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Expo-sciences Hydro-Québec : Des élèves du Haut-Saint-François se démarquent

roulettes

Le projet de Kéziah et Chloé consistait à améliorer la roue de ce moteur et de la rendre plus performante dans la neige.

Dans le cadre de la finale régionale de l’Estrie, Expo-sciences Hydro-Québec a remis plusieurs prix à trois élèves, Kéziah Salles, Chloé Langlois et Ophelia Harel, fréquentant la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
Deux étudiantes âgées de 13 ans, Kéziah et Chloé ont raflé le premier prix au niveau junior en Estrie pour leur projet La nouvelle roue kiddyboost. Il faut savoir que kiddyboost est un système de moteur qui a été réalisé pour les poucettes multiples et les fauteuils roulants afin de faciliter les déplacements. Leur projet était d’améliorer la roue de ce moteur et de la rendre plus performante dans la neige. « Concernant notre première place, nous sommes très contentes et très surprises, car nous ne pensions pas que notre projet allait être aussi apprécié », de mentionner Kéziah Salles.
Elles ont aussi remporté la Bourse Jeune Innovateur remise par l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ) en plus de mettre la main sur les prix venant du département de génie civil et génie du bâtiment et de la faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Ces dernières feront partie de la délégation qui représentera la région, en compagnie de 12 autres équipes, à la Super Expo-sciences Hydro-Québec, finale québécoise 2022 qui se déroulera en virtuel du 22 au 24 avril prochains. « Pour le provincial, nous sommes très heureuses de pouvoir y participer et nous nous estimons chanceuses de pouvoir être de cet évènement et représenter l’Estrie », commente Kéziah.
Pour sa part, Ophelia, étudiante en secondaire 1, a quant à elle, remporté le troisième prix offert par le Club Optimiste Rock Forest et a obtenu celui de QuébecOiseaux pour son projet sur l’ornithologie appelé Qui est dans ma cheminée ?, en plus de mettre la main sur deux autres offerts par le département de géomatique de l’UdeS et Tafisa Inc.
« Quand j’ai reçu mes prix, j’étais très fière de moi. J’étais aussi surprise, car pendant toute l’élaboration du projet, je ne pensais pas recevoir de prix parce que mon projet est une vulgarisation scientifique et non une conception scientifique. Mais j’ai eu tort. On m’a dit que mon projet avait charmé les gens. Malgré tous les défis à relever, l’expérience Expo-sciences est super cool et enrichissante’ », d’exprimer Ophelia Harel suite à la soirée de remise de prix.
« Finalement, j’espère qu’en parlant de mon projet, le martinet ramoneur sera plus connu, ce qui ferait en sorte que d’autres gens voudront, eux aussi, l’aide », conclut-elle.
Son projet de recherche portait sur le martinet ramoneur, un oiseau qui vivait jadis dans les grands arbres morts. Lorsque l’homme blanc arriva en Amérique et qu’il se mit à défricher les forêts pour se construire des maisons, les martinets perdirent une partie de leur habitat. Plus tard, cette espèce a alors pris les cheminées des maisons d’assaut et y établit leurs nids, comme si c’était de vieux arbres morts. De nos jours, l’utilisation de cheminée a considérablement diminué, ce qui fait que les martinets ramoneurs sont en perte d’habitat et en voie de disparition.
Dès cet été, pour aider le martinet ramoneur, et si la municipalité d’East Angus accepte, elle prévoit poser des affiches pour sensibiliser les citoyens à cette espèce et aimerait bien faire construire une cheminée artificielle inspirée du nichoir existant au Zoo de Granby.

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