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Réparation du réservoir d’eau potable, secteur Cookshire : Avis d’ébullition préventif jusqu’au 9 décembre

Eau de Cookshire

La municipalité a procédé à l’installation de cinq réservoirs temporaires le temps d’exécuter les travaux.

Les résidents du secteur Cookshire à Cookshire-Eaton devront rationner leur consommation d’eau, en plus de devoir la faire bouillir par mesure préventive, jusqu’au 9 décembre prochain. Cette mesure est nécessaire en raison des travaux pour étanchéiser le réservoir de béton d’eau potable pour ce secteur.
Les travaux, précise René Lavigne, directeur des travaux publics, n’ont rien à voir avec les problèmes d’odeur qui affectent les utilisateurs du secteur depuis plusieurs mois. Les travaux en cours servent à réparer une fuite identifiée depuis au moins un an. La fuite, explique-t-il, est majeure puisqu’elle a été estimée à 46 % de la production journalière. Le temps d’examiner l’ampleur des travaux, aller en appel d’offres pour trouver la firme et la disponibilité des produits explique le délai, de préciser le directeur des travaux publics.
Contrairement à certains réservoirs d’eau potable qui sont compartimentés à l’intérieur, celui de Cookshire comprend un seul compartiment. Afin de procéder aux travaux, il a été nécessaire d’aménager à proximité cinq réservoirs temporaires pour suffire à la demande. Celui en réparation est d’une capacité approximative d’un million de litres tandis que les cinq réservoirs engloberont quelque 400 000 litres, d’où la consigne pour les consommateurs d’économiser l’utilisation de l’eau au strict nécessaire. M. Lavigne rappelle que l’avis d’ébullition de l’eau pendant au moins une minute s’inscrit dans un but préventif. « Nos analyses sont bonnes, mais on veut être certain, vu que c’est des réservoirs temporaires et que ça voyage dans des boyaux hors terre pour être retapé dans la ligne qui descend vers le village et même selon les recommandations du ministère de l’Environnement ainsi que de la Santé publique, c’est d’émettre un avis d’ébullition préventif. »
Par ailleurs, une citerne d’eau potable située à la caserne de Cookshire est mise à la disposition des citoyens. Ces derniers pourront remplir des récipients de 8 h à 20 h tout au long de la durée des travaux. Quant aux deux écoles primaires du secteur, elles seront approvisionnées avec des cruches d’eau pour les élèves et le personnel.
Travaux
Les responsables de la firme chargés des travaux ont vidé le réservoir et transféré l’eau dans les récipients temporaires. Les travaux devaient s’amorcer ce lundi et seront effectués par l’intérieur du réservoir. On procédera entre autres, au lavage, au colmatage des fissures, des joints entre le plancher et les murs. Une membrane liquide sera enduite sur la paroi. Par la suite, on procédera au nettoyage et remplissage. Suivront des tests bactériologiques. L’opération devrait être complétée pour le 9 décembre, d’indiquer M. Lavigne. Le coût des travaux devrait s’élever approximativement à 350 000 $, mais sera couvert entièrement dans le cadre du programme TECQ. Le directeur des travaux publics mentionne que l’installation d’un deuxième réservoir sera envisagée dans « un deuxième temps. On va y aller étape par étape. »
D’autre part, M. Lavigne ajoute que toutes les mesures sont prises pour répondre adéquatement à des éventuels sinistres comme un incendie. Les entreprises et commerces ont été avisés, assure-t-il.
Odeur
M. Lavigne mentionnait avoir des échos de citoyens indiquant que l’odeur diminuait quant à l’eau potable sortant du robinet. Selon les experts, précise-t-il, le refroidissement des températures aurait pour effet de réduire l’odeur pour atteindre le niveau normal. Conscient que ce phénomène ne réglera pas le problème pour autant, le directeur des travaux publics assure que les efforts pour trouver une solution se poursuivent. « On est en recherche en eau présentement pour ajouter d’autres sources d’approvisionnement. On travaille en parallèle à des solutions avec les autres firmes de spécialistes. » Les intervenants croient que la problématique proviendrait de l’étang de recharge qui maintiendrait une pression sur la nappe phréatique, explique M. Lavigne. « On a déjà des forages exploratoires de fait, on est en recherche en eau. Le monde pense qu’on est assis sur nos lauriers, on ne l’est pas pantoute. Les forages qu’on a faits sont positifs sauf qu’il faut suivre la chaîne de procédures. On a deux forages de fait, on a un premier pompage par palier de fait, on attend les résultats pour le pompage 72 heures. » Le processus se poursuivra avec la collaboration du ministère de l’Environnement jusqu’à la mise en service, de compléter M. Lavigne.

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