Opinion du lecteur

Bonne retraite Pierre

Pierre Hébert aborde sa retraite. Il laisse entre bonnes mains le Journal Le Haut-Saint-François. Il a toujours pris à cœur les intérêts de la région et de son personnel. Il s’est dévoué pendant 32 ans à informer la population sur des décisions majeures, comme Valoris et d’autres manifestations d’humanisme telle une visite du père Noël dans une municipalité.
Pierre m’a invité à partager sa passion en ajoutant mon vocabulaire au sien dans les pages de ce quinzomadaire. (Comme il détestait ça quand j’utilisais ce genre de grands mots pour désigner le bimensuel !) Il connaissait mon enthousiasme pour la MRC. J’avais déjà siégé sur le C. A. du Journal. Et pour contrer le roulement du personnel, il souhaitait un «steady».
J’ai découvert, en Pierre, un homme d’équipe. Les relations instaurées entre le secrétariat, le secteur des ventes et celui de l’infographie coulaient de source. Jamais un mot plus haut que l’autre ! Les tâches et les objectifs étaient clairement définis. Ses bons mots nous encourageaient ou nous félicitaient. « Puis des textes courts et un vocabulaire que toute la population pouvait comprendre », me répétait-il souvent.
Pierre avait les portes de tous les intervenants de la MRC grandes ouvertes. Les politiciens et tous les dirigeants d’organismes le recevaient avec plaisir. Ses propos, quelques fois critiques, étaient appréciés de tous. Il portait la même attention à tous les secteurs d’activités de la MRC, de l’économie au développement communautaire et socioculturel en passant par le portrait de gens d’intérêts. Le dynamisme régional, il en rendait compte dans la sélection des articles à paraître.
Sous sa gouverne, le Journal a reçu de nombreuses récompenses de la part de l’Association des médias écrits du Québec, entre autres. Esthétique, pertinence et profondeur de la nouvelle et combien d’autres prix se sont ajoutés au fil des ans à la mosaïque des gratifications exposées sur les murs de notre local !
Tu as mérité ta retraite. Tu as su garder la population en contact avec le quotidien de la MRC en publiant régulièrement le Journal. Ton apport est difficile à mesurer. Sois certain que tous ces articles ont fait croître notre région. J’en témoigne avec fierté.
Tu me disais dernièrement que tu laisses le Journal en bonne santé. Tu ajoutais qu’il se trouve entre les mains d’une personne qualifiée en qui tu as « mis toute ta complaisance », comme le résume le proverbe.
Bonne retraite !
Jean-Claude Vézina, compère et comparse

Marché Noel Johnville

Marché de Noël de Johnville : Un marché particulier tenu par le Club Lions local

Johanne Beaunoyer, présidente du Club Lions de Cookshire-Eaton, Lucie Foucault, organisatrice et Jean Tremblay, bénévole et membre des Lions de Cookshire-Eaton.

À Johnville, secteur relié à la Municipalité de Cookshire-Eaton, le marché de Noël était présenté sous les couleurs du Club Lions de Cookshire-Eaton, une organisation solide et bien connue. La présidente de l’organisme, Johanne Beaunoyer, et son organisatrice principale Lucie Foucault, également présente sur place, pavoisaient à cause de la très bonne affluence de l’avant-midi du samedi 9 décembre dernier. « Les élèves de l’école Notre-Dame-de-la-Paix, de Johnville, occupaient le sous-sol du Centre communautaire local, pour la préparation de cartes de Noël, des décorations, des bracelets, en plus des fromages et des savons qu’ils avaient à vendre pour leur campagne de financement de l’école, affiliée à l’événement », a indiqué Mme Beaunoyer. « Les profits du marché sont remis au complet à deux organismes à but non lucratif qu’il va rester à choisir. C’est déjà un grand succès, car il y a des réservations qui sont entrées pour le marché de Noël de l’an prochain », a ajouté la présidente. Une table attirait particulièrement l’attention, celle de l’organisme Les Épatants, qui offrait des objets recyclés auxquels on avait donné une deuxième vie, pour amasser des dons pour la Société canadienne du cancer. « Parmi les activités que nous voulons organiser pendant la prochaine année, il y aura une méga-vente de garage, en mai. Nous en sommes rendus à 1477 $ amassés à la Boîte à cadeaux, à Dudswell, et le marché de Noël d’aujourd’hui », s’est réjouie une bénévole, Lyne Martel. Au moment d’un petit bilan, Mme Foucault estimait à environ 200 le nombre des visiteurs.

FlammeDesJeuxDuQcDudswell

À Dudswell, secteur Bishopton : La flamme des Jeux du Québec a couru avec quatre athlètes locaux

Le directeur général des Jeux du Québec, Jocelyn Proulx, s’est adressé aux citoyens de Dudswell, afin de les inciter à devenir bénévoles, pour la préparation des Jeux d’hiver de Sherbrooke, en mars prochain. Sur le perron de l’ancienne église Saint-Clément de Dudswell, en présence de la mairesse Mariane Paré, de Rafale, la mascotte des Jeux, et des quatre jeunes athlètes résidant à Dudswell, qui ont couru avec la flamme, Derek St-Onge, Olivier Lavallée, Alicia Turgeon et Érika Roussin.

Dans le cadre de la Tournée officielle organisée dans les neuf MRC de l’Estrie, la flamme des Jeux du Québec d’hiver 2024, qui auront lieu à Sherbrooke du 1er au 9 mars prochain, a passé par Dudswell, secteur de Bishopton, le 3 décembre dernier.
Portée par quatre athlètes dudswellois, Alicia Turgeon, Derek St-Onge, Olivier Lavallée et Érika Roussin, la flamme a constitué un symbole fort de l’activité sportive à venir et a frappé l’imagination de la population réunie à l’ancienne église Saint-Clément, durant le week-end, à l’occasion de la Boîte à cadeaux.
C’était l’occasion choisie expressément par le comité organisateur des Jeux pour rencontrer le plus de citoyens possible, visant à en faire une opération charme répondant aux attentes afin de susciter une adhésion massive au bénévolat.
« Nous avons besoin de 2500 bénévoles pour assurer la présentation de l’événement », a martelé à quelques reprises le directeur général des Jeux du Québec, Jocelyn Proulx, lors des communications qu’il a livrées à cette occasion. « Nous attendons 4500 athlètes participants, avec plusieurs autres activités, il y a beaucoup à faire, nous recherchons intensément des bénévoles… », a-t-il ajouté.
« Il s’agit de la 58e Finale des Jeux du Québec. La Table des MRC de l’Estrie nous a donné son appui, et nous trouvons important qu’il en soit ainsi. Nous avons pensé faire revivre la Tournée de la flamme, après les quelques années de pandémie où elle n’était pas présentée… Il y a maintenant deux nouvelles MRC sur cette Table, soit les régions de Granby et Cowansville qui se sont jointes à l’Estrie », a expliqué M. Proulx.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, a témoigné en faveur de cette adhésion du plus grand nombre de bénévoles de sa municipalité. « Nous connaissons maintenant plusieurs témoignages de personnes qui ont agi comme bénévoles dans le passé, et qui ont mentionné comment c’était une aventure inoubliable que de donner du temps à un événement de l’envergure des Jeux du Québec. J’invite les gens de Dudswell et de la MRC du Haut-Saint-François à donner ne serait-ce que quelques heures comme bénévoles. On en sort grandis assurément ! », a-t-elle exprimé avec de la sincérité dans la voix.
Après les années de pandémie où il n’y a pas eu de Jeux du Québec, l’organisation provinciale aspire à prendre une pause qui sera bien méritée, après la présentation coup sur coup des Jeux de Laval en 2022, Rivière-du-Loup et Rimouski en 2023 et Sherbrooke en 2024. « Après Sherbrooke, le rythme normal reprendra avec les Jeux d’été à Trois-Rivières en 2025 », a annoncé le DG, Jocelyn Proulx.
La mascotte des Jeux de Sherbrooke, la renarde polaire Rafale, a créé un effet immédiat d’attraction auprès des nombreux jeunes présents, qui ont été ameutés par une fanfare immanquable, surtout composée de percussionnistes produisant des sons tonitruants avec leurs différents instruments.

Opinion du lecteur

Merci, Pierre Hébert

Il y a 36 ans, soit le 30 avril 1987, avait lieu le lancement officiel du premier numéro du Journal Le Haut-Saint-François. Ces 32 dernières années, Pierre Hébert en a assuré la direction.
En quelques lignes, je tiens à dire merci, au nom de la population de la MRC, à celui qui a pris sa retraite en décembre. Oui, un gros merci, Pierre, pour ta disponibilité, pour ta rigueur journalistique, ainsi que pour ton dévouement à rendre, peu importe les jours de la semaine, le journal présent aux événements et aux débats de nos communautés.
Bravo aussi pour avoir su diriger adroitement un journal communautaire dans un temps où il est difficile pour les médias de demeurer concurrentiels face au nouveau monde des cellulaires.
Je te souhaite une retraite fort méritée ! Et bon succès à la nouvelle directrice, Stéphanie Paquet.
Jean-Pierre Patry, membre-fondateur et premier directeur du Journal Le Haut-Saint-François

actualite

Budget 2024 d’East Angus : Plutôt modéré dans les circonstances

Les conditions générales de l’économie ne rendent pas la vie facile aux municipalités, au Québec comme au Canada. Même chose pour les citoyens, d’ailleurs.
La Municipalité de East Angus a publié son budget 2024 à la veille de la nouvelle année, faisant d’emblée référence à la forte inflation qu’elle devait prendre en compte, des taux d’intérêt à la hausse, de l’augmentation des quotes-parts imposée par la MRC et du renouvellement des contrats de service qui l’affecte également à la hausse.
Ses dépenses vont se ressentir de ces facteurs pour 2024, à commencer par les frais de financement
(+ 78 %), la sécurité publique (+ 19 %), l’aménagement et l’urbanisme (+ 6,38 %) et l’administration (près de 6 % de plus).
Le budget total de la municipalité pour 2024 atteindra 7,44 millions $, une augmentation de 4,8 % par rapport à l’an dernier, le compte de taxes faisant un bond modeste de 1,98 % pour les résidences unifamiliales. Pour une maison moyenne évaluée à 182 038 $, cela équivaut à une hausse de 44 $ pour 2024.
Les tarifs des services restent inchangés pour l’aqueduc (200 $ par logement unifamilial et 174,25 $ chacun pour les édifices de 2 à 4 logements) et les matières résiduelles à 245 $ par logement. Seule exception qui subit une hausse de tarif, le traitement des eaux usées, qui passe de 192 $ à 200 $ par logement.
Le taux de taxation résidentiel subit une hausse de 0,02 cent, passant de 0,88 à 0,90 $ le 100 $ d’évaluation.
La dette de la municipalité, au 31 décembre 2023, s’élève à 7 845 500 $, de laquelle somme il faut déduire un emprunt effectué pour le gouvernement, de 2 201 865 $, ramenant la dette nette à 5 643 635 $.
Au programme triennal d’immobilisations (2024 à 2026) figurent des projets de pavage, d’achat de véhicule pour les Travaux publics et autres, de 1 010 000 $ pour 2024, 2 310 000 $ pour 2025 et 4 030 000 $ pour 2026.

Bannière

« C’est assez les féminicides ! » : Un message fort pour commémorer la tuerie de l’École polytechnique

La bannière du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, a été installée sur la clôture devant le site de Graphic Packaging à East Angus, à l’intersection de la rue Angus Sud et de la route 214. Un geste de désobéissance civile afin de donner une importance extrême au message véhiculé. Jeanette Cutica et Andrée Larrivée, toutes deux co-coordonnatrices de La Passerelle.

Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, a lancé un message très fort, cette année, pour commémorer la tuerie de l’École polytechnique de Montréal, survenue le 6 décembre 1989… « C’est assez les féminicides ! »
« En installant une bannière à East Angus, à l’intersection de la route 214 et de la rue Angus Sud, le 6 décembre de cette année, nous avons fait une désobéissance civile, afin de passer ce message très clair, un geste significatif. Car par cette désobéissance civile, on a voulu sortir des normes, effectuer une dénonciation flagrante, souhaitant que la population adhère avec nous en appuyant le geste », a insisté Andrée Larrivée, co-coordonnatrice au Centre des femmes, La Passerelle.
« Nous avons voulu donner de l’importance au geste fort, que le message devienne très important par le fait même, compte tenu que c’était à l’extérieur du Centre qui est à Cookshire-Eaton. Nous voulions continuer à commémorer l’assassinat des 14 femmes, assassinées justement parce qu’elles étaient des femmes, un geste terroriste antiféministe, mais différemment cette année, parce que cela a pris plusieurs années avant d’être considéré comme tel et dénoncé comme tel. Nous voulions continuer à le répéter, parce que nous ne sommes pas encore en sécurité, tant que des femmes sont assassinées », a témoigné Mme Larrivée.
« C’est pourquoi la bannière porte encore des paroles fortes, avec toute l’intensité que cela demande », a-t-elle ajouté.
Par le passé, les commémorations du 6 décembre consistaient surtout en gestes sobres, comme une veillée à la chandelle, 14 chandelles symbolisant chacune des 14 victimes, avec des témoignages rappelant leur mémoire par des proches ou des personnes les ayant très bien connues.
Rappelons que le 6 décembre 1989, un homme armé a assassiné 14 femmes et a blessé 13 personnes à l’École polytechnique de Montréal, un attentat antiféministe qui a connu un fort retentissement hors frontières et qui demeure encore incompréhensible aujourd’hui.

Marche Noel Bury

Le marché de Noël de Bury : Une ambiance festive et amicale au village !

Elle sait insuffler tout ce qu’il faut pour créer une atmosphère de fête et d’amitié entre les citoyens de Bury, Sabrina Patry, l’employée municipale toujours omniprésente quand il s’agit d’organiser des activités rassembleuses, quelle que soit l’occasion. Mais elle insiste qu’elle n’agit jamais seule, elle qui chapeaute un comité organisateur dévoué au succès du marché de Noël, cette fois, présenté au Manège militaire local. « Notre activité est très variée, avec une vingtaine d’exposants qui regroupe des artisans, mais aussi des représentants de compagnies commerciales, comme Nathalie Loiselle qui offre les bijoux Tocara, les Champignons Amyco, la Ferme Renaissance, les As du Fumoir, les fleurs de la Ferme Etc, des produits de l’érable, une miellerie, des épices, des exemples qui traduisent cette variété », se réjouissait Mme Patry. « Même les pompiers sont présents, comme à leur habitude, pour faire un peu d’information et d’éducation auprès de la population. Les enfants aiment bien voir leurs camions… » Elle a également mis l’accent sur un atelier spécial pour les enfants, animé par une bénévole dévouée, Chantal Guertin, où les enfants sont appelés à produire des vitraux, des mosaïques, des décorations de Noël. « Je leur donne le matériel et ils développent leur imagination pour créer de belles choses, en association caritative avec un OBNL. C’est important. Le chef des pompiers, Edward Jacklin et sa sœur Theresa, deux volontaires dans la rue, devant le Manège militaire, faisaient la conversation avec tous les participants qui arrivaient au marché de Noël au rythme de petits groupes bien intéressés. » Pour ce qui est du bilan final, Mme Patry a démontré de l’enthousiasme : « Toute la journée consacrée à Noël a été un franc succès. Nous n’avons eu que de très bons commentaires. À l’Atelier des lutins, en après-midi, plus de 200 personnes y sont passées. Et pour le marché de Noël, nous avons eu beaucoup d’achalandage tout au long de la journée. On se donne rendez-vous l’an prochain, un samedi au début du mois de décembre 2024 », a assuré Sabrina Patry.

Concert de Noel Cookshire

À l’église Trinity United de Cookshire-Eaton : Le concert de Noël émouvant pour finir l’année 2023

Le dernier concert 2023, du 17 décembre, offert par l’Espace culturel Cookshire-Eaton, c’était le Concert de Noël, à l’église Trinity United à Cookshire, d’une très grande qualité par de grands artistes professionnels : Jacqueline Woodley, soprano, Juliette Duguay Patenaude, et Ryan Shao. Les mélomanes ont été choyés, encore une fois. Et ceux qui avaient des souvenirs reliés aux belles chansons de Noël qui ont été interprétées à cette occasion, n’ont pas manqué d’être émus. Le Minuit Chrétiens, que leur père ou grand-père chantait à l’église de leur village d’antan, ou Noël c’est l’amour, une chanson qui les émouvait chaque fois, Noël Blanc tellement connue et tellement chantée, ou l’Ave Maria que l’on écoutait religieusement… La cinquantaine de personnes qui s’y trouvaient se révèlent aujourd’hui, sans aucun doute, unanimes : c’était le plus merveilleux concert de Noël qu’ils ont entendu depuis longtemps ! Et en conclusion : Ryan Shao a émis le commentaire « C’était pour partager la joie, l’amour, le chaud au cœur, avec le reste du monde. C’est le rôle de la musique, qui est universelle et éternelle. » Pour Juliette Duguay Patenaude, « C’est le fun de jouer avec un ami comme Ryan, que je côtoie depuis longtemps, et avec une personne de ma famille – Jacqueline Woodley est ma tante ! » Mme Woodley a exprimé : « Le violon, comme la musique, c’est un instrument intime et puissant à la fois, qui peut facilement transmettre la joie, les émotions, parfois tristes, parfois joyeuses, mais c’est touchant. La harpe, c’est le côté ciel ! » Tous étaient très heureux d’avoir droit à un rappel, à la fin du concert : « Have Yourself a Merry Little Christmas », pour terminer sur une bonne note !

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