Actualités

Valoris prend acte du rapport et pose des gestes

Les administrateurs s’appliquent à rencontrer les recommandations émises par la vérificatrice général

Le rapport déposé par la vérificatrice générale (VG) de la Ville de Sherbrooke, Andrée Cossette, concernant la gestion de Valoris, a provoqué une onde de choc auprès des divers élus et citoyens. Les administrateurs de l’organisme ont pris acte du rapport, qualifié de troublant à certains égards par la VG et soutiennent avoir déjà pris des mesures.


Plusieurs des 15 recommandations formulées sont déjà remplies, de préciser le préfet de la MRC du Haut-Saint-François et vice-président de Valoris, Robert Roy. Mme Cossette fait mention dans son rapport d’un manque de rigueur administrative, d’une vision à court terme, de décision de dernière minute et de manque de transparence de la direction envers le conseil d’administration.


« Il est clair à mes yeux et ceux de mes collègues du conseil d’administration que les erreurs administratives du passé jumelées à la non-divulgation de certaines informations ont grandement contribué à la situation à laquelle nous sommes confrontés. Par contre, je suis confiant de voir que nous avons été proactifs et que nous avons déjà adressé plusieurs recommandations du rapport et cela, bien avant le dépôt de celui-ci. Les mises en contexte du rapport, combinées aux recommandations, nous permettront de mettre en place des solutions viables à long terme pour Valoris », d’indiquer le président de l’organisme et maire de Sherbrooke, Steve Lussier.


La direction souscrit à l’ensemble des recommandations dans le rapport, indique-t-on par voie de communiqué. Parmi les gestes posés, on y fait mention de l’adoption du règlement numéro 5. On y prescrit les règles générales applicables à Valoris en ce qui a trait aux règles de la régie interne, l’organisation de Valoris, ses séances et le comité de gestion, le contrôle et le suivi budgétaire et la reddition de comptes, la délégation du pouvoir d’autoriser des dépenses et de passer des contrats, la tarification applicable au centre de valorisation et au centre de transfert ainsi que les dispositions relatives aux règles de gestion contractuelle. « L’adoption du règlement numéro 5 démontre notre volonté d’avoir des opérations optimales, une administration rigoureuse et une gestion transparente », d’indiquer le directeur général intérimaire, Denis Gélinas.


Dans cette optique, précise-t-on, Valoris continuera son processus d’acceptabilité sociale lié à sa demande d’agrandissement de son lieu d’enfouissement technique de Bury. Deux autres rencontres sont prévues d’ici la fin septembre. Par la suite, Valoris déposera son étude d’impact auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François