CheneRougeChampionDuQuebec

Un chêne rouge vieux d’environ 200 ans a dû être coupé : Ce plus grand chêne du Québec représentait une menace !

Sylvie Geoffroy, copropriétaire avec son mari de la propriété où trônait le chêne rouge, assistait aux travaux préliminaires de la coupe de l’arbre majestueux deux fois centenaire, près de la pergola qui risquait de recevoir de grosses branches à cause de cette opération spéciale.

Il y a une vingtaine d’années, il avait été déclaré Champion du Québec, le plus grand chêne rouge de toute la province, situé au bord de la route 108 à Cookshire-Eaton, sur la propriété de Sylvie Geoffroy et Jerry Charron. Il a dû être coupé, le 19 juin dernier pendant la première canicule de la saison, parce qu’il représentait une réelle menace de s’effondrer à tout moment, rongé à nouveau à l’intérieur de son tronc.
Avec sa circonférence extraordinaire qui mesurait 6,49 mètres, il en avait perdu plus de la moitié quand son tronc, rongé alors par la moisissure et la vieillesse, était tombé vers 1997, semant l’émoi chez les propriétaires.
« On pense qu’il avait poussé bien avant la construction de la maison, qui avait 138 ans quand nous l’avons acquise vers 1987, et qu’il était donc âgé d’environ 200 ans. Il est d’ailleurs répertorié dans certaines publications, dont le livre Les arbres remarquables du Québec », a raconté Sylvie Geoffroy, une technicienne en protection des forêts, dans le domaine de la foresterie, qui est bien placée pour en parler « Nous avons appelé Hydro-Québec, car les grosses branches du haut de l’arbre risquaient de causer des dommages en tombant sur les fils électriques. J’estime qu’il avait au moins 35 mètres de hauteur, à vue d’œil. ».
« Évidemment, nous ne l’avons jamais vu petit ! Car il était devenu domestique, sauvage, sur notre terrain. Cela nous a fait beaucoup de peine d’être obligé de prendre la décision de le faire couper, à cause du danger qu’il représentait. S’il avait poussé dans la forêt, ça aurait été différent, il aurait pu rester debout… À cause de notre pergola située à proximité de l’arbre, ce dernier était devenu notre arbre des fêtes, où nous faisions nos réunions de famille. Mais comme nos petits-enfants circulaient sous son ombre, nous n’avions pas vraiment le choix. Je ne voulais pas que ça tombe sur eux ni sur notre pergola ! C’était désolant, mais j’étais contente de vivre cet événement même s’il a été coupé », a exprimé Mme Geoffroy, une femme sensible, rencontrée la veille de la coupe qui lui a été fatale.
« Ce qui était remarquable dans cet arbre, c’était l’envergure de sa cime, qui poussait très élargie. Je le trouvais majestueux. On le voyait même lorsqu’on se trouvait sur la route 108 de l’autre côté de Cookshire. Je le faisais remarquer à mes fils quand ils étaient petits tous les deux ! », a-t-elle continué.
« Je crois que les gens de Cookshire-Eaton doivent savoir que leur doyen des arbres et des chênes rouges a été abattu le 19 juin, le jour même de l’anniversaire de Kevin, notre fils aîné qui a eu 37 ans. Cet arbre avait servi de semencier, des citoyens venaient y chercher des glands, à certains moments ! », a-t-elle terminé.

LelieLesage

Un événement littéraire unique à Dudswell : Petite conférence sur le premier livre de Lélie Lesage

Lélie Lesage, photographiée à la Foire mondiale du livre pour la jeunesse, de Bologne, montrant dans ses mains son album écrit et illustré par elle-même, en avril 2024.

Une activité plus que culturelle, à plusieurs égards, se déroulera le samedi 27 juillet, de 18 h 30 à 20 h, à La Salamandre, située au 16 rue Florence, au lac d’Argent, à Dudswell, secteur de Marbleton.
 Petite conférence sur un sujet peu banal, le premier livre pour la jeunesse de Lélie Lesage, écrit en italien (titre original : La Vita Segreta di Joséphine Baker), La vie secrète de Joséphine Baker, dont la traduction française est prévue pour le futur. Un thé et un dessert sont aussi annoncés pour les participants intéressés qui s’y rendront.
Âgée de 29 ans, Lélie Lesage vit depuis huit ans en Italie, dont les cinq dernières à Venise, mais depuis l’an 2000, elle passe une partie de ses étés au lac d’Argent, à Marbleton. Ce sont ses études de maîtrise en illustration, grâce à un programme d’échange, dans une école réputée de la ville d’Urbino, du nord de l’Italie, qui l’ont amenée dans ce pays d’adoption. Elle agit à double titre comme auteure et illustratrice de son livre, qui lui a pris deux ans à réaliser, paru aux Éditions Giralangolo, Italie, 44 pages.
Sa mère, Sylvie-Anne Jeanson, a transmis l’invitation à toutes les personnes intéressées par le mystère de la grande artiste et vedette du music-hall en France, qu’a été Joséphine Baker, durant la période de sa vie où elle a été engagée comme espionne pour la Résistance française, anti-naziste, une histoire inusitée, un épisode intense et périlleux pour cette grande dame d’origine afro-américaine.
Citons la journaliste Francesca Bolino qui, dans le quotidien italien La Repubblica, écrit : « Mais qui était exactement Joséphine Baker ? Au Panthéon de Paris, temple laïc de la République française, plus de 80 hommes et seulement sept femmes y sont enterrés et célébrés. Parmi celles-ci, au 30 novembre 2021, il y a Joséphine Baker, la seule femme noire. Elle est née en 1906, dans le Missouri (NDLR : aux États-Unis), d’une famille très pauvre, descendante d’esclaves, arrivée à Paris à l’âge de 20 ans, engagée pour jouer à la Revue nègre, dans la capitale d’un empire colonial et multiculturel, où les arts africains faisaient fureur parmi les avant-gardes artistiques », écrit Mme Bolino.
« Joséphine dansait et chantait comme personne ne l’avait jamais fait, sa présence sur scène seins nus avec la jupe banane, l’avait transformée en icône exotique, en femme émancipée, libre, capable de bien plus encore. Elle était l’image de la “femme la plus sensationnelle jamais vue”, comme l’écrivait Ernest Hemingway dans ses années parisiennes. »
Le livre de Lélie Lesage montre en images sa double vie sensationnelle, des Folies Bergères à agent secret, recrutée par les services secrets de la République française alors que le vent de la guerre commençait à souffler sur la vieille Europe… Lorsque le colonel lui propose de rejoindre son réseau d’espions, Joséphine ne déçoit pas la France : « Les Français m’ont donné leur cœur, je suis prête à leur donner ma vie ! », narre la journaliste.
« Première mission dans l’Italie de Mussolini… pour transmettre au général de Gaulle les documents secrets qui l’aideront à conduire le redressement de la France… L’album illustré de Lélie Lesage se termine par le défi de découvrir des détails cachés parmi les dessins, pour tester sa capacité d’observation. C’est une histoire colorée, dédiée aux enfants, mais lisible à tout âge. »
Mme Baker a failli être capturée par la Gestapo, au moins à deux reprises, dans son château Les Milandes où elle cachait des résistants et un couple âgé de Juifs.
Pour plus d’infos, contacter Sylvie-Anne Jeanson, par courriel : sjeanson82@gmail.com

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Rumeurs de fermeture du CLSC à La Patrie : Services réduits et négos du bail du local

Des rumeurs de fermeture ont circulé dernièrement au sujet de l’installation de La Patrie du CLSC relié au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
Questionnée à ce sujet, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, est allée aux sources et a transmis l’information pertinente voulant que ce CLSC se trouve actuellement à loyer dans l’édifice où il a pignon sur rue, à La Patrie, et que ce sont les discussions avec le propriétaire au sujet du renouvellement du bail aux cinq ans, prévu pour le mois de mai 2025, qui a probablement suscité ces rumeurs. Il n’y a vraiment pas de fermeture définitive qui serait prévue, pourvu que ces rumeurs aboutissent positivement.
Il faut simplement noter que le CLSC de La Patrie, en parallèle et sans liens avec ces négociations qui s’étirent quelque peu, est dans l’obligation de restreindre les services pour la période estivale, faute de main-d’œuvre suffisante. Entre autres, le service de prélèvements sanguins est suspendu jusqu’au 8 septembre prochain, et que les usagers qui se présentent à cet égard sont référés ailleurs dans le réseau de la santé.
Le CLSC a pour voisin, dans cet édifice, un chirurgien-dentiste. La mairesse de La Patrie est formelle : « Les affaires vont bien pour eux. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, d’après moi, au sujet de l’avenir du CLSC dans notre municipalité ! »
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a réagi par la voix de sa présidente et directrice générale adjointe, Robin-Marie Coleman, qui a déclaré : « Les ajustements à l’horaire actuels sont prévus pour la saison estivale seulement, les services habituels seront de retour dès le 8 septembre. En ce qui concerne le renouvellement du bail actuel, qui se terminera à la fin mai 2025, nous souhaitons rassurer la population sur le fait que nous tenons à poursuivre notre offre de service à La Patrie et que nous évaluerons différents scénarios si cela s’avère nécessaire. »

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Dévoilée à Chartierville, région montagneuse, bucolique et pittoresque : La saison touristique propulsera la région au sommet !

Le conseiller municipal Claude Sévigny, de Chartierville, a souhaité la bienvenue aux représentants d’organismes et d’attractions du HSF, au lancement de la saison touristique 2024 qui se tenait à l’arrière du bureau municipal de sa municipalité.

C’est à Chartierville que les dirigeants de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François (HSF) ont convenu de procéder au lancement de la saison touristique 2024.
Un endroit bucolique, pittoresque et montagneux à souhait, en périphérie sud de la MRC du HSF, où justement les touristes auront intérêt à se rendre pour y découvrir l’Eldorado de l’Estrie, selon le surnom utilisé depuis longtemps pour ce coin de la région. L’optimisme se révélait palpable parmi les partenaires présents, souhaitant un summum touristique cet été.
« Je suis très contente d’être ici, à Chartierville aujourd’hui, malgré un ciel un peu gris. Mais on s’attend à un bel été chaud » ont été les premiers mots utilisés par Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, pour accueillir la quinzaine de participants en plein air, à l’arrière du bureau municipal. Elle a remercié les principaux partenaires, entre autres les municipalités participantes à l’activité : Chartierville, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, Hampden et La Patrie.
À tour de rôle, chacun des représentants d’organismes, entreprises et attractions touristiques s’est avancé pour livrer respectivement ses nouveautés, caractéristiques et/ou détails de services visant à attirer les clients durant cette saison touristique qui promet de grands succès.
Le conseiller municipal de Chartierville, Claude Sévigny, qui est aussi un artiste multidisciplinaire, a ouvert le bal, attirant l’attention sur la grande nouveauté des sentiers de vélo de montagne, dont la phase 1 a été inaugurée début juin. Il a même révélé que le projet de la phase 2 est déjà en préparation pour compléter cet attrait majeur, un investissement de 600 000 $, quand les deux phases seront du passé, quelque part en 2025, au bout du rang Saint-Paul, près de Ski Eldorado.
« C’est une réalisation qui va rayonner dans tout le Québec, avec la popularité actuelle du vélo de montagne », s’est réjoui M. Sévigny, qui a aussi proposé les projets à venir et en chantier : un jeu de pickelball, le pavillon du mini-golf et les attractions touristiques existantes, la Mine d’or avec son sentier bien fréquenté, le kiosque de la Côte magnétique, etc.
Manon Elisabeth Carrier, représentant la Galerie d’art Cookshire-Eaton et le comité Cœur Villageois, a évoqué les activités culturelles de l’été, attirant l’attention sur le baladoDécouverte très attrayant, puis les Murmures du Canton, des projections sur les murs extérieurs des édifices autour du parc des Braves, l’exposition John-Henry-Pope, à propos du politicien canadien originaire de Cookshire, les expositions à la Galerie d’art Cookshire-Eaton du 4 mai au 6 octobre, les concerts des 30 juin, 10 et 28 juillet, et 18 août en musique, en remettant à tous les gens présents deux cartons promotionnels, servant d’aide-mémoire.
L’ajout de deux Bora Villas et un espace spas, au surprenant complexe Bora Boréal de chalets sur l’eau à Bury, la primeur de la préparation d’un projet majeur de 15 dômes locatifs quatre saisons au Canton de Lingwick avec auberge rurale de neuf chambres, pour ouverture en 2025 et 2026, et le Gîte L’Étang Boisvert, à Cookshire-Eaton, qui offre avec succès depuis 2019 ses quatre chambres confortables, ses sentiers de randonnée et sa plage, sans oublier ses déjeuners gastronomiques, sont tous des attractions sur lesquels les projecteurs ont été dirigés !
Saint-Isidore-de-Clifton, représentée par le maire André Perron et la responsable des communications, Isabelle Bibeau, ont surtout attiré l’attention sur le gros projet de la piste cyclable de 11 km entre leur municipalité et Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville, en passant par Newport, qui vient d’être complété. Des vélos électriques peuvent y être loués, de mai à septembre. Ils ont également parlé du projet de la salle communautaire, en travail depuis deux ans, un investissement majeur de 4 millions $ pour une salle pouvant asseoir 250 personnes.
Le Gîte et Café Capharnaüm a attiré les regards sur sa boutique de produits locaux artisanaux et son offre d’hébergement de trois chambres, au 45 chemin Victoria Ouest, à Scotstown, où la Société de développement Scotstown-Hampden vient d’inaugurer quatre BaladosDécouvertes notoires. On a rappelé aussi le Camping de la Rivière étoilée, où un nouveau pavillon d’accueil a été construit, où la réalisation du projet des sheds panoramiques y est attendue, en collaboration avec la MRC du HSF, et du sentier linéaire de randonnée du Marécage des Scots, long de huit kilomètres, qui vient de s’enrichir d’une toilette sèche pour les randonneurs.
En conclusion, Isabelle Couture a distribué aux participants le nouveau Guide touristique du HSF, qu’elle a qualifié « d’inspirationnel », bien fait et attrayant, dans une présentation renouvelée et légère, avec ses propositions nombreuses, alléchantes et valides. C’est à voir ! Elle a également souligné la présence sur place de la directrice de Tourisme Cantons-de-l’Est, Isabelle Charlebois, un organisme toujours efficace, motivant et professionnel pour les acteurs touristiques du HSF !

LancementSaisonCulturelle-

Lancée à la Galerie d’art Cookshire-Eaton : La saison culturelle promet beaucoup de variété pour l’été !

Tout un flot d’activités culturelles fort intéressantes a déferlé lors du lancement de la saison culturelle 2024, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, à la salle d’exposition du Victoria Hall, animé par Manon Elisabeth Carrier, à l’extrême droite sur la photo, en présence, entre autres, des artistes-peintres, Chantal Julien, Stuart Main, Sandra Tremblay et Pauline Boudreau.

Comme toujours, la saison culturelle 2024 promet variété, couleurs et professionnalisme de la part des artistes-peintres, sculpteurs, musiciens et artistes qui attireront les amants sensibles à la culture en général, diffusée à la Galerie d’art Cookshire-Eaton et autres sites satellites.
C’est en pleine exposition Trois artistes – Trois visions, qu’a eu lieu ce lancement estival, en présence justement des trois artistes-peintres Pauline Boudreau, Stuart Main et Chantal Julien, qui se tenait jusqu’au 1er juillet. Pauline Boudreau a pris la parole au nom du trio, qui peint ensemble dans la nature, depuis longtemps.
« Stuart et moi, nous le faisons au moins depuis 40 ans, et pour ma part, c’est 25-30 ans avec Chantal. Nous courons les événements au Québec, dans Charlevoix, au Saguenay, et même ailleurs, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, aux États-Unis, entre autres. Nous parlons de peinture, de nos souvenirs, nos expéditions, c’est intense ! », a-t-elle relaté en souriant.
« Sans les artistes, une galerie comme la nôtre n’existerait pas. Les artistes amènent d’autres personnes à nous visiter. C’est de cette manière qu’on réussit à faire une communauté culturelle », a indiqué pour sa part l’animatrice Manon Elisabeth Carrier, grandement impliquée dans l’organisation de la culture locale, et comme responsable du Comité Cœur villageois de Cookshire-Eaton.
Le sculpteur sur métal Robert Peloquin a ensuite élaboré un commentaire au sujet de son exposition Fusion rurale, du 25 août au 6 octobre, qu’il partagera avec George Foster, un sculpteur sénior qui aime couler du bronze pour ses propres sculptures.
« Nous présenterons une exposition intitulée Rompre le cycle de l’art. Les différents métaux récupérés avec lesquels nous travaillons sont le fer rouillé, l’acier inoxydable, l’aluminium et le bronze coulé. Dans cet espace, les laissés-pour-compte et les oubliés renaissent comme des piliers de beauté et d’ingéniosité. Des fragments du passé du métal sont sauvés de l’oubli et transformés en sculptures qui constituent des icônes de durabilité. Un nouveau récit où chaque pièce de métal recèle un potentiel artistique », a émis M. Péloquin.
En parallèle sera présentée l’exposition Relations entre deux mondes, de l’artiste Sylvie Cadorette.
Puis l’artiste-peintre Sandra Tremblay a parlé de son exposition Phénoménologie des empreintes, présentée à la salle du sous-sol du Victoria Hall, du 6 juillet au 18 août. « Une exposition de tableaux où se dynamisent les empreintes picturales et psychiques. Un regard sensible sur les traces vivaces que les expériences relationnelles déposent en soi au fil des années. Un questionnement de leurs origines et significations… », a-t-elle narré.
Au même moment, l’exposition De la ligne au volume, au rez-de-chaussée, présentera les œuvres des artistes Eric Daudelin, Francine Simonin et Lisa Tognon, en collaboration avec la galerie Eric Daudelin.
Manon Elisabeth Carrier a enchaîné en présentant les trois concerts apéros présentés les dimanches dès 17 h au parc des Braves à Cookshire-Eaton, avant les soupers, soit le 30 juin par le Duo Vivo des violonistes Roxanne Sicard et Richard Zheng, du 28 juillet par le renommé Quintette de Vito, dirigé par Robin Doyon, composé de cuivres, chouchou de la région et le top de l’été, et celui du 18 août, par le Quintette 5ilience.
Par la suite, Manon a aussi insisté au passage sur l’exposition John-Henry-Pope, ce politicien canadien originaire de Cookshire, à la galerie du même nom, puis sur un spectacle musical d’Orford sur la route, le 10 juillet à 19 h 30, à l’église Trinity United Church, par les stagiaires de l’Académie Orford, de même que sur les projections Murmures du Canton, présentées pendant une vingtaine de minutes sur les murs extérieurs de trois édifices au parc des Braves, les jeudis, vendredis et samedis jusqu’au début de septembre, dès la tombée de la noirceur.
« Il ne faut pas oublier non plus notre BaladoDécouverte à propos de l’histoire Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, qui peut se télécharger chez soi et à écouter en se baladant dans les rues de la ville », a-t-elle conclu, bien concentrée malgré la canicule.

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Carrefour jeunesse-emploi du HSF : Deux membres du c. a. honorés pour 25 ans de service

De gauche à droite, à l’arrière : Émilie Beauchamp, Lucas Larivée et Nicolas Coutu. Au milieu : Diane Groleau, Ginette Jolin, Judith Olson, Isabelle Poulin-Rioux, Mathieu Drouin, Sylvain Lessard, Randi Heatherington, Stephen P. Gauley et François Jacques. À l’avant : Vicky Couture, Laurie Plourde, Jenny Ménard, Anabel Laurie et Stéphanie Dubreuil.

L’assemblée générale annuelle du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François avait lieu le mardi 11 juin dernier, à East Angus. Une très bonne occasion pour honorer deux membres du conseil d’administration pour leurs 25 ans de service, une belle réalisation en elle-même, qui traduit une constance, une fidélité et un dévouement à toute épreuve pour ces deux personnes.
Il s’agit du président sortant Stephen P. Gauley, qui a décidé que l’heure de la retraite avait sonné pour lui et qui a quitté l’organisme dont il a été le président pendant plusieurs années. La deuxième personne, Randi Heatherington, en était vice-présidente. Celle-ci a reçu un très beau panier-cadeau, rempli de produits locaux et variés, en reconnaissance de la part du c. a. Elle va continuer à y œuvrer à l’avenir.
Pour sa part, M. Gauley, en plus du panier-cadeau remis à lui aussi, l’organisme lui a fait un cadeau de départ, soit une splendide toile de l’artiste-peintre du HSF, Pauline Boudreau.
Environ 25 personnes ont participé à l’activité. La direction du CJE a fait connaître sa satisfaction quant à la bonne marche de l’événement et à la bonne réponse des partenaires et participants, par la voix de Stéphanie Dubreuil, agente à l’accueil et aux communications.
Les nouveaux élus sur le c. a., à la présidence, on retrouve Mathieu Drouin, qui a été un usager de l’organisme et qui était déjà au c. a. comme administrateur, au siège de membre citoyen no 1. Par ailleurs, Anabel Laurie a été élue au poste de secrétaire-trésorière, au siège de membre citoyen no 2.

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Les 4-5-6 juillet 2024 : Le Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic

Il revient depuis un grand nombre d’années.
Le Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic, dans la région du Granit et du Haut-Saint-François, a été une occasion unique de se passionner pour l’astronomie et de se laisser inspirer par les étoiles. Dédiée au grand public, cette grande fête du ciel vous fera découvrir la nuit sous un autre jour ! En plus d’offrir une pléiade d’activités et de découvertes fascinantes, le festival est aussi le seul moment de l’année où l’observation de nuit à l’Observatoire du Mont-Mégantic est possible pour le public. Ce n’est pas tous les soirs qu’on peut mettre l’œil au télescope le plus performant au Québec !
L’Observatoire du Mont-Mégantic sera ouvert au public seulement trois nuits en 2024, les jeudi, vendredi et samedi, 4-5-6 juillet. La soirée débutera par une conférence astronomique à l’ASTROLab. Ensuite, le public pourra monter en autobus pour accéder aux deux observatoires : celui scientifique au sommet où les gens pourront observer et échanger avec un astronome, et l’Observatoire populaire, un peu plus bas au sommet, où des animateurs les attendront pour partager leur passion avec les intéressés par l’astronomie. C’est un vrai rendez-vous avec l’Univers !
Le thème 2024 : Poussières d’étoiles. Saviez-vous que les atomes qui vous composent ont été formés au cœur des étoiles ? Cette découverte majeure du 20e siècle, si bien partagée par Hubert Reeves, a changé le regard porté sur l’Univers par les scientifiques et sur soi-même. C’est reconnu maintenant que nos liens cosmiques sont maintenant encore plus nombreux ! Comme l’écrivait le célèbre vulgarisateur, « l’histoire de l’Univers, c’est notre histoire ». Découvrez avec nous les liens secrets qui nous unissent au cosmos.
Si le temps est couvert, toutes les activités ont lieu quand même. Il y aura une visite guidée dans l’observatoire astronomique et la présentation Télescope spatial Webb : dernières nouvelles, dans l’Observatoire populaire, situé juste un peu plus bas que l’Observatoire du Mont-Mégantic du sommet.
Il faut réserver pour les activités de soirée au Festival, ce qui donne accès à une présentation animée à l’ASTROLab, Poussières d’étoiles, l’observation à l’extérieur à l’œil nu et aux télescopes avec animateurs et astronomes amateurs si le temps le permet, une randonnée nocturne si la température le permet, à la base; accès à l’exposition Du ciel étoilé à l’Univers infini sur l’histoire de l’observation du ciel; montée au sommet en autobus pour une visite de l’Observatoire astronomique du Mont-Mégantic : observation dans le télescope de 1,6 m et présentations sur la nature des recherches. Durée : 40 min. Et une visite à l’Observatoire populaire du Mont-Mégantic : observation dans le télescope de 60 cm ou présentation sur les trous noirs. Durée : 40 min. Des frais s’appliquent. (infos inspirées du site Internet www.astrolab.qc.ca)
Pour réserver par téléphone : 819 888-2941 ou sans frais : 1 800 665-6527.

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Dans la grande région du HSF : Huit producteurs prêts pour permettre l’auto-cueillette à la ferme

La saison de l’autocueillette s’est ouverte en juin chez plusieurs productrices et producteurs de fruits, légumes, fines herbes, fleurs coupées, etc. D’autres suivront en juillet, dans les Cantons-de-l’Est, totalisant plus de 50 entreprises !
Dans le Haut-Saint-François, ce sont huit producteurs et productrices qui attendent les intéressés à se délecter de tous ces produits frais, après avoir eu le plaisir de les cueillir à la ferme ! Citons-les pour le bénéfice de la population consommatrice :

  • À Cookshire-Eaton, secteur de Johnville, le Bec Bleu offre la cueillette de bleuets. Au secteur de Sawyerville, les Maraîchers de l’or vert offrent pour leur part, des framboises, en juillet et août.
  • À Bury, la Bleuetière Chez Dan a cultivé la camerise, les cassis et les bleuets, pour l’auto-cueillette. À la Ferme Florale Libella, des variétés de fleurs et de fines herbes sont disponibles pour la cueillette.
  • À Ascot Corner, la Ferme Au Pré Bleu donne aux cueilleurs l’accès à de belles fraises, framboises, bleuets et maïs, pour le bonheur de leurs papilles ! De plus, le Jardin des îles d’Ascot Corner offre fraises (juillet) et framboises (juillet et août).
  • À Weedon, chez l’entreprise Cap aux Sources, on peut cueillir des bleuets.
  • À Westbury, la Ferme Horti-Plus donne accès aux cueilleurs pour ses cerises griottes, ses fleurs variées et, en saison, pour ses arbres de Noël.
    Il est recommandé de téléphoner chez les producteurs avant de se déplacer pour les visiter, afin de s’assurer de la disponibilité des produits, car celle-ci peut varier pour plusieurs produits hautement saisonniers.
    Ailleurs dans les Cantons-de-l’Est, plus d’une quarantaine de producteurs, faisant également partie du projet Souvenirs de cueillette, via le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), célèbrent actuellement le début de l’été et des récoltes. Les intéressés peuvent consulter le nouveau dépliant Souvenirs de cueillette, avec tous les détails, dans toutes les entreprises d’autocueillette de la région et sur le site Internet de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.
    Au passage, signalons qu’une nouvelle cueillette s’ajoute cette année à la liste des disponibilités, soit celle de l’amélanche, ou autrement dit de la baie d’amélanchier. Ce petit fruit sucré vous surprendra avec son goût rappelant celui du bleuet, mais avec une touche d’amande. Faites vite, la récolte de l’amélanche s’effectue généralement à la fin de juin. Souhaitons qu’il ne soit pas déjà trop tard !
DanySt-Laurent-Triathlete

Dany St-Laurent ira au Triathlon Zalaris Norseman Xtrem en Norvège

Dany St-Laurent, native de Cookshire, participera au Triathlon Zalaris Norseman Xtrem, le 3 août prochain, en Norvège. À 48 ans, c’est déjà un exploit de s’être simplement qualifiée pour cette épreuve d’élite où elle devra nager 3,8 km, parcourir 180 km à vélo et 42 km de course à pied.

Elle est née à Cookshire il y a 48 ans, son nom : Dany St-Laurent. Elle demeure maintenant à Sherbrooke, s’entraîne de 15 à 20 heures par semaine de façon intensive, en plus d’avoir deux emplois. Elle s’est qualifiée pour participer au Championnat du monde des triathlons Xtri, en Norvège, le 3 août prochain, intitulé le Zalaris Norseman Xtrem Triathlon. Il s’agit de trois sports pour cette discipline extrême où il faut exceller, la natation, le vélo et la course à pied.
À son âge, on pourrait s’arrêter là et ce serait déjà une réalisation tout à fait incroyable et digne de mention. Mais elle a contacté le journal en offrant « de raconter sa petite histoire et le défi grandiose qu’elle s’apprête à réaliser ! » Impossible de refuser un tel sujet de reportage.
« Même si je réside à Sherbrooke maintenant, j’ai grandi à Cookshire et j’ai été active dès mon jeune âge. La région du Haut-Saint-François (HSF) est un beau terrain de jeu pour ma préparation et mon cœur sera toujours là ! », garantit-elle d’emblée.
En plus d’être coiffeuse à son compte à son domicile, elle coordonne un programme de récupération en supermarché pour Moisson Estrie. Et que dire de la conciliation travail-famille, elle qui a un compagnon de vie qui demeure à Chartierville et un fils, qui a quand même 26 ans.
« Au début, j’étais coureuse à pied simplement pour le plaisir. J’ai aussi joué au hockey, dans des ligues de gars, puis à la balle-molle, au handball, j’ai toujours été sportive. Il s’est produit un déclic chez moi, quand j’ai participé à la première édition du triathlon Canada Man/Woman dans la région de Mégantic. J’ai vraiment eu la volonté de le faire… », raconte-t-elle.
« Puis est arrivé le décès de mon père, Gilles St-Laurent, d’un cancer. En me rendant à ses funérailles, j’ai eu un accident d’auto assez grave, en 2018, qui m’a obligée à de la réadaptation physique, à faire preuve d’une grande volonté, une détermination à m’entraîner et à me dépasser. Un an plus tard, en 2019, j’ai participé à un premier mini-marathon de 10 km. Puis en juillet 2020 devait avoir lieu le triathlon dans le Maine, qui a été remis deux ans de suite à cause de la pandémie. Ce n’est qu’en 2022 que j’ai enfin participé au triathlon Ironman 70.3 à Augusta, dans le Maine, aux États-Unis : 1,9 km de nage, 90 km de vélo et 21,1 de course à pied, où je me suis qualifiée pour le Championnat du monde, en arrivant 10e dans ma catégorie », décrit-elle avec fierté pour son exploit.
Ce championnat du monde avait lieu à St.George, en Utah, aux États-Unis, en octobre 2022, un Ironman 70.3 encore, où elle a terminé dans le deuxième tiers, une réalisation à son sommet, dont elle est très fière malgré tout d’avoir participé. Aux fêtes qui ont suivi, elle se fixait comme objectif ultime de participer au Triathlon extrême Canada Man/Woman, en juillet 2023, dans la région de Mégantic, avec sa finale au mont du même nom et son dénivelé total de 4200 m : à effectuer, 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42 km de course à pied, dans les côtes de la région, et une finale au mont Mégantic, près de l’Observatoire du sommet, où rivalisent les athlètes élites.
Grâce à cette compétition, elle a eu droit de participer au tirage au sort, tenu entre 5000 athlètes, où 250 seulement pouvaient ainsi être choisis. Dany a été favorisée par le sort, pour le Zalaris Norseman Xtreme Triathlon, en Norvège, un championnat du monde.
« En Norvège, les épreuves ne seront pas faciles, au contraire. Pour la nage, la température de l’eau du Fyord Eidfjord pourrait être entre moins 12 degrés Celsius et moins 16. Et pour la course à pied, la montagne pourrait même être fermée si la température ne le permet pas et nous aurions à emprunter un parcours alternatif ! Parce que là-bas, la sécurité prime », explique-t-elle, assez fébrile pour l’occasion.

TournoiGolfChambreCommerceHSF

Premier tournoi de la saison au nouveau Club de golf East Angus : La Chambre de commerce du HSF, contre vents et marées

Sur le trou numéro 1, prenait le départ le foursome d’employés de l’industrie Graymont, de Dudswell. Le premier à procéder, William Thorneloe, a réussi un bon coup, ce qui augurait bien pour ce quatuor du premier tournoi de la saison.

Il y avait de l’incertitude autour du premier tournoi de golf à se tenir au nouveau Club de golf East Angus, le vendredi 7 juin dernier. La formule 9 trous allait-elle être satisfaisante ? La température exécrable, annoncée à grands cris dans les bulletins météo, allait-elle rendre la vie dure aux 88 joueurs, à moins qu’elle vienne affecter l’affluence des golfeurs ? (Les 9 trous au lieu des 18 habituels signifiaient que moins d’équipes pouvaient prendre le départ.)
C’était sans compter sur la jovialité du président de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Ghislain Brière, également propriétaire du club avec trois autres actionnaires, et sur sa bonne étoile !
« Nous avons finalement une très belle température, ce midi, pour les départs des joueurs de golf, on mène une bonne vie, faut croire, c’est bien apprécié, car notre tournoi de golf, c’est notre activité la plus importante de l’année, comme source de revenus principale ! », a déclaré le président Brière, avec un large sourire qui en disait long.
« La participation est au rendez-vous, les gens sont très sympathiques, oui, il y a moins d’équipes, seulement 22 foursomes de quatre joueurs, c’est plus que complet. Cela permet quand même un rassemblement important dans la communauté d’affaires, c’est un premier tournoi de la saison et c’est une belle réussite ! », s’est-il extasié.
Dans le foursome du président, Ghislain Brière était accompagné par Me Heidi Paquette, notaire, également actionnaire et propriétaire du club de golf, par David Lemelin, le conjoint de Mme Paquette, et Christian De Passillé.
Ghislain Brière a ensuite émis un très beau commentaire à l’endroit de sa directrice générale, Alexandra Jacquet, à la Chambre de commerce. « Elle a organisé ce tournoi d’une main de maître ! », a-t-il lancé, visiblement reconnaissant.
Avec le souper des golfeurs, en fin de journée, ce sont plus d’une centaine de personnes qui ont participé à l’activité.
« Nous travaillons à l’organisation du tournoi depuis le mois d’avril. C’est une très belle opportunité de nous retrouver dans une activité importante. Et je ne compte que sur une huitaine de bénévoles. Les golfeurs vont parcourir deux fois le neuf trous pour un total de 18 trous, comme pour un tournoi habituel. Ceux qui étaient déçus de ne jouer que neuf trous ont quand même été satisfaits », a concédé Mme Jacquet.

CoopEntrepreneuriatCollectif

Coopérative d’Initiation à l’Entrepreneuriat collectif (CIEC) : Pour des jeunes voulant faciliter les tâches de l’été

Pour bien encadrer les jeunes de la CIEC, la conseillère en emploi du Carrefour jeunesse-emploi, Isabelle Poulin-Rioux, et les deux coordonnateurs qui ont été engagés, Émilie Beauchamp et Lucas Larivée.

Encore cette année, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François pilote l’important projet de la Coopérative d’Initiation à l’Entrepreneuriat collectif (CIEC) pour faire vivre une expérience mémorable à une équipe de jeunes de 13 à 17 ans, qui créent ainsi leur propre entreprise.
Après 20 ans à susciter cette activité, le CJE a créé une vraie tradition, en transmettant à plusieurs groupes de jeunes des valeurs entrepreneuriales pratiques, en plus de la débrouillardise, de la confiance en eux, avec détermination et persévérance, pour les mener à leur propre réussite.
Deux coordonnateurs, cette année, ont été embauchés pour encadrer les jeunes coopérants, qui pourront œuvrer dans la communauté dans des domaines variés, comme la peinture, le désherbage, le nettoyage et plusieurs autres tâches qu’on voudra bien leur confier.
« Nous sommes ravis de lancer la CIEC cet été, offrant aux jeunes la chance de découvrir le monde de l’entrepreneuriat collectif et de développer leurs compétences, tout en offrant des services de qualité à notre communauté », a déclaré Émilie Beauchamp, coordonnatrice du projet, avec son collègue Lucas Larivée.
« Nous invitons chaleureusement les résidents du HSF et les entreprises des environs à soutenir cette initiative, en faisant appel aux services de la Coopérative en réservant ses services en communiquant avec nous au 819 832-1513 ou par courriel au ciechsf24@gmail.com », a émis à son tour Lucas.
Par la CIEC, les jeunes s’initient à la création et la gestion d’une petite entreprise coopérative, par le biais d’expériences pratiques, dans le cadre mis en place par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, qui regroupe une cinquantaine de CIEC au Québec.

LauzAltitude

Projet de développement touristique à Chartierville : Lauz Altitude construira quatre dômes au sommet du mont Prospect

Daniel Lauzon, le promoteur d’un vaste domaine de villégiature touristique de 800 acres, pose devant le mont Prospect, situé sur le territoire du Québec, direction Est le long de la frontière canado-américaine. Le nom de la montagne proviendrait de l’ère des prospecteurs chercheurs d’or, dans la région de Chartierville.

Le paysage changera grandement à Chartierville, du côté de la frontière canado-américaine, avec la réalisation prévue d’un grand projet de développement d’infrastructures touristiques majeures, déjà conçu et amorcé par une entreprise québécoise, Lauz Altitude, de l’homme d’affaires Daniel Lauzon.
Il vient de se voir confirmer une subvention de 100 000 $, qui aurait pu être un signal important d’amorce de ce projet, si tous les permis et préalables étaient réglés et obtenus par cette entreprise pour les premières pelletées de terre, entre autres, en vue de la construction de quatre dômes touristiques, des habitations de type refuges, et d’autres projets d’infrastructures qui animent l’ambitieux homme d’affaires. Ces dômes seront acquis et aménagés au sommet du mont Prospect, du côté québécois, à quelques kilomètres seulement du territoire de Chartierville. Au moment d’écrire ces lignes, le promoteur attendait des permis de lotissement qui tardaient à être émis.
Le domaine de Lauz Altitude compte 800 acres, longeant la frontière avec les États-Unis, un terrain montagneux faisant partie des Appalaches, dans la continuité des Montagnes Blanches américaines, se prolongeant jusqu’au mont Gosford, avec des points de vue sur le panorama à couper le souffle. Les touristes de partout pourront y vivre une immersion totale dans une nature encore sauvage et vierge, où les nombreuses activités vont respecter la beauté et l’aspect naturels du site.
On y promet des activités variées : randonnée pédestre sur 135 km joignant les monts Mégantic et Gosford, par le sentier frontalier au départ du domaine, de l’escalade, des circuits de tyrolienne, du vélo de montagne, la promenade de véhicules tout-terrain en sentiers, du tir à l’arc, visite de points de vue offrant un panorama époustouflant en tours d’observation sur le mont Prospect, de la pêche, du kayak, du paddleboard et le Sup yoga sur les différents lacs américains et celui de la pisciculture magnétique, etc.
Pour ce qui est de l’hébergement, le choix permettra du camping sauvage, la location de chambres confortables dans le pavillon central, la location de microchalet alimenté à l’énergie solaire, de dôme, de chalet illicite dans les arbres et de chalets en bois rond. Le plan du projet prévoit également un développement domiciliaire, dans certaines zones délimitées, prévu sur plusieurs phases afin d’agrandir la communauté de Chartierville. Une fermette d’alpagas, avec sa boutique de produits en laine très spéciale, et une érablière procureront également plaisirs et divertissements à la clientèle.
Son projet totalisera 40 millions $ d’investissements pour le secteur Est du mont Prospect, 30 millions $ pour l’Ouest et 6 millions $ pour l’hôtel de 30 chambres, avec une phase pour atteindre 60 chambres ultérieurement. « Les projets connexes vont suivre, soit la cabane à sucre et le camping, où seront prévues 33 stations pour des VR. Le projet domiciliaire comprendra 100 terrains pour la construction de résidences, ce qui fera doubler la population de Chartierville, avec des payeurs de taxes qui vont ainsi aider la population actuelle », projette M. Lauzon.
« Au début, mon projet s’est buté à l’incompréhension de la population de Chartierville. Les gens croyaient que mon projet allait faire monter leurs taxes foncières, que la valeur des terrains et des résidences allait doubler. Je leur ai prouvé que c’est plutôt le contraire qui va arriver. Mon projet, j’en assume la totalité des coûts. Chartierville ne paiera rien pour les frais, j’ai toute ma machinerie pour l’entretien des routes, les infrastructures nécessaires sur le domaine, etc. Si à son apogée, la population de Chartierville double, nous serons plusieurs personnes de plus pour payer les taxes nécessaires à la municipalité qui donnera les mêmes services. Les taxes des citoyens seraient ainsi diminuées de beaucoup, rendant la vie plus facile à tout le monde », assure-t-il.
« Les dômes seront des refuges de luxe, sur pilotis, comme il y en a déjà dans Charlevoix, avec spa, un cube à l’intérieur abritant la salle de bain et une cuisine, des lits au-dessus du cube, une salle à manger avec vue sur le panorama, un plancher chauffant, avec beaucoup de confort et de relaxation. Le but sera de permettre une expérience en altitude modérée, avec les bienfaits des hauteurs en milieu montagneux. C’est prouvé qu’autour de 900 et 1000 pieds, c’est très bon pour la santé, entre altitude et soleil », révèle M. Lauzon, avec un sourire.

AeroportSherbrooke

À l’Aéroport de Sherbrooke : Les Faucheurs de Marguerites ont le cœur sur la main

C’est avec beaucoup d’émotion très palpable que David Sévigny, assis dans l’avion à l’arrière, un client usager avec un handicap du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, participant à l’activité tenue à l’Aéroport de Sherbrooke, a posé avec fierté, accompagné, de g. à d., par les cheffes de service Chloé Girard et Josée Poulin, du pilote Claude Cyr, également vice-président des Faucheurs de Marguerites, et du pilote Jacques Plante, directeur au sein du même organisme.

Les Faucheurs de Marguerites, un rassemblement d’aviateurs aux grands cœurs, ont fait plusieurs heureux et heureuses, le mardi 4 juin dernier à l’Aéroport de Sherbrooke, en organisant une rencontre avec des personnes de tous âges, affectées d’une déficience intellectuelle, ou physique, ou d’un trouble du spectre de l’autisme, et leurs accompagnateurs et dispensateurs de services, reliées au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
« Ici aujourd’hui, tout le monde est heureux, tous ont des sourires dans la figure », a lancé Claude Cyr, le vice-président du rassemblement d’aviateurs les Faucheurs de Marguerites.
Il était accompagné par Josée Poulin, cheffe de service à l’hébergement, au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, qui s’occupe de la clientèle présentant une déficience intellectuelle et un trouble du spectre de l’autisme, et Chloé Girard, elle aussi cheffe de service au sein de la même organisation.
« Nous sommes plus de 135 personnes aujourd’hui, à cette activité qui réjouit notre clientèle, avec leurs accompagnateurs qui sont souvent des parents, des amis. (NDLR : 85 usagers, 50 dispensateurs de soins et services. Environ une vingtaine de bénévoles s’ajoutent.) Ce sont nos usagers que nous hébergeons, qui, pour plusieurs, ont un grand intérêt pour les avions. C’est grâce à M. Cyr et à l’ensemble des pilotes qui offrent aujourd’hui cette activité gratuite pour eux. Nous les remercions d’ailleurs chaleureusement pour leurs beaux gestes », de lancer Mme Poulin.
Des tours d’avion ont d’ailleurs volé la vedette des activités pour plusieurs des usagers, qui ont pu en profiter, malgré l’énervement et la fébrilité générale.
C’était le cas de Samuel Wheeler, 30 ans, qui était accompagné par Suzanne, la maman de sa famille d’accueil.
« Je suis très satisfait d’avoir volé dans un petit avion. Nous avons monté assez haut… ! J’en ai parlé avec Maggie, mon ancienne travailleuse sociale, qui est aussi venue ici aujourd’hui. Mais plus tard, j’aimerais monter dans un gros avion », a-t-il émis avec un éclair bien visible dans les yeux.
Pour Claude Cyr, la cause qu’il a adoptée en collaboration avec les autorités du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et ses collègues des Faucheurs de Marguerites, elle lui tient à cœur. « Ce que nous faisons aujourd’hui, nous avons l’intention de le répéter tous les ans ! », a-t-il indiqué en souriant.
L’homme a possédé trois avions durant sa carrière de 23 ans comme pilote, où il a cumulé 1000 heures de vol, dont 20 ans au sein du rassemblement des Faucheurs de Marguerites. Son avion actuel, un Wagabon PA17, a la particularité qu’il peut même coucher dans son avion, avec l’espace utile lui permettant de s’y étendre !

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Un premier Concert Apéro le 30 juin

Le dimanche 30 juin, dès 17 h, toute la population du HSF et les visiteurs sont invités au premier Concert Apéro de la saison 2024, annoncé par la Galerie d’Art Cookshire-Eaton.
Ce sera l’occasion de découvrir le talent exceptionnel du Duo Vivo, qui mettra en vedette les deux violonistes Roxanne Sicard et Richard Zheng.
Les deux virtuoses artistes de ce superbe instrument à cordes introduiront les participants aux morceaux incontournables du répertoire pour deux violons, datant des 17 et 19es siècles.
Leur prestation retentira dans le parc des Braves de Cookshire-Eaton. En cas de pluie, le tout se transportera à l’église Trinity United Church, à un jet de pierre du parc.

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Une lueur d’espoir au bout du sombre tunnel : Le gouvernement québécois réagit à l’alarmante crise agricole

Une lueur d’espoir est apparue au bout du sombre tunnel, le lundi 3 juin dernier, quand le premier ministre Legault a décidé de rendre visite à la Maison de l’UPA, flanqué de son ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.
« J’ai qualifié de «constructive» notre rencontre de travail avec messieurs Legault et Lamontagne. J’ai employé ce terme parce que nos discussions ont marqué une avancée significative au regard de la reconnaissance. Depuis des mois, nous rappelons sur toutes les tribunes que la responsabilité économique, sociétale et territoriale des productrices et producteurs est énorme. Ces derniers s’attendent donc à des politiques et des mesures qui reflètent leur importance névralgique dans la collectivité », a écrit Martin Caron, président général de l’UPA.
« … Cette reconnaissance doit finalement donner suite à la détermination des productrices et producteurs, qui souhaitent être au cœur de l’ensemble des discussions ayant une incidence sur leur avenir ainsi que sur celui de la relève. Trop de ministères travaillent en silo, font preuve d’une mauvaise connaissance du terrain et négligent l’expertise des agricultrices et des agriculteurs », a-t-il poursuivi.
« Les échanges avec messieurs Legault et Lamontagne, ainsi que les pistes de solution envisagées à court et moyen termes pour faire face à la crise actuelle, sont allés en ce sens. À témoin, «l’entente de principe» décrite par M. Legault prévoit notamment la mise en place d’un bouclier financier pour faire face à la hausse des taux d’intérêt, une aide d’urgence pour la saison 2023 (excès de pluie et sécheresse), une réduction de la lourdeur administrative ainsi qu’un allègement réglementaire (14 mesures spécifiques). Le premier ministre a aussi indiqué que l’actuel moratoire sur l’accroissement des superficies en culture, en vigueur depuis deux décennies, serait remplacé par un cadre réglementaire reconnaissant les bonnes pratiques. À moyen terme, le gouvernement du Québec prévoit un soutien accru pour l’adaptation aux changements climatiques », a ajouté M. Caron.
« Tous ces éléments, concernant pas moins de huit ministères, s’inspirent de nos propres demandes tout au long de la mobilisation. L’ouverture est donc au rendez-vous, mais le travail n’est pas terminé. D’une part, les propositions devront être entérinées par le conseil des ministres avant des annonces plus détaillées, au regard, notamment, des montants investis. D’autre part, le renouvellement de la Politique bioalimentaire du Québec, dès l’an prochain, sera déterminant au regard d’un rehaussement significatif des budgets, du soutien, de l’accompagnement, des mesures et des programmes destinés aux productrices, aux producteurs et à la relève », prévoit-il.
« Ces derniers sont les principaux maîtres d’œuvre du plus grand projet de société qui soit, c’est-à-dire celui de nourrir durablement les Québécoises et les Québécois. Pour la suite des choses, nous suivrons attentivement les gestes concrets posés au cours des prochaines semaines et des prochains mois », a-t-il garanti.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) de l’Estrie, comme de tout le Québec, se plaint régulièrement et depuis longtemps de la précarité de la situation du monde agricole et des fermes québécoises. Les productrices et producteurs agricoles du Haut-Saint-François n’échappent pas, eux aussi, à ce grave problème. Les signaux d’alarme constants ont même accentué le sentiment d’urgence d’apporter des solutions à cette véritable crise agricole qui s’est encore amplifiée dernièrement.
On se souviendra très bien que des milliers de productrices et producteurs ont participé, il y a peu de temps, à des ralliements, aux quatre coins du Québec, exprimant beaucoup d’inquiétudes et leurs quêtes d’espoir quant à l’avenir de l’agriculture et de la relève, alors que plusieurs fermes sont poussées au bord du précipice. Et le 23 mai dernier, près de 200 élus et professionnels de l’UPA et de l’ensemble de ses 37 organisations affiliées ont fait le point, à l’occasion d’une importante « Rencontre provinciale sur la mobilisation et la crise en agriculture », sur le contexte économique difficile, la précarité de milliers d’entreprises agricoles et l’avancement des discussions à cet égard avec le gouvernement du Québec.

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Vélos Eldorado : Chartierville a inauguré ses sentiers de vélo de montagne

Photo prise de l’inauguration officielle.

Les choses bougent à Chartierville. Ses gens se caractérisent par leur dynamisme, leur créativité et leur désir d’avancer…
La Municipalité de Chartierville, en effet, a développé un projet de réseau de sentiers de vélos de montagne. L’ouverture officielle de la phase 1 du projet s’est déroulée le samedi 1er juin dernier, sous une température estivale de bon augure !
Ce projet, qui nécessitera, semble-t-il, une phase 2 qui devrait être annoncée bientôt, jouera un rôle d’attraction touristique important pour ce coin de pays qui souhaite voir augmenter le nombre de visiteurs sportifs durant la belle saison.
L’ouverture officielle a amené une bonne trentaine d’adeptes du vélo de montagne qui ont profité des nouveaux sentiers aménagés en plein cœur de la nature, aux limites de la municipalité de Chartierville et de Notre-Dame-des-Bois, un lieu accessible par le chemin Saint-Paul, à environ six kilomètres de l’intersection avec la route 257. La petite cérémonie d’inauguration avait lieu dans le stationnement de Ski Eldorado.
« Il s’agit d’un projet audacieux, en terres publiques, avec des sentiers de niveaux intermédiaire et débutant, parfaits pour un parcours sportif seul ou en famille », écrivait le responsable des communications de Vélos Eldorado, Jean Bellehumeur, dans un communiqué de presse.
« Chartierville est fière de présenter cette phase 1 de son nouveau réseau de sentiers de vélos de montagne, au flanc des Montagnes Blanches, dans l’arrière-pays de l’Estrie. Les sentiers serpentent dans une magnifique érablière, entourée de plusieurs des plus hauts sommets du Québec », a ajouté M. Bellehumeur.
Plusieurs possibilités d’hébergement, en chambres, résidences, chalets champêtres et camping sont disponibles à proximité, en consultant le site www.chartierville.ca/zone-tourisme/tourisme-2/
Le projet a bénéficié d’une aide financière de 160 000 $ du gouvernement provincial pour sa réalisation.

FeteDeLaPeche

Samedi 8 juin, dans le HSF ; Les Fêtes de la pêche sous la pluie !

Les participants à la Fête de la pêche, à Scotstown, incluant parents et enfants, sous l’abri municipal dans le parc Walter-MacKenzie : à l’extrême gauche, Nathaniel Girardin, qui a agi comme formateur de pêche, pour les nombreux enfants présents.

La chose la plus importante pour les poissons ? L’eau.
Le samedi 8 juin, les poissons ont été bien servis, dans plusieurs régions du Québec, où 125 Fêtes de la pêche avaient lieu, avec les ondées, averses et déluges que mère Nature avait planifiés pour cette date ! Ce fut la même chose dans la région du Haut-Saint-François (HSF), où cinq Fêtes de la pêche étaient prévues, à Cookshire-Eaton, Weedon, Scotstown, Dudswell et Canton de Newport. Votre journal a visité les trois premières, malgré les conditions de reportages peu idéales.

  • À Cookshire-Eaton : la fête se déroulait à l’Étang Cloutier, où les jeunes familles inscrites étaient accueillies par nul autre que le directeur général de la Ville, Martin Tremblay, et la directrice adjointe, France Dumont. « Il s’agit de notre première Fête de la pêche, où quand même 105 enfants ont été inscrits. Nous leur faisons un don d’une canne à pêche. Nous leur servons des hot-dogs dont les profits vont à Leucan. Les pompiers sont sur place, pour assurer la sécurité », a commenté M. Tremblay. « Nous avons reçu une subvention de 100 000 $ pour réaménager le site ici de l’étang Cloutier. Nous prévoyons ériger un gazebo, un terrain de pétanque, de shuffleboard et un abri comme on voit dans bien des municipalités », a ajouté le DG.
    500 poissons avaient été ensemencés dans l’étang, plus tôt le matin, pour s’assurer que les enfants aient accès à deux poissons, comme ils y avaient droit.
  • À Scotstown : la 3e Fête annuelle de la pêche était organisée par le Comité des loisirs Hampden-Scotstown, appuyé par Alexandra Bonin, l’agente de loisirs engagée par trois municipalités et qui s’y partage le travail, soit à Hampden, Scotstown et Weedon. Un kiosque de l’organisme Animation Jeunesse HSF, était tenu par Alexandra Gauthier et Nathaniel Girardin, qui vendaient de la slush pour amasser des fonds. Le tout se déroulait dans le parc Walter-MacKenzie, de Scotstown, tout près du Marais des Scots, où les participants pouvaient pêcher pour l’occasion. La Pisciculture Gilbert, de Lingwick, y avait ensemencé 1000 truites, dès 7 h 30 le matin.
    – À Weedon : la Fête de la pêche se déroulait dans une baie du lac Vaseux, non loin du périmètre du village de Weedon, au 3208 rue Magnan, un endroit bucolique. Les amateurs de pêche s’y sont retrouvés nombreux, tôt le matin, malgré la température maussade. C’est le responsable des loisirs de Weedon, Billy Filion-Gagné, qui accueillait les participants, avec une animatrice du camp de jour, Julianne Proulx, qui lui donnait un coup de main pour les inscriptions. Le permis de pêche, qui était remis à chaque enfant, pouvait lui servir jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 18 ans.
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La saison des marchés publics lancée !

C’est la belle saison qui s’annonce et qui voit poindre, aux quatre coins du Haut-Saint-François (HSF), les abondants marchés publics en légumes, en fruits et plusieurs autres denrées, pains, fromages, gâteries, fleurs, etc. Tout ça pendant une période appréciée par les adeptes d’une alimentation santé remplie de délices, de beauté et de fraîcheur !
À Dudswell, la saison s’est amorcée de façon précoce, où l’impatience des bénévoles, qui sait, s’est exprimée dès le 11 mai avec des nouveautés et attraits. Ce marché public se poursuit donc jusqu’au 14 septembre inclus, de 9 h à 11 h 30, tous les samedis au jardin patrimonial.
À Bury, toujours les samedis aux deux semaines, soit le 15 juin, 13 et 27 juillet, 10 et 24 août, et le 7 septembre, au 569 rue Main, de 10 h à 13 h, le marché s’ouvre avec toutes ses merveilles. Les produits fins de l’érable de Virgin Mady, des As du fumoir/Fame Bio, Amyco (champignons séchés), de la Ferme Renaissance, du miel Julie Paillé et les produits odorants Scenty sont à l’honneur, de même que la ferme Boucherie Le Sabot d’or et la Ferme Flora Libella, en rotation. Chaque marché présente une thématique, dont glissade d’eau le 15 juin; salade de pâtes grecques et les desserts des Cuisines collectives le 13 juillet; nachos, salsas et boisson alcoolisée le 27 juillet (avec permis d’alcool); la thématique bleuets le 10 août et la thématique pommes – produits transformés aux pommes et pains le 24 août, et le 7 septembre épluchette de blé d’Inde avec le cocktail Le Robinson (permis d’alcool). Toute la population est invitée et les personnes qui ont du temps pour devenir bénévoles, svp contactez le bureau municipal pour donner votre coup de main !
À La Patrie, où chaque participant-exposant est unanime en exprimant qu’il s’agit du marché public qui a la plus belle vue sur la montagne, à l’Abri-bois du 44, rue Chapleau, le marché public s’ouvrira le jeudi 27 juin prochain, de 16 h à 18 h. Une rotation de six à huit exposants chaque semaine offrira plusieurs produits qui varieront au fil des marchés. De la musique assurera une belle ambiance, une cantine sera disponible sur place. Le 5 septembre, maraîchers et artisanat. Tous les samedis jusqu’au 29 août, les gens peuvent venir pique-niquer. Épluchette de blé d’Inde, Fête des récoltes le jeudi 12 septembre.
Au secteur Sawyerville, de Cookshire-Eaton, au Jardin communautaire, 70 chemin de Randboro, différents ateliers seront offerts, avec des sujets comme l’horticulture, fines herbes, jardinage, etc. Plus d’infos à venir. Pour ce qui est du Marché villageois de Sawyerville, situé au cœur du Jardin Communautaire, s’ouvrira le 29 juin, de 10 h 30 à 13 h, et se terminera le 28 septembre inclus. Différentes animations viendront égayer chaque marché du samedi matin. Des organismes locaux feront des présentations et le four à pain cuira les fameuses pizzas et du pain, évidemment ! Un réfrigérateur «free-go», offert par le Centre d’action bénévole du HSF et installé dans une petite remise, offrira différents aliments.
Attention : un certain nombre de marchés publics municipaux ne reviennent pas en été 2024, temporairement ou pour une durée indéterminée, une décision qui leur appartient pour toutes sortes de raisons, que ce soit un manque tout simplement de rentabilité, du nombre de bénévoles pour s’en occuper ou encore du nombre d’exposants pour en animer la tenue semaine après semaine… Plusieurs exposants n’ont peut-être pas le personnel suffisant pour répondre à cette demande où il faut de l’assiduité, du zèle, de la volonté et des efforts d’organisation considérables. En souhaitant que le contexte économique s’améliore et leur permette dans le futur un retour dans la liste des marchés publics actifs et rentables, pour le bien de leur communauté !

jacob

Élève finissant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent : Jackob Ménard a reçu la médaille de la lieutenante-gouverneure

Jackob Ménard, étudiant finissant de 17 ans à la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, a reçu la médaille de la lieutenante-gouverneure, des mains de Mme Manon Jeannotte elle-même. Un honneur bien mérité, selon les gens de son entourage.

Un jeune élève de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, Jackob Ménard, finissant de 17 ans, a l’honneur d’avoir reçu la Médaille de la lieutenante-gouverneure du Québec, Mme Manon Jeannotte, pour sa très grande implication bénévole dans son quotidien d’étudiant. Cette médaille se nomme également Médaille de bronze pour la jeunesse.
C’est Marie-Claude Leroux, organisatrice communautaire à l’équipe-école de la polyvalente, qui a soumis la candidature de Jackob pour cette reconnaissance de prestige.
« Jackob est un élève beaucoup engagé, qui démontre beaucoup de leadership et de belles valeurs entrepreneuriales. Il a animé la Soirée Country qui servait d’activité de financement pour la Fondation Louis-Saint-Laurent, et il s’implique au sein de plusieurs comités internes de la poly pour les finissants, entre autres, comme le comité du Bal, etc. Il a aidé à produire des capsules promotionnelles au sujet d’East Angus et pour différents organismes, il a créé une petite entreprise avec d’autres jeunes. Il a de la «drive», il aime rendre service, c’est un bon animateur, on peut compter sur lui. J’ai consulté d’autres personnes de son entourage, et sa candidature faisait l’unanimité. C’était très mérité, dans son cas ! », a indiqué Mme Leroux.
Le jeune étudiant s’est montré modeste lorsque joint pour commenter l’hommage qu’on lui rend présentement.
« J’ai été surpris et heureux quand j’ai reçu l’appel. Je ne connaissais même pas l’existence de la médaille, je ne m’y attendais pas du tout ! », a-t-il fait remarquer.
« J’ai une vie bien remplie. Même si je n’ai pas beaucoup de temps pour moi, tout le temps que je donne, c’est comme du temps pour moi. J’ai souvent l’impression que je n’en fais pas assez, car c’est ce que j’aime faire. J’aime avoir plusieurs projets, être impliqué dans plein de comités. C’est ce que je veux faire durer à long terme. »
Questionné si à son avis le bénévolat est assez reconnu dans la communauté, il a été formel : « Je crois que non. Cela mériterait de l’être davantage. C’est quand même rare que je dise non à une implication, j’apprends toujours quelque chose en me rendant utile. Il y a toujours quelque chose de possible à faire dans l’entourage. Mes amis, mes professeurs et mes parents me gardent motivé, cela permet de continuer et de vouloir toujours en faire plus ! », de conclure Jackob Ménard.

Escadron670HSF

38e parade annuelle de l’Escadron 670 HSF : Les jeunes cadets et cadettes à l’honneur !

La revue des troupes des cadets s’amorce avec le Colonel honoraire des Sherbrooke Hussars, David Walter Rothschild, accompagné par le commandant de la parade, l’adjudant 1re classe Zavier Desruisseaux, le représentant de la Ligue des cadets de l’air du Québec, Roch Leblanc, la présidente du comité répondant de l’Escadron 670 HSF, Mélanie Laroche, et du capitaine Pascal Yergeau, commandant de cet escadron.

Un événement important s’est déroulé le samedi 25 mai dernier, soit la 38e revue annuelle des cadets et cadettes de l’Escadron 670 Haut-Saint-François (HSF), activité militaire qui porte également le nom de cérémonial et de parade de fin d’année. Cela se déroulait à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus, fourni gracieusement par la Ville comme partenaire important.
Cet escadron regroupe une vingtaine de jeunes engagés dans un genre de service d’ordre militaire, astreints à une certaine discipline, avec rigueur et sérieux, sous le commandement du capitaine Pascal Yergeau, à East Angus. C’est pour eux le moment de l’année qu’ils espèrent longtemps et appréhendent souvent, car c’est le moment qui couronne leurs efforts par des récompenses, trophées et médailles qui signifieront beaucoup pour chacun d’eux.
« Nous sommes six officiers pour nous occuper de cette vingtaine de cadets et cadettes, qui doivent démontrer rigueur et uniformité, des qualités qui vont leur servir tous les jours à leur âge adulte, et pour le reste de leur vie ! », insiste le capitaine Yergeau.
« Ils créent un esprit de corps. Souvent, ils arrivent seuls dans notre organisation et ils repartent avec des amitiés durables pour toute la vie. Les jeunes sont parfois gênés et ça leur permet de se développer d’une bonne manière. J’ai en tête l’exemple d’un jeune anglophone, qui ne parlait à peu près pas français. Et à la fin de l’année, ses notes ont explosé en français ! », raconte Pascal Yergeau, très jovial.
« Les jeunes cadets ont participé à des activités durant toute l’année, en suivant l’horaire scolaire, bien sûr. Et nous tenons notre revue annuelle aujourd’hui, avant la période des examens de la fin d’année scolaire. Mais il leur reste des activités encore à venir, une vente de hot-dogs, une soirée country, un camp de cadets à la base militaire de Bagotville, comme récompense, un beau voyage », énumère le commandant de l’Escadron 670. « Le Canada compte 56 000 cadets, dans les trois groupes, armée de terre, de l’air et la marine. En tant qu’officiers, nous devons nous adapter à la jeunesse d’aujourd’hui, plus techno que celle du passé. »
La cérémonie de fin d’année était présentée sous le commandement du cadet-commandant, l’adjudant 1re classe Zavier Desruisseaux, et sous la présidence d’honneur du colonel honoraire des Sherbrooke Hussars, David W. Rothschild.
Plusieurs remises de trophées, de médailles et de barrettes de reconnaissance pour années de services ont été remises aux plus méritants et pour l’assiduité de certains.
Faute d’espace, notons au passage ceux et celles qui se sont démarqués davantage :
– À toute seigneure tout honneur, l’adjudant 2e classe Caera Boisvert, qui a raflé le Trophée Intérêt et participation, la prestigieuse Médaille Strathcona et la barrette 4 ans de service. Elle a volé la vedette de toute l’après-midi !
– En plus d’assurer le commandement de la parade qui lui permettait de se mettre en évidence, le cadet-commandant adjudant 1re classe Zavier Desruisseaux a reçu, pour sa part, le Trophée du meilleur sous-officier et la barrette 5 ans de service.
– Par ailleurs, la sergente Ophélia Harel s’est vue gratifiée de deux Trophées, le premier pour la plus grande amélioration et celui du Niveau 3. Finalement, le sergent Caleb Taylor s’est mérité la Médaille de la Légion canadienne.
Félicitations à ces faits d’armes remarquables, et à plusieurs autres récipiendaires également très méritoires.

Maison5eSaison

Grâce à une aide financière de 170 000 $ : La Maison La Cinquième Saison s’agrandit

L’édifice de la Maison La 5e Saison, rue Des Pins, à Lac-Mégantic.

Une aide financière de 170 000 $ a été accordée par le gouvernement du Québec, en provenance du Fonds au bénéfice de la communauté de Lac-Mégantic, pour l’agrandissement de la Maison La Cinquième Saison, qui peut accueillir les adultes dont l’espérance de vie est de trois mois et moins, habitant les territoires des MRC du Granit et du Haut-Saint-François (HSF).
Le projet vise l’amélioration de la qualité de vie des usagers et des employés, par la modernisation du poste de soins, afin de rendre plus ergonomique son fonctionnement, de même que l’installation d’un solarium et son aménagement pour les usagers.
L’institution gérée par l’organisme à but non lucratif (OBNL) sera fermée pendant la durée des travaux, du 25 juin au 19 juillet. La réouverture s’effectuera le 24 juillet prochain.
« Les soins palliatifs et les services d’accompagnement offerts par la Maison La Cinquième Saison aux personnes se trouvant au crépuscule de leur vie sont très importants pour les communautés des MRC du Granit et du HSF. Au fil du temps, de nombreuses familles et membres du personnel vont profiter des nouveaux aménagements. Je souhaite que l’espace solarium permette aux usagères et usagers, ainsi qu’à leurs proches, d’adoucir ce passage », a transmis le député de Mégantic et président du caucus du gouvernement, François Jacques.

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