Moisson HSF

Moisson HSF lance sa campagne de financement : Objectif de 25 000 $ pour préparer les paniers de Noël

À l’avant-plan, Nathalie Blais, directrice générale, et en retrait, Nathalie Martin, responsable de la réception et de l’expédition, devant des étagères presque vides à l’approche du temps des Fêtes.

Depuis quelques jours, Moisson Haut-Saint-François est en pleine campagne de financement, et ce jusqu’au 15 décembre prochain. L’objectif est d’amasser 25 000 $ qui serviront à préparer plus de 250 paniers de Noël. Simultanément se joint la cueillette de denrées alimentaires.
De petites banques seront disposées dans divers commerces du territoire ainsi que des boîtes dans plusieurs entreprises pour y déposer des denrées comme des pâtes alimentaires, boîtes de conserves, farine, sucre, articles d’hygiène, produits de base, shampoing et autres. Nathalie Blais, directrice générale de Moisson HSF, fait un appel à la générosité du milieu et précise que certaines entreprises se sont engagées à égaler les dons qui seront versés par les employés. « À l’approche du temps des Fêtes, les besoins sont plus grands qu’à l’habitude. C’est pourquoi nous désirons sensibiliser la population et le milieu des affaires à donner généreusement », d’exprimer Mme Blais. Elle ajoute que « les demandes de paniers de Noël, c’est souvent des ajouts, des gens qui ne reçoivent pas des paniers réguliers. Les ajouts, ça peut être des gens qui ne répondent pas aux paniers réguliers, mais qui sont éligibles aux paniers de Noël. » Mme Blais estime que le montant de 25 000 $ permettra de bonifier les paniers avec de la viande, des produits laitiers et petites gâteries. Le partenaire pour la collecte est Dave Thompson de Transport Excavation Thompson Inc.
Présentement, Moisson HSF vient en aide approximativement à 350 personnes incluant des familles, couples et personnes seules. Mme Blais mentionne que le 25 000 $ permettra de bonifier les paniers réguliers et de préparer plus de 250 autres paniers de Noël. Elle mentionne qu’une guignolée se déroulera le 2 décembre à deux endroits à East Angus, soit à l’intersection des rues Angus Nord et Saint-Jacques, à proximité du bureau de poste et sur la rue Angus Sud devant le centre commercial. La collecte se tiendra de 8 h 30 à 16 h 30. Les bénévoles disposeront d’appareils permettant de prendre les dons par carte à puce.
Demandes
Mme Blais précise que la demande d’aide alimentaire a augmenté d’au moins 25 % au cours de la dernière année. Malheureusement, elle prévoit qu’elle augmentera approximativement de 30 % pour la prochaine année. « Les quantités d’aliments que nous recevons sont limitées et ne subviennent pas à nourrir tous les demandeurs. Avec la croissance des besoins de la population, nous n’avons d’autre choix que de diminuer les quantités d’aliments dans les paniers, afin que tout le monde puisse recevoir de la nourriture. Avec toutes ces demandes qui s’ajoutent, nous craignons de ne pas pouvoir offrir toute l’aide demandée par les gens du Haut-Saint-François », d’indiquer Mme Blais. En plus, la quantité limitée de denrées fait en sorte que l’organisme est difficilement en mesure de répondre à des demandes d’aide alimentaire d’urgence.
Elle ajoute que « le visage des demandeurs a changé ; ça peut être des gens qui travaillent, ce n’est plus juste des gens de l’aide sociale. On observe que ce sont de jeunes familles qui ont de plus en plus de difficulté à arriver, beaucoup de personnes âgées. »

marche noel bury

Dans le Haut-Saint-François : Plusieurs marchés de Noël à visiter et à célébrer !

Période festive par excellence, à la fin de chaque année, celle des marchés de Noël donne lieu à une tournée qui marque aussi le lancement de la chasse effrénée aux meilleurs cadeaux de Noël pour toute la population, que ce soit pour sa tante préférée ou pour sa filleule de plus en plus exigeante avec les années qui passent… ! Votre journal communautaire veut vous faciliter la tâche pour amorcer votre visite des différents marchés de Noël qui risquent de vous intéresser !
Ascot Corner
Rappelons que le premier marché de Noël présenté dans la région est celui d’Ascot Corner, intitulé traditionnellement Salon des ARTisans, présenté les 11 et 12 novembre, au Centre Paul-Lessard, de 9 h à 16 h. Une quarantaine d’exposants y participent. Parallèlement, la bibliothèque de l’endroit présentera sa première vente de livres usagés.
Bury
C’est une journée de Noël que Bury présentera, Noël au Village, le samedi 9 décembre, de 10 h à 16 h, au Manège militaire – Centre communautaire de Bury. Des musiciens seront sur place. L’Image de Bury, journal local, servira un vin épicé et un jus de pomme chauds. La bibliothèque effectuera sa vente de livres usagés. Queues de castor, jeux gonflables, pompiers et camion sur place. Atelier mosaïque et vitraux, vente des créations des enfants, atelier des lutins avec présence du père Noël, par l’Association Athlétique de Bury, confection de cartes de Noël et de décorations, chocolat chaud. Il s’agit d’une belle collaboration avec les organismes qui travaillent avec la Municipalité. Tout est gratuit, sauf les queues de castor.
Cookshire-Eaton
Présenté le 26 novembre, au Victoria Hall, rue Principale Ouest, de 10 h à 16 h, sur deux étages. Artisans locaux seulement, au nombre d’une vingtaine, avec leurs productions faits main. L’activité au bénéfice de la Maison de la Culture John-Henry-Pope, afin de payer les activités des enfants à la Galerie d’art Cookshire-Eaton et faire connaître nos artisans, avec leurs produits géniaux tous différents !
Dudswell
La Boîte à cadeaux de Dudswell s’avère toujours assez populaire. Ce sera encore le cas cette année, les 2 et 3 décembre, de 10 h à 16 h. Une grosse activité se déroulera particulièrement cette année, soit le passage de la Tournée de la flamme des Jeux du Québec, qui auront lieu à Sherbrooke dans le futur. Des activités spéciales se tiendront sur le site de la Boîte à cadeaux, où quatre jeunes porteront la flamme à relais. La direction du marché de Noël recevra le comité organisateur des jeux en début d’après-midi. Des allocutions et le comité des bénévoles y seront présents, dans un esprit festif.
East Angus
Le marché de Noël de la Fondation Marc Rousseau se tiendra à la salle communautaire des Chevaliers, au 143 rue St-Pierre, à East Angus (salle du sous-sol), les samedi et dimanche, 18 et 19 novembre, de 10 h à 16 h.
Johnville
Au Centre communautaire de Johnville, situé au 62 Jordan Hill, le samedi 9 décembre, de 9 h à 16 h, le marché de Noël offrira 22 exposants de catégories variées, organisé par le Club Lions de Cookshire-Eaton. Ces derniers redistribuent les profits de l’activité à des organismes de la région. Les produits des Lions y seront également disponibles, soit gâteaux aux fruits, chocolats, truffes, plateaux de noix et d’amandes… Les enfants de l’école offriront des cartes de Noël et des décorations, au sous-sol de la salle communautaire. Une petite cantine sera sur place.
La Patrie
Le marché s’ouvrira le samedi 9 décembre, de 10 h à 16 h, à la salle municipale, 18 rue Chartier. Une bonne représentation de 25 exposants présentera toutes sortes de produits, d’artisanat, de sirop d’érable et alimentaires, avec des représentants d’entreprises, au bénéfice des enfants et de familles avec moins de ressources. Comme activités d’intérêt, il y aura promenades en charrette tirée par des chevaux, du maquillage pour les enfants et d’autres surprises.
Marché de Noël de l’aéroport
Les 25 et 26 novembre, de 10 h à 19 h, à l’entrée de l’aéroport, on procèdera au lancement du restaurant de l’aéroport. Le marché accueillera 24 exposants de plusieurs catégories : bijoux, produits alimentaires, auteur de bande dessinée, artistes peintres, accessoires, savons, etc. Les profits des ventes seront effectués à l’Afeas de Sherbrooke-Ouest et de l’église Saint-Esprit, de Sherbrooke. Des surprises étaient à venir, pour confirmation, au moment de mettre sous presse. On vous attend !
Saint-Isidore-de-Clifton
Ce marché de Noël est organisé par l’école primaire des Trois-Cantons, au 25 rue de l’Église, et les profits amassés serviront aux activités pour les enfants de l’école. Il aura lieu le 2 décembre, de 9 h à midi. Les marchands ont été invités à réserver une table pour offrir leurs produits. Un conte de Noël sera lu aux enfants par Sylvain Dodier et le père Noël viendra faire son tour.
Weedon
Le marché de Noël de Weedon sera présenté les 9 et 10 décembre, de 9 h à 16 h les deux jours, au Centre communautaire de Weedon, dans la grande salle du sous-sol, au 209 Des Érables. Sur le site, des activités diverses seront organisées. Il y aura fusion des deux activités, du marché et du Sentier illuminé de Noël, pour bonifier la fin de semaine du marché. Dans les catégories d’exposants, plusieurs ont des produits faits à la main, en bois, en tissus, des confitures, des produits alimentaires, dans un grand éventail, des cartes de Noël, etc. Les profits seront versés pour les sports et loisirs de Weedon. Un kiosque de chocolat chaud, de l’animation sur le site, la présence du père Noël et de ses lutins, il y aura donc du plaisir pour tout le monde !

Vitraux

Dans le cadre de ses 100 ans, à la Balade des Clochers : L’église Saint-Louis-de-France visitée à nouveau !

La conférence de l’architecte Rémi L. Petit au sujet des magnifiques vitraux de l’église, qu’il a donnée en se déplaçant devant ceux-ci dans les jubés, la nef et le chœur, a su captiver plus d’une cinquantaine de participants, à l’occasion de la Balade des Clochers.

On n’a pas 100 ans tous les jours… ! L’église Saint-Louis-de-France à East Angus a su attirer l’attention à nouveau à l’occasion de la Balade des Clochers, ces 14 et 15 octobre derniers, avec des activités dignes de mention pour son centenaire d’existence. Les visites guidées offertes à cette occasion ont attiré de nombreux visiteurs tout au long des deux jours prévus.
L’érudition de son président d’honneur, l’architecte Rémi L. Petit, a transparu dans sa conférence sur les vitraux remarquables qui ornent cette majestueuse église, véritable joyau du patrimoine religieux du Haut-Saint-François (HSF).
Autant par la qualité de ses recherches et de ses connaissances d’historien, démontrée par M. Petit, ses propos ont été appréciés par plus d’une cinquantaine de participants qui l’ont remercié chaleureusement par leurs applaudissements nourris, à l’issue de sa conférence, le samedi 14 octobre, première journée de l’activité.
Comme M. Petit connaît très bien l’église d’East Angus dans sa totalité, il a débuté sa conférence avec quelques notes historiques intéressantes.
« Une première église occupait déjà l’emplacement de l’église Saint-Louis-de-France, avant sa construction. Elle a été déplacée en 1894, sur des rails, et occupe maintenant un terrain à l’arrière du presbytère. La nouvelle église devait coûter 160 000 $ au point de départ, mais finalement, son coût de construction s’est élevé à 364 000 $. Dès la construction, les 29 fenêtres ont reçu des vitraux, plus les trois grandes rosaces. Tous ces vitraux ont coûté au total 15 100 $, qui ont fait l’objet de dons variés », a révélé M. Petit.
« Les vitraux de certaines fenêtres présentent un personnage, drapé dans certains habits d’apparat, et ceux de grande envergure comme les rosaces racontent la vie d’un personnage plus important », a transmis le conférencier, qui a donné de bonnes explications des techniques de production du vitrail qui ont été utilisées et ont fait la renommée de l’ensemble de ces ornements de l’église.
« Il y a deux qualités différentes de vitraux dans notre église. Certains proviennent d’un atelier ayant offert un travail de plus grande qualité, situé à New York, du nom de Daprato. D’autres offrent un travail de moins bonne qualité, visible à l’œil, et se trouvent à Montréal », a spécifié l’orateur.
Il a fait état de plusieurs détails de la grande rosace de l’arrière de l’église, au-dessus du jubé, dédié à saint Jean-Baptiste, patron des Canadiens français, qui présente quatre scènes de sa vie. « Un vitrail, c’est comme un évangile de verre, présenté pour faire l’éducation religieuse de la population. Plusieurs scènes sur la vie du seul roi français qui est devenu un saint, saint Louis, dont la mort est illustrée dans un vitrail au centre de l’église, au niveau de la nef », a mentionné M. Petit.
L’Immaculée Conception est représentée dans un vitrail du chœur de l’église, provenant de l’Atelier Daprato de New York, d’une meilleure qualité très visible. Les grandes rosaces des deux galeries présentent des modèles appropriés, soit féminins pour la galerie qui servait pour les filles, et des modèles masculins pour la galerie du côté des garçons.
L’autre activité importante de la journée se déroulait en après-midi, soit un concert d’orgue donné par l’organiste titulaire de l’église Saint-Louis-de-France, Dominic Alexandre. Les participants ont alors pu se rendre compte du son solennel et majestueux de l’orgue Casavant Frères, produit et installé en 1928.
Il a été applaudi pour son choix de pièces musicales à l’orgue Maintenant Dieu est avec nous, d’un compositeur allemand, qu’il a présenté parce qu’il permettait d’illustrer la diversité des jeux de 61 tuyaux employant deux claviers et le pédalier – chaque pièce du pédalier produisant également une note, ce qui est particulier à l’orgue, pédalier qui n’existe pas pour le piano. A suivi La suite romantique, composée par Denis Bédard, un compositeur québécois prolifique de pièces pour l’orgue. Sa suite comprenant quatre pièces distinctes qui ont mis en valeur encore davantage la versatilité de l’orgue Casavant de l’église.
« Ses pièces comportent beaucoup de notes qui m’obligent à une grande gymnastique même avec les pieds ! », a blagué M. Alexandre, en commentant sa prestation.
Puis finalement, le concert se clôturait avec Parade, pièce d’un compositeur belge, Jacques-Nicolas Lemmens, au son mélodieux et virtuose adapté à une grande église.
« À 13 ans, ma mère, qui était elle-même organiste à l’église, m’a dit qu’elle souhaitait que je prenne un cours d’orgue. J’étais déjà pianiste. Elle souhaitait que je prenne sa relève. J’ai quand même fait plus tard une maîtrise en chant. J’étais plutôt chanteur. L’orgue, c’est très différent du piano. Je ne fais jamais de concert d’orgue, habituellement », a-t-il raconté, faisant rire son assistance.
L’organiste a indiqué, en conclusion, comment l’orgue de l’église fait l’objet d’un entretien exemplaire, qu’il est accordé régulièrement et réparé à mesure que des pépins surviennent, s’il y en a.

camping

Bilan de la saison 2023 : Les campings ont subi les sautes d’humeur de Dame Nature

Comme pour les autres sites, le terrain du Camping Beau-Soleil à Weedon n’a pas été épargné par les caprices de Dame Nature.

La saison de camping 2023 n’a pas été facile pour tous les campings du Haut-Saint-François, qui ont connu une hausse notoire pour les quantités de pluie records que tous ont reçues !
Ascot Corner, Camping Parc Canoe
« Nous avons eu beaucoup d’annulations à cause de la pluie, au cours de cet été pluvieux. Même si la saison a été meilleure que l’an dernier, car on a doublé les résultats de 2022, nous sommes encore en période de démarrage. Ouvert au public que depuis trois ans, notre camping n’a pas de campeurs saisonniers. L’achalandage a été moins bon que prévu. Les gens viennent des alentours, mais ne nous connaissent pas ! », a indiqué le propriétaire, Dominick Giguère.
Lingwick, Domaine Sévigny
Heureusement que ce camping a des campeurs saisonniers, car la saison a été caractérisée par peu de visites générées par des campeurs de passage. « Notre camping est plutôt tranquille, moins idéal pour des enfants avec moins d’attraits pour eux que d’autres sites. La saison a quand même été meilleure que lors de la pandémie, mais ce ne fut pas comme avant, à cause de la température en général. Des gens ayant effectué des réservations ne sont même pas venus, sans même prévenir. Comme on ne fait pas payer à l’avance, nous avons ainsi perdu une partie de notre chiffre d’affaires. On pense changer notre politique de réservations dans le futur. Nous avons un beau camping. Chez nous, il n’y a pas de vase qui se forme sous la pluie, c’est du sable, les terrains sèchent plus vite. Notre golf, c’est un par 3, et nous n’avons que 20 sites de camping, sur la route 257 à Sainte-Marguerite », a affirmé la propriétaire, Simone Sévigny.
Camping du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), secteur Franceville
Pour ce camping, il s’agit d’une information de pré-bilan de l’été 2023. « Les chalets, refuges et campings ont été très populaires cet été et nous avons pu maintenir notre taux d’occupation habituel, qui est autour de 100 % pendant les deux semaines de la construction et la suivante, qui correspond aux Perséides. Pour le reste, c’est un taux normal pour l’industrie. Nous ne sommes pas affectés par la météo, parce que les gens réservent d’avance. Concernant la météo, oui, il a plu, en plus d’une longue interdiction de faire des feux à ciel ouvert, en début de saison, en raison des feux de forêt du nord du Québec », a transmis la responsable des services à la clientèle du PNMM, Marie-Georges Bélanger.
Weedon, Camping Beau-Soleil
« Des rigoles, des canaux et de la pluie à profusion, nous nous en sommes sortis le mieux possible, alors que d’autres campings ont été inondés. Ce fut un été merdique, exécrable ! Du premier juillet au 10 ou 15 septembre, il a fait beau un vendredi sur 4… À passer toute la fin de semaine dans la roulotte, nos réservations ont beaucoup diminué et les annulations ont été nombreuses ! Nous estimons la baisse d’achalandage à moins 50 %. Nos 85 saisonniers sont un avantage, c’est bon, mais cela a dû être épouvantable pour certains campings qui ont peu de saisonniers. Je n’ai jamais rien vu de tel depuis que nous sommes propriétaires ici, soit depuis 10 ans. Notre plancher de douche n’avait jamais été inondé alors que cette année, j’ai dû le laver à la pelle, à la moppe et même à pression ! Dans le monde du commerce, il faut savoir s’adapter. Les deux ans de pandémie avaient été super bons. Les gens ne pouvaient pas aller aux États-Unis, c’est là qu’on a pu reconnaître nos vrais campeurs ! Pour ceux qui avaient des enfants, c’était plus difficile ! », a reconnu Louis Borne, propriétaire du camping.
Cookshire-Eaton (secteur Birchton), Camping Coop familiale du Prévert et Scotstown, Camping de la Rivière Étoilée
Le journal n’a pu obtenir d’informations sur la saison estivale 2023 de ces deux campings.

Tournée

Rencontres de consultation dans toute l’Estrie : Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS tente de se rapprocher des gens du HSF

L’ouverture de la rencontre a été effectuée par Charles Lamontagne, debout, coordonnateur – soutien au développement des RLS et du partenariat. À sa gauche, assis, Dr Stéphane Tremblay, président-directeur général du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, et Robin-Marie Coleman, adjointe au p.-d. g., qui ont répondu à tour de rôle aux questions des gens.

L’état-major du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie – CHUS, organisme né de la réforme de la santé de 2015, effectuait une tournée de consultation dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), le jeudi 12 octobre, au Centre communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. Une vingtaine de personnes se sont présentées à la rencontre et ont démontré un réel intérêt en posant des questions pertinentes, remplissant très bien l’heure et demie qu’ont duré les échanges verbaux. Il s’agissait de la neuvième de neuf rencontres dans les MRC de l’Estrie et à Sherbrooke.
À noter que lors de la rencontre tenue avec les gens de Sherbrooke, il y avait beaucoup moins de participants, un phénomène régulier où les rencontres dans les régions rurales attirent davantage d’affluence que celles tenues dans les villes-centres.
Le président-directeur général du CIUSSS lui-même, Dr Stéphane Tremblay, et sa p.-d. g. adjointe, Robin-Marie Coleman, s’étaient déplacés pour rencontrer la population à cette occasion. Depuis cette réforme de la santé de 2015, dont tout le monde se souvient, plusieurs personnes dans les régions ont l’impression d’avoir perdu un contact de proximité avec leurs institutions locales de soins de santé, à cause de toute la centralisation à Sherbrooke qui en a découlée, principale conséquence de cette réforme. C’était donc là une excellente occasion pour faire connaître ses préoccupations et revendications à cet égard.
Ce fut une rencontre où la spontanéité était de mise : aucun agenda n’était prévu, ni ordre du jour quelconque ne venait restreindre ou encore orienter la discussion. La rencontre avait simplement pour but d’entendre la population du HSF sur les besoins à combler et répondre aux questions dont elle espérait des réponses, dans le ton d’une opération charme très constructive, empreinte d’un respect exemplaire de part et d’autre.
Les questions soulevées par l’assistance, très variées, auxquelles elle a reçu des réponses satisfaisantes dans l’ensemble, ont touché en résumé les sujets suivants : pourquoi avoir choisi Johnville comme endroit pour tenir cette importante rencontre ? L’accès difficile au médecin de famille, occasionnant détresse et appréhensions chez beaucoup de personnes âgées. Le guichet d’accès créé pour la clientèle sans médecins, temps d’attente quand est signalé le numéro de téléphone 811, outil dédié à la santé. La difficulté d’obtenir un rendez-vous pour les prélèvements et les vaccinations. La couverture parfois déficiente des services ambulanciers. Les soins à domiciles, réputés moins coûteux que l’hébergement en institution, mais à cause des hausses majeures de nouvelles demandes, les demandeurs de services se butent aux pénuries de ressources humaines, et, dans les milieux urbains, éliminer des obligations administratives aux employés pour que le personnel passe plus de temps avec la clientèle. L’accès difficile aux CHSLD à cause du temps d’évaluation trop long des besoins et les transferts indus des personnes âgées d’un point de service à un autre souvent plus éloigné et incommodant. Essayer d’obtenir l’aide des gens retraités, avec un programme d’intéressement pour eux, afin de pallier au manque de personnel en santé. Le rétablissement possible de l’époque où le médecin allait à domicile pour contrer les difficultés pour les aînés de se déplacer vers les grands centres, afin de rencontrer un médecin. Faire baisser le temps d’attente pour obtenir une chirurgie. La création d’un mécanisme d’aide en informatique souhaitable pour aider les personnes sans équipement informatique (aide pour les personnes qui obtiennent un rendez-vous et qui ne se souviennent pas qu’on les a appelés et qui ont un rendez-vous auquel ils ne se présentent pas). La différence qu’il y a entre un CHSLD et les nouvelles maisons des aînés. Le défi de l’enjeu pour les usagers du HSF qui doivent avoir recours à un prélèvement sanguin, mais pour qui c’est difficile parce qu’il n’y a pas d’hôpital pour effectuer ce prélèvement. L’interrogation au sujet de la décision de ne pas maintenir le statut universitaire dans la nouvelle structure qui sera créée par la réforme annoncée du ministre Christian Dubé, alors que le CIUSSS de l’Estrie avait intégré déjà le CHUS de Fleurimont. La préoccupation en rapport avec la Loi 25, qui prévoit la disparition des comités des usagers des institutions de la santé. Le questionnement à propos de la nouvelle offre alimentaire dans le monde de la santé, au niveau du personnel, impliquant un chantier sur la main-d’œuvre, etc.
Entrevue privée
Avant la rencontre publique, le journaliste avait la chance de rencontrer et questionner Dr Stéphane Tremblay et Robin-Marie Coleman, sur une base privée. Des réponses et de nouvelles idées émises par les dirigeants du CIUSSS, les participants ont pu, entre autres, apprécier les suivantes : La réforme de M. Dubé va permettre d’établir une nouvelle réalité, par une nouvelle gouvernance du réseau, avec une réelle volonté de se rapprocher des communautés. Il y a un intérêt certain à s’assurer de préserver le statut universitaire du CHUS, dans l’environnement de médecine avec l’Université de Sherbrooke. L’exercice de cette rencontre n’était pas de convaincre la population rencontrée ni de se laisser convaincre de quoi que ce soit par elle. Il n’y avait pas de sujets tabous lors de cette rencontre, chacun pouvait s’exprimer librement et sincèrement, etc.
L’équipe du Dr Tremblay y était pour faire des apprentissages afin de se rapprocher vraiment de la population vieillissante : « En allant à la rencontre des citoyens, nous voulons voir de près ce que nous avons à améliorer », a-t-il mentionné durant la rencontre privée. « On veut démystifier comment fonctionnent les médecins, faire mieux pour les gens vivant des situations difficiles, car la santé de la population, cela comprend beaucoup de choses complexes. L’accès des soins en première ligne constitue un frein majeur qui préoccupe la population vieillissante. On veut amener les gens à délaisser le vieux réflexe de consulter son médecin en premier, pour tout problème de santé, en recréant un lien de confiance envers d’autres types de professionnels, comme au CLSC, où il y en a tout un groupe. La réforme de 2015 a créé une distance. Mais on y a quand même fait des gains. Et nous revoyons notre stratégie RH, une nouvelle planification est déjà en cours », a-t-il conclu.

Westbury démission

Canton de Westbury : Des citoyens demandent la démission du maire et de la D.G.

Plusieurs citoyens présents se sont levés lors de la dernière séance du conseil municipal du Canton de Westbury pour appuyer la demande du citoyen, Shane Coates, pour la démission du maire et de la directrice générale de la municipalité.

Se sentant bâillonné lors de la période de questions et frustré de la situation qui semble se répéter aux séances du conseil municipal du Canton de Westbury, le citoyen, Shane Coates, appuyé de plus d’une quinzaine de contribuables, a réclamé la démission du maire, Gray Forster, et de la directrice générale, Nathalie Audet, lors de la séance du conseil municipal qui se déroulait la semaine dernière.
L’ensemble des citoyens présents, une vingtaine, semblait en avoir lourd sur le cœur. La récente lettre acheminée, le 10 octobre, à toute la population rappelant la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement et d’intimidation envers les employés municipaux et les élus semble avoir été plutôt mal reçue par les citoyens présents. Ces derniers reprochent au maire ainsi qu’à la directrice générale de travailler en tandem en ne donnant pas toute l’information pertinente et d’être intransigeants en distribuant des lettres d’avocat à certains entrepreneurs.
Jocelyn Ménard et Stéphane Nadeau, deux entrepreneurs ayant des contrats avec la municipalité, disent avoir reçu respectivement une lettre d’avocat leur précisant de ne plus poser de questions relativement à leur champ de compétences et de ne pas intervenir auprès de l’administration et des élus dans leur gestion quant à la planification des mandats. Ces derniers s’offusquent en soutenant qu’ils ne tentaient pas d’intimider les élus, mais bien d’obtenir des réponses relativement à ce qu’ils avaient observé.
D’autres citoyens ont questionné le maire pour en savoir davantage sur la justification de l’envoi postal. Ce dernier a répliqué qu’il s’agissait d’un simple rappel des règles établies par le ministère des Affaires municipales du Québec. Certains ont même demandé s’ils pouvaient encore poser des questions par crainte de recevoir une lettre d’avocat. Le maire précise que tout citoyen peut poser les questions qu’il désire. Il rappelle que les entrepreneurs ne peuvent poser de questions relativement à leur champ de compétences. À cela, les entrepreneurs Ménard et Nadeau mentionnent préférer cesser leurs liens d’affaires avec la municipalité afin de préserver leurs droits de questions lors des séances municipales.
Suspension
Considérant que la période de questions tournait en rond et que la même question revenait régulièrement et l’insistance de certains citoyens à obtenir des réponses, le maire Forster a suspendu la séance du conseil pour une période de 15 minutes. Il a également sollicité la présence de la Sûreté du Québec. Deux agents se sont présentés sur place au moment de la reprise de la séance. Malgré l’insistance des questions, les citoyens se sont montrés tout de même respectueux. Si les questions étaient dirigées principalement en direction du maire, le travail des élus n’a jamais été mis en question au cours de la dernière séance.
En suspendant la séance, M. Forster mentionne qu’il n’a fait qu’appliquer une suggestion du bureau régional des Affaires municipales dans ce genre de situation. Quant à la demande de démission formulée à son égard et de la directrice générale, le maire mentionne ne pas être étonné. « Ça fait une escousse qu’on entendait parler de ça. » Quant à la municipalité, le maire insiste « on suit les règlements, on suit le code de déontologie et le code d’éthique pis on suit ça à la lettre. » Pour sa part, il entend bien poursuivre son travail dans le respect des règles, précise-t-il. « Nous autres, on veut faire avancer la municipalité, le Canton, on a des projets et ça, ça retarde tout », précise-t-il.
Démission
M Coates quant à lui a la ferme intention de poursuivre les démarches pour obtenir la démission du maire et de la directrice générale. Outre l’atmosphère qui règne lors des séances du conseil municipal, ce dernier reproche à la municipalité d’être responsable d’une série de démissions. Ce que le maire rejette et refuse de commenter, précisant qu’il s’agit de dossiers sous le couvert de la confidentialité.
« Je demande les démissions parce que j’ai peur de l’avenir de la municipalité. Lorsqu’on creuse un trou, c’est facile à creuser, mais très long à sortir. On veut de la cohérence avec les citoyens. On veut une municipalité en harmonie qui travaille ensemble », d’exprimer M. Coates. Ce dernier semble déterminé à aller au bout de sa démarche. « Ensemble, on va essayer de travailler et faire ce que ça prend pour que ça marche. », complète-t-il.

actualite

Aménagement forestier coopératif des Appalaches : Une année exceptionnelle !

Le groupement ayant pour nom Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA), et pignon sur rue à La Patrie, dans le Haut-Saint-François (HSF), avoue avoir vécu une année exceptionnelle, avec la hausse marquée de la valeur du bois.
C’est à la suite de son assemblée générale annuelle du 30 août dernier que son directeur général, Nicolas Fournier, a manifesté de l’exubérance en prenant connaissance des résultats financiers du dernier exercice, parlant de la plus grosse année en termes de chiffres d’affaires et d’activités.
« Nous avons connu un printemps intense, avec beaucoup de membres et la grande valeur du bois, ce qui nous a valu un bon 15 % de plus que les autres années. Notre coopérative a perçu de très bons droits de coupe, avec un pourcentage sur les ventes de nos producteurs, surtout de billots de sapin-épinette pour le bois d’œuvre », avance d’emblée M. Fournier.
« Il y a deux ans, nous en avions récolté 77 000 mètres cubes, alors qu’aujourd’hui, en 2023, c’est plutôt 87 000 m³. Le chiffre d’affaires de la coop est passé de 8,5 millions à 12 millions $, avec des ventes de bois en augmentation de 6,6 millions à 9,6 millions $, et des droits de coupe de 1,6 million à 2,8 millions $, que nous avons distribués à nos membres », révèle M. Fournier.
La mission de son organisme, qui œuvre dans les deux MRC du HSF et du Granit, est de favoriser ses membres, en les aidant pour la récolte et la mise en marché de leur bois, par des services de qualité.
« Nous sommes au service de nos membres en engageant des équipes pour les travaux de culture. C’est une industrie où il y a plusieurs intermédiaires, où nos conseils et notre expertise sont précieux pour eux », explique-t-il.
Lors de l’assemblée générale, un nouveau président a été élu, en la personne de Steeve Mathieu. Martin Beauchesne, pour sa part, a été élu directeur pour le secteur 6, soit Hampden, Lingwick et Scotstown. « M. Beauchesne est un entrepreneur forestier qui amène ses idées, ce qui est intéressant. Nous avons une belle représentation du secteur forestier, qui est assez diversifiée. Il y a aussi Michel Roy, un technicien forestier et producteur acéricole de Piopolis, qui travaille par lui-même et qui a des idées lui aussi, pour le développement de la forêt acéricole. Notre c. a. jouit d’un très bel équilibre », juge-t-il.
Le directeur général a tenu à souligner le départ de Robert Proteau, « un ancien d.g. et président qui avait beaucoup d’expérience et a siégé sur plusieurs comités, et qui a été d’une très grande contribution pour notre entreprise », a-t-il conclu.

marche ascot

Dans le Haut-Saint-François : Le premier marché de Noël se prépare à Ascot Corner

La première activité des marchés de Noël, dans la région du Haut-Saint-François, aura lieu à Ascot Corner cette année et portera le nom de Salon des ARTisans, selon une tradition qui se perpétue d’année en année. L’activité rassembleuse se tiendra les 11 et 12 novembre, au Centre Paul-Lessard, sis au 5699 rue Principale, Ascot Corner, de 9 h à 16 h. Organisée par la Corporation des loisirs d’Ascot Corner, l’activité réunira une quarantaine d’exposants. Les profits serviront à faciliter les activités de l’organisme, comme l’achat de kayaks qui a été fait dans le passé lors d’activités précédentes. Parallèlement, la Bibliothèque Johanne Demers-Blais, également située au Centre multifonctionnel Paul-Lessard, présentera sa première vente annuelle de livres usagés, visant à financer sa collection permanente.

Marc Rousseau Boutique

La Boutique de la Fondation Marc Rousseau : Une façon additionnelle d’aider les gens

Sylvain Brière est heureux d’appuyer la Fondation Marc Rousseau en offrant gracieusement le local. Nous le retrouvons en compagnie de M. Rousseau situé à droite.

Inaugurée il y a quelques semaines, la boutique de la Fondation Marc Rousseau se veut un atout additionnel pour amasser des fonds afin de les redistribuer aux plus démunis de la communauté du Haut-Saint-François.
Plusieurs personnes appuyant la Fondation ont participé au lancement de la boutique située au 199, rue Bilodeau à East Angus. Élus des municipalités de East Angus et Westbury, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, représentant du député de Mégantic, François Jacques, ambassadeur de la Fondation, Gilles Doyon, propriétaire de BMR G. Doyon, représentants de divers organismes et citoyens sont venu appuyer la cause et faire quelques achats par la même occasion.
Marc Rousseau, fondateur de la Fondation portant son nom, rappelle que l’organisme vise à apporter une aide en dernier recours aux personnes dans le besoin du Haut-Saint-François. La boutique qui abrite également les bureaux de l’organisme est ouverte deux après-midi par semaine, jeudi et vendredi de 13 h à 17 h et le samedi de 10 h à 13 h. Le fonctionnement est entièrement supporté par la contribution de bénévoles. « C’est tout du bénévolat qui se passe ici. Il n’y a pas personne de rémunéré. C’est vraiment du bénévolat à 100 pour cent », d’exprimer M. Rousseau.
Boutique
La boutique offre déjà une bonne variété de produits. On y retrouve une section cadeaux, des produits des Étoiles du terroir, de l’érable avec Virgin Mady, entre autres, du fromage, les produits du Sabot d’or, de la boutique Écolo, des savons, des tableaux artistiques, de l’artisanat, décorations de Noël, du cidre d’érable et de pomme. On y retrouve aussi des épices, des gelées et moûts de pommes ainsi que des produits de miel. On offre également des bijoux.
Pour M. Rousseau, la boutique est la réalisation d’un rêve qu’il caressait depuis la création de la Fondation, il y a maintenant cinq ans. En plus de compter sur l’implication de bénévoles, l’organisme a la chance de bénéficier de l’appui du propriétaire du bâtiment, Sylvain Brière, de Constructions Sylvain Brière, qui offre le local gracieusement. Pour ce dernier, il est important d’appuyer la Fondation Marc Rousseau. « Les gens doivent avoir de l’aide quand il n’y a plus de ressource et c’est Marc qui la donne, c’est pour ça qu’on le fait. »
Récipiendaire du Mérite estrien dans la catégorie communautaire en 2018, M. Rousseau mentionne que cette reconnaissance lui a donné l’élan pour se lancer dans la création d’une fondation pour soutenir les gens de la communauté. Parmi ses réalisations, l’organisme a contribué à l’achat d’habits de neige pour les enfants en partenariat avec d’autres organismes, aidé des gens sinistrés et des personnes pour de l’ameublement et autres. Pour aider le milieu, la Fondation recueille les sous de différentes façons. Outre les dons de généreux donateurs et la nouvelle boutique, l’organisme opère la cantine de l’aréna Robert-Fournier d’East Angus dont les profits sont versés à la Fondation. L’organisme est également présent dans divers marchés publics.

panne electrique

Diminution des pannes récurrentes à Cookshire-Eaton

Impliqué au dossier, le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, est satisfait des résultats et de la belle collaboration avec les représentants de la société d’État Hydro-Québec.

Les citoyens de Cookshire-Eaton et même une partie du Haut-Saint-François pourront respirer un peu mieux puisque les employés de la société d’État, Hydro-Québec, ont complété ou sur le point de le faire, d’importants travaux sur les lignes 237 et 232 ce qui devrait réduire considérablement le nombre de pannes.
Ces lignes traversent une bonne partie du territoire de la MRC du Haut-Saint-François et touchent les municipalités du Canton de Newport, East Angus, une portion d’Ascot Corner, mais principalement les abonnés de Cookshire-Eaton, particulièrement les secteurs de Cookshire, Sawyerville, Birchton et Eaton Corner.
Plusieurs citoyens se sont plaints au cours des dernières années des nombreuses interruptions de service. Les principales causes des coupures électriques étaient dues à la végétation abondante et même excessive près ou le long des lignes de transport ainsi que la vétusté de certains équipements sur le réseau électrique.
Depuis 2021, de nombreux travaux importants ont été effectués par la société d’État pour diminuer le nombre et la durée des pannes d’électricité à travers le territoire, indique-t-on dans un communiqué émis par la municipalité de Cookshire-Eaton. Un suivi serré des travaux a été effectué au cours des derniers mois impliquant le maire, Mario Gendron, et les représentants de la société d’État. La municipalité a également collaboré à l’évolution du dossier.
Les travaux de végétation sur la ligne 237 ont été exécutés à 100 %. Cela inclut l’abattage de 1 516 arbres, 750 portées de déboisement sous la ligne et 760 portées d’élagage. On a également profité de l’occasion pour remplacer des équipements. Les anomalies à risque élevé de pannes ont toutes été réparées. Celles restantes ne sont pas à risque de panne à court terme, précise-t-on dans le communiqué.
Quant aux travaux de végétation sous la ligne 232, ils sont complétés à 98 %. On a abattu 1 857 arbres et effectué 1 497 portées de déboisement au sol sous la ligne ainsi que 1 000 portées d’élagage. Par contre, il reste du travail à effectuer sur 124 portées.
Selon Hydro-Québec, la diminution des pannes est éloquente. Selon les statistiques, les causes de pannes causées par la végétation ont chuté de 13 en 2020 à une seule en date du 2 juin 2023. Les pannes de toutes autres natures sont passées pour la même période de 36 à 16. « De plus, nous constatons une tendance à la baisse des pannes de toutes natures pour les six premiers mois de l’année 2023 lorsque nous considérons les données en lien avec les interruptions planifiées de l’alimentation électrique, lesquelles sont planifiées pour des travaux d’entretien de réseau. »
D’autre part, on indique que la durée des pannes en termes de minutes a considérablement diminué. Celles causées par la végétation ont chuté en 2020 de 184 minutes à 41 minutes au 2 juin 2023. Pour celles de toutes natures, elles suivent la même courbe vers le bas passant de 621 minutes à 156 minutes pour la même période. Néanmoins, on précise que le réseau n’est pas à l’abri des événements météorologiques majeurs pouvant causer des pannes d’électricité de plus longues durées.
Maire
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, qui a suivi le dossier de près, est satisfait du résultat obtenu et souligne la belle collaboration avec les représentants de la société d’État. « C’est un travail de longue haleine et je suis très fier du résultat. Au départ des projets comme ça, c’est important de faire un bon diagnostic, on savait qu’on avait plus de pannes d’électricité que dans d’autres territoires. Donc en partant de là, faut dire c’est quoi qui se passe, on est un territoire qui a beaucoup de végétation. Végétation et électricité, ça fait pas bon ménage. On a eu un très bon contact avec M. Sébastien Martineau, conseiller relations avec le milieu pour les régions de l’Estrie et la Montérégie pour le service des Affaires régionales et collectivités. On a fait des rencontres et des suivis mensuels avec des cartes géographiques pour indiquer où ils en étaient rendus dans l’élagage, les changements d’équipements. Moi je n’ai jamais abandonné le morceau; j’ai dit dans le fond, si on suit tous les mois, c’est sûr qui va se faire de quoi. »
Selon M. Gendron, la société d’État avait un cycle prévu pour des travaux. Il ajoute que la pression de la municipalité et la pétition d’une centaine de citoyens ont contribué à faire devancer les travaux. « Ils ont fait pas juste fait du d’élagage, ils ont dit : on va regarder aux équipements aussi, les conducteurs, les fusibles, disjoncteurs. Ils ont commencé par la végétation, mais en cours de route, ils ont regardé tous les équipements autour. Dans le diagnostic, il y avait des équipements qui causaient des pannes aussi. » Avec les travaux d’amélioration, le maire Gendron estime que le dossier est réglé à 90-95 %. « Il reste des équipements qu’ils n’ont pas eu le temps de changer encore sachant que la végétation était plus problématique. Le dossier n’est pas fermé, mais avec les résultats qu’on a aujourd’hui, c’est significatif. »
Le maire est confiant que les travaux seront exécutés au cours des prochains mois, voire février 2024, selon le calendrier des suivis. M. Gendron rappelle néanmoins que les abonnés ne seront pas à l’abri de pannes pour autant particulièrement lors d’événements météorologiques importants avec de forts vents et autres.

Marche aux flambeaux

À la Vallée du Mont Élan, au Canton de Westbury : Une marche aux flambeaux à succès sur toute la ligne !

Les marcheurs intéressés à la marche aux flambeaux, à la Vallée du Mont Élan, pouvaient partir à mesure qu’ils arrivaient et s’inscrivaient, au début du sentier pédestre principal. Le parcours d’une distance de 2 km pouvait s’effectuer en une heure environ, selon s’il y avait des petits pas d’enfants ou non !

Près de 200 personnes ont foulé le sentier de randonnée principal de la Vallée du Mont Élan, au Canton de Westbury, tout près de East Angus, le samedi 7 octobre dernier. L’activité, une marche aux flambeaux, débutait au début de la noirceur, à 18 h 30, organisée par le comité des loisirs de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), en collaboration avec le Canton de Westbury.
La pluie n’a pas été trop dérangeante pour la durée de cette marche aux flambeaux, puisqu’elle s’est faite un peu plus insistante seulement à partir de 20 h 20, alors que la plupart des marcheurs étaient déjà revenus. Les autres activités, assez nombreuses, se tenaient pour l’essentiel dans des lieux abrités.
« C’est un succès sur toute la ligne ! Avec autant de personnes qui ont parcouru les deux kilomètres de sentiers en forêt, nous sommes très heureux du résultat. Plusieurs constituaient des petites familles, qui sont revenues enchantées et qui ont apprécié les spectacles très différents, tout au long du parcours, dont deux musicaux. Tout s’est très bien déroulé », s’est exclamée la responsable du comité des loisirs à la MRC, Marie-Pierre Hamel.
Deux spectacles musicaux ajoutaient de l’ambiance le long du parcours. Le premier mettait en vedette une chansonnière, Mélissa Starling, à l’abri d’été, tout près du pavillon d’accueil. Cette artiste chante des chansons populaires, depuis une dizaine d’années avant la pandémie, et elle a repris le collier depuis mars 2023. Elle acceptait les demandes spéciales, ce qui a été apprécié de la part des spectateurs.
Le deuxième spectacle musical se déroulait un peu plus loin, sur un autre site, à la musique envoutante, émanant de bols de cristal et de gongs ! Les organisateurs ont démontré beaucoup de créativité lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs pour ces activités secondaires.
Un autre spectacle se déroulait dans le pavillon d’accueil, présentant un trio, organisé par le propriétaire du site, avec deux musiciens principaux Vlad et Julie, qui s’exécutaient en jouant des instruments baroques, comme une cithare et plusieurs percussions.
Dans les sentiers de randonnée, les marcheurs avaient pu apprécier quelques spectacles au fil de leur marche, dont une démonstration de cerceaux et hula-hoops lumineux multicolores, en pleine forêt.
Un conteur, Patrick Therrien, sympathique et collaborateur avec son public, s’était installé dans un tipi et offrait, à qui voulait l’entendre, un conte d’inspiration autochtone, ce qui fascinait les jeunes. Il s’accompagnait avec quelques flûtes de style autochtone, dont le son clair et limpide ne manquait pas d’impressionner les petites familles, quand elles réussissaient à trouver l’entrée de cet abri traditionnel.
Puis sous l’abri d’été, en soirée, étaient offerts du café, du chocolat chaud, des guimauves et des saucisses pour sustenter les participants qui le désiraient.
Des personnalités du HSF, rencontrées sur place, ont manifesté leur satisfaction à la suite de leur participation à l’activité, soit le maire du Canton de Westbury, Gray Foster, et le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy. Ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur la caractéristique nature de l’endroit.
Une citoyenne de Bury, Christine, accompagnée de ses trois enfants, a accepté de livrer quelques commentaires sur place : « Avec les enfants, nous n’avons fait qu’une partie de la marche… J’ai trouvé qu’il s’agit d’une belle organisation. C’est aussi une très belle initiative pour faire découvrir le site. Les spectacles lumineux, comme les hula-hoops, ont attiré l’attention de mes enfants. C’est très beau ici, comme endroit. Nous avons eu du plaisir. Et le bonheur ressenti fait que nous sommes tous contents d’être venus ce soir », a-t-elle livré avec enthousiasme.
La Vallée du Mont Élan constitue un très bel endroit pour organiser ce type d’activité. L’endroit se définit comme un gîte naturel, offrant des chalets rustiques, des tentes prospecteurs confortables et douillettes, du camping, des iourtes dépaysantes et des activités intérieures et en nature, qui se révèlent à la fois intimes et accueillantes.

Labirhinte weedon

Le labyrinthe d’Halloween couru à Weedon !

À l’entrée du labyrinthe d’Halloween, à l’aréna de Weedon, les gens devaient simplement spécifier le nombre et leur provenance, afin de pouvoir pénétrer dans l’antre des monstres et des spectres, toujours présents lors de cette fête populaire.

Tout Weedon et la population de certaines municipalités des alentours sont passés par le labyrinthe d’Halloween, aurait-on dit, à la vue des longues files de personnes qui attendaient à l’extérieur de l’Aréna André-Pee-Wee-Tardif de Weedon, pour y pénétrer !
Une zone feux de camp permettait de se réchauffer à défaut d’offrir une chaleur d’atmosphère et d’ambiance. Le DJ Alex Paquette-Viens tentait de faire la même chose avec de la musique, en termes d’animation de circonstance.
En effet, la popularité de cette activité ne s’est pas démentie, encore une fois. Même que les membres du service des loisirs et de la vie communautaire de Weedon, avec le coordonnateur Billy Fillion-Gagné, se tapent dans les mains avec un nouveau record d’affluence, soit 1192 visiteurs en seulement quelques heures. L’activité avait lieu le samedi 7 octobre dernier.
« Il s’agissait de la huitième édition cette année. Les contributions volontaires qui étaient demandées aux participants, bien libres de le faire, nous ont permis d’amasser un montant appréciable de 1 405 $, qui sera réinvesti pour l’organisation du labyrinthe l’an prochain, prévu au début d’octobre 2024 », prévoit M. Fillion-Gagné.
« Nous avions une très belle équipe de bénévoles, cette année, une vingtaine de personnes. Et il n’y a pas eu de pluie pour compliquer les choses ! Notre zone feux de joie a bien rempli son rôle, la musique d’animation et même de la danse par les participants ont aidé à créer une belle atmosphère », a indiqué le responsable du service des loisirs, qui n’avait que des bons mots pour toutes les personnes qui lui ont apporté leur aide pour réaliser l’activité.
Deux versions du labyrinthe avaient été préparées, la première offerte de 18 h à 20 h aux groupes familiaux, plus faciles pour les petites familles avec enfants en bas âge, réputés plus facilement influençables, donc moins « apeurante » et peut-être plus civilisée. La musique se voulait également en conformité avec la catégorie de la clientèle.
La deuxième version, dite pour les téméraires, offrait de 20 h à 22 h, des monstres plus terrifiants et des effets sonores percutants, s’adressant aux clientèles d’adolescents friands des frissons extrêmes et des peurs les plus graves !
Il n’était pas obligatoire de s’inscrire au préalable, pour les visiteurs intéressés.
« De 6 à 8, j’ai servi 350 chocolats chauds aux petits et grands qui en voulaient », s’est confessée la conseillère municipale de Weedon, Renée Montgrain, qui a collaboré à la fête avec son entreprise Tour Jardin RB.
Les commentaires de la part de certains participants, rencontrés à la sortie du labyrinthe d’Halloween, se voulaient régulièrement louangeurs.
Sabrina Pépin, de Beaulac, s’est révélée un bon exemple de louanges pour l’organisation. « C’était parfait, pour la version familiale, juste un peu apeurant. C’était bien, c’était le fun, je crois que ma fille Hélèna a apprécié, elle aussi, d’y être venue », a-t-elle mentionné.
« C’était bien organisé, c’était très bien, personne de mon groupe n’a eu peur ! », a déclaré pour sa part Patrick, de Weedon, accompagné de quelques personnes, amis et proches.
Un couple, Jennifer et Jean, de Westbury, a entendu beaucoup de hurlements de loups à dresser les cheveux sur la tête. « C’était super, très bien créé, mais nous n’avons pas eu assez peur à notre goût, on s’attendait à plus ! », ont-ils convenu.
Sabrina, de Beaulac, avec sa fille Anna-Belle, avait la même opinion du labyrinthe. « C’était super, très bien, très correct », a-t-elle commenté. Anna-Belle opinait de la tête. « Oui, elle a beaucoup aimé ça », a compris Sabrina. Sylvie, la mère de Sabrina qui était également de la partie, tenait la petite Laurence dans ses bras et a ajouté : « C’était bien. Il n’y a personne qui a eu peur ».
Jessica, de Weedon également, abondait dans le même sens. « Le labyrinthe était excellent. Les costumes étaient très beaux. Je n’ai pas eu peur du tout ! »
En provenance de Sherbrooke, Marie-Pier a avoué qu’elle avait bien aimé sa visite au labyrinthe. « L’an passé, nous avions eu bien plus peur, c’était différent cette année », a-t-elle témoigné.
Francis, de Beaulac, a pour sa part vécu « une très belle expérience à Weedon. L’idée d’une contribution volontaire, c’était parfait. Mes enfants ont eu peur, mais c’était bien organisé », a-t-il admis.
Demeurant à Disraeli, Marie-Claude a jugé le labyrinthe « très intéressant et original. Ça a été bien le fun ! »

ActiviteScolaire-GalerieDartCookshire

La Galerie d’art Cookshire-Eaton accueille plusieurs classes de l’école Saint-Camille

L’artiste de Sawyerville, Denis Palmer, a été assailli par les élèves du primaire qui participaient à l’activité scolaire à la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Il n’a pas manqué de répondre à leurs nombreuses questions pertinentes.

Une collaboration spéciale entre l’école Saint-Camille et la Galerie d’art Cookshire-Eaton a permis aux élèves de plusieurs classes de 3e, 4e et 5e années du primaire de s’imprégner de culture et d’arts visuels, en fréquentant même sur place quelques artistes, le 5 octobre dernier.
Ainsi, ce sont Louise Marois, dessins (Sherbrooke) et Denis Palmer, estampes (Sawyerville), qui exposaient à ce moment-là leurs œuvres à la grande galerie Louis-Pierre-Bougie, qui ont rencontré et discouru avec les jeunes. Diane Dugal, artiste-peintre en arts visuels, était également présente avec ses tableaux, à la petite galerie Suzanne-Genest.
L’artiste Louise Marois trouvait « réjouissant, même rassurant, cette passation du savoir. C’est émouvant la sensibilisation à l’art qui se fait ici », a-t-elle dit, à la suite du contact vécu avec des élèves qui avaient plusieurs questions à lui poser.
Quant à Denis Palmer, il trouvait que les jeunes aimaient surtout les sculptures de Georges Foster, sculptures en bronze (Way’s Mills), le troisième exposant qui était absent à l’occasion de l’activité scolaire, qui y exposait des insectes impressionnants.
« Ils préfèrent ces pièces qui sont des bibittes, car ils aiment toucher, c’est matériel, physique. Je ne suis pas découragé. Les œuvres qui garnissent les murs les attirent moins. Pour mes dessins, ce que je préfère, c’est les peindre sur place, quand j’ai un sujet, plutôt que d’attendre au retour chez moi, je n’ai pas toujours le goût de continuer ! », a affirmé M. Palmer en souriant.
Ses œuvres, réalisées au fusain et à l’aquarelle, ont la particularité de porter un texte qu’il écrit de sa main, directement sur ses toiles, formant un ensemble agréable à l’œil.
Par ailleurs, deux enseignantes ont émis quelques commentaires sur leur expérience avec les élèves qu’elles accompagnaient.
« Oui, il s’agit de faire un peu d’éducation artistique avec les élèves. Nous faisons un parallèle, à partir de nos cours d’arts plastiques, en classe, avec les œuvres observées ici à la galerie, afin de pouvoir développer avec les enfants leur goût des arts. Ce qui arrive souvent, c’est que les jeunes en parlent avec leurs parents et leur donnent le goût d’y revenir avec eux… », a fait observer Cathy, une enseignante de 3e année.
« Les élèves peuvent apprendre à apprécier les œuvres d’art, c’est une chance de voir une exposition et de pouvoir y rencontrer des artistes. À la suite de la visite, en classe, nous leur demandons de choisir, parmi les œuvres exposées, celle qui les a intéressés, de nous dire pourquoi et de faire des liens. C’est quoi qui les a accrochés dans l’œuvre choisie, qu’est-ce qu’ils ont apprécié ? Et de définir c’est quoi une œuvre pour eux. C’est un bel éveil du côté artistique, pour ces élèves, autre que le chant et la danse », a révélé Marie-Claude, enseignante de 4e et 5e années.

Nouvelle ferme

Phénomène particulier dans le HSF : Des nouvelles entreprises agricoles plus nombreuses

Marie-Pier Lavallée-Guérin, copropriétaire de la nouvelle ferme Le Luçois, de Bury, se spécialise dans la viande bovine élevée en pâturages, et semble bien fière des produits de son entreprise. Sa formation à Saint-Hyacinthe lui donne un avantage dans la réalisation de ses ambitions.

La tendance des nouvelles entreprises agricoles, à l’échelle du Québec, versus celles qui disparaissent à la suite d’abandon des affaires, s’avère négative, la relève étant habituellement très difficile pour les jeunes producteurs désireux de s’implanter, c’est bien connu. Mais dans le Haut-Saint-François (HSF), depuis l’année 2021, c’est le contraire qui arrive, un phénomène particulier à la région qui se révèle plus dynamique qu’ailleurs, semble-t-il, dans ce secteur de l’économie.
Effectivement, en 2020, une vingtaine d’entreprises agricoles avaient vu le jour, alors qu’en 2021, il y en a eu 35, et même 43 durant l’année 2022, ce qui représentait 33 % des nouvelles entreprises dans toute l’Estrie. Deux fois plus qu’en 2020 !
La MRC du HSF se démarque donc comme la région où les nouvelles entreprises agricoles s’implantent en nombre le pus élevé ou parmi les plus élevés des MRC de l’Estrie.
Le haut du pavé, ce sont les nouvelles entreprises en production acéricole qui l’accaparent dans une proportion de 25 %. D’autres productions sont également bien représentées dans ce registre exceptionnel : la production de foin, l’élevage de bovins et la production maraîchère.
Dans toute l’Estrie, cette tendance se révèle positive globalement, pour le nombre de fermes totales, les nouvelles moins celles ayant cessé leurs activités, ce qui est différent pour tout le Québec, avec un bilan légèrement négatif à – 1 %. Le HSF fait donc belle figure en Estrie ! Les statistiques ont été fournies par le Centre local de développement (CLD) du HSF.
Deux exemples de nouvelles fermes
À Cookshire-Eaton, la ferme Les 4 piments a été créée en 2021 par Karine Archambault et Louis-Charles Monast, deux jeunes qui travaillaient à Montréal et demeuraient à Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Nous voulions une vie d’autosuffisance à la campagne, le plus possible, avec un jardin, notre propre viande, etc. À la longue, nous avons pensé que nous pourrions même en vendre pour se faire un peu d’argent, parce que c’était quand même des efforts, nous avons voulu en vivre. On cultive donc entre 20 à 25 variétés de légumes, plus des bleuets, fraises, pommes, prunes, melons, etc. Nous avons des arbres fruitiers que nous avons plantés, mais ils ne sont pas encore productifs, on espère éventuellement avoir, entre autres, des poires », énumère Karine.
« L’idée, c’est qu’on aime offrir beaucoup de variétés, mais en petite quantité… du choix, mais pas à une grande échelle. Plusieurs fermes sont nées pendant ou après la pandémie, mais les gens ne savent pas toute la lourdeur des efforts qu’il faut investir, les demandes de subventions et tout le reste. Ils mettent quelque chose en branle, mais sans avoir réalisé à quel point c’est difficile. Notre ferme s’appelle Les 4 piments parce que nous avons 4 enfants ! », témoigne-t-elle de bonne humeur.
Plus d’informations sur la ferme Les 4 piments, sur le site www.les4piments.com
À Bury, par ailleurs, la Ferme du Luçois, également ouverte en 2021 par Marie-Pier Lavallée-Guérin, coactionnaire après avoir reçu quelques donations de ses parents qui possédaient la ferme, se spécialise dans la viande de bœuf élevé en pâturage.
Elle a vécu elle aussi à Saint-Jean-sur-Richelieu, après une formation à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) de Saint-Hyacinthe.
« Nous avons de l’enthousiasme, mais nous sommes plus modestes depuis la pandémie. Nous cherchons à développer une clientèle, avec les travaux de boucherie à contrat actuellement. Mais dans le futur, nous avons un projet de boucherie et salle de découpe, que nous aimerions réaliser, mais cela va prendre un bon investissement. C’est surtout pour la découpe de nos propres animaux, pour le côté cuisine aussi, pour produire des pâtés, tourtières, etc. Une mise en valeur qui est une plus-value. C’est une belle bulle, le prêt-à-manger, qui offre plusieurs possibilités, pour la transformation de la viande, c’est vaste. Mais je ne sais pas quand nous pourrons aller de l’avant avec le projet », déclare Marie-Pier, qui reste réaliste.
Pour informations lesviandesdulucois.com/contact/

Photo AFSQ

Faire son bois de chauffage : les bonnes étapes au bon moment

La nature est bien faite. Chaque saison offre un moment idéal pour la préparation du bois de chauffage.
D’abord, il y a l’abattage et le débitage des arbres. Ces actions devraient être faites en périodes de gels alors que le système vasculaire de l’arbre est en arrêt, soit entre décembre et la mi-mars environ. Le bois sera ainsi moins humide au départ.
Si vous achetez votre bois, vous devriez le réceptionner au printemps plutôt qu’à l’automne. De cette façon, vous aurez une meilleure chance qu’il ait été abattu en hiver.
Ensuite, les mois d’avril, mai et juin sont idéaux pour sécher votre bois de chauffage, car ils sont généralement venteux. Pour un séchage optimal, la cordée devrait être orientée pour que le vent traverse les bûches. La première rangée de bûches devrait être placée avec l’écorce vers le sol alors que les dernières devraient être placées avec l’écorce au-dessus. Cela réduit l’absorption d’humidité des bûches à partir du sol et de la pluie. Une bâche peut être déposée sur la cordée pour contrer l’eau de pluie, mais elle ne doit pas empêcher la libre circulation du vent. Un rabat de quelques pouces ou centimètres sur les côtés suffit.
Entre juillet et le début de septembre, il est temps d’entrer ses bûches à l’intérieur de la maison, avant que le bois s’humidifie à nouveau. Une bûche sèche se distingue par deux caractéristiques : des petites fissures sur la surface de coupe et un poids plus léger qu’au moment de la coupe.
Cette étape devrait inclure un triage rigoureux. Les bûches présentant des cavités, le bois détérioré (coti ou pourri), les morceaux d’écorce détachés devraient demeurer dehors et servir aux feux extérieurs avec une installation approuvée par votre municipalité. Ce triage est nécessaire afin d’éviter d’introduire des insectes, tels que les fourmis charpentières, ou encore des rongeurs dans la maison.
Enfin, il ne vous restera plus qu’à profiter de vos feux de bois tout l’hiver.

OEP

Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre : Le CFP du HSF veut lancer la formation OEP

Tina Desmarais, directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, se dit très optimiste de pouvoir enfin lancer la formation de production reliée au domaine du métal, soit en technique d’usinage. Elle est photographiée dans l’atelier du CFP où les élèves seront formés par des enseignants d’expérience, avec des équipements neufs. La pénurie de main-d’œuvre frappe durement les entreprises de ce secteur de l’économie, prêtes à payer un salaire intéressant pour les candidats à la formation, qui leur est remboursé par la suite.

Il y a maintenant trois ans que le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François (HSF) a l’ambition d’offrir la formation Opération d’équipement de production (OEP) reliée à la Technique d’usinage, donc dans le domaine du métal. Il s’agit d’un secteur de l’économie où les industriels subissent difficilement la pénurie de main-d’œuvre qui sévit depuis un certain nombre d’années.
Ce fut en vain depuis deux ans, par manque de candidats surtout, mais aussi parce que les astres ne s’alignaient pas correctement pour que ce programme de formation puisse voir le jour. La création de nouvelles formations aiderait en même temps à la pérennité du CFP.
L’entrevue avec la directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, Tina Desmarais, a eu lieu le 12 octobre dernier. Questionnée sur l’importance de lancer cette formation pour la survie du CFP du HSF, elle a insisté à quelques reprises. « Oui, la survie de notre centre de formation de East Angus dépend de la création de nouvelles formations de ce genre. Il y a un certain temps que nous sommes prêts ! J’ai déjà sept ou huit inscriptions et je suis très optimiste de pouvoir lancer cette formation avant la fin d’octobre », a fait valoir Mme Desmarais, rencontrée à son bureau situé à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
« Les candidats à cette formation apprendront à opérer des équipements comme les fraiseuses, les tours de perçage, les contrôles numériques qui servent dans les entreprises d’usinage, principalement. Nous avons l’intention de débuter la formation à la fin octobre, laquelle se tiendra jusqu’en août 2024. Il s’agit d’une formation rémunérée d’un montant de 15 000 $, ce qui est un avantage majeur pour les candidats. Le salaire moyen se situe entre 21 et 27 $ l’heure », spécifie Mme Desmarais.
« Cette rémunération est payée à un tarif horaire par l’entreprise, car la formation se passe en alternance dans l’entreprise et en atelier, par des enseignants très expérimentés. Elle est ensuite remboursée à l’entreprise par le biais du programme COUD, une initiative de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) qui vise à rehausser les compétences des travailleurs », explique-t-elle.
« Nous avons déjà organisé une opération petite séduction pour intéresser des candidats. Depuis trois ans que les industriels attendent que la formation soit créée, car en théorie il faudrait 20 inscriptions pour son démarrage. Mais si j’ai entre huit et dix candidats, je m’engage à aller de l’avant, car les besoins de main-d’œuvre compétente sont criants. Je vise ardemment à bonifier l’offre de formations du CFP du HSF », insiste la directrice.
« Notre atelier meublé d’équipements flambant neufs, avec les beaux partenaires qui nous soutiennent, constitue des avantages pour trouver des employés intéressants qu’ils veulent engager immédiatement et les garder longtemps. Notre but est donc de créer un espace de formation dans le HSF, pour le secteur. Nous espérons que le bouche-à-oreille va fonctionner et que les candidatures vont se multiplier par le fait même », conclut Tina Desmarais.
Les candidats étudiants intéressés par cette nouvelle formation n’ont qu’à contacter le CFP du HSF au numéro 819 832-3637, poste 1100, par courriel à hsf@csshc.gouv.qc.ca ou encore en consultant le site Internet www.csshc.gouv.qc.ca

Ferme la genereuse

À la Ferme La Généreuse, RURART a présenté Territorialités : Le projet de partage sensoriel de Tania Solomonoff

Tania Solomonoff assise au sol dans le studio de la Ferme La Généreuse, où elle a présenté un tableau de son projet spécial Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, le clou d’une rencontre à la suite d’une résidence artistique d’un mois au Québec.

Tout a commencé avec la participation, au Québec pendant un mois, à une résidence artistique d’une grande artiste visuelle et performeuse, Tania Solomonoff, née en Argentine, mais résidante du Mexique. Après être passée brièvement à Montréal et au Saguenay, elle s’est arrêtée trois semaines à l’OBNL RURART, à la Ferme La Généreuse, à Cookshire-Eaton.
Elle y a participé à un microévénement festif, le 23 septembre dernier, sous le thème Territorialités, y présentant son projet artistique au titre très évocateur Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, le clou de l’événement.
Le programme de cette activité comprenait une dégustation d’un produit de la ferme, à l’arrivée, un jus de pommes fait maison avec les fruits du verger; une promenade s’intitulant Les pollinisateurs, guidée par l’artiste Jessica Renaud; Dérives sur le territoire, une visite libre des installations artistiques orchestrées par Tania Solomonoff; une cueillette de pommes avec un pique-nique sur place et en finale, le clou de la journée, l’intervention artistique de Mme Solomonoff, présentant son projet Gestes pour la terre ou les formes possibles d’être ensemble.
En collaboration avec des femmes tisserandes, productrices de broderies typiques et symboliques, et apicultrices du Yucatan, province mexicaine où elle demeure, ce projet de Tania Solomonoff, artiste au charisme débordant et à la personnalité attachante, est un produit qui, pour elle, fait du partage son credo absolu.
Elle a d’ailleurs fait grande impression auprès des propriétaires de la Ferme La Généreuse et de l’organisme RURART, Suzanne Lemay et Aurélie Lemay-Choquette.
Par ailleurs, RURART était entrée en relation avec l’organisme Actions interculturelles, dans l’esprit du projet de microévénement festif, pour rejoindre les travailleurs de sapin voisins de la ferme, qui soignent leurs liens avec le territoire par leurs activités de plantation, évidemment… et avec lesquels le partage donne lieu à des découvertes qui enchantent Tania Solomonoff, toujours ouvertes aux ramifications significatives données à son projet.
En soirée, le clou de cette journée consistait au projet spécial Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, de Tania Solomonoff, présenté en quatre tableaux, sous forme de quatre rituels axés sur le partage.
Le premier tableau se déroulait dans le verger de la ferme et consistait à choisir parmi les broderies fournies par les femmes du Yucatan, à son départ du Mexique, pour les classer selon les couleurs, textures et leurs sens, en lien avec le lieu, le territoire. Un petit exercice a été suggéré, une mise en corps groupal, dans le verger. Les participants ont bougé ensemble, yeux fermés, le corps dans l’espace créant une dynamique permettant de sentir l’importance et comment cela fait du bien d’être en contact avec les autres, par la simple idée du «ensemble». « Plonger à l’intérieur du «ensemble», c’était magnifique ! », s’est exclamée Amélie Lemay-Choquette.
Le deuxième tableau se passait dans la serre de la ferme, à même les légumes et les tournesols, où les participants ont décidé de placer la grande broderie au-dessus de leurs têtes.
« Nous nous sommes tous retrouvés en dessous de la broderie, et une chanson a débuté et monté : Besame Mucho (Embrasse-moi beaucoup), de la pianiste mexicaine Consuelo Velazquez en 1930. Moment de confort rendu possible, d’être proches les uns des autres, grâce à l’exercice du tableau précédent », ajoute Mme Lemay-Choquette.
Le troisième tableau, ou Installation d’archives, amenait les participants dans le studio de la ferme où le sol était couvert de feuilles de papier, réelle installation ou performance de Tania qui y avait placé photos, dessins, textes, cahiers, archivages de son travail sensible artistique, très intime, qui n’était pas une mince chose en elle-même, une vraie œuvre d’art. « Nous avions le loisir de regarder, consulter, toucher, même de bouger les documents, d’interagir avec ses archives, très simplement, poser des questions, en petit cocon, chacun avec l’autre, avec l’œuvre et soi-même… », a-t-elle ajouté.
Le quatrième tableau les invitait tous à se laisser imprégner d’un vidéo documentaire, dans la vieille grange centenaire. « Cette projection montrait les femmes du Yucatan, dans des images d’archives où on les voyait en action, au travail, sans narratif, pour nous inciter à plonger dans leur univers. Sur deux grandes tables, du papier nous attendait, où nous avons dessiné, des formes, des dessins selon notre inspiration. Ces feuilles ont été apportées par Tania qui est retournée au Mexique, et les brodeuses là-bas vont pouvoir les recréer en broderies, pour faire un pont maintenant entre le Québec et le Mexique », conclut Amélie.

Classique Gérard Putter Bernier

Classique Putter Bernier : 8000 $ pour aider les jeunes

La 20e édition de la classique de golf Putter Bernier s’est avérée un succès. Un total de 92 golfeurs a foulé le parcours du Club de golf East Angus, profitant d’une magnifique journée ensoleillée. Avec l’aide des commanditaires et des participants, l’organisation a réussi à amasser la rondelette somme de 8 000 $ qui sera entièrement versé à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus.
Cet OBNL vise à venir en aide aux enfants démunis que ce soit pour soutenir les jeunes pour des activités sportives, sociales et culturelles. Lyne Bernier, pionnière de l’événement, est satisfaite de la récente édition. « Je suis contente, si l’on tient compte que les tournois ont perdu en participation depuis la pandémie. » D’ailleurs, c’est le quatuor formé de Mme Bernier, son conjoint Alain Breton, son fils Guillaume Bernier-Breton et un ami, Peter Vescio, qui a remporté la classique avec une carte de -10. Mme Bernier tient à remercier le partenaire majeur Promutuel Assurance Centre-Sud ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, la Ville de East Angus, le député de Mégantic, François Jacques, et les autres partenaires pour leur appui indéfectible. Dépendamment de l’avenir du parcours à East Angus, Mme Bernier aimerait bien y présenter une 21e édition l’an prochain, d’autant plus que le commanditaire majeur a déjà confirmé sa participation.

Grégoire Ferland

Homme de démesure : Grégoire Ferland, un touche-à-tout artistique

Les peintures de Grégoire Ferland surprennent par leurs grandes dimensions, comme s’il lui fallait insister, s’exprimer fort et avec des couleurs vives dans la voix. À voir chez lui, à son atelier de la rue Saint-Jacques, à East Angus.

Vouloir décrire un artiste comme Grégoire Ferland, par où faut-il commencer ? Il n’y a pas de manuel d’instructions, car l’homme semble échapper à toute caractérisation, comme hors norme. L’idéal ne sera qu’un survol, sans que cela soit un concept ni un défi.
Il était possible d’en découvrir un peu plus sur les multiples facettes artistiques de l’artiste lors de la récente exposition et son lancement de livre présentés le samedi 23 septembre dernier à son atelier du 164 rue Saint-Jacques, à East Angus.
Premièrement, ses peintures se démarquent toutes par leurs tailles démesurées, par leurs couleurs plus qu’intenses et par l’usage exagéré des techniques mixtes des matériaux, soit les objets ajoutés presque systématiquement à toutes ses œuvres.
Deuxièmement, l’artiste semble sans limites, laissant l’expression de ses actions et performances prendre plusieurs canaux, la sculpture incidemment, la peinture, la performance, le langage, les livres de poésie, tout sent bon la vie et le dynamisme. Mais la meilleure façon de lui rendre justice, laissons-le s’exprimer le temps d’un paragraphe : « Besoin de produire aux regards une représentation, une conception née de l’esprit, de la manifester comme son œuvre propre ; de même que dans le langage. Communiquer ses pensées et les faire comprendre à ses semblables, la matière offre à l’artiste l’occasion, le prétexte, le lieu de l’exercice de la pensée, qui communique son élan à la main qui sculpte, dessine, écrit et donc laisse ses traces », cite l’affichette d’introduction à cette exposition et au lancement de livre, sur place.
Le lancement de son recueil de poésie à compte d’auteur, qui s’intitule Des secondes dans l’univers, interpelle et interroge, surprenant avec son montage réalisé par l’auteur, une réelle performance en elle-même avec ses nombreuses reproductions de toiles en couleurs en pages de gauche, et ses poèmes lucides et évocateurs en pages de droite, des suites vivantes à lire et relire.
« Ce sont des réflexions à propos de l’univers et le temps, et de notre appartenance à l’univers. Nous sur la terre, on en fait partie, comme humains on regarde par terre… L’univers et l’humain, c’est comme la vie et la mort », évoque-t-il.
Dans le passé, Grégoire Ferland a aussi publié deux recueils de poèmes aux éditions Alea Poetik, le premier s’intitulant L’âme ne dort pas, en 2017, et le deuxième Flamme allumée dans la neige, en 2018. L’entreprise Alea Poetik n’existe malheureusement plus.
Grégoire Ferland avait été décrit, en 2012, comme « un phénomène underground au Québec », termes bien choisis, par la revue Vie des Arts. Il semble ne jamais avoir bénéficié, comme sculpteur, d’une reconnaissance quelconque par les musées ni par la culture des galeries publiques de la province, malgré une production d’œuvres fortes au fil des ans.
Tôt dans sa carrière artistique, il a pourtant fourni des performances de sculpteur avec le percussionniste Guy Nadon, sur des plaques de métal, à Montréal, aux Foufounes électriques, en 1988, et à la Galerie Optica, en 1989. Par la suite, il s’est établi successivement en Colombie, en Amérique du Sud, où il a vécu près d’une dizaine d’années, puis au Mexique, à New York et au Canada, à nouveau à Montréal et enfin à East Angus. Un parcours de vie qui l’a façonné, donnant aussi comme résultat son exposition de sculptures de métal et de textiles noirs, Tegumentum, découverte en 2012 à East Angus, dans l’ancienne église qu’il avait trouvée pour établir son atelier.
« J’ai fait mes débuts à 18 ans, à Montréal, mon côté artistique s’est forgé en fréquentant des artistes connus dans les cafés, alors que je travaillais le soir à l’École des Beaux-Arts. J’aimais faire du métal ma matière principale, mais ça prenait des outils, un local. J’ai acheté une forge, d’un forgeron qui m’a montré son métier, soit souder des métaux au marteau. Mais ça prend du métal de qualité pour que deux morceaux de métal fusionnent. C’est la base. J’ai découvert que la Vie t’organise. À Montréal, j’étais coincé dans mon studio où j’avais un trop gros inventaire. J’ai été chanceux de trouver cette église à vendre, en 2006 à East Angus, qui correspondait exactement à tous mes besoins. Je pouvais en faire ma maison, mon atelier, ma salle d’exposition. C’était inespéré ! », s’exclame-t-il, encore ravi.
Grégoire Ferland, un artiste facile d’accueil, à découvrir chez lui, à son atelier, dans une exposition remplie de démesure et de surprenantes performances.

Église St-Adolphe

À Dudswell, secteur de Marbleton : Fermeture imminente de l’église Saint-Adolphe

Près d’une cinquantaine de personnes ont participé à la réunion spéciale tenue à l’église Saint-Adolphe, à Dudswell secteur Marbleton, afin de statuer sur l’avenir de ce bâtiment, dont la situation financière se révélait alarmante.

C’est avec une certaine résignation que les citoyens de Dudswell, secteur de Marbleton, ont pris la décision d’accepter que leur église Saint-Adolphe cesse son existence de temple catholique, voué au culte, dès la fin de décembre prochain. Une rencontre, tenue en soirée du jeudi 5 octobre, visait à trouver une solution à la situation très précaire où se trouve la fabrique de la paroisse, reliée à l’Unité pastorale Saint-François-de-Laval, qui comprenait aussi Bury, fermée dernièrement.
Cette décision difficile a été confirmée à la fin de la rencontre, émotive pour certains, où près d’une cinquantaine de personnes ont assisté, dont un certain nombre figurent parmi ceux qui fréquentent encore cette église, au moins à la messe les dimanches. Mais la baisse d’achalandage représente une des raisons pour la situation inéluctable expliquant la décision issue d’un verdict désolant.
Un commentaire du curé Pierre Célestin Ona Zué, en début de réunion, en dit long : « C’est la première fois que je vois autant de monde dans l’église ! », a-t-il lancé, sans doute pour dérider un peu les gens et adoucir l’atmosphère tendue. Il a d’ailleurs ouvert la réunion par un court discours rassurant, dans les circonstances. « Merci d’être venus en grand nombre, ce qui dénote de l’intérêt de la communauté des chrétiens. Je souhaite que cette rencontre soit apaisante, avec une solution constructive, définitive, face au fardeau financier difficile à supporter et la décroissance qui a affaibli notre paroisse », a-t-il mentionné.
Il a ensuite lu une lettre provenant de l’Archevêché de Sherbrooke, signée par le vicaire général, l’abbé Steve Lemay, qui indiquait que la situation préoccupante datait déjà d’un certain temps. Les prêtres collaborateurs présentaient un âge avancé, que la vitalité du milieu était déficiente parce qu’il y avait peu d’activité pastorale en dehors des messes et que l’aspect financier présentait une situation difficile à redresser. Le vicaire général se disait sensible à la douleur des paroissiens causée par ces changements…
Tout au long de la rencontre, la sincérité, la transparence et la vérité étaient au menu, bien senties lors des interventions de la représentante de l’Archevêché de Sherbrooke, Anne-Séverine Guitard, qui était présente, et par Yan Gagnon, marguillier de la paroisse Saint-Louis-de-France, représentant du conseil de gestion de l’église Saint-Adolphe.
Ce dernier a précisé que « le conseil de gestion de Saint-Adolphe n’a pas vraiment cessé de travailler, mais que les marguilliers n’avaient pas cru bon de tenir la campagne de la CVA, car l’église représente un énorme bâtiment à maintenir et qu’ils ne pouvaient pas demander des contributions pour une église en situation désespérée, qu’ils ont présumée devoir fermer. Pris à la gorge, c’était devenu insoutenable pour le conseil de gestion, à cause des frais courants à payer et des rénovations nécessaires au bâtiment, qui impliqueraient une levée de fonds de 1,4 million $. C’est trop difficile de continuer, ça prend absolument un changement majeur qui s’impose. La communauté des gens qui prient ne peut plus supporter l’église », a admis M. Gagnon, stoïque.
Des solutions possibles ont été évoquées, calquées sur des situations vécues ailleurs, comme un rachat de l’église par la municipalité, le recours au Conseil du Patrimoine religieux du Québec (CPRQ), qui a un programme permettant aux églises cotées B comme celle de Saint- dolphe (sur une échelle de A à E), de bénéficier d’une aide de 80 pour cent pour la rénovation des édifices, et même qu’un participant a suggéré la création d’une fiducie qui pourrait être avantageuse.
« Mais le fardeau qui serait subséquent, à supporter pour maintenir, au jour le jour, le budget de dépenses reliées à l’existence de l’église, pour la municipalité, pour la fabrique et tout autre promoteur ou organisme, serait insoutenable de toute façon », a concédé Yan Gagnon.
Les dépenses majeures que représentent les assurances pour ce genre de bâtiment, de même que les frais de chauffage, en plus des cotisations à payer aux instances religieuses, constituent à elles seules des charges difficiles à assumer.
De plus, une des conditions pour s’adresser au CPRQ et être requalifiée, c’est que l’église ne doit plus être la propriété d’une entité religieuse comme une fabrique de paroisse et ne plus être vouée au culte.
Devant la situation inéluctable, M. le curé Ona Zué a tenu un dernier discours en lien avec l’attachement affectif des fidèles pour le bâtiment.
« On ne peut fermer sans émotion, du jour au lendemain. Il faut suggérer de continuer les célébrations jusqu’à la fin du mois de décembre, où il faudra vivre une messe d’au revoir, avec la fermeture de l’église, ce qui ne voudra pas dire la fin de notre communauté. Nous continuerons à vivre notre foi autrement. Oui, aller chercher des services ailleurs, comme à East Angus, si les gens jugent important de le faire. Mais continuer en allant vers la fermeture de l’église. Ce sera un détachement douloureux, certes, mais il ne faut pas se quitter sans vivre dignement une fermeture, en assurant jusque-là les petites dépenses courantes, s’il le faut, et continuer à prier. Nous pourrons toujours organiser des messes spéciales, des mariages, des baptêmes en célébrations exceptionnelles, dans d’autres lieux, comme au cimetière, par exemple », a-t-il convenu.
L’appel de propositions pour la vente de l’église sera lancé à court terme, en espérant la vente de l’église à des promoteurs privés avant la fin de décembre. Sinon, le fardeau reviendra à l’Unité pastorale Saint-François-de-Laval, qui devra aviser du futur.

Halloween dans le HSF

Dans le Haut-Saint-François : Des activités à saveur d’Halloween

Chaque année, la Forêt hantée de Freddy Angus attire bon nombre de visiteurs.

L’Halloween revient à nouveau avec l’arrivée du mois d’octobre, avant le grand sprint des fêtes, bien sûr ! Les municipalités aux quatre coins du Haut-Saint-François ont rivalisé de créativité pour intéresser, à venir chez elles, tous les petits et les grands monstres, de même que les créatures fantastiques variées qui apparaissent chaque fois à cette occasion en octobre !
Bury
Une soirée costumée et une maison hantée font partie des activités prévues à Bury, le samedi 28 octobre, à 16 h, avec des jeux et un DJ pour assurer le plaisir des participants, au Manège militaire de Bury. Inscription à 15 h 30, entrée gratuite si costumé. Non costumé : 5 $. Prix à gagner pour les meilleurs costumes. À 19 h, danse avec DJ. Plus de 16 ans : 10 $. Le tout organisé par l’Association Athlétique de Bury.
Chartierville
Le samedi 28 octobre, c’est l’Halloween à Chartierville, dès 14 h, avec une activité pour les enfants, soit un exercice de décoration de citrouilles. De plus, un atelier de bricolage leur offrira la possibilité de fabriquer des squelettes et des crânes, en plus de coloriage sur des images de monstres d’Halloween. Ces décorations seront ensuite placées dans la grande salle communautaire pour mettre de l’ambiance pour le party en soirée. À partir de 19 h jusqu’à minuit, il y aura musique et danse, que les participants soient costumés ou pas. Est prévu un service de bar pour les adultes, du popcorn et des bonbons pour les enfants… donc pour tout le monde ! Des prix seront remis à ceux portant les plus beaux costumes.
Dudswell
Un party d’Halloween costumé est prévu à l’église Saint-Clément, du secteur Bishopton (au rez-de-chaussée), le samedi 28 octobre, en soirée. C’est pour tous les membres de la famille. Il faut se procurer un billet à l’avance. Un concours de déguisements se tiendra durant l’activité. Permis d’alcool.
East Angus
Les enfants et leurs parents sont invités à la Forêt hantée de Freddy Angus, le samedi 14 octobre, de 18 h 30 à 22 h (dernière entrée à 21 h). Il faut avoir son billet à l’avance, disponible à l’Hôtel de Ville de East Angus ou en ligne sur le site freddyangus.ca. Il s’agit de la 14e édition de cette activité annuelle, une invitation de la Ville de East Angus à venir braver les sentiers de la terrifiante Forêt hantée de Freddy, au parc des Deux Rivières, sur la rue Willard, à East Angus. Coût du billet : 8 $. Aucun billet ne sera vendu sur place. Parcours animé de plus de 550 mètres, conçu entièrement par des bénévoles. Il s’agit d’un événement qui attire chaque année plus de 1500 visiteurs en moyenne. Les associations, comités, différents groupes et les citoyens étaient invités à venir organiser eux-mêmes une station d’épouvante dans ces sentiers. La Ville cherchait également des bénévoles pouvant s’impliquer pour le bon déroulement de cette grande fête. L’activité est organisée par les municipalités d’East Angus et de Westbury.
Hampden/Scotstown
Le samedi 28 octobre, la Fête d’Halloween comprend un souper-spaghetti-bénéfice, par les Mains agiles, au prix de 12 $ adulte, jusqu’à 12 ans 5 $, moins de 5 ans gratuit. Premier service à 16 h 45, 2e service à 18 h 30. Soirée à l’Hôtel de Ville de Scotstown : petit film et dessin pour enfant au souper, karaoké de 18 h à 22 h, avec coin décoré pour la prise de photos, apportez vos consommations. Navette gratuite chaque 30 minutes entre les rues Victoria et Albert.
La Patrie
Ainsi à La Patrie, pour le mardi 31 octobre, la municipalité a annoncé que, cette année, pour obtenir leurs bonbons, les êtres déguisés de tous acabits devront se présenter à l’Abri-bois afin d’affronter les personnages remplis de mystère qui répondront à leurs désirs de friandises. Il est recommandé de garder la visite pour la fin de leur course aux bonbons dans le village, comme une destination finale, si chacun se rend jusqu’au bout, sans anicroche. Il y aura du chocolat chaud et du café (pour les plus grands) qui seront servis gratuitement sur place. Vraiment tous sont bienvenus ! Et il ne faut pas oublier le concours de décoration d’Halloween pour les citoyens, voir les règlements pour bien participer…
Weedon
La fête avait lieu le samedi 7 octobre, à l’aréna André Pee-Wee Tardif de Weedon, avec le Labyrinthe de l’Halloween, de 18 h à 20 h pour la version famille, et de 20 h à 22 h, pour la version des braves 12 ans et plus. Un DJ animait l’atmosphère avec une musique de circonstance, à l’extérieur de l’aréna.

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