Banderolle

Journée des enfants : Élèves du primaire et secondaire y participent

L’ensemble des écoles primaires du Haut-Saint-François avec la collaboration du parlement de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont souligné à leur façon la journée des enfants du 20 novembre dernier. Des bonhommes ont été acheminés aux différentes écoles. Les élèves ont décoré et colorié ces derniers. Retournés à la Cité-école, les bonhommes ont été assemblés pour faire une grande banderole. Cette dernière a été accrochée autour du gazebo de façon à être bien à la vue des élèves et du personnel de la polyvalente. Gaëlle Authier, ministre des Communications, a livré un message à l’interphone pour expliquer la nature de la journée. Nous apercevons Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire et Vicky Couture, technicienne en loisir, présentant la banderole.

CDC-Continuum HSF

Le Continuum HSF et son Forum : Une vaste opération de concertation favorisant les meilleurs services à la population

Martin Monette, agent de développement à la CDC du HSF, se réjouit du succès du Forum tenu dernièrement au sujet du Continuum HSF, à Johnville, réunissant les collaborateurs du milieu communautaire et social dans le but d’améliorer les services pour la population régionale.

Une préoccupation générale de toujours mieux servir la population se trouve à la base du Continuum Haut-Saint-François (HSF) et du Forum que vient d’organiser la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, en collaboration avec ses partenaires qui l’accompagnent au quotidien, dans ce qui constitue en même temps sa mission globale reconnue.
« C’est une activité de concertation, le Continuum HSF, et le Forum que nous avons organisé et tenu le 25 octobre dernier, à Johnville. Une activité de réseautage, pour nous assurer que tous aient le même réflexe de travail, que tous se connaissent et se reconnaissent, pour qu’il n’y ait pas de dédoublements de services, et ainsi maximiser les interventions envers les clientèles que nous desservons. Il s’agit de tisser les mailles du filet social les plus serrées possibles, afin d’éviter les dérapages, que des personnes passent entre les mailles et soient défavorisées », explique Martin Monette, agent de développement à la CDC.
« Le Forum est une grosse activité annuelle où nous invitons tous nos partenaires, comme le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, le milieu scolaire, le communautaire et le municipal. Une activité de rassemblement, où on échange des connaissances, il y a un partage d’expertises, de référencement, on discute entre nous, on échange des idées, et on essaie de faire tout cela dans une demi-journée. Le dernier Forum a réuni 72 participants. Il y a eu des présentations, des explications des services, par des travailleurs de proximité, qui sont sur le terrain, pour établir des ponts entre les gens, les amener vers les bonnes ressources, les accompagnatrices du milieu », ajoute M. Monette.
« Il y a également une conférence qui a été très appréciée, par Chris Gill, sur le leadership et la sécurité psychologique… Le réseautage a permis une mise en commun de la réalité du territoire, où il faut savoir qu’il y a 10 pour cent d’anglophones, c’est la réalité, donc il faut s’attendre à donner des services en anglais également. Car obtenir des services dans ta langue maternelle, quand tu ne files pas bien, c’est facilitant ! Le Forum a été une très belle réussite. Le sondage d’appréciation que nous réalisons nous le dit, c’est très positif, les participants sont très contents ! », se réjouit l’agent de développement.
Il reconnaît ensuite l’apport de son comité organisateur, qui comprend une organisatrice communautaire du CLSC local, une stagiaire en action communautaire provenant du CIUSSS, une représentante du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, de l’Association des Townshippers, organisation qui défend les droits de la minorité anglophone de la région, etc.
« Tout ça facilite le partage des tâches et l’efficacité du milieu communautaire dans la région », a conclu Martin Monette.

Boite a cadeaux

Marché de Noël à Dudswell : La Boîte à cadeaux toujours spécial

La Boîte à cadeaux, à Dudswell, est toujours aussi populaire.

Sans doute un des plus anciens Marchés de Noël dans le Haut-Saint-François (HSF), la Boîte à cadeaux de Dudswell, secteur Bishopton, a soufflé probablement sa 26e bougie, lorsque présentée les 2 et 3 décembre derniers. C’est ce que l’organisatrice de l’activité, cette année, Domenica Guzzo, d’origine italienne,mais au Québec depuis 32 ans, a soumis au journaliste. Conseillère municipale à Dudswell, Mme Guzzo a eu le mandat du comité loisirs et événements. « Nous visons faire rayonner Dudswell avec une activité qui veut être appréciée par toute la population. La Boîte à cadeaux, c’est encore une très grande réussite, dont je suis doublement fière. Les exposants et les bénévoles sont tous très contents. Je veux les remercier bien sincèrement, car ce sont eux, la Boîte à cadeaux. Sans eux, il n’y en aurait pas ! Je veux signaler aussi les noms de mon comité organisateur : Réjean Simard, Manon Goyette et Denis Vécrin », a-t-elle indiqué.

Grévistes

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton : En grève, des employés du front commun manifestent

Devant le CLSC de Cookshire-Eaton, des professionnelles en soins, membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de même que des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), formant un front commun solidaire, ont manifesté comme prévu les 23 et 24 novembre dernier, exprimant ainsi leur mécontentement face aux offres du gouvernement du Québec. Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, appuie le Front commun. « Nous ne pouvons passer sous silence qu’encore une fois, il s’agit de secteurs majoritairement féminins qui ne sont pas pris en considération », exprime l’organisme dans un communiqué de presse.

Pompier Talbot

Au sein du Service des incendies de La Patrie : Une rare femme comme cheffe des pompiers

Francine Talbot a réussi à s’imposer comme directrice du Service des incendies de La Patrie, un emploi qui est traditionnellement réservé à la gent masculine. Un accomplissement remarquable dans notre monde moderne.

Son nom : Francine Talbot. En 2020, elle agissait comme pompière volontaire au sein du Service des incendies de La Patrie, dans le Haut-Saint-François. À peine trois ans plus tard, elle gère ce service comme cheffe des pompiers, après avoir rapidement gravi les échelons et engrangé les formations nécessaires pour réaliser cet accomplissement, dans une discipline réservée traditionnellement aux hommes. Une rare femme à y arriver.
Native de La Patrie, elle a vécu dans une famille qui n’avait qu’un seul autre enfant, son frère, et dont le père était bûcheron au Québec et aux États, et sa mère couturière.
« J’ai fait mon primaire à La Patrie et Scotstown, où nous avions déménagé, et j’ai complété mon secondaire, plus tard, aussi à La Patrie où j’étais revenue, et à la polyvalente d’East Angus. J’ai ensuite suivi une formation pour devenir préposée aux bénéficiaires, dans le domaine de la santé, et j’y ai travaillé pendant 10 ans, à Sherbrooke », relate Mme Talbot.
Elle règne sur 19 pompiers volontaires, à La Patrie, qui sont tous des bénévoles, comme elle dans une certaine mesure, avec un salaire à temps partiel.
« Je travaille également dans une plantation, pour l’instant, en vue de la saison des sapins de Noël qui s’en vient », affirme-t-elle. Elle a deux filles, de 9 et 10 ans.
Elle a suivi toute une batterie de formations, évidemment, pour obtenir le poste de directrice du service des incendies, dont un cours qui s’intitule Pompier 1, pendant un an et demi, officier non urbain (ONU), qui a duré environ 90 heures, le RCCI 1, pour devenir enquêteur en Recherche des causes et circonstances d’un incendie, au Cégep de Chicoutimi, et une formation de préventionniste, pendant 45 heures, et une autre pour l’emploi des pinces de désincarcération.
« J’aimerais également suivre le cours RCCI 2, qui est plus coûteux. J’ai aussi une formation pour les premiers soins et pour les défibrillateurs. Il y a quelque chose d’important que nous voulons amorcer, soit le processus pour que les pompiers locaux deviennent Premiers répondants, ce qui serait un gros plus pour la protection de nos citoyens. Nous allons en parler au nouveau directeur général de La Patrie, Antoine Prévost, dès qu’il sera familier avec son nouveau poste », suggère-t-elle.
Visiblement, Francine Talbot aime sa municipalité de La Patrie. « C’est de toute beauté, ici. Je me sens très bien, au service de la population. Je m’accommode très bien de l’adrénaline qui augmente beaucoup quand survient une alerte d’incendie. Mais heureusement, nous n’avons pas souvent de ces urgences », indique-t-elle.
« Même quand j’étais petite, j’aimais quand l’adrénaline se faisait sentir. Il m’arrivait de courir les feux… Pour moi, aujourd’hui, dès que survient l’alerte, je commence immédiatement la gestion de l’intervention, c’est ce qui est différent comme directrice par rapport à n’être que simple pompier. La difficulté, c’est que je ne connais pas exactement les effectifs de pompiers volontaires qui vont arriver, pour le nombre de pompiers et aussi quand ils vont arriver. Nous avons des ententes avec toutes les casernes des municipalités autour, juste au cas où nous en aurions besoin. À ce sujet, il faut prendre une décision très rapidement et faire les demandes aux municipalités en urgence », soutient-elle.
Elle a évidemment certaines instructions et orientations à respecter en rapport avec le schéma de couverture de risques, généré par le monde municipal de la région, en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François.
« Des difficultés surviennent, quant à la disponibilité de l’eau. Nous ne pouvons pas vider le réseau d’aqueduc de La Patrie, s’il y a un incendie. Nous devons puiser l’eau dans les ruisseaux, rivières et lacs dans les rangs, et la transporter par camion, ce qui n’est pas vraiment un problème, et remplir une piscine que nous possédons déjà. Le nombre de pompiers disponibles peut également changer la gestion de l’alerte. Lors de la dernière intervention, seulement quatre pompiers volontaires sont arrivés. Mais d’habitude, il y en a en moyenne huit ou neuf, parfois dix. Nous avons heureusement une très bonne collaboration pour l’entraide des municipalités voisines, très sympathiques à la cause », se dit très contente la cheffe des pompiers de La Patrie.
Elle compte aussi sur deux autres femmes dans son service, comme pompières volontaires. « Il y a la pompière Vanessa Thériault, qui commencera sa formation en janvier 2024, et une autre qui va devenir officier, lieutenante, qui sera mon bras droit, Mychèle Morin, actuellement enseignante à l’école. Elle est très méritoire, car c’est aussi une athlète connue dans la région, qui a longtemps fait du biathlon, et qui, encore aujourd’hui, relève des défis gratte-ciel, comme pompière émérite ! », se réjouit Mme Talbot.
À la question « Comment ça se passe, pour vous, gérer des hommes ? » Francine Talbot rétorque : « Pour moi, cela ne fait aucune différence de m’adresser à des hommes ou à des femmes. Ce sont tous des pompiers, des individus, des êtres humains, j’envoie des pompiers combattre les feux, je suis très ouverte, nous sommes tous des humains et c’est parfait comme ça ! »

Urbain Desbois

Musicien avant tout : Urbain Desbois aime aussi la poésie et discourir avec les poètes

Urbain Desbois préfère la guitare à l’écriture de poésie, mais en amateur, un beau poème lui inspire à coup sûr une nouvelle musique, comme il a accompagné sur scène plusieurs poètes dans le passé. Il a cinq albums de chansons à son crédit.

Musicien depuis au moins 30 ans, il est arrivé à l’artiste Urbain Desbois, de Lingwick, de mettre de la musique sur les mots de certains poètes pour en faire des chansons. C’est sa motivation à le faire qui fut le point de départ de son projet de Balado s’intitulant Conversation téléphonique d’Urbain Desbois avec un poète, une poétesse.
Dix épisodes sont prévus au projet, à raison d’une diffusion par semaine, du 20 novembre 2023 au 22 janvier 2024.
« J’aime lire de la poésie, je me décris comme un amateur, mais j’aime pas tellement en écrire. Moi, c’est la chanson que je préfère. Depuis 30 ans, j’ai un parcours de musicien. J’aime faire la musique sur un poème que j’aime bien. Une chanson, c’est simple, il le faut, même si ce n’est pas si facile à créer… », témoigne Urbain Desbois.
À propos de son nom d’artiste, il se confie volontiers. « C’est un surnom que quelqu’un m’a donné à un moment donné. Oui, il y a comme un paradoxe, une contradiction : c’est ce que je suis, un urbain qui demeure dans les bois. Je travaille au centre-ville de Montréal et je reste à Lingwick », révèle-t-il en souriant.
Son emploi, c’est sur les plateaux de cinéma que ça se passe, depuis 15 ans. Il s’occupe des décors, des accessoires, un travail qu’il semble apprécier.
« J’ai conçu moi-même mon projet de balado, j’ai fait la recherche, j’ai créé le premier épisode. Mais j’ai une excellente partenaire, Isabelle Mandalian, du Centre culturel Oscar-Dhu, de Lingwick. Celle-ci agit à plusieurs titres : aide à la diffusion, co-réalisation, aide au design, synthèse et vue d’ensemble… Isabelle, c’est une pro de la littérature et de l’édition, elle est minutieuse, elle m’a même aidé à choisir les poètes. Moi, c’est plus mon instinct qui m’a servi », admet l’artiste.
« J’ai enregistré les conversations au téléphone. D’aucunes ont duré trois heures et plus, puis j’ai fait le tri dans ces enregistrements, pour que ça entre dans la structure du projet. Les conversations, ce n’est pas tellement sur le ton d’une entrevue, mais vraiment plutôt sur le ton de la conversation amicale. C’est le poète qui choisit ce qu’il veut aborder avec moi, ses techniques pour faire sa poésie, le travail de son éditeur, c’est comme si on entre dans son atelier, comment il aborde et fabrique son art. Certains c’est l’oralité qui les inspire, d’autres c’est l’écriture, ou encore la scène, d’autres n’ont jamais monté sur une scène. Chacun se présente comme il est », décrit-il.
Il donne comme exemple un des artistes, Patrice Desbiens, un franco-ontarien de 74 ans, qui n’aime pas parler de poésie. « Il m’a parlé des choses qui se retrouvent dans sa poésie, les thèmes, etc., c’est comme un effet miroir pour se dévoiler, j’ai trouvé ça intéressant ! La poésie, c’est un langage codé, c’est un objet mystérieux ou familier, une langue et une approche différente, selon l’interprétation de chacun », lance-t-il.
« J’aime l’aspect spontanéité, ce qui n’est pas «formaté». C’est la curiosité qui m’a emmené à faire ça. La conversation très personnelle avec ces poètes et poétesses me rapproche de leur quotidien, de leur atelier d’écriture. »
Son projet s’est étalé sur deux ans environ. Il parle ensuite de Michel Garneau, qui lui a fait plusieurs confidences en parlant de sa vie, de son travail à la radio, des poètes « grands frères » qui l’ont accompagné durant sa carrière, lui-même un poète très connu. Les deux épisodes de balado qui lui sont exceptionnellement consacrés seront diffusés à partir du 23 décembre.
Outre Garneau et Desbiens, les huit autres poètes et poétesses que ces épisodes balados feront découvrir : Jean-Philippe Bergeron, Carole David, Marie-Andrée Gill, Frank Martel, Marie-Hélène Montpetit, Emmanuelle Riendeau et Claudine Vachon. Pour écouter ces conversations exceptionnelles, consultez le site centrecultureloscardhu.com/balado
Le projet a bénéficié de la Cellule d’apprentissage expérientielle en balado, initiée par Sporobole/Hub numérique et du soutien du Conseil des arts du Canada.

Rachel Garber

Thank You, Pierre!

A good journalist, like a good person, is one who can admit their mistakes. One who gives credit to others, even competitors. One who writes well, presents all sides of the story, really cares about getting things right. It’s a quality called integrity. It means the journalist cares more about the truth than about their ego, and shoulders their responsibility to their readers without flinching.
Pierre Hébert is just such a journalist, such a person. I’m sure you know he is the directeur général (Rédaction) of the Journal régional Le Haut-Saint-François.
And now he is retiring. I don’t want to say good-bye! But I do want to say a heartfelt «thank you,» both from my vantage point, and on behalf of all the readers of the Journal. Pierre has been the guiding star of this important newspaper for decades, so much a part of the community that we take it for granted…and maybe its editor, too.
But we should never do that. Newspapers, small and large, have been collapsing across the landscape at an alarming rate. Many communities no longer hear about their histories-in-the-making, their personalities, and their happenings because their local papers have died. Wikipedia lists 758 newspapers who have ceased publication in Canada over the years. It lists 71 in Quebec, of which 56 ceased publication since 2008.
(Yes, I know, social media. But that’s a story for another time because I want to get back to my topic at hand: What a debt of gratitude we owe Pierre Hébert!)
Pierre has judiciously guided the Journal through these stormy waters, with vibrant print and online editions. He has safeguarded and nourished this newspaper for all Haut-Saint-Franciscans. It is OUR paper, not owned by a distant «landlord.»
From my vantage point, Pierre has been a delight to work for. He’s direct, clear, kind and considerate. He’s been a dream boss.
I began this column in January 2010, after Colin Grimson retired «Colin’s Column.» Colin gave me a call, I wrote Pierre a letter of application, and «Rachel Writes» was born. It’s a column in English within a newspaper in French; a rare thing these days. Thank you, Pierre, for reaching out to the English-speaking minority in the Haut-Saint-François.
Pierre, we congratulate you on a significant career. You have made a difference for the better in our region! We―I―will miss you in these pages, and hope your years ahead will be a joyful journey.
Enjoy the holidays, Pierre! And everyone!
CHRISTMAS CONCERT
A Christmas Concert in Cookshire: The Espace cultural Cookshire-Eaton presents a trio in song, harp, and violin, by a youthful trio, Jacqueline Woodley, Juliette Duguay Patenaude, and Ryan Shao. It is on Sunday, December 17, at 3 p.m. at the Trinity United Church, 190 Principale W., Cookshire. Tickets for adults are $20; for children, free. Purchase yours at www.lepointdevente.com.
SMALL ART
The exhibition of small artworks, suitable for a really nifty gifts, continues until January 3 at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West. Works by no less than 19 artists are on display. Among them are names we recognize: Robert Peloquin, Yong Souk Kim Lambert, John Ward, Denis Palmer, Louis Pierre Bougie, and Gregoire Ferland, to name a few. The Gallery is open Saturdays and Sundays from noon to 4 p.m.; visits at other times are possible by appointment. Contact: galeriecookshireeaton@gmail.com.
SMALL BOOKS
A Townships Holiday Book Fest is planned for Sunday, December 10, from 10 a.m. to 4 p.m., at the Amédée-Beaudoin Community Centre, 10 Samuel-Grantham, Lennoxville. Part of the Townships Sun’s 50th Anniversary celebrations, the Book Fest is a chance to discover more than 25 Townships writers and their books in English, including two from the Haut-Saint-François: Ann Rothfels, with her new children’s book, Many Lifetimes, and Denis Palmer, with his book of artwork and text, Homages.
The day will also feature a series of 15-minute readings, panels, videos, and music. Free pancakes are on from 10 a.m. to 1 p.m., and tea and treats throughout the day. Partnering organizations include Townshippers’ Association, English Language Arts Network, and Quebec Writers’ Federation. Admission is free, and all are welcome. Just come!
WRITE FOR RIGHTS
Amnesty International’s Write for Rights campaign will be at the December 10th Book Fest. Stop by UUEstrie’s Write for Rights table, and be part of the world’s largest human rights event! I’ll be there.
CHURCHES
Anglican. News regarding St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire: No services. To see where services might be in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Upcoming Holiday services are December 10, Sunday of Joy, 9:30 a.m. at Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at Sawyerville United Church. On December 17, Sunday of Love, is at 9:30 a.m., Trinity United Church (Cookshire), at 11 a.m. at Sawyerville United Church, and at 2:30 p.m. at the Wales Home in Richmond.
On December 20 is a Blue Christmas Service at 7 p.m. at the Sawyerville United Church. On December 21 is a service at 10:30 a.m. at the Saint Francis Manor in Lennoxville, and a 3 p.m. service at Grace Village in Huntingville. On December 24 is a Christmas Eve Service with Communion at 7 p.m. at the Trinity United Church (Cookshire). (No service on December 25.)
On December 31 is a «Goodbye 2023/Hello 2024» New Year’s Service at 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. On December 24 is a bilingual service at 10:30 a.m., and a Christmas Eve service in English at 7 p.m. On December 31 is a bilingual service at 10:30 a.m. Other Sundays, services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by December 11 for publication January 3.

Nathalie Loiselle

Remise de dons à cinq organismes : Nathalie Loiselle fait encore des heureux

De gauche à droite, Rock Poulin, Nathalie Loiselle, Carole Poulin, Marie-Josée Pellerin. À l’arrière, Stéphanie Hudon, Marc Rousseau, Alain Rondeau et Évelyne.

Nathalie Loiselle, conseillère pour les produits Tocara, avec la collaboration de commanditaires et citoyens, vient encore une fois de faire des heureux en amassant un montant de 6 625 $, qui est réparti en parts égales à cinq organismes du Haut-Saint-François venant en aide aux gens du milieu.
La Fondation Marc Rousseau, Les Étincelles de Bonheur, Moisson Haut-Saint-François, La Méridienne et La Passerelle reçoivent respectivement 1 325 $ afin de poursuivre leur implication auprès de la communauté. Le montant provient d’une partie des ventes, pour le cancer du sein, de la contribution personnelle de Mme Loiselle et de plusieurs commanditaires. « Ce soir, j’appelle ça la soirée Donner au suivant », de lancer celle qui n’en est pas à sa première campagne de levée de fonds, en guise d’introduction devant plusieurs personnes rassemblées au Café l’Orchidée.
Pour Marc Rousseau de la Fondation portant son nom, « vous savez comme c’est difficile d’amasser des sous aujourd’hui pour aider la population de la MRC du Haut-Saint-François. Je vais vous donner un exemple. Vendredi dernier, on a eu une demande d’un père de famille qui s’est retrouvé devant rien. On avait eu une demande qu’il avait besoin de trois matelas pour ses enfants et on a payé trois matelas neufs par la Fondation Marc Rousseau. C’est ça qu’on fait. On peut rendre des gens heureux. On a habillé des enfants avec des habits de neige neufs. On essaie d’aider la population avec divers projets comme ça. »
Évelyne, représentante de La Méridienne, rappelle que l’organisme offre de l’hébergement pour les femmes et enfants victime de violence conjugale et autres services. « Ces sommes d’argent nous permettent de faire des sorties avec les femmes victimes de violence conjugale et offrir de petites douceurs pour les aider à passer à travers ces moments difficiles. »
Alain Rondeau, représentant de Moisson Haut-Saint-François, « ce montant fait vraiment la différence. » Il rappelle que la présente année est particulièrement difficile. « Moi, cette semaine, c’était la première fois que je voyais le fond de nos tablettes, ce qu’on ne voyait pas d’habitude. » Il souligne, au passage, que l’organisme doit acheter des produits qui étaient donnés dans le passé « et ça paraît. Notre clientèle a changé. On a moins de revenus, donc ça, c’est très apprécié. Ça va passer très, très vite parce qu’il y a beaucoup de demandes », complète-t-il.
Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur, rappelle que l’organisme donne des services aux personnes qui vivent avec un handicap sur le territoire du Haut-Saint-François. « Les sous, c’est toujours bienvenu, ça nous permet de leur donner de l’amour, de la douceur, de les faire sortir de chez eux, d’avoir accès à des endroits adaptés pour eux. Mme Pellerin rappelle que l’activité d’aller aux pommes, notamment le Verger Le Gros Pierre est un endroit adapté pour leur clientèle. « On en fait tout le temps bon usage de ces dons-là. »
Carole Poulin, nouvelle membre du conseil d’administration de La Passerelle, rappelle que le centre est un milieu de vie inclusif ouvert aux femmes (trans et cis), aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. La Passerelle est un lieu accueillant et chaleureux offrant du soutien, de l’écoute et divers services, d’exprimer Carole.

Marche Noel-Cookshire

À Cookshire-Eaton : Le Marché de Noël toujours populaire !

Les visiteurs arrivaient en continu au marché de Noël de Cookshire-Eaton, dont les 34 exposants étaient répartis sur les deux étages du Victoria Hall, rue Principale Ouest.

Parmi les plus anciens marchés de Noël du Haut-Saint-François (HSF), celui de Cookshire-Eaton demeure l’un des plus courus. La circulation au ralenti à la hauteur du Victoria Hall, au 125 rue Principale Ouest, du matin jusqu’à la fin de l’après-midi du dimanche 26 novembre, est là pour en témoigner.
Un grand marché de Noël sur deux étages au vétuste édifice patrimonial, où 34 artisans locaux s’étaient donné rendez-vous pour émerveiller et surprendre les visiteurs.
« Ces exposants offraient de très beaux produits très variés. Nous avons eu passablement de visiteurs, qui se comptaient par centaines, je trouve ça bon. Car il y en avait d’autres marchés de Noël autour (NDLR : celui de l’aéroport et même d’autres marchés de Noël à Cookshire-Eaton), ce qui nous a peut-être nui un peu. Mais c’est surtout les grèves, la situation économique difficile qui l’ont fait davantage… Les exposants auraient aimé vendre plus, cela se comprend », avançait Manon Elisabeth Carrier, co-organisatrice avec Madeleine Masson-Labonté, lors du bilan effectué le lundi suivant.
Au préalable, elles ont dû répondre à de nombreuses demandes de la part d’exposants qui souhaitaient y participer, des habitués et des nouveaux. Elles ont eu facilement la possibilité de diversifier l’offre par les artisans présents.
Citons quelques exposants, pour en donner une idée : la Ferme La Généreuse, de Francine Lemay, de Cookshire-Eaton, le Domaine Ives Hill, de Compton, la Ferme Jardins des Bocages, de Madeleine et Daniel Labonté, de Sawyerville, l’Érablière Tradition d’antan et sa volière, de Cookshire-Eaton, Les Jardins d’etc, d’Émilie Turcotte-Côté, Fermière-Fleuriste de Bury, Delapointe de Bury et Valcourt, Filer Chou, de Maude Lemieux, l’auteure Guylaine Cliche et plusieurs autres.

Petite Tournée des organismes

Initiée par la CDC du HSF : Une petite tournée des organismes en diversité culturelle

La directrice générale de la CDC du HSF, Jinny Mailhot, présente les caractéristiques de son organisme pour le faire connaître aux participants de la Petite Tournée, à Weedon.

Histoire de confirmer un inventaire des ressources dans le domaine de la diversité interculturelle, de la Ruraltérité en fait, afin de mieux se connaître entre organismes, de se reconnaître entre les agents de changement, la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François (HSF) a organisé une petite tournée des organismes en diversité culturelle, le 21 novembre dernier.
C’est le dynamique agent de développement de la CDC, Edwin Moreno, qui a eu l’agréable tâche d’animer cette tournée dans le HSF, effectuée toute la journée en autobus scolaire !
Débutée par un déplacement vers Weedon, les 35 participants inscrits y ont été accueillis par le maire de cette municipalité, Eugène Gagné lui-même.
« Nous avons été bien reçus à la mairie directement. L’objectif de cette démarche globale, c’était de faire connaître les services des groupes régionaux qui interviennent en diversité culturelle et qui luttent contre le racisme, en faisant connaître les efforts qui sont déployés », a fait valoir la directrice générale de la CDC, Jinny Mailhot.
Les participants, composés de représentants d’organismes régionaux estriens, entre autres, comme les Pépines, de Sherbrooke, Vision Attractivité Cantons-de-l’Est, mais aussi d’intervenants du territoire, comme des travailleurs d’organismes communautaires pour le Centre d’action bénévole (CAB), le Centre des femmes La Passerelle, puis des représentants du monde politique, comme l’attaché politique Sylvain McSween du député François Jacques, des conseillers municipaux, comme entre autres Suzanne Jutras, du Canton de Lingwick, des exemples simplement pour en donner une bonne idée.
Ils ont eu droit à cinq présentations, à Weedon, successivement de la part de la Fédération des Communautés culturelles de l’Estrie, le CAB et sa directrice, France Lebrun, Solidarité Populaire Estrie, La Méridienne, maison d’hébergement pour femmes victimes de violence et leurs enfants, et de la CDC du HSF. Cette dernière a rappelé certains faits.
« Depuis 2018, plusieurs activités ont été organisées dans le domaine. À cette époque, nous avions présenté justement à Weedon un Colloque sur la diversité culturelle, il y avait eu une bonne tempête de neige d’ailleurs cette journée-là ! Nous avions créé pour l’occasion une Table de concertation en diversité interculturelle. Depuis, nous avons mis sur pied deux gros projets, et plusieurs choses ont été réalisées dans le HSF pour faire avancer les choses », décrit Mme Mailhot.
« Parmi elles, citons au chapitre de la lutte contre le racisme, une activité de portraits de personnes qui se sont démarquées, faisant ainsi avancer l’Estrie dans le domaine, en présentant une reconnaissance des personnes d’ascendance africaine », a conclu Jinny Mailhot.
Par la suite, le dîner était offert par la CDC au Resto bar Rive Sud, à East Angus. Le reste de la journée s’est déroulé à Cookshire-Eaton, en visite aux locaux de la Maison de la Famille La Relève et de La Passerelle, où de l’information a été fournie aux participants de la petite tournée, aussi par le Service d’aide aux Néo-Canadiens et le Soutien aux familles réfugiées et immigrantes de l’Estrie (SAFRIE).
« L’objectif principal de la petite tournée est d’outiller les passagers et passagères de l’activité afin qu’ils soient en mesure de mieux accompagner les personnes vivant en contexte de vulnérabilité, et ce, surtout en ce qui a trait à leur référencement », avait affirmé l’agent de développement de la CDC, Edwin Moreno, à propos de sa petite tournée en diversité culturelle.
« Cette activité est une opportunité de permettre aux personnes de rencontrer et de mettre un visage sur un nom, de créer et renforcer des liens de confiance entre partenaires, mieux connaître les services et les lieux physiques, partager des pratiques d’accueil et d’accompagnement des personnes vivant en contexte de vulnérabilité et de discussions informelles… Une occasion unique d’aller à la rencontre des organismes régionaux de l’Estrie et de la MRC du HSF, qui travaillent directement au niveau des enjeux liés à la diversité culturelle, à l’inclusion, à la discrimination et au racisme », avait-il résumé.

Expo Petits Formats

Jusqu’au 3 janvier 2024 : L’expo des petits formats célèbre les œuvres de 19 artistes !

Les artistes Clôde Beaupré et Denis Palmer, sur la photo, exposent leurs œuvres petits formats lors de cette nouvelle exposition de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui prend l’affiche jusqu’au 3 janvier 2024, afin d’offrir la possibilité de cadeaux de Noël artistiques pour les amateurs d’art, à des prix plus abordables que pour les œuvres de grandes dimensions.

Ce n’est pas du tout le dynamisme qui manque à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, qui présente les œuvres petits formats de 19 artistes en arts visuels de la grande région du Haut-Saint-François (HSF) et des alentours.
Les intéressés pourront, les samedis et dimanches de midi à 16 h, jusqu’au 3 janvier 2024, découvrir des œuvres que ces artistes ont produites sur des toiles de dimensions plus modestes… sans que ce soit de grandes fresques !
La galerie offre d’ailleurs d’acquérir et même de donner l’Art en cadeau, dans sa publicité reliée à cette exposition particulière à ce temps des fêtes 2023. Voilà une occasion unique pour les fans des artistes-peintres d’acquérir une de leurs œuvres qu’ils reluquent depuis longtemps ou qu’ils découvriront lors de cette expo très spéciale en décembre.
Une visite sur rendez-vous est également possible, hors des heures d’ouverture annoncées.
Et pourquoi manquer de les nommer, ces artistes qui se dévoilent au public, grâce aux commandites de IGA Cookshire-Eaton, les Cœurs Villageois, la Ville de Cookshire-Eaton, la MRC du HSF et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) : Grégoire Ferland, Ida Rivard, Laurence Janni, Lucie Levasseur, Sandra Tremblay, Louis-Pierre Bou-gie, Jean-François Dupuis, Clôde Beaupré, Viviane Madore, Denis Palmer, Françoise Euzénat, Frederic Lapointe, Philippe Rouleau, John Ward, Diane Dugal, Yong Souk Kim Lambert, Céline Gendron, Robert Péloquin et André Philibert.
Une invitation à ne pas manquer.

Marche Noel Angus

East Angus : Un marché de Noël qui fait du bien

Le marché de Noël d’East Angus de la Fondation Marc Rousseau a connu un bel achalandage. Les quelque 25 exposants provenant des quatre coins de la MRC du Haut-Saint-François et même de Sherbrooke ont réussi à faire de belles affaires. Les nombreux visiteurs avaient l’embarras du choix que ce soit des produits d’érable, des capteurs de rêve, des produits du tissage, du tricot, des sculptures de bois, bijoux, couronnes de Noël, etc. En fait, il y en avait pour tous les goûts. Les revenus provenant de la location de tables soit 800 $ sont versés à la Fondation Marc Rousseau. Cette somme servira entre autres à venir en aide comme derniers recours à des personnes dans le besoin.

Marche Noel-Aeroport

Première édition dans un lieu atypique : Le marché de Noël de l’aéroport très prometteur !

Exposants au premier marché de Noël de l’aéroport de Sherbrooke, Éric Tremblay et Carolyne Beaudoin se disaient très satisfaits et n’avaient que des bons mots pour l’organisatrice et le déroulement de cette première édition, qui promet déjà un retour aux Fêtes de 2024.

L’organisatrice du tout nouveau marché de Noël de l’aéroport de Sherbrooke, Isabelle Couture, est également exposante sous le nom de L’Armoire Nature. Elle se spécialise dans la création de pièces en résine d’époxy, comme des lampes – elle avoue aimer la lumière – auxquelles elle incorpore des pierres et des métaux.
« C’est le premier marché de Noël que j’organise ici. Cela s’est décidé à la fin septembre, début octobre. Au départ, on trouvait l’idée un peu farfelue, mais c’est très bien finalement, car l’aéroport est un lieu atypique », admet-elle.
Rencontrée sur l’heure du midi la deuxième journée du marché, le dimanche, elle jubilait : « Même les jeunes ont embarqué, par curiosité, je pense. Il vient des gens de Thetford, de Weedon, je suis agréablement surprise. La publicité a été efficace. Les marchands sont très différents les uns des autres et le beau temps est au rendez-vous. Tous mes exposants sont contents et heureux. C’est certain qu’on revient ici l’an prochain ! », exprime-t-elle déjà.
Question bilan effectué le lundi suivant, Mme Couture s’est dite très satisfaite. « Ça a vraiment roulé, nous n’avons pas eu de moments de bas achalandage. Samedi, nous avons eu environ 350 visiteurs, mais dimanche ce fut plus lent, avec environ 150 visiteurs. Nous avons convenu de 450 personnes environ pour les deux jours. Le défilé du père Noël de Sherbrooke nous a vraiment concurrencés, avec un détour des rues par la 410, il y avait trop de circulation, ce qui nous a nui », a-t-elle fait valoir.
Parmi les exposants, Carolyne Beaudoin et Éric Tremblay, dont c’est la première participation à un marché également, n’avaient que de bons commentaires. « C’est un beau marché, qui présente de très belles créations, une organisation numéro 1. Je suis très satisfaite. De plus, on n’entend que de très bons commentaires des autres exposants et des visiteurs », a indiqué Mme Beaudoin.

Hockey

Tournoi de hockey M18 : Une première édition prometteuse

Nous apercevons la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, procédant à la mise au jeu officielle en compagnie de bénévoles et dignitaires.

Même si les deux formations des Sharks du Haut-Saint-François M18 A et M18 B n’ont pas atteint la ronde des demies finales, la première édition du tournoi de hockey M18 tenue récemment à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus s’est révélée intéressante et prometteuse au point que l’organisation prépare déjà l’an deux.
Jessika Boislard, présidente du comité organisateur, aurait aimé davantage de spectateurs, mais se montre tout de même satisfaite. « L’an prochain, on va s’arranger pour mettre un match des Sharks le samedi soir. » Cet aspect fait partie des petits ajustements que l’organisation souhaite apporter pour la deuxième édition.
Malgré tout, le tournoi se termine sur une note positive et les responsables anticipent des revenus de plus de 7 000 $. Les recettes seront remises à l’Association du hockey mineur du Haut-Saint-François. Elles serviront à payer les heures de glace, l’achat de nouveaux chandails et payer les marqueurs, d’exprimer Mme Boislard. La présidente tient à remercier les bénévoles, la Ville de East Angus et les membres du comité organisateur pour le magnifique travail accompli.
Maintenant que le tournoi est passé, les responsables sont à préparer le tournoi Atome Pee-Wee qui se déroulera en février prochain. « Les 48 équipes sont déjà inscrites et nous avons beaucoup de nouveaux commanditaires », d’exprimer avec enthousiasme Mme Boislard.

Opinion du lecteur

Soirées reconnaisance : merci à nos précieux collaborateurs !

Depuis 15 ans, déjà, treize municipalités de notre MRC qui appartiennent au territoire du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons ainsi que les Caisses Desjardins se sont regroupées autour de notre école publique, la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Ensemble, à la suite de plusieurs rencontres, nous voulions pallier le décrochage scolaire qui sévissait de manière endémique à notre seule école publique francophone et développer le sentiment d’appartenance des jeunes à leur ville ou village. Pour l’ensemble des années, vos deux institutions avez investi plus de 340 000 $ afin d’encourager la persévérance scolaire et la diplomation de nos jeunes. Nous sommes ainsi la seule institution publique du Québec à bénéficier d’une telle générosité et d’un tel engagement. Veuillez nous croire, ensemble, nous avons changé la donne : les faits parlent d’eux-mêmes !
Ce fut et c’est toujours un succès lorsqu’on considère les faits. Nous sommes passés d’un taux de décrochage de plus de 40 % à moins de 10 % en 15 ans. Comment tout cela s’explique-t-t-il ? Par de multiples facteurs, oui ! Un de ces facteurs est le fait que nos 13 municipalités et Desjardins ont bien voulu nous rencontrer à la fin des années 2000 afin de négocier un partenariat qui récompenserait financièrement nos élèves diplômés ou qualifiés par le ministère de l’Éducation. Nous avons de quoi être fiers jeunes et adultes : tout près de 1 800 élèves ont pu bénéficier de ce projet novateur, les bourses reconnaissance, toujours un véritable succès ! De plus, cette reconnaissance se célèbre chaque année dans chacune de nos municipalités, sous la présidence des maires et mairesses, conseillers, conseillères, représentants de Desjardins, parents, jeunes et amis à l’hôtel de ville ou la salle communautaire de leur milieu.
Vous, nos deux institutions, avez collaboré fortement à la persévérance de nos jeunes et au développement du sentiment d’appartenance citoyenne, au bénévolat et à l’implication de nos collègues enseignants lors de la remise des bulletins dans certaines communautés sur une période de sept ans. Nous apprécions encore et toujours votre présence, maires et conseillers, lors de l’assermentation de nos jeunes représentants au sein du Parlement de la Cité. Nos jeunes découvrent ainsi ce qu’est une municipalité ou une caisse Desjardins. Quel beau gage d’avenir !
Merci d’être demeurés fidèles, comme nous, à nos engagements respectifs et récurrents depuis de 2008-2009. Vous avez développé, avec nous, pour nos jeunes, un réel sentiment d’appartenance tant pour notre école secondaire publique que pour celui de chaque communauté. Du fond du cœur, tous les citoyens adultes et jeunes citoyens de chacune de nos communautés ainsi que l’équipe de la Cité-école, désirons partager avec vous, Desjardins et représentants municipaux, toute notre gratitude et notre entière reconnaissance !
Renée-Claude Leroux et Charles Labrie

©2024 Journal Le Haut-Saint-François