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Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre : Le CFP du HSF veut lancer la formation OEP

OEP

Tina Desmarais, directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, se dit très optimiste de pouvoir enfin lancer la formation de production reliée au domaine du métal, soit en technique d’usinage. Elle est photographiée dans l’atelier du CFP où les élèves seront formés par des enseignants d’expérience, avec des équipements neufs. La pénurie de main-d’œuvre frappe durement les entreprises de ce secteur de l’économie, prêtes à payer un salaire intéressant pour les candidats à la formation, qui leur est remboursé par la suite.

Il y a maintenant trois ans que le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François (HSF) a l’ambition d’offrir la formation Opération d’équipement de production (OEP) reliée à la Technique d’usinage, donc dans le domaine du métal. Il s’agit d’un secteur de l’économie où les industriels subissent difficilement la pénurie de main-d’œuvre qui sévit depuis un certain nombre d’années.
Ce fut en vain depuis deux ans, par manque de candidats surtout, mais aussi parce que les astres ne s’alignaient pas correctement pour que ce programme de formation puisse voir le jour. La création de nouvelles formations aiderait en même temps à la pérennité du CFP.
L’entrevue avec la directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, Tina Desmarais, a eu lieu le 12 octobre dernier. Questionnée sur l’importance de lancer cette formation pour la survie du CFP du HSF, elle a insisté à quelques reprises. « Oui, la survie de notre centre de formation de East Angus dépend de la création de nouvelles formations de ce genre. Il y a un certain temps que nous sommes prêts ! J’ai déjà sept ou huit inscriptions et je suis très optimiste de pouvoir lancer cette formation avant la fin d’octobre », a fait valoir Mme Desmarais, rencontrée à son bureau situé à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
« Les candidats à cette formation apprendront à opérer des équipements comme les fraiseuses, les tours de perçage, les contrôles numériques qui servent dans les entreprises d’usinage, principalement. Nous avons l’intention de débuter la formation à la fin octobre, laquelle se tiendra jusqu’en août 2024. Il s’agit d’une formation rémunérée d’un montant de 15 000 $, ce qui est un avantage majeur pour les candidats. Le salaire moyen se situe entre 21 et 27 $ l’heure », spécifie Mme Desmarais.
« Cette rémunération est payée à un tarif horaire par l’entreprise, car la formation se passe en alternance dans l’entreprise et en atelier, par des enseignants très expérimentés. Elle est ensuite remboursée à l’entreprise par le biais du programme COUD, une initiative de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) qui vise à rehausser les compétences des travailleurs », explique-t-elle.
« Nous avons déjà organisé une opération petite séduction pour intéresser des candidats. Depuis trois ans que les industriels attendent que la formation soit créée, car en théorie il faudrait 20 inscriptions pour son démarrage. Mais si j’ai entre huit et dix candidats, je m’engage à aller de l’avant, car les besoins de main-d’œuvre compétente sont criants. Je vise ardemment à bonifier l’offre de formations du CFP du HSF », insiste la directrice.
« Notre atelier meublé d’équipements flambant neufs, avec les beaux partenaires qui nous soutiennent, constitue des avantages pour trouver des employés intéressants qu’ils veulent engager immédiatement et les garder longtemps. Notre but est donc de créer un espace de formation dans le HSF, pour le secteur. Nous espérons que le bouche-à-oreille va fonctionner et que les candidatures vont se multiplier par le fait même », conclut Tina Desmarais.
Les candidats étudiants intéressés par cette nouvelle formation n’ont qu’à contacter le CFP du HSF au numéro 819 832-3637, poste 1100, par courriel à hsf@csshc.gouv.qc.ca ou encore en consultant le site Internet www.csshc.gouv.qc.ca

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