La députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national du Canada, Marie-Claude Bibeau, a lancé la saison des impôts en communiquant expressément avec le Journal Le Haut-Saint-François (HSF).
Ce faisant, elle souhaitait informer et conseiller les gens de la région à propos de l’importance de produire sa déclaration de revenus 2023 à temps, avant la fin d’avril 2024.
« C’est important de le faire, avec les différents relevés, formulaires T-4 et reçus de charité. C’est la contribution de chacun au Trésor public, mais en même temps, c’est une obligation pour aller chercher toutes les prestations auxquelles chacun a droit. Nous avons un système de filet de sécurité où plusieurs allocations sont disponibles pour les gens qui en ont besoin, comme l’allocation canadienne aux enfants, de 6 200 $ en moyenne non imposables, ou le remboursement de TPS selon le revenu, l’allocation pour proche aidant, ou encore le supplément de revenus de pension pour les gens âgés, etc. Il y a plusieurs allocations variées. Mais il faut absolument produire sa déclaration de revenus pour y avoir droit », insiste Mme Bibeau.
Elle ouvre ensuite une parenthèse pour parler du fameux régime de soins dentaires, qui est disponible déjà pour les jeunes de moins de 12 ans et les aînés de 65 ans et plus.
« Les aînés doivent recevoir une lettre par la poste, les appelant à s’inscrire au nouveau programme. Il faut que leur revenu imposable familial soit de moins de 90 000 $ pour y avoir droit. En juin prochain, ce sera le tour des personnes handicapées et les plus de 18 ans. En 2025, toutes les familles y auront droit », ajoute-t-elle.
« J’invite aussi les gens qui ne sont pas inscrits à Mon Dossier, sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC), à le faire, car cela facilite de beaucoup les choses. C’est vraiment utile, pour faire toute sa déclaration en toute sécurité. Et aussi à s’inscrire au dépôt direct, permettant aux citoyens de recevoir tous les montants auxquels ils ont droit directement dans leur compte bancaire. C’est déjà remarquable que 91 pour cent des gens fassent leur déclaration en ligne, au Québec. Oui, ça prend un logiciel en conséquence. Mais c’est encore possible de procéder sur papier en l’envoyant par la poste », indique Mme Bibeau.
La députée avait encore deux messages à transmettre à ses commettants du HSF. « Je tiens à rappeler à tous de faire extrêmement attention aux arnaques. Les gens reçoivent toutes sortes de cochonneries par courriel et par textos. Le gouvernement n’envoie jamais quoi que ce soit par textos. Même par courriel, c’est plutôt rare, on fonctionne surtout par le biais de l’application Mon dossier. Sinon par lettre à la poste, rien d’électronique. C’est important de ne jamais envoyer d’informations sensibles. Les gens qui le font se rendent vulnérables », prévient-elle.
« N’hésitez pas à avoir recours à des organismes communautaires qui offrent des cliniques pour vous aider à produire votre déclaration de revenus. Ces cliniques se tiennent par des gens bénévoles, comme les Banques alimentaires. Il y a aussi le Centre d’action bénévole (CAB) qui peut vous aider. Il faut aller chercher les allocations auxquelles vous avez droit, comme celle pour le loyer, entre autres. N’oubliez pas ! », conclut-elle.
Fête des Semences à Sawyerville : Fébrilité et grand intérêt pour le printemps qui s’annonce
À la Fête des Semences, le dîner a connu tout un succès, à preuve le nombre de convives satisfaits, où plus d’une tablée a été nécessaire, grâce aux préparatifs de la cuisinière responsable, Jeannette Thériault.
Le printemps sera là bientôt, c’est certain ! La Fête des Semences l’a confirmé, ce 24 février dernier, à Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, qui a accueilli près de 200 passionnés du jardinage ! Avec la promesse d’un printemps hâtif, si on se fie aux températures clémentes de cet hiver, qui a franchement surpris, tempéré par les changements climatiques.
La Fête des Semences porte bien son nom : une fête ! L’ambiance festive se faisait sentir à Sawyerville, où plus d’une vingtaine d’exposants accueillaient le public, des producteurs maraîchers, d’autres acéricoles, des semenciers, des jardiniers et jardinières, que le public visiteur pouvait sentir fébriles à la simple évocation de la nouvelle saison de jardinage qui s’annonce !
« Tout le monde était très satisfait ! Autant les exposants que les visiteurs que nous avons rencontrés, entre autres pour le bon repas que nous avons servi. Nous avons fait de très belles rencontres, de plusieurs personnes qui venaient de l’extérieur aussi, pour la plupart des gens convaincus de l’importance du jardinage. Tous avaient visiblement hâte de se voir, de se retrouver après la saison morte et d’échanger », a jubilé l’une des responsables du comité organisateur, Chantal Bolduc, lorsque rejointe pour dresser un bilan de la journée.
« Les semenciers également étaient contents de l’atmosphère qu’ils retrouvent chaque fois à cet événement à Sawyerville, l’ambiance leur plaît. L’aménagement et la nouveauté de la salle ont été remarqués, une belle salle rénovée par la Ville de Cookshire-Eaton, bien éclairée, repeinte, qui semblait plus grande », a témoigné Mme Bolduc.
Sa grande collaboratrice Jeannette Thériault, qui avait la responsabilité du dîner, s’est comme toujours très bien tirée d’affaire. « Elle avait une belle grande équipe, où il n’y avait pas de perte de temps, pas d’arrêt, ça coulait… le monde circulait, c’était bien orchestré ! », s’est réjouie Mme Bolduc.
Le repas servi mettait à l’honneur trois soupes réconfortantes et ravigotantes qui valaient toutes la peine d’être dégustées !
« À propos des conférences qu’il y avait par les années passées, les gens ont posé un peu de questions, mais on les a rassurés en leur mentionnant qu’elles seront de retour l’an prochain. C’était hors de notre contrôle pour cette année », a conclu Chantal Bolduc.
À titre d’exemple, citons la présence de certains exposants, comme la Ferme florale Libella, de Bury, où on pouvait rencontrer sa propriétaire de grands jardins, Charlene-Audrey Chouinard; la Ferme Les hôtes Épinettes, qui offre des paniers de légumes durant l’été et une Boutique à la ferme; L’érablière Tradition d’antan; un producteur de charbon de bois Bio Char, Louis Langlois, de La Patrie; Les Jardins La Brouette, d’Audrey Fontaine, semencière de Pierreville; le Potager ornemental de Catherine, de Catherine Sylvain, de Saint-Apollinaire; Richard Obreham, semencier de Stanstead; pour n’en nommer que quelques-uns.
Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »
Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques.
C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, dédramatisant la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.
Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé »
Lyne Boulanger, mairesse de la Ville de East Angus.
Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.
Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son commentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert »). On ne fera pas de commentaires ».
Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.
Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.
« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cherchaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette caméra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du directeur général », a simplement admis Mme Boulanger.
La MRC du HSF appuie l’entreprise NAC qui veut s’agrandir
L’entreprise North American Cabinets (NAC), établie à Cookshire-Eaton, a fait appel à la MRC du Haut-Saint-François (HSF) afin d’obtenir son appui à son projet d’agrandissement de ses installations.
À la réception de la demande de l’entreprise, la MRC a ouvert un dossier en février 2023, afin de modifier son schéma d’aménagement et de développement, visant à agrandir l’affectation industrielle du territoire, d’une superficie de 2,06 hectares, en appui à NAC.
Après l’accord obtenu du comité consultatif agricole de la MRC, après également une discussion préliminaire avec les ministères concernés et l’adoption du projet de règlement, une consultation publique a eu lieu en janvier 2024 qui s’est révélée favorable. L’adoption du règlement a pu être complétée le 24 janvier dernier.
Quelques étapes restent à être franchies, entre autres par la Ville de Cookshire-Eaton qui devra adapter ses règlements d’urbanisme afin de tenir compte de cette modification au schéma d’aménagement et de développement de la MRC. Il restera aussi à NAC d’entreprendre ses représentations auprès notamment de la CPTAQ pour son projet d’agrandissement.
« Le département de l’aménagement de la MRC s’illustre quand vient le temps de faciliter les projets enrichissants pour le HSF, et l’équipe du CLD est toujours prête à mettre l’épaule à la roue pour aider nos entreprises à atteindre de nouveaux sommets », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et président du Centre local de développement (CLD) du HSF, à propos de l’excellente collaboration de ses deux équipes en faveur des entreprises en expansion.
Pour sa part, le président de NAC, Stéphane Fortier, a mentionné : « Depuis maintenant plusieurs années, c’est toujours un plaisir pour moi de collaborer avec les divers intervenants du CLD. Toujours disponibles et à l’écoute de nos besoins, ils contribuent à faciliter l’avancement de nos projets, tout comme l’équipe de la MRC. »
Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé
Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.
Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son com-mentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert). On ne fera pas de commentaires ».
Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.
Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.
« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cher-chaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette camé-ra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du direc-teur général », a simplement admis Mme Boulanger.
Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »
Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques, ces derniers ayant 40 ans d’âge technologique. Il reconnaît que les manières de faire et les habitudes sont appelées à se modifier pour être de son temps !
C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, voulant dédramatiser la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.
Le Tournoi de hockey Atome de Weedon : Pour le plaisir des jeunes et de leurs supporteurs !
L’équipe des Bombardiers de Valcourt, en noir, vient de marquer un but, en deuxième période de la partie qui l’oppose aux Jets de Saint-Hubert, en blanc, durant la classique de hockey de Weedon, après avoir déjoué habilement le jeune gardien et son défenseur sûrement dépités.
« On fait tout ça pour que les enfants s’amusent. Nous sommes des passionnés, nous voulons qu’ils développent leur amour du hockey, mais surtout qu’ils s’amusent. On est heureux aussi de faire connaître Weedon par la bande ! Plusieurs équipes nous ont surpris en demandant “Où est-ce, Weedon ?!!” Nous avons aussi une quinzaine de parents bénévoles qui nous donnent un coup de main et on compte aussi sur le hockey récréatif de Weedon et de la Municipalité, qui nous aide par son responsable des loisirs, Billy Filion-Gagné », résume rapidement Michel Provencher, porte-parole de l’organisation du tournoi.
Visiblement, ce dernier en mange du hockey, lui qui a joué professionnel et a agi comme entraîneur pendant 22 ans en Europe, après une carrière dans le hockey scolaire au Québec. Il a été difficile à rencontrer pour effectuer une entrevue, car il se démenait comme une vraie queue de veau, il avait trop à voir un peu partout dans l’aréna de Weedon, pour la bonne marche de son tournoi.
Il admet ensuite que ce serait plus facile si le comité organisateur pouvait s’adjoindre un plus grand nombre de bénévoles, pour les prochaines éditions. « C’est beaucoup de travail avant le tournoi pour la gestion des équipes à accueillir, c’est Billy Filion-Gagné qui s’en est occupé. Prévoir les arbitres, il en faut cinq qui font une rotation, à deux par partie, un juge de ligne et un arbitre en chef », indique-t-il.
« Mais on ne parle pas de tournoi, pour notre activité. C’est plutôt une classique qu’il faudrait dire. La différence, c’est que nous garantissons quatre parties aux équipes, ce qui est apprécié surtout par celles qui viennent de loin. Dans un tournoi, il n’y a que deux parties garanties, l’équipe qui perd sa deuxième partie s’en retourne à la maison. Cela nous a obligés à refuser plusieurs équipes, car sur deux jours, l’horaire nous limitait pour que chacune des équipes joue quatre parties comportant trois périodes de 12 minutes, les deux premières avec le temps qui court même pendant les arrêts de jeu, mais avec la troisième chronométrée », explique M. Provencher.
Rappelons que la classe Atome, au hockey, concerne les joueurs de 10 et 11 ans d’âge. Mais l’organisation a permis à l’équipe de Québec, entre autres, d’aligner des joueurs Novices Élite, les meilleurs éléments âgés de seulement 7, 8 et 9 ans, parce que le bassin des joueurs d’âge Atome y vit une pénurie.
Outre Québec et une équipe de Weedon, la classique recevait des équipes de Saint-Hubert, Valcourt, Magog, Lac-Mégantic, Saint-Jean-sur-Richelieu et Petite Nation, cette dernière située en Ontario et alignant des joueurs autochtones avec des franco-ontariens.
Le froid pénétrant ressenti dans l’aréna a incommodé une des équipes visiteuses, au cours du tournoi. Le porte-parole a enregistré le problème. « Nous avons l’intention de nous inscrire à Hockey Kraft pour le futur, afin d’améliorer les installations de l’aréna. Le prix convoité de Hockey Kraft est de 100 000 $, ce qui serait bienvenu pour tempérer le froid de l’aréna, qui peut être dérangeant pour les jeunes. Cela fait partie de nos plans », a-t-il assuré.
Ce qui est certain, tournoi ou classique, c’est toujours un moment ultime pour tous les joueurs de tous âges, même les pros. Que ce soit pour remporter la fameuse Coupe Stanley, ou pour gagner un trophée plus modeste qui porte souvent le nom d’un grand sportif local, ou même le sigle de l’entreprise qui agit comme commanditaire principal, ou encore pour de simples médailles d’or, d’argent ou de bronze… quand même étincelantes aux yeux des jeunes qui ont la chance de les posséder enfin, un tournoi, pour tout joueur dans sa carrière, c’est un défi et un summum d’émotions, qu’il soit de n’importe laquelle catégorie, de l’Atome jusqu’à Professionnel !
Résidante de Cookshire-Eaton : Sophie Leclerc, médaillée d’argent en judo
La jeune judoka Sophie Leclerc, à droite, peut compter sur le support indéfectible de ses parents, particulièrement de sa mère Marie-Pier Beaulieu, à gauche, qui a les yeux pleins d’éclats passionnés quand on lui parle de sa fille. Sophie arbore déjà son gilet vert des Jeux du Québec, fin prête pour mars prochain !
Sophie Leclerc n’a que 14 ans, de Cookshire-Eaton, mais elle fait preuve d’une confiance en elle et d’une maturité qui semble précoce, à la suite de ses neuf années de compétition en judo. Elle compte déjà 15 podiums lui ayant valu une récolte impressionnante de 15 médailles, au fil du temps, 10 d’or, 4 d’argent et une seule de bronze !
Sophie vient de remporter la médaille d’argent à la Coupe Daniel Hardy, à Québec, le 11 février dernier, en catégorie U16 des moins de 16 ans, plus de 70 kg. Une journée bien remplie de quatre combats, où elle a excellé, gagnant trois de ces combats par « ipon », le terme de judo qui signifie des notes quasi parfaites, des victoires incontestables.
Cette performance lui permettra de participer aux Jeux du Québec, à Sherbrooke en mars prochain, devenant par le fait même un espoir de médaille d’or pour l’Estrie. Car elle s’est ainsi réinscrite au tableau des victoires, après deux défaites dont l’une due à une blessure.
Sophie fait la fierté de ses parents, Marie-Pier Beaulieu et David Leclerc, bien sûr, mais une fierté qui rejaillit aussi sur toute la région du Haut-Saint-François.
« Chaque médaille a une histoire, une source de souvenirs qui lui est rattachée et représente des efforts et des sacrifices », dit-elle, très lucide, avec une passion bien évidente dans les yeux.
Elle fait référence à son sport de prédilection, le judo qui, certes, se révèle une discipline très technique qu’il faut connaître et acquérir. Le tout échappe au commun des mortels, à première vue.
Élève de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, en Santé globale, ce qui lui aide beaucoup pour ses performances en judo, elle étudie en musique. Elle a atteint le niveau de ceinture verte, en judo, et s’applique vers la bleue, suivant les traces de son frère aîné, Félix Leclerc.
« Elle a fait ses débuts à cinq ans, avec ses petites lulus qui lui ont permis d’attirer encore plus l’attention », raconte son père David, en riant. « Elle suit deux à trois cours de judo par semaine, avec des combats d’entraînement, nous sommes bien fiers d’elle, elle est très sérieuse dans son sport et est devenue une combattante redoutable ! », admet-il.
Sophie reste modeste malgré ses exploits. Pour elle, le judo lui a fourni « une belle leçon de vie, ayant acquis de bonnes valeurs, comme le respect de l’adversaire, la confiance en elle, le sang-froid qu’il faut garder, la rigueur du travail et la discipline », précise-t-elle. Et ce n’est pas tout, elle ajoute « le savoir-perdre. Ce n’est pas tout le monde qui l’acquiert facilement. On apprend beaucoup quand on tombe et qu’il faut se relever. Perdre de façon élégante, ce n’est pas donné naturellement à tout le monde ! » philosophe-t-elle, malgré son jeune âge.
« Sophie a acquis la capacité de s’adapter rapidement à son adversaire, avec intelligence, quel qu’il soit. C’est par son expérience acquise que cette qualité est apparue. C’est important d’avoir des passions, une détermination et une persévérance afin d’atteindre ses objectifs. Elle sait également performer sous la pression », ajoute son père.
Justement, ses objectifs lui font viser l’or aux Jeux du Québec, mais par la suite, elle espère participer aux Jeux du Canada, aux mondiaux et pourquoi pas, aux Jeux olympiques en 2028. Et elle verra par la suite !
Une communication de dernière heure transmettait qu’en plus de Sophie Leclerc, une autre judoka de Cookshire-Eaton a été sélectionnée sur l’équipe de l’Estrie, pour participer à la 58e Finale provinciale des Jeux du Québec, à Sherbrooke. Il s’agit de Mayva Shank, membre du Club de judo To Haku Kan, de Sherbrooke, tout comme Sophie. Les deux judokas ont été confirmés pour les Jeux du Québec lors de la finale régionale du 9 décembre dernier.
Votre journal veut connaître ce qui se passe chez vous !
Le Journal Le Haut-Saint-François n’invente rien. Votre journal, à la base, est neutre et ne crée absolument rien, il n’invente pas la nouvelle.
Votre journal doit être alimenté. Il a faim de vos belles histoires et de tout ce qui se passe dans la région du HSF. Que ce soit sur une base personnelle, parce que vos enfants se distinguent de quelque manière que ce soit, que votre entreprise connaît un essor formidable par l’obtention d’un contrat qui sort de l’ordinaire, ou encore que vous animiez une classe particulière dans une école du HSF, ne vous gênez pas, nous voulons connaître tous vos faits d’armes et vos expériences enrichissantes.
Nous avons à cœur de faire valoir le côté humain de vos actions, l’émotion que vous générez et qui met un peu de chaleur dans le quotidien des autres…
Que ce soit sur une base de bénévolat, dans le cadre de votre emploi ou de votre carrière professionnelle, n’hésitez pas à contacter votre journal qui est très ouvert à vous rencontrer pour une entrevue, prendre une photo en pertinence avec le fait ou le bon coup que vous souhaitez mettre en évidence, cela sans qu’il y ait de frais.
Ou encore, ceux qui préfèrent procéder par écrit, cela est également accepté pour nous faire part de vos belles histoires ! Ronald Martel 819 875-5501, ronald@journalhsf.com
Programme ITMAV pour aider les aînés vulnérables : Le CAB du HSF reçoit 150 150 $ pour briser leur isolement
France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole.
Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF) a reçu une bonne nouvelle, dernièrement, soit l’obtention d’une aide financière de 150 150 $ pour la mise en place ou le maintien de travailleurs de milieu qui rejoignent et soutiennent des aînés en situation de vulnérabilité ou à risque de fragilisation.
C’est le député de Mégantic, François Jacques, qui en a fait l’annonce, au nom de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger.
Les fonds proviennent du Programme Initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité (ITMAV). Les objectifs de ce programme visent à repérer des personnes aînées en situation de besoin, à les accompagner vers les ressources utiles à leur situation et contribuer à briser leur isolement, favoriser leur santé et leur bien-être, de même que les soutenir dans leur maintien à domicile.
La directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, France Lebrun, s’est réjouie de pouvoir bénéficier de cette aide financière.
« Cette subvention permettra à de nombreuses personnes aînées en situation de vulnérabilité d’être accompagnées vers des ressources pouvant répondre à leurs besoins et ainsi contribuer à leur bien vieillir. Le projet s’étend jusqu’en mars 2026. Nous souhaitons d’ores et déjà une reconduction, comme dans les régions bénéficiant de ce service depuis de nombreuses années », a déclaré Mme Lebrun.
« Nous venons tout juste de procéder à l’embauche d’une personne accompagnatrice de milieu, Mme Annie Bouchard, dont les expériences professionnelles l’ont désignée pour ce poste. Nous remercions toutes les personnes et organismes qui nous ont appuyés pour ce projet. Contribuons ensemble au mieux-être et au mieux-vivre de nos aînés », a-t-elle conclu.
Pour sa part, François Jacques s’est dit heureux de l’appui qu’il a apporté à la communauté du HSF.
« Cette aide va faire une très grande différence dans notre capacité à continuer de proposer des services de qualité pour les personnes aînées. C’est une mesure qui contribue à leur maintien à domicile en santé et en sécurité. Merci à nos organismes pour cet accompagnement au quotidien », a exprimé M. Jacques.
Cette mesure s’inscrit dans la nouvelle approche de gériatrie sociale qui s’est déployée en 2019, visant à outiller les organismes à but non lucratif qui déploient ces travailleurs de milieu contribuant à améliorer le bien-être des personnes aînées, à favoriser leur autonomie et à maintenir leur participation active dans la communauté.
Nouveau restaurant ouvert dans la région : Le Mulligan Smokehouse, au Club de Golf East Angus
Les actionnaires du Club de Golf East Angus savent bien s’entourer pour assurer le succès de leur nouveau restaurant, Le Mulligan Smokehouse. De g. à dr., le nouveau chef cuisinier, Martin Grenier, la cheffe du service, Mélodie Côté, et le directeur général, Ghislain Brière.
Le Resto du Club de Golf East Angus est mort… Vive Le Mulligan Smokehouse !
Après une rénovation spectaculaire, l’ouverture officielle a été effectuée dernièrement pour le public, la clientèle visée et les fournisseurs.
Réglons tout de suite le questionnement se rapportant au nom : un mulligan, c’est un terme de golf qui signifie coup de reprise. Dans une partie de golf amicale, reprise d’un coup que les golfeurs s’accordent, souvent au premier trou. L’origine du mot mulligan serait un nom de famille anglais. Trois des quatre nouveaux actionnaires propriétaires du Club de Golf, Ghislain Brière, directeur général, Marc Fournier et Sylvain Brière, semblaient bien fiers de faire visiter les lieux revampés au journaliste, un décor haut de gamme qui vaut le détour.
« Notre restaurant se veut un resto pub sportif qui n’accueille pas seulement les golfeurs. Il s’adresse à toute la population, en tout temps. Même ceux qui ne jouent pas au golf sont les bienvenus ! », précise Ghislain Brière, avec un enthousiasme contagieux.
« Nous avons déjà un heureux problème : depuis l’ouverture, notre stationnement est plein, régulièrement, et le golf n’est même pas ouvert ! Le restaurant va opérer à l’année, c’est évident, et nous pensons déjà être obligés d’agrandir le stationnement, pour faire de la place aux golfeurs quand ils vont arriver », s’exclame M. Brière.
« Comme nous ne sommes pas des restaurateurs, dans la vraie vie, on se demandait ce qu’on devait faire ? Après un brainstorming, nous avons décidé de lancer une invitation à un ami chef cuisinier, mais qui travaillait déjà ailleurs. Il a finalement accepté le défi de devenir notre chef cuisinier, ce qui faisait bien notre affaire ! C’est Martin Grenier. Même chose pour la partie service, nous avons engagé une cheffe serveuse d’expérience, Mélodie Côté. Tous deux sont des partenaires du restaurant, avec nous. Ils nous ont enlevé une épine dans le pied ! », reconnaît le directeur général.
La catégorie menu du restaurant qui a la mention smokehouse, soit fumoir en français, toutes les pièces de viande seront fumées, il va de soi, même le poulet. Les côtes levées ne figureront au menu qu’occasionnellement.
« On souhaite que l’ambiance du restaurant soit sportive. Nous avons présenté le Super Bowl le 11 février, et nous présentons tous les matches du Canadien de Montréal, au hockey, au bénéfice des sportifs. Nous attendons de recevoir sous peu un mégafumoir que nous avons commandé », révèle M. Brière.
« Les motoneigistes et les quadistes sont également les bienvenus. L’ouverture a produit un engouement, on se croisait les doigts ! On veut aussi créer bientôt un service de livraison, seulement après avoir atteint un service impeccable en salle, avec l’offre de divertissement Golf In, pour compléter le 9 trous, orientation confirmée après une consultation de nos membres », évoque-t-il.
Pour ce qui est de faire de la place aux projets immobiliers du groupe, le directeur général admet qu’ils ont commencé une première étape, soit le dézonage d’une partie du terrain, mais tout reste à faire. Un pas à la fois.
Un camp de la relâche offert à Saint-Isidore-de-Clifton
La Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton vient d’annoncer qu’elle pourra offrir un camp de la relâche, pour la première fois de son histoire, durant la première semaine de mars 2024.
Pendant trois jours, une programmation spéciale d’activités diverses sera offerte aux enfants inscrits, à l’intérieur comme à l’extérieur, incluant une sortie en autobus pour se rendre au mont Gleason pour une activité de glissade sur tubes, toujours très appréciée par les jeunes.
Ce camp de la relâche est rendu possible grâce à une aide financière de 3901 $ provenant du Programme de soutien à des projets de garde pendant la relâche scolaire et la période estivale, parrainé par le ministère de la Famille du Québec. Ce service pour cette occasion sera offert aux familles, à un coût très abordable pour les trois journées.
« Des animatrices ont été engagées pour ce programme d’activités. Entre autres, un tournoi de poches intergénérationnel est prévu, à partager par les enfants avec des personnes aînées membres de la FADOQ, une collaboration intéressante avec cet organisme. Un atelier de cuisine est également envisagé, en partenariat avec les Cuisines collectives du HSF », lance Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif, à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
« Nous avons aussi effectué un emprunt au Service des loisirs de la MRC du HSF, soit les trottinettes des neiges qu’elle possède, pour que les jeunes puissent s’en servir », a-t-elle ajouté.
De plus, un deuxième volet de ce programme concerne une aide pour l’été prochain, qui accorde à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton un montant de 8718,04 $, pour l’embauche d’une ressource supplémentaire dédiée à l’accueil des enfants ayant complété leur passage à la maternelle quatre ans, assurant également une meilleure intégration possible des enfants de ce groupe d’âge.
« Mettre en place des services qui répondent réellement aux besoins des familles de Saint-Isidore, c’est important pour nous ! », a déclaré quant à lui le maire André Perron.
Carnaval d’hiver de Dudswell, secteur Bishopton : Retour à l’hiver juste à temps pour l’événement
Les organisateurs du Carnaval de Dudswell (secteur Bishopton) ont craint manquer de neige et de froid pour leur activité du samedi 17 février dernier, au parc Gordon-MacAulay. Mais c’est sous un soleil rayonnant et un froid mordant, accentué par un vent qui a fait bondir le facteur éolien, de même qu’une neige bénéfique tombée durant la nuit précédente, que les festivités ont pu s’amorcer ! Un carnaval couronné de succès qui a amené plus de 200 participants, qualifiant l’activité de grand succès. Entre autres, La Caravane du Bûcheron et son godendart à l’ancienne (photo) a été particulièrement populaire au cours de l’événement, de même que les soupes et breuvages chauds, la nouvelle trottinette des neiges, la butte de glissade et la souque à la corde ! En même temps, le thème de l’après-midi, Réchauffez vos sens, s’est révélé tout à fait justifié ! Le comité organisateur remercie sincèrement les bénévoles et les commanditaires pour leurs différents apports, Bois Sélection, Yvan Lemelin Enr., BMR Gilles Doyon, la Ferme Élégante et la députée Marie-Claude Bibeau.
Centre de biathlon de l’Estrie : Les grandes compétitions de biathlon de retour à La Patrie, en 2025
Daniel Harvey, collaborateur à contrat pour les Cadets qui pratiquent intensivement le biathlon et membre du Club plein air biathlon Estrie, a la tâche de peinturer les cibles après les compétitions pour qu’elles redeviennent d’un blanc et d’un noir impeccables !
La municipalité de La Patrie est reconnue depuis plusieurs décennies pour son association avec plusieurs entités du domaine du biathlon, localement d’abord avec des noms connus comme Michèle Morin (athlète de La Patrie), Sandrine Charron (entraîneure), à la Base de plein air Ditton-Air, à l’époque, et plusieurs autres aussi célèbres, provincialement et nationalement, avec les compétitions qui ont gagné en importance au fil du temps.
En 2025, les compétitions sont appelées à reprendre du gallon, après la période pandémique de COVID-19, puisque Daniel Harvey, du Club plein air biathlon Estrie, vient d’annoncer la bonne nouvelle de l’obtention d’une autorisation de la Commission de protection des terres agricoles du Québec (CPTAQ), valide pour les dix prochaines années. Les compétitions de haut calibre pourront donc reprendre au Centre de biathlon de l’Estrie, situé au 191 route 257 sud à La Patrie, au cours de 2025.
« À cause de la pandémie, nous avons eu l’obligation de remonter notre dossier nous autorisant à tenir des compétitions ici, auprès de la Commission de protection des terres agricoles du Québec », a indiqué Daniel Harvey, qui est également collaborateur à contrat pour les Cadets qui participent aux compétitions de biathlon à La Patrie.
M. Harvey a été rencontré à l’occasion d’une compétition locale au Centre de biathlon Estrie, le dimanche 4 février dernier, soit la Finale régionale de biathlon des Cadets, où toutes les unités de ce corps paramilitaire étaient invitées, après une certaine période d’entraînements intensifs préalables.
« Le site des activités de biathlon de La Patrie est apprécié des visiteurs qui viennent en Estrie, provenant du Canada ou des États-Unis, pour le côté familial qui entoure les installations de qualité que nous pouvons leur offrir », ajoute M. Harvey.
Le plateau de tir de La Patrie comprend 20 pas de tir avec des cibles spécifiques au biathlon, dont 10 habituellement pour les carabines de calibre .22 des athlètes junior et senior, et les 10 autres prévus pour les jeunes débutants, qui utilisent des carabines à air comprimé.
La présidente du Club plein air biathlon Estrie, Virginie Cloutier, s’est également réjouie de la nouvelle, qui verra l’importance des compétitions s’accentuer pour 2025, avec la possibilité de présenter des Coupes Québec et même d’autres d’un très bon calibre à l’échelle du Canada et des États-Unis, éventuellement.
Ajoutons simplement que M. Harvey agit à l’occasion comme arbitre international, – en particulier lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010 – tout comme l’ex-athlète émérite et entraîneure des Cadets Sandrine Charron, croisée sur place lors de la compétition du 4 février dernier, avec sa sœur jumelle Érika Charron, également capitaine des Cadets dont elle s’occupait pour cette compétition.
À Saint-Isidore-de-Clifton : Un nouveau visuel et un plan d’attractivité
Soirée de grande fierté le 1er février dernier à Saint-Isidore-de-Clifton, dans le Haut-Saint-François, quand ont été dévoilés les nouvelles couleurs, le nouveau logo, une nouvelle marque territoriale et un plan de développement et d’attractivité pour cette municipalité particulièrement dynamique.
Le maire André Perron a ouvert la conférence de presse devant une salle remplie à pleine capacité de l’école des Trois-Cantons.
« Il s’agit pour nous d’un renouveau significatif de notre image municipale, qui a impliqué également une réflexion d’un certain nombre de nos citoyens… Je veux les remercier, de même que le Fonds régions et ruralités (FRR) – volet 4 Soutien à la vitalisation, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et le gouvernement du Québec », a commencé M. Perron.
« C’est une démarche d’un an et demi qui avait plusieurs objectifs : moderniser nos communications et notre planification stratégique, mobiliser notre population, attirer des familles chez nous et des entrepreneurs, etc. », a énuméré le maire.
Par la suite, c’est une représentante de l’Agence Visages régionaux, Anne Emmanuelle Cyrenne, qui a présenté les étapes d’élaboration de cette vaste campagne isidorienne.
« Ce fut une démarche très agréable d’accompagner le conseil municipal et les gens de Saint-Isidore-de-Clifton, pendant plus d’un an, pour découvrir les forces et le potentiel du milieu et en arriver au dévoilement des résultats de ce soir. Nous avons procédé par des consultations publiques, des communications téléphoniques, des ateliers qui ont impliqué plus de 70 citoyens qui se sont impliqués, l’automne dernier pour la création de contenus en fonction de publics cibles. Saint-Isidore-de-Clifton, c’est vivant, les aînés et les familles sont présents, etc. Dans les valeurs, il y a la ténacité, le développement et le maintien de services pour la communauté », a révélé Mme Cyrenne.
Un slogan à l’interne a été dégagé : Saint-Isidore-de-Clifton, liés par nos convictions. Les valeurs véhiculées : autonomie, intergénérationnel, proximité et intégrité. Le logo créé présente un icône qu’on peut identifier à une fleur ou à un virevent, symbolisant la force de la communauté.
« La palette de couleurs qui a été adoptée se veut froide et chaude en même temps, par le bleu et le jaune qui sont dominants, dans quelques versions. Différents outils de communication ont aussi été créés, des sacs pratiques, entre autres. Le logo sera aussi incorporé aux affiches dans le village, sur des oriflammes, sur une bannière déroulante qui est déjà produite. De plus, un nouveau site Internet aux couleurs de la marque suivra dans un proche avenir. Pour le marché externe du tourisme, afin d’attirer des visiteurs, le slogan qui a été pensé, c’est Un panorama d’opportunités », a terminé Anne Emmanuelle Cyrenne.
Ce fut ensuite le tour de Sarah Lévesque, membre du comité de pilotage de la démarche et directrice générale de la municipalité, de s’adresser à l’auditoire pour livrer les grandes orientations du Plan de développement et d’attractivité, élaboré autour du développement local et des communications.
« Nous sommes très fiers de l’aboutissement de ce grand projet pour Saint-Isidore. Trois grandes valeurs s’en dégagent, l’autonomie, basée sur la fierté des gens d’être autonomes dans leur communauté, l’intergénérationnel, dans un milieu de vie sécuritaire où on peut créer des occasions de rencontres, et le partage des ressources. C’est celui-ci qui nous a permis d’ajouter une ressource à notre équipe, en collaboration avec La Patrie et Chartierville, soit une nouvelle responsable des loisirs qui va faciliter les choses à ce chapitre. Je veux remercier tous ceux qui ont participé à notre démarche, pour leur courage de se lancer dans une telle campagne d’attraction, qui va nous permettre d’attirer des gens à venir s’établir à Saint-Isidore », a indiqué Mme Lévesque.
En conclusion, le maire André Perron s’est dit d’accord avec le fait qu’il s’agisse d’une soirée de grande fierté pour sa municipalité. « C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, qui s’est fait graduellement sur un an et demi, avec deux rencontres publiques pour en arriver aux résultats que nous avons ce soir. Nous sommes extrêmement satisfaits de ces résultats. Merci au comité municipal, aux heures innombrables des bénévoles. Merci aux gens d’ici qui ont participé. L’intergénérationnel, nous l’avons vu ce soir aussi, où plusieurs jeunes familles étaient présentes avec leurs enfants, en même temps que des gens de plus de 80 ans. La réponse des gens a rendu tout cela convaincant et intéressant ! », de conclure M. Perron.
Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs : Invitation à vivre le témoignage poignant d’une réfugiée
Portrait d’une contributrice immigrante : Stéphane Martelly, professeure en recherche-création et littératures de la Caraïbe au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke, elle est aussi écrivaine, artiste et chercheure. Née à Port-au-Prince, elle vit à Montréal depuis 2002.
Toute la population du Haut-Saint-François (HSF) est invitée à participer à une intéressante rencontre d’échange à propos de l’apport des personnes d’ascendance africaine au développement de notre société, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.
Organisée par le Centre des femmes du HSF La Passerelle, l’activité se tiendra le vendredi 23 février prochain, à 12 h 30, au Centre communautaire de Bury, 563 rue Principale. Les inscriptions sont obligatoires pour les intéressés à y assister, soit par courriel : info@cdflapasserelle.org ou par téléphone au 873 825-7060.
Dans le cadre de ce forum, il sera très intéressant d’entendre et de vivre le parcours d’une femme réfugiée qui a accepté d’offrir son vécu, un réel privilège pour ceux et celles qui auront la chance d’être présents pour l’entendre.
La programmation de l’activité prévoit l’accueil à 12 h 30, mot de bienvenue, contexte et parcours à 13 h, témoignage-faits vécus de l’invitée spéciale à 13 h 20, pause-goûter 14 h 20, suite du témoignage de 14 h 40, 15 h 20 remerciements et mot de la fin, 15 h 30 fin de l’activité. Plus d’informations possibles en ayant recours aux coordonnées ci-haut.
« Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec parraine ce projet de forum dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, grâce à un programme qui vise à faire découvrir des personnes immigrantes. Cette femme est une immigrante dont on ne peut divulguer le nom pour l’instant, qui est arrivée au Canada en 2013 et qui a trois enfants. C’est une vraie et très belle histoire qui permettra aux gens de passer un très bel après-midi. Elle a été obligée d’abandonner son pays, la Colombie, parce qu’elle était activiste et, à cause de la guerre, son travail a été fermé », explique Luz Meri Cortes, collaboratrice au Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton, et chargée de projet pour la rencontre d’échange.
« À la suite de l’écoute de son témoignage, le forum permettra une discussion fort intéressante avec la participante qui sera en personne sur place. Le public va pouvoir lui poser des questions pertinentes. De plus, l’activité veut aussi présenter des portraits de personnes immigrantes qui ont eu une influence dans l’histoire des personnes noires au Canada. Les gens vont pouvoir se défaire du mythe que les immigrants appartiennent tous à des catégories de personnes qui ont des occupations et des métiers de basse classe, qui travaillent manuellement dans leur pays, mais qu’ils ont la capacité d’occuper des postes importants dans la communauté. Il y a des avocats, des comptables et d’autres personnes aux catégories d’emplois importantes parmi eux », ajoute Mme Meri Cortes.
Le goûter prévu en milieu d’après-midi consistera en des mets légers africains, végétariens et d’autres dits normaux, pour satisfaire le plus grand nombre de participants.
Un nouvel organisme sans but lucratif dans le HSF : Pour la création de logements plus abordables
La salle B au bureau de la MRC du HSF s’est remplie de quelques citoyens, mais surtout de représentants d’organismes de défense des droits de la population, de membres de conseils municipaux de municipalités du HSF et d’observateurs, tous intéressés à voir avancer des solutions à la crise du logement.
Une initiative dans le but de favoriser la création de logements plus abordables dans la région du Haut-Saint-François (HSF) vient de vivre une certaine forme de dénouement, afin de subvenir aux besoins d’une partie grandissante de la population qui éprouve les plus grandes difficultés à se loger dans le monde d’aujourd’hui.
Il s’agit de l’étape importante de la création d’un organisme à but non lucratif (OBNL) ayant pour nom Les habitations du Haut-Saint-François, qui verra à coordonner la construction, l’acquisition, l’amélioration et la location d’habitations destinées aux personnes et aux familles n’ayant pas les moyens d’assumer le coût d’un logement du marché locatif privé.
L’assemblée de constitution de l’OBNL en question s’est déroulée le mercredi 31 janvier dernier, dans un local de la MRC du HSF, organisme qui collabore grandement à la cause du logement pour sa population. Tous conviennent que le secteur immobilier vit depuis quelques années des moments difficiles, les logements étant de plus en plus rares et coûtent très cher aux locataires. Et que dire des maisons à vendre, qui subissent les mêmes tendances extrêmes…
« L’OBNL Les habitations du Haut-Saint-François rendra possible l’accès au financement permettant la construction de logements dans des municipalités moins favorisées en termes de densité de population et de revenus – là où le privé n’investit pas – en les jumelant avec des municipalités plus avantagées rassemblant des caractéristiques permettant la viabilité de l’ensemble. Il s’agit d’un concept original parfaitement adapté aux milieux ruraux comme le nôtre », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et membre fondateur de l’OBNL.
Déjà, cinq municipalités font partie des gens intéressés qui se sont joints comme membres actifs lors de cette assemblée. Ainsi, des représentants de Cookshire-Eaton, La Patrie, Lingwick, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon ont démontré leur intérêt envers le projet. Les membres de leurs conseils municipaux ont convenu de fournir un terrain assez grand pour la construction d’un édifice de neuf logements, zoné blanc, mettant au total sur le marché 45 logements, dans un avenir rapproché, ce qui est espéré à cause du contexte actuel.
Certaines préoccupations ont fait l’objet de discussions, autour de la table réunissant les participants, organismes de défense des droits de la population et des besoins en logements, comme les programmes de financement pouvant s’appliquer.
Une bonne partie de la réunion a servi à adopter les règlements généraux du nouvel OBNL, avec l’aide de Richard Tanguay, chargé de projet de la firme de consultants Entraide Habitat Estrie. Plusieurs notions ont été définies, les catégories de membres, les assemblées des membres et leurs avis de convocation, quorums, vote, modifications des règlements, constitution du conseil d’administration, modalités des élections, dispositions financières, etc.
Les membres actifs présents ont ensuite procédé à l’élection du premier conseil d’administration, à commencer par les représentants des cinq municipalités qui s’impliquent en premier, ayant délégué un membre ipso facto parmi les conseillers municipaux, Sylvain Hamel pour Lingwick, Renée Montgrain pour Weedon, Roger Thibault pour Cookshire-Eaton, Johanne Delage pour La Patrie, et Marc Bégin pour Saint-Isidore-de-Clifton.
Nathalie Ramonda a ensuite été désignée par l’Office régional d’habitation du HSF, alors que pour le milieu communautaire a été élue Marilyn Ouellet, du Centre des femmes La Passerelle, et le siège de citoyen a été comblé dans une élection par Patrick Duval, qui l’a emporté sur Alain Coulombe et Marie-Ève Boutin dans une élection rapide.
Les habitations du Haut-Saint-François, un organisme qui pourrait donc faire une différence comme solution au problème du logement abordable dans le HSF, à moyen terme.
Cookshire-Eaton : Un budget équilibré de 11 645 800 $ pour 2024
Martin Tremblay, directeur général et Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton.
À la dernière assemblée de son conseil municipal en décembre 2023, la Ville de Cookshire-Eaton a adopté son budget pour 2024, prévoyant des revenus et des dépenses équilibrés au montant de 11 645 800 $.
Les principales sources de revenus prévues sont tout d’abord les taxes foncières au montant de 5 126 500 $, puis les taxes de services 1 908 000 $, les services rendus 1 326 600 $, les taxes reliées à l’agglomération 1 183 900 $, les compensations tenant lieu de taxes de 659 500 $.
Pour ce qui est des principales dépenses, citons la voirie municipale 2 947 800 $, la sécurité publique 2 106 900 $, l’administration générale 1 545 500 $, les loisirs (incluant la culture) et le tourisme 1 097 100 $, le remboursement de la dette 984 400 $, les déchets, la cueillette sélective et compost 768 600 $ ainsi que l’urbanisme et le développement économique 608 400 $.
Au chapitre du budget relié à l’agglomération, en rapport avec les ententes et prévisions concernant la protection contre les incendies, le total des revenus devrait atteindre 1 279 295 $, par les quotes-parts et recettes de source locale. Les dépenses du même montant total, pour un budget équilibré, concernent la sécurité publique, les premiers répondants et la dette à long terme.
Précisons quelques faits saillants de ce budget pour fins de compréhension et d’appréciation : l’augmentation du taux de taxation résiduelle s’élève à 1,75 pour cent, due entre autres à l’augmentation des frais fixes des matières résiduelles de 105 $ à 160 $ maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, l’augmentation des frais fixes de la collecte sélective de 45 $ à 70 $ également maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, et la diminution des frais fixes de vidange des fosses septiques de 110 $ à 78 $, représentant une diminution de 29 pour cent.
De plus, l’augmentation du taux des taxes agricole, forestière, commerciale et non résidentielle a été restreinte à 5 pour cent seulement.
Une taxe particulière sur les terrains vagues desservis a été créée, représentant le double de la résiduelle, dans le but de favoriser le développement résidentiel.
À noter, finalement, l’augmentation de certaines dépenses courantes : plusieurs frais d’opération comme l’essence, le diesel, le sable et le sel, le fauchage, le lignage des rues, etc., l’augmentation de 35 000 $ pour l’éclairage des rues, incluant la conversion vers l’éclairage à diodes électroluminescentes (DEL) pour faire baisser les frais des factures d’électricité, et l’augmentation de certains autres frais fixes : la Sûreté du Québec 820 931 $ représentant 3,3 pour cent d’augmentation, la FQM pour les assurances 174 929 $ pour 12 pour cent, la MRC 547 077 $, un plus de 3,13 pour cent, et l’Immatriculation 46 087 $, plus 12,1 pour cent.
Éclipse totale de Soleil du 8avril 2024, pour joindre le plus de gens possible : L’ASTROLab prépare une émission spéciale en ligne
Dans le cadre de ses préparatifs entourant l’événement mondial de l’éclipse totale de Soleil du 8 avril 2024, l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic (PNMM) prévoit la diffusion d’une émission spéciale en ligne. Elle sera présentée, signe des temps, sur les réseaux sociaux, le lundi 8 avril, de 14 h à 16 h.
Les membres passionnés de l’équipe de l’ASTROLab se préparent pour honorer l’événement astronomique du siècle au Québec. Il semble inutile de croire possible de se rendre sur place à l’ASTROLab, car le site affiche complet et ne pourra accueillir que les détenteurs de réservations déjà inscrites.
L’équipe souhaitant quand même partager cet événement unique avec le plus grand nombre d’intéressés, elle se tourne vers son émission En direct du Mont-Mégantic qui a déjà connu une popularité certaine durant la pandémie de COVID-19.
En effet, pendant un an, l’audience de ces émissions a atteint près de deux millions de personnes sur la page Facebook du Mont-Mégantic. Pour regarder l’émission, les personnes intéressées n’auront qu’à aller sur les pages suivantes : Facebook.com/MontMegantic ou Youtube.com/@ASTROLabMontMegantic ou ASTROLab.qc.ca/activite/eclipses
L’émission En direct du Mont-Mégantic du 8 avril présentera l’éclipse totale de Soleil, suivi de sa progression sur Terre, avec des invités spéciaux, des explications et des animations pour le grand public. Elle sera animée par l’animateur bien connu André Robitaille, apprécié du grand public. M. Robitaille est un passionné d’astronomie et sera soutenu par l’équipe de communicateurs scientifiques de l’ASTROLab, fière de s’associer pour l’occasion à cet animateur chevronné.
Pour tout savoir à propos de la rarissime éclipse totale de Soleil de l’après-midi du 8 avril 2024, entre autres des informations comme les heures où le phénomène sera à son paroxysme, les cartes du territoire exact de passage du phénomène et autres informations pertinentes, il est suggéré de consulter le site internet suivant pour l’éclipse au Québec : www.eclipsequebec.ca
Programmation du Carnaval d’hiver de Dudswell
La Municipalité de Dudswell a fièrement présenté la programmation de son Carnaval d’hiver qui s’ouvre le samedi 17 février prochain, invitant du même geste toute la population du Haut-Saint-François.
De 13 h à 17 h, au parc Gordon-MacAulay, 11 rue Pine, secteur Bishopton, le carnaval se tient sous le thème Réchauffez vos sens, pour contrer la froideur de l’hiver.
Avec la collaboration du Conseil Sport Loisir de l’Estrie et une participation financière du gouvernement québécois, le comité loisirs/événements de Dudswell veut stimuler les cinq sens des carnavaleux dans cinq stations qu’il propose pour l’occasion.
Station On s’amuse !, où une musique entraînante accompagnera les intéressés par une trottinette de neige, ou dans une pente aménagée pour la glissade, du patinage libre ou encore dans un module de jeux pour les jeunes;
Station On se met au défi !, où des équipes compétionneront dans des courses de sacs de patates, ou un défi de planche à clouer le plus vite possible, etc.; Station On déguste ! une soupe, du chocolat et jus de pomme chauds, tire sur la neige;
Station On relaxe ! par une promenade dans une carriole sur le site ou près d’un feu, avec un service de bar accessible impliquant des frais; Station On construit !, pour le Défi Château de neige, avec prix à gagner…
Une bonne occasion pour célébrer l’hiver. Merci aux bénévoles !