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Les Méritas à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent : 130 certificats récompensent les élèves

Méritas

Une dizaine de complices sur quatorze organisateurs de la soirée Méritas se félicitent du succès de la soirée.

Pas moins de 130 élèves de tous les secteurs d’études de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, aussi appelée Cité-école, ont reçu des certificats reconnaissant leurs performances, leur constance, leur persévérance, leur bonne humeur et leurs résultats scolaires dans chaque matière.
Fiers comme Artaban, les adolescentes et adolescents se sont présentés devant une salle comblée de parents et d’amis qui manifestaient joyeusement le plaisir des leurs. Élus et représentants de fondations et d’organismes pourvoyeurs de bourse s’ajoutaient à la liste des invités.
Après une pause COVID, parents, élèves, direction et instigateurs de la soirée se réjouissaient de se retrouver en présentiel pour cette activité. Elle coïncidait avec le 50e anniversaire de cette institution d’enseignement dans le Haut-Saint-François. En effet, la pose des premières pierres destinées à l’édifice remonte à 1972, avec, déjà dans les cartons, un projet de piscine. Celui-ci revient à la surface en 2022, avec des subventions à l’appui, rappelle l’animateur, Francis Lord.
Enseignantes et enseignants concernés sont venus remettre les certificats aux méritantes et méritants dans un face-à-face réjouissant. La soirée était entrecoupée des performances du Stage Band formé d’élèves en musique de la polyvalente. Des saynètes et des photos d’archives ont rappelé les grandes lignes des 50 ans de la Cité-école.
Pour souligner le 50e, « on fera donc un retour dans le temps, de plusieurs façons, entre autres par des sketches où nous ferons revivre, tout en caricature, les différentes époques en matière d’éducation », annonçait M. Lord. Il poursuivait en rappelant qu’en 2010, l’établissement devient Cité-école, qu’en 2018, le toit sur la bibliothèque s’effondrait.
Dans les années 1970, la poly comptait quelque 1 700 élèves qui contestent le peu de fenêtres, l’éclairage au néon et l’absence d’albums de finissants jusqu’en 1980. On mentionne que le taux de décrochage est important. En 1980, Charles Labrie, enseignant, indique, entre autres anecdotes, que les professeurs fument en classe… et les jeunes mangent dans les escaliers.
C’est dans les années 1990 que la technologie s’invite dans les poches des adolescents avec leur boîte à musique miniaturisée, leur appareil photo et multiples gadgets de toutes sortes. On souligne que dans les années 2 000, outre le « bogue informatique » bidon, les tenues vestimentaires reprennent les modes des décennies antérieures et les bidules électroniques chamboulent la gestion de classe. Cette époque contemporaine se caractérise par encore plus d’outils ultras performants et des cours par Internet, surtout dans la période COVID.
Victoria Lamontagne et Julianne Proulx ont présenté, en première partie, avec chaleur les premiers récipiendaires suivis en deuxième par Léa Vallée et Vincent Fontaine. Chaque élève méritant recevait en même temps que leur certificat un chèque de 20 $ provenant de la Fondation Louis-Saint-Laurent.
Se sont ajoutées à ces récompenses, celles offertes par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, les Fondations Michaël Sévigny et Marc Rousseau, par le député, François Jacques, la SADC et Place aux jeunes. Le prix de l’Assemblée nationale allait à Florence Brochu. Celui du Lieutenant-gouverneur du Québec était destiné à Julianne Proulx et celui de la Gouverneur générale du Canada, à Léa Labranche.

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