actualite

Élection ou cooptation : Les élus devront trancher

La décision de la préfet, Nicole Robert, de remettre sa démission le 12 novembre permet, en principe, d’éviter les frais d’une élection partielle auprès de la population puisqu’elle se produit un an avant les élections municipales. Toutefois, les maires auront à décider parmi deux scénarios comme celui de déclencher une élection partielle ou de coopter un maire élu au poste de préfet.
Dominic Provost, qui agit à titre de secrétaire-trésorier au conseil des maires, mentionne que la lettre de démission de la préfet sera déposée à la prochaine rencontre du 23 novembre. Les élus auront 30 jours, explique-t-il, pour décider lequel des divers scénarios ils souhaitent favoriser. Ils seront tous convoqués à une séance spéciale en décembre pour la prise de décision.
On ne peut présumer de la décision des maires, mais l’option de tenir une élection partielle parmi toute la population semble peu probable en raison des frais inhérents et ce, d’autant plus qu’il faudrait reprendre l’exercice pour novembre 2017. La seconde option, celle de coopter un maire est toujours possible. Pour ce faire, il faut qu’un ou plusieurs élus manifestent l’intérêt de cumuler ce poste. Dans l’hypothèse que cette option soit privilégiée, cela impliquerait que le maire élu par ses pairs démissionne de son poste au sein de sa municipalité dans les 30 jours suivant son élection. Dans l’éventualité où aucun de ces scénarios ne soit appliqué, la tâche reviendrait au préfet suppléant. Toutefois, le secrétaire-trésorier serait tenu de vérifier à chaque séance du conseil si un maire serait intéressé à poser sa candidature au poste vacant.

Opinion du lecteur

Dossier CLSC-CHSLD de Weedon : Quand l’action citoyenne de toute une communauté mène à la victoire pour tous…

Le Comité de citoyens pour la survie du CLSC et du CHSLD de Weedon désire féliciter toute la population de Weedon et des environs pour son soutien actif dans la lutte que nous avons menée pour sauvegarder nos acquis au Centre local de santé communautaire (CLSC) et au Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Weedon. Nous avons ainsi évité que le projet Tout sous un même toit des autorités du défunt conseil d’administration (c.a.) du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Haut-Saint-François (HSF) n’ampute les services de santé dispensés sur cette partie du territoire. Rappelons-nous ici que ce projet prévoyait, à Weedon, le déménagement du CLSC dans les locaux du CHSLD obligeant ainsi la fermeture permanente de 17 lits dans cette dernière institution qui, jusqu’alors, affichait pourtant complet à 94 % ou 95 %, et ce, depuis presque toujours.
Aussitôt cette décision prise, à l’automne 2013, un comité de citoyens s’est formé et a immédiatement demandé de retenir plutôt un ancien projet, également voté, à peine quelques mois plus tôt, par le même c.a. du CSSS du HSF. Ce projet visait alors des réaménagements majeurs, et au CLSC, et au CHSLD de Weedon.
À plusieurs reprises, nous avons invité la population à poser des gestes tangibles en appui aux actions du comité. C’est ainsi que, de nombreuses fois, plusieurs d’entre vous vous êtes déplacés pour signer une pétition, pour assister à des soirées d’information, pour manifester dans la rue (plutôt deux fois qu’une), pour signaler des façons de faire inacceptables auprès du commissaire aux plaintes de l’époque, pour déposer des dossiers étoffés auprès de la Protectrice du citoyen, etc. Bref, à vous qui, contrairement à certains, avez refusé de baisser les bras, qui avez refusé de croire qu’il n’y avait rien à faire pour contrer de telles décisions administratives et politiques, qui avez refusé d’entretenir cette idée que tout était perdu d’avance. Chapeau ! Vous avez fait la preuve qu’une action citoyenne, même dans un petit milieu comme le nôtre, peut renverser des décisions qu’on veut nous enfoncer de force dans la gorge.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a finalement donné son accord au projet tel que recommandé unanimement par tous les membres du Comité consultatif – Projet Weedon – CIUSSS-Estrie sur lequel siégeait, outre deux représentants du CIUSSS-Estrie, un médecin, une représentante des gestionnaires et deux représentantes des employés du CLSC et du CHSLD, cinq membres du Comité de citoyens pour la survie du CLSC et du CHSLD de Weedon représentant les résidents du CHSLD, les usagers du CLSC, la population de Weedon, les élus municipaux et le comité de citoyens lui-même. Les travaux de réaménagements devraient commencer au début de 2017 en ce qui concerne le CLSC et un peu plus tard au CHSLD.
Il restera ensuite à faire la preuve que le CHSLD de Weedon doit rouvrir les chambres fermées qui restent pour retrouver son taux d’occupation d’avant le début de la bataille. Pour ce faire, si jamais un de vos proches doit être admis en CHSLD, vous devez exiger qu’il le soit à Weedon, et pas ailleurs, si tel est votre désir ou celui de votre proche. Même si on vous dit qu’il n’y a pas de place, exigez qu’on y ouvre une des chambres laissées volontairement vacantes. Si, toutefois, il demeure toujours impossible de le faire admettre au CHSLD à Weedon, exigez qu’on inscrive, sur la liste de l’endroit où il serait dirigé: Transit en attente de Weedon.
Encore une fois, félicitations à toutes et à tous ! Merci d’avoir fait en sorte que nous nous sommes sentis épaulés dans la démarche !

Solidairement, Jacinthe Audet-Bolduc, Ginette Bélanger, Éric Decubber, Claude-Gilles Gagné, Lucienne Gravel, Jean-Pierre Patry, Renée Paquet, Denis Rondeau, Jean-Denis Roy, Yves St-Pierre
Comité de citoyens pour la survie du CLSC et du CHSLD de Weedon

Prix reconnaisance caisse

La Caisse du Nord du Haut-Saint-François : Remise de distinctions aux élèves

Nous apercevons de gauche à droite, Louka Labrecque, Mathys Gagné, Élizabeth Lehoux, Stéphanie Joannette, Phoebé Boisclair-Fleury, Cédric Charest-Lussier et Alexis Morin. À l’arrière, Daniel Lamoureux et Rémi Vachon, respectivement directeur général et président de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.

Acharnement, persévérance, implication, passions et débrouillardise, autant de qualificatifs adressés par des enseignants et responsables d’écoles primaires envers sept élèves qui ont récemment reçu une plaque souvenir de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.
L’initiative organisée par l’institution financière faisait appel aux enseignants des écoles primaires desservies sur son territoire pour désigner un élève afin de recevoir un prix persévérance. La démarche, une première pour la caisse, se déroulait dans le cadre de la Semaine de la coopération. Sept élèves provenant de cinq écoles différentes soit du Parchemin à East Angus, Notre-Dame-des-Champs de Stoke, du Christ-Roi de Saint-Camille, Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell et Notre-Dame du Sacré-Coeur de Weedon ont été honorés à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulait à l’intérieur de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.
Parents, enseignants, représentants d’écoles et commissaires sans oublier les membres du conseil d’administration de l’institution financière participaient à la remise visant à souligner l’effort et la persévérance de jeunes élèves. Daniel Lamoureux, directeur général de la caisse, félicite les élèves pour leur persévérance ainsi que les enseignants et membres de la direction oeuvrant à transmettre le savoir. S’adressant aux étudiants, M. Lamoureux mentionne « la persévérance scolaire, c’est important. Si vous obtenez un diplôme, vous allez acquérir un pouvoir fabuleux presque magique. Vous aurez le pouvoir de choisir l’école, le travail et la vie que vous voulez. »

colloque diversité sexuelle

Colloque sur la diversité sexuelle et des genres en ruralité : Les intervenants repartent bien outillés

Près de 70 personnes regroupant des intervenants auprès des jeunes, du monde de l’enseignement, de la santé, des maisons de jeunes, des organismes communautaires, des centres de femmes et autres sont sorties du premier colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité, confiantes d’être mieux informées et outillées, donc plus efficaces à intervenir dans leur milieu respectif.
La satisfaction des participants au terme du premier colloque traitant des lesbiennes, gais, bisexuelles et transgenres (LGBT) en milieu rural était évidente au terme de la journée qui se déroulait à l’Auberge La Ruée vers Gould, dans le Canton de Lingwick. La salle était remplie au grand plaisir des organisateurs, dont Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire (CDC), organisme présentant l’événement. « Le but était de sensibiliser et outiller les intervenants terrain. Les gens dans la salle sont repartis sensibilisés, outillés et savent où aller chercher les outils dont ils ont besoin. Les gens veulent transmettre l’information dans leur groupe et ça fait des petits. » L’autre objectif, ajoute Mme Mailhot, était de sensibiliser la communauté en général. Le cocktail dînatoire auquel ont participé plusieurs maires, citoyens ainsi que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Marc-Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement internationale et de la Francophonie, est qualifié de succès par la directrice générale de la CDC. « Le cocktail a permis de sensibiliser la population et plusieurs maires. On est allé chercher des décideurs. » D’autre part, la couverture médiatique apportée à cette première en milieu rural permet d’atteindre les objectifs, d’informer et sensibiliser, d’ajouter Mme Mailhot. « Juste d’en parler c’est important », précise-t-elle.
Les participants ont eu droit à une brochette de conférenciers variés et reconnus dont Maria Labrecque Duchesneau, fondatrice de Fierté Agricole, Dominique Dubuc, militante pour les droits des personnes des minorités sexuelles et impliquée dans divers organismes de défense et promotion de LGBT, ainsi que Pierre McCann, directeur général du Groupe régional d’intervention sociale de l’Estrie (GRIS Estrie) visant à favoriser une meilleure connaissance des réalités des personnes de minorités sexuelles et faciliter leur intégration dans la société. Au panel de conférenciers s’ajoutaient Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie, Michel Deschenaux, de la Cité-école Louis-Saint-Laurent qui pilote le Comité de soutien aux jeunes en recherche de leur orientation sexuelle, présentait entre autres, comment le comité organise et planifie des actions de démystification et d’information. Valérie Mallamo, de la Coalition des familles LGBT, a présenté divers outils et ressources de son organisme, susceptibles de venir en aide aux intervenants scolaires, communautaires et dans les réseaux sociaux et de la santé travaillant avec les jeunes et les familles. Bill Ryan, titulaire d’une maîtrise en andragogie de l’Université de Paris et d’une maîtrise en Service social de l’Université Dalhousie et professeur adjoint à l’École de service social de l’Université McGill, a abordé les conséquences de l’homophobie et de la transphobie en contexte de ruralité.
Une table ronde avec trois participants Catherine Moreau, transgenre, Christian Leclerc, gai et Josiane Provost, lesbienne, ont vulgarisé comment elles vivent leur différence dans leur ruralité. Au terme de la journée, Marie-Pier Boisvert, directrice générale du Conseil québécois LGBT, a rappelé les rôles de concertation et d’éducation populaire que joue l’organisme en plus d’être un interlocuteur auprès des gouvernements. L’intervenante rappelle l’importance pour les régions de répondre aux besoins et à la réalité LGBT. Tout en rappelant les droits envers l’identité des genres, Mme Boisvert souligne l’importance d’en parler et d’informer les gens. « Quand on ne comprend pas les enjeux, ça amène à la peur et la violence. »
Satisfaction
Charlène Brûlard et Marilyne Martel, organisatrices communautaires au CIUSSS de l’Estrie – CHUS pour le Haut-Saint-François, sont pleinement satisfaites du bagage de connaissances acquis au cours de la journée. « C’est la première fois qu’on assistait à un colloque de ce genre. Nous, on ne fait pas d’intervention individuelle. Notre travail se fait auprès des organismes, mais on va les sensibiliser à être ouvert et inclusif. Le site Internet de la coalition des familles LGBT va nous aider. On a beaucoup d’ouverture dans les groupes communautaires, mais il y a quand même du travail à faire. Si on fait des actions, les gens vont se sentir inclus. » Les intervenantes se promettent de transmettre l’information auprès de leurs collègues et de les inviter à consulter le site Internet pour se donner des outils.
Éric Delorme, intervenant au Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, qualifie l’exercice de « très positif. Je n’avais pas vraiment d’attente. J’arrivais là avec une ouverture d’esprit. C’est une belle réflexion. Ça me fait prendre conscience de faire attention sur la façon d’amener et d’aborder les choses. » En 10 ans de carrière au CJE, M. Delorme mentionne ne pas avoir eu à faire d’intervention auprès d’une clientèle LGBT. « Je vais être plus à l’affût et je pourrais peut-être en faire un sujet de discussion ou d’échange en atelier avec les jeunes. » Félicitant l’initiative, l’intervenant mentionne l’intérêt pour d’autres colloques qui ont « l’effet de favoriser l’ouverture d’esprit. » Heureuse du succès obtenu, la directrice de la CDC n’a pas fermé la porte à d’autres colloques.

Lions

East Angus : Don du Club Lions

Nous retrouvons de gauche à droite David Fournier, Réjean Ménard, Marcel Dumont, Vincent Héraud, Jean-Guy Simard, Claude Gendron, Michel Laflotte, Normand Dumont, Gilles Robert, Yves Laflotte et à l’avant Robert G. Roy, maire, et Lyne Boulanger, conseillère.

Les membres du Club Lions de East Angus poursuivent leur implication au sein de la communauté et cette fois, c’est vers la ville qu’elle a été dirigée. Ces derniers ont remis gracieusement une table qui est maintenant installée au parc des Deux Rivières sur la rue Willard. Cet ajout vient grossir le parc immobilier déjà sur place au grand bénéfice des randonneurs.

actualite

Piste cyclable de 98 km : Un projet de plusieurs années

Le projet de piste cyclable sur une distance de 98 km et traversant les municipalités d’Ascot Corner, dont Westbury, qui avait été omis de mentionner lors du texte précédent, East Angus, Dudswell et Weedon, en est encore à l’étape embryonnaire. Sa réalisation pourrait prendre de deux à trois ans, mais seulement après que les études aient démontré la faisabilité, la viabilité et que le mandat d’aller de l’avant soit donné, ce qui est encore loin pour l’instant.
Dominic Provost, directeur général à la MRC du Haut-Saint-François et du Centre local de développement (CLD), mentionne qu’il n’est pas question, pour l’instant, d’en faire un sentier multifonctionnel. « Dans l’étude, le mandat donné est de déterminer les endroits où l’utilisation hivernale sera acceptable pour la bonne cohabitation avec les riverains du chemin de fer. » Il s’agit donc d’un projet en développement dont la réalisation est toujours à l’étude.

actualite

Mission économique à Montréal

Pour faire suite à l’invitation du maire de Montréal, M. Denis Coderre, le Centre local de développement du Haut-Saint-François (CLD) et la Société de développement économique du Granit (SDEG) sont présentement à travailler conjointement à l’organisation d’une mission économique sous forme B2B à Montréal, qui se tiendra en début d’année 2017. Il s’agit d’une journée de rencontres qui bénéficiera à quelque 25 entreprises des deux territoires.
Coordonnée à partir des bureaux du CLD, de la SDEG et de l’Hôtel de Ville de Montréal, cette journée créée sur mesure permettra aux entreprises de différents secteurs de rencontrer des clients, fournisseurs, sous-traitants, distributeurs, dirigeants d’entreprises ou toute autre organisation répondant à leurs besoins. Selon le vice-président du CLD, M. Robert Roy, « cette occasion unique permettra la création d’un réseau de contacts et d’opportunités pour le développement des affaires de la MRC du Haut-Saint-François. »
L’événement se veut un pont économique et politique entre Montréal et les régions. Pour concrétiser cette volonté, M. Coderre a le projet de créer une Maison des régions  dans la métropole en 2017, projet qui deviendra son «legs» pour marquer le 375e anniversaire de Montréal. La Maison des régions deviendra donc un facilitateur de maillages entre entreprises, et favorisera les partenariats d’affaires, les transferts de technologies, les investissements.
Le CLD précise que l’organisme de développement est en recrutement d’entreprises et coordonnera la réalisation de la mission et la préparation des fiches entreprises, tout comme son homologue de la SDEG du Granit. Les entrepreneurs peuvent donc s’attendre à une journée très profitable, car chacun recevra un programme personnalisé. Les entreprises intéressées à participer à cet événement B2B sont invitées à communiquer avec M. Daniel Bérubé, conseiller en développement au CLD, avant le 8 novembre. En plus des rencontres organisées avec les entreprises de Montréal, l’horaire de la journée comprend un déjeuner avec le maire Denis Coderre, ainsi qu’un cocktail 5 à 7 pour clôturer l’événement.

actualite

Bury is Awarded a 150th Celebration Garden

The town of Bury is one of the lucky winners of a 150th Celebration Tulip Garden. In commemoration of Canada’s 150th birthday next year, Vesey’s Bulbs and the Canadian Garden Council teamed up to offer 150 gardens of 1000 red and white tulip bulbs to municipalities and organisations across Canada. The town of Bury, along with the other Eastern Townships communities of Ayer’s Cliff, Richmond and Sherbrooke, was chosen as a recipient of one of the gardens ! Bury has been holding its popular Canada Day parade and celebrations for 95 years, and the town is also known for having participated actively in both World Wars. The tulips will be planted along McIver Street on the hill in front of the cemetery, resting place of many of the veterans and visible to all who walk or drive by.
The ground was prepared by the town workers and rototilled by Steve Coates of Blueberry Hill farm (Bleueterie Coates). Compost was kindly donated by GSI Environement.
The bulbs will and make McIver Street beautiful in the spring for many years to come !
Kathie McClintock

Billet

Le cabaret poétique au Publibrairie Le Buvard : Une expérience à vivre absolument

Nous apercevons le poète Jean-Paul Daoust dans une de ses envolées oratoires.

Ça faisait un petit bout de temps que j’en entendais parler et je me disais que j’irais faire un tour. L’occasion s’est présentée lors du récent colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité, présenté à Gould. Le sympathique Michel Vézina et Maxime Nadeau, copropriétaires du Publibrairie, profitaient de l’occasion pour présenter deux poètes Nicholas Giguère et Jean-Paul Daoust. C’est bien connu, Michel Vézina ne fait rien dans la conformité, l’éclatement est de mise. Un spectacle de poètes ça se prépare, précise l’artiste et auteur. Il vous prend par le ventre avant de le faire par les émotions. « Venez, venez, il faut bien se nourrir avant d’entendre de la poésie », clame-t-il bien fort. Un genre de ragout au chevreuil et à la bière accompagné d’un riz à la bière aurait pour effet d’éveiller tous nos sens en guise de dessert qu’est la poésie. Possédant un permis de boisson, mais pas de restauration, il offre la nourriture gratuitement. Les gens peuvent néanmoins donner ce qu’ils veulent en guise d’appréciation.
Puis vient le moment attendu, celui des poètes. Nicholas Giguère y va d’une lecture endiablée où se bousculent les mots et s’enchevêtrent les phrases s’entrechoquant tantôt avec humour, parfois avec violence, puis un brin de scepticisme et autres amalgames nous transportant dans des montagnes russes d’émotions. Le poète et romancier Jean-Paul Daoust n’a plus besoin de présentation. Assis discrètement à une table à échanger avec les gens, il se lève pour sa prestation. De nature calme au départ, il s’anime au fur et à mesure que se succèdent ses poèmes jusqu’au moment d’atteindre le crescendo final amenant dans sa douce folie poétique la foule à claquer des doigts, taper des mains et du pied, l’accompagnant dans son envolée finale par un fou rire collectif.
Ouf ! c’est ça les soirées poétiques au Publibraire Le Buvard. C’est intense et déstabilisant à la fois, mais combien rafraîchissant ! Je l’avoue, je suis de nature conformiste, mais là ça m’a secoué, mais heureux d’avoir vu, entendu et vécu cette expérience hors de l’ordinaire. Je vous le recommande au moins une fois et vous jugerez par vous-même.
Ah oui ! pour les amateurs de sport, il y a aussi les soirées de hockey poétique. « Les poètes, ça aime aussi le hockey », de lancer Michel Vézina tout sourire. Un poète est invité pour la soirée du hockey du samedi soir. Entre les périodes, il fait lecture d’un poème et à la fin du match, récite l’œuvre qu’il a composée sur la partie de hockey. S’en suit un échange. Je n’ai pas encore vécu cette expérience, mais je me promets de le faire. Maintenant que j’ai goûté et aimé le cabaret poétique, je suis en appétit pour savourer ce tout nouveau concept des soirées de hockey poétique.

Billet

Le cabaret poétique au Publibrairie Le Buvard : Une expérience à vivre absolument

Nous apercevons le poète Jean-Paul Daoust dans une de ses envolées oratoires.

Ça faisait un petit bout de temps que j’en entendais parler et je me disais que j’irais faire un tour. L’occasion s’est présentée lors du récent colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité, présenté à Gould. Le sympathique Michel Vézina et Maxime Nadeau, copropriétaires du Publibrairie, profitaient de l’occasion pour présenter deux poètes Nicholas Giguère et Jean-Paul Daoust. C’est bien connu, Michel Vézina ne fait rien dans la conformité, l’éclatement est de mise. Un spectacle de poètes ça se prépare, précise l’artiste et auteur. Il vous prend par le ventre avant de le faire par les émotions. « Venez, venez, il faut bien se nourrir avant d’entendre de la poésie », clame-t-il bien fort. Un genre de ragout au chevreuil et à la bière accompagné d’un riz à la bière aurait pour effet d’éveiller tous nos sens en guise de dessert qu’est la poésie. Possédant un permis de boisson, mais pas de restauration, il offre la nourriture gratuitement. Les gens peuvent néanmoins donner ce qu’ils veulent en guise d’appréciation.
Puis vient le moment attendu, celui des poètes. Nicholas Giguère y va d’une lecture endiablée où se bousculent les mots et s’enchevêtrent les phrases s’entrechoquant tantôt avec humour, parfois avec violence, puis un brin de scepticisme et autres amalgames nous transportant dans des montagnes russes d’émotions. Le poète et romancier Jean-Paul Daoust n’a plus besoin de présentation. Assis discrètement à une table à échanger avec les gens, il se lève pour sa prestation. De nature calme au départ, il s’anime au fur et à mesure que se succèdent ses poèmes jusqu’au moment d’atteindre le crescendo final amenant dans sa douce folie poétique la foule à claquer des doigts, taper des mains et du pied, l’accompagnant dans son envolée finale par un fou rire collectif.
Ouf ! c’est ça les soirées poétiques au Publibraire Le Buvard. C’est intense et déstabilisant à la fois, mais combien rafraîchissant ! Je l’avoue, je suis de nature conformiste, mais là ça m’a secoué, mais heureux d’avoir vu, entendu et vécu cette expérience hors de l’ordinaire. Je vous le recommande au moins une fois et vous jugerez par vous-même.
Ah oui ! pour les amateurs de sport, il y a aussi les soirées de hockey poétique. « Les poètes, ça aime aussi le hockey », de lancer Michel Vézina tout sourire. Un poète est invité pour la soirée du hockey du samedi soir. Entre les périodes, il fait lecture d’un poème et à la fin du match, récite l’œuvre qu’il a composée sur la partie de hockey. S’en suit un échange. Je n’ai pas encore vécu cette expérience, mais je me promets de le faire. Maintenant que j’ai goûté et aimé le cabaret poétique, je suis en appétit pour savourer ce tout nouveau concept des soirées de hockey poétique.

Rachel Garber

Understanding

I was amazed to see that the Eaton Corner Museum’s play of William Stone’s Leg in January 2014 had a role to play in the Alberta version of the ongoing dispute about the Kinder Morgan pipeline. When a journalist emailed me to ask “How was Mr. Hancock’s performance?”, I replied “Neal did a fine job. Like all the other cast members, he was an amateur and volunteer, contributing his time and skills in support of a non-profit organization, the Eaton Corner Museum.”
I thought others in the Haut-Saint-François might be interested in the far reach of William Stone’s Leg. Now I have received a pile of rancor and even threats from persons who felt my comments were derogatory to Neal. I am not going to repeat the insults I received, but reading them made me almost despair at achieving understanding between those who rely on fossil fuels for their livelihood and those who fear for the future of our planet.
I stand by my expressed appreciation of Neal’s contributions to our community during his time as a student at Bishop’s University. I am sorry if my light-hearted comments about the mugs, and the Eaton Corner Museum getting a cut, were felt to be unkind. They were not meant to be so. The other comments were not my own, but simply quotations from other writers, clearly attributed.
Writing that column, I was on the point of leaving for three weeks in a silent retreat, an occasion to investigate my true nature. Now I am back and surer than ever that we are all playing various roles in life. So when I used the phrase “playing the role,” I was in no way questioning Neal Bernard’s authenticity as an oil rig worker. I acknowledge that right now I am playing the modest role of a writer in a small regional newspaper.
If you want my understanding, please stop the name-calling.
Neal, I received one email from someone I would say is your true friend. Mel wrote, “I just wanted to add, and apologize ahead of time, (because I saw some facebook comments) that I would assume there are a lot of passionate people hiding behind their screens who may also be emailing you. Don’t take any personal attacks to heart. They’re all bark no bite. If anyone calls you names, they aren’t true. Ignore the ugly and vulgar emails. Constructive criticism is one thing, attacks are another. You are a fine writer, and though people may disagree with what you wrote about Neal, it is not reason for personal attack. I just wanted to send this quick note because I’m not sure how many emails you are receiving, but I’m sure it can get discouraging if they’re all ugly … so ignore the ugly! With love, Mel.”
Thank you, Mel.
UNDERSTANDING ALZHEIMER’S
Really, the topic is about understanding a person who is going through the process of Alzheimer’s disease. “Better Understand to Intervene Better” is the title of a talk by Camille Dolbec. His career in nursing included setting up the Alzheimer’s unit at the Argyle Institute, and he is now associate professor at the University of Sherbrooke.
His talk will be of interest to anyone who knows or accompanies someone who has Alzheimer’s or a related disease. What to do? How to act? Understanding the disease can help you understand the person, and how to intervene.
Dolbec is offering two information sessions on Wednesday, November 9, in Cookshire. One is in French at 1:30 p.m., and the other is in English at 7 p.m. Both sessions are at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. They are free and open to the public, but space is limited, so please register. Contact Diane Grenier at the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François (CAB), at 819-560-8540, option 9, or coordo@cabhsf.org.
Added value! Celebrating the National Caregivers’ Week, several partnering organizations will offer useful written information about their services. Besides the CAB, they are: Aide à domicile (home support for seniors), l’APPUI pour les proches aidants d’ainés Estrie (Support for caregivers of seniors), Azheimer’s Society Estrie, Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François (collaborative table for seniors in the Haut-Saint-François), and the Cookshire CLSC. These services – some of them new – could be of great interest to anybody caring for an ill or fragile family member, or who finds that maintaining their home is more difficult than before.
NEWPORT MARKETS
Halloween past, we quickly launch into Christmas preparations, right? Newport offers a Little Christmas Market at 1452 Route 212, and the Lawrence Community Centre Flea Market at 449 Lawrence Road, both on Saturday, November 5, from 9 a.m. to 3 p.m. They promise good shopping for Christmas gifts and they offer lunch, to boot, at the Community Centre. For $6, you can get lasagna, shepherd’s pie, desserts, tea, coffee and juice. Welcome to all, says Newport.
RAMANA ACTIVITIES
Our federal deputy for Compton-Stanstead and minister of immigration, the Honorable Marie-Claude Bibeau, will be at the Ramana Hotel, 18 Principale North, in Sawyerville, for a meet-and-greet information session on Thursday, November 10, at 4-6 p.m. All are invited.
On a lighter note, the Dave Bassant Band concerts continue Saturday evenings, coming up November 5 and 12. Darts are every Wednesday evening. Yoga and meditation are on Tuesdays, Wednesdays, Thursdays and Fridays, starting at 9:15 a.m., open to all. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.
CHURCHES
United: Sunday services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Thanksgiving Sunday, October 9: Holy Communion at both churches. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Anglican: Services are at 9:30 a.m. in Bury, and 11 a.m. in Cookshire. Info: 819-887-6802.
Baptist: In Sawyerville, the worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by November 7 for publication November 16 or by November 21 for November 30.

Distinction 2 Maison Jacques et Fils

Le Centre funéraire Jacques et fils adhère au programme Dinstinction

Nous apercevons M. Jean-Pierre Jacques et les membres du Complexe Funéraire Jacques et fils, recevant le piolet Distinction, signe d’ascension vers de plus hauts sommets, des mains du président du Trust Banque Nationale, M. Nicolas Millette, un partenaire de la Corporation des thanatologues du Québec.

Le Centre funéraire Jacques et fils fait son entrée au programme Distinction, une démarche qui vise à mettre en place et à renforcer les meilleures pratiques possible dans le domaine funéraire. L’annonce en a été faite récemment par la Corporation des thanatologues du Québec (CTQ) en ajoutant que l’entreprise respectait maintenant les plus hauts critères de qualité de la corporation.
« Les maisons funéraires qui adhèrent au programme Distinction sont parmi les meilleures au Québec », explique Annie Saint-Pierre, directrice générale de la CTQ. Elle ajoute que « les membres de la Corporation doivent tous répondre aux exigences des clients et le faire en respectant, notamment, un code d’éthique. Les familles endeuillées qui se tourneront vers ces entreprises certifiées Distinction sont maintenant assurées de recevoir les meilleurs services dans un environnement professionnel. »
Le programme Distinction, explique Annie Saint-Pierre, est une certification qui exige aux maisons funéraires concernées de revoir toutes leurs procédures, afin de s’assurer qu’à chaque moment, les familles endeuillées soient prises en charge de façon professionnelle et conformément à leurs attentes respectives. L’examen, qui mène à la certification, concerne toutes les opérations quotidiennes, telles que la prestation des services pour un contrat d’arrangements préalables, par exemple, de même que le processus de crémation et l’identification exacte des défunts entre autres.

handball

Souper-bénéfice pour Prague : L’équipe de handball se prépare

Nous apercevons les membres de l’équipe féminine à l’avant de gauche à droite, Mya Lauzon, Angélic Brochu et Maude Rhéaume. Dans le même ordre à l’arrière, Florence Bleau, Marie Blouin, Alice St-Cyr, Cloé Montmigny-Bernier, Laurence Gagné, Anaëlle Benoit, Charline Dodier et Chloelyane Charron.

L’équipe féminine de handball cadet juvénile de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, Les Monarques, se prépare pour participer à la compétition internationale qui se déroulera à Praque, en République tchèque, en avril 2017. Au total, 11 filles âgées de 14 à 16 ans provenant d’un peu partout sur le territoire s’envoleront pour vivre une expérience sportive hors du commun. Afin de financer une partie du voyage, elles organisent un souper lasagne, qui se déroulera le samedi 12 novembre prochain, 18 h, à la cafétéria de la polyvalente. Un encan animé est prévu pour l’occasion. Les billets sont en prévente au coût de 12 $ pour les adultes et de 6 $ pour les 12 ans et moins. À l’entrée, le coût sera de 15 $ et 8 $. Pour l’achat de billets, contactez Geneviève au 819 832-4315.

Musée Angilas

Eaton Corner Museum : Final activity was well-attended

The artist, Denis Palmer, explains his artistic approach to visitors.

The closing activity of the 2016 season of the Eaton Corner Museum was a great success. It was an Open Door weekend which included an exhibit of works by the artist Denis Palmer at the Museum’s Foss House. To the great pleasure of the Museum’s president, Sharon Moore, more than 60 persons, both English- and French-speaking, visited the Museum and met with the artist.
Visitors had a chance to visit the treasures of the Museum free of charge, but more than that, they had the opportunity to converse with the artist himself. Palmer congenially took the time to explain his works and his approach in creating them. Often inspired by a photograph after a period of research, he reproduced the life of the first colonists during the era of colonization, their means of transportation, their way of working and other aspects of daily life. He produced 35 works in all, but only exhibited 25 because he was not satisfied with the others. Some 15 works were sold during the exhibit, and the proceeds donated to the museum.
Monique Nadeau Saumier, art historian and heritage consultant, participated in the research and preparation of the main exhibition at the Eaton Corner Museum. She expressed her admiration for the artist and for the distinctive features of the objects in the exhibition that reflected the history of bygone era. “The museum is magnificent, and the Congregationalist church has been kept in very good condition. Here, the village has stayed almost intact.”
Finally, just to mention that by reserving in advance, groups may visit the
Museum during the off-season. Just call 819-889-2698.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François