Éditorial

Toute notre reconnaissance, Dr Mario Soulard !

Opinion du lecteur

Ce médecin, aux multiples qualités, décide de prendre sa retraite à la fin de l’été. Il œuvre actuellement à la Clinique du Sommet à Sherbrooke. Au moment où chacun de ses patients apprend, individuellement, sa décision, nous sommes évidemment sous le choc. Au fil des années, chacun garde en mémoire des moments privilégiés au cours desquels nous pouvons témoigner de ses qualités de médecin écoutant et plein de compassion.
Dans son bureau, face à lui, il vous observe et semble déjà au fait de la raison pour laquelle vous venez en consultation. Il sait prendre tout le temps nécessaire pour vous écouter, poser quelques questions, effectuer le suivi nécessaire. Il sait d’instinct que c’est en écoutant son patient d’abord qu’il est en mesure d’effectuer le diagnostic le plus pertinent possible. En prenant le temps qu’il faut avec chacun, bien sût que cela peut entraîner quelques retards pour les patients en attente, mais il sait donner du temps à qui le nécessite ! Quand vous le contactez à son bureau, par téléphone ou internet et qu’il nous informe qu’il va nous rappeler entre telle ou telle heure, veuillez me croire qu’il dit vrai ! Il sait vous confier rapidement à un spécialiste si la situation l’exige. J’aime (et je ne suis pas le seul) son humanisme, sa culture, au-delà de l’aspect médical. Si vous entrez au bureau avec un livre, il se fait curieux de connaître votre titre. Dans l’attente de leur rencontre, à la clinique, tous les patients présents échangent entre eux. Il suffit d’une question ouverte et les cellulaires s’éteignent. Pour quelle raison, surtout ? Tout ce petit monde aime le Dr Soulard ! Plusieurs l’ont connu à Lennoxville, à East Angus ou, maintenant, à Sherbrooke.
Il nous reçoit dans un si beau décor mural (le K2, en belle grandeur) que cela appelle au rêve. Serait-ce un projet-aventure pour notre cher médecin ? Merci de tout notre cœur, Dr Soulard, pour votre bienveillance, votre entregent, pour toutes ces années, parfois difficiles, consacrées à vouloir sauver des vies, chacune de nos vies. Véritable fils d’Hippocrate, nous regrettons votre départ, mais la mémoire du cœur veut vous dire toute notre reconnaissance !
Charles Labrie, Bury

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