AndrePhilibert-Atelier

De son surnom le Peintre de la nuit : André Philibert, toujours aussi impressionnant

Le peintre André Philibert dans son atelier, situé à l’arrière de sa maison. Sur son chevalet se trouve une toile qu’il avait commencée plusieurs années plus tôt et qu’il vient de sortir de sa dormance, dans sa section réservée à l’entreposage. Il se fie sur l’inspiration qui lui revient et son instinct, bien sûr, pour la terminer.

Le journaliste que je suis a eu le plaisir de rencontrer l’artiste peintre André Philibert au début de ma carrière pour un autre journal, vers la fin des années 1990. Une entrevue où cet artiste d’envergure s’était montré généreux, impressionnant, professionnel, fort intéressant. Ses toiles très spéciales lui avaient déjà valu le surnom de Peintre de la nuit. Et je dois ajouter qu’elles m’avaient grandement frappé par leur originalité, leur créativité, leur spécificité.
Le retrouver ce 4 février dernier à son atelier-galerie d’art de Saint-Mathias-de-Bonneterre, entre Chartierville et Sawyerville, c’était pour moi comme un retour aux sources. À mes sources !
Mon but ici n’est pas de résumer toute la carrière de cet artiste prolifique, de réputation internationale, qui ne peut se réduire à quelques paragraphes, et je n’ai pas l’espace dans le journal pour la multitude de paragraphes qu’il faudrait produire pour ce faire.
Sa première exposition comme peintre s’est tenue en 1968, à ses débuts. Et aujourd’hui, il a encore, comme octogénaire, un projet d’exposition qui lui tient à cœur, pour juillet prochain, à Lac-Mégantic, où il présenterait une rétrospective de ses œuvres du début, avec j’imagine certaines de celles qui ont suivi au cours de sa grande carrière.
Dans le monde, il a un certain nombre de galeries d’art qui vendent des toiles issues de son grand talent. La Galerie Liss, à Toronto, qui a pris la relève de la Galerie torontoise Christin. Il y a aussi la Galerie Archambeault, de Lavaltrie, où une salle a été peinte complètement en bleu, spécialement pour lui, avec un variateur d’intensité lumineuse, créant un effet très spécial pour ses toiles. Et à Québec, et à Paris, et… Je ne veux pas en faire toute une nomenclature, car il y a aussi une kyrielle de galeries où des expos occasionnelles ont été présentées.
Il y a même une couleur, un bleu très spécial qui porte le nom de Bleu Philibert. Pour moi, c’est un signe. Un signe qui ne trompe pas, d’universalité, de dominance, d’importance.
« Comme je peins à l’acrylique et que ça sèche très rapidement sur la toile, la couleur, au début, représentait pour moi un vrai défi, car le dégradé de mes cieux devenait très difficile à obtenir, à mon goût ! », se confie facilement l’homme sympathique.
Il se montre modeste, mais tellement cultivé, produisant des œuvres envoûtantes, qu’il qualifie lui-même de presque monochrome, le mot presque est de moi… Car j’y vois au contraire plein de couleurs qui sont bien cachées, qu’on découvre dans les détails, qu’on devine plutôt, à l’intérieur des maisons où les fenêtres portent une brillance presque magique.
Comme ses toiles, André Philibert est un homme sobre d’approche, à première vue, mais volubile et généreux tout à coup, se montrant différent, bleu sombre, toiles toutes pleines de pénombre, de crépuscule, aux multiples plans de profondeur, le premier plan souvent rempli de grands espaces, de lacs, de grands champs; de personnages variés, de couleur souvent rouge, au deuxième plan, des patineurs; de maisons ou de granges, d’édifices en rectangles au troisième plan; et la montagne, le ciel immense au loin, un horizon sombre comme fond lointain au quatrième plan, fermant la profondeur d’un insondable espace, ajoutant au mystère de l’ensemble, servant de contraste épique à la magie de la lumière vive dans plusieurs fenêtres des maisons… Un défi chaque fois renouvelé, intact, à recréer comme luminosité fluo, incandescente, toujours particulière.
Chacune de ses toiles, un enchantement, toujours présentées dans un équilibre étudié, intelligent.
Il vit dans un coin retiré, inspirant, chemin Verchères, en pleine forêt composée d’arbres qu’il a plantés lui-même autour de sa maison, touffue, protectrice. Il a agencé son atelier, sa galerie d’art à l’étage et son garage dans le même complexe à l’arrière de sa maison.
Merci, André Philibert, pour les grands espaces de vos toiles, calqués sur les montagnes de votre HSF, où vos chemins deviennent des montées vertigineuses, des côtes démesurées, des descentes dangereuses, merci pour le grand pays du
Québec que vous peignez.

GaspillageDansBacs-PostesCanada

Dans certains bureaux de poste : Des bacs remplis de gaspillage de papier

Cette citoyenne a fait un tri de ses circulaires, mais en gardant sa copie du journal.

La distribution par la poste du Journal Le Haut-Saint-François peut avoir un effet pervers pour les citoyens qui n’acceptent pas que leur case postale se remplisse des circulaires promotionnelles, en remplacement du Publisac qui n’existe plus.
Le journal papier a donc pu, malheureusement, subir le même sort que les publications de circulaires de certains commerces, lors de l’action rapide et précoce de citoyens incommodés de voir leurs cases remplies de toute cette matière papier…
Pourtant, les municipalités de notre MRC payent toutes une quote-part pour que le Journal Le Haut-Saint-François puisse informer les citoyens, au même titre qu’un dépliant qui serait émis par elles, pouvant être considéré comme du courrier prioritaire. Les autorités ont déterminé que le Journal Le Haut-Saint-François a la même priorité que les communications gouvernementales et municipales et doit être distribué à tous les citoyens dans leurs cases postales.
Une citoyenne, qui a gentiment accepté d’être photographiée, a décidé de se priver des effets promotionnels, en triant son courrier, et en gardant le journal « qu’elle voulait absolument recevoir et conserver, pour l’information utile qu’il contient à chaque édition », a-t-elle indiqué au journaliste qui l’a prise en photo !
Nous faisons appel à la compréhension de nos lecteurs, compte tenu de la nouvelle distribution du Journal Le Haut-Saint-François.

ExpoCapturePatrimoine

Exposition Capture ton patrimoine : 23 élèves du HSF ont approfondi la notion de patrimoine

Les élèves de 5e et 6e années de la Cookshire Elementary School, ont visité leur exposition Capture ton patrimoine, à la Galerie Suzanne-Genest, de Cookshire-Eaton. Dans l’ordre habituel, Chloë Southam, agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC et responsable de l’exposition, Rébecca Coates, l’enseignante de la classe, et à l’avant, trois élèves participant à l’exposition, Jamie, Austin et Keegan.

Par leur participation à l’exposition Capture ton patrimoine, 23 élèves de l’école Cookshire Elementary ont pu découvrir, assimiler et approfondir ce que représente pour eux le patrimoine de leur région, le Haut-Saint-François (HSF), par le biais des paysages culturels qu’ils ont photographiés et qui leur appartiennent.
« Pour ces élèves, le patrimoine va bien au-delà des bâtiments, il y a beaucoup de choses immatérielles dans leur vision de ce qui est patrimonial. Par exemple, pour l’un d’entre eux, c’est de faire une randonnée avec des membres de sa famille en pleine forêt. Pour un autre, c’est quand il s’adonne à la chasse avec son père. Pour une des élèves, c’est quand elle vit un bon repas en famille. Un autre élève dont le père était chauffeur de camion, il a photographié un camion 18 roues qui le lui rappelait », a témoigné l’agente de développement en patrimoine immobilier, à la MRC, et responsable de l’exposition, Chloë Southam.
C’est donc à travers leurs propres regards que le patrimoine a pris vie et que ces jeunes de 5e et 6e années du primaire ont décidé de partager à leurs concitoyens, par cette exposition qui devient un témoignage vivant de la vie d’aujourd’hui.
La MRC du HSF se fait donc complice de ces photographes en herbe, en présentant cette exposition itinérante qui a d’abord inauguré la saison 2024 de la Galerie Suzanne-Genest, au rez-de-chaussée de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, pour ensuite prendre la direction de la Maison de la culture John-Henry-Pope au 25 rue Principale Ouest, toujours à Cookshire-Eaton, pour un séjour du 24 juin au 2 septembre, de 10 h à 17 h.
Il s’agit de la deuxième édition de cette exposition parrainée par la MRC, inspirée par le concours de photographie qui origine de l’organisme Action patrimoine. Ce dernier a pour mission de protéger, mettre en valeur et faire connaître le patrimoine bâti et les paysages culturels du Québec.

TheatreOhLaLa

À Weedon : Du théâtre d’été au Centre culturel Doris-Lussier

Richard Rodrigue et Sylvie Grimard, président et vice-présidente de la troupe de théâtre Oh La La, qui offrira un divertissement aux amateurs de théâtre d’été.

La programmation 2024 du Centre culturel
Doris-Lussier de Weedon se poursuivra le samedi 25 mai prochain, à 20 h, avec une pièce devenue presque classique du genre comédie de théâtre d’été, La ménagère apprivoisée de l’écrivain québécois Yvon Brochu, interprétée par la troupe Oh La La, établie à Weedon.
Trois autres représentations sont prévues, une par mois, les samedis 8 juin, 6 juillet et 3 août 2024, toujours à 20 h, au même endroit. Pour en parler à l’avance, le journaliste rencontrait Richard Rodrigue, comédien et président de la troupe, accompagné par Sylvie Grimard, comédienne, metteuse en scène de la pièce et vice-présidente de la troupe Oh La La.
« Nous sommes deux passionnés des planches. J’ai commencé à jouer à l’âge de 60 ans », avoue M. Rodrigue. « Avant cet âge, j’étais dans l’organisation de la troupe des Cabotins, de Thetford Mines, comme bénévole accessoiriste, je ne jouais même pas dans les pièces, quand je demeurais dans cette ville. J’ai déménagé à Weedon et quand la troupe Oh La La a été fondée, incorporée à l’automne 2016, nous avons commencé à créer des petits sketches, du genre Cré Basile et Symphorien, des saynètes. Il y en avait huit dans un spectacle qui durait deux heures », raconte M. Rodrigue, tout souriant.
Le théâtre d’été date de 2022 au Centre culturel de Weedon, avec la pièce Bonnie and Claud, parodie de l’histoire bien connue des deux voleurs légendaires Bonnie and Clyde, et Y’a des empreintes partout en 2023, de Jean-Pierre Mourice, un auteur de France.
« Nous sommes chanceux d’être logés dans le Centre culturel de Weedon, qui nous offre un local pour nos répétitions, l’entreposage des décors et des costumes, etc. C’est un appui gagnant-gagnant, nous en sommes reconnaissants, et en retour nous assurons une activité culturelle dans la municipalité », assume Richard Rodrigue.
Le président termine en profitant de l’occasion pour lancer un appel à tous, afin de s’adjoindre des bénévoles. « Pour les comédiens amateurs qui aimeraient jouer au théâtre, nous avons besoin d’une relève. Les intéressés peuvent m’appeler au 873 339-3125 », indique-t-il.

ACTU-Rachel

STOP FIRE!

SOPFEU! Oh – you mean Stop Fire!?
Actually, SOPFEU means Société de protection des forêts contre le feu. We all need to know what that means. It takes every single one of us to protect our forests – and homes – from wildfires.
We in the Townships were abnormally lucky last summer, as fires raged around us. In little Maple Leaf, we even lucked out in terms of air quality; our smog was mild, at a distance, mostly. We went south to visit my sister in Pennsylvania, and as we opened our car window to greet her, we found our eyes, noses and throats burning with acrid smoke. It had leapfrogged over southern Quebec, and landed there, all the way from northern Quebec.
No doubt about it, the 2023 wildfires in Canada, including Quebec, made history. What can we expect this year?
Well, the word on all the airwaves is: Expect the worst. Our winter was unusually dry. Some of last year’s wildfires are springing to life again, after smouldering all winter. We have ongoing drought forecasts. El Niño promises continuing extreme temperatures.
Anyone with their nose to the wind is worrying. Here in the Haut-Saint-François, our luck could run out any moment.
PREVENTABLE
Listen up! Don’t smoke in the woods. Discarded matches and cigarette butts set off devastating forest fires. Smoking, campfires, fireworks, and off-trail ATVs are real hazards for our precious wild plants and animals.
Many municipalities ban outdoor fires when there’s a high danger of fires. Dry, windy conditions make it easy for fires to spread rapidly and get out of control.
About halfway down the page on the Newport municipal website (MunicipaliteNewport.com), I see a distinctive yellow-orange rectangle, like a window into the heart of a wildfire. This window takes you in two directions. Clicking on the SOPFEU logo takes you directly to the sopfeu.qc.ca website, offering a bilingual interactive map. This map shows today’s level of fire danger in your area.
At this writing, it’s raining and the danger is low in Estrie; our colour is dark blue. In Kamouraska/Rivière-du-Loup, their colour is yellow: Their fire risk is high. Beyond that are orange (very high) and red (extreme).
The map also shows where active fires are burning. Watch out for the red flame; that’s where fires are out of control.
Finally, it shows where municipalities have placed restrictions on activities that could cause fires. For example, a ban on open fires. Restricting forestry operations. Prohibiting access to or travel within forests, or flying over them.
Sopfeu.qc.ca has a plethora of information about fires and their prevention. It’s worth flying over.
The other place the SOPFEU yellow-orange window can open to is what you must do before burning something outdoors: Apply for a fire permit. The Cookshire-Eaton and Newport municipal websites take you “directly to the Cookshire Fire Department form, which provides this service.”
Click. Oh no! The Cookshire form tells me to click again for the Newport form.
Click again. Oh no! The Newport form sends me back to the Cookshire form.
Many clicks later, I am lost on the Cookshire-Eaton website, cookshire-eaton.qc.ca. Try for yourself; the English takes you endlessly back and forth between the Cookshire and Newport titles, with nary a form in sight. The French version takes you down a rabbit hole of Cookshire-Eaton “reglements,” and perhaps, just perhaps, lets you land at last on a form for a permit to build a fire. But I wouldn’t know; I ran out of time and patience.
If you want more information, may I suggest the trusty old phone: 819-560-8585 for the Cookshire-Eaton municipality; 819-560-8565 for Newport.
SmART Science
Engineering Squad is a new creative family activity for ages 9+ brought to us by Literacy in Action. It’s Saturdays 1-3 p.m. for the next month. The catch is that it just began on May 4th, and limited spots are available. So before you pop over to Bury to join the fun, be sure to sign up with Angie@lia-estrie.org, or 819-346-7009.
CANTERBURY FLEA MARKET
Canterbury Cultural Centre’s Flea Market is on May 18-19, Saturday 9 a.m. to 4 p.m., and Sunday 10 a.m. to 3 p.m. Old, new, used, vintage or antique items in good condition: paintings, dishes, old tools, weaving, and more. Jams, baked goods, honey, maple products, hotdogs and coffee. All proceeds go to the restoration and regular maintenance of the Canterbury Centre at 1095 Victoria Road (Route 214), Bury. Info: 819-872-3400.
Heads up for a concert at the Canterbury Centre on June 21st at 8 p.m. for the Fête Nationale; traditional Quebec music with guitar, mandoline, accordian, violin, bass, and voices. Tickets: $15.
SPRING POTLUCK
The Brookbury Hall is open for business! The first event of the season will be a Spring Potluck supper and Silent Auction on May 25 at 5 p.m. The Hall’s address is 571 Brookbury Road (aka Route 255). Info: Brenda Bailey, 819-884-5984.
VIACTIVE
May 15 is the last Viactive session of the season at the Newport Municipal Hall in Island Brook. Happy midsummer!
GARDENS
When you think Townships gardens, do you think veggies, or flowers? Both? What is the primary predator of gardens, whether ornamental or nutritional? The answer is Knot Nice, John Mackley tells us. This fun fact and others are in the current Townships Sun on gardens, guest-edited by Angela Leuck. It is available at townshipssun.ca or the magazine stands at the Cookshire IGA and Dépanneur Lachance in Sawyerville.
CHURCHES
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 9 for publication May 22.

MaireGagne

Une municipalité de plus en plus prospère !

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, se félicite d’avoir réussi à mettre sur pied une équipe municipale à l’opération bien huilée, où chacun de ses collaborateurs joue un rôle précis et efficace.

La municipalité de Weedon est située en périphérie, à l’extrémité est de la MRC du HSF, limitrophe des MRC du Granit et de Chaudière-Appalaches.
Il y a quelques années seulement, Weedon était qualifiée de dévitalisée, à partir de certains critères bien pointus, avec cinq autres agglomérations du Haut-Saint-François (HSF), et pouvait alors bénéficier d’un fonds spécial pour sa revitalisation. Elle en a profité… Cette ère semble révolue quand on s’aperçoit du chemin parcouru depuis.
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, se révèle une personne très bien organisée, pragmatique et d’une efficacité qui laisse très peu de place à l’improvisation. Et cela se répercute sur le chemin qu’a emprunté Weedon, celui de la prospérité.
« Depuis trois ans à la mairie, Weedon est gérée comme une entreprise privée, avec de la rigueur dans l’administration qui est vraiment exemplaire. Et cela paye en retour les citoyens ! Nous avons maintenu le niveau de taxes sans augmentation », déclare d’emblée le premier magistrat de Weedon, très fier de ses résultats et réalisations.
« Je dois admettre que j’ai une équipe formidable, qui livre la marchandise ! », exprime avec enthousiasme M. Gagné, qui convient facilement qu’il n’est pas seul à faire le succès de Weedon. Il n’hésite d’ailleurs pas à présenter chacun de ses collaborateurs aux postes-clés de son administration municipale. Au niveau des bons coups, il évoque la Régie Incendie des Rivières, qui a été établie en 2017 par la fusion des services d’incendies de Weedon, Dudswell et Lingwick, et ceux de Stratford et Beaulac-Garthby qui les ont rejoints en 2021, projet qui vient d’être renouvelé par une entente valide pour les 15 prochaines années. Cette régie assure, en plus de la protection incendie, des services de premiers répondants, désincarcération en cas d’accident routier, sauvetage nautique et sauvetage d’urgence en milieu isolé.
Autre bon coup par un projet subventionné, évidemment, Weedon s’est dotée d’une nouvelle caserne de protection incendie construite à la sortie de la municipalité, sur la route 112, direction Sherbrooke.
M. Gagné parle ensuite « d’un gros projet de l’été 2024, soit la mise sur pied d’un système de stations de lavage des bateaux, avec barrières de protection, une collaboration regroupant cinq municipalités riveraines du lac Aylmer », précise-t-il, croyant visiblement et à bon escient que l’union fait la force.
« Je suis très fier également de l’entretien de la route 112 jusqu’à Dudswell, que nous avons pris en mains pour les cinq prochaines années, une entente avec le gouvernement du Québec qui se réalise avec nos employés et nos équipements municipaux. La route est mieux entretenue et les citoyens sont contents », jubile M. Gagné.
Et que dire du très grand succès des deux phases du projet de développement domiciliaire rue Ferry. « Personne n’y croyait. La première phase s’est vendue en quatre mois, ce qui a attiré des entrepreneurs. Après trois ans à la mairie, nous avons récupéré d’un seul coup 10 ans de décroissance. Un autre exemple dont je suis très fier, c’est le virage à 180 degrés pour l’économie d’énergie, que nous avons effectué en sortant l’huile à chauffage dans tous les bâtiments municipaux. Tout a été viré à l’électricité, grâce à des subventions. Nous avons sauvé plus de 80 % des factures reliées à ce changement, ce qui est bon pour l’économie de Weedon et pour la planète ! », se réjouit le maire. Pas étonnant qu’un nouveau projet de développement domiciliaire soit dans l’air de Weedon, pour un futur pas très éloigné.
Il termine avec un autre bon coup, au sujet de la piscine municipale qui a été fermée pendant un an, faute de trouver des surveillants-sauveteurs pour l’opérer. « Tous les efforts ont été investis pour régler certains problèmes de main-d’œuvre. Nous avons changé certains principes de base de gestion, ce qui a été salutaire », affirme Eugène Gagné en souriant.
Après toutes ces démonstrations d’efficacité, il n’est pas surprenant que l’avenir de Weedon, pour ce maire gestionnaire, s’appelle « Priorité Taxes foncières » !

Weedon-Equipe

Weedon a beaucoup à offrir : Dynamisme et qualité de vie au rendez-vous !

L’équipe municipale du maire Gagné, de g. à d., Billy Filion-Gagné, coordonnateur service des loisirs et de la vie communautaire, Alexandra Fortin-Lizotte, commis aux comptes payables, Nicolas Blouin, inspecteur municipal et à l’environnement, le maire Eugène Gagné, Chantal Dumas, technicienne comptable, Maryse Grenier et Nathalie Giguère, toutes deux commis à la taxation, et Josée Bolduc, directrice générale. Absente sur la photo : Anne-Marie Blais, adjointe à la direction.

Weedon a beaucoup d’attraits secrets que même ses citoyens ne connaissent pas ! Lors d’une visite dans le voisinage de son périmètre urbain, accompagné par le maire Eugène Gagné, le journaliste a découvert des attraits certains, mais moins connus, comme le très beau parc du Vieux Moulin, et des petits coins très naturels comme les milieux humides du lac Vaseux et son couple de huards, situé à proximité du lac Fer à Cheval. Des éléments tout près de la ville, aptes à alimenter une qualité de vie pour tous les résidents de Weedon, anciens et nouveaux.
Et que dire des développements domiciliaires du chemin Ferry, phases 1 et 2, dont les terrains se sont vendus rapidement, celui du nouveau quartier W qui est en voie de se réaliser aussi et un autre sur la rue Dumas, au centre de Weedon, avec ses terrains abordables desservis en aqueduc et égouts, un projet subventionné de près d’un million de dollars, qui va amener de nouvelles familles à s’y établir, avec l’aide d’un promoteur.
Le maire Gagné est lui-même emballé par ce que devient sa ville. Mais il a su bien s’entourer, il ne jure que par son équipe municipale qui assure un équilibre et de l’assiduité, avec une qualité des services et des activités visant à combler les attentes de ses citoyens et assurer la qualité de vie de chacun.
À commencer par les loisirs… « Nous n’avons pas hésité à nous adjoindre une ressource supplémentaire pour aider le responsable, Billy Filion-Gagné, notre coordonnateur service des loisirs et de la vie communautaire », révèle M. Gagné. « Il s’agit d’Alexandra Bonin dont les services seront partagés entre trois municipalités, Weedon, Scotstown et Hampden. »
Billy se montre assez dynamique dans son rôle, voyant au succès de chaque activité qui garnit la programmation assez considérable durant l’année : « Il y a des activités récurrentes. La croissance de Weedon amène plus de gens et aussi des nouveautés. Comme la randonnée nocturne du 27 janvier dernier et les Plaisirs d’hiver, en février. Nous nous préparons pour un souper aux homards, le 10 mai prochain, où 80 places seulement sont déjà comblées, à guichet fermé. Et ensuite un gros party à la Fête nationale, le 23 juin, tout comme Weedon en Fête, par la suite au mois d’août 2024 », précise Billy Filion-Gagné, en entrevue.
Il signale ensuite un bon coup de 2023, soit la construction de la dalle de ciment multisports qui peut servir toute l’année et le projet à venir d’un abri permanent, qui serait en opération vers la mi-juin…
L’inspecteur municipal, Nicolas Blouin, pour sa part, en avait beaucoup à dire au sujet de projets de construction privés très nombreux à Weedon, dans le domaine commercial. « Nous avons plusieurs projets importants à venir, comme l’établissement qui est en cours d’un Dollarama sur le site d’Ameublement Sévigny, qui a fermé », relate-t-il. « L’émission de permis de construction a explosé à Weedon. Nous avons un nouveau développement domiciliaire rue Dumas, où les terrains vont se vendre très bien, à un prix abordable. Il y a de 15 à 20 nouvelles constructions par année, ce qui augure l’arrivée de nouveaux résidants à court terme, de pair avec le gel des taxes foncières, en 2024, et anticipé pour 2025 ! », se réjouit-il.
Du côté administratif, la directrice générale, Josée Bolduc, qualifiée de courroie de transmission par le maire Gagné, rappelle l’investissement d’un million $ pour les infrastructures du chemin de la Mine (Fontainebleau), l’installation de compteurs d’eau pour les industries et les commerces, de même que le défi de l’eau potable, dans le secteur Saint-Gérard. « À ce sujet, nous sommes présentement en appel de soumissions pour moderniser les installations », précise-t-elle.
« Comme changement important, nous avons implanté la semaine de travail de quatre jours, en ajoutant deux employés afin de préparer une relève. La stratégie implique le travail habituel, du lundi au jeudi, alors qu’une adjointe prend la suite du mardi au vendredi », explique-t-elle. « Nous avons aussi obtenu l’accréditation Municipalité amie des Aînés, qui implique des projets de loisirs pour les personnes âgées. Par ailleurs, nous réussissons à remplir toutes les exigences gouvernementales », exulte la d. g.
Sur le plan culturel, la technicienne comptable Chantal Dumas, également trésorière sur le c. a. du Centre culturel Doris-Lussier de Weedon, s’est félicitée du fait que sa municipalité a reconnu des gens extraordinaires, durant les deux dernières années, soit Doris Lussier, André Pee-Wee Tardif et Thérèse Denis Lavertu, en rebaptisant des édifices municipaux pour leur rendre hommage. « Les gens de Weedon sont fiers ! La saison 2024 sera incroyable. C’est à surveiller ! »

Thérèse Lavertu

À l’occasion de la Semaine de l’action bénévole : Weedon baptise son centre communautaire du nom de Thérèse Denis Lavertu

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, à gauche, pose fièrement devant le panneau officialisant le nouveau nom de son centre communautaire, accompagné de g à d par Jocelyn Lavertu, fils de Thérèse, son mari Gilles Lavertu, Thérèse Lavertu, assise, et ses deux autres fils, Marc et Yves.

Profitant de la Semaine de l’action bénévole, célébrée du 14 au 20 avril, le conseil municipal de Weedon a officialisé le nouveau nom du centre communautaire rénové en 2023, l’ancienne école située rue des Érables, s’appelant désormais Centre communautaire Thérèse Denis Lavertu, lors d’une cérémonie qui a réuni plus d’une centaine de participants.
À cette occasion du 21 avril dernier, le maire de Weedon, Eugène Gagné, a livré un vibrant hommage s’adressant à Mme Thérèse Denis Lavertu, cette grande bénévole ayant marqué l’histoire de sa municipalité, en présence de plusieurs membres de sa famille, dont son mari Gilles Lavertu et ses trois fils, Jocelyn, Yves et Marc.
« La petite Thérèse Denis du 1er Rang de Weedon, qui a grandi auprès de sa maman Yvonne, son papa Henri, de sa sœur Esther et de son frère Laval ne le savait peut-être pas à son jeune âge, mais cette petite fille allait apporter beaucoup à la population de Weedon », a-t-il déclaré sur un ton solennel.
Il a évoqué successivement son métier d’enseignante débuté à un jeune âge, qu’elle a continué après son mariage avec Gilles Lavertu, son passage à l’éducation des adultes, au cours d’histoire 101, à la suppléance, son implication bénévole et communautaire, sa participation à la fondation de la Société d’histoire de Weedon, à la création du journal local mensuel L’Éveil du Citoyen, à la mise sur pied de la bibliothèque municipale et à tellement d’autres projets.
« N’oublions pas de mentionner qu’en 2015, le conseil municipal a recommandé la candidature de Mme Denis Lavertu au gouvernement du Québec, pour les Prix Hommage bénévolat-Québec. Bien entendu, le 14 avril de cette même année-là, elle recevait la statuette Tara de même qu’un certificat d’honneur calligraphié et signé par le premier ministre… C’était tout indiqué pour notre citoyenne ! Madame Thérèse Denis Lavertu, nous sommes heureux que vous ayez accepté que notre centre communautaire “revampé” porte votre nom… Un immense merci aussi pour votre grand apport à notre communauté », a-t-il émis par la suite.
D’autres personnes ont également pris la parole pour féliciter et saluer cette grande bénévole, qui a donné son nom au centre communautaire, invitant la population à imiter sa générosité et son dévouement. Le député de Mégantic François-Jacques, la directrice générale du Centre d’action bénévole du HSF, France Lebrun, et le fils de Mme Denis Lavertu, Jocelyn, se sont ainsi adressés à l’assistance nombreuse réunie dans la grande salle du centre communautaire.

ClubLionsWeedon

Le Club Lions de Weedon menacé de disparaître : Sa présidente lance un cri du cœur pour une relève

Colette Plante Groleau s’adressant aux participants de la cérémonie officialisant le nouveau nom du centre communautaire Thérèse Denis Lavertu, à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, le dimanche 21 avril dernier, en présence du maire de Weedon, Eugène Gagné. Elle tient la plaque honorifique qu’elle a reçue de ses mains, pour ses nombreuses années de bénévolat à Weedon.

Ironie du sort alors qu’elle était honorée à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, la présidente du Club Lions de Weedon, Colette Plante Groleau, en a profité pour lancer un cri du cœur pour la survie de son organisme, menacé de fermeture, faute de relève adéquate.
L’organisme célèbre pourtant ses 50 ans d’existence, en 2024, ayant été parrainé par le Club Lions de Disraeli en 1974.
« Notre Club Lions a donné lieu à beaucoup de belles choses, à commencer par le Festival du blé d’Inde et le Horse Show, pendant 17 ans, deux activités présentées en collaboration avec les Loisirs de Weedon pendant tout ce temps », a rappelé Mme Plante Groleau, âgée de 83 ans. Elle est active dans cet organisme depuis 49 ans, par le biais de son mari au début, mais comme membre depuis 31 ans officiellement. En effet, les femmes n’avaient pas le droit d’en faire partie à l’époque où il a été créé.
« Que de bénévolat ont effectué les présidents, secrétaires, trésoriers et les membres Lions qui se succédaient en faisant de leur mieux pour conduire tout cela à bon port », s’est exclamée Mme Plante Groleau. « Nous avons travaillé pour les causes de la vue, du diabète et les Fondations des Lions Internationales. Nous avons payé des chiens guides et des appareils spécialisés pour l’examen des yeux à l’Hôpital de Lac-Mégantic et d’Arthabaska, soit au-delà de 160 000 $, et la fondation d’une école de braille à Sherbrooke… », a-t-elle rappelé dans son allocution qui avait lieu au centre communautaire Thérèse Denis Lavertu de Weedon, le dimanche 21 avril dernier.
« Nous avons aussi donné 10 000 $ pour la nouvelle résidence du Ruisseau, à Weedon. Sans compter toutes les tournées des Lions dans les foyers pour Noël, avec un orchestre mettant en vedette les Jules Fortin, Raynald et Suzanne Breton, Gilles Rancourt et Jocelyn Lachance, prévoyant des petits cadeaux pour tout le monde. Tout cela s’est terminé à cause de la pandémie », s’est-elle désolée.
« Nous étions responsables de la collecte de sang de Héma-Québec, ici à Weedon, pendant plusieurs années. J’ai vraiment le cœur gros en vous disant que tout cela se termine par un manque de bénévoles plus jeunes. Merci à tous ceux qui se sont donnés sans compter… Cela fait douze ans que j’assume la présidence. J’ai été trésorière quatre ans et présidente de zone un an. Je suis obligée de vous dire que le Club agonise, si nous ne trouvons pas de relève », laisse-t-elle tomber, visiblement très déçue.
Elle a tenu à remercier ses complices dans le Club Lions : Marie-Lise Bernier Fillion, Yvon Blais, Jean-Noël Denis, Léo Barolet, Donald Rousseau, Michel Croteau, Louise Tardif, Charles Rodrigue, Irène Roy, Jean-Louis Bouffard, Yvon Prévost et Serge Roy.
Les personnes pouvant s’investir à suivre les traces de ces bénévoles peuvent contacter la présidente au 819 877-2044.

Jardinage-FermeHorti-Plus

À la Ferme Horti-Plus, à Westbury : La famille Hamel facilite le jardinage !

Amanda Hamel arbore un sourire accueillant, dans son magasin du centre de jardinage Horti-Plus, non loin du chemin de l’Aéroport, à Westbury, entre East Angus et Ascot Corner. Elle pose ici dans la serre où sont préparés les plants de fleurs et les jardinières superbes qui seront offerts dans la nouvelle saison estivale qui s’ouvre avec le mois de mai.

C’est en 2014 que Léo Hamel et son épouse, Bernadine Taylor, ont acheté une terre de 100 acres, pour installer leur centre de jardinage Horti-Plus, qu’ils ont inauguré en 2015 sur la Ferme du même nom, entre East Angus et Ascot Corner, au 68 route 112 à Westbury, près du chemin de l’Aéroport.
Léo et Bernadine œuvraient depuis de nombreuses années dans le domaine des sapins de Noël, aux Plantations Amanda-Joe, à Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville. C’est le nom qu’ils avaient donné à leur entreprise, à partir des noms de leurs enfants, Amanda et Joe Hamel, formant avec eux un quatuor très actif dans cette entreprise familiale !
Leur fille Amanda gère le magasin et le centre de jardinage complet qui jouxte deux serres et aussi une grande plantation d’arbres de Noël, où est offerte l’autocueillette à l’automne, avant les fêtes de fin d’année. Mais s’ajoutent aussi 200 variétés de plantes ornementales.
« Des plantes, oui, nous en avons beaucoup, et même tout ce qu’il faut pour le jardinage », confie Amanda avec un grand sourire. « Des engrais, des terreaux, bulbes, semences, plantes d’intérieur, tout ce qui est connecté aux plantes, même un peu de décorations. Notre magasin se veut champêtre et nous voulons lui donner un petit côté rustique, avec le temps. Notre deuxième serre est chauffée, car elle sert pour la production, soit les semis et les plants », indique la jeune femme.
Durant la préparation de la nouvelle saison estivale, ils ont apporté une amélioration en termes d’efficacité et de leur préoccupation de protéger l’environnement. « Nous avons installé un système de gicleurs goutte à goutte, pour remplacer l’arrosage que nous avions auparavant, plus global, ce qui produit moins de gaspillage, un bon investissement écologique ! », se réjouit Amanda.
« Et cette année, pour la première fois, nous avons un champ de cerises griottes, un peu plus surettes, qui sera ouvert pour l’autocueillette par nos clients. Et l’an prochain, nous inaugurerons de la même façon l’autocueillette de prunes-cerises, les cherry-plums ou chums, en anglais », décrit-elle.
Son entreprise offre aussi un service de paysagement et d’entretien de plates-bandes, dont s’occupe davantage son frère Joe, à partir de l’autre site de l’entreprise dans le secteur de Sawyerville.
« Notre équipe complète compte sept personnes, en tout. Nous sommes des passionnés et nous très chanceux d’avoir ces employés passionnés avec nous ! », s’extasie-t-elle. « J’aimerais aussi ajouter plus d’arbres de gros calibres. Nous avons l’équipement pour les produire en grands paniers-broche, des épinettes blanches pour les haies, des cèdres, érables, chênes, etc. La moitié des arbustes et des arbres sont cultivés à Sawyerville, que nous apportons ici, à Westbury, où nous produisons les plantes annuelles, les vivaces et les plants pour les potagers », énumère-t-elle.
Pour commander ou s’informer, les clients peuvent appeler au 819 640-9011 ou par courriel : fermehortiplus@gmail.com
Le centre de jardinage est ouvert de 9 h à 17 h, sept jours sur sept, de mai à octobre. « Dès la fin avril, nous invitons les gens à venir voir toute la variété de ce que nous avons », conclut Amanda Hamel.

Envie de faire vos semis?

Envie de faire vos semis? : On vous explique comment!

Le printemps est arrivé, et avec lui, l’excitation de cultiver notre propre potager. Les semis constituent une étape cruciale pour assurer une récolte abondante. Que vous soyez novice en jardinage ou que vous souhaitiez améliorer vos compétences, suivez ce guide pratique!

  1. Remplissez des godets de terreau humide jusqu’à environ 1 cm du bord.
  2. Placez les semences à la profondeur recommandée dans la cavité, en suivant les instructions spécifiques à chaque plante.
  3. Arrosez légèrement pour maintenir une moiteur constante, mais évitez l’excès d’eau, qui pourrait entraîner la pourriture des racines.
  4. Fournissez une source de chaleur, qui doit venir par le bas pour certaines espèces, pour ainsi encourager la germination.
  5. Disposez vos semis sous une lumière artificielle si la clarté naturelle est insuffisante et ajustez la hauteur de l’éclairage en fonction de la croissance des plantes.
    Vous devrez ensuite faire la transplantation dans des pots plus grands et les exposer progressivement aux conditions extérieures avant de les mettre définitivement en terre. N’hésitez surtout pas à visiter un centre de jardinage de votre région pour des conseils personnalisés. Bonne récolte!

Le bon moment pour planter
La période de transplantation idéale des jeunes pousses dépend des types de légumes ou de fines herbes que vous désirez cultiver dans votre potager. Pour mettre toutes les chances de votre côté, consultez un calendrier indiquant ces informations pour chaque variété selon le climat de vo­tre région, ou parlez-en à un expert!

Jardinage-SerresNeville

Pour les mordus de plantes et de jardinage : Les Serres Mary Neville, pour la qualité totale !

Mary Neville, prenant un temps de repos pendant l’entrevue. Elle aime les fleurs, comme sa mère, qui l’aide encore en préparant des plants de légumes pour la saison estivale qui s’annonce.

Mary Neville a donné son nom à son entreprise, car elle a hérité de toutes les 42 années d’expérience de ses parents Chuck et Cathy, qui ont vendu leur centre de jardinage en 2021. Cette expérience garantit une qualité des plants de fleurs et de légumes que les clients peuvent facilement voir et goûter.
Sa mère Cathy aimait tellement les fleurs et le jardinage, elle a transmis beaucoup de savoir et de son expérience à sa fille, elle qui bénéficie encore ainsi de l’aide de ses parents, aujourd’hui à l’âge de la retraite.
« Ma mère s’occupe surtout des plants de légumes et, pour ma part, ce sont plus les fleurs. Nous cultivons tout sans agents chimiques. Comme engrais, nous utilisons seulement le fumier de poules bio, et sans insecticides », garantit Mary, rencontrée dans l’une de ses grandes serres qui est encore chauffée en avril. « C’est parce qu’elle sert à la préparation des semis et des plants de légumes à l’avance, comme les superbes jardinières de plants de tomates qui seront prêtes très bientôt, un grand succès ! »
« Nous allons ouvrir le 8 mai pour la saison estivale, à temps pour la fin de semaine de la fête des Mères. Nous préparons d’ailleurs des arrangements spéciaux de fleurs à cette occasion », indique-t-elle.
Les clients intéressés peuvent commander à l’avance à l’un ou l’autre des numéros de téléphone suivants : 819 562-8727 ou 819 432-4106.
« Un grand choix est possible, parmi les bégonias tubéreux, plusieurs variétés de haute qualité de géraniums et de pétunias, comme les Supertunia où existe une série de plusieurs sortes, comme bubblegum, Persimmon, indigo, etc. Nous avons aussi les populaires Calibrachoa, des mini-pétunias, les impatientes Sunpatiens, des graminées ornementales, des plantes d’intérieur également », précise Mary.
Pour ce qui est des légumes, le grand choix a de quoi impressionner : tomates, poivrons, piments forts, concombres, courges, courgettes, laitue, beaucoup de fines herbes, plusieurs sortes de choux, dont les rouges et d’hiver ou d’été, les aubergines, oignons jaunes et oignons rouges, échalotes, poireaux, cerises de terre, artichauts, etc.
Mary n’a pas vraiment d’employés en fonction de l’ampleur de ses tâches, mais elle se fait aider par des amis et des membres de sa famille, des nièces entre autres qui viennent lui prêter main-forte.
« Nous nous spécialisons dans les arrangements de fleurs que nous préparons, en pots piqués, les boîtes à fleurs, avec des mélanges de fleurs pour les commandes spéciales. Les clients peuvent même apporter leurs pots. Je suis très heureuse de conseiller la clientèle sur beaucoup de sujets, comme les problèmes d’insectes dans les potagers, pour les fleurs et leur maintien, la culture des légumes en général. Plus tard, j’aimerais créer des ateliers pour la clientèle, pour plusieurs sujets, les pots patio, les plantes vivaces, et le sujet intéressant des arbres d’ornement. Je veux aussi augmenter le nombre des plantes d’intérieur que nous offrons ! », conclut-elle.
Les Serres Mary Neville sont accessibles par la route 108, en prenant le chemin Spring, près de la polyvalente Alexander-Galt, à Sherbrooke, pour atteindre le 4025 chemin Dillon, Cookshire-Eaton.

Compagnonnage

Compagnonnage : zoom sur les végétaux qui font bon ménage

Le concept de compagnonnage au potager, basé sur les interactions bénéfiques entre différen­tes plantes, est au cœur de la philosophie du jardinage durable. Découvrez comment certaines associations de végétaux peuvent favoriser la croissance et la santé de vos cultures.
La carotte et le poireau
Leurs racines profondes ne se disputent pas les mêmes nutriments, favorisant ainsi une croissance mutuellement bénéfique. De plus, le poireau repousse les insectes nuisibles qui pourraient s’attaquer aux carottes.
Le basilic et la tomate
Placer ces deux plantes côte à côte peut augmenter la productivité et la qualité des récoltes. Le basilic éloigne les mouches et les moustiques tout en améliorant la saveur des tomates.
Le maïs, le haricot et la courge
Connue sous le nom des « trois sœurs » dans les cultures autochtones, cette combinaison est un exem­ple classique de bon compagnonnage. Les haricots grimpent sur les tiges de maïs, tandis que la courge s’étend au sol. Cette symbiose crée un environnement où chaque plante bénéficie des autres.
Le souci et le chou
Avec ses propriétés répulsives, le souci est un excellent compagnon pour le chou. Il aide à éloigner les insectes nuisibles qui pourraient en endommager les feuilles, en plus de favoriser la pollinisation en attirant les abeilles.
Le compagnonnage au potager est une approche holistique qui encourage la biodiversité et la santé des espèces que vous semez. N’hésitez pas à demander conseil à un spécialiste du jardinage; il saura bien vous orienter!

Atome - équipe de Weedon

Tournoi Atome Pee-Wee de Weedon : « Une belle réussite, malgré notre première saison de rodage… »

L’équipe de hockey Atome B de Weedon a remporté les honneurs du tournoi des 5, 6 et 7 avrils dernier à l’aréna local qui porte le nom d’André-Pee-Wee-Tardif.

Le coordonnateur du Service des loisirs et de la vie communautaire de Weedon, Billy Filion-Gagné s’est dit très satisfait de l’expérience que lui a apportée la présentation du tournoi de hockey Atome Pee-Wee des 5, 6 et 7 avril derniers, à l’aréna André-Pee-Wee-Tardif local.
« Une belle réussite, malgré notre première saison en mode rodage au niveau de l’organisation des tournois et classiques de hockey à Weedon », a transmis M. Filion-Gagné au sujet de son activité de prédilection.
« Une dizaine d’équipes étaient présentes sur place à l’aréna, des équipes provenant de différentes régions du Québec, dont Granby, Mirabel, Farnham, Waterloo, Sherbrooke, etc. », a-t-il énuméré.
Le coordonnateur a ensuite noté la collaboration appréciée de l’ex-joueur de hockey professionnel en Europe, Michel Provencher, principal organisateur et porte-parole de l’événement, en collaboration avec la Corporation Sports Loisirs Weedon.
« Les équipes finalistes et gagnantes dans les deux finales du tournoi de la catégorie Atome, ce sont l’équipe de Weedon dans la catégorie Atome B et des Aigles CBIO de Québec, dans la catégorie Atome A. Dans la catégorie Pee-Wee, il s’agit de l’équipe de Valcourt », décrit M. Filion-Gagné.
« Les jeunes sportifs de ces équipes étaient bien heureux de leur participation au tournoi de hockey printanier, avec leurs médailles d’or au cou et leur trophée emblématique en main », a-t-il ajouté.
Le porte-parole et entraîneur Michel Provencher a tenu à ajouter : « Les équipes de Weedon performent bien et gagnent régulièrement, car je leur donne des exercices de Power Skating, j’en donne beaucoup aux joueurs qui améliorent grandement leur coup de patin, ce que je juge très important. On met l’accent là-dessus et ça leur donne un plus, avec de bons résultats. Il y a un groupe de joueurs de Thetford Mines qui venaient chaque semaine à Weedon pour suivre mes entraînements », révèle-t-il.
« Le hockey à Weedon s’améliore énormément. Les petits gars progressent beaucoup. Ils contrôlent mieux la rondelle aussi », résume M. Provencher, qui a joué plus de 20 ans en Europe, un passionné qui a roulé sa bosse en France, en Suisse et en Autriche, pour ne nommer que ces villes. Il s’active pour créer une école de Power Skating pour les joueurs locaux qui souhaiteraient s’entraîner avec lui tout l’été, afin d’être prêts pour la prochaine saison.

Les éPATants

Par une vente de garage annuelle : Les éPATants Relais pour la vie a besoin de vous

Pour la bonne cause de la lutte contre le cancer, l’organisme les éPATants Relais pour la vie s’active depuis 2017 à East Angus, en organisant une vente de garage qui permet d’amasser des fonds grâce à la générosité du public. Cette activité se déroulera le samedi 18 mai prochain, devant le centre d’achats à East Angus, au 151 rue Angus Nord. L’organisme souhaite remercier ses principaux collaborateurs, BMR qui prête son emplacement, la Ville de East Angus pour des services qui facilite l’événement et le mouvement Desjardins qui commandite l’opération.

mcdon

À East Angus : La Journée Natalie Champigny bénéficiera du Grand McDon

Les citoyens du Haut-Saint-François (HSF) sont invités à participer au Grand McDon du restaurant McDonald’s d’East Angus, le mercredi 8 mai prochain.
C’est que ce restaurant remettra une partie de ses profits du Grand McDon annuel aux organisateurs de la Journée Natalie Champigny, encourageant du coup cette cause humanitaire notoire dans le HSF, en faveur des enfants en milieu scolaire, une mission dont s’était occupée la regrettée cookshiroise Natalie Champigny.
« Nous invitons les gens à venir nous visiter au restaurant McDonald d’East Angus, cette journée-là. Nous aurons sur place trois équipes de maires du HSF qui auront enrôlé leurs conseillers municipaux, pour mettre un peu d’action dans ce Grand McDon ! », a annoncé en entrevue Michel Champigny, dont l’esprit de compétitivité rappelle celle de l’ancien joueur de hockey qu’il était… Incidemment, Michel, bien connu des sportifs, est le frère de Natalie.

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