dernier band devenait le gagnant du concours de band 2023 et sera appelé à revenir en 2024 comme spectacle vedette du Festival.
Incidemment, le gagnant du concours de band du festival 2022, le Matt Gibb & The Mondos Band, a offert son spectacle vedette devant une foule encore plus nombreuse en soirée, une musique truffée d’un solo de piano, des chœurs produisant des « hou hou » et les maints sautillements, déhanchements et sauts finals des guitaristes. Il y a vraiment de tout chez ces rockers ! Même les musiciens, visiblement, ont dû reprendre leur souffle à quelques reprises, l’admettant et l’exprimant spontanément à leur public !
Dans ce genre de prestation rythmée et endiablée, en plus de la forte intensité sonore de la musique, qui l’emporte souvent sur les paroles, les mots anglais semblent avoir moins d’importance que le feeling musical produit par le rock ! Cela aide grandement les spectateurs à lâcher leur fou dans ce genre de soirée. Une chance que l’Abri-bois de La Patrie se composait de poutres massives, sinon il se serait probablement disloqué sous la musique ultra rock et la vibration des colonnes de son ! Les musiciens y donnent l’impression d’avoir des instruments à dompter.
Une spectatrice attentive, Johanne Langlois, a accepté de commenter sa soirée au festival. « Super bon ! Merveilleux ! Ils nous font embarquer. Ce sont vraiment des passionnés, par rapport à d’autres parfois, qu’on se rend vite compte qu’ils ne l’ont pas du tout ! », a-t-elle lancé avec enthousiasme.
Le clou du Festival était encore à venir, grâce au groupe Jurassik Rock, qui a ajouté un moment magique à une journée déjà bien remplie, faisant revivre à l’assistance tous les grands moments du rock. L’euphorie était palpable dans la salle et cela dès la première pièce, une entrée en matière triomphante.

3 centenaires

Aux Résidences du Haut-Saint-François à East Angus : Trois centenaires de 102 ans !

À la fin de 2023, les trois centenaires vivant aux Résidences du Haut-Saint-François auront 102 ans. De gauche à droite, Marcelle Lachance Savard, Jeanne St-Pierre Duhaime et Rita Pichette Champigny. La rencontre a eu lieu au salon du troisième étage de la résidence.

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance de rencontrer, en même temps, trois personnes centenaires, du même âge, qui demeurent toutes les trois aux Résidences du Haut-Saint-François, à East Angus !
Ces personnes ont déjà ou auront 102 ans en 2023 ! Il s’agit de mesdames Jeanne St-Pierre Duhaime, Marcelle Lachance Savard et Rita Pichette Champigny. La première a eu 102 ans en février, la deuxième fêtait le même anniversaire le 17 août dernier et la troisième l’aura le 25 décembre prochain.
La directrice générale de l’institution d’hébergement ayant pignon sur la rue Grondin, à East Angus, Chantal Fontaine, ne tarissait pas d’éloges pour ses trois protégées honorables.
« C’est une belle richesse et un événement très phénoménal d’avoir ici trois personnes de cet âge, dans notre résidence. On les aime nos résidants. Ce qui nous caractérise ici, c’est la proximité avec le village, l’esprit d’une petite ville, la chaleur humaine, c’est familial. Nous avons 70 résidants seulement, 67 logements en tout… », témoigne Mme Fontaine.
« Parmi ces trois dames, il y en a une qui est avec nous depuis l’ouverture de notre résidence, Mme Pichette Champigny, il y a 17 ans, Mme St-Pierre Duhaime est arrivée au cours de la première année et Mme Lachance en 2010, je crois », avance-t-elle.
Rita Pichette Champigny est née à East Angus, mais a suivi ses parents à Hull où elle a vécu sa jeunesse. Dès l’âge de 12 ans, elle s’occupait de ses frères et sœurs. « J’étais un peu casanière et timide », avoue-t-elle. « J’ai rencontré mon mari à 20 ans, c’était un militaire, durant la guerre 1939-45. J’ai tenu un dépanneur où j’ai connu beaucoup de monde et j’ai fondé un syndicat dans la shop de couture où j’ai aussi travaillé », ajoute-t-elle, assez volubile.
Questionnée sur son secret pour avoir connu une si longue longévité, elle n’avait pas de truc particulier à révéler. « J’ai toujours démontré de la générosité, je n’ai jamais fermé ma porte, j’ai toujours cherché à faire plaisir aux autres. Je me suis toujours occupée, j’ai fait du tricot, j’ai eu une vie heureuse, je suis satisfaite de ma vie ! », a-t-elle conclu.
Pour sa part, Jeanne Saint-Pierre Duhaime est née à Lambton et a eu le plaisir d’avoir une sœur, Marie-Berthe, qui est décédée à 104 ans, une deuxième centenaire dans sa famille. Elle est aujourd’hui la matriarche de cinq générations vivantes et en retire beaucoup de joie. Arrivée sur une ferme à Cookshire en 1943, elle a aussi habité Valcourt où elle et des membres de sa famille ont travaillé, entre autres pendant 17 ans, pour la compagnie Bombardier, division des motoneiges. Elle n’a eu qu’un seul enfant, sa fille Denise, maintenant âgée de 78 ans, qui l’accompagnait.
Finalement, Marcelle Lachance Savard n’a pas été très bavarde, parce que sa santé a été affectée pendant les trois dernières années sous le signe de la pandémie de coronavirus, qui l’a rendue presque totalement sourde et a réduit de beaucoup sa mémoire. Sa fille et sa petite-fille l’accompagnaient, qui ont surtout raconté les principaux éléments de sa vie.
Arrivée à l’âge d’un an à East Angus, elle a aussi vécu à Bury. Elle a travaillé à l’usine de papier et carton d’East Angus, pour le syndicat qui a œuvré pour améliorer les conditions de vie des travailleurs. Elle aimait beaucoup effectuer des voyages avec ses amies. Elle a aussi été couturière, à confectionner surtout des vêtements où elle excellait. Elle non plus n’avait pas de raison précise à déclarer pour sa longue vie, simplement qu’elle a toujours marché beaucoup, ce qui la tenait en forme, car elle n’avait pas d’auto !
Une des accompagnatrices a résumé leur vie actuelle, à leur âge honorable, par une boutade qui a fait rire tout le monde : « En tout cas, elles doivent être bien traitées ici pour faciliter et prolonger ainsi leur vie ! »

developpement cookshire

Développement domiciliaire à Cookshire-Eaton : Une résidante exige un parc pour ses enfants

Au bout de la rue du Boisé, à l’arrière du CLSC de Cookshire-Eaton, l’espace vacant prévu pour un parc de proximité, dans le plan d’aménagement original du quartier domiciliaire, serait finalement vendu pour y construire des édifices à logements sociaux, à prix abordables, qui se font rares sur le territoire.

Une jeune mère de famille, Fay Poirier, résidante de la rue des Mélèzes, dans le développement domiciliaire situé à l’arrière du Centre local de services communautaires (CLSC) de Cookshire-Eaton, souhaite depuis au moins trois ans qu’un parc de proximité soit aménagé dans son quartier. Et ce au bénéfice de la qualité de vie de sa petite famille et, en particulier, de ses deux garçons. Comme le temps passe, elle craint que le projet ait été abandonné par le conseil municipal. Mais le maire, Mario Gendron, s’est montré rassurant à son égard : « Il y aura bel et bien un parc ! »
« C’était un argument que la Ville de Cookshire-Eaton invoquait, il y a cinq ans, pour qu’on achète un terrain dans ce secteur de qualité, un incitatif qui prévoyait un parc dans le nouveau quartier et que nous avons jugé important. Je crois que nous payons assez cher de taxes municipales pour avoir un minimum de services ! », argumente Fay Poirier.
« Il y a plusieurs autres petites familles dans le secteur, avec des bébés, des femmes enceintes. Ça pourrait être juste une balançoire, avec un module de jeux pour les plus jeunes. J’en ai reparlé à des conseillers municipaux, il y a deux ans, qui m’ont encouragée en me disant que c’était une bonne idée. Plus tard, le parc était prévu au bout de la rue du Boisé, dans le rond-point, près des blocs appartements. Deux semaines plus tard, j’ai vu toute une série de pancartes offrant des terrains à vendre. Ou bien ils m’ont menti en louangeant l’idée, ou ils n’étaient pas au courant que la décision de la Ville avait changé », raconte-t-elle perplexe.
« Ils veulent construire des logements, parce qu’il y a une demande en ce sens, je peux le comprendre. Mais des blocs de 12 et 16 logements, dans ce secteur immobilier de qualité, cela risque de faire baisser la valeur de nos maisons de prestige. On nous a demandé de conserver des éléments en fonction de cette qualité de construction, malgré les duplex et triplex qui se construisaient aussi », ajoute-t-elle.
Elle se dit fâchée que sur les terrains qui seront vendus pour la construction de plusieurs édifices à logements, ils aient coupé des arbres, débuté l’aménagement du parc, ajouté cependant une seule table de pique-nique, et que l’idée même du parc soit abandonnée.
« Je ne suggère pas à de nouveaux arrivants de s’installer à Cookshire-Eaton, car les taxes foncières sont élevées et nous n’avons pas beaucoup de services. Il y a quelque chose qui ne marche pas. Ils ont même enlevé l’espace où nous pouvions rédiger des commentaires, sur la page des réseaux sociaux de la Ville. Je comprends très bien qu’ils veuillent combler le besoin de logements, mais ils ne devraient pas trop déboiser le quartier, car cela ne pourra plus s’appeler le quartier du Boisé. Ils ne prennent pas en considération que le parc le plus proche est situé à un kilomètre et demi, à l’école, c’est loin pour y aller en marchant, avec des enfants. Et la table à pique-nique, elle sert surtout aux employés du CLSC qui viennent y prendre leur pause ! », conclut-elle.
Réaction du maire Mario Gendron
« Il y a effectivement des terrains, au nombre de quatre, qui sont réservés pour la construction de quatre édifices à logements, le long de la rue du Boisé. Il y a 2 fois 16 logements prévus, de même qu’un 12 logements et un 9 logements. Nous avons commandé déjà les plans d’ingénieur afin de pouvoir demander des subventions, car nous avons un projet de construction de logements sociaux qu’il faut réaliser, la demande est là », a indiqué M. le maire.
« Mais ce que la population ignore encore, c’est qu’il y a une très grande zone de conservation, un espace au moins quatre à cinq fois plus grand que le petit parc déjà prévu. C’est toujours une norme de garder obligatoirement une telle zone, lorsque nous ouvrons un développement domiciliaire, afin de compenser, en incluant la possibilité de contact avec la nature, qu’il y ait un milieu humide ou pas, ou tout simplement pour protéger la faune et favoriser la flore. C’est un bel endroit potentiel pour y aménager un parc qui sera mieux pourvu qu’actuellement, dans l’esprit de notre Plan de bonification de nos espaces verts », a-t-il précisé.
« C’est pourquoi nous devons nous munir d’un plan à long terme, ce qui a joué contre les attentes de notre citoyenne de la rue des Mélèzes. Surtout qu’il y a également un projet de prolongement de la rue du Boisé vers le haut, où il va se trouver un potentiel de 145 terrains municipaux à construire, de même que 32 autres par un promoteur privé, donc potentiellement un total de 177 maisons. Ce sera un projet d’envergure. Dans notre plan de bonification de nos espaces verts, un parc sera d’autant plus justifié et nécessaire, à même notre grande zone de conservation, où nous installerons plusieurs tables de pique-nique, des balançoires, des modules de jeux pour les plus jeunes, et où il y aura peut-être même de la place pour des sentiers de courte randonnée, toutes des interventions à bas impact possibles dans une telle zone de conservation qui est déjà réservée », a spécifié M. Gendron.
Il a finalement invité la population à s’adresser à l’Hôtel de Ville, au service des communications, entre autres, lorsqu’il y a ainsi des revendications à propos d’un besoin qui se fait sentir, alors que l’information de base se révèle incomplète et doit être précisée.

actualite

Le Carrefour jeunesse-emploi a bouillonné de projets

Les participants à l’assemblée générale annuelle (AGA) du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF) ont dû faire travailler leurs méninges en se prêtant au jeu-questionnaire au sujet du contenu du rapport annuel de l’organisme, révélé par la même occasion.
Ce stratagème plutôt créatif, sous le thème Ton CJE bouillonne de projets, était l’œuvre de deux agentes du CJE, Naomi Mc Mahon et Laurie Plourde, affectées respectivement à Place aux jeunes et aux projets et communications.
L’AGA s’est déroulée en juin dernier, dans les locaux du CJE, pour la première fois en présentiel depuis les années pandémiques récentes.
Dans le rapport annuel, les réalisations de l’année 2022-2023 font état de 450 utilisateurs des services de l’organisme, principalement pour de l’accompagnement par les services d’orientation, de recherche d’emploi, de retour aux études ou de participation aux nombreux projets.
Parmi ces derniers, citons le projet Cookshire Summer Camp, qui visait à éviter la perte des acquis scolaires durant l’été, et Lundis ça bouge, ayant l’objectif de briser l’isolement des personnes vulnérables.
Également, au chapitre des services offerts aux entreprises, l’accompagnement en emploi pour trouver de la main-d’œuvre, l’obtention de pistes de réflexion afin de faire augmenter les chances de recruter du personnel et l’affichage d’offres d’emplois ont été signalés.
Le directeur général du CJE, Sylvain Lessard, a profité de l’événement pour dévoiler les nouveautés pour 2023-2024. Les intéressés peuvent obtenir plus d’informations en consultant le rapport annuel sur le site du CJE : cjehsf.qc.ca

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Dossier Vitalisation de 6 municipalités du HSF : Complément d’information par la MRC et le CLD

Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, souligne le travail d’équipe de tous les intervenants et bénévoles contribuant à la vitalisation des municipalités du territoire.

Reconnaissant l’effort des maires, des élus, des organismes, des entreprises et des bénévoles à la revitalisation de six municipalités (La Patrie, Scotstown, Hampden, Weedon, Saint-Isidore-de-Clifton et Chartierville)du Haut-Saint-François (HSF), le directeur général de la MRC et du CLD, Dominic Provost, a souligné le travail d’équipe et la participation de ses organismes au développement de ces municipalités et de l’ensemble du territoire.
« Chacun a fait sa part, les efforts ont porté fruit jusqu’à maintenant, assurément. Nous sommes entrés dans une bonne mouvance, les six municipalités ont très bien embarqué, c’est positif et nous sommes optimistes de nous en tirer éventuellement, en travaillant tous ensemble comme nous l’avons fait depuis des années ! », a lancé M. Provost avec sa verve habituelle, en connaissant très bien ses dossiers.
Rappelons que votre Journal régional Le Haut-Saint-François a amorcé, dans ses éditions des 2 et 16 août derniers, la rédaction d’un dossier au sujet de la revitalisation de ces six municipalités du territoire. Ces dernières bénéficient depuis maintenant trois ans d’un fonds spécial pour leur aider dans leur revitalisation, via un programme du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec, leur fournissant une aide financière gérée par la MRC du HSF, qui a d’ailleurs créé un comité spécial à cet effet.
L’instance régionale a souhaité ajouter un complément d’information à ce dossier, afin de contribuer à mieux comprendre les contextes et la dynamique qui sous-tendent ces questions régionales importantes.
« Il y a eu des stratégies qui ont été mises en place, au point de départ, il y a des années. Par exemple, l’ouverture du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), du côté de Franceville, avec une collaboration en trois parties, entre Scotstown, Hampden et le PNMM. Des investissements autres que le programme pour la revitalisation ont été utilisés, à ce moment-là, impliquant, entre autres notre Service aux entreprises, et tout le monde en a profité », a-t-il évoqué.
Comme exemples donnés pour imager sa pensée, il a cité le Circuit des sheds panoramiques et le succès du maintien de la Coop de Saint-Isidore-de-Clifton, qui ont impliqué des investissements. Il a aussi parlé de la démarche de développement territorial, Ose le Haut, qui suggère huit changements à faire pour la dynamisation des communautés du HSF. Cela a mené à la création d’un outil intéressant, soit un guide pour aider les municipalités dans la stratégie à adopter et faciliter leurs efforts dans le domaine immobilier.
« Cela se révèle important pour accueillir de nouveaux arrivants chez elles, l’habitation constituant un des leviers importants à cet égard, ce qui contribue également à rajeunir la population. C’est une collaboration nécessaire avec tous les partenaires, comme les acteurs du milieu de l’Éducation, entre autres, ce qui peut mener au transfert d’élèves d’une municipalité à une autre », a-t-il déclaré.
« Il ne faut pas minimiser également les efforts que nous avons investis à l’égard de la zone agricole, par l’adoption d’un plan à ce sujet, car il ne faut pas oublier que le HSF est zoné agricole à 84 %. Des mesures ont concerné en particulier les chalets flottants Bora-Boréal, de même que le Groupement forestier de La Patrie, où un investissement a contribué à vitaliser les boisés des acériculteurs, de même qu’une aide qui a été apportée aux différents marchés publics du territoire », a fait valoir Dominic Provost.
Statistique peu connue, en rapport avec la disparition d’un certain nombre de fermes agricoles dans le passé, la MRC du HSF est celle de l’Estrie où il y a le plus grand nombre de nouvelles fermes, ce qui est relié à l’émergence de la relève agricole, par les jeunes qui s’en portent acquéreurs.
« On doit parler également de notre stratégie globale en loisirs, qui a facilité, entre autres, l’opération des services d’animation estivaux, cet été, dans nos municipalités où le service était offert, facilitant la vie des familles. Nous préparons un grand Gala en septembre, visant à fidéliser les animateurs qui ont eu un rôle important à jouer dans les municipalités, afin qu’ils nous reviennent l’an prochain. Cette stratégie en loisirs, qui comprend une formation DAFA pour les animateurs, complète bien toutes nos autres stratégies, c’est un élément important pour la qualité de vie de la population. Il y a aussi l’enjeu des sauveteurs, pour les municipalités où il y a des plans d’eau, dont nous nous occupons pour le futur », révèle le directeur.
La démarche de vitalisation des municipalités se continuera pour deux autres années, dans une certaine mesure. Mais, pour chacune d’elles, il semble évident que les choses sont bien amorcées, elles ont déjà marqué des points, en allant de l’avant positivement sur la route de la réussite. La MRC et le CLD y sont évidemment, et certainement, pour quelque chose.

mangeons local

Retour des Portes ouvertes Mangeons local en Estrie

Sammuel Tanguay et Jason Lessard, des Maraîchers de l’or vert à Sawyerville, attendant les visiteurs.

Le dimanche 10 septembre prochain se tiendra, dans plus de 50 fermes, la 19e édition des Portes ouvertes Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville participent à l’activité et invitent les gens à s’arrêter.
Ce rendez-vous familial incontournable, qui est attendu chaque année par des milliers de gens, propose une foule d’activités qui se dérouleront entre 10 h et 16 h : visites animées, dégustations, découverte d’animaux, ateliers éducatifs, autocueillette et plus encore. Une occasion unique de partir à la rencontre des productrices et des producteurs agricoles de partout au Québec et d’en apprendre davantage sur leur quotidien et sur l’agriculture de votre région.
Alors que les productrices et les producteurs vivent une saison marquée par de nombreuses intempéries qui affectent plusieurs récoltes, les Portes ouvertes Mangeons local tomberont à point. Cette précieuse rencontre sera l’occasion de célébrer la solidité et la passion des hommes et des femmes qui nous nourrissent au quotidien. Venez en grand nombre découvrir leur savoir-faire exceptionnel et tous les gestes qu’ils posent pour mettre en place des pratiques d’agriculture durable dans le but de nourrir la population », a déclaré Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine, président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
Pour planifier ses visites, il suffit de consulter l’onglet Portes ouvertes dans l’application Mangeons local ou le site web https://mangeonslocal.upa.qc.ca/portesouvertes. Aucune réservation n’est requise et les activités sont gratuites. Il est toutefois aussi possible d’acheter des produits.
En Estrie, trois fermes vous ouvrent leurs portes. Il est tout à fait possible de parcourir le trajet entre les trois fermes dans la même journée. Apportez une glacière pour faire des provisions ou pique-niquer sur place au gré de vos découvertes.
Faites des provisions chez les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville. Sucrez-vous l’bec à la cabane à sucre et produits La Martine à St-Romain et aimez les animaux chez Deça-Deci, ferme agrotouristique à Marston.
Concours : Gagnez un séjour Mangeons local grâce à Provigo et Maxi
À la suite de leur visite de fermes lors des Portes ouvertes Mangeons local, les gens seront invités à remplir le sondage d’appréciation pour courir la chance de gagner un séjour champêtre de deux nuitées à la ferme gîte Au pied levé située à Magog, une carte-cadeau d’une valeur de 1 000 $ échangeable chez Provigo ou Maxi et d’une carte-cadeau d’une valeur de 100 $ échangeable à la boutique en ligne de l’UPA. Pour plus de détails : consultez le règlement du concours.

Arena Pee Wee Tardif

L’aréna de Weedon devient l’Aréna André-Pee-Wee-Tardif 

Le fils Steve et le petit-fils Esteban d’André Pee-Wee Tardif ont révélé le panneau qui officialisait le nouveau nom de l’aréna de Weedon, du nom de leur père et grand-père devenu une vraie légende.

La Municipalité de Weedon a procédé en grande pompe à rendre hommage à un grand homme de son histoire sportive, André Pee-Wee Tardif, en donnant son nom à l’aréna municipal. Une cérémonie digne de ce nom s’est tenue le dimanche 13 août dernier.
Plusieurs amis, anciens coéquipiers et collègues de M. Tardif avaient joint les membres de sa famille, son épouse Lise Lavertu, son fils Steve et son petit-fils Esteban, entre autres, pour y participer eux aussi.
Natif de Weedon, M. Tardif, très connu sous son pseudonyme de Pee-Wee, est décédé le 24 février 2019, à l’âge de 74 ans. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a livré un vibrant témoignage sur la vie d’André Tardif, avouant par le fait même ne pas l’avoir connu vraiment, étant devenu citoyen de Weedon après la disparition de Pee-Wee Tardif.
« M. Tardif a été très impliqué dans les sports, particulièrement le ballon sur glace. Au début des années 60, André Tardif est dans l’armée. Il a la chance de faire partie d’une équipe de ballon-balai, sport qui se pratiquait entre militaires. Revenu à Weedon en 1964, il a donc l’idée d’implanter et de promouvoir cette activité dans son village natal », a raconté M. Gagné.
« Pendant de nombreuses années, Weedon était reconnue comme le centre du ballon-balai. Les tournois, qui y étaient organisés annuellement, attiraient des équipes qui venaient de l’Estrie et de la région de Montréal. En 1982, l’équipe de ballon-balai de Weedon est devenue championne provinciale et finaliste au championnat canadien, à Cornwall, y remportant la médaille d’argent. Mais en 1983, 1984, 1985, 1990 et 1991, l’exploit d’être championne provinciale se répète et, pendant ces mêmes années, l’équipe est championne canadienne. En 1992, l’équipe a même représenté le pays au niveau mondial ! », s’est exclamé le maire Gagné.
Il a ensuite rappelé les nombreuses heures de bénévolat effectuées par M. Tardif dans le domaine du loisir, lors des activités de financement de l’aréna de Weedon, entre autres, et de la vente de billets pour sa construction. Il a évoqué également un fait d’armes de cet homme d’une très grande forme physique, soit l’ascension, en janvier 2010, d’un des plus hauts sommets du monde, le mont Kilimandjaro, en sol africain, pour amasser de l’argent pour la Fondation Louis-Saint-Laurent.
« Aujourd’hui, moi et mes collègues à la table du conseil sommes convaincus qu’il est tout à fait justifié que l’aréna de Weedon porte désormais son nom. Merci, madame Lavertu de votre collaboration à cet égard. Ainsi, les gens qui l’ont connu s’en rappelleront et les nouvelles générations voudront en apprendre davantage sur l’homme dont l’aréna porte le nom », a conclu Eugène Gagné.
La cérémonie s’est poursuivie avec le dévoilement d’un panneau sur la façade extérieure de l’aréna, portant fièrement le nouveau nom de l’édifice. Puis un cocktail a été offert à l’intérieur par la Municipalité, avec la dégustation d’un magnifique gâteau représentatif des centres d’intérêt de M. Tardif.
« Mon père était un gars très impliqué, blagueur, aimant la vie. Un excellent vendeur de billets. Durant sa vie, il a aussi été professeur d’arts martiaux, de jiujitsu particulièrement », a témoigné en conclusion Steve Tardif, fils d’André Pee-Wee Tardif.

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