CheneRougeChampionDuQuebec

Un chêne rouge vieux d’environ 200 ans a dû être coupé : Ce plus grand chêne du Québec représentait une menace !

Sylvie Geoffroy, copropriétaire avec son mari de la propriété où trônait le chêne rouge, assistait aux travaux préliminaires de la coupe de l’arbre majestueux deux fois centenaire, près de la pergola qui risquait de recevoir de grosses branches à cause de cette opération spéciale.

Il y a une vingtaine d’années, il avait été déclaré Champion du Québec, le plus grand chêne rouge de toute la province, situé au bord de la route 108 à Cookshire-Eaton, sur la propriété de Sylvie Geoffroy et Jerry Charron. Il a dû être coupé, le 19 juin dernier pendant la première canicule de la saison, parce qu’il représentait une réelle menace de s’effondrer à tout moment, rongé à nouveau à l’intérieur de son tronc.
Avec sa circonférence extraordinaire qui mesurait 6,49 mètres, il en avait perdu plus de la moitié quand son tronc, rongé alors par la moisissure et la vieillesse, était tombé vers 1997, semant l’émoi chez les propriétaires.
« On pense qu’il avait poussé bien avant la construction de la maison, qui avait 138 ans quand nous l’avons acquise vers 1987, et qu’il était donc âgé d’environ 200 ans. Il est d’ailleurs répertorié dans certaines publications, dont le livre Les arbres remarquables du Québec », a raconté Sylvie Geoffroy, une technicienne en protection des forêts, dans le domaine de la foresterie, qui est bien placée pour en parler « Nous avons appelé Hydro-Québec, car les grosses branches du haut de l’arbre risquaient de causer des dommages en tombant sur les fils électriques. J’estime qu’il avait au moins 35 mètres de hauteur, à vue d’œil. ».
« Évidemment, nous ne l’avons jamais vu petit ! Car il était devenu domestique, sauvage, sur notre terrain. Cela nous a fait beaucoup de peine d’être obligé de prendre la décision de le faire couper, à cause du danger qu’il représentait. S’il avait poussé dans la forêt, ça aurait été différent, il aurait pu rester debout… À cause de notre pergola située à proximité de l’arbre, ce dernier était devenu notre arbre des fêtes, où nous faisions nos réunions de famille. Mais comme nos petits-enfants circulaient sous son ombre, nous n’avions pas vraiment le choix. Je ne voulais pas que ça tombe sur eux ni sur notre pergola ! C’était désolant, mais j’étais contente de vivre cet événement même s’il a été coupé », a exprimé Mme Geoffroy, une femme sensible, rencontrée la veille de la coupe qui lui a été fatale.
« Ce qui était remarquable dans cet arbre, c’était l’envergure de sa cime, qui poussait très élargie. Je le trouvais majestueux. On le voyait même lorsqu’on se trouvait sur la route 108 de l’autre côté de Cookshire. Je le faisais remarquer à mes fils quand ils étaient petits tous les deux ! », a-t-elle continué.
« Je crois que les gens de Cookshire-Eaton doivent savoir que leur doyen des arbres et des chênes rouges a été abattu le 19 juin, le jour même de l’anniversaire de Kevin, notre fils aîné qui a eu 37 ans. Cet arbre avait servi de semencier, des citoyens venaient y chercher des glands, à certains moments ! », a-t-elle terminé.

LelieLesage

Un événement littéraire unique à Dudswell : Petite conférence sur le premier livre de Lélie Lesage

Lélie Lesage, photographiée à la Foire mondiale du livre pour la jeunesse, de Bologne, montrant dans ses mains son album écrit et illustré par elle-même, en avril 2024.

Une activité plus que culturelle, à plusieurs égards, se déroulera le samedi 27 juillet, de 18 h 30 à 20 h, à La Salamandre, située au 16 rue Florence, au lac d’Argent, à Dudswell, secteur de Marbleton.
 Petite conférence sur un sujet peu banal, le premier livre pour la jeunesse de Lélie Lesage, écrit en italien (titre original : La Vita Segreta di Joséphine Baker), La vie secrète de Joséphine Baker, dont la traduction française est prévue pour le futur. Un thé et un dessert sont aussi annoncés pour les participants intéressés qui s’y rendront.
Âgée de 29 ans, Lélie Lesage vit depuis huit ans en Italie, dont les cinq dernières à Venise, mais depuis l’an 2000, elle passe une partie de ses étés au lac d’Argent, à Marbleton. Ce sont ses études de maîtrise en illustration, grâce à un programme d’échange, dans une école réputée de la ville d’Urbino, du nord de l’Italie, qui l’ont amenée dans ce pays d’adoption. Elle agit à double titre comme auteure et illustratrice de son livre, qui lui a pris deux ans à réaliser, paru aux Éditions Giralangolo, Italie, 44 pages.
Sa mère, Sylvie-Anne Jeanson, a transmis l’invitation à toutes les personnes intéressées par le mystère de la grande artiste et vedette du music-hall en France, qu’a été Joséphine Baker, durant la période de sa vie où elle a été engagée comme espionne pour la Résistance française, anti-naziste, une histoire inusitée, un épisode intense et périlleux pour cette grande dame d’origine afro-américaine.
Citons la journaliste Francesca Bolino qui, dans le quotidien italien La Repubblica, écrit : « Mais qui était exactement Joséphine Baker ? Au Panthéon de Paris, temple laïc de la République française, plus de 80 hommes et seulement sept femmes y sont enterrés et célébrés. Parmi celles-ci, au 30 novembre 2021, il y a Joséphine Baker, la seule femme noire. Elle est née en 1906, dans le Missouri (NDLR : aux États-Unis), d’une famille très pauvre, descendante d’esclaves, arrivée à Paris à l’âge de 20 ans, engagée pour jouer à la Revue nègre, dans la capitale d’un empire colonial et multiculturel, où les arts africains faisaient fureur parmi les avant-gardes artistiques », écrit Mme Bolino.
« Joséphine dansait et chantait comme personne ne l’avait jamais fait, sa présence sur scène seins nus avec la jupe banane, l’avait transformée en icône exotique, en femme émancipée, libre, capable de bien plus encore. Elle était l’image de la “femme la plus sensationnelle jamais vue”, comme l’écrivait Ernest Hemingway dans ses années parisiennes. »
Le livre de Lélie Lesage montre en images sa double vie sensationnelle, des Folies Bergères à agent secret, recrutée par les services secrets de la République française alors que le vent de la guerre commençait à souffler sur la vieille Europe… Lorsque le colonel lui propose de rejoindre son réseau d’espions, Joséphine ne déçoit pas la France : « Les Français m’ont donné leur cœur, je suis prête à leur donner ma vie ! », narre la journaliste.
« Première mission dans l’Italie de Mussolini… pour transmettre au général de Gaulle les documents secrets qui l’aideront à conduire le redressement de la France… L’album illustré de Lélie Lesage se termine par le défi de découvrir des détails cachés parmi les dessins, pour tester sa capacité d’observation. C’est une histoire colorée, dédiée aux enfants, mais lisible à tout âge. »
Mme Baker a failli être capturée par la Gestapo, au moins à deux reprises, dans son château Les Milandes où elle cachait des résistants et un couple âgé de Juifs.
Pour plus d’infos, contacter Sylvie-Anne Jeanson, par courriel : sjeanson82@gmail.com

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Rumeurs de fermeture du CLSC à La Patrie : Services réduits et négos du bail du local

Des rumeurs de fermeture ont circulé dernièrement au sujet de l’installation de La Patrie du CLSC relié au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
Questionnée à ce sujet, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, est allée aux sources et a transmis l’information pertinente voulant que ce CLSC se trouve actuellement à loyer dans l’édifice où il a pignon sur rue, à La Patrie, et que ce sont les discussions avec le propriétaire au sujet du renouvellement du bail aux cinq ans, prévu pour le mois de mai 2025, qui a probablement suscité ces rumeurs. Il n’y a vraiment pas de fermeture définitive qui serait prévue, pourvu que ces rumeurs aboutissent positivement.
Il faut simplement noter que le CLSC de La Patrie, en parallèle et sans liens avec ces négociations qui s’étirent quelque peu, est dans l’obligation de restreindre les services pour la période estivale, faute de main-d’œuvre suffisante. Entre autres, le service de prélèvements sanguins est suspendu jusqu’au 8 septembre prochain, et que les usagers qui se présentent à cet égard sont référés ailleurs dans le réseau de la santé.
Le CLSC a pour voisin, dans cet édifice, un chirurgien-dentiste. La mairesse de La Patrie est formelle : « Les affaires vont bien pour eux. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, d’après moi, au sujet de l’avenir du CLSC dans notre municipalité ! »
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a réagi par la voix de sa présidente et directrice générale adjointe, Robin-Marie Coleman, qui a déclaré : « Les ajustements à l’horaire actuels sont prévus pour la saison estivale seulement, les services habituels seront de retour dès le 8 septembre. En ce qui concerne le renouvellement du bail actuel, qui se terminera à la fin mai 2025, nous souhaitons rassurer la population sur le fait que nous tenons à poursuivre notre offre de service à La Patrie et que nous évaluerons différents scénarios si cela s’avère nécessaire. »

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Dévoilée à Chartierville, région montagneuse, bucolique et pittoresque : La saison touristique propulsera la région au sommet !

Le conseiller municipal Claude Sévigny, de Chartierville, a souhaité la bienvenue aux représentants d’organismes et d’attractions du HSF, au lancement de la saison touristique 2024 qui se tenait à l’arrière du bureau municipal de sa municipalité.

C’est à Chartierville que les dirigeants de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François (HSF) ont convenu de procéder au lancement de la saison touristique 2024.
Un endroit bucolique, pittoresque et montagneux à souhait, en périphérie sud de la MRC du HSF, où justement les touristes auront intérêt à se rendre pour y découvrir l’Eldorado de l’Estrie, selon le surnom utilisé depuis longtemps pour ce coin de la région. L’optimisme se révélait palpable parmi les partenaires présents, souhaitant un summum touristique cet été.
« Je suis très contente d’être ici, à Chartierville aujourd’hui, malgré un ciel un peu gris. Mais on s’attend à un bel été chaud » ont été les premiers mots utilisés par Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, pour accueillir la quinzaine de participants en plein air, à l’arrière du bureau municipal. Elle a remercié les principaux partenaires, entre autres les municipalités participantes à l’activité : Chartierville, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, Hampden et La Patrie.
À tour de rôle, chacun des représentants d’organismes, entreprises et attractions touristiques s’est avancé pour livrer respectivement ses nouveautés, caractéristiques et/ou détails de services visant à attirer les clients durant cette saison touristique qui promet de grands succès.
Le conseiller municipal de Chartierville, Claude Sévigny, qui est aussi un artiste multidisciplinaire, a ouvert le bal, attirant l’attention sur la grande nouveauté des sentiers de vélo de montagne, dont la phase 1 a été inaugurée début juin. Il a même révélé que le projet de la phase 2 est déjà en préparation pour compléter cet attrait majeur, un investissement de 600 000 $, quand les deux phases seront du passé, quelque part en 2025, au bout du rang Saint-Paul, près de Ski Eldorado.
« C’est une réalisation qui va rayonner dans tout le Québec, avec la popularité actuelle du vélo de montagne », s’est réjoui M. Sévigny, qui a aussi proposé les projets à venir et en chantier : un jeu de pickelball, le pavillon du mini-golf et les attractions touristiques existantes, la Mine d’or avec son sentier bien fréquenté, le kiosque de la Côte magnétique, etc.
Manon Elisabeth Carrier, représentant la Galerie d’art Cookshire-Eaton et le comité Cœur Villageois, a évoqué les activités culturelles de l’été, attirant l’attention sur le baladoDécouverte très attrayant, puis les Murmures du Canton, des projections sur les murs extérieurs des édifices autour du parc des Braves, l’exposition John-Henry-Pope, à propos du politicien canadien originaire de Cookshire, les expositions à la Galerie d’art Cookshire-Eaton du 4 mai au 6 octobre, les concerts des 30 juin, 10 et 28 juillet, et 18 août en musique, en remettant à tous les gens présents deux cartons promotionnels, servant d’aide-mémoire.
L’ajout de deux Bora Villas et un espace spas, au surprenant complexe Bora Boréal de chalets sur l’eau à Bury, la primeur de la préparation d’un projet majeur de 15 dômes locatifs quatre saisons au Canton de Lingwick avec auberge rurale de neuf chambres, pour ouverture en 2025 et 2026, et le Gîte L’Étang Boisvert, à Cookshire-Eaton, qui offre avec succès depuis 2019 ses quatre chambres confortables, ses sentiers de randonnée et sa plage, sans oublier ses déjeuners gastronomiques, sont tous des attractions sur lesquels les projecteurs ont été dirigés !
Saint-Isidore-de-Clifton, représentée par le maire André Perron et la responsable des communications, Isabelle Bibeau, ont surtout attiré l’attention sur le gros projet de la piste cyclable de 11 km entre leur municipalité et Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville, en passant par Newport, qui vient d’être complété. Des vélos électriques peuvent y être loués, de mai à septembre. Ils ont également parlé du projet de la salle communautaire, en travail depuis deux ans, un investissement majeur de 4 millions $ pour une salle pouvant asseoir 250 personnes.
Le Gîte et Café Capharnaüm a attiré les regards sur sa boutique de produits locaux artisanaux et son offre d’hébergement de trois chambres, au 45 chemin Victoria Ouest, à Scotstown, où la Société de développement Scotstown-Hampden vient d’inaugurer quatre BaladosDécouvertes notoires. On a rappelé aussi le Camping de la Rivière étoilée, où un nouveau pavillon d’accueil a été construit, où la réalisation du projet des sheds panoramiques y est attendue, en collaboration avec la MRC du HSF, et du sentier linéaire de randonnée du Marécage des Scots, long de huit kilomètres, qui vient de s’enrichir d’une toilette sèche pour les randonneurs.
En conclusion, Isabelle Couture a distribué aux participants le nouveau Guide touristique du HSF, qu’elle a qualifié « d’inspirationnel », bien fait et attrayant, dans une présentation renouvelée et légère, avec ses propositions nombreuses, alléchantes et valides. C’est à voir ! Elle a également souligné la présence sur place de la directrice de Tourisme Cantons-de-l’Est, Isabelle Charlebois, un organisme toujours efficace, motivant et professionnel pour les acteurs touristiques du HSF !

LancementSaisonCulturelle-

Lancée à la Galerie d’art Cookshire-Eaton : La saison culturelle promet beaucoup de variété pour l’été !

Tout un flot d’activités culturelles fort intéressantes a déferlé lors du lancement de la saison culturelle 2024, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, à la salle d’exposition du Victoria Hall, animé par Manon Elisabeth Carrier, à l’extrême droite sur la photo, en présence, entre autres, des artistes-peintres, Chantal Julien, Stuart Main, Sandra Tremblay et Pauline Boudreau.

Comme toujours, la saison culturelle 2024 promet variété, couleurs et professionnalisme de la part des artistes-peintres, sculpteurs, musiciens et artistes qui attireront les amants sensibles à la culture en général, diffusée à la Galerie d’art Cookshire-Eaton et autres sites satellites.
C’est en pleine exposition Trois artistes – Trois visions, qu’a eu lieu ce lancement estival, en présence justement des trois artistes-peintres Pauline Boudreau, Stuart Main et Chantal Julien, qui se tenait jusqu’au 1er juillet. Pauline Boudreau a pris la parole au nom du trio, qui peint ensemble dans la nature, depuis longtemps.
« Stuart et moi, nous le faisons au moins depuis 40 ans, et pour ma part, c’est 25-30 ans avec Chantal. Nous courons les événements au Québec, dans Charlevoix, au Saguenay, et même ailleurs, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, aux États-Unis, entre autres. Nous parlons de peinture, de nos souvenirs, nos expéditions, c’est intense ! », a-t-elle relaté en souriant.
« Sans les artistes, une galerie comme la nôtre n’existerait pas. Les artistes amènent d’autres personnes à nous visiter. C’est de cette manière qu’on réussit à faire une communauté culturelle », a indiqué pour sa part l’animatrice Manon Elisabeth Carrier, grandement impliquée dans l’organisation de la culture locale, et comme responsable du Comité Cœur villageois de Cookshire-Eaton.
Le sculpteur sur métal Robert Peloquin a ensuite élaboré un commentaire au sujet de son exposition Fusion rurale, du 25 août au 6 octobre, qu’il partagera avec George Foster, un sculpteur sénior qui aime couler du bronze pour ses propres sculptures.
« Nous présenterons une exposition intitulée Rompre le cycle de l’art. Les différents métaux récupérés avec lesquels nous travaillons sont le fer rouillé, l’acier inoxydable, l’aluminium et le bronze coulé. Dans cet espace, les laissés-pour-compte et les oubliés renaissent comme des piliers de beauté et d’ingéniosité. Des fragments du passé du métal sont sauvés de l’oubli et transformés en sculptures qui constituent des icônes de durabilité. Un nouveau récit où chaque pièce de métal recèle un potentiel artistique », a émis M. Péloquin.
En parallèle sera présentée l’exposition Relations entre deux mondes, de l’artiste Sylvie Cadorette.
Puis l’artiste-peintre Sandra Tremblay a parlé de son exposition Phénoménologie des empreintes, présentée à la salle du sous-sol du Victoria Hall, du 6 juillet au 18 août. « Une exposition de tableaux où se dynamisent les empreintes picturales et psychiques. Un regard sensible sur les traces vivaces que les expériences relationnelles déposent en soi au fil des années. Un questionnement de leurs origines et significations… », a-t-elle narré.
Au même moment, l’exposition De la ligne au volume, au rez-de-chaussée, présentera les œuvres des artistes Eric Daudelin, Francine Simonin et Lisa Tognon, en collaboration avec la galerie Eric Daudelin.
Manon Elisabeth Carrier a enchaîné en présentant les trois concerts apéros présentés les dimanches dès 17 h au parc des Braves à Cookshire-Eaton, avant les soupers, soit le 30 juin par le Duo Vivo des violonistes Roxanne Sicard et Richard Zheng, du 28 juillet par le renommé Quintette de Vito, dirigé par Robin Doyon, composé de cuivres, chouchou de la région et le top de l’été, et celui du 18 août, par le Quintette 5ilience.
Par la suite, Manon a aussi insisté au passage sur l’exposition John-Henry-Pope, ce politicien canadien originaire de Cookshire, à la galerie du même nom, puis sur un spectacle musical d’Orford sur la route, le 10 juillet à 19 h 30, à l’église Trinity United Church, par les stagiaires de l’Académie Orford, de même que sur les projections Murmures du Canton, présentées pendant une vingtaine de minutes sur les murs extérieurs de trois édifices au parc des Braves, les jeudis, vendredis et samedis jusqu’au début de septembre, dès la tombée de la noirceur.
« Il ne faut pas oublier non plus notre BaladoDécouverte à propos de l’histoire Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, qui peut se télécharger chez soi et à écouter en se baladant dans les rues de la ville », a-t-elle conclu, bien concentrée malgré la canicule.

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Carrefour jeunesse-emploi du HSF : Deux membres du c. a. honorés pour 25 ans de service

De gauche à droite, à l’arrière : Émilie Beauchamp, Lucas Larivée et Nicolas Coutu. Au milieu : Diane Groleau, Ginette Jolin, Judith Olson, Isabelle Poulin-Rioux, Mathieu Drouin, Sylvain Lessard, Randi Heatherington, Stephen P. Gauley et François Jacques. À l’avant : Vicky Couture, Laurie Plourde, Jenny Ménard, Anabel Laurie et Stéphanie Dubreuil.

L’assemblée générale annuelle du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François avait lieu le mardi 11 juin dernier, à East Angus. Une très bonne occasion pour honorer deux membres du conseil d’administration pour leurs 25 ans de service, une belle réalisation en elle-même, qui traduit une constance, une fidélité et un dévouement à toute épreuve pour ces deux personnes.
Il s’agit du président sortant Stephen P. Gauley, qui a décidé que l’heure de la retraite avait sonné pour lui et qui a quitté l’organisme dont il a été le président pendant plusieurs années. La deuxième personne, Randi Heatherington, en était vice-présidente. Celle-ci a reçu un très beau panier-cadeau, rempli de produits locaux et variés, en reconnaissance de la part du c. a. Elle va continuer à y œuvrer à l’avenir.
Pour sa part, M. Gauley, en plus du panier-cadeau remis à lui aussi, l’organisme lui a fait un cadeau de départ, soit une splendide toile de l’artiste-peintre du HSF, Pauline Boudreau.
Environ 25 personnes ont participé à l’activité. La direction du CJE a fait connaître sa satisfaction quant à la bonne marche de l’événement et à la bonne réponse des partenaires et participants, par la voix de Stéphanie Dubreuil, agente à l’accueil et aux communications.
Les nouveaux élus sur le c. a., à la présidence, on retrouve Mathieu Drouin, qui a été un usager de l’organisme et qui était déjà au c. a. comme administrateur, au siège de membre citoyen no 1. Par ailleurs, Anabel Laurie a été élue au poste de secrétaire-trésorière, au siège de membre citoyen no 2.

Ascotcorner

« Ça bouge à Ascot Corner ! »

L’équipe dynamique d’Ascot Corner, à commencer par la mairesse Nathalie Bresse, assise à l’avant, et de gauche à droite, Gabrielle Thériault, Jonathan Piché, directeur général, et Christophe Duret.

« Ça bouge à Ascot Corner, dans tous les sens : développement, urbanisme, loisirs, voirie, bibliothèque, etc. », a affirmé Nathalie Bresse, mairesse, avec cœur et enthousiasme, avant de bombarder le journaliste de nombreuses informations concernant les grands dossiers et défis qu’elle rencontre durant son mandat. Elle convenait ainsi que, positivement, des projets, ça en prend plusieurs dans le monde municipal, malgré toute la pression qu’ils créent.
« Notre plus grand défi, c’est de gérer la croissance ! L’augmentation rapide du nombre des citoyens nous apporte plein de défis à gérer : gestion d’entreprises, du réseau d’aqueduc et d’égouts pour répondre aux besoins, de logement avec l’ajout de 200 unités qui vont se construire à court et moyen terme au Cœur villageois. Nous sommes en étude de faisabilité, nous procédons à des tests sur un deuxième puits pour l’approvisionnement en eau potable », révèle-t-elle par cette énumération qui constitue déjà un programme considérable.
«  Déjà, le long de la route 112, il n’y a pas de service d’aqueduc pour les commerces, ce qui est un problème qui devient un irritant pour l’ajout de nouveaux commerces », déplore-t-elle.
« Souvent, les compagnies d’assurances exigent des gicleurs. C’est pourquoi nous avons aussi de très petits commerces reliés, entre autres, à l’automobile. L’offre ne peut pas se diversifier pour nos citoyens. De plus, au ministère des Transports, nous n’avons pas le plein pouvoir pour faire ce qu’on veut. Ça devient compliqué parfois  », indique Mme Bresse.
« Par ailleurs, nous avons deux projets de piste cyclable, une depuis 2008 pour relier deux parcs, le parc Pomerleau au village avec le parc Goddard, où il y a une concentration de familles, cela afin que les jeunes puissent venir à la piscine. Le défi, c’est le droit de passage à cause de la tour de communication Rogers, et les terrains de propriété privée des résidences. La deuxième piste cyclable, c’est celle de la voie ferrée qui relie Sherbrooke, où nous sommes limités à circuler sur l’emprise avec les rails qui y sont encore, mais que fait-on avec le viaduc où il n’y a pas d’emprise, ce qui nous amène à circuler entre les rails ? La subvention de 500 000 $ a été prolongée pendant sept ans, mais la solution tarde à surgir », raconte la mairesse.
Elle parle ensuite des 200 unités de logements déjà évoqués, importants à cause de la crise du logement qu’elle souhaiterait amoindrir. « Un premier développement implique quatre blocs de 30 logements chacun, pour 120 unités au total. D’autres blocs appartements pour 80 unités devraient être construits sur nos propres terrains municipaux, avec plusieurs exigences et responsabilités, ce développement portant le nom Darche-Dubé », décrit Nathalie Bresse.
D’autres projets ont aussi été évoqués, soit le réaménagement de l’Hôtel de Ville où des bureaux devraient être ajoutés parce que le nombre d’employés augmente; au parc Goddard, un projet d’agrandissement du bâtiment pour abriter la mécanique afin de pouvoir ajouter un jeu d’eau, puis un chapiteau et changer les modules de jeux pour les enfants; tous les projets avancent à vitesse grand V à Ascot Corner, ce dont la mairesse s’avoue très fière, mais avec une pointe de préoccupation bien légitime.
La directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire, Gabrielle Thériault, prend ensuite la relève pour les projets sous son autorité. Avec sa maîtrise en histoire, elle s’intéresse beaucoup au patrimoine et à la culture. « Un de nos gros défis est de rejoindre nos adolescents qui sont dispersés, dans plusieurs écoles à Sherbrooke. C’est difficile de créer un sentiment d’appartenance, nous sommes une petite communauté, mais c’est la relève de demain », signale-t-elle.
« Il y a aussi le gros projet du 125e anniversaire d’Ascot Corner, en 2026, où nous sommes déjà en planification et en rédaction d’un premier jet pour un livre que nous voulons publier à cette occasion. Heureusement, nous pouvons compter sur les nombreux écrits, dans le passé, de Colette Pomerleau, dans le journal municipal local Aux quatre coins, se réjouit Mme Thériault.
Ensuite, un autre projet déjà réalisé se peaufine, par les soins de Christophe Duret, agent aux communications et bibliothèque, soit celui des Parcours actifs, en lien avec Ascot Corner Municipalité Amie des Aînés (MADA), par la construction de modules d’entraînement, des infrastructures pour faire bouger les personnes aînées. « Nous préparons la Semaine En octobre, les Aînées bougent en gang ! Avec le concours de kinésiologues, des cours d’initiation aux Parcours actifs, de danse country, de Tai Chi et de yoga seront offerts », annonce M. Duret.

Pour terminer, le directeur général, Jonathan Piché, rappelle plusieurs bons coups vécus à Ascot Corner : « Sur le plan environnement, le traitement des eaux usées Écofixe, sans produits chimiques, un projet pilote au début, nous étions les premiers au Québec, pour lequel nous avons reçu un prix d’excellence en 2022; la construction d’un écocentre, en 2023, avec un abri ouvert où les gens pouvaient livrer des matières dans trois bacs, 7 jours sur 7, 24 h sur 24; puis nous avons étendu partout la collecte du compost, à la grandeur de la municipalité, en 2008, les premiers dans la MRC. C’était payant grâce aux redevances sur le tonnage du compost ainsi produit ! Nous avons débuté d’électrifier notre flotte de véhicules, par un premier au service de la voirie, et un deuxième pour l’inspection effectuée par l’urbaniste; enfin, nous sommes heureux d’avoir effectué des embauches importantes pour compléter l’équipe des employés de voirie », a conclu M. Piché.

CantineAscotCorner

La Cantine à Ascot Corner : Elle se donne des airs de grand restaurant!

Maude Maher et son père Serge, pris en photo devant le mur de La Cantine qui porte leur raison sociale, leur fierté !

On n’a plus les cantines qu’on avait ! C’est plutôt un restaurant digne de ce nom qu’on trouve à La Cantine à Ascot Corner, elle n’a de cantine que le nom. La clientèle très large qui la fréquente pourrait en témoigner facilement, car ce sont plusieurs fidèles habitués qui y reviennent constamment…
« Nous n’avions qu’un seul handicap, c’était notre stationnement trop petit… ! Mais nous venons de le régler par des travaux d’agrandissement, compte tenu que nous sommes situés le long de la route principale, la très passante 112. Nous voulions que ce problème appartienne au passé pour la Fête de la Saint-Jean. C’est chose faite ! », indique la jeune Maude Maher, la vraie propriétaire de La Cantine, même si elle semble avoir l’âge d’une adolescente.
« Je m’occupe des recettes, des horaires d’employés, des commandes, des menus, etc. J’ai 27 ans, avec 10 ans d’expérience en restauration, j’ai travaillé au restaurant Auguste, à Sherbrooke, j’ai monté rapidement dans l’échelle des responsabilités, j’ai un diplôme en cuisine du Centre de formation professionnelle 24-Juin », indique-t-elle avec fierté.
« C’est son restaurant ! », rétorque son père Serge, en riant. « Elle est l’associée principale. Moi, c’est l’administration dont je m’occupe, je suis l’homme à tout faire, celui qui a les idées, qui soumet les projets, mais surtout, je m’amuse ! » La conjointe de Serge, Marie-Ève Patry, aide aussi comme serveuse à La Cantine.
Ils ont acheté le commerce il y a quatre ans, en août 2020. « À cause de la pandémie, nous avons dû ouvrir en formule take-out seulement. Mais la réponse a été excellente, le potentiel énorme s’est révélé immédiatement, assez que nous avons amorcé tout de suite un projet d’agrandissement, dès le mois de mai 2021. Nous avons doublé la superficie du restaurant. Nous avons ouvert à moitié, puis nous avons refermé en décembre et réouvert en février suivant. Ce fut rock’n roll comme période ! Nous nous sommes rodés progressivement par la suite », décrit Serge Maher.
Ils ont effectué des rénovations il y a deux ans. Ils vont souligner le quatrième anniversaire en novembre 2024, avec un restaurant qui fonctionne déjà à plein régime. Le succès ? Ils le doivent à leurs recettes maison, l’énergie qu’ils développent avec l’équipe de leurs employés et le soutien de la communauté.
Le restaurant existe depuis 1950, mais celui-ci n’a jamais porté le nom La Cantine. Ce sont eux qui ont officialisé ce nom. Leur notoriété, ils l’ont gagnée un peu par la bande, à la suite d’une émission de télévision, puis du Mitsou Magazine et d’un blogueur Poutine Spot, qui les a classés de cette dénomination, qui leur a donné beaucoup de visibilité. Sans oublier la publicité sur Facebook, et celle du bouche-à-oreille, l’ancienne formule qui a très bien fonctionné pour eux. Le commentaire « Ils font la meilleure poutine au Québec », ils l’ont entendu plusieurs fois… !
« Nous avons des plats qui nous caractérisent, notre Poutine forestière, puis notre Smoke Meat déli, et l’Incrédible… nos sauces maison, à pizza, pâte à pizza, nos desserts… Que dire à propos de la Pizza Freak, une belle pizza signature, tout à fait différente ? », décrit Maude.
Ils cuisent maison toutes leurs viandes, bœuf braisé, porc effiloché, poulet, smoked meat, bacon, etc., ce qui fait une grande part de leur succès. Avec 60 places seulement, 21 employés qui forment une très bonne équipe, ils se permettent même d’offrir la possibilité d’y tenir un party de Noël, dont certains clients ont déjà réservé pour celui de 2024 ! Car ils ont même un permis d’alcool.
« On rassemble les gangs… et même si la place n’est pas grande, le party lève ! », décrit Serge, tout sourire, en guise de conclusion.

Scotstown

Scotstown, ville de collaboration avec ses voisins

Élisabeth Boil, conseillère à la Ville de Scotstown et bénévole à ses heures, une personne très impliquée dans sa communauté, à plusieurs niveaux : la Bibliothèque municipale Scotstown-Hampden, où elle se trouve pour la photo dans le coin des petits, le journal local L’Événement Scotstown/Hampden, le Camp de jour et le Cœur villageois de Scotstown, entre autres.

L’union fait la force. Scotstown a adopté il y a longtemps cette maxime bien connue, comme devise avec son voisin, le Canton de Hampden, ce qui permet toutes sortes de collaborations à plusieurs niveaux, dans plusieurs projets qui plaisent aux citoyens des deux municipalités.
Pour cet objectif louable, on a créé des structures municipales conjointes, comme les Loisirs Hampden-Scotstown, Hampden cité en premier dans le nom de l’organisme parce que le Canton a créé une structure de loisirs en premier, la Bibliothèque Scotstown-Hampden, parce qu’elle est gérée par Scotstown et qu’elle s’y trouve physiquement, la Société de développement Scotstown-Hampden pour la même raison, etc.
« Nous maintenons une très bonne relation entre nos deux municipalités voisines, comme avec toutes les autres d’ailleurs. Un bon exemple de cette bonne entente, c’est l’initiative lancée par Scotstown de création du service de la Collecte sélective des déchets, dans nos cinq municipalités pour la récupération, les compostables et les déchets, qui fonctionne très bien. C’est notre directrice générale, Monique Polard, qui gère ce projet depuis le début. Il implique, outre Scotstown, Hampden, Lingwick, La Patrie et Chartierville », indique la conseillère municipale Élisabeth Boil, une Française originaire de la région de l’Alsace, en France.
« Scotstown a choisi une mission thématique qui détermine ses actions, soit celle des enfants, en devenant Municipalité Amie des Enfants (MAE). Cela reflète bien Scotstown. Nous faisons des efforts pour favoriser et protéger les enfants. L’école a été sauvée, beaucoup de gens se sont mobilisés pour sa survie. Maintenant l’école fonctionne très bien, avec un plus grand nombre d’enfants. Ceux de Bury se sont ajoutés aux nôtres », révèle Mme Boil.
« Le parc de balle-molle qui se trouvait à l’arrière de l’école a été transformé en parc de jeux. Nous y avons construit une dalle de béton, pour servir de patinoire durant l’hiver, pour servir également l’été, avec un terrain de soccer, une dalle pour mini-skate-park pour les jeunes qui se finalise, les structures ont été acquises et sont en train d’être montées, et un autre terrain de balle conjoint avec Hampden. L’école profite aussi de tout ceci, surtout pour les cours d’éducation physique », énumère-t-elle.
Elle parle ensuite du journal L’Événement Scotstown-Hampden, de l’aide aux familles qu’apporte La Relève du HSF, qui a un local au sous-sol de l’Hôtel de Ville, offrant des services de garde des petits, entre autres, un café-rencontre pour les mamans, et de la Bibliothèque Scotstown-Hampden, avec sa belle section pour les enfants, dont la responsable est Lynne Provençal. « Mme Provençal vient d’ailleurs de créer le Sentier des contes, qui fonctionne très bien, qui part de chez elle, où elle a un très grand jardin », décrit Mme Boil. (Voir autre texte au sujet du Sentier des contes.)
« Un projet à venir, c’est de renouveler le Conseil des jeunes à court terme, en collaboration avec la Maison des Jeunes. Puis pour l’été 2025, des projections sur l’histoire de Scotstown, qui s’intitulent Murmures, seront ajoutées au parc Walter-MacKenzie. Il y a aussi un autre beau projet, très intéressant, soit celui du circuit des Sheds panoramiques, la dernière du circuit du Haut-Saint-François. C’est le choix de l’emplacement qui a retardé sa réalisation ! Elle sera à la sortie de la ville, sur la route 214, juste après le passage à niveau du chemin de fer. Nous y incorporerons des éléments de l’histoire et de la culture locales, entre autres, sur le peintre Frédérick, notre héros local, avec des informations sur des artistes, peintres et un écrivain qui demeurent tous à Scotstown, nous espérons que ce sera possible ! »
Mme Boil termine en élaborant sur un « projet de lotissement qui va se développer, par des promoteurs qui font actuellement le découpage des lots, qui prévoient des constructions qui valoriseront la région, dans un boisé, avec des arbres qui seront bien préservés. C’est un projet qui devrait se finaliser bientôt, lui aussi, pour créer de la vitalité et attirer de nouvelles familles à Scotstown, grâce aussi à la thématique Municipalité Amie des Enfants », révèle-t-elle avec optimisme.
« À cet égard, je veux souligner que nous avons un conseil municipal assez dynamique, avec des membres assez jeunes, axés sur le futur, qui aiment tous leur ville. On s’entend bien sur la préservation de l’histoire, de la nature, c’est très agréable d’y œuvrer. Et nous avons un jeune maire, Marc-Olivier Désilets qui, avec son épouse, sont de bons exemples pour l’implication des jeunes. Ce sont deux bénévoles qui œuvrent eux-mêmes pour plusieurs causes, qui ont deux jeunes enfants et qui s’investissent avec beaucoup d’énergie et de fierté. Ils sont toujours actifs, impliqués dans leur entreprise, leur vie de famille et le conseil municipal pour M. le maire, qui travaille par amour de sa ville », conclut-elle.

MunScotstown

La Société de développement Scotstown-Hampden a le vent dans les voiles !

Charles Chrétien, responsable du Camping de la Rivière-Étoilée, situé au parc Walter-MacKenzie, à Scotstown. Il pose fièrement devant le tout nouveau pavillon d’accueil du camping, qu’il a aidé à finaliser, en plus de l’aménagement intérieur toujours en cours.

La Société de dévelo-ppement Scotstown-Hampden se tire très bien d’affaire. Sa présidente, Lisa Irving, qui est conseillère à la Municipalité de Hampden, n’a aucune hésitation à jaser des grands enjeux et projets de son organisme, de même que des bons coups réalisés pour le développement de Scotstown.
« C’est quand même important de spécifier que la Société que je préside n’est pas juste reliée à Scotstown, mais également à Hampden. Nous avons deux municipalités qui se développent ensemble, avec beaucoup de projets pour le développement, reliés entre autres à la main-d’œuvre. Nous avons plusieurs bénévoles dévoués qui œuvrent à des projets d’envergure. On vit de très belles choses, pour un organisme complètement bénévole, c’est impressionnant et ça devient même un peu étouffant ! Enfin, quand c’est majeur, c’est comme ça ! », lance-t-elle d’emblée.
« Actuellement, nous en sommes à la construction d’un pavillon d’accueil pour le Camping de la Rivière-Étoilée, situé au parc Walter-MacKenzie, qui a commencé en 2023. C’est un projet de près de 100 000 $, subventionné à 95 pour cent par le Fonds régions et ruralité (FRR) volet 2, du gouvernement du Québec. C’est rendu possible justement parce que nous travaillons ensemble, deux municipalités voisines ! », se réjouit Mme Irving.
Ce camping s’est d’ailleurs agrandi de cinq sites pour les roulottes et les véhicules récréatifs (VR), portant le total à 10 pour cette catégorie de campeurs. En 2023, un abri pour l’entreposage du bois de camping avait aussi été ajouté. Et grâce à la collaboration de la SADC du Haut-Saint-François, par une subvention de 20 000 $, la flotte des équipements de location de kayaks, canots et paddle boards a pu être renouvelée. L’enseigne d’identification du camping et du parc Walter-MacKenzie, à l’entrée, devrait être remplacée à court terme.
« Puis nous finalisons le projet de halte pour les marcheurs et les cyclistes de la route 257, sur le territoire de Hampden, un projet d’environ 27 000 $, en collaboration toujours avec le volet 2 du FRR, qui nous permet une subvention de 95 pour cent. Si une seule municipalité était impliquée, il ne subventionnerait que 80 pour cent ! C’est important de le mentionner ! », spécifie-t-elle.
« Un autre bon coup, c’est un investissement réalisé pour un jeu de pickleball intérieur, pour un prix modique, dans l’Église catholique, qui a été achetée par un promoteur privé qui loue à la municipalité ce service pour la population. Nous avons donc des projets à court, moyen et long termes », termine Lisa Irving, qui se dévoue avec cœur pour Scotstown-Hampden.

Hampden

Dans son territoire du Canton de Hampden, exclusivement rural… : Le maire Bertrand Prévost favorise le travail en équipe

Le maire Bertrand Prévost, du Canton de Hampden, pose fièrement dans le Pavillon des loisirs qui porte le nom de son père, Emmanuel Prévost, avec ses deux complices du bureau municipal, Manon Roy, directrice générale, et Anne-Marie Lacourse, adjointe administrative.

Le premier commentaire du maire Bertrand Prévost, du Canton de Hampden, il l’a exprimé par une boutade qui transmettait sans équivoque son goût pour le travail en équipe : « Derrière chaque maire se cache une grande DG ! » Car il s’agissait, en même temps, d’un compliment pour la directrice générale, Manon Roy, qui participait avec le maire à l’entrevue servant à préparer cette thématique municipale.
Mme Roy s’est rapidement dépêchée de partager la louange avec l’adjointe administrative, et grande complice Anne-Marie Lacourse, au nom de famille prédestiné pour travailler dans un bureau municipal ! Ceci dit sur le même ton de boutade. La logistique était ainsi bien lancée pour une municipalité du Canton de Hampden sans zone urbaine ! Sa devise, fièrement endossée par le maire, fut à la base d’une déclaration marquante de celui-ci : « Le Canton de Hampden, fier de sa nature et de ses gens ! »
Il s’agit du quatrième mandat qu’il remplit comme maire, après un mandat de conseiller en 2005, dans sa 20e année à la tête de la plus petite municipalité du Haut-Saint-François, avec ses 198 citoyens.
Bertrand Prévost continue sur l’élan magistral de son père Emmanuel, qui a beaucoup réalisé pour la prospérité de son coin de pays, durant les 32 années de son règne à la mairie, de 1972 à 2004. Le nom de Pavillon Emmanuel-Prévost a d’ailleurs été donné, en grande pompe le 9 septembre 2023, à l’édifice des loisirs construit à proximité du bureau municipal, à l’angle de la route 257 et du chemin du Quatre Milles. Cette construction répondait à une recommandation du gouvernement québécois, afin qu’Hampden ait la capacité d’accueillir et d’abriter ses citoyens… pendant la pandémie !
Le maire semble bien fier de sa belle équipe municipale, qui se compose, outre de mesdames Roy et Lacourse, du directeur de la voirie, Bruce St-Laurent, du directeur du Service des incendies et chef pompier, Daniel Beauchesne, de tous les pompiers à temps partiel, du journalier de la voirie et des infrastructures, Patrick Delage, et de l’inspecteur municipal et bâtiments, Fernando Rosas.
« Même si notre municipalité est la plus petite du HSF, elle s’est quand même dotée de tous les services, voirie, protection incendie, loisirs et plus », a fièrement lancé M. Prévost. « Nous avons nos propres camions pour certains travaux de voirie et la protection incendie, et nous effectuons même des travaux d’entretien des routes pour les municipalités voisines, en collaboration avec elles, comme Scotstown et La Patrie. Nous sommes très ouverts à la coopération intermunicipale », a-t-il ajouté.
À ce chapitre, il donne des exemples, comme la collecte des déchets qui regroupe cinq municipalités limitrophes, le projet de mise à niveau de la route 257, fruit d’une belle coopération, incluant la gestion de l’entretien de cette route névralgique, et la nouvelle Régie incendie, toute récente, qui unit Hampden à Chartierville et La Patrie. « Cette dernière, c’est vraiment un de nos bons coups, car nous avons monté le projet et nous en sommes gestionnaires ! », se réjouit-il, visiblement, de pouvoir compter ainsi sur de très bons voisins. Il parle même de Notre-Dame-des-Bois, dans la MRC du Granit, à l’est du territoire. Il enchaîne en évoquant les comités communs avec Scotstown, soit pour les loisirs Hampden-Scotstown et la Société de développement Scotstown-Hampden, dont les noms dénotent une belle réciprocité !
« Nous sommes chanceux aussi de compter sur un très bon conseil municipal, où tous les élus s’impliquent, qui ont de l’expérience, ce qui assure une bonne stabilité et un excellent travail en équipe », renchérit Manon Roy, qui se joint à la conversation.
Questionné sur les projets à venir, il partage : « On veut surtout mener à terme les projets qui sont embryonnaires et s’ajuster aux besoins. L’agrandissement de la caserne des pompiers, où nous voulons ajouter deux portes de garage pour abriter le matériel à venir et les équipements nécessaires aux pompiers, sera un projet ayant besoin d’une aide financière pour être réalisé », suggère-t-il.
« Il y a aussi un développement domiciliaire, qui nous amène à suivre ça de près quant aux règlements qu’il faut surveiller. La gestion de l’eau, de même qu’un projet de jeux extérieurs pour les enfants, avec exerciseurs, un jardin communautaire dans des bacs en bois et plantation d’arbres fruitiers, une aire avec des bancs pour l’observation des étoiles, l’offre de cours de yoga, nous avons plusieurs projets à mener à bien, pour offrir à nos citoyens un bon milieu de vie, agréable pour y rester et y vivre, sans être trop surtaxés », évoque M. Prévost.

actualite

À propos de la Bibliothèque Scotstown-Hampden

À la Bibliothèque municipale Scotstown-Hampden, sous la responsabilité de Lynne Provençal, une enseignante à la retraite depuis cinq ans, une douzaine de bénévoles y travaillent avec passion. Un local a été très bien aménagé pour une belle présentation des nombreux livres, avec un coin lecture confortable pour les lecteurs et un autre pour les tout-petits, qui leur offre une certaine intimité pour y jouer avec des jeux à leur aise.
« La bibliothèque est inscrite au Réseau BIBLIO de l’Estrie, ce qui nous permet un changement des livres aux quatre mois, des prêts avec d’autres bibliothèques et l’accès aux nouveautés, pour répondre aux goûts des usagers », décrit Mme Provençal. « Des élèves des écoles viennent aussi nous visiter durant l’année », décrit-elle.
« La bibliothèque organise aussi un spectacle avant l’Halloween, une animation gratuite pour l’école et les jeunes. Nous avons également un club de lecture pour les adultes des deux municipalités. Nous présentons occasionnellement des expositions de peintures, de photographies, de courtepointes. Ce sont toutes des activités qui exposent des talents de la communauté. Par exemple, nous avons présenté des photos de chasseurs et de pêcheurs, une photo des montagnes visitées lors de randonnées par une personne, une exposition de points de croix, etc. », énumère-t-elle.
« Et il ne faut pas oublier notre Sentier des contes, qui a déjà quatre ans d’existence, qui se passe chez moi (NDLR : au 80 rue Argyle, à Scotstown). J’ai un très grand jardin, avec plein de vivaces, où j’organise une chasse aux fleurs ! Je commence par fournir une photo de certaines fleurs et il faut les retrouver dans mon jardin », décrit-elle, amusée, faisant preuve de créativité dans son quotidien.
La population peut participer au Sentier des contes, du 24 juin au 4 septembre, tous les jours de 9 h à 19 h. « Et les poussettes sont les bienvenues. C’est une invitation et c’est gratuit ! », conclut-elle avec enthousiasme.
La bibliothèque fera une vente de livres usagés les 17 et 18 août, au local du Capharnaüm sur la rue Victoria, qui collabore aussi au projet.

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Les 4-5-6 juillet 2024 : Le Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic

Il revient depuis un grand nombre d’années.
Le Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic, dans la région du Granit et du Haut-Saint-François, a été une occasion unique de se passionner pour l’astronomie et de se laisser inspirer par les étoiles. Dédiée au grand public, cette grande fête du ciel vous fera découvrir la nuit sous un autre jour ! En plus d’offrir une pléiade d’activités et de découvertes fascinantes, le festival est aussi le seul moment de l’année où l’observation de nuit à l’Observatoire du Mont-Mégantic est possible pour le public. Ce n’est pas tous les soirs qu’on peut mettre l’œil au télescope le plus performant au Québec !
L’Observatoire du Mont-Mégantic sera ouvert au public seulement trois nuits en 2024, les jeudi, vendredi et samedi, 4-5-6 juillet. La soirée débutera par une conférence astronomique à l’ASTROLab. Ensuite, le public pourra monter en autobus pour accéder aux deux observatoires : celui scientifique au sommet où les gens pourront observer et échanger avec un astronome, et l’Observatoire populaire, un peu plus bas au sommet, où des animateurs les attendront pour partager leur passion avec les intéressés par l’astronomie. C’est un vrai rendez-vous avec l’Univers !
Le thème 2024 : Poussières d’étoiles. Saviez-vous que les atomes qui vous composent ont été formés au cœur des étoiles ? Cette découverte majeure du 20e siècle, si bien partagée par Hubert Reeves, a changé le regard porté sur l’Univers par les scientifiques et sur soi-même. C’est reconnu maintenant que nos liens cosmiques sont maintenant encore plus nombreux ! Comme l’écrivait le célèbre vulgarisateur, « l’histoire de l’Univers, c’est notre histoire ». Découvrez avec nous les liens secrets qui nous unissent au cosmos.
Si le temps est couvert, toutes les activités ont lieu quand même. Il y aura une visite guidée dans l’observatoire astronomique et la présentation Télescope spatial Webb : dernières nouvelles, dans l’Observatoire populaire, situé juste un peu plus bas que l’Observatoire du Mont-Mégantic du sommet.
Il faut réserver pour les activités de soirée au Festival, ce qui donne accès à une présentation animée à l’ASTROLab, Poussières d’étoiles, l’observation à l’extérieur à l’œil nu et aux télescopes avec animateurs et astronomes amateurs si le temps le permet, une randonnée nocturne si la température le permet, à la base; accès à l’exposition Du ciel étoilé à l’Univers infini sur l’histoire de l’observation du ciel; montée au sommet en autobus pour une visite de l’Observatoire astronomique du Mont-Mégantic : observation dans le télescope de 1,6 m et présentations sur la nature des recherches. Durée : 40 min. Et une visite à l’Observatoire populaire du Mont-Mégantic : observation dans le télescope de 60 cm ou présentation sur les trous noirs. Durée : 40 min. Des frais s’appliquent. (infos inspirées du site Internet www.astrolab.qc.ca)
Pour réserver par téléphone : 819 888-2941 ou sans frais : 1 800 665-6527.

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Dans la grande région du HSF : Huit producteurs prêts pour permettre l’auto-cueillette à la ferme

La saison de l’autocueillette s’est ouverte en juin chez plusieurs productrices et producteurs de fruits, légumes, fines herbes, fleurs coupées, etc. D’autres suivront en juillet, dans les Cantons-de-l’Est, totalisant plus de 50 entreprises !
Dans le Haut-Saint-François, ce sont huit producteurs et productrices qui attendent les intéressés à se délecter de tous ces produits frais, après avoir eu le plaisir de les cueillir à la ferme ! Citons-les pour le bénéfice de la population consommatrice :

  • À Cookshire-Eaton, secteur de Johnville, le Bec Bleu offre la cueillette de bleuets. Au secteur de Sawyerville, les Maraîchers de l’or vert offrent pour leur part, des framboises, en juillet et août.
  • À Bury, la Bleuetière Chez Dan a cultivé la camerise, les cassis et les bleuets, pour l’auto-cueillette. À la Ferme Florale Libella, des variétés de fleurs et de fines herbes sont disponibles pour la cueillette.
  • À Ascot Corner, la Ferme Au Pré Bleu donne aux cueilleurs l’accès à de belles fraises, framboises, bleuets et maïs, pour le bonheur de leurs papilles ! De plus, le Jardin des îles d’Ascot Corner offre fraises (juillet) et framboises (juillet et août).
  • À Weedon, chez l’entreprise Cap aux Sources, on peut cueillir des bleuets.
  • À Westbury, la Ferme Horti-Plus donne accès aux cueilleurs pour ses cerises griottes, ses fleurs variées et, en saison, pour ses arbres de Noël.
    Il est recommandé de téléphoner chez les producteurs avant de se déplacer pour les visiter, afin de s’assurer de la disponibilité des produits, car celle-ci peut varier pour plusieurs produits hautement saisonniers.
    Ailleurs dans les Cantons-de-l’Est, plus d’une quarantaine de producteurs, faisant également partie du projet Souvenirs de cueillette, via le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), célèbrent actuellement le début de l’été et des récoltes. Les intéressés peuvent consulter le nouveau dépliant Souvenirs de cueillette, avec tous les détails, dans toutes les entreprises d’autocueillette de la région et sur le site Internet de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.
    Au passage, signalons qu’une nouvelle cueillette s’ajoute cette année à la liste des disponibilités, soit celle de l’amélanche, ou autrement dit de la baie d’amélanchier. Ce petit fruit sucré vous surprendra avec son goût rappelant celui du bleuet, mais avec une touche d’amande. Faites vite, la récolte de l’amélanche s’effectue généralement à la fin de juin. Souhaitons qu’il ne soit pas déjà trop tard !
DanySt-Laurent-Triathlete

Dany St-Laurent ira au Triathlon Zalaris Norseman Xtrem en Norvège

Dany St-Laurent, native de Cookshire, participera au Triathlon Zalaris Norseman Xtrem, le 3 août prochain, en Norvège. À 48 ans, c’est déjà un exploit de s’être simplement qualifiée pour cette épreuve d’élite où elle devra nager 3,8 km, parcourir 180 km à vélo et 42 km de course à pied.

Elle est née à Cookshire il y a 48 ans, son nom : Dany St-Laurent. Elle demeure maintenant à Sherbrooke, s’entraîne de 15 à 20 heures par semaine de façon intensive, en plus d’avoir deux emplois. Elle s’est qualifiée pour participer au Championnat du monde des triathlons Xtri, en Norvège, le 3 août prochain, intitulé le Zalaris Norseman Xtrem Triathlon. Il s’agit de trois sports pour cette discipline extrême où il faut exceller, la natation, le vélo et la course à pied.
À son âge, on pourrait s’arrêter là et ce serait déjà une réalisation tout à fait incroyable et digne de mention. Mais elle a contacté le journal en offrant « de raconter sa petite histoire et le défi grandiose qu’elle s’apprête à réaliser ! » Impossible de refuser un tel sujet de reportage.
« Même si je réside à Sherbrooke maintenant, j’ai grandi à Cookshire et j’ai été active dès mon jeune âge. La région du Haut-Saint-François (HSF) est un beau terrain de jeu pour ma préparation et mon cœur sera toujours là ! », garantit-elle d’emblée.
En plus d’être coiffeuse à son compte à son domicile, elle coordonne un programme de récupération en supermarché pour Moisson Estrie. Et que dire de la conciliation travail-famille, elle qui a un compagnon de vie qui demeure à Chartierville et un fils, qui a quand même 26 ans.
« Au début, j’étais coureuse à pied simplement pour le plaisir. J’ai aussi joué au hockey, dans des ligues de gars, puis à la balle-molle, au handball, j’ai toujours été sportive. Il s’est produit un déclic chez moi, quand j’ai participé à la première édition du triathlon Canada Man/Woman dans la région de Mégantic. J’ai vraiment eu la volonté de le faire… », raconte-t-elle.
« Puis est arrivé le décès de mon père, Gilles St-Laurent, d’un cancer. En me rendant à ses funérailles, j’ai eu un accident d’auto assez grave, en 2018, qui m’a obligée à de la réadaptation physique, à faire preuve d’une grande volonté, une détermination à m’entraîner et à me dépasser. Un an plus tard, en 2019, j’ai participé à un premier mini-marathon de 10 km. Puis en juillet 2020 devait avoir lieu le triathlon dans le Maine, qui a été remis deux ans de suite à cause de la pandémie. Ce n’est qu’en 2022 que j’ai enfin participé au triathlon Ironman 70.3 à Augusta, dans le Maine, aux États-Unis : 1,9 km de nage, 90 km de vélo et 21,1 de course à pied, où je me suis qualifiée pour le Championnat du monde, en arrivant 10e dans ma catégorie », décrit-elle avec fierté pour son exploit.
Ce championnat du monde avait lieu à St.George, en Utah, aux États-Unis, en octobre 2022, un Ironman 70.3 encore, où elle a terminé dans le deuxième tiers, une réalisation à son sommet, dont elle est très fière malgré tout d’avoir participé. Aux fêtes qui ont suivi, elle se fixait comme objectif ultime de participer au Triathlon extrême Canada Man/Woman, en juillet 2023, dans la région de Mégantic, avec sa finale au mont du même nom et son dénivelé total de 4200 m : à effectuer, 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42 km de course à pied, dans les côtes de la région, et une finale au mont Mégantic, près de l’Observatoire du sommet, où rivalisent les athlètes élites.
Grâce à cette compétition, elle a eu droit de participer au tirage au sort, tenu entre 5000 athlètes, où 250 seulement pouvaient ainsi être choisis. Dany a été favorisée par le sort, pour le Zalaris Norseman Xtreme Triathlon, en Norvège, un championnat du monde.
« En Norvège, les épreuves ne seront pas faciles, au contraire. Pour la nage, la température de l’eau du Fyord Eidfjord pourrait être entre moins 12 degrés Celsius et moins 16. Et pour la course à pied, la montagne pourrait même être fermée si la température ne le permet pas et nous aurions à emprunter un parcours alternatif ! Parce que là-bas, la sécurité prime », explique-t-elle, assez fébrile pour l’occasion.

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Premier tournoi de la saison au nouveau Club de golf East Angus : La Chambre de commerce du HSF, contre vents et marées

Sur le trou numéro 1, prenait le départ le foursome d’employés de l’industrie Graymont, de Dudswell. Le premier à procéder, William Thorneloe, a réussi un bon coup, ce qui augurait bien pour ce quatuor du premier tournoi de la saison.

Il y avait de l’incertitude autour du premier tournoi de golf à se tenir au nouveau Club de golf East Angus, le vendredi 7 juin dernier. La formule 9 trous allait-elle être satisfaisante ? La température exécrable, annoncée à grands cris dans les bulletins météo, allait-elle rendre la vie dure aux 88 joueurs, à moins qu’elle vienne affecter l’affluence des golfeurs ? (Les 9 trous au lieu des 18 habituels signifiaient que moins d’équipes pouvaient prendre le départ.)
C’était sans compter sur la jovialité du président de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Ghislain Brière, également propriétaire du club avec trois autres actionnaires, et sur sa bonne étoile !
« Nous avons finalement une très belle température, ce midi, pour les départs des joueurs de golf, on mène une bonne vie, faut croire, c’est bien apprécié, car notre tournoi de golf, c’est notre activité la plus importante de l’année, comme source de revenus principale ! », a déclaré le président Brière, avec un large sourire qui en disait long.
« La participation est au rendez-vous, les gens sont très sympathiques, oui, il y a moins d’équipes, seulement 22 foursomes de quatre joueurs, c’est plus que complet. Cela permet quand même un rassemblement important dans la communauté d’affaires, c’est un premier tournoi de la saison et c’est une belle réussite ! », s’est-il extasié.
Dans le foursome du président, Ghislain Brière était accompagné par Me Heidi Paquette, notaire, également actionnaire et propriétaire du club de golf, par David Lemelin, le conjoint de Mme Paquette, et Christian De Passillé.
Ghislain Brière a ensuite émis un très beau commentaire à l’endroit de sa directrice générale, Alexandra Jacquet, à la Chambre de commerce. « Elle a organisé ce tournoi d’une main de maître ! », a-t-il lancé, visiblement reconnaissant.
Avec le souper des golfeurs, en fin de journée, ce sont plus d’une centaine de personnes qui ont participé à l’activité.
« Nous travaillons à l’organisation du tournoi depuis le mois d’avril. C’est une très belle opportunité de nous retrouver dans une activité importante. Et je ne compte que sur une huitaine de bénévoles. Les golfeurs vont parcourir deux fois le neuf trous pour un total de 18 trous, comme pour un tournoi habituel. Ceux qui étaient déçus de ne jouer que neuf trous ont quand même été satisfaits », a concédé Mme Jacquet.

Rachel Garber

FOOTPRINTS

Footprints into Newport Township, the big historical book by Frederick Edmund Hurd based on his ancestors’ accounts, is the topic of a presentation at the Eaton Corner Museum on Sunday, July 14, from 2 to 4 p.m. A PowerPoint presentation and notes by Hurd, who now lives in Huntsville, Ontario, will be presented by Bethany Rothney.
Fred Hurd is a direct-line descendant of Colonel Edmund Heard and Captain Josiah Sawyer, the first settlers of Newport Township, Quebec. His book, he says, “is intended as a tribute to the ‘lives lived’ by our ancestors.” It’s “a story that brings the ‘dash’ to life … the ‘dash’ that represents real lives but sits quietly on the tombstones between the dates.”
The event is in the Old Academy, 375 Route 253 (across the street from the Museum church building). An entrance fee of $5/person will help cover costs; cookies and beverages will be available.
Black Cat Books (819-346-1786) will be present, and will sell the book for $63.50 plus tax.
Oh yes, the Eaton Corner Museum is open Thursday to Sunday, 11 a.m. to 4 p.m. Admission: adults, $8; seniors, $6; and youth, $5. A family of two adults and two youth, $20. Info: 819-875-5256, and on Facebook (Musée Eaton Corner).
ORFORD AT TRINITY
“Orford sur la Route” brings a recital by talented Orford Music Academy students to the Trinity United Church, 190 Principale W., on Wednesday, July 10, at 7:30 p.m. The concert is free of charge (donations invited), and is accompanied by comments from musicologist Louis Brouillette and mediator Paola Deteix.
LINE, VOLUME, IMPRINTS
Works on paper, constructed around line, “a line which defines an imaginary volume, that of the body or space,” is a new exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery. The show features Eric Daudelin, Francine Simonin, and Lisa Tognon, in collaboration with the Eric Devlin Gallery.
A new exhibit by Sandra Tremblay treats the phenomenology of imprints, paintings where pictorial and psychic imprints are energized; “a sensitive look at the living traces that relational experiences leave in oneself over the years.”
Both exhibits are at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West, July 6 to August 18, Wednesday to Sunday, noon to 5 p.m.
BRASS QUINTET
In collaboration with the Sherbrooke Symphony Orchestra, the De Vito Brass Quintet offers a musical journey through eras and genres, from baroque to jazz, plus film music. This concert is free of charge on Sunday, July 28, 5 to 7:30 p.m., at the Parc des Braves in Cookshire-Eaton. (In case of rain, at the Trinity United Church, 190 Principale W.)
DAVID FRANCEY
Our very own four-time Juno award winner is returning to the Townships for a concert at The Piggery Theatre, 215 Simard, North Hatley. Scottish-born, carpenter-turned-songwriter David Francey put out his first album, Torn Screen Door, in 1999. Since then, he has released 13 albums, His most recent of 14 albums is The Breath Between (2024), winning the Traditional Roots Album of the Year.
The concert is on Saturday, August 3, at 8 p.m. Tickets: $35/person, at piggery.com/boxoffice or 819-842-2431.
Other upcoming Piggery events are Cadillac Music on July 6; Mystery Dinner, Murder at the Baking Olympics on July 13; and Bowser & Blue on July 20.
BROOKBURY’S 100th
Brookbury Hall celebrates its 100th Anniversary on Saturday, August 3, from 1 to 5 p.m. with an Old Fashioned Afternoon. “We will serve sandwiches, tea and scones, and play old fashioned games outside,” wrote Jocelyn Bennett on behalf of the Brookbury Community Centre. The event is free of charge, at the Hall, 571 Brookbury Road (aka Route 255).
“Over the years the hall has been used for many different events, including a Welcome Back for the Hong Kong vets, Women’s Institute meetings, dances, plays, showers, weddings, suppers, and Halloween parties,” Bennett wrote. “Given such a rich history, we hope to compile a book with all the memories and pictures that we can find, and to have it ready for the celebration on August 3rd.”
“We need you to share your memories with us as soon as possible, please!” she continued. “It can be a big or small memory. We cherish whatever memories you have!” Email harperjm55@gmail.com or phone Bennett at 819-872-3205. Also, “if you have pictures that we could scan, please phone and I will come and scan them.”
BROOKBURY IN THE CARDS
At the Brookbury Hall are three card parties on Tuesdays, July 2, 16, and 30, at 2 p.m. Entrance fee of $8 includes lunch. Brookbury Hall is at 571 Brookbury Road (aka Route 255). Info: Brenda Bailey, 819-884-5984.
P.S. Heads up for a garage sale planned for Saturday, September 14, at the Brookbury Hall.
CAPTURE YOUR HERITAGE
The “Capture ton patrimoine” exhibit of works by 5th and 6th grade students at the Cookshire Elementary School is at the John-Henry-Pope Maison de la Culture, 25 Principale W. in Cookshire-Eaton. The Maison de la Culture is open seven days a week, 10 a.m. to 5 p.m.
MURMURING IMAGES
Outdoor images projected onto the walls of Victoria Hall and other buildings take you back to the beginnings of the Eaton Township. Beginning at nightfall on Thursdays, Fridays, and Saturdays. Murmures du Canton, at the Parc des Braves, 85 Principale West, Cookshire.
CHURCHES
United. Sunday services are at 10:30 a.m. in these locations: July 7, at the Trinity United Church; July 14, at the Sawyerville United Church; July 21, at Trinity United; and July 28 at Grace United in Brookbury. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. Sunday services: July 7 and July 21 at 9 a.m. at St. Peter’s, Cookshire; July 28 at 10 a.m. in Brookbury. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by July 4 for publication July 31.

CoopEntrepreneuriatCollectif

Coopérative d’Initiation à l’Entrepreneuriat collectif (CIEC) : Pour des jeunes voulant faciliter les tâches de l’été

Pour bien encadrer les jeunes de la CIEC, la conseillère en emploi du Carrefour jeunesse-emploi, Isabelle Poulin-Rioux, et les deux coordonnateurs qui ont été engagés, Émilie Beauchamp et Lucas Larivée.

Encore cette année, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François pilote l’important projet de la Coopérative d’Initiation à l’Entrepreneuriat collectif (CIEC) pour faire vivre une expérience mémorable à une équipe de jeunes de 13 à 17 ans, qui créent ainsi leur propre entreprise.
Après 20 ans à susciter cette activité, le CJE a créé une vraie tradition, en transmettant à plusieurs groupes de jeunes des valeurs entrepreneuriales pratiques, en plus de la débrouillardise, de la confiance en eux, avec détermination et persévérance, pour les mener à leur propre réussite.
Deux coordonnateurs, cette année, ont été embauchés pour encadrer les jeunes coopérants, qui pourront œuvrer dans la communauté dans des domaines variés, comme la peinture, le désherbage, le nettoyage et plusieurs autres tâches qu’on voudra bien leur confier.
« Nous sommes ravis de lancer la CIEC cet été, offrant aux jeunes la chance de découvrir le monde de l’entrepreneuriat collectif et de développer leurs compétences, tout en offrant des services de qualité à notre communauté », a déclaré Émilie Beauchamp, coordonnatrice du projet, avec son collègue Lucas Larivée.
« Nous invitons chaleureusement les résidents du HSF et les entreprises des environs à soutenir cette initiative, en faisant appel aux services de la Coopérative en réservant ses services en communiquant avec nous au 819 832-1513 ou par courriel au ciechsf24@gmail.com », a émis à son tour Lucas.
Par la CIEC, les jeunes s’initient à la création et la gestion d’une petite entreprise coopérative, par le biais d’expériences pratiques, dans le cadre mis en place par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, qui regroupe une cinquantaine de CIEC au Québec.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François