Valoris

Chez Valoris, à Bury, avec un financement enfin annoncé : On va de l’avant avec l’étude de faisabilité du parc éco-industriel

Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, et Céline Martel, coordonnatrice aux communications chez Valoris, ont expliqué les détails du projet de parc éco-industriel qui est relancé par l’annonce du financement de son étude de faisabilité.

Un ancien projet de parc éco-industriel a refait surface dernièrement, alors qu’a été annoncé l’investissement nécessaire à la réalisation de son étude de faisabilité. Ce projet était relié, en pratique, à la naissance de Valoris en 2010, puisque des terrains appartenant à Domtar, sur lesquels s’est installée l’entreprise, étaient déjà ciblés pour un éventuel parc de ce genre.
« On y prévoyait déjà la construction de condos industriels afin d’accommoder certains promoteurs pouvant souhaiter s’installer à proximité et profiter de certaines matières issues du recyclage ou de la valorisation, pour servir de matières premières à d’autres productions », évoque Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes, chez Valoris.
« Il y a même une entreprise, dans le passé, qui visait à revaloriser les couches de bébé, dans le Haut-Saint-François (HSF). Mais c’était plus difficile qu’elle l’avait prévu et aussi moins rentable qu’espéré. Ça prenait plus d’eau que la quantité imaginée… Alors l’entreprise n’a pas fait long feu et a fermé ses portes ! », raconte-t-il.
« Aujourd’hui cependant, le projet du parc éco-industriel a évolué avec les années, le contexte a changé… Nous avons des demandes d’entreprises qui souhaiteraient s’installer près de nous pour se servir soit du compost de qualité ou des matières résiduelles qui résultent de nos opérations », révèle M. Longchamps.
« Nous avons déjà deux lignes de tri opérationnelles dans notre centre de tri des matières que nous recevons, soit une ligne de résidus de construction et une autre pour les déchets de matière organique résidentielle, industrielle, commerciale et institutionnelle, ce qu’on appelle les ICI. La qualité du résidu de cette deuxième ligne n’est pas reconnue par le gouvernement, parce qu’il reste d’infimes traces de plastique et de verre, qui le qualifient automatiquement de compost contaminé. Mais c’est une qualité très comparable à celle du compost qui émane du traitement du bac brun », explique Louis Longchamps.
Les utilisations potentielles de ce compost intéressent quand même plusieurs compagnies qui en cherchent les débouchés possibles, ce qui les inciterait grandement à s’installer dans le parc éco-industriel projeté. Le site de Valoris à Bury cherche à recevoir le maximum de matières résiduelles, pour en enfouir au final que le très strict minimum, après en avoir revalorisé le maximum, une mission primordiale de l’entreprise.
« La création de Valoris était une bonne idée, provenant de la bonne volonté, mais sans tous les moyens nécessaires au point de départ. En 2006, il y avait eu la Loi du développement durable, avec des changements importants quant à la valorisation des matières résiduelles. Sherbrooke et la MRC du HSF, les deux proprios de Valoris, ont le cœur à la bonne place. Mais ils ont des visions un peu différentes, ce qui amène des heurts parfois. Ici, on veut le moins possible de matières vouées à l’enfouissement. Par contre au Québec, 80 pour cent des déchets sont gérés par le privé. Valoris est perçu comme un genre de mouton noir versus Waste Management, par exemple, Matrec et Enviro Connexions, les trois grosses entreprises qui ne sont là que pour l’enfouissement ! Ainsi, 6 millions de tonnes de matières sont enfouies chaque année au Québec, alors que nous, chez Valoris, n’en enfouissons que 50 000 tonnes ! Au début des années 1980, il y avait 1000 sites d’enfouissement au Québec. Aujourd’hui, il n’en reste que 39. L’idée du parc éco-industriel avait été mise en veilleuse », indique-t-il.
« Le recyclage des matières résiduelles donne lieu à de grands rêveurs, en ce qui a trait à l’utilisation des matières qui résultent de nos opérations. Nous avons grand besoin d’approfondir la capacité de réception du territoire, avant de dire oui à ces nouvelles entreprises qui veulent s’installer dans ce parc éco-industriel. D’où le bien-fondé de l’étude de faisabilité qui est préalable », assure M. Longchamps.
« Elle va nous aider à déterminer la capacité portante du fond de terrain, versus les nombreux milieux humides, la capacité en fourniture de grande quantité d’eau, la capacité électrique pour les équipements pouvant être nécessaires pour ces nouvelles compagnies, les terrains disponibles dans l’entourage pour une expansion éventuelle, etc. », résume le directeur. « Chose certaine, c’est louable de vouloir développer l’industrie chez nous. »
Pour terminer, il donne l’exemple des petits pots de plastique qui servent comme contenants des prescriptions de pilules dans les pharmacies, consommés en nombre infini.
 « Ils sont actuellement envoyés ailleurs pour leur recyclage. Nous n’aurions qu’à ajouter un pour cent d’une autre résine, que peut fournir le Brésil, pour nous permettre de les recycler ici, au Québec, une matière première infinie, ce qui serait très intéressant. Il y a toute une industrie secondaire à créer. Et il y a des joueurs comme Enerkem, par exemple, sur le plan chimique, qui pourraient probablement y participer. Voilà la nouvelle qui est prometteuse ! Nous sommes dans la mouvance de poser les bonnes questions », conclut-il.
Au sujet du financement de l’étude de faisabilité du projet, est prévue une contribution de 169 427 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), via son programme Fonds région ruralité (FRR), volet 3 Signature innovation, et une aide de 33 886 $ de la MRC du HSF, incluant surtout des services sous forme d’aides techniques, donc pas nécessairement des espèces sonnantes.

Pere Noel Angus

Le père Noël débarque à East Angus

Les enfants ont eu une magnifique surprise vendredi dernier alors que le père Noël, accompagné de ses lutins, a fait un arrêt à la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus. Fidèle à son habitude, le bon vieux bonhomme à la barbe blanche ne s’est pas présenté les mains vides au contraire. Tous les enfants présents ont eu droit à un magnifique cadeau. L’activité a été organisée avec les membres de la Maison des jeunes Actimaje en collaboration de la municipalité de East Angus et le Club Lions. Promenade en chariot et conte de Noël complétaient cette soirée bien remplie

Marche et cours HSF

Le Fonds Marche/Cours pour le Haut : Un outil à utiliser

La plupart des parents ne le savent pas, car le Fonds Marche/Cours pour le Haut  n’est que très peu connu, même s’il existe depuis 10 ans ! De l’argent y est disponible pour faciliter l’accès des enfants et des aînés aux activités sportives, artistiques et culturelles.
« Tous les parents du HSF peuvent déposer une demande d’aide financière pour leurs enfants de moins de 18 ans, s’ils répondent aux critères d’admissibilité. Il suffit de remplir le formulaire d’inscription et d’y inclure les pièces justificatives demandées. Ces dernières seront analysées par le comité et une réponse sera rendue dans un délai de deux semaines », transmet la coordonnatrice du Comité Loisir de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), Marie-Pierre Hamel.
« La MRC peut défrayer une partie des coûts d’inscription ou pour l’achat d’équipement nécessaire pour ces activités. Un comité de sélection, composé d’élus ou de dirigeants municipaux, a le mandat d’accorder ou non une somme selon une grille de critères établie », ajoute-t-elle.
Un deuxième moyen d’accéder à ce fonds, c’est qu’une demande peut être présentée par des organisations du HSF, par des organismes scolaires, municipaux ou communautaires.
« En effet, ce type d’organisme connaît bien sa clientèle et peut cerner les familles ayant des difficultés financières, permanentes ou temporaires, qui pourraient bénéficier du fonds. Un formulaire d’inscription réservé aux organismes doit ainsi être rempli, explique Mme Hamel.
« Troisièmement, une demande peut également être initiée par des organisations sportives ou de loisirs de la MRC, pour le remboursement de matériel utilisable par les jeunes ou pour des frais d’inscription pour un tournoi. Finalement, une portion de 20 pour cent des fonds disponibles est réservée pour le développement de nouvelles activités par des fournisseurs qui débutent ou qui sont moins connus des citoyens », décrit-elle.
Nouveau volet pour les aînés
Pour les activités fréquentées par les personnes aînées de 60 ans et plus, les demandes peuvent provenir d’organismes communautaires qui s’adressent à cette clientèle, pour l’achat de matériel de loisir ou pour offrir des places payées par la MRC, afin qu’un plus grand nombre de membres puisse assister à des activités.
« Le Fonds Marche/Cours pour le Haut est constitué par les profits récoltés lors des huit premières éditions de l’événement qui porte le même nom. C’est un événement-bénéfice annuel qui se déplace d’une municipalité à l’autre, organisé par l’équipe Loisir de la MRC, en collaboration avec la Municipalité hôte et le support de l’ensemble des professionnels en loisir du HSF. Lors de la 8e édition de l’événement Marche/Cours pour le Haut, a été ajouté un parcours de 3 km pour les aînés », raconte Marie-Pierre Hamel.
« L’enfant doit être âgé de moins de 18 ans, les aînés de 60 ans et plus, doivent habiter sur le territoire de la MRC, les organisations qui font une demande avoir leur bureau principal dans le HSF et les formulaires soumis par voie électronique. Une seule demande par enfant/aîné par session sera acceptée, il n’y a aucune date limite, le processus de dépôt se faisant en continu, lors de trois sessions par année, de janvier à avril, mai à août et septembre à décembre », énumère-t-elle.
« Les demandes de 150 $ ou moins sont automatiquement remboursées, celles de plus de 151 $ doivent être soumises et approuvées par le comité de sélection. Si le nombre de demandes dépasse le montant disponible au fonds seront priorisées les candidatures présentant le plus bas revenu brut annuel (moins de 20 000 $/année), provenant d’une famille nombreuse de trois enfants et plus, ou celles présentées par une famille monoparentale », conclut-elle.

Moisson HSF

Moisson Haut-Saint-François : Une guignolée au-delà des attentes

Les citoyens ont entendu le cri du cœur lancé par Moisson Haut-Saint-François afin d’amasser 25 000 $ dans le cadre de sa campagne de financement visant à répondre à la demande des paniers de Noël. Plus d’une vingtaine de bénévoles avec la participation du Club Lions d’East Angus ont participé à la récente guignolée qui se déroulait samedi dernier à deux endroits dans la ville d’East Angus. « Je n’en reviens pas de la générosité des gens, de leur solidarité. On n’a pas fini le décompte, mais je crois qu’on va dépasser notre objectif de 25 000 $ », d’exprimer avec enthousiasme la directrice générale, Nathalie Blais.

Couple entrepreneur

Après une formation au CFP du HSF : Un couple d’entrepreneurs lance chacun son entreprise

Dans le garage adapté à la préparation des mets alimentaires produits par la nouvelle entreprise Marie Gourmet de Marie-Andrée Glaude, le couple formé aussi par Daniel Dolbec travaille en équipe efficace, elle dans sa cuisine et lui à la livraison des mets aux cafétérias des deux écoles d’East Angus, entre autres.

Marie-Andrée Glaude et Daniel Dolbec forment un couple dans la vie. Après avoir suivi tous les deux le cours Lancement d’une entreprise, offert par le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François, ils ont créé tous les deux une nouvelle entreprise.
Mme Glaude se spécialise comme traiteur et en « prêt-à-manger », dans son entreprise qu’elle a appelée Marie Gourmet. Elle offre tout un assortiment de services variés, des repas maison, frais ou surgelés en portions individuelles et familiales, des boîtes à lunch pour des réunions ou événements spéciaux, en formats individuels pratiques. Il est également possible de se procurer, auprès de son entreprise, des mets de buffets froids, incluant la livraison et l’installation si désirées, et des cocktails dînatoires pour des 5 à 7 entre amis ou en famille, même pour un mariage ou des événements corporatifs.
« C’est un rêve d’enfance que de réaliser l’idée que j’ai eue, à la suite d’un cours de pâtisserie suivi après mon secondaire 5, et après avoir travaillé près de 10 ans pour un traiteur de Sherbrooke. Après un autre cours, celui d’observation en milieu de travail, en orientation durant mon cours secondaire, je suis restée marquée par mon premier emploi dans le domaine alimentaire. Après avoir été maman trois fois, en m’occupant de mes enfants à la maison, je n’ai pas réussi à chasser l’idée que j’avais de créer ma propre entreprise », raconte Marie-Andrée Glaude.
« Nous avons beaucoup de demandes pour des clients corporatifs, pour des cocktails où nous servons des bouchées froides, un service sur demande, distingué et festif. Nos buffets froids conviennent aussi pour des événements familiaux et corporatifs, des réceptions d’après-funérailles, où nous pouvons servir des assortiments personnalisés, variés et goûteux, qui satisfont très bien toutes les clientèles », décrit-elle.
Elle et son conjoint Daniel Dolbec forment une famille reconstituée qui compte sept filles, oui, sept enfants, toutes des filles ! Une grande « petite famille » dont il faut s’occuper à travers les tâches que l’entrepreneuriat n’a pas manqué de leur ajouter !
« Nous avons travaillé très fort pour réaliser nos rêves. Nous formons une très bonne équipe tous les deux, car nous nous complétons de façon très efficace », admet Mme Glaude.
« Nous avons adapté notre projet à notre vie… pas l’inverse. Nous ne voulons pas que ces projets soient trop gros et nous fassent évoluer en grandissant trop rapidement, car notre qualité de vie est aussi très importante », enchaîne pour sa part M. Dolbec.
Ce dernier a lancé une compagnie de transport, surtout pour effectuer les livraisons que Marie Gourmet nécessite, car sa conjointe a réussi à obtenir deux contrats intéressants et importants pour fournir en repas deux écoles d’East Angus, et la demande ne cesse pas d’augmenter. Un beau problème qu’accepte de solutionner bien volontiers sa dynamique et persévérante conjointe.
« Je suis assez bien équipé, dans ma compagnie de transport en tous genres, j’ai une «remorque traileur», une plate-forme de 30 pieds, un camion de type pick-up, un tracteur pour les travaux légers d’excavation et d’aménagement, des remorques à chevaux, etc. J’ai toujours été entrepreneur, j’ai eu plusieurs chevaux, à l’âge de 20 ans, j’ai été maréchal-ferrant, ce que j’ai fait pendant 35 ans, je suis encore entraîneur de chevaux, j’ai même créé un rodéo, j’ai eu un bar-resto pendant 15 ans à Dudswell », énumère M. Dolbec.
Mme Glaude reprend la parole au sujet de Marie Gourmet. « Mon entreprise, c’est le prolongement de ma famille, de ma cuisine, de mon social, de ce qui m’entoure. Je fournis des repas pour les petits et grands groupes, en plus des deux cafétérias des écoles d’East Angus. Mon troisième volet, c’est le prêt-à-manger, autant surgelé ou frais, en portions individuelles et familiales. Et nous assumons la livraison, bien entendu », dit-elle en souriant.
« On s’est posé plusieurs questions avant de lancer nos entreprises. Les réponses ont été importantes pour nous. Nous avons remis en question nos choix, nous avons finalement adapté notre garage pour la production de mon entreprise, au lieu d’acheter un restaurant qui était fermé et qui aurait pu abriter Marie Gourmet, mais qui aurait aussi créé des frais inutiles », décrit-elle.
Incidemment, Marie Gourmet tenait une opération portes ouvertes, le vendredi 20 octobre, qui servait en même temps d’ouverture officielle.
« Chez nous, tout est fait maison et nous tendons vers le zéro déchet. Nos plats de service sont toujours réutilisables, avec des contenants légers et des assiettes compostables et/ou récupérables. Je suis fière de mes produits et je sais faire la part des choses dans toutes les opérations de ma compagnie », assure-t-elle.
« Nous sommes fiers de nos deux entreprises, ouvertes en même temps, et nous nous entraidons beaucoup tout en étant très complémentaires », transmet en conclusion Daniel Dolbec, démontrant une passion bien évidente pour leurs projets communs.
Comme l’entreprise Marie Gourmet n’a pas encore de point de vente, il faut commander ses produits à l’avance. L’idéal est de procéder en ligne pour l’instant, sur le site www.mariegourmet.ca, par courriel à l’adresse mariegourmettraiteur@gmail.com ou encore par téléphone au 819 919-6408.

Marche Noel-Scotstown

Marché de Noël de Scotstown : Un très haut taux de participation !

De g. à d. sur la photo, Jessica Charland, Francis Larochelle, directeur de l’école, Roxanne Vachon, Alexandre Lemay, Annie Désindes, Alexandra Lombardi, Cindy Boisvert, Caterina Maillé, tous enseignants, sauf Annie Désindes, secrétaire.

Francis Larochelle, le directeur de l’école Saint-Paul, de Scotstown, où se tenait le Marché de Noël le 2 décembre dernier, s’est dit très satisfait du résultat global de son activité, organisée par les enseignants et les élèves. Ces derniers ont produit les décorations, des cartes de Noël, des chocolats, etc. « C’est un très bon succès, avec un très bon achalandage, un très haut taux de participation. C’est apprécié par les partenaires, les exposants, les artisans locaux, qui ont offert une belle variété de produits et de bonnes idées-cadeaux. Ici, on amasse des fonds pour équiper l’école pour le ski de fond. Nous avons une école qui bouge, grâce à notre prof d’éducation physique. C’est un projet particulier d’hiver. Nous avons un plateau multisports à l’arrière de l’école, une dalle de ciment pour le hockey-balle l’été qui devient une patinoire l’hiver, et des sentiers de randonnée », a insisté M. Larochelle.

Guignolée Moisson Cookshire

Guignolée pour Moisson Cookshire

Quelques bénévoles de Moisson Cookshire se sont installés vendredi dernier à l’angle des rues Principale et Craig, à Cookshire-Eaton, pour solliciter les automobilistes dans le cadre de la guignolée annuelle de l’organisme. Thérèse Soucy, présidente de Moisson Cookshire, souhaitait bien amasser autant que l’année dernière, soit plus de 3 000 $. L’argent servira à bonifier les paniers de denrées, précise-t-elle. L’organisme souhaite préparer plus de 70 paniers de Noël pour l’occasion. Outre les généreux donateurs, Mme Soucy remercie également les bienfaisants commanditaires.

Militaire Bury

Vies vécues, vies perdues : Conférence sur l’histoire militaire de Bury

Certains des quelque 100 participants à la Conférence sur l’histoire militaire dans le Manège militaire de Bury.

Des histoires personnelles sur le passé militaire de Bury ainsi qu’un souper avec des recettes de l’époque de la Seconde Guerre mondiale étaient à l’honneur au Centre communautaire du Manège militaire de Bury, le 21 octobre dernier. Ces deux expériences, qui ont réuni environ 100 personnes, ont été organisées par la Société d’histoire et du patrimoine de Bury à l’occasion d’une conférence sur l’histoire militaire de Bury et de ses environs.
En approchant du Centre, les visiteurs se promenaient entre une ribambelle de 40 bannières flottant le long de la rue Main, honorant les anciens combattants de Bury. À l’intérieur, ils ont pu faire la découverte de bannières et d’objets historiques bordant les murs, une sélection d’expositions sur l’histoire militaire que la Société historique avait montées au printemps dernier. De 13 h à 19 h 30, les invités ont également entendu des musiciens Paula Chiasson, Normand Breton et Christian Nolet et une série de conférenciers en français et en anglais. Ils ont aussi visionné de courtes vidéos et ont pu profiter d’un banquet.
La cérémonie d’ouverture offrait de la musique de cornemuse avec les cornemuseurs Matthew Fowler et Sylvain Ross, ainsi qu’un mot de bienvenue de la présidente de la Société, Mme Praxède Lévesque Lapointe, qui a reconnu les grands sacrifices consentis par les militaires et les civils au cours des guerres passées. Elle a appelé à « l’empathie et aux prières pour la paix » dans le contexte des conflits actuels dans le monde.
Les intervenants étaient des témoins locaux qui ont raconté leurs propres expériences ou des histoires transmises par leurs parents et grands-parents. Les conflits comprenaient les Raids des fénians de 1866 à 1870 ; la guerre des Boers de 1899-1902 ; la Première Guerre mondiale, 1914-1918 ; la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945 ; la Bataille de Hong Kong, 1941 ; la guerre de Corée, 1950-1953 ; en Afghanistan, 2001-2014 ; et diverses opérations de maintien de la paix à partir de 1948.
Selon un livret informatif de 36 pages sur l’histoire militaire de Bury que la Société a publié dans le cadre de l’événement, Bury a eu un taux de participation élevé à de nombreuses guerres, en particulier lors de la Seconde Guerre mondiale.
« Bury avait le plus grand nombre par habitant d’hommes enrôlés de toutes les villes du Canada. Cent trente hommes et femmes étaient en service actif, dont dix sont morts. Trente et un étaient avec les Royal Rifles à Hong Kong. »
Le sergent-major régimentaire Justin Dahler des Sherbrooke Hussards a raconté en détail l’histoire du régiment, remontant à 1866 jusqu’à aujourd’hui.
Puis il y a eu les « Dames de l’Enfer ». C’est ainsi que les ennemis des forces écossaises appelaient les dizaines de cornemuseurs qui dirigeaient les forces écossaises, leurs cornemuses hurlant, ont expliqué les cornemuseurs Fowler et Ross.
Richard Gray, le président de la filiale 48 de la Légion de Bury, a présenté un historique détaillé du groupe, et Edith Lévesque a parlé des défis auxquels sont confrontés les conjoints et les familles des militaires, ainsi que de leurs rôles changeants pendant et après le déploiement à l’étranger. « La guerre aura contribué, sans la vouloir, au féminisme, les femmes participant de diverses manières à l’effort de guerre », a déclaré Mme Lévesque Lapointe.
Vêtue de l’uniforme de sa mère, Wendy Olson a parlé de ses expériences de jeune enfant, fréquentant le manège militaire de Bury avec sa mère, la sergente Kathleen (Kay) Olson. Elle a décrit les utilisations du bâtiment et le rôle de sa mère en tant que membre du Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC), à titre de secrétaire et de commis comptable pour le bataillon de Bury. Sergente Olsen était bien connue pour ses années à titre de maître de poste de Bury à Postes Canada, et sa fille Wendy a suivi ses traces au Bureau de poste où elle occupe désormais le deuxième rang en termes d’ancienneté au Québec.
L’une des présentations les plus touchantes a été celle de Martine Staehler, qui a grandi en Alsace-Lorraine, une région qui a changé de mains à plusieurs reprises entre la France et l’Allemagne. Un de ses oncles a été conscrit par la France, et son frère, par l’Allemagne. Cette génération de soldats s’appelait les « malgré-nous » ; ils n’avaient pas le choix en la matière.
Un autre discours captivant a été celui de Larry Everett qui a décrit les horreurs endurées par les soldats qui ont combattu lors de la bataille de Hong Kong, puis détenus comme prisonniers de guerre jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le public a écouté en silence le récit des horreurs vécues. « Beaucoup de ces anciens combattants sont revenus avec ce que nous appelons aujourd’hui le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) », a déclaré M. Everett.
Finalement, les invités ont eu droit à un banquet de quatre services préparé par Doris Bolduc, Diane Gagnon et Praxède Lévesque Lapointe, qui nous a expliqué l’histoire de chaque plat durant le repas.
« C’était une excellente idée », a déclaré l’invité Robert Alain. « Faire un dîner sur un thème historique. Et comment cela s’est déroulé aussi. C’était excellent ! Même s’il y a eu un peu de tricherie. »
M. Alain faisait référence au plat principal, le Woolton Pie, préparé avec une sauce à base de viande de dinde. L’original était un plat de légumes bouillis garni de purée de pommes de terre, mais sans viande. Il a été recommandé par le ministère de l’Intérieur britannique en période de pénurie alimentaire.
Une salade de topinambours débutait le repas. L’histoire de ce légume racine, dit Mme Lévesque Lapointe, est venue de France pendant son occupation par les forces hitlériennes.
« Les Allemands ne l’ont pas aimé et ne l’ont donc pas confisqué ; les Français l’ont alors mangé en grande quantité. »
Ces deux plats de guerre sont tombés en disgrâce après la guerre ; les gens en avaient assez. Cependant, deux produits de la Seconde Guerre mondiale, le gâteau aux carottes et la crème glacée de Coaticook, restent aujourd’hui les favoris de nombreuses personnes.
C’était le dessert du banquet ; une douce fin pour une journée pleine d’émotions, à la fois remplie de fierté et de chagrin.

Panneau Dudswell

Au parc Éva-Tanguay de Dudswell, secteur Marbleton : Un panneau d’interprétation de la bande riveraine pour les citoyens

Ont assisté à l’inauguration du panneau d’interprétation de la bande riveraine, en face du lac Adolphe, près du lac d’Argent à Dudswell, secteur Marbleton, de g à d, Réjean Simard, conseiller municipal de Dudswell, Florent Mercier, administrateur de la Corporation des résidents du lac Miroir (CRLM), Marjolaine Larocque, conseillère municipale de Dudswell, Jacinthe Caron, co-directrice du CRE Estrie, et Sylvain McSween, attaché politique du député de Mégantic, François Jacques.

Ce n’est pas tout le monde qui peut accéder à la propriété sur le bord d’un lac ou d’un cours d’eau, de nos jours. Mais quand on a la chance de le faire, il faut connaître certaines obligations qui viennent avec cet avantage. Le Comité Action-Climat, en collaboration avec la Municipalité de Dudswell, a décidé d’installer un panneau d’interprétation de la bande riveraine au parc Éva-Tanguay, au 900 rue du Lac, à Dudswell, secteur Marbleton, situé au bord du lac Adolphe, près du lac d’Argent.
Ce nouveau panneau a pour objectif de sensibiliser les citoyens afin d’en arriver à améliorer la conformité des bandes riveraines, dont l’état général souffre souvent de la méconnaissance de la façon adéquate de concevoir un aménagement de la rive du terrain que l’on possède, comme citoyen bénéficiant de la qualité de vie appréciée comme riverain.
« La bande riveraine constitue la dernière protection d’un plan d’eau contre les polluants ou l’érosion. Bien aménagée, elle évite la dégradation de la qualité de l’eau, réduit les risques pour la santé, augmente la valeur des propriétés et offre un milieu de vie pour la faune », peut-on lire sur le panneau en question.
Une information privilégiée s’y trouve également : les strates de végétation essentielles, l’illustration photographique des végétaux recommandés à planter sur cette bande importante qu’est la rive du plan d’eau, et les quatre grands rôles qu’elle remplit, soit freiner l’érosion, filtrer l’eau, rafraîchir le bord de l’eau et favoriser la faune et la flore.
Ce panneau vient en complément des efforts municipaux et de la volonté des trois associations riveraines présentes sur le territoire. Le Comité Action-Climat a d’ailleurs réalisé différentes activités, depuis 2021, pour encourager les résidents à bien aménager leur bande riveraine par des végétaux conformes à la réglementation municipale.
La démarche Municipalités et citoyens alliés dans l’action climatique a donné lieu à l’installation de ce panneau coordonnée en collaboration avec le Conseil régional de l’Environnement (CRE) de l’Estrie. Ont également contribué financièrement pour rendre possible cette réalisation l’entreprise Graymont, la Municipalité de Dudswell et Paquette Moto, en complément d’une aide financière du gouvernement du Québec, puisée du programme Action-Climat Québec, en lien avec le Plan pour une économie verte 2030.
La fierté se lisait sur les visages des personnes présentes à l’inauguration du panneau de sensibilisation de la population, soit les conseillers municipaux de Dudswell, Marjolaine Larocque et Réjean Simard, Florent Mercier, administrateur de la Corporation des résidents du lac Miroir (CRLM), et Jacinthe Caron, co-directrice du CRE Estrie. D’autres représentants de la Municipalité de Dudswell y avaient également participé, la mairesse Mariane Paré, des membres du Comité Action-Climat de Dudswell, des membres d’autres associations riveraines et du partenaire financier principal, Graymont.

Cocktail

Cocktail des jeunes entrepreneurs : Une reconnaissance appréciée

Parmi les lauréats, nous retrouvons à l’avant les maires de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, et de East Angus, Lyne Boulanger. À l’arrière, apparaissent Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du HSF, Richard Ravary, président de la SADC et à l’extrême droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Une cinquantaine de personnes réunies au Pavillon des Mésanges, à Dudswell, ont participé au récent cocktail des nouveaux entrepreneurs du Haut-Saint-François où l’on a remis des certificats à huit personnes représentant six entreprises réparties sur le territoire.
L’activité organisée par la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François avec la collaboration de la Chambre de commerce du HSF visait à souligner l’audace et la persévérance de jeunes gens d’affaires qui se sont lancés dans l’aventure entrepreneuriale sur le territoire au cours des deux dernières années. « Le but, c’est vraiment de reconnaître l’entrepreneuriat des jeunes entrepreneurs. Dans un monde comme on a vécu dans les dernières années, déjà l’entrepreneuriat, ce n’est pas évident. Les dernières années ont été un défi encore plus grand. On veut féliciter l’audace, la persévérance et l’entrepreneurship des nouveaux entrepreneurs » d’exprimer Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du HSF.
Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, mentionne que la rencontre vise à célébrer « une nouvelle génération d’entrepreneurs, ceux qui embrassent le changement, innovent et repoussent les limites de la réussite. Le cocktail, c’est une occasion pour mettre en lumière des talents exceptionnels qui émergent de notre région. On a vu des idées audacieuses transformées en entreprises prospères, des rêves devenus réalité. On a également vu des entrepreneurs travailler très fort pour surpasser les difficultés et réussir. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François est fière de jouer un rôle central dans le soutien à notre communauté d’entrepreneurs. Nous croyons en la vision de nos entrepreneurs et à leur capacité de contribuer de manière significative au développement de notre région. »
On a également profité du cocktail pour présenter et faire rayonner ces nouveaux entrepreneurs tout en favorisant le maillage avec la communauté d’affaires bien établie. La rencontre se déroulait au Pavillon des Mésanges.
Lauréats
Les lauréats sont : Hélène Petit d’Entretien HP de Weedon, Marie-Andrée Glaude Marie Gourmet d’East Angus, Julien Benoit Les Cultivés-Jardins sur mesure de Dudswell, Bianka Gelé Dupuis et Geneviève Dumont Café Laurier d’East Angus, Pascal Thériault et Alexandre Asselin-Allard, Toitures Pro-Sélection Inc. de Cookshire-Eaton et Étienne Bouchard L’Atelier Fer Angle de Dudswell. Les jeunes entrepreneurs ont tous apprécié cette marque de confiance témoignée à leur égard. Confiants dans leur entreprise, ils ont invité les gens présents à ne pas hésiter de faire appel à leurs services.
Coup de cœur
L’organisation de la soirée a profité de cette visibilité pour remettre le prix Coup de cœur à la jeune entreprise Café Laurier. Pour les propriétaires Geneviève Dumont et Bianka Gelé Dupuis, cette distinction « confirme que les gens nous aiment, qu’on a raison d’être. » Elles ne regrettent pas l’aventure « des fois, on se pose des questions, mais justement ces affaires-là nous aident à nous relever et regarder en avant. Faut être là pour les gens qui nous aiment. »

Salon Cité école

Un grand succès pour la première édition du Salon Cité-des-écoles

Jacob Menard et Mathieu Lehoux ont aimé l’activité.

Récemment se déroulait la 1re édition du Salon Cité-des-écoles au gymnase de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus. Quelques 40 exposants, de tous les milieux, représentants d’écoles, de métiers et de formations professionnelles tenaient des kiosques d’informations pour l’occasion. Selon leur centre d’intérêt, les jeunes étaient encouragés à poser des questions aux différents kiosques, les élèves recevaient d’ailleurs des coupons pour un tirage afin de les encourager à aller chercher un maximum d’information et diversifier leur centre d’intérêt. Nous pouvions retrouver entre autres sur place, la GRC, les Forces armées canadiennes, le Centre 24-Juin, le CFP du Haut-Saint-François, la MFR du Granit, le CRIFA, l’Ordre des ingénieurs, le CFP Le Granit, l’Ordre des comptables, le CJE du Haut-Saint-François, YMCA du Québec, le Cégep de Sherbrooke, le Séminaire de Sherbrooke, l’Université de Sherbrooke et Bishop’s, UPA, ITAQ, Centre LVTC, Collège Champlain et les Centre-Expé du Val-Des-Sources, Val-St-François et Memphrémagog. Cette journée spéciale en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi est une idée originale de 2 conseillères en orientation de la polyvalente, Emelie Côté et Windylee Gravel. Cette activité organisée pour les élèves du secondaire 3, 4 et 5 fut sans aucun doute un grand succès; lors de notre présence, le gymnase était bondé de jeunes enthousiastes de pouvoir directement rencontrer les exposants et connaitre les différentes options qu’offrent les formations. Mathieu Lehoux, élève de secondaire 5, nous a souligné « Je trouve ça vraiment l’fun, j’ai de nouvelles idées et j’ai eu plein de renseignements. » « Un succès sur toute la ligne », mentionne Jacob Menard, aussi en sec. 5. « Faudrait que cette activité revienne chaque année, c’est vraiment cool et intéressant. »

Souper Soiree Country

Le souper-soirée country pour la Fondation Louis-Saint-Laurent : Une activité de financement festive et à la bonne franquette

Une moitié de la cafétéria a accueilli les 153 convives au souper de la soirée country de la Fondation Louis-Saint-Laurent, alors que l’autre moitié a été convertie en salle de danse, où les Winslow Dancers se sont occupés de la portion dansante de la soirée.

C’est dans un esprit festif et amical que s’est tenu le souper-soirée country de la Fondation Louis-Saint-Laurent, à la polyvalente d’East Angus, qui porte également le même nom, une activité de financement qui dans le passé s’est appelée l’Oktoberfest.
Signe des temps, c’est un nombre plus modeste de convives que par les années passées, soit de 153 soupers qui ont été servis à cette occasion. Les résultats de la campagne de financement qui faisait l’objet de cette activité seront connus plus tard après tous les décomptes qui seront effectués par l’organisation de la soirée.
Plusieurs élèves de la polyvalente ont agi comme bénévoles pour la bonne marche de ce souper-soirée, à la cafétéria de l’institution.
L’esprit était à la fête, après les restrictions des dernières années reliées à la pandémie de COVID, dont les participants voulaient oublier les souvenirs plutôt négatifs. Une belle connivence a été remarquée de la part des commerces et des municipalités qui avaient réservé des tables complètes, occupées par leurs employés, leurs élus et/ou leurs collaborateurs et représentants.
Deux personnes ont pris la parole à cette occasion, soit la présidente de la Fondation, Renée-Claude Leroux, et la présidente d’honneur de la campagne de financement, Johanne Delage, mairesse de La Patrie. La première a remercié son équipe du comité d’organisation, de même que ses bénévoles et collaborateurs, comme les Winslow Dancers et les partenaires financiers.
Mme Delage, pour sa part, a salué tout son monde, a donné les grandes lignes de la mission de la Fondation, soit d’aider les étudiants qui ont moins de moyens financiers, à s’inscrire au programme de Santé Globale, un plus pour leur réussite scolaire. De plus, ils peuvent obtenir un repas de la cafétéria pour seulement 5 $ lors de certaines périodes. La différence est payée par l’organisme.
« La Fondation remet également des bourses aux plus performants, lors du Gala du Mérite, de même qu’il y a un programme pour aider certains étudiants par une bourse leur facilitant l’accès à l’école… », a-t-elle signifié. Mme Delage a ensuite pris en main la vente des moitié-moitié, ce qui est venu bonifier l’argent amassé pour la Fondation.
La soirée dansante s’est par la suite amorcée, pour le plus grand plaisir des fans des danses en ligne, sous la direction des Winslow Dancers.

St-Isidore

Tout un travail d’équipe parents-élèves-enseignants !

Il y en a que tout ce qu’ils touchent se transforme en or ! Ça semble être le cas du direc-teur de l’école des Trois Cantons, Francis Larochelle, à Saint-Isidore-de-Clifton, qui est aussi directeur de l’école Saint-Paul de Scotstown. « Ici à l’école des Trois Cantons, il y a une organisation participative des parents qui s’implique avec les enseignants, pour nos élèves. C’est un super beau travail d’équipe pour les décorations, le montage des tables, l’organisation, la planification, la musique, tout dans ce Marché de Noël. C’est pour ramasser des fonds pour les activités scolaires, éventuellement aussi pour un parc école, des jeux extérieurs pour la nouvelle clientèle de la maternelle quatre ans. Un ajout qui a amené toute une adaptation, avec des frais. Par exemple, les abreuvoirs étaient trop hauts, les balançoires aussi ! », a énuméré M. Larochelle. Le Marché de Noël a été complété par un conte autochtone, Le premier arbre de Noël , bien développé par le conteur Sylvain Dodier, qui a fait le bonheur des enfants. Tout comme le père Noël, vraiment populaire lui aussi.

Concert de Noel

Belles traditions des Fêtes : Le Concert de Noël, un incontournable pour plusieurs mélomanes !

Ce n’est pas nécessaire d’être musicien professionnel pour apprécier une des plus belles traditions que nous apporte le temps des fêtes ! Oui, le Concert de Noël revient encore cette année, heureusement, le dimanche 17 décembre à 15 h, à l’église Trinity United, sise sur la rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
Une présentation de l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Concert Chant, harpe et violon enchantera les privilégiés qui auront la chance de vivre cette ambiance chaleureuse, feutrée et festive qu’un tel événement apporte immanquablement, réchauffant le cœur en même temps que l’ambiance de ce moment magique.
Noël, c’est l’amour sera présenté par Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, harpe, et Ryan Shao, jeune prodige du violon, qui garantissent un concert rempli de duos et de trios intimes de Noël », prévoit Myriam Genest-Denis, conceptrice du concert.
« Vous y entendrez des incontournables de Noël, classiques et populaires, passant par des compositions et arrangements brillants : Stille Nacht, Greensleeves, Joy to the World, Gesu Bambino et Noël blanc vous feront célébrer le temps des fêtes en douceur et en joie », ajoute Mme Genest-Denis.
Comment peut-on espérer résumer les carrières des interprètes émérites de ce concert ?
Jacqueline Woodley est reconnue pour sa grande polyvalence, sa fluidité dans le changement de styles, sachant passer de la musique ancienne à la musique moderne, d’une mélodie jusqu’à l’opéra. Elle a chanté récemment la Messe en si et La Passion selon Saint-Jean, œuvres de Bach, le Messiah de Handel, Carmina Burana de Carl Orff. Elle est recherchée pour son talent exceptionnel d’interprète de musique contemporaine.
Juliette Duguay Patenaude a débuté, dès l’âge de six ans, l’étude de la harpe avec des sommités et a aussi étudié le violoncelle, en parallèle. Elle se joint régulièrement à divers ensembles, comme l’Orchestre de la Virée Classique dirigé par Kent Nagano, au groupe Angèle Dubeau et La Pietà, et elle enseigne la harpe et le chant choral à divers endroits.
Pour sa part, Ryan Shao, originaire de Montréal, a commencé ses études en violon à l’âge de quatre ans. Il a eu la chance de participer à plusieurs classes de maîtres, par des violonistes de renom. Récipiendaire de nombreux prix de musique, il a su se démarquer au Schleswig-Holstein Music Festival en Allemagne, et il a participé à des stages organisés à Orford Musique, pour ne nommer que ces activités prestigieuses, faute d’espace.
Les billets à prix populaire sont disponibles au www.lepointdevente.com et c’est gratuit pour les enfants ! Plusieurs regretteront d’avoir manqué ce concert inoubliable.

Banderolle

Journée des enfants : Élèves du primaire et secondaire y participent

L’ensemble des écoles primaires du Haut-Saint-François avec la collaboration du parlement de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont souligné à leur façon la journée des enfants du 20 novembre dernier. Des bonhommes ont été acheminés aux différentes écoles. Les élèves ont décoré et colorié ces derniers. Retournés à la Cité-école, les bonhommes ont été assemblés pour faire une grande banderole. Cette dernière a été accrochée autour du gazebo de façon à être bien à la vue des élèves et du personnel de la polyvalente. Gaëlle Authier, ministre des Communications, a livré un message à l’interphone pour expliquer la nature de la journée. Nous apercevons Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire et Vicky Couture, technicienne en loisir, présentant la banderole.

CDC-Continuum HSF

Le Continuum HSF et son Forum : Une vaste opération de concertation favorisant les meilleurs services à la population

Martin Monette, agent de développement à la CDC du HSF, se réjouit du succès du Forum tenu dernièrement au sujet du Continuum HSF, à Johnville, réunissant les collaborateurs du milieu communautaire et social dans le but d’améliorer les services pour la population régionale.

Une préoccupation générale de toujours mieux servir la population se trouve à la base du Continuum Haut-Saint-François (HSF) et du Forum que vient d’organiser la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, en collaboration avec ses partenaires qui l’accompagnent au quotidien, dans ce qui constitue en même temps sa mission globale reconnue.
« C’est une activité de concertation, le Continuum HSF, et le Forum que nous avons organisé et tenu le 25 octobre dernier, à Johnville. Une activité de réseautage, pour nous assurer que tous aient le même réflexe de travail, que tous se connaissent et se reconnaissent, pour qu’il n’y ait pas de dédoublements de services, et ainsi maximiser les interventions envers les clientèles que nous desservons. Il s’agit de tisser les mailles du filet social les plus serrées possibles, afin d’éviter les dérapages, que des personnes passent entre les mailles et soient défavorisées », explique Martin Monette, agent de développement à la CDC.
« Le Forum est une grosse activité annuelle où nous invitons tous nos partenaires, comme le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, le milieu scolaire, le communautaire et le municipal. Une activité de rassemblement, où on échange des connaissances, il y a un partage d’expertises, de référencement, on discute entre nous, on échange des idées, et on essaie de faire tout cela dans une demi-journée. Le dernier Forum a réuni 72 participants. Il y a eu des présentations, des explications des services, par des travailleurs de proximité, qui sont sur le terrain, pour établir des ponts entre les gens, les amener vers les bonnes ressources, les accompagnatrices du milieu », ajoute M. Monette.
« Il y a également une conférence qui a été très appréciée, par Chris Gill, sur le leadership et la sécurité psychologique… Le réseautage a permis une mise en commun de la réalité du territoire, où il faut savoir qu’il y a 10 pour cent d’anglophones, c’est la réalité, donc il faut s’attendre à donner des services en anglais également. Car obtenir des services dans ta langue maternelle, quand tu ne files pas bien, c’est facilitant ! Le Forum a été une très belle réussite. Le sondage d’appréciation que nous réalisons nous le dit, c’est très positif, les participants sont très contents ! », se réjouit l’agent de développement.
Il reconnaît ensuite l’apport de son comité organisateur, qui comprend une organisatrice communautaire du CLSC local, une stagiaire en action communautaire provenant du CIUSSS, une représentante du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, de l’Association des Townshippers, organisation qui défend les droits de la minorité anglophone de la région, etc.
« Tout ça facilite le partage des tâches et l’efficacité du milieu communautaire dans la région », a conclu Martin Monette.

Boite a cadeaux

Marché de Noël à Dudswell : La Boîte à cadeaux toujours spécial

La Boîte à cadeaux, à Dudswell, est toujours aussi populaire.

Sans doute un des plus anciens Marchés de Noël dans le Haut-Saint-François (HSF), la Boîte à cadeaux de Dudswell, secteur Bishopton, a soufflé probablement sa 26e bougie, lorsque présentée les 2 et 3 décembre derniers. C’est ce que l’organisatrice de l’activité, cette année, Domenica Guzzo, d’origine italienne,mais au Québec depuis 32 ans, a soumis au journaliste. Conseillère municipale à Dudswell, Mme Guzzo a eu le mandat du comité loisirs et événements. « Nous visons faire rayonner Dudswell avec une activité qui veut être appréciée par toute la population. La Boîte à cadeaux, c’est encore une très grande réussite, dont je suis doublement fière. Les exposants et les bénévoles sont tous très contents. Je veux les remercier bien sincèrement, car ce sont eux, la Boîte à cadeaux. Sans eux, il n’y en aurait pas ! Je veux signaler aussi les noms de mon comité organisateur : Réjean Simard, Manon Goyette et Denis Vécrin », a-t-elle indiqué.

Grévistes

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton : En grève, des employés du front commun manifestent

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton, des professionnelles en soins, membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de même que des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), formant un front commun solidaire, ont manifesté comme prévu les 23 et 24 novembre dernier, exprimant ainsi leur mécontentement face aux offres du gouvernement du Québec. Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, appuie le Front commun. « Nous ne pouvons passer sous silence qu’encore une fois, il s’agit de secteurs majoritairement féminins qui ne sont pas pris en considération », exprime l’organisme dans un communiqué de presse.

Pompier Talbot

Au sein du Service des incendies de La Patrie : Une rare femme comme cheffe des pompiers

Francine Talbot a réussi à s’imposer comme directrice du Service des incendies de La Patrie, un emploi qui est traditionnellement réservé à la gent masculine. Un accomplissement remarquable dans notre monde moderne.

Son nom : Francine Talbot. En 2020, elle agissait comme pompière volontaire au sein du Service des incendies de La Patrie, dans le Haut-Saint-François. À peine trois ans plus tard, elle gère ce service comme cheffe des pompiers, après avoir rapidement gravi les échelons et engrangé les formations nécessaires pour réaliser cet accomplissement, dans une discipline réservée traditionnellement aux hommes. Une rare femme à y arriver.
Native de La Patrie, elle a vécu dans une famille qui n’avait qu’un seul autre enfant, son frère, et dont le père était bûcheron au Québec et aux États, et sa mère couturière.
« J’ai fait mon primaire à La Patrie et Scotstown, où nous avions déménagé, et j’ai complété mon secondaire, plus tard, aussi à La Patrie où j’étais revenue, et à la polyvalente d’East Angus. J’ai ensuite suivi une formation pour devenir préposée aux bénéficiaires, dans le domaine de la santé, et j’y ai travaillé pendant 10 ans, à Sherbrooke », relate Mme Talbot.
Elle règne sur 19 pompiers volontaires, à La Patrie, qui sont tous des bénévoles, comme elle dans une certaine mesure, avec un salaire à temps partiel.
« Je travaille également dans une plantation, pour l’instant, en vue de la saison des sapins de Noël qui s’en vient », affirme-t-elle. Elle a deux filles, de 9 et 10 ans.
Elle a suivi toute une batterie de formations, évidemment, pour obtenir le poste de directrice du service des incendies, dont un cours qui s’intitule Pompier 1, pendant un an et demi, officier non urbain (ONU), qui a duré environ 90 heures, le RCCI 1, pour devenir enquêteur en Recherche des causes et circonstances d’un incendie, au Cégep de Chicoutimi, et une formation de préventionniste, pendant 45 heures, et une autre pour l’emploi des pinces de désincarcération.
« J’aimerais également suivre le cours RCCI 2, qui est plus coûteux. J’ai aussi une formation pour les premiers soins et pour les défibrillateurs. Il y a quelque chose d’important que nous voulons amorcer, soit le processus pour que les pompiers locaux deviennent Premiers répondants, ce qui serait un gros plus pour la protection de nos citoyens. Nous allons en parler au nouveau directeur général de La Patrie, Antoine Prévost, dès qu’il sera familier avec son nouveau poste », suggère-t-elle.
Visiblement, Francine Talbot aime sa municipalité de La Patrie. « C’est de toute beauté, ici. Je me sens très bien, au service de la population. Je m’accommode très bien de l’adrénaline qui augmente beaucoup quand survient une alerte d’incendie. Mais heureusement, nous n’avons pas souvent de ces urgences », indique-t-elle.
« Même quand j’étais petite, j’aimais quand l’adrénaline se faisait sentir. Il m’arrivait de courir les feux… Pour moi, aujourd’hui, dès que survient l’alerte, je commence immédiatement la gestion de l’intervention, c’est ce qui est différent comme directrice par rapport à n’être que simple pompier. La difficulté, c’est que je ne connais pas exactement les effectifs de pompiers volontaires qui vont arriver, pour le nombre de pompiers et aussi quand ils vont arriver. Nous avons des ententes avec toutes les casernes des municipalités autour, juste au cas où nous en aurions besoin. À ce sujet, il faut prendre une décision très rapidement et faire les demandes aux municipalités en urgence », soutient-elle.
Elle a évidemment certaines instructions et orientations à respecter en rapport avec le schéma de couverture de risques, généré par le monde municipal de la région, en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François.
« Des difficultés surviennent, quant à la disponibilité de l’eau. Nous ne pouvons pas vider le réseau d’aqueduc de La Patrie, s’il y a un incendie. Nous devons puiser l’eau dans les ruisseaux, rivières et lacs dans les rangs, et la transporter par camion, ce qui n’est pas vraiment un problème, et remplir une piscine que nous possédons déjà. Le nombre de pompiers disponibles peut également changer la gestion de l’alerte. Lors de la dernière intervention, seulement quatre pompiers volontaires sont arrivés. Mais d’habitude, il y en a en moyenne huit ou neuf, parfois dix. Nous avons heureusement une très bonne collaboration pour l’entraide des municipalités voisines, très sympathiques à la cause », se dit très contente la cheffe des pompiers de La Patrie.
Elle compte aussi sur deux autres femmes dans son service, comme pompières volontaires. « Il y a la pompière Vanessa Thériault, qui commencera sa formation en janvier 2024, et une autre qui va devenir officier, lieutenante, qui sera mon bras droit, Mychèle Morin, actuellement enseignante à l’école. Elle est très méritoire, car c’est aussi une athlète connue dans la région, qui a longtemps fait du biathlon, et qui, encore aujourd’hui, relève des défis gratte-ciel, comme pompière émérite ! », se réjouit Mme Talbot.
À la question « Comment ça se passe, pour vous, gérer des hommes ? » Francine Talbot rétorque : « Pour moi, cela ne fait aucune différence de m’adresser à des hommes ou à des femmes. Ce sont tous des pompiers, des individus, des êtres humains, j’envoie des pompiers combattre les feux, je suis très ouverte, nous sommes tous des humains et c’est parfait comme ça ! »

Urbain Desbois

Musicien avant tout : Urbain Desbois aime aussi la poésie et discourir avec les poètes

Urbain Desbois préfère la guitare à l’écriture de poésie, mais en amateur, un beau poème lui inspire à coup sûr une nouvelle musique, comme il a accompagné sur scène plusieurs poètes dans le passé. Il a cinq albums de chansons à son crédit.

Musicien depuis au moins 30 ans, il est arrivé à l’artiste Urbain Desbois, de Lingwick, de mettre de la musique sur les mots de certains poètes pour en faire des chansons. C’est sa motivation à le faire qui fut le point de départ de son projet de Balado s’intitulant Conversation téléphonique d’Urbain Desbois avec un poète, une poétesse.
Dix épisodes sont prévus au projet, à raison d’une diffusion par semaine, du 20 novembre 2023 au 22 janvier 2024.
« J’aime lire de la poésie, je me décris comme un amateur, mais j’aime pas tellement en écrire. Moi, c’est la chanson que je préfère. Depuis 30 ans, j’ai un parcours de musicien. J’aime faire la musique sur un poème que j’aime bien. Une chanson, c’est simple, il le faut, même si ce n’est pas si facile à créer… », témoigne Urbain Desbois.
À propos de son nom d’artiste, il se confie volontiers. « C’est un surnom que quelqu’un m’a donné à un moment donné. Oui, il y a comme un paradoxe, une contradiction : c’est ce que je suis, un urbain qui demeure dans les bois. Je travaille au centre-ville de Montréal et je reste à Lingwick », révèle-t-il en souriant.
Son emploi, c’est sur les plateaux de cinéma que ça se passe, depuis 15 ans. Il s’occupe des décors, des accessoires, un travail qu’il semble apprécier.
« J’ai conçu moi-même mon projet de balado, j’ai fait la recherche, j’ai créé le premier épisode. Mais j’ai une excellente partenaire, Isabelle Mandalian, du Centre culturel Oscar-Dhu, de Lingwick. Celle-ci agit à plusieurs titres : aide à la diffusion, co-réalisation, aide au design, synthèse et vue d’ensemble… Isabelle, c’est une pro de la littérature et de l’édition, elle est minutieuse, elle m’a même aidé à choisir les poètes. Moi, c’est plus mon instinct qui m’a servi », admet l’artiste.
« J’ai enregistré les conversations au téléphone. D’aucunes ont duré trois heures et plus, puis j’ai fait le tri dans ces enregistrements, pour que ça entre dans la structure du projet. Les conversations, ce n’est pas tellement sur le ton d’une entrevue, mais vraiment plutôt sur le ton de la conversation amicale. C’est le poète qui choisit ce qu’il veut aborder avec moi, ses techniques pour faire sa poésie, le travail de son éditeur, c’est comme si on entre dans son atelier, comment il aborde et fabrique son art. Certains c’est l’oralité qui les inspire, d’autres c’est l’écriture, ou encore la scène, d’autres n’ont jamais monté sur une scène. Chacun se présente comme il est », décrit-il.
Il donne comme exemple un des artistes, Patrice Desbiens, un franco-ontarien de 74 ans, qui n’aime pas parler de poésie. « Il m’a parlé des choses qui se retrouvent dans sa poésie, les thèmes, etc., c’est comme un effet miroir pour se dévoiler, j’ai trouvé ça intéressant ! La poésie, c’est un langage codé, c’est un objet mystérieux ou familier, une langue et une approche différente, selon l’interprétation de chacun », lance-t-il.
« J’aime l’aspect spontanéité, ce qui n’est pas «formaté». C’est la curiosité qui m’a emmené à faire ça. La conversation très personnelle avec ces poètes et poétesses me rapproche de leur quotidien, de leur atelier d’écriture. »
Son projet s’est étalé sur deux ans environ. Il parle ensuite de Michel Garneau, qui lui a fait plusieurs confidences en parlant de sa vie, de son travail à la radio, des poètes « grands frères » qui l’ont accompagné durant sa carrière, lui-même un poète très connu. Les deux épisodes de balado qui lui sont exceptionnellement consacrés seront diffusés à partir du 23 décembre.
Outre Garneau et Desbiens, les huit autres poètes et poétesses que ces épisodes balados feront découvrir : Jean-Philippe Bergeron, Carole David, Marie-Andrée Gill, Frank Martel, Marie-Hélène Montpetit, Emmanuelle Riendeau et Claudine Vachon. Pour écouter ces conversations exceptionnelles, consultez le site centrecultureloscardhu.com/balado
Le projet a bénéficié de la Cellule d’apprentissage expérientielle en balado, initiée par Sporobole/Hub numérique et du soutien du Conseil des arts du Canada.

Nathalie Loiselle

Remise de dons à cinq organismes : Nathalie Loiselle fait encore des heureux

De gauche à droite, Rock Poulin, Nathalie Loiselle, Carole Poulin, Marie-Josée Pellerin. À l’arrière, Stéphanie Hudon, Marc Rousseau, Alain Rondeau et Évelyne.

Nathalie Loiselle, conseillère pour les produits Tocara, avec la collaboration de commanditaires et citoyens, vient encore une fois de faire des heureux en amassant un montant de 6 625 $, qui est réparti en parts égales à cinq organismes du Haut-Saint-François venant en aide aux gens du milieu.
La Fondation Marc Rousseau, Les Étincelles de Bonheur, Moisson Haut-Saint-François, La Méridienne et La Passerelle reçoivent respectivement 1 325 $ afin de poursuivre leur implication auprès de la communauté. Le montant provient d’une partie des ventes, pour le cancer du sein, de la contribution personnelle de Mme Loiselle et de plusieurs commanditaires. « Ce soir, j’appelle ça la soirée Donner au suivant », de lancer celle qui n’en est pas à sa première campagne de levée de fonds, en guise d’introduction devant plusieurs personnes rassemblées au Café l’Orchidée.
Pour Marc Rousseau de la Fondation portant son nom, « vous savez comme c’est difficile d’amasser des sous aujourd’hui pour aider la population de la MRC du Haut-Saint-François. Je vais vous donner un exemple. Vendredi dernier, on a eu une demande d’un père de famille qui s’est retrouvé devant rien. On avait eu une demande qu’il avait besoin de trois matelas pour ses enfants et on a payé trois matelas neufs par la Fondation Marc Rousseau. C’est ça qu’on fait. On peut rendre des gens heureux. On a habillé des enfants avec des habits de neige neufs. On essaie d’aider la population avec divers projets comme ça. »
Évelyne, représentante de La Méridienne, rappelle que l’organisme offre de l’hébergement pour les femmes et enfants victime de violence conjugale et autres services. « Ces sommes d’argent nous permettent de faire des sorties avec les femmes victimes de violence conjugale et offrir de petites douceurs pour les aider à passer à travers ces moments difficiles. »
Alain Rondeau, représentant de Moisson Haut-Saint-François, « ce montant fait vraiment la différence. » Il rappelle que la présente année est particulièrement difficile. « Moi, cette semaine, c’était la première fois que je voyais le fond de nos tablettes, ce qu’on ne voyait pas d’habitude. » Il souligne, au passage, que l’organisme doit acheter des produits qui étaient donnés dans le passé « et ça paraît. Notre clientèle a changé. On a moins de revenus, donc ça, c’est très apprécié. Ça va passer très, très vite parce qu’il y a beaucoup de demandes », complète-t-il.
Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur, rappelle que l’organisme donne des services aux personnes qui vivent avec un handicap sur le territoire du Haut-Saint-François. « Les sous, c’est toujours bienvenu, ça nous permet de leur donner de l’amour, de la douceur, de les faire sortir de chez eux, d’avoir accès à des endroits adaptés pour eux. Mme Pellerin rappelle que l’activité d’aller aux pommes, notamment le Verger Le Gros Pierre est un endroit adapté pour leur clientèle. « On en fait tout le temps bon usage de ces dons-là. »
Carole Poulin, nouvelle membre du conseil d’administration de La Passerelle, rappelle que le centre est un milieu de vie inclusif ouvert aux femmes (trans et cis), aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. La Passerelle est un lieu accueillant et chaleureux offrant du soutien, de l’écoute et divers services, d’exprimer Carole.

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