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Pour la bonne cause de l’église Saint-Louis-de-France : Le Symposium des arts, une réussite !

SymposiumPeinture

Les 24 exposants sont repartis satisfaits de la 14e édition du Symposium des arts annuel, au bénéfice de l’église Saint-Louis-de-France, d’East Angus, qui avait lieu les 13 et 14 avril derniers.
Il s’y trouvait des exposants mettant en vedette leurs produits d’artisanat, de bois travaillé, des délices de l’érable, assez variés dans l’ensemble. Mais tous visiblement engagés dans cette activité pour la très bonne cause, évidemment.
« Ça a très bien été. Nous avons eu plus de 200 visiteurs, ce qui est très bon dans les circonstances. Cela a satisfait tout le monde, car la température n’était pas de notre bord. Il fallait un effort pour sortir… Mais chacun est resté de bonne humeur. Nous avons reçu des anciens d’East Angus, qui sont maintenant ailleurs, et qui sont venus visiter le symposium et vivre en même temps des rassemblements de familles », a transmis, en guise de bilan de l’activité, la responsable Doris Martineau. Cette dernière s’en occupe depuis une dizaine d’années.
« Tout l’argent amassé va aux besoins de l’église, autant la location des kiosques, les billets vendus pour le tirage de la toile qui est un don de l’artiste-peintre Paul-Émile Durand, qui est aussi exposant du symposium. Le tirage a favorisé Mme Francine Lessard d’East Angus, qui est justement une bénévole à l’église. Elle s’est déclarée très heureuse d’avoir gagné la toile », ajoute Mme Martineau.
L’an dernier, l’activité avait amassé 1400 $. Après le décompte final, le montant des revenus du Symposium était de 1640 $.
Parmi les artistes-peintres, il était possible de rencontrer, entre autres, Lorraine Charron, dont les tableaux, de techniques mixtes, se composent d’objets de recyclage et d’époxy. Luc Charland, pastelliste, qui peaufine des portraits divers. « Je fais ça surtout pour mon plaisir. Pour participer, et aussi pour me faire connaître un peu. Pas tellement pour les ventes, mais ça arrive parfois ! », a-t-il déclaré.
Plus loin, Francine Gauthier et son mari Jean-Claude Breton, tous deux peintres à leurs heures, offraient des œuvres passablement différentes. Elle dans le registre de l’art naïf, lui dans la technique de l’aquarelle.
« Au début, je faisais du figuratif. Mais ça sortait pas mal naïf », avoue-t-elle en riant. Alors j’ai carrément essayé dans le naïf, et j’ai aimé ça ! C’est très coloré, mon affaire. Je m’amuse, ma vie, c’est ça ! Je ne me casse pas la tête. Tout se place sur la toile. Il m’arrive même de faire des taches, puis je me laisse aller. Chaque peinture est une histoire. J’en ai avec des fleurs, des papillons. Et comme je fais de la musique, cela se traduit aussi dans mes toiles », admet-elle.
Son mari, pour sa part, a raconté : « Toute ma vie, j’ai travaillé comme mécanicien à Sherbrooke, dans le domaine de l’automobile. J’ai commencé en 1992, aujourd’hui, je suis à ma retraite, j’ai plus de temps pour peindre. J’ai aussi du temps pour bricoler à la maison. » Dans ses toiles figurent d’ailleurs de beaux véhicules automobiles anciens.
Leur fille Sonia les accompagnait. Elle ne peint pas régulièrement, mais elle s’est essayée déjà avec de l’acrylique, peignant avec du réalisme.

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