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Camp de survie à l’étang Cloutier : Les cadets de l’Aviation : créer de meilleurs citoyens

Cadet

Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans ont participé au camp de survie en nature qui se déroulait à l’étang Cloutier.

Créer de meilleurs citoyens. C’est l’objectif constant du regroupement des cadets de l’Aviation qui ont monopolisé le terrain de l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton, dans le cadre d’un camp de survie en nature. L’activité d’une durée d’une fin de semaine a été rendue possible notamment grâce à la participation de la municipalité qui a gracieusement prêté le terrain.
Contribuer au développement des jeunes
Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans, provenant des Escadrons des cadets de l’Air de l’Estrie et de St-Jean-sur-Richelieu, circulaient sur les terrains de l’étang Cloutier de Cookshire-Eaton dans le but d’effectuer un exercice de survie en équipage de vol. Allant de pair avec l’idée de créer davantage de projets intergénérationnels, la municipalité n’a pas hésité à prêter le terrain lorsque l’Escadron 670 du HSF en a fait la demande. Pour Roger Thibault, conseiller municipal, ce genre d’activité permet d’attirer du monde dans la ville, mais contribue également au développement des jeunes.
« Les jeunes qui sont ici vont apprendre à monter des abris, à être capable de se servir d’éléments dans le bois pour être capable de se créer de l’eau, comment se diriger dans la nature et tout ça », explique Capitaine Pascal Yergeau, coordonnateur du camp de survie du site de Cookshire-Eaton. L’objectif est d’apprendre aux jeunes la débrouillardise dans les bois. Étant soucieux de l’environnement, les responsables s’assurent de ne pas détruire la forêt et utilisent les matériaux à portée de main.
Un programme qui s’adapte
Pour la plupart des gens, cadet rime avec armée et est par conséquent un environnement très strict. « Ce n’est plus aussi rigide que ça l’a déjà été. On a beaucoup plus de flexibilité maintenant au niveau de la gestion », explique Capitaine Yergeau. Le groupe garde tout de même un certain cadre disciplinaire, mais leur but premier est de bien encadrer les jeunes pour en faire de meilleurs citoyens. Ainsi, officiers et cadets suivent des formations continues dans le but de s’adapter aux changements sociaux. Des mesures sont également mises en place selon les besoins particuliers de certains jeunes. « Pour moi, c’est comme une deuxième famille. C’est un point de repère, un peu une référence pour moi. J’y ai appris beaucoup de choses », exprime Alex Sinki, cadet d’expérience. Il affirme affectionner toutes les valeurs qu’il a apprises au sein de l’organisme.
Outre créer de meilleurs citoyens, les cadets ont pour but de créer du leadership, promouvoir les forces armées canadiennes ainsi que la santé physique. « Dans l’aviation, on va se concentrer sur les cours de pilotage. Les jeunes peuvent, à partir de 16 ans, devenir pilotes dans notre programme. S’ils sont vraiment intéressés et qu’ils ont de bonnes notes à l’école, à 16 ans, ils peuvent faire la bourse de pilotage de planeur et à 17 ans, la bourse de pilotage d’avion », explique M. Yergeau. Ainsi, le jeune adulte qui quitte les cadets de l’Aviation a un bagage rempli de connaissances notamment en pilotage, gestion d’aéroport, techniques d’entretien d’aéronef et contrôlage aérien.
Après les cadets, l’armée ?
Bien que l’armée parraine financièrement le programme des cadets, le pourcentage de jeunes qui poursuivent une carrière dans les Forces armées canadiennes n’est pas très élevé, selon M. Yergeau. « Il faut savoir aussi que tous les officiers qui sont ici sont des officiers des Forces armées canadiennes, sauf que notre métier. c’est du cadre instructeur cadet », ajoute le capitaine. Ainsi, faire partie des cadets n’engage en rien le jeune à poursuivre une carrière militaire. Cela lui permettra notamment d’obtenir de l’instruction gratuite et vivre des expériences variées, en plus de développer de nouvelles valeurs, explique le coordonnateur.

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