territoire forestier

Le Haut-Saint-François: territoire forestier ?

Oui ! Et plus qu’on peut le penser. Le Haut-Saint-François (HSF), son histoire et son économie, c’est d’abord une histoire de forêts. Depuis l’arrivée de Josiah Sawyer à la fin du 18e siècle au site qui porte aujourd’hui son nom (Sawyerville) jusqu’aux plus récents inventaires des activités en forêt et en usines de transformation des bois, le HSF a toujours affiché un paysage résolument forestier. Rouler dans le HSF, c’est rouler dans le bois !
Des chiffres
En 2014, quelque 2 300 propriétaires possédaient 178 400 hectares auxquels s’ajoutent 13 000 hectares de forêts publiques, incluant la moitié ouest du Parc national du Mont-Mégantic et la Réserve écologique Samuel-Brisson, répartis dans Chartierville, La Patrie, Hampden et Lingwick. La forêt couvre donc 83 % du HSF; elle compte pour 28 % du territoire forestier estrien et appartient à 25 % des 9 200 propriétaires forestiers de l’Estrie. En gros, le HSF, c’est la deuxième MRC forestière de l’Estrie après le Granit.
Au décompte 2015 du Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec (SPFSQ), le HSF se classe premier sur tout le territoire du syndicat pour le volume de bois mis en marché: 417 producteurs ont mis en marché 181 670 mètres cubes solides (mcs)1, bois de pâtes et de sciage, feuillus et résineux confondus; c’est 25 % de tous les bois transités par le SPFSQ auquel s’additionne un volume indéterminé provenant des terres publiques et d’entreprises possédant leurs propres lots forestiers. Quant au bois de chauffage, sous réserve d’une évaluation exhaustive, le HSF produirait approximativement 63 700 mcs pour 32 % du volume estrien… tout aussi approximatif.
Des entreprises et des emplois
Bon an mal an, entre 50 et 100 travailleurs œuvrent en forêts privées sur une base permanente ou saisonnière, et quatre groupements forestiers (Sommets, Appalaches, Saint-François et Wolfe) et quelques consultants forestiers indépendants assurent une couverture de services conformes aux pratiques forestières en vigueur. Sept entreprises de première transformation localisées à Saint-Isidore, Sawyerville, East Angus, Westbury, La Patrie et Weedon génèrent autour de 160 emplois réguliers. De plus, 12 des 37 transporteurs forestiers accrédités par le SPFSQ ont leur place d’affaires dans le HSF.
«L’avantage Domtar»
Comme propriétaire de forêts privées, Domtar, avec ses 40 000 hectares, est présente dans les 14 municipalités du HSF, superficies variant d’un hectare dans Cookshire-Eaton à 13 088 hectares à Lingwick; c’est 38 % des 106 000 hectares que possède la multinationale en Estrie; des forêts aménagées et exploitées selon leur possibilité. On comprendra donc que Domtar, dont les bois sont triés sur le chantier afin d’en maximiser la valeur, est un important contributeur à l’emploi en forêt et… à l’impôt foncier. Rappelons que l’usine de Windsor dotée de la certification environnementale FSC (Forest Stewardship Council) confère à l’Estrie un net avantage concurrentiel pour la vente de gros volumes de produits ligneux destinés à la trituration (pâtes).
Sirop d’érable et sapins de Noël
Bien qu’apparentés à la forêt, les produits acéricoles et les arbres de Noël sont des productions agricoles. Selon les données inscrites au PDZA du HSF (Plan de développement de la zone agricole), en 2010, le HSF comptait 43 producteurs du conifère emblématique de Noël pour 2 224 hectares, se classant ainsi au deuxième rang après la MRC de Coaticook. Et les érablières aux usages acéricoles appartenaient à une centaine de producteurs, 11,5 % de l’Estrie, comptant un total de 722 000 entailles, 10,5 % du total estrien. Il est utile ici de souligner que l’Estrie est la troisième région acéricole du Québec après le Bas-Saint-Laurent et la Beauce.
Services écologiques, paysages, loisirs et… taxes foncières
Depuis que la mouvance écologiste occupe une place de premier plan dans les médias, les services écologiques rendus par la forêt ont eu leur part de publicité. Séquestration du carbone, lutte à l’érosion, absorption des pluies diluviennes, équilibre hydrique des milieux humides, des lacs et des rivières, maintien de la biodiversité, entretien des paysages; voilà une courte liste des services environnementaux de la forêt auxquels s’ajoutent des valeurs sociales, culturelles, communautaires et souvent… spirituelles. Quant à sa valeur «loisirs», le temps de la chasse, les nombreux aménagements linéaires en tout genre (sentiers) et l’essor de la villégiature en disent long. Pour le compte de taxes municipales et scolaires, les relevés des quinze dernières années sont indicateurs que cette «manne» constitue une part substantielle des apports financiers aux municipalités et aux commissions scolaires.
On aura constaté que la forêt, celle du HSF et d’ailleurs, est un sujet complexe, voire sans fin. Et pour reprendre une expression populaire, « c’est de la grosse argent ! » Fait indéniable: elle contribue fortement au bonheur collectif. « On n’est pas sorti du bois ! Restons-y ! »
Jean-Paul Gendron, prés.
Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie

Theatre polyvalente

Un spectacle multidisciplinaire : Apprécié des jeunes élèves

Nous apercevons la troupe interprétant Le petit ours gris de la Mauricie.

Pas moins de 586 jeunes de la prématernelle à la troisième année du territoire ont assisté récemment au spectacle pour enfants, présenté à l’auditorium de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Le petit ours gris de la Mauricie, tiré d’un conte de Félix Leclerc, a fait rêver les enfants l’instant d’une représentation théâtrale.
Accompagné de deux musiciens et un comédien, Edgar Bori, qui a créé le spectacle, raconte, à travers des chansons et des mises en scène, l’histoire du petit ours gris qui ignore les conseils de ses parents et choisit de passer l’hiver loin de sa tanière.
Ce moment fort apprécié des jeunes participants a été rendu possible grâce au Comité culturel de Weedon, la Commission scolaire des Hauts-Cantons et le fonds de développement des territoires octroyé à la MRC du Haut-Saint-François.
Visiblement heureux de cette belle participation, Robert Scalabrini, directeur général du comité culturel de Weedon, mentionne qu’un second spectacle s’enchaînera bientôt et s’adressera aux élèves de 4e et 5e secondaire. « Il s’agit d’une pièce adaptée pour eux Ik Onkar, qui raconte la vie des adolescents en milieu scolaire. » M. Scalabrini souhaite maintenir le rythme de deux représentations par année, une pour les élèves de niveau primaire et une autre pour ceux du secondaire.

LAPASSERELLE ET LA MÉRIDIENNE

La Passerelle et La Méridienne s’unissent pour la cause : «Assez des violences!» envers les femmes

Le centre des femmes La Passerelle et la maison d’hébergement et de transition La Méridienne vous invitent à participer à une vigile le 6 décembre prochain à East Angus, dans le cadre des activités pour contrer la violence envers les femmes.

Assez des violences!, est le thème choisi pour la période qui amorce la campagne des 12 jours d’action pour contrer la violence envers les filles et les femmes. Du 25 novembre au 6 décembre, partout au Québec, des centaines d’activités ont lieu afin de sensibiliser la population ainsi que les dames et demoiselles concernées à se sortir de ce milieu empoisonné. Sur le territoire, unis pour la cause, le centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle et la maison d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne, s’associent dans un mouvement solidaire. Elles rappellent que la violence peut prendre plusieurs formes que ce soit sexuel, physique, verbal, psychologique, etc.
Profitant de cette période, Andrée, de La Passerelle, témoigne « La honte doit changer de camp ». En 2015-2016, La Passerelle a été témoin de 155 interventions de violence physique, physiologique et à caractère sexuel. Annie, de La Méridienne, mentionne avoir eu un taux d’occupation de 104 %. L’organisme a répondu à 1552 consultations téléphoniques ou sous forme de courriels. De toutes les demandes, n’oublions pas que les enfants sont grandement touchés et ont également besoin de ressources.
Dénoncer la violence
Une des stratégies du conjoint violent est d’isoler sa conjointe. Il brise son réseau social, l’éloignant ainsi de ses amis(es) et de sa famille. Il la garde à la maison, la femme peut même changer d’emploi ou le perdre. Depuis les 3 dernières années, on remarque une vague importante de dénonciation, ajoutent Annie et Andrée, les 2 directrices des organisations. Elles témoignent qu’encore trop souvent aujourd’hui, une femme victime de crime sexuel ou de toutes formes multiples se fait reprocher maint geste par son entourage. On entend encore qu’elle brisera une vie si elle dénonce son agresseur, ça va lui apporter quoi de dénoncer, à part briser des familles, faire perdre une réputation, etc. Dans le cas d’une agression sexuelle, il n’est pas rare d’entendre le mot cru et oppressant de l’entourage disant à la victime que celui-ci ne l’a pas pénétrée donc que ça ne compte pas. C’est à l’agresseur d’avoir honte et à lui seul de vivre avec les impacts des gestes irréparables et immoraux, qu’il a causés. «  C’est assez des violences ! », répète Annie.
La Passerelle prête assistance depuis 33 ans, elle soutient, écoute, aide les victimes à se sortir de l’isolement et offre une multitude de ressources. « On est là », lance Andrée apportant tout son support aux femmes. Solidarité, échanger, informer, aider, dénoncer et guider sont les voies essentielles mêmes de l’existence des deux organismes. Dans le doute, n’hésitez pas à les contacter; elles ont un bagage de connaissances et un réseau élargi de ressources et d’aide en tout genre. La sécurité et la confidentialité des victimes priment. Travaillant conjointement, les deux organismes aident à briser l’isolement. Ils offrent aux victimes une gamme impressionnante d’outils et de ressources en vue d’améliorer leur condition de vie. Acquérir un bien-être, une santé psychologique, physique et ainsi devenir libre et autonome sont en outre les principes de la mission des organisations.
La maison d’hébergement La Méridienne répond à toute demande d’aide 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et les services sont gratuits et confidentiels. Les victimes et leurs enfants qui ont besoin d’un hébergement sont protégés et ont un endroit où ils peuvent entièrement s’abandonner en toute quiétude. En situation d’urgence, La Méridienne est prête à intervenir. Si vous connaissez quelqu’un ou une mère et ses enfants en difficulté, vous pouvez également la contacter, vous serez accompagné dans la démarche à suivre.
La Méridienne et La Passerelle feront la distribution de rubans blancs et de bougies. Elles invitent la population à les porter fièrement. Rappelons que c’est à la suite de la tuerie qui a fait 14 victimes à l’École Polytechnique que la campagne des rubans blancs a été fondée. Le 6 décembre devient donc la journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. C’est l’occasion de réfléchir sur le phénomène, le 6 décembre prochain, le public est convié à une vigile de solidarité qui aura lieu à East Angus.
Pour rejoindre le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, sans frais 1-877-447-3423, http://www.cdflapasserelle.org/nous-joindre/
La maison d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne, sans frais 1-888-699-3050.

actualite

Festival de la chasse de Chartierville : Environ 7000 $ amassés

Pour la 54e année consécutive, le Festival de la chasse de Chartierville a eu lieu toute la journée, à l’école de la municipalité, et a permis de récolter environ 7000 $ pour venir en aide à la paroisse. Sur place, jeux, tirage, concours, œuvres et artisanat local. L’objectif de cet évènement année après année, est d’amasser des fonds en vue de garder l’église ouverte. Claudine Saint-Laurent et Jeanne Dion se tenaient à l’accueil où avaient lieu les expositions des œuvres d’André Philibert, le peintre de la nuit, et Claude Sévigny. Suzanne Roy, Lise Pellerin, Monique Lachance, Micheline Lamoureux et Linda Lescault présentaient une grande diversité d’artisanat, toiles et photographies. Dans les cuisines, Suzanne Roy et Lucien Boisclair s’affairaient à la tâche. La journée s’est conclue par un souper canadien et une soirée dansante avec orchestre. L’organisation remercie les précieux commanditaires.

Lynne MARTEL

Lynne Martel-Bégin : V.-p. à la Fédération de l’UPA-Estrie

Lynne Martel-Bégin, v.-p. de l’UPA-Estrie.

« Les chaussures sont grandes à chausser », d’exprimer Lynne Martel-Bégin, prenant la vice-présidence à la Fédération de l’UPA-l’Estrie.
Elle succède à M. Réal Marcoux, qui a récemment laissé son poste après 25 années d’implication. Étant également présidente du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, Mme Martel-Bégin mentionne que les règlements lui permettent de conserver ses fonctions.
« J’ai eu à y réfléchir, car la charge est plus grande », cite-t-elle. « Mais avec l’aide et le support du syndicat tel M. Henri Lemelin, le vice-président du Syndicat local du HSF, ça aidé à ma réflexion  », témoigne la nouvelle vice-présidente.
La motivation de cette dame est impressionnante: «  Moi, je suis une femme d’action, je n’aime pas être en mode réaction, mais plutôt en mode proaction », affirme-t-elle, soulignant ainsi le fait qu’elle préfère agir et espérer changer les choses.
Dossier chaud
Parlant d’action, Mme Martel-Bégin aura du pain sur la planche dans les prochains mois. Le dossier de refonte du Programme de taxation foncière agricole la préoccupe, sur lequel elle est d’ailleurs en défaveur. Selon l’UPA-Estrie, les comptes de taxes des agriculteurs augmenteraient considérablement. De façon anonyme, l’UPA a eu accès aux factures de plusieurs producteurs et elle a fait un exercice financier prouvant ainsi une hausse monétaire significative. « Richard Leroux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) nous appuie », d’exprimer Lynne Martel-Bégin. M. Leroux a affirmé à la Terre de chez nous, un magazine, être en accord avec la demande de l’UPA de reporter la démarche d’un an. Les ministres de l’Agriculture et des Finances, du gouvernement du Québec, n’ont pas l’intention de suspendre la modification au programme de taxation. « On parle de pertes de milliers de dollars pour certaines entreprises agricoles », s’exclame la vice-présidente. En septembre dernier, la MRC a été informée « on demande l’appui des maires », dit-elle.
D’autres dossiers interpellent la nouvelle présidente telle  la sécurité à la ferme ainsi que le stress psychologique. « Les taux de suicide augmentent beaucoup », souligne-t-elle. Les gens du monde agricole sont confrontés à l’isolement et elle souhaite faire comprendre aux intervenants du milieu que la réalité est tout autre. « Lorsqu’ils sont malades, ils ne peuvent pas prendre une semaine ou deux en vacances », fait savoir Lynne Martel-Bégin. Les sujets présentés sont au cœur des prochains dossiers dont la nouvelle vice-présidente souhaite s’investir.

Gagnante concours Resto

Concours Où je mange mon mets préféré ? : Marilyne Côté l’emporte

Marilyne Côté, de Saint-Isidore-de-Clifton, est l’heureuse gagnante du concours Où je mange mon mets préféré ? organisé par le Journal régional Le Haut-Saint-François, au printemps dernier. La démarche invitait les clients à voter pour un restaurant participant. Le Huppé de Saint-Isidore-de-Clifton est celui qui a obtenu le plus de votes. Le nom de Mme Côté a été tiré au hasard parmi les participants sur le Facebook du journal. Elle dispose d’un montant de 35 $ pour assouvir une fringale à ce restaurant. Nous retrouvons au centre la gagnante Marilyne Côté en compagnie des propriétaires Nicole Dodier et Yvon Pouliot.

Manif

Les groupes communautaires se font voir et entendre

Nous apercevons les manifestants faisant part de leurs revendications devant l’affiche du bureau de comté du député Ghislain Bolduc.

À l’instar de plusieurs organismes sociaux et communautaires au Québec, une vingtaine de personnes du Haut-Saint-François ont manifesté, la semaine dernière, devant le bureau du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, à Cookshire-Eaton, pour lui rappeler les principales revendications nationales.
David Bouchard, membre du comité de mobilisation à la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, rappelle les quatre revendications soit un meilleur financement en soulignant que des organismes œuvrant dans certains secteurs n’avaient eu aucune augmentation au cours des 10 à 15 dernières années. Le monde communautaire réclame également plus d’autonomie. On souhaite disposer à sa guise des sommes qui leur sont allouées. La volonté d’obtenir une reconnaissance de la part du gouvernement pour le travail effectué s’inscrit sur la liste des revendications. À cela, s’ajoute la demande de réinvestir dans les services publics « parce que souvent, c’est nous qui se retrouvons avec les pots cassés », de préciser M. Bouchard, également directeur de La Relève du Haut-Saint-François.
Les manifestants ont profité de l’occasion pour donner des constats d’infraction envers le gouvernement comme celui de couper dans les soins pour les personnes âgées, de ne pas écouter les infirmières qui sont au seuil de l’épuisement professionnel, de faire des coupures dans l’aide sociale et plusieurs autres. Une participante personnifiant un juge a symboliquement déclaré le gouvernement coupable. Les billets d’infraction, plus de 200, en incluant ceux remplis lors de la Journée internationale de la femme du 8 mars dernier, ont été déposés dans une boîte qui a été remise auprès de l’attachée politique du député Bolduc.
La veille de cette manifestation, plusieurs représentants d’organismes communautaires du territoire se sont joints avec leurs collègues du Granit pour rencontrer le député à son bureau de Mégantic et lui faire part de leurs doléances. M. Bouchard mentionne que le député Bolduc s’est engagé à ramener les revendications auprès des différents comités ministériels.
Par ailleurs, les manifestations des trois jours, tenues la semaine dernière, ont connu leur point culminant mercredi passé alors qu’une grande manifestation régionale s’est déroulée à Sherbrooke.

Marche de noel Newport

Petit marché de Noël à Newport : Belle participation du public

Même si on ne fait pas de décompte officiel, Lyne Maisonneuve, principale organisatrice du Petit marché de Noël à Newport, était satisfaite de la participation du public. Une dizaine d’exposants dont huit nouveaux présentaient leur savoir-faire que ce soit du faux vitrail, de la pâtisserie, du tricot, des produits d’érable, chapeaux de laine, bijoux, conserves, produits beauté, tissage et autres. Il y en avait pour tous les goûts. Pauline Lavoie, exposante, présentait entre autres, un sac à lunch tissé avec du ruban de vieilles cassettes vidéo. Outre les exposants de Newport, on retrouvait également des participants d’East Angus, Sherbrooke et Bury. Ces derniers semblaient satisfaits des ventes effectuées au cours de la journée. D’autre part, il y avait de l’action au cours de ce samedi 5 novembre, dans Newport, puisque les gens de Saint-Mathias-de-Bonneterre procédaient à leur souper annuel d’automne avec messe, souper et bingo, tandis qu’un marché aux puces se déroulait au Centre communautaire Lawrence.

HOMMES

Honorez les hommes au cœur de votre vie !

Le 19 novembre 2016, la planète célèbre en grand ses hommes et ses garçons ! Ayant vu le jour en 1999, la Journée internationale des hommes est une initiative dont l’un des principaux objectifs est de réinventer les relations entre les genres dans un souci d’égalité.
Ainsi, dans plus de 60 pays, de nombreuses activités (conférences, ateliers, spectacles, séminaires, marches, etc.) sont organisées dans le cadre de cet évènement. Les sujets et les enjeux qui y sont abordés sont des plus variés:
• Discrimination;
• Droits;
• Éducation;
• Entraide;
• Marché du travail;
•Modèles masculins positifs;
• Paternité;
• Pauvreté;
• Santé physique;
• Santé psychologique;
• Violence conjugale;
• Etc.
Rendez-leur hommage
Le samedi 19 novembre, portez un regard empreint de gratitude sur les hommes de cœur qui s’impliquent tous les jours dans la société. Pensez simplement à votre père, à votre frère, à votre conjoint, à votre fils, à votre meilleur ami, à votre voisin, à votre garagiste, à votre comptable, à votre médecin ou à votre épicier !
N’hésitez pas à exprimer votre reconnaissance aux hommes inspirants de votre entourage. Plusieurs gestes peuvent être posés pour souligner cette journée spéciale, par exemple: écrire un mot gentil, proposer une sortie (restaurant, spectacle, cinéma, activité sportive), offrir un cadeau (accessoire, carte-cadeau, gadget électronique, outil, etc.).
Chers hommes, toute l’année, soyez fiers de votre masculinité, de votre authenticité et de vos valeurs !

Jour Souvenir Bury

Jour du Souvenir : On se souvient dans le HSF

Plus d’une centaine de personnes, adultes et enfants, participent chaque année à la cérémonie du jour du Souvenir à Bury.

Aux quatre coins du Haut-Saint-François, les gens ont pris le temps de faire une pause et se recueillir autour des différents cénotaphes pour rendre hommage aux anciens combattants du territoire et pour tous ceux et celles qui travaillent à faire de l’ensemble de la planète un monde meilleur dans le cadre des cérémonies commémoratives du jour du Souvenir.
Que ce soit à Scotstown, Bury, Saint-Isidore-de-Clifton, Sawyerville, Island Brook, secteur Cookshire, Weedon et East Angus, les gens ont pris le temps de se recueillir en guise de remerciements envers tous ceux qui ont défendu la démocratie et particulièrement les combattants qui ont fait le sacrifice ultime de leur vie.
À Bury, ils étaient plus d’une centaine à se recueillir à la salle communautaire. Le président de la Légion canadienne filiale 48 de Bury, Richard Grey, a dirigé la cérémonie protocolaire empreinte de solennité. Des représentants des légions canadiennes du côté de Sawyerville et East Angus ainsi que les Cadets de l’air du Haut-Saint-François et de l’«Army Navy Air Force» de Lennoxville participaient à l’événement.
Plusieurs dignitaires ont pris la parole à cette occasion, des poèmes, prières et autres se sont succédé. La lecture des noms des anciens combattants constitue toujours un moment fort de la cérémonie. L’artiste Jonathan MacAuley a interprété une pièce de circonstance. M. Grey a salué la présence de deux vétérans de la Deuxième Guerre mondiale affiliés à la légion 48 de Bury, Grant Taylor et Harris Nugent. Plusieurs participants ont procédé au dépôt des gerbes de fleurs, dont le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et le représentant de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton et ministre du Développement international et de la Francophonie, Philippe Cadieux.

Jour Souvenir Bury

Remembrance Day : We remember, in the HSF

In the four corners of the Haut-Saint-Francois, people took the time come together around the various cenotaphs for Remembrance Day commemorative ceremonies, to give homage to the veterans in our region as well as all those who work to make the planet a better world.
Whether in Scotstown, Bury, Saint-Isidore-de-Clifton, Sawyerville, Island Brook, Cookshire, Weedon or East Angus, people gathered together in gratitude to those who defended democracy, and particularly the soldiers who made the ultimate sacrifice of their life.
In Bury, more than 100 persons gathered at the community centre. Richard Grey, president of the Canadian Legion Branch 48 of Bury, directed the official ceremony which took place with great solemnity. Representatives of the Candian Legion branches of Sawyerville and East Angus, as well as the Air Cadets of the Haut-Saint-François and the Army Navy Air Force of Lennoxville participated in the event.
Several dignitaries spoke during the service, followed by poems, prayers, and other words. The reading of the names of the veterans always constitutes a significant moment of the ceremony. The artist Jonathan MacAuley performed a pièce de circonstance. Mr. Grey acknowledged the presence of two World War II veterans affiliated with the Bury Legion 48, Grant Taylor and Harris Nugent. A number of participants proceeded to deposit wreaths of flowers, including Ghislain Bolduc, the provincial deputy for Megantic, and Philippe Cadieux, representative of Marie-Claude Bibeau, federal deputy for Compton and Minister of International Development and La Francophonie.

Or Chartierville

Centre d’interprétation de la mine d’or à Chartierville : Bonne saison et des améliorations en cours

Heureux de l’achalandage obtenu au Centre d’interprétation de la mine d’or à Chartierville, la municipalité n’hésite pas à investir quelque 5 000 $ pour aménager un nouveau stationnement au bas de la route 257, pour rendre le site plus accessible aux personnes à mobilité réduite.
La dernière saison touristique pour le Centre d’interprétation de la mine d’or s’est avérée particulièrement intéressante. On estime à 768 le nombre de visiteurs. De ce chiffre, 515 personnes ont visité le musée et 429 ont participé à la batée. On estime également que 300 personnes ont emprunté le sentier.
Ces statistiques ont été dévoilées par le conseiller responsable Guy Gilbert, lors de la séance régulière du conseil municipal d’octobre. Fort du succès, le conseil municipal a déjà amorcé l’amélioration au site et prévoit investir quelque 5 000 $. À ce chapitre, on souhaite aménager un stationnement au bas de la pente. Présentement, l’entrée principale se trouve en haut d’un vallon. Un trajet permet de descendre la partie montagneuse jusqu’au Centre d’interprétation. Dans le souci de rendre le site plus accessible aux personnes à mobilité réduite, on est à aménager un stationnement au bas de la pente. « On prévoit élargir l’entrée de huit pieds et faire un plateau pour cinq à six places de stationnement. On va aménager un espace pour une toilette pour les personnes handicapées », d’expliquer M. Gilbert. Une affiche sera également installée à cette entrée à partir de la route 257.

Bourse

Remise des bourses de la Fondation Desjardins : Plus de 6 650 $ en argent remis

À l’extrémité gauche, Michel Nadeau ainsi que Marie-Ève Riendeau, tous deux de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés, suivis des étudiants ayant mérité une bourse d’études, Xavier Rousseau, Amy Lister, Christian Vachon de la Fondation Christian Vachon, Jade Pérusse-Salvail, Alexandra Gauthier, Cédric Delage, Jérémy Bernard et Jean-Claude Cassidy, président des Hauts-Boisés.

Les responsables de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés ont procédé à la remise des bourses offertes par la Fondation Desjardins. C’est 6 650 $ qui ont été distribués en différents cachets, variant entre 50 $ et 1000 $. Plusieurs prix de présence et cadeaux ont également été remis au cours de la soirée, qui se déroulait à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.
Christian Vachon a débuté par une conférence aux allures d’un monologue biographique, prenant pour exemple son expérience. S’adressant aux étudiants, M. Vachon mentionne : « Ma plus grande fierté est d’être un jeune en difficulté. Je n’aimais pas l’école, je trouvais ça difficile ». Il ajoute: « Ma plus grande réussite: mon diplôme d’études secondaires. » L’objectif de son discours était de démontrer l’importance de se réaliser, de repousser ses limites et surtout de terminer ses études, malgré les embûches.
Sélectionnées parmi les candidatures reçues en 2016, les bourses de la Fondation Desjardins permettent aux jeunes de leur donner un coup de pouce par le biais de prix en argent, les aidant et les encourageant ainsi à poursuivre leurs études, ce qui les amène à pouvoir réaliser leurs rêves. Le président de la caisse, Jean-Claude Cassidy, Michel Nadeau, directeur général, et Marie-Ève Riendeau, agente à la vie associative et aux communications, ont pris part au déroulement de la remise des bourses. Des montants de 300 et 500 $ ont été donnés aux élèves du secteur professionnel et collégial, alors que trois étudiantes de la branche universitaire ont reçu chacun un prix de 1000 $ en argent. Amélie Vallières, Philippa Duchastel de Montrouge et Karelle St-Jean sont les méritantes du milieu universitaire. Parmi les prix de présence tirés au sort, la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés a remis des bornes de recharge pour cellulaires, écouteurs et billets de spectacle.

FORET HANTÉ DE FREDDY

Forêt hantée de Freddy Angus : Toujours aussi populaire

Lisa Cormier, costumée en morte vivante et organisatrice de l’évènement, prête à surgir des sentiers de la Forêt hantée de Freddy Angus. Elle a été déguisée par Nathalie Roy.

C’est 630 amateurs de frissons qui ont bravé le froid et la pluie pour visiter la Forêt hantée de Freddy Angus. Dans le cadre de la fête de l’Halloween, le parc des Deux Rivières d’East Angus s’est transformé en forêt hantée. Une cinquantaine de bénévoles figurants participaient à l’animation, mentionne Lisa Cormier, organisatrice de l’évènement. « Nous avons été agréablement surpris », exprime-t-elle tenant compte du mauvais temps que la soirée a connu. Les sentiers du parc avaient été spécialement aménagés par de nombreux volontaires. Les gens faisaient la file devant un petit feu de camp en écoutant les prestations du Duo Fun Noir. Celui-ci cadrait parfaitement avec le thème.

Rachel Garber

COLOUR CAFÉ

Children like colouring, and now colouring has become quite the craze for adults. Books of mandalas for colouring-in are available in health food stores. Colouring can be a very calming activity, say researchers.
Now we have a Colour Café, a group get-together where you can colour to your heart’s delight, no matter your age or skill level. It’s every second Tuesday, 6 to 8 p.m., in Cookshire. The next three sessions are on November 15 and 29, and December 6.
You are invited to bring along your own colouring books and crayons, but the organizers will also offer supplies. You can bring your own wine or other beverages, but coffee, tea and refreshments are also provided.
“It’s open to everyone – all ages, all languages, all levels of interest in colouring,” said Michelle Amy Lepitre. She works for Townshippers’ Association and is collaborating with the Eaton Valley Community Learning Centre and La Relève du Haut-Saint-François to bring us the Colour Café. “There are two aims,” she said. “One is social – it’s a reason to bring people together for conversation and a fun evening. The other is for health – we hear a lot about the stress-relieving benefits of colouring lately, so we wanted to create a space where people could get together and share this hobby.”
The Relève is a community organization that aims to improve the lives of families in the Haut-Saint-François. They offer services to young families, including daycare activities, coffee mornings for parents, and more. The Relève is hosting the Colour Café at 54 Bibeau Street, Cookshire, about a block off Principale Street. Info: Michelle, at 819-566-5717, ml@townshippers.org, or Townshippers.org/ColourCafe. Info about the Relève, visit www.la-releve.org.
MOTHER GOOSE
The Parent-Child Mother Goose program offered by the Relève du Haut-Saint-François is an hour of stories, rhymes and songs that you can enjoy with your child, and with other parents and children. It’s free for children aged 0 to 5 and their parents, every Friday from 10 to 11:15 a.m., at the Eaton Valley Community Learning Centre, 523 Stokes Street, Bury, located at the far end of the Pope Memorial School. Info: Jacky Mathieu, 819-875-5050, or la-releve-hsf@hotmail.ca. Visit http://www.la-releve.org/activite1
TT & A SALE
The Sawyerville Elementary School’s annual This That & All Sale is on Saturday, November 19, from 9 a.m. to 3 p.m. It’s a fundraiser for student activities. In the gym, it features tables of local crafters and artisans selling their creations. In the cafeteria will be a garage sale. “If anyone is interested in donating any items, we graciously accept!” said Jennifer McMullin, “until November 18 at 3 p.m.” Lunch and refreshments will be served throughout the day. All are welcome. Info: Jill Lowry, 819-889-2263, or email clairemysek@gmail.com.
VIACTIVE
Exercises designed for people age 50 or over, Viactive is fun, free, and easy on the knees. They’re led by volunteers who are trained by a kinesiologist from the non-profit group, Sercovie, in Sherbrooke. Here are the four bilingual groups, all on Wednesdays. Welcome to all! “You do what you feel you can do in these exercise classes,” said Diane Grenier of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François (Volunteer Action Centre, CAB). “Although be warned…an active lifestyle has been known to lead to more laughter, smiles and happy feelings!”
Bury. This is the newest group, led by Doris Eryou of Bury. It’s at 10 a.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main St. Info: 819-238-8541.
Cookshire. Serena Wintle and Lyne Maisonneuve lead this group from 10 to 11 a.m., at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
Newport. Ruth Shipman and Christiane Côté invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, in Island Brook. It’s at 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
Sawyerville. Denise Nault and Gérard Nault guide participants at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.
SENIOR AWARE
A talk by a local police officer about fraud and abuse against seniors is planned for Wednesday, November 23, from 1 to 4 p.m., at the Eaton Valley Community Learning Centre, situated at the far end of the Pope Memorial School, 523 Stokes, Bury. The Eaton Valley Community Learning Centre and Townshippers’ Association are partnering with the FADOQ (Fédération de l’Âge d’Or du Québec) to present this Senior-Aware talk. Admission is free. All are welcome. To help in planning the event, please confirm your intention to attend by calling Kim Fessenden, 819-872-3771, x 2.
For information about the Senior Aware program, visit www.fadoq.ca/aineavise/en/program. This talk is part of the Health Link series. Info about the series, or to suggest a topic: Michelle at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.
RAMANA ACTIVITIES
A Dave Bassant Band concert is on Saturday, November 12. Le Pouvoir de l’Alignement is on November 25 to 27. Darts are Wednesday evenings, and Yoga and meditation are on Tuesdays to Fridays, starting at 9:15 a.m., open to all. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.
CHURCHES
Baptist: In Sawyerville, the worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
United: Sunday services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Thanksgiving Sunday, October 9: Holy Communion at both churches. Info: 819-889-2838 (listen to message).
On Thursday, December 1st, at 3 p.m., at the Waterville United Church, Student Supply Minister Tami Spires will present her research on “How the lack of 20- to 40-year-old people is experienced in rural communities of faith.” The research culminates her study at the Atlantic School of Theology for ordination in the United Church of Canada.
Anglican: On November 20 at 10 a.m. is Holy Eucharist with The Ven. Dr. Edward Simonton, followed by a potluck lunch and parish meeting. On November 27, Services of the Word are at 9:30 a.m. in Bury, and 11 a.m. in Cookshire. Sunday school is in Bury at 9:30 a.m. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by November 21 for publication November 30 or by December 5 for December 14.

MARIE-CLAUDE BIBEAU

Marie-Claude Bibeau s’arrête à Sawyerville

Retrouvons Jean-Bébastien Bachand, propriétaire du Complexe hôtelier Ramana, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Jenny Ménard, Michelle Lepître ainsi que Denis Bachand.

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, s’est présentée au Complexe hôtelier Ramana de Sawyerville, à l’occasion d’un 4 à 6 amical où une quarantaine de personnes s’étaient réunies.
Mme Bibeau semble effectuer une tournée de plusieurs municipalités de sa circonscription sous la même formule décontractée. Proche des gens et accessible, elle a échangé plusieurs sujets avec le public. « J’ai parlé de tout, on a même discuté de l’international, j’ai vraiment beaucoup aimé ma soirée », mentionne Mme Bibeau.
L’hôte de la rencontre conviviale, Jean-Sébastien Bachand, propriétaire, ainsi que Denis Bachand, père, ont plusieurs projets de développement pour la municipalité. « La venue de la députée fait un pont pour l’avancement de ce projet », exprime Jean-Sébastien Bachand. Mercedes Orellana, directrice générale du Service d’aide aux Néo-Canadiens, ainsi que quelques personnalités publiques étaient présentes.

ORCHIDÉE

Journée porte ouverte à l’Auberge l’Orchidée : Le public répond en grand nombre

Dans les cuisines de l’Auberge l’Orchidée partout on retrouvait des dégustations en tout genre. Pâtisseries, beignets, hors-d’œuvre étaient parmi le vaste choix de goûter que le public savourait, au son du piano que Jean Lavigne, de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, prenait plaisir à jouer. Pour la journée, c’est une quinzaine d’employés de l’auberge, qui a mis la main à la pâte pour gâter les clients et faire découvrir les produits.

Bordant la route 108 dans le secteur de Bury, l’Auberge l’Orchidée a accueilli près de 250 visiteurs, lors de leur journée porte ouverte soulignant les 20 ans du service de traiteur. L’objectif étant de remercier les gens tout en dévoilant au public, aux parents et amis ainsi qu’à la clientèle, le savoir-faire de l’organisation.
Mario Ladouceur et Isabelle Gilbert n’ont pas réduit les dépenses pour faire découvrir aux passants divers mets concoctés. C’est plus de 2000 $ en nourriture, 400 $ en bouteilles de vin et bien plus, qui ont été préparés et servis gratuitement au cours de la journée. « Il faut que tu donnes dans la vie, lorsque l’on donne, on reçoit », témoigne M. Ladouceur. Le public pouvait visiter les lieux des réfrigérateurs aux cuisines en passant par les installations des remorques avec système réfrigéré pour le transport de la nourriture, lors de banquets et différents évènements. Ayant une capacité à desservir jusqu’à 800 convives, c’est parfois 40 membres de l’équipe qui peuvent se joindre à la préparation, au transport et au service d’un seul repas. L’ambiance de travail est plaisante et le personnel est heureux. « Mon staff vient bénévole aujourd’hui, ils sont contents d’être là, ils sont fiers », cite le propriétaire.
Ils ont eu la broue dans le toupet, car dès l’ouverture en matinée, le stationnement et le bord de la route 108 étaient pleins à craquer. Tous demandaient conseil, renseignements et les remerciaient constamment. Joanne Boutin, une résidente de North Hatley, était présente « j’ai réservé le souper de Noël pour ma résidence », mentionne-t-elle. « Je ne m’attendais pas à autant de choix de dégustation », cite un membre de la famille Lapointe-Labranche de Location Cookshire. Michel Laflotte s’exclama en disant « continue, c’est toujours aussi bon ». Pour tout un chacun, malgré qu’il s’affairait à tout faire en même temps, Mario Ladouceur prenait le temps d’embrasser ses clients et amis, d’offrir poignées de main et accolades.
« J’aime mon public et mon public m’aime, » d’exprimer le passionné Mario Ladouceur, qui ne considère pas ses clients comme des clients, mais plutôt comme des amis.
Sur place, il y avait également une grande variété de produits du terroir. La Ferme le Sabot d’or dont les propriétaires Christiane Richard et Gervais Therrien avaient pris soin d’emporter une quantité impressionnante de produits confectionnés de leur production de cerf. Les Jardins d’etc., producteur de fleurs et de légumes biologiques, les Jardins de Paromel qui effectuent en autres, de la boulangerie ancestrale, le Ranch St-Hubert, producteur de veau et bœuf de race, Un Brin d’ail et l’Érablière Nouvelle Génération prenaient place dans la cour parmi bien d’autres.

Musique Parchemin

Classes de cordes et de piano à l’école du Parchemin : Un disque pour le 10e anniversaire

Nous apercevons les élèves de l’une des classes de l’enseignante de musique, Isabelle Pomerleau, à l’œuvre.

Les élèves des classes de cordes et de piano à l’école du Parchemin à East Angus viennent de vivre une expérience unique, soit de participer à l’enregistrement d’un disque à l’occasion de Noël. L’enseignante en musique, Isabelle Pomerleau, a tout mis en place pour que ses élèves de la première à la sixième année et les classes adaptées participent à une des six pièces originales que l’on retrouve sur le disque maintenant en vente au coût de 10 $ et ayant pour titre Les portraits d’hiver.
Les profits amassés, d’expliquer Mme Pomerleau, serviront au « maintien de nos instruments ainsi qu’à faire de nouvelles acquisitions pour enrichir l’expérience musicale des élèves. » L’enseignante aimerait bien élargir la gamme d’instruments afin de mettre sur pied une classe de guitare pour les 6es années.
Le disque comprend six pièces chantées par les élèves. On retrouve également les mêmes pièces en version instrumentale permettant le karaoké. Mme Pomerleau a composé les paroles et l’accompagnement acoustique à la guitare est assuré par son fils Étienne Pomerleau-Anctil. Outre les élèves participant au cours de musique, ceux de la classe d’Alexandre Dumas ont contribué par le biais de la micropulperie à la conception de la pochette du disque. L’enseignante mentionne que les élèves ont vécu une expérience hautement stimulante que de procéder à une séance d’enregistrement à l’école. Elle est d’avis que le disque constitue, pour les parents, un beau souvenir du passage de leur enfant à l’école du Parchemin.
Il s’agit du quatrième disque enregistré par l’enseignante avec le concours des élèves. Outre ce type de production, diverses autres campagnes de financement comme la présentation de concerts ont été mises de l’avant au cours des dix dernières années pour doter les élèves d’instruments comme des violons, violoncelles et pianos. Après 10 ans, il semble que les classes de musique à l’école du Parchemin sont sur la bonne voie. Pour se procurer le disque, il suffit de communiquer avec l’école du Parchemin en composant le 819 832 2484.

100 ans

Résidences du Haut-Saint-François : Bella Palardy fête son 100e

Bella Parlardy en compagnie d’Annie Breton, directrice adjointe à gauche, Denis Brault, propriétaire des Résidences du Haut-Saint-François, à droite. On distingue complètement à droite Nicole Bernier, conseillère municipale, ainsi que les membres de sa famille, bénévoles et le personnel de la résidence.

Mme Bella Palardy, originaire de Weedon, est la première dame à fêter son centième anniversaire aux Résidences du Haut-Saint-François d’East Angus, depuis que Denis Brault en est le propriétaire. L’ambiance chaleureuse et l’empathie étaient palpables. Résidents(es), personnel de l’établissement, direction, bénévoles ainsi que quelques membres de la famille, venus expressément pour l’occasion, étaient réunis dans la salle à manger. C’est avec une grande compassion et une attention remarquable qu’Annie Breton, directrice adjointe, a guidé Mme Palardy au cœur du dénouement de cette journée particulière. Bien que la condition d’une personne centenaire ne soit pas parfaite, Mme Breton témoigne: « elle fait encore son petit lavage à la main, elle est toujours de bonne humeur, elle ne se plaint jamais et elle marche de petites distances ».
Attablée avec sa famille, la célébration s’est tenue devant un copieux repas, avec l’accompagnement en musique offert par Réjeanne Vachon. « Une miraculée de la route qui a séjourné ici », cite la directrice adjointe. La municipalité lui a remis un bouquet de fleurs par l’entremise de Nicole Bernier, conseillère, ainsi que le maire Robert Roy. Marc Rousseau, bénévole, a fait la lecture à Mme Parlardy, d’un hommage dédicacé du premier ministre, Philippe Couillard.
Plusieurs bénéficiaires ont présentement 99 ans, peut-être d’autres centenaires sont à venir prochainement !

Mousseline

Sonia Zalesack de Mousseline à Cookshire-Eaton : Choisie pour les American Music Awards

Nous apercevons Sonia Zalesack de Mousseline dans son atelier, à confectionner un bijou en vue des American Music Awards.

C’est une centaine de bijoux faits à la main que Sonia Zalesack de Mousseline, une résidente de Cookshire-Eaton, fera parvenir sous peu aux vedettes lors de la cérémonie des American Music Awards.
L’artisane fabrique ses bijoux avec des éléments naturels, pour la plupart séchés. Sonia Zalesack confectionne entre autres des boucles d’oreilles, des pendentifs, bracelets et bagues, tous minutieusement créés un à un. Elle expédiera avant le 15 novembre prochain, aux artistes, ses créations, dont huit modèles de colliers ainsi que des boucles d’oreilles de trois couleurs différentes. Le tout est soigneusement emballé dans de petites boîtes individuelles où les bijoux sont déposés sur un nid-d’oiseau aussi fabriqué à la main. « Je suis à moitié prête », exprime Mme Zalesack, s’étant donné le défi de livrer la marchandise dix jours avant la date officielle. Selon les artistes récemment nominés, il y a de fortes chances que les bijoux de Mousseline se retrouvent dans les mains de Rihanna, d’Adele et Beyoncé, entre autres.
Changer sa vie
Ce n’est que tout récemment, en février dernier, que Mme Zalesack a officiellement fait le choix de changer sa carrière. Œuvrant comme infirmière gestionnaire dans une entreprise privée, l’artiste n’était plus épanouie dans ce monde à grande vitesse. « Je passais mes journées devant un ordinateur. J’étais due, ça me fatiguait », exprime-t-elle. Elle a donc décidé de faire le grand saut pour se concentrer à temps plein sur sa passion, celle de fabriquer des bijoux. La particularité de l’artiste est qu’elle utilise des matériaux trouvés dans la nature d’ici et d’ailleurs. De petits coquillages cueillis sur le bord du fleuve, des fougères, du lichen, de la mousse, des feuilles et des fleurs des Cantons de l’Est font partie de la variété instaurée dans ses accessoires.
Avec la visibilité médiatique entourant les American Music Awards et tous les médias venus expressément pour rencontrer Sonia Zalesack, en vue de cette soirée mondaine, les ventes et offres en tout genre ne cessent de grimper. Dans le petit atelier chaleureux, ça bouillonne d’activité, la créatrice n’a pas de quoi chômer. Sa grande amie d’enfance Annie Gelé, qu’elle considère comme une sœur, ainsi que sa mère lui prêtent main-forte. « Ma chum tripe au boute et est plus énervée que moi », cite la créatrice.
Les bijoux de Mousseline sont vendus sur plusieurs sites tels etsy.com, une plate-forme s’apparentant à Ebay. Spécialement conçu pour tout acheteur d’artisanat ou d’article vintage, explique la créatrice et dans plusieurs autres points de vente.
Ayant un bon sens entrepreneurial, elle vend ses bijoux en ligne et est déjà engagée dans différents évènements. Elle prévoit aussi faire des journées portes ouvertes à son atelier pour plonger les clients dans l’ambiance de son travail.
Les créations Mousseline de l’artisane Sonia Zalesack sont sur le site http://www.bijouxmousseline.com

Nicole prefet

MRC du Haut-Saint-François : La préfet Nicole Robert démissionne

Fière du travail accompli au cours des huit dernières années, la préfet Nicole Robert se retire pour des raisons de santé.

La préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Nicole Robert, ne complétera pas son mandat pour des raisons de santé. En poste depuis huit ans, elle se retirera le 12 novembre prochain. Elle en a fait l’annonce lors de la dernière séance régulière du conseil des maires, tenu en octobre dernier.
Mme Robert a délibérément choisi cette date puisqu’elle s’inscrit un an avant les élections municipales, donc évite de tenir un scrutin général. « Il n’était pas question que je cause une élection. C’est les contribuables qui auraient été pénalisés. Je ne voulais pas qu’ils paient la note. »
D’autre part, Mme Robert avoue qu’elle aurait aimé compléter son terme, mais elle devait se rendre à la raison. « Ça faisait un bout de temps que ça me trottait dans la tête. Quand on aime ça, on en mange et quand le body ne veut pas suivre, on n’a pas le choix. Je n’avais plus l’énergie pour continuer. J’ai pris la décision pour le meilleur de tout le monde. » La préfet mentionne que le poste est exigeant et qu’il est important de donner son cent pour cent ce qu’elle n’était plus en mesure de faire. « L’an passé, le médecin m’avait mis au repos pour trois mois et je crois que je suis revenue trop vite. »
Réalisations
Il est évident que plusieurs dossiers ont été réalisés sous la direction de Mme Robert, que ce soit le Centre de tri de Valoris, le parc du marécage des Scots et sa piste cyclable, l’ouverture de la voie d’accès Franceville du Parc national du Mont-Mégantic et bien d’autres, mais ce dont elle est la plus fière « est d’avoir réussi à faire consensus avec les élus. D’avoir ramené l’harmonie et d’avoir instauré une gestion participative. J’ai enlevé une partie de la rémunération des élus pour la donner aux maires qui président des comités et ça a réglé le problème. Maintenant, on fonctionne par consensus. Présentement, ça se passe très bien; on en est rendu à demander aux Affaires municipales d’instaurer un maire, un vote. » Mme Robert est fière de sa feuille de route et mentionne avoir réalisé tous ses rêves alors que d’autres sont en voie de réalisation.
Seule ombre au tableau, la préfet aurait bien aimé que le conseil des maires entérine la réglementation de contrôle intérimaire touchant notamment l’abattage d’arbres. « La réglementation avait été bien préparée avec les élus et les groupements forestiers. On se rappelle avec les pressions exercées par les producteurs forestiers, ça n’a pas passé. Il y a des élus qui ne se sont pas tenus debout. C’est ma seule déception. » Rappelons que les producteurs forestiers avaient littéralement envahi la salle du conseil des maires pour manifester leur désaccord avec le projet forçant les élus à reculer sur le projet présenté.
Élection
Mme Robert n’a pas l’intention de s’immiscer dans la prochaine campagne électorale, normalement prévue pour l’automne 2017. « Je vais probablement être neutre. » Interrogée à savoir, selon elle, quelles devraient être les principales qualités du candidat à la préfecture, Mme Robert mentionne la capacité de faire l’harmonie à la table des maires, être visionnaire et avoir une bonne capacité de représentation pour aller chercher des appuis. « Plusieurs dossiers à venir nécessiteront des appuis », précise-t-elle.
Pour l’avenir, Mme Robert songe à quitter la région pour se rapprocher, dit-elle, de son fils et sa famille dans le secteur de Bromont. Entre-temps, elle mentionne « c’est sûr que je ne resterai pas chez nous à me bercer. Je suis trop active pour ça. Je ferai de petites choses et serai disponible pour les 12 prochains mois si quelqu’un a besoin de conseils au niveau politique ou autres. »
Mme Robert mentionne avoir apprécié travailler avec les maires de chacune des 14 municipalités. Elle ajoute avoir également choisi la date du samedi 12 novembre pour cesser ses activités puisqu’elle coïncide avec sa journée d’anniversaire. « C’est une façon de me faire un cadeau », conclut-elle.

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