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Pannes d’électricité récurrentes à Cookshire-Eaton : Hydro-Québec doit apporter des correctifs

IGA Cookshire

Le marché d’alimentation IGA Cookshire a été privé d’électricité à 13 reprises au cours de la dernière année, représentant plus de 48 heures.

Aux prises avec plusieurs pannes de courant de façon récurrente sur son territoire et outillée d’une pétition de citoyens, la municipalité de Cookshire-Eaton a demandé à Hydro-Québec d’intervenir pour régler la situation. La société d’État mentionne avoir déjà entamé des corrections.
Le problème de pannes de courant ne date pas d’hier, plusieurs citoyens et gens d’affaires sont exaspérés de la situation. Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire, mentionne avoir subi un bris de service à 13 reprises, variant de 12 h à quelques secondes pour un total approximatif de 48 heures au cours de 2021. Une pétition lancée par une citoyenne, Mya Kitty, privée d’électricité pendant 22 h, le 12 décembre dernier, à laquelle s’est greffé quelques 200 signatures dénonçant la situation et demandait à la municipalité d’intervenir auprès d’Hydro-Québec. Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, mentionne avoir pris le dossier en main et discuté le 10 janvier dernier avec la représentante d’Hydro-Québec, Ève-Marie Jodoin, conseillère relations avec le milieu Estrie, pour connaître les intentions de la société d’État et obtenir une confirmation écrite de ce qu’elle entendait faire.
Le communiqué de presse émis par la municipalité de Cookshire-Eaton mentionne qu’Hydro-Québec a procédé à une analyse des pannes et que des solutions ont été proposées. Parmi elles, on signale que la principale cause des pannes du secteur serait la végétation qui entre en contact avec le réseau lors d’intempéries. La société d’État a donc convenu de devancer la maîtrise de la végétation, c’est-à-dire l’élagage et/ou l’abattage d’arbres dangereux, dans le secteur, dès les premières périodes de l’année 2022. On estime que cette opération permettra rapidement de voir une amélioration de la qualité du service.
De plus, on précise que des patrouilleurs parcourent le réseau électrique qui alimente le secteur pour détecter s’il y a des anomalies techniques et d’apporter des améliorations lors des travaux de maintenance courants. La société d’État fait part que des disjoncteurs télécommandés ont déjà été installés sur les lignes pour permettre d’améliorer le délai de rétablissement lors des pannes.
M. Gendron mentionne avoir demandé des statistiques sur les différents circuits qui parcourent le territoire afin de déterminer lesquels tombent en panne, le nombre de fois dans une année et la durée. « Je veux savoir ce qu’il en était. Y a-t-il un circuit plus problématique que d’autres ? » Le maire ajoute que la représentante d’Hydro-Québec n’était pas en mesure de transmettre ces informations, mais que ça serait possible ultérieurement. M. Gendron manifeste la ferme intention de faire un suivi vers le mois de mai ou juin pour connaître l’évolution du dossier.
Bien que plusieurs citoyens prétendent que le réseau soit désuet, le maire soutient ne pas être en mesure de le confirmer. « La personne d’Hydro-Québec me dit : on est en train de faire l’analyse, moi je ne peux pas affirmer que ce sont des circuits qui sont vieux et qui n’ont pas été entretenus, je ne les ai pas patrouillés. Ce qu’on sait, c’est qu’on a beaucoup de pannes, ça laisse supposer qu’il y a des choses, soit la végétation, soit les équipements sont désuets ou il n’y en a pas assez sur le circuit. On peut tout supposer ça quand on a beaucoup de pannes. » De son côté, M. Denis demeure sceptique sur l’efficacité des diverses interventions. Il estime que le réseau est désuet. M. Denis estime qu’il y a des déficiences majeures. Hydro-Québec laisse entendre qu’il suit le dossier avec un grand intérêt.

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