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Cookshire-Eaton, une agglomération où les projets ne manquent pas !

MaireGendron

Le maire, Mario Gendron, à droite, accompagné par son directeur général, Martin Tremblay.

La Ville de Cookshire-Eaton vibre déjà sur une gamme très large de projets pour 2024. Le maire, Mario Gendron, accompagné par son directeur général, Martin Tremblay, paraissait visiblement très heureux de parler de cette longue liste de projets, qu’il a étalée par secteurs municipaux de sa ville, avec tout l’enthousiasme qu’on lui connaît. Les projets des secteurs municipaux, Cookshire, Sawyerville, Johnville et Birchton seront décrits plus loin en détail (voir autres textes).
Les enjeux majeurs
Mais commençons par les grands enjeux auxquels Cookshire-Eaton doit faire face à court terme. Certains projets avaient été identifiés dès la campagne électorale qui a confirmé M. Gendron au poste de maire, en 2021 : entre autres, la problématique d’eau potable du secteur Cookshire, et l’accessibilité à la propriété pour les jeunes familles, en s’attaquant particulièrement à la difficulté de trouver un logement, une crise qui frappe tout le Québec.
« C’est certain, en 2024, le logement fait partie des grands défis pour Cookshire-Eaton. Nous sommes déjà promoteur préparé pour 53 logements dans notre secteur de Cookshire. Puis à Johnville, les infrastructures prévues pour 140 logements seraient subventionnées par le programme PRIMEAU 2023, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec. Enfin, à Sawyerville, neuf logements sont déjà prévus être ajoutés, sur un terrain appartenant à la ville », énumère M. Gendron.
« Pour ce qui est de la capacité d’approvisionnement en eau potable, c’est rendu plus difficile dans le contexte des changements climatiques. Car on puise l’eau dans la rivière Eaton, actuellement. Le goût de l’eau s’altère et les odeurs viennent avec la faible quantité d’eau. En 2023, nous avons creusé deux puits qui ne sont pas encore en opération et nous en prévoyons deux autres en 2024, comme réserve d’eau possible », transmet le maire.
Les infrastructures routières font également partie des préoccupations du premier magistrat. « Cookshire-Eaton possède 203 kilomètres de routes à couvrir. Mais comme nous avons certaines subventions qui ont été refusées, cette année, à ce poste budgétaire, il devient plus difficile de les entretenir adéquatement. Nous prévoyons quand même investir 1,2 million $ en 2024, mais un entretien efficace nécessiterait d’investir 3 millions $ par année », déplore-t-il.
M. Gendron signale ensuite d’autres enjeux importants pour sa ville. « Le renouvellement de la convention collective des employés municipaux, échue le 31 décembre 2023. Les négociations seront en cours en 2024. L’ancienne convention avait duré six ans. Cela concerne les 20 cols blancs et 35 cols bleus, plus 15 employés saisonniers, deux chefs pompiers permanents et 50 pompiers à temps partiel », décrit-il.
« Nous sommes conscients qu’il nous faut favoriser la rétention du personnel. Nous essayons aussi de maintenir un niveau de compétences afin d’assurer une desserte des services de qualité à l’intention de notre population. Ça prend la forme de la formation continue, de l’implantation de la semaine de travail de 4 jours, de la participation des employés à définir la vision de la ville, dans un comité à cet effet, et de mettre sur pied une journée reconnaissance de nos employés », ajoute le maire, qui se montre ambitieux.
Puis il termine en signalant aussi les enjeux d’amélioration de l’offre en loisirs et culture, la fin de la saga des Esséniens (qui devaient plus de 125 000 $, fin 2023, et 57 000 $ en 2024. Les avoirs pourront être vendus en octobre 2024 pour récupérer les taxes), et l’amélioration des communications avec les citoyens.
« Pour ce dernier élément, un système d’alerte de masse sera mis en service, permettant d’aviser les gens en temps réel, en cas d’annonces publiques de sécurité, par exemple en cas d’obligation de faire bouillir l’eau, les urgences en cas d’inondations ou d’incendies, etc. », conclut Mario Gendron.

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