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Canton de Westbury : Des réponses incomplètes, estiment des citoyens

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Le maire du Canton de Westbury, Gray Forster, a fait face à un barrage de questions provenant de citoyens, concernant un contrat de 80 000 $ octroyé à l’entreprise Excavation Lyndon Betts, pour effectuer le déneigement de la municipalité pour une période de deux mois (novembre et décembre) lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Plusieurs citoyens ont manifesté leur insatisfaction accusant le maire de se défiler en ne donnant pas de réponse complète.
Rejoint au téléphone, le maire Forster précise que le contrat a été adopté par le conseil municipal. Contrairement à ce que certains citoyens prétendent, le maire précise que l’entente de 80 000 $ ne couvre pas essentiellement l’embauche de deux chauffeurs. « Non… Non… il n’y a pas juste les chauffeurs, on a des ententes avec Cookshire-Eaton, Dudswell et Ascot Corner dans le déneigement ; c’est pour respecter les ententes-là aussi. »
M. Forster mentionne que la municipalité a lancé un appel d’offres pour pourvoir le poste de celui qui remplaçait le contremaître en congé de maladie. Le remplaçant, explique le maire, aurait démissionné pour des raisons de harcèlement au travail au mois d’octobre. La municipalité, ajoute M. Forster, est allée en appel d’offres pour le déneigement. Considérant que l’offre était trop élevée, précise-t-il, la municipalité a convenu d’octroyer un contrat de déneigement pour seulement une période de deux mois. Le Canton de Westbury tentera d’embaucher du personnel pour assumer le déneigement dès le mois de janvier.
Le journaliste a tenté de résumer la situation pour s’assurer d’avoir bien compris ; malheureusement, le maire Forster a coupé court à la conversation prétendant que le journaliste faisait du harcèlement psychologique.
Malheureusement, nous n’avons pas été en mesure d’obtenir de réponse quant au droit de veto que ce serait prévalu le maire concernant la mise sur pied d’un comité de gestion des ressources humaines et en matière de harcèlement psychologique. Le maire se serait également prévalu de son droit de veto concernant l’ajout de deux conseillers pour appuyer le comité de voirie pour trouver des alternatives à l’ouverture des chemins en janvier. Précisons que le droit de veto a pour effet de retarder la prise de décision à une séance ultérieure du conseil municipal.

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