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Remise de l’épinglette du roi Charles III d’Angleterre : Plusieurs bénévoles du Haut-Saint-François honorés

Épinglette francais

C’est avec beaucoup de fierté que Michel Morin, de La Patrie, a reçu l’épinglette du roi Charles III, en reconnaissance de son implication bénévole dans sa communauté, lui qui a collaboré, entre autres, à la présentation de maintes activités et expositions militaires avec ses collections d’armes, d’uniformes et d’objets de valeur.

Le roi Charles III d’Angleterre a instauré un système de reconnaissance des gens méritants de tout le Canada, pays membre de son Commonwealth. Ainsi, au pays, 30 000 personnes reçoivent son épinglette, dans une véritable opération séduction du roi pour se faire connaître. C’est par ce symbole royal qu’il transmet son message de reconnaissance aux récipiendaires de cet honneur, par le biais du gouvernement canadien et des députés fédéraux, faisant d’eux ses agents de liaison.
Dans le Haut-Saint-François (HSF), pas moins de 12 personnes ont reçu l’épinglette du roi Charles pour leur implication sociale dans leur communauté. Votre journal vous présente aujourd’hui trois personnes qui ont reçu cet honneur, le vendredi 25 août dernier, au Centre culturel et du patrimoine Uplands, à Sherbrooke, des mains de la ministre du Revenu national du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Cette dernière n’avait que 25 épinglettes à remettre au nom du roi britannique, pour tout le territoire de son comté.
Praxède Lévesque-Lapointe, de Bury
Cette femme méritante a une feuille de route très bien remplie. Présidente d. g. bénévole de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, femme d’affaires à succès ayant fondé avec son regretté mari agronome, Daniel Lapointe, l’entreprise Karité Delapointe et la ferme Agri-gestion Delapointe, elle reçoit le titre d’Agricultrice de l’année en 2011 par la Fédération des agricultrices du Québec.
Au fil du temps, elle reçoit d’autres reconnaissances, entre autres, une récompense du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) pour sa collaboration intensive avec des femmes du Burkina Faso pour l’approvisionnement en beurre de karité équitable, une de plusieurs certifications biologiques qu’elle réussit à obtenir sur sa ferme, où elle élève une famille de cinq enfants, tout en étudiant en arts visuels à l’Université Laval, puis en exploitant une érablière de plus de 10 000 entailles et en installant une fromagerie produisant du fromage de lait cru… Malheureusement, il faut s’arrêter faute d’espace dans cette page !
« Le plus bel héritage que m’a laissé mon mari, c’est de m’apprendre à ne jamais baisser les bras, de toujours foncer », lance-t-elle, ce qu’elle a réussi à démontrer à tout moment, grâce à son grand dynamisme.
Michel Morin, de La Patrie
Grand collectionneur dans l’âme depuis toujours, Michel Morin possède d’innombrables objets et artéfacts militaires, canadiens et américains, dont 150 armes anciennes très variées, près d’une centaine d’uniformes de différentes armées, dont plusieurs avec médailles et décorations, des costumes ecclésiastiques et d’organismes de sauvetage, d’agents de plusieurs corps policiers, de plusieurs époques, et maints articles de valeur qu’il conserve dans un musée personnel très impressionnant, à 75 % militaire, d’après lui. Bénévole assidu pour sa communauté, il a reçu l’épinglette du roi Charles III avec énormément de fierté et d’émotion, bien légitime dans son cas.
« J’ai apprécié que la ministre Marie-Claude Bibeau, dans une petite introduction, nous explique c’était quoi l’épinglette du roi, avec un petit discours qui présentait chacun des récipiendaires et l’histoire de chacun. J’ai exprimé mes remerciements dans un petit laïus… Je me prépare pour le 150e anniversaire de La Patrie qui sera célébré en 2025. Je vais sûrement présenter une exposition de mes plus beaux objets, à cette occasion ! », a-t-il annoncé.
Gilles Denis, de Cookshire-Eaton
Gilles Denis n’a pas vraiment besoin de présentation à Cookshire-Eaton. L’homme d’affaires s’évertue depuis plusieurs années à faire connaître, promouvoir et défendre les intérêts des artistes locaux et des arts en général. Il n’a pas hésité à investir pour acquérir des locaux afin, entre autres, d’abriter deux salles d’exposition où présenter des activités culturelles notoires, pour la diffusion des arts, avec l’aide de sa fille Myriam Genest-Denis, une musicienne émérite, et plusieurs collaborateurs bénévoles de sa communauté.
« Concernant l’épinglette du roi Charles, je ne me doutais pas du tout que j’allais la recevoir… J’apprécie que ce soit pour reconnaître l’importance de la culture dans la vie. On s’en aperçoit quand on coupe les ressources dans les écoles, alors qu’il faudrait plutôt pousser sur le développement culturel, la médiation culturelle… C’est un grand défi. Il ne faut pas lâcher. Cette épinglette est un incitatif… J’y suis allé seulement pour cette raison-là, car c’était pour reconnaître le travail des bénévoles », a témoigné M. Denis.
Signalons les neuf autres personnes du HSF qui ont reçu l’épinglette royale : Renée Arsenault-Delisle, Joel Barter, Donna Coates, Rachel Garber, Richard Gray, Roch Lapointe, John Mackley, Edward Pedersen et David Woodward.

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