ClubGolfVendu

L’ex-directeur général Marc Reid très content : « Ce fut quand même une belle expérience ! »

Marc Reid, ex-DG du Club de golf de East Angus, accepte d’aider les nouveaux acheteurs.

L’ex-directeur général du Club de golf de East Angus, Marc Reid, l’homme de confiance de Ghislain Couture, l’ex-propriétaire, se dit heureux et satisfait, comme son patron, de la tournure des événements entourant la vente du club. Si des incertitudes reliées à l’avenir, au point de départ, sont venues compliquer les procédures, le dénouement a quand même bien tourné, dans le bon sens, selon lui.
« Ce fut quand même une belle expérience. Nous sommes très contents. Pendant un temps, ça a demandé de l’énergie en double. On espère que leur façon de faire va être rentable et que ça va durer. Le Club de golf, à East Angus, c’est un joyau. Le but était de le préserver ! », a révélé l’ex-DG.
« M. Couture voulait que le golf continue. Il privilégiait le scénario de maintenir le golf à long terme. Plusieurs offres lui ont été faites, quand le club avait été mis en vente. Il a retenu celle qui offrait la meilleure opportunité que le golf dure longtemps. Il aurait pu mettre plus d’argent dans ses poches. Il a favorisé leur offre sans qu’il ait l’obligation de vendre à qui que ce soit. Il a aidé ces nouveaux propriétaires qui lui donnaient la meilleure opportunité pour le golf. Je leur ai aussi offert toute l’aide possible en rapport avec le golf », a admis Marc Reid.
« Dès février, les nouveaux acheteurs vont avoir déjà des choses à préparer pour la nouvelle saison de golf… Les tournois s’annoncent d’avance, la cédule se remplit, il faut faire imprimer les cartes, faire les entrevues pour les employés supplémentaires, il y a la sollicitation qui arrive pour la publicité, les inscriptions, etc. C’est déjà de plus en plus intense, et il faut y être dès qu’il fait beau, en avril-mai, la préparation du terrain… », énumère M. Reid.
L’avenir du golf ne s’annonce pas facile. Marc Reid fait une comparaison qui permet de comprendre facilement.
« Cela ressemble à ce qui se passe à l’église. Le golf, c’est relié aux baby-boomers, aux vieux golfeurs qui disparaissent petit à petit. Les jeunes ne s’impliquent pas comme la relève qui serait nécessaire. Dans sa forme actuelle, où nous étions rendus, on se demandait ce qu’on pouvait faire. Il y a des églises qui ont fermé, il y en aura d’autres. Les paroisses ne réussissent pas à les maintenir. Il y a un examen de conscience semblable à faire pour le golf. Ça prend des idées nouvelles, de la fraîcheur. M. Couture va continuer à les aider, pour une transition plus agréable », conclut-il.

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Budget 2024 de la MRC du HSF : En conformité avec le plan d’action pour la nouvelle année

L’exercice de préparation d’un nouveau budget pour une MRC constitue une étape importante, à la veille d’une nouvelle année. Car ce budget vient également affecter celui des municipalités qui composent la MRC en question et qui ont, elles aussi, un budget à rédiger.
« Je salue le travail accompli par l’équipe administrative de la MRC qui a réussi en toute probité à présenter un budget respectueux de la capacité de payer de nos municipalités. Je tiens également à souligner celui du conseil, efficace et diligent, pour une adoption rapide du budget 2024 de la MRC, étape cruciale permettant ainsi aux municipalités de boucler les leurs », a mentionné Robert G. Roy, préfet de la MRC.
Ce budget, totalisant près de trois millions de dollars, se montre raisonnable quant aux quotes-parts que les municipalités membres de la MRC ont à débourser, étant limitées à 2,76 pour cent d’augmentation globale. Il a été qualifié de tour de force de l’équipe administrative et du préfet pour faire face à l’inflation, car pensé avec sobriété en faisant une utilisation judicieuse des surplus.
Quant aux faits saillants du budget, citons sommairement la réflexion complète au sujet des écocentres dans le cadre du Plan de gestion des matières résiduelles, l’ajout d’un poste d’inspection à l’évaluation foncière, le début du remboursement des emprunts relatifs à la réfection de la route 257, la hausse du budget des vidanges de fosses septiques, le blitz au département de l’aménagement afin de compléter le schéma d’aménagement et de développement, l’augmentation de 3,8 pour cent de la participation financière de la MRC au transport collectif et adapté, et le nombre croissant des personnes admissibles au Programme supplément au loyer à Weedon et chez Han-Logement faisant augmenter la participation financière de la MRC à l’Office régional d’habitation du HSF.

Marché Noel Johnville

Marché de Noël de Johnville : Un marché particulier tenu par le Club Lions local

Johanne Beaunoyer, présidente du Club Lions de Cookshire-Eaton, Lucie Foucault, organisatrice et Jean Tremblay, bénévole et membre des Lions de Cookshire-Eaton.

À Johnville, secteur relié à la Municipalité de Cookshire-Eaton, le marché de Noël était présenté sous les couleurs du Club Lions de Cookshire-Eaton, une organisation solide et bien connue. La présidente de l’organisme, Johanne Beaunoyer, et son organisatrice principale Lucie Foucault, également présente sur place, pavoisaient à cause de la très bonne affluence de l’avant-midi du samedi 9 décembre dernier. « Les élèves de l’école Notre-Dame-de-la-Paix, de Johnville, occupaient le sous-sol du Centre communautaire local, pour la préparation de cartes de Noël, des décorations, des bracelets, en plus des fromages et des savons qu’ils avaient à vendre pour leur campagne de financement de l’école, affiliée à l’événement », a indiqué Mme Beaunoyer. « Les profits du marché sont remis au complet à deux organismes à but non lucratif qu’il va rester à choisir. C’est déjà un grand succès, car il y a des réservations qui sont entrées pour le marché de Noël de l’an prochain », a ajouté la présidente. Une table attirait particulièrement l’attention, celle de l’organisme Les Épatants, qui offrait des objets recyclés auxquels on avait donné une deuxième vie, pour amasser des dons pour la Société canadienne du cancer. « Parmi les activités que nous voulons organiser pendant la prochaine année, il y aura une méga-vente de garage, en mai. Nous en sommes rendus à 1477 $ amassés à la Boîte à cadeaux, à Dudswell, et le marché de Noël d’aujourd’hui », s’est réjouie une bénévole, Lyne Martel. Au moment d’un petit bilan, Mme Foucault estimait à environ 200 le nombre des visiteurs.

FlammeDesJeuxDuQcDudswell

À Dudswell, secteur Bishopton : La flamme des Jeux du Québec a couru avec quatre athlètes locaux

Le directeur général des Jeux du Québec, Jocelyn Proulx, s’est adressé aux citoyens de Dudswell, afin de les inciter à devenir bénévoles, pour la préparation des Jeux d’hiver de Sherbrooke, en mars prochain. Sur le perron de l’ancienne église Saint-Clément de Dudswell, en présence de la mairesse Mariane Paré, de Rafale, la mascotte des Jeux, et des quatre jeunes athlètes résidant à Dudswell, qui ont couru avec la flamme, Derek St-Onge, Olivier Lavallée, Alicia Turgeon et Érika Roussin.

Dans le cadre de la Tournée officielle organisée dans les neuf MRC de l’Estrie, la flamme des Jeux du Québec d’hiver 2024, qui auront lieu à Sherbrooke du 1er au 9 mars prochain, a passé par Dudswell, secteur de Bishopton, le 3 décembre dernier.
Portée par quatre athlètes dudswellois, Alicia Turgeon, Derek St-Onge, Olivier Lavallée et Érika Roussin, la flamme a constitué un symbole fort de l’activité sportive à venir et a frappé l’imagination de la population réunie à l’ancienne église Saint-Clément, durant le week-end, à l’occasion de la Boîte à cadeaux.
C’était l’occasion choisie expressément par le comité organisateur des Jeux pour rencontrer le plus de citoyens possible, visant à en faire une opération charme répondant aux attentes afin de susciter une adhésion massive au bénévolat.
« Nous avons besoin de 2500 bénévoles pour assurer la présentation de l’événement », a martelé à quelques reprises le directeur général des Jeux du Québec, Jocelyn Proulx, lors des communications qu’il a livrées à cette occasion. « Nous attendons 4500 athlètes participants, avec plusieurs autres activités, il y a beaucoup à faire, nous recherchons intensément des bénévoles… », a-t-il ajouté.
« Il s’agit de la 58e Finale des Jeux du Québec. La Table des MRC de l’Estrie nous a donné son appui, et nous trouvons important qu’il en soit ainsi. Nous avons pensé faire revivre la Tournée de la flamme, après les quelques années de pandémie où elle n’était pas présentée… Il y a maintenant deux nouvelles MRC sur cette Table, soit les régions de Granby et Cowansville qui se sont jointes à l’Estrie », a expliqué M. Proulx.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, a témoigné en faveur de cette adhésion du plus grand nombre de bénévoles de sa municipalité. « Nous connaissons maintenant plusieurs témoignages de personnes qui ont agi comme bénévoles dans le passé, et qui ont mentionné comment c’était une aventure inoubliable que de donner du temps à un événement de l’envergure des Jeux du Québec. J’invite les gens de Dudswell et de la MRC du Haut-Saint-François à donner ne serait-ce que quelques heures comme bénévoles. On en sort grandis assurément ! », a-t-elle exprimé avec de la sincérité dans la voix.
Après les années de pandémie où il n’y a pas eu de Jeux du Québec, l’organisation provinciale aspire à prendre une pause qui sera bien méritée, après la présentation coup sur coup des Jeux de Laval en 2022, Rivière-du-Loup et Rimouski en 2023 et Sherbrooke en 2024. « Après Sherbrooke, le rythme normal reprendra avec les Jeux d’été à Trois-Rivières en 2025 », a annoncé le DG, Jocelyn Proulx.
La mascotte des Jeux de Sherbrooke, la renarde polaire Rafale, a créé un effet immédiat d’attraction auprès des nombreux jeunes présents, qui ont été ameutés par une fanfare immanquable, surtout composée de percussionnistes produisant des sons tonitruants avec leurs différents instruments.

actualite

Budget 2024 d’East Angus : Plutôt modéré dans les circonstances

Les conditions générales de l’économie ne rendent pas la vie facile aux municipalités, au Québec comme au Canada. Même chose pour les citoyens, d’ailleurs.
La Municipalité de East Angus a publié son budget 2024 à la veille de la nouvelle année, faisant d’emblée référence à la forte inflation qu’elle devait prendre en compte, des taux d’intérêt à la hausse, de l’augmentation des quotes-parts imposée par la MRC et du renouvellement des contrats de service qui l’affecte également à la hausse.
Ses dépenses vont se ressentir de ces facteurs pour 2024, à commencer par les frais de financement
(+ 78 %), la sécurité publique (+ 19 %), l’aménagement et l’urbanisme (+ 6,38 %) et l’administration (près de 6 % de plus).
Le budget total de la municipalité pour 2024 atteindra 7,44 millions $, une augmentation de 4,8 % par rapport à l’an dernier, le compte de taxes faisant un bond modeste de 1,98 % pour les résidences unifamiliales. Pour une maison moyenne évaluée à 182 038 $, cela équivaut à une hausse de 44 $ pour 2024.
Les tarifs des services restent inchangés pour l’aqueduc (200 $ par logement unifamilial et 174,25 $ chacun pour les édifices de 2 à 4 logements) et les matières résiduelles à 245 $ par logement. Seule exception qui subit une hausse de tarif, le traitement des eaux usées, qui passe de 192 $ à 200 $ par logement.
Le taux de taxation résidentiel subit une hausse de 0,02 cent, passant de 0,88 à 0,90 $ le 100 $ d’évaluation.
La dette de la municipalité, au 31 décembre 2023, s’élève à 7 845 500 $, de laquelle somme il faut déduire un emprunt effectué pour le gouvernement, de 2 201 865 $, ramenant la dette nette à 5 643 635 $.
Au programme triennal d’immobilisations (2024 à 2026) figurent des projets de pavage, d’achat de véhicule pour les Travaux publics et autres, de 1 010 000 $ pour 2024, 2 310 000 $ pour 2025 et 4 030 000 $ pour 2026.

Bannière

« C’est assez les féminicides ! » : Un message fort pour commémorer la tuerie de l’École polytechnique

La bannière du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, a été installée sur la clôture devant le site de Graphic Packaging à East Angus, à l’intersection de la rue Angus Sud et de la route 214. Un geste de désobéissance civile afin de donner une importance extrême au message véhiculé. Jeanette Cutica et Andrée Larrivée, toutes deux co-coordonnatrices de La Passerelle.

Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, a lancé un message très fort, cette année, pour commémorer la tuerie de l’École polytechnique de Montréal, survenue le 6 décembre 1989… « C’est assez les féminicides ! »
« En installant une bannière à East Angus, à l’intersection de la route 214 et de la rue Angus Sud, le 6 décembre de cette année, nous avons fait une désobéissance civile, afin de passer ce message très clair, un geste significatif. Car par cette désobéissance civile, on a voulu sortir des normes, effectuer une dénonciation flagrante, souhaitant que la population adhère avec nous en appuyant le geste », a insisté Andrée Larrivée, co-coordonnatrice au Centre des femmes, La Passerelle.
« Nous avons voulu donner de l’importance au geste fort, que le message devienne très important par le fait même, compte tenu que c’était à l’extérieur du Centre qui est à Cookshire-Eaton. Nous voulions continuer à commémorer l’assassinat des 14 femmes, assassinées justement parce qu’elles étaient des femmes, un geste terroriste antiféministe, mais différemment cette année, parce que cela a pris plusieurs années avant d’être considéré comme tel et dénoncé comme tel. Nous voulions continuer à le répéter, parce que nous ne sommes pas encore en sécurité, tant que des femmes sont assassinées », a témoigné Mme Larrivée.
« C’est pourquoi la bannière porte encore des paroles fortes, avec toute l’intensité que cela demande », a-t-elle ajouté.
Par le passé, les commémorations du 6 décembre consistaient surtout en gestes sobres, comme une veillée à la chandelle, 14 chandelles symbolisant chacune des 14 victimes, avec des témoignages rappelant leur mémoire par des proches ou des personnes les ayant très bien connues.
Rappelons que le 6 décembre 1989, un homme armé a assassiné 14 femmes et a blessé 13 personnes à l’École polytechnique de Montréal, un attentat antiféministe qui a connu un fort retentissement hors frontières et qui demeure encore incompréhensible aujourd’hui.

Marche Noel Bury

Le marché de Noël de Bury : Une ambiance festive et amicale au village !

Elle sait insuffler tout ce qu’il faut pour créer une atmosphère de fête et d’amitié entre les citoyens de Bury, Sabrina Patry, l’employée municipale toujours omniprésente quand il s’agit d’organiser des activités rassembleuses, quelle que soit l’occasion. Mais elle insiste qu’elle n’agit jamais seule, elle qui chapeaute un comité organisateur dévoué au succès du marché de Noël, cette fois, présenté au Manège militaire local. « Notre activité est très variée, avec une vingtaine d’exposants qui regroupe des artisans, mais aussi des représentants de compagnies commerciales, comme Nathalie Loiselle qui offre les bijoux Tocara, les Champignons Amyco, la Ferme Renaissance, les As du Fumoir, les fleurs de la Ferme Etc, des produits de l’érable, une miellerie, des épices, des exemples qui traduisent cette variété », se réjouissait Mme Patry. « Même les pompiers sont présents, comme à leur habitude, pour faire un peu d’information et d’éducation auprès de la population. Les enfants aiment bien voir leurs camions… » Elle a également mis l’accent sur un atelier spécial pour les enfants, animé par une bénévole dévouée, Chantal Guertin, où les enfants sont appelés à produire des vitraux, des mosaïques, des décorations de Noël. « Je leur donne le matériel et ils développent leur imagination pour créer de belles choses, en association caritative avec un OBNL. C’est important. Le chef des pompiers, Edward Jacklin et sa sœur Theresa, deux volontaires dans la rue, devant le Manège militaire, faisaient la conversation avec tous les participants qui arrivaient au marché de Noël au rythme de petits groupes bien intéressés. » Pour ce qui est du bilan final, Mme Patry a démontré de l’enthousiasme : « Toute la journée consacrée à Noël a été un franc succès. Nous n’avons eu que de très bons commentaires. À l’Atelier des lutins, en après-midi, plus de 200 personnes y sont passées. Et pour le marché de Noël, nous avons eu beaucoup d’achalandage tout au long de la journée. On se donne rendez-vous l’an prochain, un samedi au début du mois de décembre 2024 », a assuré Sabrina Patry.

Concert de Noel Cookshire

À l’église Trinity United de Cookshire-Eaton : Le concert de Noël émouvant pour finir l’année 2023

Le dernier concert 2023, du 17 décembre, offert par l’Espace culturel Cookshire-Eaton, c’était le Concert de Noël, à l’église Trinity United à Cookshire, d’une très grande qualité par de grands artistes professionnels : Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, et Ryan Shao. Les mélomanes ont été choyés, encore une fois. Et ceux qui avaient des souvenirs reliés aux belles chansons de Noël qui ont été interprétées à cette occasion, n’ont pas manqué d’être émus. Le Minuit Chrétiens, que leur père ou grand-père chantait à l’église de leur village d’antan, ou Noël c’est l’amour, une chanson qui les émouvait chaque fois, Noël Blanc tellement connue et tellement chantée, ou l’Ave Maria que l’on écoutait religieusement… La cinquantaine de personnes qui s’y trouvaient se révèlent aujourd’hui, sans aucun doute, unanimes : c’était le plus merveilleux concert de Noël qu’ils ont entendu depuis longtemps ! Et en conclusion : Ryan Shao a émis le commentaire « C’était pour partager la joie, l’amour, le chaud au cœur, avec le reste du monde. C’est le rôle de la musique, qui est universelle et éternelle. » Pour Juliette Duguay Patenaude, « C’est le fun de jouer avec un ami comme Ryan, que je côtoie depuis longtemps, et avec une personne de ma famille – Jacqueline Woodley est ma tante ! » Mme Woodley a exprimé : « Le violon, comme la musique, c’est un instrument intime et puissant à la fois, qui peut facilement transmettre la joie, les émotions, parfois tristes, parfois joyeuses, mais c’est touchant. La harpe, c’est le côté ciel ! » Tous étaient très heureux d’avoir droit à un rappel, à la fin du concert : « Have Yourself a Merry Little Christmas », pour terminer sur une bonne note !

Opération Nez rouge

Le weekend du 9 et 10 décembre derniers, près d’une cinquantaine de régions du Québec étaient en opération pour accueillir les 4471 bénévoles de l’Opération Nez rouge, qui se sont mobilisés afin d’offrir pas moins de 4856 raccompagnements à leurs concitoyens et concitoyennes.
Depuis le début de la campagne, c’est un total de 9585 bénévoles qui ont effectué 9497 raccompagnements sur les routes québécoises. 
Certaines régions reprendront la route dès le jeudi 14 décembre, alors que pour la plupart d’entre elles, la campagne se poursuivra dès le vendredi 15 et samedi 16 décembre.
À noter qu’il est toujours possible de s’inscrire afin de devenir bénévole ! Pour plus d’informations, contactez-nous sur la ligne média de l’Opération Nez rouge au 418 800-2884.

Départ Pierre

Aurevoir et merci !

À quelques minutes de fermer définitivement mon ordinateur, je rédige mon dernier texte et c’est à vous, ceux qui me lisent régulièrement depuis 32 ans que je m’adresse puisque l’heure de la retraite a sonné pour moi.
Lorsque j’ai été embauché comme directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François début septembre 1991, j’étais loin de me douter que je terminerais ma carrière à ce poste. Quand j’ai débuté, j’ignorais où se trouvait Cookshire et je n’avais aucune idée du territoire que représentait le Haut-Saint-François. Pour moi, ce n’était qu’une étape dans mon cheminement professionnel, je me disais bah !, je vais être là 5 ans maximum. Aujourd’hui, 32 ans plus tard, je peux dire que j’ai pris goût du Haut-Saint-François, je me suis enraciné dans le milieu, j’y ai fondé ma famille de deux enfants. Si ma conjointe et moi sommes des «étranges» comme diraient certains, nos enfants eux sont des angussiens.
Je me rappelle lors de mon arrivée, le journal publiait seulement 11 numéros par année. Au fil du temps et avec l’aide de l’équipe, du conseil d’administration et la participation des annonceurs, nous avons augmenté le rythme de numéros à 17, puis ajouté une publication de style revue, publiée à l’automne, et continué d’augmenter le rythme pour atteindre 24 numéros réguliers annuellement.
Le développement du journal a connu une croissance constante et nous avons ajouté un site Web. Je me rappelle l’époque où on devait se partager le seul ordinateur disponible pour trois employés. Du passage de la comptabilité manuelle à la version informatique et du montage à la main à la version électronique.
À travers ces 32 années, j’ai découvert le Haut-Saint-François, ces magnifiques paysages, et surtout, rencontré des gens incroyables voués au développement du territoire et de la communauté sous toutes ses formes et dans toutes les sphères d’activités, soucieux de faire du bien autour d’eux. J’ai eu la chance et le privilège de créer des amitiés.
Le Haut-Saint-François et les gens m’ont apporté beaucoup et une richesse de connaissances incroyable. Ce que j’ai apprécié le plus de mon travail de journaliste, entre autres, était le contact humain avec les gens et le privilège d’en apprendre un peu plus chaque jour sur divers aspects de la vie que ce soit professionnel, culturel, sportif, social, agricole, forestier et bien d’autres.
C’est avec gratitude que je vous en remercie. Je me retire avec le sentiment du devoir accompli et confiant que l’avenir du journal est entre de bonnes mains. Je ne peux conclure sans avoir une pensée et une grande reconnaissance envers les membres de l’équipe. Sans leur apport et leur dévouement, le journal ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Merci et place à la relève.
Pierre Hébert

Ecole Du Parchemin-Encadrement Discipline

À East Angus, pour le Collège et le Couvent : L’école du Parchemin améliore grandement la discipline dans ses murs

Les élèves méritants de l’école du Parchemin, d’East Angus, ont eu droit à une activité bingo, à la salle des Chevaliers, où de nombreux prix étaient accessibles, pour de vraies récompenses.

« L’investissement visait à la base le bien-être de nos enfants. »
C’est la responsable de l’encadrement disciplinaire à l’école du Parchemin (Collège), Mélanie Boulay, qui l’affirme.
« On a voulu ainsi supporter notre système d’encadrement. Nous avons donc adopté un système de Passeport, qui a véritablement établi une communication avec les parents de nos élèves. C’est le cœur du système. Nous avons voulu le rendre vivant. Il fallait donc que tous embarquent pour que ça fonctionne, pour amener les élèves à vouloir se développer, pour les amener à faire les bons choix, vouloir faire mieux, avoir un meilleur comportement dans l’ensemble. C’est une question d’éducation », explique-t-elle.
Le Passeport, bien fait dans son ensemble, s’étale sur une feuille 11 po x 17,5 po, pliée en trois volets, recto verso. Il permet de noter le nom de l’élève, dans l’un des volets au recto, avec le nom de son titulaire, le numéro du passeport (un par période de moins de trois mois : exemple du 28 août au 3 novembre 2023) et un espace pour la signature des parents.
Et de noter également les manquements de type mineur, concernant le respect de soi et des autres (gestes inappropriés, langage, vêtements et attitude), le respect de l’environnement (respect du matériel inclus), et le respect des procédures (des consignes et transitions-école maison).
Il y a aussi une section pour les événements de type majeur, concernant la sécurité et l’intégrité de soi et des autres : lancer et utiliser des objets de façon menaçante, la violence verbale et menace ou impolitesse grave, la violence physique ou geste à caractère sexuel. Autres manquements : l’opposition grave, l’intimidation et le taxage, se cacher ou fuguer (absentéisme volontaire), le vol ou le vandalisme, la drogue, produits du tabac et l’alcool, figurent dans la liste des actes répréhensibles possibles.
Quatre périodes de Passeport sont prévues dans une année scolaire, dont une qui se termine en novembre, une autre au printemps, une autre à la fin de l’année…
Lorsqu’un adulte de l’école intervient à la suite d’un tel événement de type majeur, les parents sont informés dans le courant de la journée par téléphone et il y a application d’un protocole.
Tous les autres volets du Passeport servent à rapporter tous les événements mettant en cause l’élève, ainsi que la date, l’heure, l’endroit, la conséquence/intervention, et il permet la signature de l’intervenant et, encore là, une ligne pour la signature d’un des parents.
« Il y a des récompenses prévues à la fin des cycles du Passeport, pour les élèves qui n’ont pas de manquements signalés dans le Passeport, etc. C’est un très bon outil de maintien de liens avec la maison, cela devient un travail d’équipe, qui permet d’être sur la même longueur d’ondes. Le Passeport permet de guider les enfants et les parents, du même coup. Un enfant, durant une période de Passeport, a droit à cinq avertissements mineurs. Au cinquième, il y a intervention. À la fin de chaque période, nous préparons une grosse activité d’école où les plus méritants peuvent participer. Pour les événements de type majeur, dès le premier, il y a avertissement, et au deuxième, c’est l’interdiction de participer à l’activité majeure. Un exemple de l’activité, il y a eu une soirée de bingo avec des récompenses. C’est assez pour créer une déception chez l’élève qui n’y est pas invité à cause de son comportement déficient », précise Mélanie Boulay.
Au quatrième manquement mineur, l’éducatrice spécialisée rencontre l’élève en question. Et quand un élève n’a aucun manquement, il reçoit une lettre WOW ! Cette lettre est reconnue devant tous les élèves réunis.
« Le système fonctionne depuis trois ans maintenant et nous avons vu une énorme amélioration dans les comportements. Je suis très fière de la mise en place de ce système qui fait une énorme différence. Nous voulons maintenir de grosses activités d’école assez attrayantes. Recevoir la lettre WOW !, c’est une surprise et ça crée un intérêt. En 2022, nous avions eu une soirée Film avec pop corn, une disco, un spectacle de magie et une fête foraine avec kermesse dans la cour d’école… Nous avons eu l’aide du D.G. de la Ville de East Angus, David Fournier, un partenaire indéniable », conclut-elle.
Elle a souhaité remercier les commanditaires ayant fourni des cadeaux pour la journée bingo, servant de récompense aux élèves pour leur bonne conduite, soit Toys »R »Us, Korvette, Délices ou Supplices, le club de hockey Phoenix de Sherbrooke, Rôtisserie East Angus, BMR, Livret privilège, IGA, Pharmaprix, McDonald’s et la Ville de East Angus.

Barrage meridienne

Barrage de sensibilisation à la violence conjugale

Mercredi dernier, des membres de la Sûreté du Québec, avec deux intervenantes de La Méridienne, ont tenu un barrage routier à l’angle des rues Principale et Craig, à Cookshire-Eaton. L’objectif était d’effecteur de la prévention auprès des automobilistes et citoyens au sujet de la violence entre partenaires intimes. Un total de 450 automobiles a été intercepté et 675 citoyens ont été interpellés sur le sujet. On a profité de l’occasion pour remettre des signets en plus d’en déposer dans divers commerces locaux. L’activité s’inscrit dans le cadre de la campagne de 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, en cours jusqu’au 6 décembre.

actualite

Cuisines collectives : Levée de fonds

Les Cuisines collectives du Haut-Saint-François teindront une levée de fonds de type «barrage routier» le mardi 12 décembre, de 7 h à 18 h, à l’intersection des rues Angus Nord, Saint-Jacques et Saint-Pierre à East Angus. Sur place seront distribuées des recettes en pots «chocolat chaud avec morceaux de cannes de bonbons et guimauves.» Elles seront remises gratuitement en quantité limitée. Il est également possible de faire un don via la plateforme sécuritaire Zeffy directement sur le site Web au www.cchsf.ca ou par virement bancaire en utilisant l’adresse courriel direction@cchsf.ca en indiquant DON dans l’espace commentaire. L’argent amassé permettra de continuer à offrir un fonds de base diversifié aux groupes de cuisines et à tous les ateliers offerts.

Semaine des tout petits

Lancement de la Grande semaine des tout-petits

Les représentants d’organismes et le préfet Robert G. Roy procèdent à la levée du drapeau.

Afin de souligner la 8e édition de la Grande semaine des tout-petits, du 20 au 26 novembre, la MRC du Haut-Saint-François a procédé à la levée du drapeau sous un soleil radieux au parc des Braves de Cookshire-Eaton.
Étaient entre autres présents les représentants des organismes La Relève, Maison de la Famille, le CPE-BC Uni-Vers d’enfants et le préfet Robert G. Roy, fiers partenaires pour la sensibilisation et la valorisation aux droits des tout-petits.
S’élever ensemble pour le respect des droits des tout-petits est le slogan de cette mobilisation qui vise à nourrir le dialogue autour des droits des 0-5 ans. Indépendamment de leur contexte de vie individuel, de leur religion et de leur culture, les tout-petits doivent avoir un gouvernement qui s’assure que leurs droits sont respectés en matière d’éducation et de la qualité des soins médicaux, qu’ils ont tous de la nourriture, des vêtements et un endroit sécure pour dormir. Les petits doivent pouvoir s’épanouir au sein d’une famille et d’une communauté bienveillante. Le préfet Robert G. Roy a fièrement déclaré que la MRC était solidaire avec les 509 000 tout-petits du Québec. « Peu importe son genre, ses parents, son origine, sa culture, sa religion, son lieu de naissance, son milieu de vie, sa langue ou son état de santé ou physique, chaque petit doit être traité équitablement, avec justice. Il en est de notre devoir à tous ».
Les organismes œuvrant avec les tout-petits étaient donc réunis dans la gaieté pour hisser ce drapeau, symbole de l’union de toute la MRC avec ce mouvement de plus en plus grand vers la reconnaissance des droits des 0-5 ans. Mme Debbie Fennety, directrice, du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, qui coordonne la garde en milieu familial dans 3 CPE de la région, souligne l’importance des acteurs du milieu, du personnel engagé, des membres du CA et des parents ainsi que tous ceux qui ont la préoccupation des droits des enfants à cœur. Elle ajoute que « c’est de plus en plus reconnu dans notre société québécoise que tout se joue pendant la petite enfance, ainsi que, l’importance du développement affectif et la qualité des soins pour le développement optimal du cerveau. Nos parents sont de plus en plus intéressés aussi et n’hésitent pas à poser des questions et faire des lectures et recherches afin de mieux être outillés. »
Il y a de plus en plus de tables de concertation sur le sujet et on note la chance que nous avons d’avoir une plus grande solidarité avec l’ensemble des acteurs de la région qui travaille conjointement sans problème autour des mêmes objectifs au plus grand bénéfice des touts petits.
Sabrina Lapointe, directrice de la Maison de la famille du territoire Haut-Saint-François, a profité de l’évènement pour souligner l’importance des organismes pour favoriser l’enracinement des familles dans leur communauté. Elle en profite pour souligner l’importance du travail des éducatrices, des intervenantes et celle de l’implication des familles en cette semaine particulière pour les tout-petits.

Valoris

Chez Valoris, à Bury, avec un financement enfin annoncé : On va de l’avant avec l’étude de faisabilité du parc éco-industriel

Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, et Céline Martel, coordonnatrice aux communications chez Valoris, ont expliqué les détails du projet de parc éco-industriel qui est relancé par l’annonce du financement de son étude de faisabilité.

Un ancien projet de parc éco-industriel a refait surface dernièrement, alors qu’a été annoncé l’investissement nécessaire à la réalisation de son étude de faisabilité. Ce projet était relié, en pratique, à la naissance de Valoris en 2010, puisque des terrains appartenant à Domtar, sur lesquels s’est installée l’entreprise, étaient déjà ciblés pour un éventuel parc de ce genre.
« On y prévoyait déjà la construction de condos industriels afin d’accommoder certains promoteurs pouvant souhaiter s’installer à proximité et profiter de certaines matières issues du recyclage ou de la valorisation, pour servir de matières premières à d’autres productions », évoque Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, chez Valoris.
« Il y a même une entreprise, dans le passé, qui visait à revaloriser les couches de bébé, dans le Haut-Saint-François (HSF). Mais c’était plus difficile qu’elle l’avait prévu et aussi moins rentable qu’espéré. Ça prenait plus d’eau que la quantité imaginée… Alors l’entreprise n’a pas fait long feu et a fermé ses portes ! », raconte-t-il.
« Aujourd’hui cependant, le projet du parc éco-industriel a évolué avec les années, le contexte a changé… Nous avons des demandes d’entreprises qui souhaiteraient s’installer près de nous pour se servir soit du compost de qualité ou des matières résiduelles qui résultent de nos opérations », révèle M. Longchamps.
« Nous avons déjà deux lignes de tri opérationnelles dans notre centre de tri des matières que nous recevons, soit une ligne de résidus de construction et une autre pour les déchets de matière organique résidentielle, industrielle, commerciale et institutionnelle, ce qu’on appelle les ICI. La qualité du résidu de cette deuxième ligne n’est pas reconnue par le gouvernement, parce qu’il reste d’infimes traces de plastique et de verre, qui le qualifient automatiquement de compost contaminé. Mais c’est une qualité très comparable à celle du compost qui émane du traitement du bac brun », explique Louis Longchamps.
Les utilisations potentielles de ce compost intéressent quand même plusieurs compagnies qui en cherchent les débouchés possibles, ce qui les inciterait grandement à s’installer dans le parc éco-industriel projeté. Le site de Valoris à Bury cherche à recevoir le maximum de matières résiduelles, pour en enfouir au final que le très strict minimum, après en avoir revalorisé le maximum, une mission primordiale de l’entreprise.
« La création de Valoris était une bonne idée, provenant de la bonne volonté, mais sans tous les moyens nécessaires au point de départ. En 2006, il y avait eu la Loi du développement durable, avec des changements importants quant à la valorisation des matières résiduelles. Sherbrooke et la MRC du HSF, les deux proprios de Valoris, ont le cœur à la bonne place. Mais ils ont des visions un peu différentes, ce qui amène des heurts parfois. Ici, on veut le moins possible de matières vouées à l’enfouissement. Par contre au Québec, 80 pour cent des déchets sont gérés par le privé. Valoris est perçu comme un genre de mouton noir versus Waste Management, par exemple, Matrec et Enviro Connexions, les trois grosses entreprises qui ne sont là que pour l’enfouissement ! Ainsi, 6 millions de tonnes de matières sont enfouies chaque année au Québec, alors que nous, chez Valoris, n’en enfouissons que 50 000 tonnes ! Au début des années 1980, il y avait 1000 sites d’enfouissement au Québec. Aujourd’hui, il n’en reste que 39. L’idée du parc éco-industriel avait été mise en veilleuse », indique-t-il.
« Le recyclage des matières résiduelles donne lieu à de grands rêveurs, en ce qui a trait à l’utilisation des matières qui résultent de nos opérations. Nous avons grand besoin d’approfondir la capacité de réception du territoire, avant de dire oui à ces nouvelles entreprises qui veulent s’installer dans ce parc éco-industriel. D’où le bien-fondé de l’étude de faisabilité qui est préalable », assure M. Longchamps.
« Elle va nous aider à déterminer la capacité portante du fond de terrain, versus les nombreux milieux humides, la capacité en fourniture de grande quantité d’eau, la capacité électrique pour les équipements pouvant être nécessaires pour ces nouvelles compagnies, les terrains disponibles dans l’entourage pour une expansion éventuelle, etc. », résume le directeur. « Chose certaine, c’est louable de vouloir développer l’industrie chez nous. »
Pour terminer, il donne l’exemple des petits pots de plastique qui servent comme contenants des prescriptions de pilules dans les pharmacies, consommés en nombre infini.
 « Ils sont actuellement envoyés ailleurs pour leur recyclage. Nous n’aurions qu’à ajouter un pour cent d’une autre résine, que peut fournir le Brésil, pour nous permettre de les recycler ici, au Québec, une matière première infinie, ce qui serait très intéressant. Il y a toute une industrie secondaire à créer. Et il y a des joueurs comme Enerkem, par exemple, sur le plan chimique, qui pourraient probablement y participer. Voilà la nouvelle qui est prometteuse ! Nous sommes dans la mouvance de poser les bonnes questions », conclut-il.
Au sujet du financement de l’étude de faisabilité du projet, est prévue une contribution de 169 427 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), via son programme Fonds région ruralité (FRR), volet 3 Signature innovation, et une aide de 33 886 $ de la MRC du HSF, incluant surtout des services sous forme d’aides techniques, donc pas nécessairement des espèces sonnantes.

Pere Noel Angus

Le père Noël débarque à East Angus

Les enfants ont eu une magnifique surprise vendredi dernier alors que le père Noël, accompagné de ses lutins, a fait un arrêt à la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus. Fidèle à son habitude, le bon vieux bonhomme à la barbe blanche ne s’est pas présenté les mains vides au contraire. Tous les enfants présents ont eu droit à un magnifique cadeau. L’activité a été organisée avec les membres de la Maison des jeunes Actimaje en collaboration de la municipalité de East Angus et le Club Lions. Promenade en chariot et conte de Noël complétaient cette soirée bien remplie

Marche et cours HSF

Le Fonds Marche/Cours pour le Haut : Un outil à utiliser

La plupart des parents ne le savent pas, car le Fonds Marche/Cours pour le Haut  n’est que très peu connu, même s’il existe depuis 10 ans ! De l’argent y est disponible pour faciliter l’accès des enfants et des aînés aux activités sportives, artistiques et culturelles.
« Tous les parents du HSF peuvent déposer une demande d’aide financière pour leurs enfants de moins de 18 ans, s’ils répondent aux critères d’admissibilité. Il suffit de remplir le formulaire d’inscription et d’y inclure les pièces justificatives demandées. Ces dernières seront analysées par le comité et une réponse sera rendue dans un délai de deux semaines », transmet la coordonnatrice du Comité Loisir de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), Marie-Pierre Hamel.
« La MRC peut défrayer une partie des coûts d’inscription ou pour l’achat d’équipement nécessaire pour ces activités. Un comité de sélection, composé d’élus ou de dirigeants municipaux, a le mandat d’accorder ou non une somme selon une grille de critères établie », ajoute-t-elle.
Un deuxième moyen d’accéder à ce fonds, c’est qu’une demande peut être présentée par des organisations du HSF, par des organismes scolaires, municipaux ou communautaires.
« En effet, ce type d’organisme connaît bien sa clientèle et peut cerner les familles ayant des difficultés financières, permanentes ou temporaires, qui pourraient bénéficier du fonds. Un formulaire d’inscription réservé aux organismes doit ainsi être rempli, explique Mme Hamel.
« Troisièmement, une demande peut également être initiée par des organisations sportives ou de loisirs de la MRC, pour le remboursement de matériel utilisable par les jeunes ou pour des frais d’inscription pour un tournoi. Finalement, une portion de 20 pour cent des fonds disponibles est réservée pour le développement de nouvelles activités par des fournisseurs qui débutent ou qui sont moins connus des citoyens », décrit-elle.
Nouveau volet pour les aînés
Pour les activités fréquentées par les personnes aînées de 60 ans et plus, les demandes peuvent provenir d’organismes communautaires qui s’adressent à cette clientèle, pour l’achat de matériel de loisir ou pour offrir des places payées par la MRC, afin qu’un plus grand nombre de membres puisse assister à des activités.
« Le Fonds Marche/Cours pour le Haut est constitué par les profits récoltés lors des huit premières éditions de l’événement qui porte le même nom. C’est un événement-bénéfice annuel qui se déplace d’une municipalité à l’autre, organisé par l’équipe Loisir de la MRC, en collaboration avec la Municipalité hôte et le support de l’ensemble des professionnels en loisir du HSF. Lors de la 8e édition de l’événement Marche/Cours pour le Haut, a été ajouté un parcours de 3 km pour les aînés », raconte Marie-Pierre Hamel.
« L’enfant doit être âgé de moins de 18 ans, les aînés de 60 ans et plus, doivent habiter sur le territoire de la MRC, les organisations qui font une demande avoir leur bureau principal dans le HSF et les formulaires soumis par voie électronique. Une seule demande par enfant/aîné par session sera acceptée, il n’y a aucune date limite, le processus de dépôt se faisant en continu, lors de trois sessions par année, de janvier à avril, mai à août et septembre à décembre », énumère-t-elle.
« Les demandes de 150 $ ou moins sont automatiquement remboursées, celles de plus de 151 $ doivent être soumises et approuvées par le comité de sélection. Si le nombre de demandes dépasse le montant disponible au fonds seront priorisées les candidatures présentant le plus bas revenu brut annuel (moins de 20 000 $/année), provenant d’une famille nombreuse de trois enfants et plus, ou celles présentées par une famille monoparentale », conclut-elle.

Moisson HSF

Moisson Haut-Saint-François : Une guignolée au-delà des attentes

Les citoyens ont entendu le cri du cœur lancé par Moisson Haut-Saint-François afin d’amasser 25 000 $ dans le cadre de sa campagne de financement visant à répondre à la demande des paniers de Noël. Plus d’une vingtaine de bénévoles avec la participation du Club Lions d’East Angus ont participé à la récente guignolée qui se déroulait samedi dernier à deux endroits dans la ville d’East Angus. « Je n’en reviens pas de la générosité des gens, de leur solidarité. On n’a pas fini le décompte, mais je crois qu’on va dépasser notre objectif de 25 000 $ », d’exprimer avec enthousiasme la directrice générale, Nathalie Blais.

Couple entrepreneur

Après une formation au CFP du HSF : Un couple d’entrepreneurs lance chacun son entreprise

Dans le garage adapté à la préparation des mets alimentaires produits par la nouvelle entreprise Marie Gourmet de Marie-Andrée Glaude, le couple formé aussi par Daniel Dolbec travaille en équipe efficace, elle dans sa cuisine et lui à la livraison des mets aux cafétérias des deux écoles d’East Angus, entre autres.

Marie-Andrée Glaude et Daniel Dolbec forment un couple dans la vie. Après avoir suivi tous les deux le cours Lancement d’une entreprise, offert par le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François, ils ont créé tous les deux une nouvelle entreprise.
Mme Glaude se spécialise comme traiteur et en « prêt-à-manger », dans son entreprise qu’elle a appelée Marie Gourmet. Elle offre tout un assortiment de services variés, des repas maison, frais ou surgelés en portions individuelles et familiales, des boîtes à lunch pour des réunions ou événements spéciaux, en formats individuels pratiques. Il est également possible de se procurer, auprès de son entreprise, des mets de buffets froids, incluant la livraison et l’installation si désirées, et des cocktails dînatoires pour des 5 à 7 entre amis ou en famille, même pour un mariage ou des événements corporatifs.
« C’est un rêve d’enfance que de réaliser l’idée que j’ai eue, à la suite d’un cours de pâtisserie suivi après mon secondaire 5, et après avoir travaillé près de 10 ans pour un traiteur de Sherbrooke. Après un autre cours, celui d’observation en milieu de travail, en orientation durant mon cours secondaire, je suis restée marquée par mon premier emploi dans le domaine alimentaire. Après avoir été maman trois fois, en m’occupant de mes enfants à la maison, je n’ai pas réussi à chasser l’idée que j’avais de créer ma propre entreprise », raconte Marie-Andrée Glaude.
« Nous avons beaucoup de demandes pour des clients corporatifs, pour des cocktails où nous servons des bouchées froides, un service sur demande, distingué et festif. Nos buffets froids conviennent aussi pour des événements familiaux et corporatifs, des réceptions d’après-funérailles, où nous pouvons servir des assortiments personnalisés, variés et goûteux, qui satisfont très bien toutes les clientèles », décrit-elle.
Elle et son conjoint Daniel Dolbec forment une famille reconstituée qui compte sept filles, oui, sept enfants, toutes des filles ! Une grande « petite famille » dont il faut s’occuper à travers les tâches que l’entrepreneuriat n’a pas manqué de leur ajouter !
« Nous avons travaillé très fort pour réaliser nos rêves. Nous formons une très bonne équipe tous les deux, car nous nous complétons de façon très efficace », admet Mme Glaude.
« Nous avons adapté notre projet à notre vie… pas l’inverse. Nous ne voulons pas que ces projets soient trop gros et nous fassent évoluer en grandissant trop rapidement, car notre qualité de vie est aussi très importante », enchaîne pour sa part M. Dolbec.
Ce dernier a lancé une compagnie de transport, surtout pour effectuer les livraisons que Marie Gourmet nécessite, car sa conjointe a réussi à obtenir deux contrats intéressants et importants pour fournir en repas deux écoles d’East Angus, et la demande ne cesse pas d’augmenter. Un beau problème qu’accepte de solutionner bien volontiers sa dynamique et persévérante conjointe.
« Je suis assez bien équipé, dans ma compagnie de transport en tous genres, j’ai une «remorque traileur», une plate-forme de 30 pieds, un camion de type pick-up, un tracteur pour les travaux légers d’excavation et d’aménagement, des remorques à chevaux, etc. J’ai toujours été entrepreneur, j’ai eu plusieurs chevaux, à l’âge de 20 ans, j’ai été maréchal-ferrant, ce que j’ai fait pendant 35 ans, je suis encore entraîneur de chevaux, j’ai même créé un rodéo, j’ai eu un bar-resto pendant 15 ans à Dudswell », énumère M. Dolbec.
Mme Glaude reprend la parole au sujet de Marie Gourmet. « Mon entreprise, c’est le prolongement de ma famille, de ma cuisine, de mon social, de ce qui m’entoure. Je fournis des repas pour les petits et grands groupes, en plus des deux cafétérias des écoles d’East Angus. Mon troisième volet, c’est le prêt-à-manger, autant surgelé ou frais, en portions individuelles et familiales. Et nous assumons la livraison, bien entendu », dit-elle en souriant.
« On s’est posé plusieurs questions avant de lancer nos entreprises. Les réponses ont été importantes pour nous. Nous avons remis en question nos choix, nous avons finalement adapté notre garage pour la production de mon entreprise, au lieu d’acheter un restaurant qui était fermé et qui aurait pu abriter Marie Gourmet, mais qui aurait aussi créé des frais inutiles », décrit-elle.
Incidemment, Marie Gourmet tenait une opération portes ouvertes, le vendredi 20 octobre, qui servait en même temps d’ouverture officielle.
« Chez nous, tout est fait maison et nous tendons vers le zéro déchet. Nos plats de service sont toujours réutilisables, avec des contenants légers et des assiettes compostables et/ou récupérables. Je suis fière de mes produits et je sais faire la part des choses dans toutes les opérations de ma compagnie », assure-t-elle.
« Nous sommes fiers de nos deux entreprises, ouvertes en même temps, et nous nous entraidons beaucoup tout en étant très complémentaires », transmet en conclusion Daniel Dolbec, démontrant une passion bien évidente pour leurs projets communs.
Comme l’entreprise Marie Gourmet n’a pas encore de point de vente, il faut commander ses produits à l’avance. L’idéal est de procéder en ligne pour l’instant, sur le site www.mariegourmet.ca, par courriel à l’adresse mariegourmettraiteur@gmail.com ou encore par téléphone au 819 919-6408.

Marche Noel-Scotstown

Marché de Noël de Scotstown : Un très haut taux de participation !

De g. à d. sur la photo, Jessica Charland, Francis Larochelle, directeur de l’école, Roxanne Vachon, Alexandre Lemay, Annie Désindes, Alexandra Lombardi, Cindy Boisvert, Caterina Maillé, tous enseignants, sauf Annie Désindes, secrétaire.

Francis Larochelle, le directeur de l’école Saint-Paul, de Scotstown, où se tenait le Marché de Noël le 2 décembre dernier, s’est dit très satisfait du résultat global de son activité, organisée par les enseignants et les élèves. Ces derniers ont produit les décorations, des cartes de Noël, des chocolats, etc. « C’est un très bon succès, avec un très bon achalandage, un très haut taux de participation. C’est apprécié par les partenaires, les exposants, les artisans locaux, qui ont offert une belle variété de produits et de bonnes idées-cadeaux. Ici, on amasse des fonds pour équiper l’école pour le ski de fond. Nous avons une école qui bouge, grâce à notre prof d’éducation physique. C’est un projet particulier d’hiver. Nous avons un plateau multisports à l’arrière de l’école, une dalle de ciment pour le hockey-balle l’été qui devient une patinoire l’hiver, et des sentiers de randonnée », a insisté M. Larochelle.

Guignolée Moisson Cookshire

Guignolée pour Moisson Cookshire

Quelques bénévoles de Moisson Cookshire se sont installés vendredi dernier à l’angle des rues Principale et Craig, à Cookshire-Eaton, pour solliciter les automobilistes dans le cadre de la guignolée annuelle de l’organisme. Thérèse Soucy, présidente de Moisson Cookshire, souhaitait bien amasser autant que l’année dernière, soit plus de 3 000 $. L’argent servira à bonifier les paniers de denrées, précise-t-elle. L’organisme souhaite préparer plus de 70 paniers de Noël pour l’occasion. Outre les généreux donateurs, Mme Soucy remercie également les bienfaisants commanditaires.

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