Actualités

Micropulperie de l’école du Parchemin : Un esprit d’entraide en période de pandémie

Les élèves de 6e année de la classe d’Alexandre Dumas à l’école du Parchemin s’activent dans la production de cartes de Noël.

Depuis maintenant près de 15 ans, les élèves de 6e année de l’école du Parchemin, Coté Collège, à East Angus, participent à la micropulperie et y fabriquent de cartes de Noël. Cette année, en raison de la pandémie, les jeunes développent davantage une notion importante, soit l’esprit d’entraide.


Comme chaque année, les petits lutins s’activent dans la classe d’Alexandre Dumas pour y fabriquer les traditionnelles cartes de Noël. « Cette année, compte tenu de la situation, on essaie de venir en aide et de sensibiliser les élèves sur ceux qui sont moins bien nantis », explique l’enseignement. En raison des différentes mesures sanitaires, la classe n’aura pas la chance d’accueillir les autres groupes dans leur local et ainsi leur remettre une de leurs créations. « Mais ce qu’on a pensé comme deal avec l’équipe, c’est de demander une denrée non périssable et en échange, on va remettre une carte aux élèves », explique l’enseignant. Certaines seront encore vendues cette année. Un des élèves du groupe est responsable de contacter les clients. Auparavant, les jeunes avaient la chance de vendre les cartes pour financer un voyage de fin d’année. « Là, on est en stand-by, on ne sait pas ce qui va se passer. Probablement qu’il n’y aura pas cette partie-là cette année », exprime M. Dumas. Toutefois, même si l’activité n’a pas lieu, les responsables ont un plan B.


Les 20 élèves de la classe de M. Alexandre ont dû passer à travers le processus habituel de sélection pour la micropulperie. La rédaction d’un curriculum vitae et des entrevues ont été réalisées afin de déterminer le rôle de chacun selon ses forces. Les enfants sont tous très contents et motivés à faire le projet, selon l’enseignant. « Moi, c’est ce que je voulais, être dans la classe de M. Alexandre pour faire la micropulperie », affirme Jacob Côté, élève de 6e année et directeur adjoint du projet. Chacun prend son rôle à cœur. Pour Jeanne Lamontagne, élève en 6e et directrice adjointe, le fait de faire le travail de gestion en plus des tâches régulières, « ça fait qu’on est plus travaillant ! »


L’objectif est de 2000 à 3000 cartes d’ici Noël. « On fait entre 100 et 150 cartes par production », explique Jacob. M. Dumas affirme être très fier de son groupe qu’il trouve très bon et de plus en plus responsable. « Dans mon rôle, je deviens aussi plus pointilleux. C’est-à-dire qu’avec ce groupe-là, on peut se permettre d’aller plus loin, donc de réduire la quantité d’eau, de dégâts et d’avoir des cartes de plus belle qualité », ajoute-t-il souriant. Avec ce projet, les élèves de 6e année ont un apprentissage supplémentaire. Ainsi, ils deviennent plus autonomes et apprennent des notions de gestion et d’écologie.


Avant la période des Fêtes, les élèves travaillent fort pour la production de cartes, mais le projet de classe de M. Dumas se poursuit également au printemps avec de nouveaux objectifs. Depuis un an, l’école est dotée d’un jardin communautaire et ce sont les élèves qui sont responsables de faire les semences et travailler les plants. « On continue toujours le compost dans l’école. Ce sont les élèves qui sont responsables de le ramasser et de s’occuper de ça. Il y a plein de choses qui font en sorte qu’ils sont en action et qui font en sorte qu’ils sont motivés », affirme fièrement l’enseignant.

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François