Pete Lachance

Le magasin Lachance à Sawyerville, c’est convivial, c’est familial

Pete Lachance vous souhaite la bienvenue à la section quincaillerie du Dép. CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie.

« J’avais 22 ans quand je suis rentré de l’hôpital, raconte-t-il, et ma mère m’a accueilli. »
Ce n’est pas le début de l’histoire de la célèbre quincaillerie épicerie de Sawyerville, mais ce fut un tournant dévastateur pour Pete Lachance, son propriétaire actuel avec sa femme Lorraine Gagnon et son fils Cédrick Lachance.
C’était en 1976. Il jouait au ballon-balai à East Angus. « J’ai entendu l’entraîneur dire : “Toi, Lachance, quand tu vas retourner sur la glace, tu repartiras en civière”. Puis ce type m’a cassé le cou avec son bâton. Il a frappé juste au bon endroit. Ensuite, j’étais allongé sur la glace et je ne pouvais plus bouger mes bras ni mes jambes. »
C’est ainsi que sa vie dans un fauteuil roulant a commencé. « Je n’ai pas essayé de te faire marcher, j’ai essayé de te sauver », lui a dit le médecin.
Avant cela, Pete Lachance était un grand sportif ; il jouait au hockey et au ballon-balai, et il travaillait fort. Deuxième d’une famille de cinq garçons, il est né à Sherbrooke et a grandi à Sawyerville. Sa mère est originaire de Terre-Neuve. Il a étudié à l’école française de Sawyerville, puis de Cookshire, et ensuite d’East Angus, et a travaillé au moulin de son oncle. Sur une photo, on le voit debout, beau et fort, devant une charrette à foin.
« Peut-être que quand j’avais 20 ans, peut-être j’étais un peu sauvage, comme n’importe quel jeune normal, mais j’aimais le sport. »
Après l’accident, il s’est remis au sport, mais maintenant il parrainait une nouvelle génération. Il a amassé des fonds, il a acheté de la crème glacée, il a été entraîneur de hockey et de baseball. Tout pour les enfants.
« Il n’y a rien que je n’ai pas fait après ça », a-t-il dit en riant. « Je ne peux pas courir, mais je peux faire bouger du monde. »
C’est un entrepreneur accompli. Deux ans après son accident, il épouse Lorraine Gagnon, et ensemble, en 1979, ils ouvrent un magasin, Accommodations Sawyerville, en face de l’Hôtel. Il organise des fêtes sur la plage pour des foules de 500 personnes avec des tonnes de sable transportées vers une érablière, une piscine, de la musique et toutes sortes de jeux. Il a organisé des tournois de fléchettes, des tournois de cartes, des rallyes de motoneige et des courses de quatre roues. Il a eu un bar, un motel, une salle de danse, une plantation d’arbres de Noël et une salle de quilles. Il vient tout juste de terminer un mandat de 12 ans en tant que conseiller du district 5 de Cookshire-Eaton.
Pete et son fils Cédrick étaient dans la salle de quilles de Sawyerville lorsqu’ils ont vu que l’épicerie J. A. Lowry de l’autre côté de la rue était à vendre.
L’histoire du magasin était aussi tumultueuse que celle de Pete. Edgar Austin Kingsley « a acheté l’entreprise de J. R. Cunningham, marchand général à Sawyerville en 1893 », rapportent Morrill et Pierce dans leur livre de 1917, Men of Today in the Eastern Townships. Mais la catastrophe frappa le magasin Kingsley en septembre 1923 lorsqu’un incendie détruisit une grande partie du bâtiment. La partie principale du magasin a été sauvée grâce à l’action rapide des pompiers de Sawyerville, a déclaré le passionné d’histoire Danny Bousquet, et au printemps 1924, il était de retour en affaires. Une publicité de chapeaux pour dames le prouve.
En décembre 1926, James A. Lowery [Lowry] le reprend, dit M. Bousquet. Pendant de nombreuses décennies, il était connu sous le nom du magasin général J. A. Lowry, vendant à la fois des produits d’épicerie et des fournitures de quincaillerie, même après être passé entre d’autres mains : Lincoln et Mamie Matthews, puis Charles Charpentier, et ensuite Marcel Charpentier. Finalement, il y a 13 ans, le magasin s’est doté d’une nouvelle section de quincaillerie, d’importantes rénovations et d’un nouveau nom : Dep CPL Lachance, Épicerie, Quincaillerie. Tout comme l’histoire de Pete, celle du magasin en est une de résilience.
« Nous avons six employés. Nous faisons de notre mieux. Je sais que les prix sont un peu plus élevés, mais nous sommes un petit magasin. Nous ne pouvons pas rivaliser avec les grandes chaînes. Mais nous vous ferons économiser du temps et de l’essence. Sawyerville a besoin de nous. Les gens entrent et ils sont si heureux, c’est incroyable. C’est ce qui est si plaisant. Il ne s’agit pas de devenir riche. Je suis heureux de servir. »
Le magasin Lachance offre le plus possible d’épicerie locale, a déclaré Pete. Par exemple, la viande de la Boucherie Éric Vachon de Saint-Isidore-de-Clifton, les légumes de Coaticook et de Saint-Isidore.
Les gens viennent d’au-delà de Sawyerville ; ils viennent de Saint-Malo, Saint-Mathias et de Chartierville. « Certains viennent tous les jours », nous a dit M. Lachance. « Ce qui est bien avec le magasin, c’est qu’il est convivial et qu’il est familial. Nous connaissons tout le monde. C’est une famille, pas seulement un numéro. »

Petite tournée

Des éclaireurs du CIUSS de l’Estrie – CHUS et du HSF en tournée : Un exercice pour resserrer les liens

La Petite tournée 2023 qui réunissait quelque quarante intervenants du monde de la santé, des milieux socio-économico-communautaires du CIUSS de l’Estrie – CHUS et de la région du Haut-Saint-François souligne l’importance de se connaître pour se reconnaître au service de la population.

L’autobus qui transportait les quelque 40 délégués «éclaireurs» du CIUSS de l’Estrie – CHUS et du Haut-Saint-François, provenant des secteurs socio-économico-communautaires, dans l’optique des Petites tournées, édition 2023, s’est arrêté dernièrement au Club de golf East Angus. Ces responsables de ce genre d’activités, dont l’objectif consiste à aider la population de la MRC dans ses différentes problématiques individuelles, se sont réunis pour une journée d’acquisition de connaissances et de réseautage.
Les «éclaireurs», tous ces agents d’organismes aux vocations diverses se sentent investis de la mission de diriger correctement les personnes qui ont des besoins particuliers vers les bons services. Déjà en activité depuis quelques années, dans l’esprit d’un continuum, les organisateurs souhaitaient cette rencontre dont le but de se découvrir et se reconnaître doit renforcer les liens entre les intervenants de la MRC et ceux du grand CIUSS.
L’activité à l’initiative du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) et de la Corporation de développement communautaire (CDC) a réuni ces collaborateurs et collaboratrices répartis sur le grand territoire estrien. Ils sentaient le besoin de constater de visu la problématique plus particulière de la MRC du Haut-Saint-François. En même temps, vu le contexte d’éloignement, mettre un visage sur un nom devrait faciliter les interrelations. Ce trajet qui a joint quelques municipalités du HSF devait sensibiliser les intervenants à une des réalités, son étendue.
Créer et renforcer des liens de confiance entre eux, mieux connaître les services et les lieux physiques spécifiques à notre territoire et les mécanismes de référencement accélèrera les démarches, annonce Martin Monette, agent de développement à la CDC du HSF. Et partager les différentes expériences de pratiques d’accueil et d’accompagnement des personnes vivant en contexte de vulnérabilité ou ayant d’autres problématiques améliorera la qualité des gestes à poser. Tels étaient les grandes lignes de cette Petite tournée 2023.
Pour Martin Monette, le fait de « connaître et se reconnaître crée un sentiment de solidarité et aide au référencement personnalisé sur le territoire du Haut-Saint-François. »
Naomi Mc Mahon, agente Place aux jeunes au CJE du HSF, pour sa part, a aimé la réponse de ces gens du monde de la santé et celui social, économique, politique et communautaire. Ils ont visité quelques organismes lors de la tournée tels le Centre de services éducatifs populaires, les Cuisines collectives, les Étincelles de Bonheur et autres.
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, se réjouissait de présenter la ville, les services de la cité, le club de golf et le parc des Deux Rivières. Elle considérait que cette journée d’échanges, que ces connaissances partagées allaient favoriser les relations entre les intervenants et la clientèle dont les besoins sont nombreux et variés. Mme Boulanger s’est engagée à rendre compte de cette rencontre aux gens de son conseil. Elle rappelle à ce sujet que chaque élu a ses dossiers à porter et que l’ensemble de ce travail fait rayonner son patelin.

Guylaine Chénard

La Poule aux œufs d’or : Guylaine Chénard remporte 25 000 $

La chance a souri à Guylaine Chénard. Cette résidente du Haut-Saint-François a remporté le lot de 25 000 $ lors de l’émission La Poule aux œufs d’or. L’heureuse gagnante a constaté sa chance dès le début de l’émission, sa combinaison étant sortie lors du premier tirage. Mme Chénard compte rénover sa maison et se gâter.

ciel étoilé

Un constat positif pour la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

La RICEMM est la 1re réserve de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association et est un modèle dans le monde entier.

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM), de concert avec les MRC du Granit et du Haut-Saint-François (HSF), a déposé récemment le bilan de la première année du projet de réglementation des normes de protection du ciel étoilé et de l’environnement nocturne qu’elle considère positif.
Dans la dernière année, plus de 580 visites de bâtiments commerciaux ou résidentiels ont eu lieu, à Weedon et Westbury notamment, et plus du tiers de ces propriétaires ont apporté des modifications partielles ou complètes de leurs éclairages dits problématiques.
« Cette initiative est toute récente, et collaborative avec les MRC et municipalités faisant partie du territoire de la Réserve. On a établi un protocole avec eux et l’idée première est de faire des tournées de diagnostic réglementaire en soirée. Ce projet représente un pas dans la bonne direction. Il y a beaucoup d’éclairage non conforme qui est installé semaine après semaine, année après année, et de cette façon, il est possible de mettre un frein à l’augmentation de luminosité peu adaptée à la préservation de l’environnement nocturne sur le territoire », d’expliquer Mélina Dubois-Verret, coordonnatrice à la conservation et aux partenariats pour la RICEMM.
L’équipe de la RICEMM s’occupe de faire les vérifications en soirée et s’assure de communiquer de l’information et d’accompagner les propriétaires lorsqu’il y a des éclairages qui sont diagnostiqués contraires à la réglementation. « Jamais nous ne travaillons de façon coercitive. Nous sommes principalement disponibles afin d’offrir des propositions d’éclairages différents et personnalisés à chacun », exprime Mme Dubois-Verret.
Bien évidemment, l’équipe d’agents qui sillonne les municipalités ne peut s’arrêter à toutes les portes, mais cible essentiellement les plus grands émetteurs en termes de pollution lumineuse. De plus, la Réserve met en évidence les entreprises qui ont amélioré leur éclairage et qui se conforment à la réglementation en les mettant en valeur sur toutes leurs plateformes ainsi que sur les sites Web des différentes municipalités participantes. « En plus de les mettre de l’avant, on leur remet aussi la certification Ami du ciel étoilé en plus d’une trousse d’outil visuel comprenant des autocollants pour le sol, pour la porte, dépliants explicatifs du ciel étoilé et de la Réserve par exemple », d’expliquer Mélina Dubois-Verret.
Les prochaines municipalités visitées dans le HSF seront Ascot Corner et East Angus. Cette seconde phase est déjà amorcée par l’équipe de la Réserve en suivant les mêmes protocoles que 2022. L’objectif pour le groupe demeure le même, sensibiliser et accompagner les propriétaires vers les meilleures solutions, selon leurs besoins respectifs.
Depuis une quinzaine d’années, la Réserve de ciel étoilé favorise une approche basée sur la sensibilisation et la collaboration. Malgré tout, l’installation d’éclairages non conformes augmentant la pollution lumineuse sur le territoire demeure toujours présente. De ce fait, les municipalités étant sur le territoire de la Réserve possèdent un règlement de contrôle sur l’éclairage extérieur qui établit des dispositions visant à contrôler la couleur de la lumière, l’orientation de celle-ci, la période d’éclairement ainsi que la quantité de lumière diffusée.

Cuisine collective

Un appui aux Cuisines collectives : Canadian Tire offre 4 220 $ pour des équipements

Isabelle Bouchard-Veillette, directrice adjointe des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, utilisera adéquatement le montant de 4 220 $ destinés à améliorer les équipements et les ameublements de l’organisme.

Mme Julie Jeanson, directrice générale des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, a reçu le 24 avril dernier, du marchand propriétaire du magasin Canadian Tire, situé sur la 12e Avenue à Sherbrooke, M. Marian Richard, un chèque de 4 220 $. Cette somme provient de la Fondation bon départ de Canadian Tire du Québec. Il s’insère dans l’optique des Dons aux organismes de bienfaisance. Ceci permettra aux huit ateliers de la MRC où on prépare des repas de parfaire leurs équipements et fournir certains ameublements de bureau. La mission des Cuisines, rappelons-le, consiste « à promouvoir l’autonomie alimentaire et les saines habitudes de vie. L’idéal promu est de viser l’amélioration de la santé et la qualité de vie de la population du Haut-Saint-François », souligne la DG. Situé sur la rue Laurier à East Angus, ce service offre du soutien aux satellites culinaires dans onze municipalités sur 14 de la MRC, sauf Saint-Isidore, Chartierville et Hampden. On y fournit aussi les fonds de base à chacune, comme de la farine, des épices et autres aliments qui entrent dans les recettes des participants.

SepaQ

Subvention de 4,8 M$ à l’Observatoire astronomique du parc du Mont-Mégantic : Retombées économiques locales estimées à 1,1 M$

Dans l’ordre, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic; Jacques Caron, président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq); Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air; François Jacques, député de Mégantic, et Vincent Bernier, président du C. A. de la Sépaq, s’étaient réunis pour annoncer la subvention de 4,8 M$ destinée à bonifier l’offre de service du parc du Mont-Mégantic.

L’annonce d’une subvention de 4,8 M$ présentée par Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, a réjoui les personnes présentes à la conférence de presse tenue à l’ASTROLab du parc du Mont-Mégantic. Cette aide financière s’ajoutait aux 4,4 M$ utilisés depuis 2019. Le sommet de la montagne reçoit une grande part des investissements. Entre autres, une nouvelle terrasse dédiée à l’astronomie, un dôme de 12 mètres, un télescope de 91 cm y seront installés. Une flotte de bicyclettes assistées à l’électricité permettra l’accès au sommet et une piste de luge de 400 mètres partira du faîte de la montagne. La région espère des retombées en restauration, en hébergement et contrats de tout genre estimés à 1,1 M$.
Pour l’occasion, Mme Charest était accompagnée du président-directeur général de la Société des établissements de plein air (Sépaq), Jacques Caron, et du député de Mégantic, François Jacques. Les demandes des gestionnaires du parc du mont Mégantic ont été écoutées, estimait M. Caron.
Le dg de la Sépaq, André Despatie, détaille l’utilisation des sommes accordées. Rappelant la vocation scientifique du parc, il annonce la construction d’un dôme vitré de 12 m de diamètre qui abritera un « télescope replié de type Newton de 91 cm, le plus grand dédié au public ». La lunette apochromatique de 60 cm sera mise en valeur. Le sommet du mont Mégantic autorisera le vécu d’une expérience internationale à mille mètres d’altitude », prévoyait-il.
Le projet comprend aussi un ajout d’hébergement pour les scientifiques voisinant l’observatoire. L’ancienne résidence des chercheurs servira de refuge pour quelque 15 visiteurs en quête d’aventures. L’offre touristique portera sur quatre saisons. Des bicyclettes assistées électriques permettront l’accès aux équipements en toute saison alors que des navettes transporteront leur matériel. Une des plus spectaculaires installations hivernales consistera en une piste de luge de 400 mètres à mille mètres d’altitude, accessoire unique au Québec.
Madame Charest, fière d’annoncer ces investissements, déclare qu’ils vont « favoriser l’accès à la nature et à ses bienfaits » tout en rendant plus abordable la science pluridisciplinaire spécifique au massif Mégantic. Il s’agit, selon ses propres mots, de mettre en valeur le parc, son ASTROLab et l’Observatoire du Mont-Mégantic qui sont « un joyau régional et provincial ». Complétant sa pensée, « C’est un lieu d’observation qui est unique au Québec, unique dans le monde. C’est une belle façon de faire rayonner le Québec à l’international. » Après les travaux et l’installation des équipements réalisés depuis 2019 au coût de 4,4 M$ dans l’optique de la stratégie de développement de ce milieu, ce nouvel apport pécuniaire bonifie la stratégie de la Sépaq, qu’elle conclut.
Pour sa part, le député François Jacques insistait sur le fait que « toute la communauté participe au rayonnement du projet. » À ces yeux, c’est majeur pour les deux MRC. « On dit qu’on est au bout du monde, mais le bout du monde est toujours plus beau qu’ailleurs », a-t-il lancé à la blague. Élus régionaux, chercheurs et des responsables du parc du Mont-Mégantic se réjouissaient de l’annonce. Avec ces sommes additionnelles, le sommet du mont Mégantic va se garnir d’appareils destinés au grand public.
Présentant la ministre et les invités d’honneur, Dany Gareau, directeur du parc du Mont-Mégantic, qualifiait de « musée scientifique international » les équipements offerts aux quelque 225 000 visiteurs par jour qui ont fréquenté le parc en 2021-2022. Sébastien Giguère, responsable de l’éducation du parc national du Mont-Mégantic, soulignait que la capacité d’accueil est déjà saturée. « Nos services, en haut, seront entièrement réservés au public, ce sera le plus grand espace dédié à l’astronomie où il y aura de la collaboration avec la recherche ».
Pierre Brousseau, représentant de l’organisme Contrée Mégantic, recevait cet investissement avec plaisir. « Les retombées économiques seront pour les municipalités et non pour le parc exclusivement. » René Doyon, directeur de l’Observatoire et professeur de physique à l’Université de Montréal, expliquait que ce projet est « un site bien fait pour gérer la luminosité ». Le respect de la Réserve de ciel étoilé pose toujours un défi pour les scientifiques qui y travaillent. Rappelons que le choix du mont Mégantic avait été arrêté après de sérieuses analyses au début des années 1970. André Despatie, dg des parcs nationaux pour la Sépaq, applaudissait l’initiative. Les subventions de 4,4 M$ en 2019 et cette dernière de 4,8 M$ constituent « une mise en action » qui rehausse l’offre de service faisant du Massif Mégantic un lieu incontournable pour les amateurs de plein air.
Le mot de la fin appartient à M. Caron : pour le gouvernement, le plein air importe : « La Sépaq est l’Hydro-Québec du plein air du gouvernement du Québec. Nous, on livre des dividendes de santé publique et mentale. »
Depuis 1978, le faîte de la montagne a connu de multiples apports pécuniaires pour la vulgarisation scientifique. Les nuits d’observation ont transformé ce lieu en un sanctuaire pour les passionnés d’astronomie et de plein air. Greffé récemment, le secteur Franceville a élargi l’offre de service. Des premières animations destinées à une clientèle éclairée, en 1980, à ce festival éponyme couru depuis ce temps et jusqu’à l’ajout d’un télescope et d’un mini centre d’interprétation installé près de l’Observatoire, le tout a attiré à ce jour plus de 225 000 amateurs en région. Cette dernière subvention permettra de satisfaire des visiteurs encore plus nombreux. Déjà, rappelait Dany Gareau, il y a saturation de touristes. On doit en refuser occasionnellement.

Virage Santé mentale

Semaine de la santé mentale : Troubles de santé mentale… mais talentueux

Accompagné de ses choristes, Patrick Laramée a ouvert le spectacle musical qui se tenait dans les locaux de Virage Santé mentale à East Angus.

Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, l’organisme Virage Santé mentale du Haut-Saint-François a décidé de faire les choses en grand et démontrer qu’une personne souffrant de troubles de santé mentale n’est pas dénuée de talents. Ainsi, une trentaine de personnes ont assisté à un spectacle musical à l’intérieur des locaux de l’organisme à East Angus. L’objectif : démystifier la santé mentale.
Cette activité s’ajoutait à d’autres qui ont eu lieu au cours de la semaine. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme, explique que normalement se tient une soirée où un membre présente un témoignage personnel. Or, les choses se sont faites autrement cette année. « Je voulais faire quelque chose de différent et démontrer qu’on peut avoir un problème de santé mentale, on peut avoir une maladie mentale, mais ça n’enlève pas qu’on a aussi des talents », exprime-t-elle. Ainsi, une dizaine de personnes, membres du milieu de jour et du plateau de travail, et des employés, a offert une représentation musicale variée démontrant les talents de chacun.
Un des buts de la Semaine de la santé mentale est de créer des liens. « Eux autres, quand ils sont arrivés ici, ils étaient comme dans un tunnel noir et maintenant, ils voient comme une lueur au bout du tunnel », affirme Mme Beaudry.
Rappelons que l’organisme a pour mission de promouvoir la santé mentale, démystifier et prévenir les maladies et problèmes qui peuvent y être reliés ainsi qu’offrir du soutien aux personnes en besoin.

valoris

Valoris affiche un autre surplus financier

L’excédent de 1,8 M$ a été affecté à des aménagements du site et à la construction de la cellule no. 7.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) enfile les surplus financiers depuis quelques années. Malgré des revenus stables et une diminution de tarification aux municipalités membres, l’organisme a réussi à dégager un surplus de 1,8 M$ pour l’exercice financier 2022.
Ce résultat, explique-t-on, est attribuable entre autres, par l’augmentation d’acheminement des résidus issus des activités de construction, rénovation et démolition (CRD) provenant des écocentres et d’entrepreneurs privés. Louis Longchamps, directeur des communications, relations gouvernementales et avec la communauté chez Valoris, croit que l’augmentation pourrait se poursuivre pour l’année en cours. « La construction est repartie, tout semble rouler à la vitesse grand V, si l’on regarde par rapport à l’année passée, on est en avance sur ce qu’on a eu. On risque d’avoir encore de bons résultats en termes de CRD cette année, ça nous aide. »
Chez Valoris, on estime avoir bien sorti son épingle du jeu au chapitre des opérations, et ce, malgré une économie au ralenti, l’inflation grandissante et l’explosion des coûts de matériaux. « Ce fut un travail rigoureux de l’équipe et du conseil d’administration. Ensemble, nous mettons beaucoup d’efforts pour mettre en œuvre la mission de Valoris. L’équipe saisit toutes les occasions qui se présentent pour le développement de nouveaux partenariats, afin de nous permettre d’arriver à un résultat positif au terme de l’exercice financier 2022 », d’exprimer Christelle Lefèbvre, présidente de la régie.
M. Longchamps précise que l’excédent a été affecté à des aménagements du site, entre autres, le réaménagement de la balance et à la construction de la cellule no. 7 actuellement en cours. « On sait qu’on va avoir des coûts supplémentaires dans la construction du LET (Lieu d’enfouissement technique); on l’a tagué; donc on ne peut pas l’utiliser à rien d’autre et ça va éviter qu’on fasse des demandes supplémentaires auprès des deux propriétaires qui sont la ville de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François. » Les travaux, explique-t-il, vont bon train et on prévoit commencer à mettre des déchets à l’intérieur de la cellule vers la fin juin, début juillet. Rappelons que les travaux se sont amorcés l’année dernière.
Reconnaissance du TMB
D’autre part, Valoris poursuit toujours ses efforts auprès du gouvernement du Québec pour obtenir la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB) dont elle dispose de la technologie. Ce procédé permettra de fabriquer du compost et par conséquent réduire l’enfouissement des déchets ultimes. Des discussions sont en cours avec RECYC-QUÉBEC afin d’obtenir cette fameuse reconnaissance.
Avenir
Chez Valoris, on entrevoit l’avenir avec optimisme. « Depuis la fin 2019, la direction a démontré de la rigueur dans sa planification financière, mais restera vigilante pour continuer à remplir ses obligations financières futures et atteindre ses objectifs. Afin de gérer sa dette de manière responsable, Valoris continuera de planifier ses finances stratégiquement, en mettant de l’argent de côté pour ses obligations financières futures et ainsi éviter d’augmenter le fardeau financier sur les contribuables des deux propriétaires », précise-t-on dans un communiqué de presse. Mentionnons que Valoris a remboursé des investissements de l’ordre de 4 M$.
« Tranquillement, on réussit à se défaire du passé pour regarder en avant. Il faut ajuster notre discours et cesser de croire que prendre soin de l’environnement ne coûte rien. Ça demeure un enjeu collectif où chacun peut contribuer en observant ses façons de consommer et en triant ses déchets à la source, parce que moins nous enfouissons, plus longtemps notre site sera utilisé, moins d’argent il nous coûtera », d’exprimer Robert G. Roy, vice-président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

expo cookshire

Capture ton patrimoine : Des jeunes photographes à l’œuvre

Quelques écoliers et élèves de la MRC ont participé à l’exposition itinérante «Capture ton patrimoine» en photographiant des lieux ou des édifices patrimoniaux afin de les comparer à d’autres prises des années auparavant. L’organisatrice, Chloé Southam, muséologue et agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du Haut-Saint-François, pour la préservation et la mise en valeur du «bâti» réalisé il y a plus de 40 ans, était fière du travail des jeunes. Exposés à la Galerie Suzanne-Genest, les œuvres nouvelles et les clichés anciens provenaient du Fonds d’archives de la MRC, du Musée Eaton Corner, de la Société d’Histoire de Weedon et d’autres organismes estriens. Pour le mécène Gilles Denis qui contribue activement à cette première exposition, c’est le prélude à d’autres entreprises du genre réalisées avec les jeunes. La collection sera déplacée sous peu au bureau touristique de Cookshire-Eaton.

GrandeJourneepetitsentrepreneurs

Marché des petits entrepreneurs : Une belle occasion de rencontrer la relève

Le Marché des petits entrepreneurs doit se dérouler le 3 juin prochain au parc des Braves à Cookshire-Eaton.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François avec la collaboration de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François prépare la 1re édition du Marché des petits entrepreneurs. L’initiative qui doit se dérouler le 3 juin, de 10 h à 14 h, au parc des Braves à Cookshire-Eaton, vise à mettre en lumière, le temps d’une journée, les petits entrepreneurs du territoire et leurs produits.
L’objectif, explique Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du HSF, est de donner la chance aux jeunes de 5 à 17 ans qui aspirent à être entrepreneur, d’avoir une vitrine, un lieu pour pouvoir vivre une expérience dans une ambiance festive.
Il n’y a pas de restriction sur le type d’entreprise; ça peut être la vente de cupcake, de fruits et légumes, de bijoux et autres, d’expliquer Mme Perron-Breault. Les participants peuvent poursuivre leurs ventes au cours de l’été, mais la journée constitue une occasion unique de profiter d’une belle visibilité, d’exprimer la représentante de l’institution financière.
Les jeunes entrepreneurs désireux de participer à l’expérience doivent s’inscrire en ligne au plus tard le dimanche 28 mai prochain à minuit. Les personnes désirant obtenir davantage d’information peuvent communiquer avec Mme Perron-Breault en composant le 819 832-4916, poste 7011264 ou par courriel à audrey.perron-breault@desjardins.com. Le coût de participation est de 10 $. En cas de pluie, l’activité se tiendra à l’intérieur de la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Le Marché des petits entrepreneurs se déroule simultanément un peu partout au Québec depuis 14 ans.

createurs de saveur

Mise en valeur des produits Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est : Les IGA d’East Angus et Cookshire-Eaton participent

Nous apercevons quelques producteurs membres de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est participant à la campagne de visibilité.

Le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE) est fier de s’associer avec Sobeys et les magasins partenaires pour mettre en valeur les produits régionaux.
Ce sont 14 Épiciers Complices IGA à travers les Cantons-de-l’Est qui afficheront, aux couleurs de la bannière, 26 entreprises certifiées Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est sur leur tablette.
« Nous encourageons beaucoup les entreprises locales, et c’est un plaisir de collaborer avec le CIBLE pour offrir une belle visibilité aux produits d’ici », mentionne Jocelyn Forgues, propriétaire du IGA Marché Forgues, situé à Bromptonville.
Ce projet vient appuyer les épiciers qui souhaitent faire plus de place aux produits régionaux sur leurs tablettes, tout en favorisant le développement des entreprises bioalimentaires régionales.
L’accès au marché de détail peut être un défi pour certaines entreprises, et un des rôles du CIBLE est de soutenir ces entreprises dans leur besoin de commercialisation.
« Notre équipe a à cœur d’encourager l’achat de produits locaux, et une de nos missions est d’accompagner les entreprises dans leur commercialisation, en agissant, entre autres, en tant que facilitateur entre les épiciers et les entreprises bioalimentaires », mentionne Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Nous sommes très heureuses d’avoir pu collaborer avec Sobeys et les IGA partenaires pour ce projet, cela montre que nous avançons tous vers des objectifs communs », ajoute Johanick.
D’après une récente étude publiée en novembre 2022, le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) souligne l’intérêt grandissant pour l’achat de produits québécois.
Afin d’aider les consommateurs à mieux identifier les produits de la région, le CIBLE a développé la marque régionale Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, regroupant plus de 175 entreprises bioalimentaires qui produisent, cultivent ou transforment des produits dans la région.
C’est donc sous cette marque, en exclusivité avec IGA, que les consommateurs pourront repérer les produits d’ici le long de leur parcours de magasinage. L’affichage met de l’avant l’humain derrière chaque entreprise, que ce soit le propriétaire ou un membre de l’équipe, en plus du nom de la ville où est située chacune des entreprises.
« Nous sommes fières du résultat de cette collaboration avec Sobeys. Nous allons continuer à travailler conjointement afin de poursuivre les efforts engagés pour mieux sensibiliser la clientèle », mentionne Johanick.
Il reste un travail de sensibilisation à faire auprès du consommateur concernant l’achat local, et ça passe entre autres par faire connaître ces entrepreneurs, et inciter les consommateurs à les rencontrer.
Se rapprocher des personnes qui produisent, cultivent et transforment des produits alimentaires est le meilleur moyen d’en apprendre davantage sur ce que nous mangeons. Mentionnons que les IGA Couture East Angus et IGA Cookshire-Eaton participent à la campagne de mise en valeur des produits.

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La populaire Fête de la pêche revient dans trois municipalités

Les enfants à Dudswell ont eu beaucoup de plaisir à attraper à main nue les truites transférées dans le petit bassin.

La popularité de la Fête de la pêche ne fait aucun doute et les municipalités de Dudswell, Weedon et Scotstown invitent les pêcheurs en herbe et les plus aguerris à profiter du samedi 3 juin pour s’amuser.
À Dudswell, on a prévu toute une programmation. L’activité est organisée par le comité des loisirs et des événements de Dudswell en collaboration avec l’Association Protectrice du lac d’Argent (APLAD), l’Association des Riverains de la rivière Saint-François (ARRSF) et la Corporation des Résidents du lac Miroir (CRLM). L’événement qui se déroulera à la plage P.-E.-Perreault, secteur Marbleton, se mettra en branle dès 9 h 30 et se veut une occasion d’initier les jeunes et leurs familles aux techniques de pêche et de les sensibiliser aux règlements et normes de sécurité.
Dès l’arrivée, les enfants n’ayant pas reçu de permis de pêche l’année dernière seront priorisés. Un tirage de 20 ensembles de cannes à pêche sera effectué au hasard. À compter de 10 h 30, les poissons seront transférés dans la fosse prévue à cet effet sur le site ainsi que dans le lac d’Argent où les enfants et parents pourront s’adonner à ce loisir. À 11 h 15 débutera la cuisson des hot-dogs, offerts gratuitement. Les apprentis pêcheurs auront l’opportunité de déguster leurs prises sur place puisqu’une plaque à cuisson sera disponible. L’activité se veut être zéro déchet. Les participants seront donc invités à jeter leurs ordures dans les conteneurs biodégradables.
À Weedon, l’activité se déroulera au lac Vaseux et s’amorcera dès 8 h 30 le matin. On prévoit faire tirer au hasard de nombreux prix de participation pour l’occasion.
Du côté de Scotstown, on accueillera les pêcheurs près du barrage du parc Walter-MacKenzie à compter de 8 h le matin jusqu’à 15 h. Divers prix de présence seront tirés pour l’occasion.

concert Cookshire

Les concerts estivaux reviennent à Cookshire-Eaton

Uliana Drugova (violon) et Michel-Alexandre Broekaert (piano) vous feront visiter l’univers de Lili Boulanger.

L’été promet d’être chargé en activités culturelles, particulièrement au Cœur villageois, au secteur Cookshire-Eaton. Outre les expositions, les populaires concerts reviennent et le premier à l’affiche sera ce samedi 27 mai dès 19 h 30, à l’église Trinity United.
Le spectacle, premier d’une série de quatre avec trois concerts apéro, marquera le début de la saison musicale. Les amateurs auront la chance d’entendre quelques œuvres de Lili Boulanger. Les musiciens, Uliana Drugova, au violon, et Michel-Alexandre Broekaert, au piano, explorent l’univers de la compositrice française et les compositeurs, compositrices ayant gravité dans son univers. Pour ce spectacle, on demande une contribution volontaire.
Dès le 2 juillet s’entame la série des concerts apéro avec Le maître et l’élève. Le spectacle présenté à 17 h au parc des Braves mettra en vedette Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois, tous deux à la flûte traversière. Les spectateurs auront la chance d’observer la dynamique d’une enseignante et son étudiant. Les spectacles se poursuivront le 23 juillet avec Le Quintette DeVito avec nul autre qu’un petit gars de la place, Robin Doyon et Frédéric Gagnon, trompettes, Gabriel Gauthier-Beaudoin, cor, Martin Ringuette, trombone, et Jean-Philippe Dutil, tuba. Le quintette fera vivre différentes émotions allant du baroque, au jazz, en passant par la musique de film. Le dernier spectacle se déroulera le 27 août avec le Quatuor SaxoLogie. Ce groupe est composé de Louis-Philippe Bonin, saxophone soprano, Stéphane Jacskon, saxophone alto, Clio Theodoridis, saxophone ténor, et Jean-Philippe Godard, saxophone baryton. L’ensemble vous invite à la découverte de la grande famille des saxophones à travers un répertoire allant du baroque à la musique moderne. Aucune contribution n’est demandée pour les spectacles apéro, le tout est offert gratuitement.

Releve Journal HSF

Le journal prépare la jeune relève

Tymothy Fortin en plein travail de journaliste en compagnie de Pierre Hébert, directeur général du Journal régional Le Haut-Saint-François.

La relève se prépare tôt et Tymothy Fortin, de Weedon, élève de 5e année de la classe de Mme Geneviève Boulanger de l’école Notre-Dame-u-Sacré-Cœur, s’est arrêté au Journal régional Le Haut-Saint-François pour en savoir davantage sur le métier de journaliste.
Chaque élève de la classe de Mme Boulanger devait choisir un endroit pour faire un stage formateur sur le métier qu’il aimerait exercer plus tard. Tymothy a choisi deux stages, celui de pompier et de journaliste. L’objectif de la démarche est de découvrir en quoi consiste le travail et comment ça fonctionne. Le jeune garçon de 11 ans s’est arrêté un avant-midi à la caserne de pompiers à Weedon et l’après-midi aux bureaux du journal. Tymothy semble avoir apprécié son expérience au journal. « J’aimerais beaucoup ça revenir un autre jour. J’ai vraiment aimé prendre les photos dehors, prendre des photos avec Jean-Claude (journaliste) et manger de la crème glacée », d’exprimer le stagiaire qui a eu droit à ce rafraîchissement en guise de pause. Mais en réalité, le jeune garçon a confié que son véritable rêve est de devenir joueur de soccer professionnel international, rien de moins.

Golf East Angus

Club de golf East Angus : On poursuit l’amélioration du terrain

Le directeur général, Marc Reid, montre la démarcation apportée pour les trappes de sable.

À sa deuxième saison, la nouvelle administration du Club de golf East Angus poursuit son travail sur l’amélioration du terrain. Pour y arriver, on a fait appel au professionnel, Jérôme Blais, consultant dans le domaine, pour se faire orienter afin d’offrir une expérience de jeu des plus agréables.
Marc Reid, directeur général du club, mentionne que l’intervention du consultant permet d’adapter le terrain aux tendances 2020. Dans cette foulée, plusieurs améliorations sont apportées que ce soit l’entretien régulier des tertres de départ, l’allée principale (fairway), la bordure, le vert. « On travaille ça davantage, on ressème les tertres de départ, ce qu’on n’a pas fait depuis longtemps. On va le faire plusieurs fois au cours de l’année pour que ça repousse égal. » On songe également à renflouer des trous sur les allées centrales. Une attention particulière est apportée sur la tonte du terrain. Elle sera faite de façon à ce que le golfeur voie une différence entre l’allée centrale et le rebord qui sera un peu plus long. L’herbe en périphérie ne sera pas coupée. Il s’agit de la tendance que l’on retrouve sur les autres parcours de golf, d’exprimer M. Reid.
Le contour des 25 fausses de sable sera travaillé afin de marquer une dénivellation avec le terrain. On y ajoutera également du sable dans plusieurs d’entre elles. Les haies de cèdres seront graduellement enlevées permettant une meilleure visibilité du parcours pour les golfeurs. D’ailleurs, plusieurs sont abimés, ayant servi de repas aux chevreuils, d’exprimer M. Reid. Quelques rangées ont déjà disparu notamment aux trous 1 et 2 et d’autres suivront au cours de la saison.
Des améliorations pour assécher divers trous sont apportées. « Depuis l’année passée qu’on travaille à canaliser l’eau à la bonne place. Il nous reste le trou numéro 4 à travailler pour trouver une façon que ça sèche mieux et d’autres à faire comme le numéro 7. » Divers tronçons de chemin seront éventuellement revégétalisés « cela aura pour effet d’élargir l’allée centrale », d’expliquer le directeur général.
L’objectif, d’exprimer M. Reid, est d’offrir un terrain de qualité à moindre coût. Il admet que l’augmentation de la carte de membre de 200 $ peut en avoir surpris plusieurs, mais assure que le Club East Angus est hautement comparable aux autres. « On pense qu’on est comparable au Sherbrooke Country Club ». M. Reid mentionne que la carte de membre dans divers clubs de la région peut varier de 1 850 à 2 100 alors qu’à East Angus, elle est de 1 030 $ avant taxes. Le directeur général n’hésite pas à dire que la direction investit pour améliorer la qualité du terrain au bénéfice des golfeurs. Quant au projet de footgolf, annoncé l’année dernière, il est mis sur la glace. « On va se concentrer sur la qualité du terrain d’abord », d’insister M. Reid.
Relève
D’autre part, la nouvelle direction songe à la relève et invite les jeunes à découvrir ce sport. Quelques cliniques seront offertes pour les initier à cette discipline. Les juniors, âgés de 12 à 17 ans, pourront devenir membres au coût de 50 $. Cela leur permettra de jouer en compagnie d’un adulte et de frapper des balles à volonté dans le champ de pratique. L’initiative semble porter ses fruits puisque le nombre de jeunes est passé de 6 l’année dernière à 25 au moment d’écrire ces lignes.
Promotion
Jusqu’à la fin du mois de mai, les golfeurs non membres peuvent profiter d’une promotion permettant de faire un parcours de 9 trous pour 15 $ ou 18 trous pour 30 $, taxes incluses. Cette offre sera en vigueur toute la saison, mais à compter de 15 h.
De cette façon, la direction souhaite attirer de nouveaux golfeurs à découvrir le parcours d’East Angus et éventuellement devenir membres. Au moment de prendre la direction du club, on comptait une centaine de membres et 125 à la fin de la saison. Cette année, on aimerait grimper ce nombre à 150 membres. Mentionnons que le volet restauration a été confié en concession et que le restaurant est accessible sept jours semaine pour les dîners et soupers.

Bornes

Deux nouvelles bornes de recharge rapide au IGA Cookshire-Eaton

De gauche à droite, on remarque Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, Gilles Denis et Pierre Genest-Denis, copropriétaires du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis, Sylvain Mc Sween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques, Julie Sage, attachée politique de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, Pierre Lussier, vice-président du Jour de la Terre Canada et responsable du programme RechargÉco ainsi que Claude Leclair, directeur des communications de la Ville de Cookshire-Eaton.

Le jour de la Terre Canada et le IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis offrent depuis quelques semaines un service de deux bornes de recharge rapide de niveau 3 permettant de recharger les véhicules électriques en 20 minutes. Le marché d’alimentation, à Cookshire-Eaton, est l’un des 50 marchands IGA à offrir ce service au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.
Grâce aux adaptateurs, qui sont disponibles au comptoir de courtoisie, les bornes du réseau RechargÉco sont compatibles avec tous les véhicules électriques, peu importe leur modèle ou la marque du fabricant. « Nous sommes très heureux de contribuer à protéger l’environnement en mettant à la disposition de notre clientèle et de toute la communauté ce nouveau service. Avec ces deux bornes RechargÉco accessibles à tous et en tout temps dans le stationnement de notre magasin IGA, nous voulons faciliter la vie des électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule. De plus, tous les 22 mois, les revenus seront versés à la Maison de la culture John-Henry-Pope », d’exprimer Pierre Genest-Denis, copropriétaire du IGA Cookshire-Eaton famille Genest-Denis. Gilles Denis, copropriétaire du marché d’alimentation, mentionne que c’est une belle façon de faire arrêter les gens qui vont en direction de Mégantic. « C’est de donner un point de ravitaillement pour les électromobilistes qui partent de Montréal en direction de Mégantic. On les fait arrêter à Cookshire et ils peuvent découvrir la municipalité pendant qu’ils rechargent. »
Le programme RechargÉco bénéficie de la contribution financière du ministère des Ressources naturelles du Canada pour 5 M$, du soutien financier des 50 marchands IGA participants et du Fonds Éco IGA pour 1,75 M$ et du Jour de la Terre Canada qui investit 8 M$. Par son implication, cet organisme souhaite démocratiser le passage de l’auto électrique en misant sur une expérience client améliorée.
C’est en présence de plusieurs dignitaires qu’on a procédé à l’inauguration du nouveau service.

PDZA

Forum consultatif pour le renouvellement du PDZA : Un mot d’ordre se dégage Ensemble

Les divers intervenants participants en atelier ont bonifié les cinq chantiers de suggestions et pistes de solution.

Plus de 80 personnes, représentants du secteur agricole, forestier, municipal et autres ont participé au récent forum consultatif pour le renouvellement du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) afin de déterminer, ensemble, les pistes d’actions pour les cinq prochaines années.
Un comité de pilotage avait préparé le terrain pour lancer les discussions afin de développer des pistes d’actions porteuses, et ce à l’intérieur de cinq chantiers. Parmi ceux-ci, on retrouvait l’accès à la terre et la relève, l’agroenvironnement et l’adaptation aux changements climatiques, l’innovation et la création de valeur ajoutée, la législation, réglementation et leviers financiers ainsi qu’un territoire agroforestier diversifié, dynamique et en santé.
Comme le mentionnait la présidente de la démarche et mairesse de Dudswell, Mariane Paré, tout l’exercice doit se faire sous un seul mot d’ordre, Ensemble. L’intervention, explique-t-elle, doit se faire à travers divers axes, agir ensemble, discuter et avancer ensemble, influencer et gouverner ensemble. « Être ensemble, ça dynamise. C’est un effet exponentiel. Quand on est ensemble pour travailler et développer, c’est beaucoup plus fort que de travailler seul dans son coin. » Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, la ville hôte de l’événement, mentionnait en introduction que sa municipalité se sentait interpellée par les actions entreprises par le comité consultatif du PDZA puisque 80 % de son territoire est de type agroforestier. « Longtemps, nous avons eu le réflexe de penser que le développement d’une ville et ses revenus passaient principalement par du développement résidentiel et industriel. On oubliait quelque peu l’importance de la richesse que les milieux naturels peuvent apporter à la collectivité y demeurant. Il faut, si ce n’est pas encore fait, changer de paradigme ! »
Au cours de l’avant-midi, les participants ont dû répondre à un petit quiz, histoire de mesurer les connaissances dans le domaine agroforestier. S’en est suivi la présentation du portrait du monde agricole et forestier du territoire par Samuel Comtois, agronome et directeur adjoint de PleineTerre. La réflexion s’est poursuivie avec la présentation collective de la mise à jour du PDZA 2023-2028. Divers intervenants du monde agricole et forestier ont présenté les cinq chantiers en relevant les défis à surmonter et souhaits d’intervention. On y a également abordé les enjeux prioritaires et orientations tout en insistant sur la notion d’avancer ensemble ainsi qu’influencer et gouverner ensemble.
Au cours de l’après-midi, les participants se sont livrés à l’exercice d’émettre des pistes d’actions à l’intérieur des cinq chantiers énoncés. L’objectif visait à prendre en note les idées et pistes de solutions. Au terme de la journée, la firme de consultants Niska qui animait le forum a recueilli les données pour les traiter dans le but de construire l’ébauche du prochain plan d’action. Le tout sera présenté au comité de suivi qui à son tour en disposera avec l’appui de la firme PleineTerre. La journée s’est clôturée par deux mini-conférences sur des projets innovants en agriculture.
L’exercice a donné lieu à de belles prises de parole forte, mais respectueuse de producteurs du monde sylvicole, forestier, et de la jeune relève, d’exprimer Véronick Beaumont, conseillère en développement local au CLD du Haut-Saint-François. Paul Roy, sylviculteur, producteur forestier et administrateur à la Coopérative Laforêt, insiste pour dire que ce type de production est complémentaire aux autres et demande aux municipalités de revoir à la baisse le taux de taxation des terres forestières qui sont sous aménagement, c’est-à-dire qu’ils ont déjà un plan d’aménagement. Pour Maxime Lafond, producteur laitier de la Ferme Fontabelle à Weedon et représentant du Syndicat de la relève agricole de l’Estrie, il est important de faciliter l’accès à la terre pour la jeune relève que ce soit pour le financement ou tout simplement faciliter l’accessibilité à des terres en friche. Caroline Poirier, maraîchère de la Ferme Croque-Saisons, à Lingwick, et membre du comité de consultation du PDZA, souligne l’importance de soutenir et reconnaître la culture biologique, qui estime-t-elle, est souvent sous-représentée.
Appréciation
Bernard Lapointe, président du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, estime que la démarche répond aux attentes des producteurs. « Oui parce qu’on est partie prenante de la réalisation du plan. » M. Lapointe est membre du comité de pilotage du PDZA et ajoute « on a amené nos interrogations, nos solutions et ç’a été tenu en compte. Le PDZA est un outil important pour le développement de l’agriculture en autant qu’il soit bien mené et ne tombe pas sur une 3e tablette quelque part. C’est pour ça que la MRC a demandé la coopération des groupes d’intervenants pour sa réalisation et oui ça va nous faire plaisir de participer, mais ça prend d’abord une volonté politique de le réaliser tel qu’on le définit aujourd’hui. »
André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, est d’abord satisfait de la grande participation du monde forestier au forum et encouragé par la « grande présence municipale. « Le succès de l’entreprise dépend beaucoup du monde municipal. Le succès va dépendre de l’engagement de la MRC et de tous les participants, mais s’il n’y a pas une volonté du monde municipal de donner suite à ce plan-là, ça va vivoter. » Le président du Syndicat est d’avis que la forêt sera mieux représentée dans le futur plan du PDZA et qu’il a quelque chose de plus substantiel (taux de la taxation, utilisation de la biomasse, de considérer le bois comme écomatériaux). «Faut que le monde municipal s’approprie ce plan-là et le fasse sien parce que les partenaires, ils vont suivre. Il y a trop d’intérêts en jeux pour les partenaires pour que ça ne débouche pas. »
Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, est satisfait de la rencontre et souligne au passage la forte présence du monde forestier, propriétaires et gens actifs dans les organisations forestières. Le défi, estime-t-il « est de le mettre au premier rang des valeurs écologiques, sociales et économiques du Haut-Saint-François. Il faut que la forêt et l’agriculture conjointement de façon égale soient au premier rang des particularités sociales, économiques et communautaires du Haut-Saint-François. » Le président de l’Agence croit que le plan a des chances de réussite « en autant qu’il y ait une mobilisation ferme et forte du côté des 14 maires et élus municipaux et d’une campagne d’information, éducation, diffusion de la connaissance, explication qui doit être faite. Il faudra un suivi systématique avec des rapports réguliers, vulgarisés au niveau de la population pour développer ce sentiment. »

MADA Dudswell

Dudswell dévoile sa politique des ainés et des familles

Nous apercevons Mariane Paré, mairesse de Dudswell, 2e à gauche, en compagnie de quelques membres du comité de pilotage, Matthew Maclure, Hélène Bergeron, Domenica Guzzo, Marjolaine Larocque, Jasmine Marcotte et Alain Bourgeois.

Le comité citoyen des personnes aînées et des familles de Dudswell avec la responsable du programme Municipalité amie des aînés (MADA) et conseillère, Marjolaine Larocque, ont procédé au dévoilement de la politique des aînés et des familles pour la municipalité.
Plus de 25 personnes représentant divers organismes, élus et membres du comité ont participé à la présentation. Le document, fruit de 18 mois de travail, est un plan d’action qui permettra d’agir pour le mieux-être des citoyens, et ce, à toutes les étapes de leur vie, estiment les membres du comité. Le fascicule de 34 pages dresse le portrait de la municipalité que ce soit sur le plan démographique, sociaux-économiques et des valeurs. On y présente également un portrait des services et ressources du milieu avec des principes directeurs.
Le plan comprend neuf axes d’interventions : espaces extérieurs et bâtiments, habitat milieu de vie, transport mobilité, participation sociale, loisirs, respect et inclusion sociale, communication et information, santé et services sociaux et sécurité. Ces axes contiennent plus d’une vingtaine d’objectifs avec pas moins d’une cinquantaine d’actions proposées.
La mise en œuvre du plan d’action constitue le guide général en termes de références et encadre le plan d’action qui sera appliqué par le conseil municipal et les acteurs du milieu. Le plan regroupe des actions précises qui s’échelonneront sur trois ans et qui seront revues dans leur constante évolution selon la réalité changeante des aînés et des familles ainsi que de la municipalité et ses partenaires. Le conseil municipal nommera un comité permanent qui aura pour mandat de faire le suivi et l’évaluation des réalisations. Le comité aura également la possibilité d’émettre des recommandations au conseil municipal.
Mme Larocque mentionne que plusieurs aspects du plan d’action incombent à la municipalité, mais que de nombreux autres impliquent les organisations locales. L’intervenante ne croit pas que la cinquantaine d’actions proposées soit irréaliste, rappelant que certaines sont en voie de réalisation. Elle mentionne que le comité de suivi misera sur la diffusion d’information, par le journal local, mais également par du porte à porte afin de bien impliquer la population. « Des fois, il va y avoir de la sensibilisation personnalisée qui va se faire, plus que juste de l’information dans le journal, dans les réseaux. On rencontre quelqu’un, on va peut-être l’amener, l’accompagner pour une première fois pour aller à ces activités-là. Je pense que oui c’est réaliste, mais le comité de suivi va donner la couleur», insiste Mme Larocque. « Il y a plein de choses qui sont à notre portée, il suffit de trouver les bons porteurs pour nous aider là-dedans », ajoute-t-elle.
Parmi les neuf axes d’actions, Mme Larocque estime que cinq sont incontournables, santé et services sociaux particulièrement la connaissance des services, la communication et l’information, loisirs, l’habitat et milieu de vie, transport et mobilité. « Si on a à laisser tomber des choses, ça on va pas le laisser tomber », insiste-t-elle. Satisfaite du travail effectué, la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, félicite les membres du comité et leur réitère sa pleine confiance en insistant sur l’importance de la politique. « Je trouve ça super important étant donné les familles, étant donné qu’on a un beau village bien dynamisé et qui va être encore plus attractif. Je suis fière qu’il y ait des citoyens d’ici qui embarquent dans divers comités et continuez votre beau travail. » Une centaine de copies a été imprimée et distribuée à tous les organismes communautaires du milieu. Il est également possible de consulter le document sur le site Internet de la municipalité. Dudswell compte 1 873 personnes.

fete des benevoles

Fête des bénévoles : On remercie l’engagement communautaire

La troupe de danse mexicaine a mis de l’ambiance au grand plaisir des participants à la fête des bénévoles organisée par le CAB du Haut-Saint-François.

Plus d’une centaine de personnes se retrouvaient au Centre communautaire de Johnville dans le cadre de la fête des bénévoles organisée par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Sous la thématique rétro, l’événement avait pour but de remercier les participants pour leur engagement envers la communauté.
« Cette fête-là de reconnaissance, c’est pour souligner tout ce qu’on peut faire, tout ce qu’on peut accomplir. En même temps, c’est un geste de reconnaissance envers les bénévoles », exprimait Jacinthe Massé, présidente du CAB. C’est dans un décor rappelant les années 50 que les invités ont été accueillis. De plus, ceux-ci se sont vu remettre un cadeau coloré dès leur arrivée. Les représentants politiques de la région ont également fait acte de présence afin de démontrer leur reconnaissance envers le groupe.
L’organisme a profité de l’activité pour présenter son tout nouveau projet, Quand on se rassemble, on se ressemble, réalisé en collaboration avec la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE). « Au CAB, on veut faire des rapprochements entre les aînés et les membres des communautés culturelles dans la région », explique Myriam Théoret-Ouellet, agente de projet au CAB. L’objectif est de planifier une dizaine de rencontres au cours de l’année. Mme Théoret-Ouellet affirme que la fréquence de contact des aînés avec les communautés culturelles est moindre, surtout en campagne, et c’est pourquoi elle souhaite créer des rapprochements par ce projet. Ainsi, des membres de la FCCE provenant de la Colombie, de l’ex-Yougoslavie, du Gabon, du Togo et du Mali participaient également à la fête. Ils ont profité de l’occasion pour faire découvrir la musique et la danse traditionnelle de leur pays respectif. « De pouvoir partager notre culture avec vous, c’est toujours intéressant dans les échanges entre les cultures », exprimait Mariame Cissé, directrice adjointe de la Fédération. Elle ajoute que, « à la Fédération, nous voyons ce projet d’un bon œil et on dit un grand merci à France (Lebrun) pour son ouverture ».
La présidente du CAB, Mme Massé, tenait à rappeler que le plus petit geste est important et qu’il permet d’améliorer le sort des gens dans la communauté. Elle croit également que le bénévolat permet de créer des liens. « Donner c’est gratifiant, mais recevoir aussi c’est gratifiant. Donc aujourd’hui, c’est le moment opportun de profiter pleinement de cet hommage qui nous est rendu à nous les bénévoles », lançait-elle à l’assemblée.
Les personnes intéressées à offrir leurs services comme bénévoles peuvent visiter le https://www.cabhsf.org/.

SQ

Vitesse en zone scolaire : La SQ mène une opération de sensibilisation

Le lieutenant Simon Rouillard, Frédéric Paquette, Jacob Pronovost et la sergente Stéphanie Lemay. Dans le même ordre à l’arrière, l’agente Marie-Lou Cissy, le lieutenant Marc Vachon et l’agent Jonathan Rodrigue.

La Sûreté du Québec, Estrie, a mené une opération de sensibilisation quant à la vitesse dans les zones scolaires particulièrement vis-à-vis les écoles Notre-Dame-de-la-Paix, dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, et Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. Certains élèves ont été mis à contribution pour l’exercice en portant des gilets radar susceptibles d’attirer l’attention des automobilistes.
La sergente Stéphanie Lemay, coordonnatrice locale en police communautaire pour le centre de service de la MRC de Richmond, mentionne que « l’objectif de l’opération de cinémomètre vivant est de sensibiliser les automobilistes à la vitesse à laquelle ils circulent en zone scolaire. Les enfants en portant le sac à dos du cinémomètre et en marchant dans la zone scolaire, c’est un outil très ludique pour attirer l’attention des conducteurs lorsqu’ils sont dans la zone pour prendre conscience à quelle vitesse ils vont réellement. Généralement, la réaction des automobilistes à la vue de leur vitesse sur le sac à dos que portent les enfants fait qu’elle diminue. »
La sergente Lemay mentionne que le choix des écoles n’est pas lié à une problématique particulière. Elle ajoute néanmoins que l’école de La Patrie, située dans une pente, fait en sorte que la vitesse est peut-être moins respectée dans une zone scolaire. Elle souligne que la zone scolaire est courte, mais bien identifiée et que le trottoir est bien sécurisé à distance respectable de la route. L’opération sert également à vérifier si les automobilistes ralentissent suffisamment. « Ce sont des inquiétudes de la direction, des parents, à savoir : les enfants sont-ils vraiment en sécurité ? C’est une de nos préoccupations à la Sûreté du Québec la sécurité des enfants aux abords des écoles », d’exprimer la sergente.
Mathiew Maclure, directeur de l’école Notre-Dame-de-Lorette, mentionne ne pas avoir noté de problématique dans la zone scolaire. Il précise que « le trottoir aménagé, l’année dernière, fait en sorte que pour la majorité des élèves, il n’y a pas tant d’enjeux. » Il ajoute néanmoins que parfois certains véhicules circulent rapidement dans la côte juste devant l’école, et ce, plus en descendant qu’en montant. Selon le directeur, aucun accident n’a été à déplorer à proximité de l’école, « on est vraiment chanceux », complète-t-il.
Participants
Frédéric Paquette de 5e année et Jacob Pronovost de 6e année ont participé à l’opération de sensibilisation. Pour ces élèves, il était important de contribuer à sensibiliser les automobilistes à réduire la vitesse pour que ce soit davantage sécuritaire. Jacob circule régulièrement sur le trottoir et remarque « des fois, il y a des autos qui montent vraiment vite; en descendant, c’est moins pire. Je trouve que c’est quand même dangereux des fois. » Jacob qui portait le gilet de cinémomètre avouait « c’est vraiment lourd. Mon sac d’école est moins lourd que ça. »
Des résidants de Johnville, à Cookshire-Eaton, étaient satisfaits de l’initiative. Plusieurs dénonçaient l’excès de vitesse et la dangerosité dans la zone scolaire. Lors de l’opération, les policiers ont interpellé certains automobilistes pour leur expliquer en quoi consistait la démarche et remettaient des dessins produits par les élèves et certificats pour les remercier de ralentir dans les zones scolaires. La campagne se déroule dans une douzaine d’écoles de l’Estrie.
Mme Lemay mentionne que l’opération permet aux agents de porter attention à d’autres infractions comme la distraction causée par un téléphone cellulaire, le port de la ceinture de sécurité, le respect des passages pour piétons.
Au total, une douzaine d’opérations semblables seront effectuées sur le territoire de l’Estrie d’ici le 17 mai. Au terme de l’intervention, indique l’agente Lemay, les patrouilleurs retourneront sur les lieux faire des opérations de cinémomètre et émettre des constats d’infractions s’il y a lieu.

marche public dudswell

Marché public< : Dudswell lance l’édition printanière

La municipalité de Dudswell procédera le 13 mai prochain au lancement du marché public printanier, ce que les responsables estiment une première dans la région.
L’activité qui se déroulera au Parc patrimonial du 167 rue Main, juste devant l’Hôtel de Ville, se fera le week-end de la fête des Mères. Il s’agit d’un projet pilote du comité du marché public. L’activité se tiendra tous les samedis jusqu’au 17 juin de 9 h à 12 h.
Les producteurs participants pour la fin de semaine de la fête des Mères offriront des bouquets de tulipes, saumon fumé, pain frais, fromages et bien d’autres produits pour cuisiner un repas en famille sous le signe des produits régionaux. À cette occasion, on procédera à la traditionnelle envolée de colombes, synonyme de chance et prospérité pour le marché, indique-t-on dans le communiqué de presse.

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