Thématiques

Irma Chapman : Une bonne vie

Irma Chapman

« Je n’aime vraiment pas être sous les projecteurs ! »
Irma Chapman est vraiment, vraiment sincère quand elle dit cela.
Irma vient dans un petit format, pleine d’énergie et de bonne volonté pour faire tout ce qui doit être fait. Puis-je dire qu’elle a environ 85 ans ? Qu’au cours des quatre dernières années, elle a fait du bénévolat en tant qu’aidante pour un bon voisin, même pendant la pandémie.
« J’allais chercher les médicaments et l’épicerie, je faisais beaucoup de tâches ménagères. Si quelque chose tournait mal, j’aurais un S.O.S. Ça a été toute une expérience ! »
J’ai rencontré Irma pour la première fois il y a 10 ans, quelques années après qu’elle ait fondé le groupe d’exercices Viactive à Bury. Durant près d’une décennie, elle a codirigé le groupe hebdomadaire avec June Morrison. En tant qu’employée du Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, j’ai pu voir Irma travailler.
Elle était le modèle de constance, de bienveillance et de bonne humeur. Son plaisir était contagieux et elle a tendu la main à tous les membres du groupe, qu’ils soient anglophones ou francophones.
Irma Chapman a participé à tant d’activités bénévoles au fil des ans qu’elle a de la difficulté à se les rappeler toutes. Elle a survécu à certaines organisations pour lesquelles elle a travaillé, dont certaines ont été victimes de la pandémie de Covid. Elle a été secrétaire des Jolly Seniors, par exemple, un groupe social et de soutien pour les aînés.
Elle a été la rapporteur agricole pour le Women’s Institute. Ses parents étaient agriculteurs, et à la rigolade elle disait : « j’ai grandi sur le dos d’un cheval. J’ai toujours aimé les chevaux. J’avais un cheval de trait; c’était une grosse jument, un bon cheval à monter pour moi. J’ai monté à cru, et je l’ai amenée à sortir des billots de la forêt pour mon père. »
Irma Coates Chapman est née près de Gould Station, alors que c’était encore un village. « Quand j’avais 14-15 ans, je suis partie travailler, m’occupant d’une petite fille pour une famille à Huntingville. Je voulais gagner de l’argent pour aider ma famille. »
Après cela, elle est allée travailler à Sherbrooke, d’abord dans une blanchisserie, puis dans une usine de gants et bonneterie.
« Et puis je me suis mariée avec Dennis. N’ai-je pas bien fait ! Cela fait une soixantaine d’années. Nous nous sommes mariés à Canterbury, dans la petite église là-bas. »
Ils ont continué à vivre et à travailler à Sherbrooke, où elle a eu son premier bébé, sa fille Joanne. Ils sont retournés à Canterbury, et « sont arrivés deux bébés, deux garçons. Randy et Steven, » a-t-elle dit.
Elle était serveuse dans un restaurant, tout en s’occupant de la pompe à essence. « Bury était un endroit en plein essor, alors. »
Ils ont ensuite vécu sur Hardwood Flat pendant un certain nombre d’années avant de déménager dans « la vieille maison de Bob Mayhew », en face de la résidence St-Paul où Irma travaillait comme soignante.
« J’ai probablement été là 12-15 ans. En même temps j’avais ma propre résidence dans notre maison. J’avais environ 6 résidents ».
Irma et Dennis vivent toujours au cœur de Bury. Ils ont longtemps été bénévoles et membres de la Bury Historical & Heritage Society et de la Bury’s Image de Bury. Irma était marguillière de l’église anglicane St-Paul et, plus récemment, bénévole pour l’église Trinity United à Cookshire.
Je lui ai demandé si elle avait un conseil pour ceux d’entre nous qui vieillissons derrière elle. « Oh non. Je dirai simplement : j’ai eu une belle vie, de bons amis, de bons voisins, une bonne famille ! »
Qui a besoin des feux de la rampe quand ils se sont eux-mêmes entourés de tant de grâce ?

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François