Opinion du lecteur

Lettre aux citoyens de Westbury

Où est la transparence comme citoyen ? Comment ne pas réagir après les assemblées de septembre, octobre et novembre 2023 ? Pour ne citer que celles-là : ou bien les citoyens ne reçoivent pas de réponse à leurs questions, ou bien elles sont détournées ou ce sont des chemins sans réponse. Il n’y a carrément pas de période de questions d’inscrites à l’ordre du jour ! De plus, c’est presque devenu une obsession d’utiliser les termes «harcèlement», «intimidation» et de faire parvenir des lettres d’avocat au lieu d’utiliser le dialogue ou encore de demander à tort la protection de la police lors d’assemblées.
Le 5 septembre, les citoyens ont soulevé leurs inquiétudes face à la saison hivernale qui approchait et qu’aucun n’affichage n’avait été fait pour remplacer les 2 employés (l’un absent depuis le printemps et l’autre ayant signifié son départ imminent au cours du mois d’août), notre maire a répondu évasivement en disant que c’était la première écho qu’il en avait et que, de toute façon, ce dernier camionneur était toujours en poste. À cette même assemblée, notre maire a refusé de répondre aux questions de 2 citoyens, qui sont aussi des entrepreneurs, au sujet de contrats octroyés. Le maire les a enjoints de ne plus poser de questions lors d’assemblée du Conseil. Pourquoi leur avoir fait parvenir des lettres d’avocat par la suite ? Ils auraient été moins coûteux de les convoquer et leur expliquer les procédures à suivre pour obtenir des réponses. Pourquoi ne pas avoir pris la voie du dialogue ? Est-il possible que lorsqu’une personne n’a pas soumissionné, elle garde le droit de poser des questions comme n’importe quel citoyen lors d’assemblée ? Le 16 octobre, les citoyens questionnent à nouveau à savoir si l’affichage a été fait pour remplacer le ou les camionneurs manquants. Cela n’avait pas été fait et le conseil est demeuré évasif sur le nombre de camionneurs à remplacer. Celui-ci se contente de dire que cela ne nous regarde pas. Pourquoi ne pas avoir dirigé les questions vers notre directrice, responsable des employés municipaux ? On semble vouloir demeurer muet sur le sujet. De plus, il nous a été formellement interdit d’adresser la parole à un employé municipal, et nous n’avons jamais su pourquoi l’envoi de lettres d’avocat à Ménard et Nadeau. Pas de réponses, réponses évasives.
Pourquoi avoir fait parvenir un communiqué aux citoyens intitulés Tolérance 0 et stop aux incivilités en date du 10 octobre ? On nous dit que c’était un simple rappel sans plus. Le conseil semble oublier qui sont les véritables patrons : les citoyens !
Lors de cette assemblée, notre directrice générale s’était placée derrière un paravent afin de ne pas être vue du public. Je considère que cette façon de faire est un manque flagrant de respect. Monsieur Shane Coates s’est levé et a demandé la démission du maire et de la directrice et c’est en guise d’appui que la plupart des citoyens présents se sont levés ! Notre maire a alors signifié qu’il n’avait pas l’intention de démissionner et a suspendu l’assemblée pour 15 minutes. Finalement, il a fait venir la police. Pourquoi ? Aucune menace n’a été proférée, tout a été dit de façon très polie. Pourquoi a-t-il peur du dialogue ? Il est sur la défensive, il a peur de débordements.
Revenons sur le communiqué Tolérance 0 et stop aux incivilités. Ce placardage de la salle municipale à répétition est un affront aux citoyens. Je suis convaincu que la plupart d’eux sont courtois et respectueux. Ils ne veulent que des réponses. Je refuse de croire que tout cela a pris une telle ampleur. Pourquoi tout ce qui est dit est perçu comme une menace ?
Le 24 octobre, l’on se retrouve en assemblée extraordinaire sur le déneigement. 10 minutes d’assemblée. Aucune période de questions à l’ordre du jour. Ils ont justifié leur choix selon une supposée urgence. Donc, ils ont fait des appels d’offres ciblés et comme on a eu qu’un seul soumissionnaire, ils ont octroyé le déneigement à l’entreprise Betts pour 80 000 $. Proposition acceptée à l’arraché 4 contre 2, et notre directrice est toujours invisible derrière son paravent ! Les citoyens ont été bâillonnés.
Finalement, l’on se retrouve à l’assemblée régulière du 6 novembre. Le contrat est octroyé à Betts pour le déneigement de novembre et décembre 2023 au montant de 80 000 $ ! À la question si ce dernier utilisera sa machinerie, la réponse est non. C’est la machinerie de la municipalité qui sera utilisée. En fait, il fournira 2 employés pour le temps du déneigement de 60 jours pour 80 000 $. C’est épouvantable ! À savoir si les entreprises Ménard et Nadeau faisaient partie des entreprises ciblées pour les soumissions, la réponse est non. Pourquoi lors de l’assemblée extraordinaire du 24 octobre, il n’y avait pas de période de questions à l’ordre du jour alors que la loi le prévoit ? La directrice générale et greffière a le devoir de préparer les ordres du jour des assemblées en suivant la règlementation. Cela a-t-il été fait sciemment dans le but de nous museler ? Madame la directrice était toujours positionnée derrière ce fameux paravent cachant la vue d’une partie de la table du Conseil. Cela donne une bien mauvaise image de notre municipalité.
Fernand Poulin, citoyen de Westbury

Dolbec

Les Entreprises Dolbec, de Cookshire-Eaton : En bonne posture, avec une relève assurée !

Prise dans le magasin impressionnant des Entreprises Dolbec, la photo réunit Marc Dolbec, président et propriétaire de la compagnie, au centre, avec ses deux fils, Kevin et Nicolas, sous l’œil amusé de Susie Bissonnette, derrière le comptoir. Employée à tout faire, la directrice administrative s’occupe des achats, des ventes et de toute la comptabilité.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la création officielle des Entreprises Dolbec Ltée, à Cookshire-Eaton, par le regretté Roger Dolbec et son père Irené, en 1980.
Aujourd’hui, en 2024, s’officialisera la passation de propriété entre Marc Dolbec, président et propriétaire, qui a acquis et fondé Les Entreprises Dolbec Cookshire 2000 Ltée, l’entité qu’il transfère à ses fils Nicolas et Kevin, par un processus graduel qui a débuté il y a cinq ans.
Le Groupe Dolbec a déjà compté cinq entreprises, dont Boulons de l’Estrie, à une certaine époque, entreprise qui a été vendue depuis, de même qu’Équipements et manutention Dolbec, pour des produits usagés, et Aciers LS, de Bromptonville. Les activités sont maintenant regroupées sur le site principal, chemin Dolbec, accessible via la route 108, près du secteur de Birchton.
S’y trouvent l’usine, l’entrepôt et le magasin du groupe, structures qui ont gagné en envergure, et où se trouvait en 1958 la ferme que les parents, Françoise et Irené, ont achetée, à l’origine. Roger y avait construit un premier garage en 1976 pour y installer les Entreprises Dolbec Ltée. Son père y triait déjà tout le métal qu’il pouvait trouver, tout en opérant sa ferme laitière et tout ce que cela comportait de travail en parallèle, avec ses fils.
En 1980, Entreprises Dolbec offrait des services de soudure, de fabrication de remorques de ferme, de voitures à foin, etc. L’entreprise a fait son petit bonhomme de chemin, au fil des agrandissements de 1990, 1997 et 2000. C’est aussi l’année qui a vu l’arrivée de Susie Bissonnette, qui s’est démarquée comme directrice administrative de la compagnie, et qui s’occupe notamment des ventes, des achats et de la comptabilité. Elle comptera bientôt 24 ans de service. « Comme le temps a passé vite ! », s’est-elle exclamée.
Des produits et secteurs d’activités se sont ajoutés : une section charriots élévateurs, de fabrication d’étagères industrielles, de pièces en métal sur mesure, de vente d’acier, pièces de remorques, systèmes hydrauliques et pneumatiques, moteurs, essieux, pneus, réparation de boyaux hydrauliques, toute une panoplie de produits, en somme. Le magasin se révèle impressionnant, par la grande variété de ces produits qui y sont étalés et offerts à une clientèle toujours grandissante.
« Cette diversification des activités a permis, avec les étapes successives, de pouvoir garder les quelques employés durant toute l’année, car auparavant les entreprises Dolbec travaillaient dans des domaines saisonniers », fait remarquer Susie Bissonnette, visiblement bien au fait des rouages du Groupe Dolbec.
Pour ce qui est de Kevin et Nicolas, ils ont l’air naturel de bien se trouver dans l’entreprise que les fondateurs et leur père Marc ont mené à bien durant toutes ces années.
« La relève de notre père, on prend ça au jour le jour, car à chaque jour suffit sa peine. Nous travaillons ici depuis un certain nombre d’années. Nous demeurons à proximité du site de l’entreprise, moi dans l’ancienne maison de Roger, et Nicolas dans la maison paternelle, là dans le temps de la ferme des grands-parents. Cela est très facilitant, et pratique. Il n’y a pas eu toujours des périodes simples, dans l’entreprise. Encore aujourd’hui, on ne vit pas des temps faciles, mais nous allons passer à travers… », témoigne Kevin, avec beaucoup d’enthousiasme, sous le regard de son frère Nicolas, qui arbore en l’écoutant, un petit sourire complice !
Outre Mme Bissonnette, l’entreprise compte des employés fidèles, qui font son orgueil et son efficacité, en général, depuis plusieurs années : Gilles Bilodeau, depuis 1990, Steve Leclerc, depuis 1996, et Clayton McCourt, depuis 2019. Ah oui, on ne peut pas l’oublier, il faut ajouter la maman de Susie, Rozane Girouard, qui lui aide depuis 15 ans dans l’entreprise, à effectuer du classement et au ménage. Il n’y a aucun sot métier, c’est certain, tout le monde se fait valoir en tant qu’aide précieuse !

Valoris

À l’étape de l’étude de faisabilité et relié au centre de tri VALORIS, à Bury : Le projet de parc éco-industriel en voie de se réaliser en 2024

En 2024, sur le plan industriel dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), le projet d’aménagement d’un parc éco-industriel suscite beaucoup d’espoir, pour son potentiel économique, en lien avec le lieu d’enfouissement technique et le centre de tri Valoris, bien implanté dans la municipalité de Bury.
Ce projet s’inscrit dans le désir de la MRC du HSF de participer aux efforts de diminution des gaz à effet de serre (GES), de valorisation des matières récupérées et de réduction de l‘enfouissement des matières résiduelles.
Dès la fondation de Valoris, une portion du site de Bury avait été identifiée pour la réalisation éventuelle de ce projet. La direction de Valoris a d’ailleurs confirmé avoir reçu déjà des demandes et des déclarations d’intérêt de la part d’un certain nombre de promoteurs industriels intéressés à s’installer dans ce parc éco-industriel, advenant sa création dans un avenir rapproché. Cela correspond, semble-t-il, à un certain engouement. Mais plusieurs questions restent encore à être répondues. Elles le seront par le biais d’une étude de faisabilité.
En octobre 2023 a été annoncée la concrétisation d’une entente assortie d’une aide de 203 313 $ avec la MRC du Haut-Saint-François pour préparer l’aménagement du parc éco-industriel, autour du lieu d’enfouissement technique et du centre de tri de Valoris.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) assume 169 427 $ provenant du volet 3 – Projets « Signature innovation » des MRC, du Fonds régions et ruralité (FRR), qui encourage la mise en œuvre de projets majeurs pour la MRC, à partir d’un créneau d’intervention qu’elle a elle-même déterminé. Pour sa part, la contribution de la MRC du HSF se chiffre à 33 886 $.
« Ce projet est une étape vers la consolidation de l’identité territoriale de la MRC du HSF en tant que leader de grands projets d’ensemble dans le domaine de l’intervention en environnement, du développement industriel et de la gestion des matières résiduelles. L’entente conclue avec le MAMH financera l’étude de caractérisation du terrain. Cette étude propulsera le développement du parc éco-industriel de Bury et contribuera à la mission de Valoris : valoriser la matière résiduelle, encourager l’économie circulaire et réduire l’enfouissement », avait déclaré le préfet de la MRC, Robert G. Roy.
Actuellement, le projet piloté par le personnel de la MRC et par le consultant Daniel Bérubé, en est à l’étape de l’analyse des soumissions reçues pour la réalisation de l’étude de faisabilité. Le comité de gestion effectue cette analyse et a peut-être déjà soumis à Valoris une firme possible à cet effet. L’étude de faisabilité est prévue pour débuter au printemps 2024.
Le parc éco-industriel sur le site de Valoris, à Bury, devrait accueillir éventuellement des entreprises cohérentes avec la mission de base de l’entreprise, qui constitue une régie parrainée par la MRC du HSF.
Le parc éco-industriel rattaché à Valoris serait un centre de vitrines technologiques et de laboratoires de recherche sur l’utilisation des matières retirées. Il viserait également à attirer des usines de transformation autour de lui, encourageant ainsi l’entrepreneuriat et la recherche globale.

Légumerie Dionne

Entreprise familiale à Cookshire-Eaton, depuis 1953 : La Légumerie a déjà 40 ans !

Les quatre nouveaux actionnaires qui assurent la relève au sein de La Légumerie Groupe Dionne inc., depuis un processus qui a vu son aboutissement en 2023, de gauche à droite, Marc-Olivier, Jean-Philippe, Catherine et Charles, tous enfants de René Dionne. Ils posent juste à côté de grands bassins remplis de frites et de légumes.

L’entreprise familiale spécialisée en culture de la pomme de terre, à Cookshire-Eaton, a commencé en 1953 avec Jean-Paul Dionne et sa Ferme J.P. Dionne & Fils, il y a donc 70 ans. Une entreprise de chez nous, bien implantée, où la patate a acquis ses lettres de noblesse, étant à l’honneur en tout temps, cultivée dans les champs du territoire de Cookshire, à l’époque. La famille Dionne y a développé une expertise unique.
Ses fils Jean et René, en grandissant, lui ont aidé comme les bons fils qu’ils étaient ! Ils en sont venus à prendre sa relève, petit à petit, en créant avec lui La Légumerie Groupe Dionne inc., en 1983, ajoutant alors le volet transformation à leurs opérations, de même que la distribution de pommes de terre et de toute une variété d’autres légumes. Cette nouvelle entreprise célèbre aujourd’hui ses 40 ans.
« En 2008, nous avons arrêté la culture de la pomme de terre dans nos champs, qui n’étaient vraiment pas assez grands pour assurer notre expansion. Nous étions rendus là, il aurait fallu acheter plusieurs hectares de plus dans les alentours. Nous avons maintenant six producteurs qui cultivent pour nous, dans des champs à eux, et qui nous livrent leurs pommes de terre en vrac », raconte Jean-Philippe Dionne, fils de René, qui, avec sa sœur Catherine et ses frères Marc-Olivier et Charles, voient à la bonne marche de l’entreprise, à la suite de leur père et de leur oncle Jean. Ce dernier a pris sa retraite en 2013.
« Nous visitons ces champs régulièrement. Grâce à l’expertise que nous avons développée, nous sélectionnons les pommes de terre directement aux champs, en plus d’effectuer la gestion d’inventaires, le traitement du produit et un contrôle très serré de la qualité », ajoute Jean-Philippe, qui a une formation d’ingénieur industriel qui lui permet de s’occuper des procédés de transformation, de leur efficacité, de l’entreposage et de la distribution.
Conscient de la force que représentent les membres de sa famille, il parle ensuite des formations que les trois autres ont acquises. « Catherine est ingénieure alimentaire. Elle s’occupe des contrôles, de l’électronique, de l’assainissement, de salubrité, de la propreté, vraiment nécessaires dans le domaine alimentaire. Marc-Olivier, l’aîné des quatre, a étudié en électro-mécanique. Il touche dont à la maintenance, globalement, mais à l’automatisation des équipements, à la mécanique, à l’efficacité des camions de livraison, etc. Finalement, Charles, le plus jeune, a une formation en mécanique industrielle, qui est à la base de tout. Il peut ainsi travailler en électricité, à l’usinage, en production », décrit-il.
La gamme de légumes frais transformés la veille et livrés le jour suivant, selon la philosophie industrielle du juste à temps, dans les restaurants principalement, inclut une grande variété de produits : des frites, bien sûr, mais aussi des pommes de terre de fantaisie, patates douces, brocoli, chou-fleur, courgettes, carottes, chou, navet, céleri, oignon, piment vert et piment rouge, et même différents légumes pré-mélangés.
« Notre ferme est en synergie avec l’entreprise. On y cultive 300 acres de blé et de soya, qu’on fournit entre autres à la meunerie de Cookshire, pour l’alimentation animale, et le blé pour la fabrication de pains. Nos déchets de transformation des patates et légumes servent à la fertilisation des champs de notre ferme et, aussi de la Ferme d’Orée, à Bury, dans une véritable économie circulaire », se réjouissent à l’unisson les Dionne.
« Depuis le début, les échanges avec nos voisins sont des valeurs gardées de génération en génération, depuis notre grand-père Jean-Paul, pour le bon voisinage. On fournit à nos voisins de la paille, du fumier et d’autres matières résiduelles qu’on génère… Il n’y aura pas de grands événements pour célébrer notre 40e anniversaire, mais des investissements sont pressentis dans la ferme, pour un hangar agricole, un garage de mécanique et de nouveaux équipements, pour maintenir notre autonomie à 100 pour cent. Nous prévoyons investir environ 600 000 $ au total, pour les matériaux et les équipements », affirme Jean-Philippe.
« Nous voulons également rajeunir La Légumerie. Ce sera ce que nous appelons les projets des jeunes, pour l’entreposage, la transformation et la distribution ! », affirme à son tour Charles.
« On livre dans les HRI, soit l’hôtellerie, la restauration et les institutions. Les marchés que nous avons développés : l’Estrie au complet, Chaudière-Appalaches, le Centre-du-Québec, et nous avons quatre distributeurs qui nous aident pour Montréal, Trois-Rivières, Granby et ailleurs en Montérégie », énumère Marc-Olivier.
Les quatre jeunes sont fiers d’avoir procédé à une étape importante, en 2023, soit le rachat des actions que possédaient des investisseurs séniors dans l’entreprise. Mais leur père René demeure le seul autre actionnaire, constituant un mentor important pour eux tous !

Gagnante

Concours de Noël

La grande gagnante de notre Concours de Noël est Natacha Cloutier Moreau. Elle a habité 5 ans à Cookshire et ça fait 3 ans qu’elle demeure à Ascot Corner. Très contente d’avoir gagné, la mère de 3 enfants était heureuse de recevoir un total de 525 $ en cartes cadeaux. Cliente fidèle du IGA Cookshire, elle dit qu’elle en profitera pour se gâter, manger au restaurant en famille et faire une grosse épicerie. Félicitations et profites-en bien ! Le Journal Le Haut-Saint-François remercie tous les généreux partenaires.

Événements - Publications Facebook - 4

Carnaval d’hiver de Dudswell

Le Carnaval d’hiver de Dudswell promet plaisirs et surprises aux participants. Cette année, soit le 17 février prochain, de 13 h à 17 h, le tout se déroulera au parc Gordon-MacAulay, situé sur la rue Pine, dans le secteur Bishopton. C’est sous le thème «Réchauffez vos sens» que les participants découvriront des activités organisées par le Comité loisirs/événements, se rapportant aux cinq sens, qui sauront assurément les intéresser… ! C’est un rendez-vous… immanquable !

Rachel

SWISH, SWISH

When my father’s father died of pneumonia, the nurse tried in vain to wrest his teeth out of his mouth. They were so perfect, she was sure they were false.
My father’s choppers were pretty perfect, too. Laughing and smiling, he flashed them, I think, with a bit of pride. He brushed them regularly, I remember. Swish, swish.
My mother’s teeth seemed perfect as well, but were, alas, quite false. After her third baby during the Great Depression, with not enough money for calcium supplements or dental care, she visited the dentist and had them all pulled out in one fell swoop.
My teeth? Somewhere between those two extremes. A few years ago, I declined to have $3000-worth of work done in my mouth, and took a cheaper option, just $858. My dentist, an idealistic new graduate, was aghast. She warned me not to chew with the tooth so inadequately repaired.
What a hard decision that was. It involved facing my mortality. I had just crossed the 70s threshold. How many years did I have to live? My insurance company chose to no longer offer travel insurance after I turned 70. In the same manner, I pondered my life expectancy vs. the cost of dental care. At what age is it no longer worth the expense to repair your teeth?
NEW DENTAL CARE PLAN
The answer depends quite a bit on the contents of your bank account. Health Canada tells us that one in four Canadians avoids visiting the dentist because of the expense. So, at last, our health care system is putting money into our mouths, in the form of a new Canadian Dental Care Plan (CDCP).
The new plan targets persons without private dental insurance, who were residents of Canada in 2022 for tax purposes, and whose tax returns show they have an annual family income of less than $90,000. For all the details, visit Health Canada’s website, or simply google “Canadian Dental Care Plan.”
Unlike private insurance companies, its approach is anti-ageist. Coverage was rolled out in December 2023 for persons aged 87 or older; this month for those aged 77 to 86; in February for persons aged 72 to 76; and those aged 70 to 71 in March. And so on. Persons with a valid Disability Tax Credit, and children under 18, are eligible starting in June.
What do you do to get on the plan? If you are 70 or older, you should get a letter instructing you how to apply by telephone to Service Canada. In May, an online application portal will open. Once eligibility is determined, Service Canada shares your information with Sun Life, the contracted service provider. Sun Life will send you a welcome package giving coverage details, a member’s card, and the start date of the coverage.
COVERAGE
Yes, the start date is not, I repeat NOT, the date you phone Service Canada; you will be able to “start seeing an oral health provider as early as May 2024, starting with seniors.” To be covered by the plan, your visit to the dentist’s office must be after your coverage start date provided in Sun Life’s welcome package.
Now then, exactly what will be covered? Preventive services, including teeth cleaning. Diagnostic services, such as exams and x-rays. Fillings. Root canals. Complete and partial removable dentures. Periodontal services. And oral surgeries, including extractions.
Some of these services, says Health Canada’s website, will only become available in the fall of 2024. But we don’t know yet which ones.
HOW IT WORKS
Dentists, denturists, dental hygienists, and dental specialists may choose to enroll directly with Sun Life as participating CDCP oral health providers. If they do, they can bill the CDCP directly, so you yourself will not have to seek reimbursement.
Like Quebec’s medication insurance, CDCP coverage may require a co-payment by the patient. If your annual family net income is between $80,000 and $89,999, you pay 60 percent. If it is between $70,000 and $79,999, you pay 40 per cent. If less than $70,000, no co-payment is required.
But. Here’s the detail where a devil could be hiding: “Oral health providers are encouraged to follow the CDCP established fees, which are not the same as the provincial and territorial fee guides, so their patients do not face additional charges at the point of care.”
So what’s covered are the CDCP-approved fees. I wonder… will my dentist charge just those fees, or will I be surprised by an additional charge over and above the amount covered?
Don’t get me wrong: I am grateful for the Canadian Dental Care Plan! I really want it to work.
AND WHY?
Oral health matters. It is related to a host of other health problems, respiratory disease and diabetes among them, says Health Canada. Then one last item chills my blood: “Individuals with gum diseases are two to three times more likely to have a heart attack or stroke than those with healthy gums.”
PennMedicine.org corroborates this point. “Researchers suspect that bacteria present in gum disease can travel throughout the body, triggering inflammation in the heart’s vessels and infection in heart valves.” Research continues, but “points to a link between gum disease and inflammation that can precede heart attacks, strokes, and sudden vascular events.”
My teeth almost fell out, and they’re not even false.
Excuse me, I gotta go brush my teeth. And gums! Swish, swish!
CHURCHES
United. Sunday services are 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by January 22 for publication January 31.

Opinion du lecteur

Insultes anonymes aux élus et citoyens du Canton de Westbury

Au début du mois de décembre, les citoyens du Canton de Westbury ont tous reçu un … appelons-le « communiqué anonyme » qui valorise l’importance de la mairie ainsi que l’administration du Canton de Westbury tout en abaissant l’importance du rôle de nos conseillères et conseillers municipaux. Les auteurs n’ont pas eu le courage de signer ce communiqué qui insulte nos élus et les citoyens du Haut Saint-François.
En effet, les auteurs écrivent, et je cite : « Présentement, la rémunération des élus est un miroir de leurs facultés à gérer une institution municipale. Une culture générale plus élargie et un niveau d’éducation plus adéquat sont généralement recherchés dans le monde moderne actuel. »
Dans ces propos, les auteurs écrivent noir sur blanc que plus tu as un gros salaire, plus tu es intelligent, ceci est une insulte flagrante envers tous les élus des petites municipalités rurales du Québec qui effectuent leur travail bien plus par conviction de rendre service à leurs communautés que pour la rémunération. C’est aussi une insulte pour nous tous, puisque selon l’Institut de la statistique du Québec, l’indice de développement économique du Haut-Saint-François est nettement inférieur à la moyenne du Québec. Donc, selon les auteurs, nous sommes moins intelligents que les gens de Montréal et de Québec et de nos voisins du Val-Saint-François. Ah oui, j’allais oublier, nous sommes aussi des arrières selon eux, puisque nous n’avons pas ce qui est « (…) recherché dans le monde moderne actuel ».
Si nous suivons la ligne de pensée des auteurs du communiqué, je dirais que les auteurs sont trop payés pour leur niveau d’intelligence et de courage, eux qui se cachent sous l’anonymat. En écrivant ce communiqué, les auteurs nous ont clairement indiqué leurs mépris envers nous tous et ils ajoutent l’insulte à l’injure en pensant que nous ne sommes pas assez intelligents pour deviner qui ils sont.

Sylvain Hébert
Citoyen du Canton de Westbury

robert roy

Pour améliorer son PGMR : La MRC du HSF a tenu deux consultations publiques

Robert Roy, préfet MRC du Haut-Saint-François.

Dans le but de présenter à la population son Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) et de recevoir les commentaires qu’il a suscités aux participants, la MRC du Haut-Saint-François (HSF) a tenu deux séances de consultations publiques, les 20 et 21 novembre derniers. La première a eu lieu à Cookshire-Eaton et la deuxième à Scotstown.
Parmi les personnes présentes à ces deux rencontres, le préfet Robert G. Roy a accueilli des citoyens, des conseillers municipaux et des représentants de groupes d’intérêt du HSF. Les questions du public ont porté sur la gestion des matières résiduelles et le traitement de matières particulières, et ont été transmises à la MRC sous forme de mémoires. La MRC a reçu les mémoires jusqu’au 31 décembre et elle a apporté les modifications au projet de PGMR qui s’imposaient, lequel sera adopté à nouveau par le conseil de la MRC et ensuite envoyé à Recyc-Québec pour sa validation. L’adoption finale surviendra par la suite au courant de 2024.
Le coordonnateur en environnement à la MRC, Julien Pagé, a apporté des précisions sur le PGMR. « C’est la planification de notre gestion des matières résiduelles pour les sept prochaines années. Il se veut plus ambitieux que le dernier plan et couvre une multitude d’actions qui seront mises en place. Il inclut la sensibilisation, des cafés réparation, un élargissement du service des écocentres, la mise en place d’une patrouille verte et plus encore », a-t-il énuméré.
Le projet de PGMR se veut une optimisation des ressources de la MRC et de ses municipalités constituantes, sur le principe de tandem optimal, où les investissements profitent d’économies d’échelle et de gains en efficacité lors possible.
L’équipe du département de l’environnement, à la MRC, veut remercier la firme Stratzer pour son accompagnement en services-conseils, le préfet Robert G. Roy qui a démontré son grand support lors des deux soirées de consultations publiques, et la Municipalité de Scotstown.
« La performance du Haut-Saint-François en matière de gestion des déchets est déjà bonne. Mais plutôt que de s’en contenter, j’y vois le meilleur des tremplins pour s’améliorer encore plus ! Je souhaite que de plus en plus de nos citoyens adhèrent au Mouvement j’y participe. Agir concrètement à réduire les déchets, c’est un défi que nous avons tous intérêt à relever ! », a déclaré le préfet.
Ce dernier a ensuite fait référence aux bénéfices financiers de la réduction des déchets, soit la diminution du tonnage enfoui et la durée de vie prolongée des cellules créées chez Valoris, de même que le retour de compensation. Il a fait valoir que le coût des mesures prévues par le PGMR est facilement remboursé par ces économies.

actualite

Un calendrier centralisé qui fait la fierté de la MRC

La MRC met à la disposition de sa population et de ses visiteurs un calendrier rassemblant toutes les activités de loisir disponibles sur son territoire. Le comité voulait créer un outil qui centralise toutes les informations sur les évènements dans le HSF, nous retrouvons donc sur le site Web de la MRC une version blogue dans lequel les activités se déclinent par ordre chronologique. Le souhait ultime du comité est que ce calendrier devienne la référence en loisirs, spectacles, évènement culturels, artistiques et sportifs. Les 14 municipalités du territoire, les organismes Animation jeunesse, la CDC, la Relève du Haut-Saint-François, le CIUSSS de l’Estrie CHUS et le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François, tous ces partenaires contribuent à la mise en ligne des informations de leurs activités loisirs.
Ce calendrier est attendu depuis plusieurs années et la MRC en est fière. Consultez le calendrier loisirs de la MRC au : mrchsf.com/calendrier-loisirs/

actualite

Cookshire-Eaton : Un budget équilibré de 11 645 800 $ pour 2024

À la dernière assemblée de son conseil municipal en décembre 2023, la Ville de Cookshire-Eaton a adopté son budget pour 2024, prévoyant des revenus et des dépenses équilibrés au montant de 11 645 800 $.
Les principales sources de revenus prévues sont tout d’abord les taxes foncières au montant de 5 126 500 $, puis les taxes de services 1 908 000 $, les services rendus 1 326 600 $, les taxes reliées à l’agglomération 1 183 900 $, les compensations tenant lieu de taxes de 659 500 $.
Pour ce qui est des principales dépenses, citons la voirie municipale 2 947 800 $, la sécurité publique 2 106 900 $, l’administration générale 1 545 500 $, les loisirs (incluant la culture) et le tourisme 1 097 100 $, le remboursement de la dette 984 400 $, les déchets, la cueillette sélective et compost 768 600 $ ainsi que l’urbanisme et le développement économique 608 400 $.
Au chapitre du budget relié à l’agglomération, en rapport avec les ententes et prévisions concernant la protection contre les incendies, le total des revenus devrait atteindre 1 279 295 $, par les quotes-parts et recettes de source locale. Les dépenses du même montant total, pour un budget équilibré, concernent la sécurité publique, les premiers répondants et la dette à long terme.
Précisons quelques faits saillants de ce budget pour fins de compréhension et d’appréciation : l’augmentation du taux de taxation résiduelle s’élève à 1,75 pour cent, due entre autres à l’augmentation des frais fixes des matières résiduelles de 105 $ à 160 $ maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, l’augmentation des frais fixes de la collecte sélective de 45 $ à 70 $ également maintenus à 25 pour cent de la taxe foncière, et la diminution des frais fixes de vidange des fosses septiques de 110 $ à 78 $, représentant une diminution de 29 pour cent.
De plus, l’augmentation du taux des taxes agricole, forestière, commerciale et non résidentielle a été restreinte à 5 pour cent seulement.
Une taxe particulière sur les terrains vagues desservis a été créée, représentant le double de la résiduelle, dans le but de favoriser le développement résidentiel.
À noter, finalement, l’augmentation de certaines dépenses courantes : plusieurs frais d’opération comme l’essence, le diesel, le sable et le sel, le fauchage, le lignage des rues, etc., l’augmentation de 35 000 $ pour l’éclairage des rues, incluant la conversion vers l’éclairage à diodes électroluminescentes (DEL) pour faire baisser les frais des factures d’électricité, et l’augmentation de certains autres frais fixes : la Sûreté du Québec 820 931 $ représentant 3,3 pour cent d’augmentation, la FQM pour les assurances 174 929 $ pour 12 pour cent, la MRC 547 077 $, un plus de 3,13 pour cent, et l’Immatriculation 46 087 $, plus 12,1 pour cent.

Golf Angus

Club de golf de East Angus vendu : Fin des rumeurs : 4 acheteurs d’East Angus et la mission golf sauvegardée !

Les quatre nouveaux acheteurs du Club de golf de East Angus forment un groupe qui se complète très bien grâce à leur unité de pensée, leurs compétences et leurs objectifs communs : Marc Fournier, la notaire Heïdi Paquette, Sylvain et Ghislain Brière. Ce dernier agira comme nouveau directeur général du Club de golf.

Elles sont terminées les fausses rumeurs à propos du Club de golf de East Angus : il est vendu à un groupe de quatre acheteurs locaux, qui voulaient maintenir les 18 trous de golf, mais qui n’a pas le choix de modifier ses plans au nom de la viabilité du projet à long terme.
« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous sommes obligés de descendre à 9 trous. Il aurait fallu demander un coût exorbitant aux membres pour maintenir les 18 trous. On ne voulait pas faire un déficit de 100 000 $ par année et être obligés de faire faillite au bout de trois ou quatre ans », affirme avec réalisme et beaucoup de transparence Ghislain Brière. Il agira comme nouveau directeur général du Club de golf, se faisant déjà le porte-parole du groupe.
Ses trois proches complices et amis sont la notaire Heïdi Paquette, Sylvain Brière et Marc Fournier, ces deux derniers œuvrant dans le domaine de la construction.
C’est seulement depuis septembre 2023 que le rêve a germé dans la tête des quatre joyeux lurons, pendant un tournoi de golf – pourquoi pas ? -, les incitant à réaliser leur plan de sauvetage du club.
« Monsieur Ghislain Couture avait reçu plusieurs autres offres pour le club, mais il a été intègre en acceptant moins d’argent pour la nôtre, maintenant ainsi sa volonté de la survie du golf, que nous avons nous aussi à cœur. Il nous a offert son aide et nous avons vécu une transition de toute beauté ! », se réjouit M. Brière.
Le groupe avait commencé par demander un changement de zonage à la Ville de East Angus, que celle-ci leur a refusé. « Nous avons bien compris et accepté leur décision », assure-t-il.
« Nous avons donc décidé de passer plus rapidement au plan de sauvetage # 2, soit les 9 trous, pour amoindrir les frais d’entretien des 18 trous qui étaient énormes. Notre plan est calqué sur le Club de golf de Waterville, 9 trous en santé, avec 240 membres. De plus, la possibilité de recourir à l’immobilier, soit la construction de propriétés résidentielles ou d’édifices à logements, c’était aussi une obligation pour rentabiliser le tout, mais nous voulions privilégier de le permettre en périphérie du golf et non sur les terrains mêmes voués au golf. Nous voulons créer un style de vie en gardant l’esprit des 18 trous. Il restera un bon défi des 9 trous pour les golfeurs, et la marche toujours possible pour les personnes plus âgées », explique-t-il.
Le groupe a également décidé d’apporter des améliorations esthétiques au pavillon du club, de rehausser l’offre du restaurant – qui incidemment rouvrira ses portes en février 2024.
« Nous souhaitons établir un pont avec le Club Quad et de motoneiges, afin de bonifier les activités de loisirs et récréotouristiques, et de continuer les pistes de ski de fond dont profitent la population sur les terrains du club de golf. De plus, nous sommes ouverts aux suggestions, nous allons rester à l’écoute, en n’étant pas fermés du tout. Entre autres, nous allons ajouter des simulateurs de golf intérieurs, pour aider à rentabiliser l’endroit l’été, et pour qu’il se passe quand même des choses durant l’hiver. Dans nos projets futurs, figure également une salle de quilles. Notre projet sera donc en évolution », précise-t-il.
« Une assemblée des membres actuels du club de golf et pour les personnes intéressées sera organisée bientôt, après la période des Fêtes, afin de rendre public ce qui va arriver par la suite. Ce sera pour les rassurer aussi », conclut Ghislain Brière.
À propos des quatre nouveaux actionnaires du Club de golf, citons simplement quelques informations.
Heïdi Paquette agit comme notaire depuis 2008, année de son arrivée dans la région, où elle a pris la relève de Me Claude Turcotte, en créant Turcotte Paquette, notaires inc., en 2010, puis Paquette, notaires inc. Elle s’est beaucoup impliquée dans divers organismes OBNL et a obtenu la Décoration canadienne pour ses années de service au sein des forces armées.
Sylvain Brière et Marc Fournier travaillent ensemble, depuis 2009, et ont lancé conjointement une entreprise en 2018, Gouttières et Rampes SM. Sylvain Brière possède les Constructions Sylvain Brière, une compagnie ayant son siège social sur la rue Laurier, à East Angus. Il s’implique socialement auprès de plusieurs entreprises locales. Marc est charpentier-menuisier depuis 2001 et a acquis beaucoup d’expérience avec Sylvain.
Finalement, Ghislain Brière offre ses services depuis 20 ans par le biais de Services financiers Ghislain Brière inc., majoritairement dans le Haut-Saint-François. Il s’implique à la Chambre de commerce du HSF comme président, membre du c.a. du CLD local, entraîneur bénévole des Dribbleurs du HSF, soutenant aussi financièrement Moisson HSF, la Fondation Louis-Saint-Laurent, l’Association du Hockey Mineur du HSF et la Classique Gérard Putter Bernier.

Consultation Dudswell

Consultation publique bondée et enflammée à Dudswell

Les citoyens de Dudswell se sont présentés en grand nombre lors de la consultation publique.

La salle communautaire de Dudswell était plus que pleine le 12 décembre dernier. Une consultation publique qui a su rassembler plus d’une centaine de personnes de tous âges, une merveilleuse et encourageante solidarité démocratique qu’on aimerait voir plus souvent dans nos hôtels de ville. La mairesse, Mariane Paré, a même déclaré : « C’est plaisant de voir autant de gens être intéressés par le sujet. »
En effet, les citoyens de la municipalité s’inquiètent de voir le conseil municipal vouloir acheter un terrain et construire un nouveau garage. Les conseillers pour leur part justifient ce projet par l’échéance imminente du bail, le manque d’espace pour la machinerie, l’absence d’installations essentielles pour les travailleurs et des espaces de stockage. Il semblerait qu’aucune possibilité de location dans un autre garage répondant aux besoins n’est possible. Le terrain aussi ne peut être agrandi compte tenu de ses limites en zonage agricole. Le conseil municipal souligne aussi tous les risques à demeurer dans le vieux garage impactant sur les opérations et les possibilités d’accidents de travail diverses.
Un citoyen inquiet, Mario Fontaine, souligne avoir fait une pétition, car les citoyens considèrent que le terrain convoité par la municipalité est non conforme d’une part et que le conseil n’avait demandé à ce jour, aucune consultation publique sur ce projet très dispendieux pour une petite municipalité. Les citoyens que nous avons interpellés se sentent peu consultés, s’inquiètent des hausses de taxes à venir pour les quelque mille personnes de la municipalité et veulent savoir comment leur argent est géré. M. Fontaine déclare : « Il y a mille quelque personnes à Dudswell et la municipalité dépense près de 5 millions, c’est beaucoup trop pour le nombre de payeurs ». « Il ajoute que l’assemblée sera plus une séance d’information selon lui et non une consultation comme il se devrait ».
Nous avons pu assister à une solidarité citoyenne peu commune où tour à tour, quelques dizaines de citoyens questionnaient le conseil sous une pluie d’applaudissements. Le conseil a par la suite présenté 3 choix de terrains selon les points positifs et négatifs. Le lot 4 199 548 a été choisi par le conseil. Ce choix de terrain a été priorisé, car il est situé en bordure de la rue Principale Est. Il est destiné à un usage municipal et public de classe P1, c’est un terrain sans milieu humide potentiel, il a une zone tampon boisée prévue pour favoriser la quiétude du voisinage. De plus, il est à proximité de la route 112 et des centres urbains sans être dans les cœurs villageois. Les discussions avec l’actuel propriétaire donneraient la possibilité d’acheter le terrain d’une superficie entre 3 et 5 acres pour 600 000 $/3 acres ou 1 000 000 $/5 acres.
Au total, avec les bâtiments et le terrain, le projet est évalué pour le moment à 2 300 000 $. Un dossier chaud à suivre.

Stéphanie

Chers lecteurs

Ce nouveau poste comme directrice générale m’enthousiasme et me remplit de fierté. Plein de nouveaux défis m’attendent et j’ai bien l’intention de relever chacun d’eux avec brio. Je voudrais en profiter pour vous souhaiter à tous et à toutes une excellente année 2024. J’aurais le privilège de pouvoir partager avec vous les bonnes comme les mauvaises nouvelles. Je m’engage à vous rendre fiers de votre journal, je veux que tout un chacun puisse se retrouver en ces pages, étant un média qui rassemble et renforce, en chacun, le sentiment d’appartenance à notre belle communauté. Il me semble essentiel que celle-ci reste forte et unie dans ce nouveau monde qui semble nous échapper. Soyez assuré de mon entière dévotion. N’hésitez pas à nous contacter pour nous partager vos réalisations et vos histoires. Et sur ce, je me permets de vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année en citant Jacques Brel: « Je vous souhaite des rêves en n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter la différence des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent un délice à découvrir. Résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Ne renoncez jamais à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable ». Soyez fier et solidaire de votre communauté, bienveillant envers les autres, ensemble nous resterons courageux et résistants. Le journal vous appartient et veut demeurer le fier médium de vos valeurs. Bonne année à vous tous !

Marché Noel la Patrie

Au marché de Noël de La Patrie : Les exposants réservaient déjà leur place pour 2024 !

Cela voulait tout dire ! Les artisans et commerçants présents au marché de Noël de La Patrie, le 9 décembre, vibraient tellement de satisfaction qu’ils réservaient déjà leur place pour l’an prochain. Un phénomène qui réjouissait les deux organisatrices principales sur place, Annie Croteau et Marie-France Gaudreau. « C’est notre cinquième édition et on peut déjà affirmer que c’est une réussite », exultait Annie Croteau. « Nous avons beaucoup de nouveaux exposants. Notre marché de Noël offre de tout. Il y a toujours une bonne affluence. Ce qui aide, ce sont les activités pour enfants, le maquillage, les jeux gonflables, les surprises, les feux avec guimauves, de tout pour tous. » À l’heure du bilan, Mme Croteau a transmis « que tous les participants semblaient heureux de leur journée. Même les enfants se sont amusés. Donc, une journée bien appréciée par tous. Nous sommes très heureux de l’achalandage que nous avons eu. Déjà, nous avons des idées pour l’année prochaine », a-t-elle conclu.

Marché Noel Weedon

Marché de Noël de Weedon : La 3e édition profitait de l’ouverture du Centre communautaire

L’organisatrice du marché de Noël, Renée Montgrain, bien appuyée par le responsable des loisirs à la Municipalité de Weedon, Billy Filion-Gagné, et une armée de bénévoles, était heureuse de mentionner au journaliste que « Ça ne dérougit pas », à propos de l’affluence à son marché depuis le début de l’avant-midi. Visiblement heureuse et satisfaite, elle paraissait contente particulièrement de se retrouver au Centre communautaire local, récemment rénové et tout juste réouvert, pour la troisième édition de l’événement. « C’est la seule salle d’importance disponible à Weedon ! Nous avons 26 exposants. C’est la première année que nous offrons des «sleighrides» à l’extérieur, avec un cheval. Plus tard, il y aura aussi le village de Noël et un sentier, tous deux illuminés. Nous pouvons affirmer qu’il y a une bonne affluence quand on remarque que la Ferme Patry doit renouveler sa table pleine de produits, parce qu’elle s’est vidée rapidement ! », fait valoir Mme Mongtrain. En termes de bilan, Mme Montgrain, lors d’une conversation téléphonique, a conclu : « Le responsable des loisirs à Weedon, Billy Filion-Gagné, de même que M. le maire, Eugène Gagné, étaient très contents du travail qui a été fait pour cette activité, car tout est positif. Il y a même des gens de l’extérieur qui sont venus, de Disraeli et de Sherbrooke, entre autres. Tous les commerçants veulent revenir l’an prochain. Ils m’ont félicité avant la fin du marché de Noël. Nous n’avons pas calculé le nombre des visiteurs qui sont passés, mais l’an prochain nous allons tenir le compte ! »

ClubGolfVendu

L’ex-directeur général Marc Reid très content : « Ce fut quand même une belle expérience ! »

Marc Reid, ex-DG du Club de golf de East Angus, accepte d’aider les nouveaux acheteurs.

L’ex-directeur général du Club de golf de East Angus, Marc Reid, l’homme de confiance de Ghislain Couture, l’ex-propriétaire, se dit heureux et satisfait, comme son patron, de la tournure des événements entourant la vente du club. Si des incertitudes reliées à l’avenir, au point de départ, sont venues compliquer les procédures, le dénouement a quand même bien tourné, dans le bon sens, selon lui.
« Ce fut quand même une belle expérience. Nous sommes très contents. Pendant un temps, ça a demandé de l’énergie en double. On espère que leur façon de faire va être rentable et que ça va durer. Le Club de golf, à East Angus, c’est un joyau. Le but était de le préserver ! », a révélé l’ex-DG.
« M. Couture voulait que le golf continue. Il privilégiait le scénario de maintenir le golf à long terme. Plusieurs offres lui ont été faites, quand le club avait été mis en vente. Il a retenu celle qui offrait la meilleure opportunité que le golf dure longtemps. Il aurait pu mettre plus d’argent dans ses poches. Il a favorisé leur offre sans qu’il ait l’obligation de vendre à qui que ce soit. Il a aidé ces nouveaux propriétaires qui lui donnaient la meilleure opportunité pour le golf. Je leur ai aussi offert toute l’aide possible en rapport avec le golf », a admis Marc Reid.
« Dès février, les nouveaux acheteurs vont avoir déjà des choses à préparer pour la nouvelle saison de golf… Les tournois s’annoncent d’avance, la cédule se remplit, il faut faire imprimer les cartes, faire les entrevues pour les employés supplémentaires, il y a la sollicitation qui arrive pour la publicité, les inscriptions, etc. C’est déjà de plus en plus intense, et il faut y être dès qu’il fait beau, en avril-mai, la préparation du terrain… », énumère M. Reid.
L’avenir du golf ne s’annonce pas facile. Marc Reid fait une comparaison qui permet de comprendre facilement.
« Cela ressemble à ce qui se passe à l’église. Le golf, c’est relié aux baby-boomers, aux vieux golfeurs qui disparaissent petit à petit. Les jeunes ne s’impliquent pas comme la relève qui serait nécessaire. Dans sa forme actuelle, où nous étions rendus, on se demandait ce qu’on pouvait faire. Il y a des églises qui ont fermé, il y en aura d’autres. Les paroisses ne réussissent pas à les maintenir. Il y a un examen de conscience semblable à faire pour le golf. Ça prend des idées nouvelles, de la fraîcheur. M. Couture va continuer à les aider, pour une transition plus agréable », conclut-il.

actualite

Budget 2024 de la MRC du HSF : En conformité avec le plan d’action pour la nouvelle année

L’exercice de préparation d’un nouveau budget pour une MRC constitue une étape importante, à la veille d’une nouvelle année. Car ce budget vient également affecter celui des municipalités qui composent la MRC en question et qui ont, elles aussi, un budget à rédiger.
« Je salue le travail accompli par l’équipe administrative de la MRC qui a réussi en toute probité à présenter un budget respectueux de la capacité de payer de nos municipalités. Je tiens également à souligner celui du conseil, efficace et diligent, pour une adoption rapide du budget 2024 de la MRC, étape cruciale permettant ainsi aux municipalités de boucler les leurs », a mentionné Robert G. Roy, préfet de la MRC.
Ce budget, totalisant près de trois millions de dollars, se montre raisonnable quant aux quotes-parts que les municipalités membres de la MRC ont à débourser, étant limitées à 2,76 pour cent d’augmentation globale. Il a été qualifié de tour de force de l’équipe administrative et du préfet pour faire face à l’inflation, car pensé avec sobriété en faisant une utilisation judicieuse des surplus.
Quant aux faits saillants du budget, citons sommairement la réflexion complète au sujet des écocentres dans le cadre du Plan de gestion des matières résiduelles, l’ajout d’un poste d’inspection à l’évaluation foncière, le début du remboursement des emprunts relatifs à la réfection de la route 257, la hausse du budget des vidanges de fosses septiques, le blitz au département de l’aménagement afin de compléter le schéma d’aménagement et de développement, l’augmentation de 3,8 pour cent de la participation financière de la MRC au transport collectif et adapté, et le nombre croissant des personnes admissibles au Programme supplément au loyer à Weedon et chez Han-Logement faisant augmenter la participation financière de la MRC à l’Office régional d’habitation du HSF.

Cuisines collective HSF

Une cuisine collective qui réchauffe les cœurs depuis 1996

Les employés des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François.

La première cuisine collective de notre organisme fait ses débuts en 1996. Avec un effort collectif de gens impliqués, des lettres patentes sont officiellement déposées au registre des entreprises du Québec en 1997. Depuis, les cuisines connaissent un essor soutenu par la communauté engagée du Haut-Saint-François.
La mission de l’organisme est de promouvoir l’autonomie alimentaire et les saines habitudes afin d’améliorer la santé et la qualité de vie de la population de la MRC du Haut-Saint-François. Elle permet aussi de briser l’isolement et développer un sentiment d’appartenance communautaire. Tout le monde peut être membre des Cuisines Collectives, sans égard au revenu familial. De plus, être membre nous permet de développer notre réseau, nous faire de nouveaux amis, et ce, en repartant chez nous avec des repas complets et sains pour moins de 3 $ ! C’est d’ailleurs grâce à la collectivité qu’année après année, il nous est possible de faire vivre cette mission. Derrière chaque repas, chaque atelier, chaque animation se cache une histoire de solidarité et de soutien. Un repas, aussi frugal soit-il, est un instant de rencontre. Il peut être une occasion de joie et de communion, unissant profondément les gens.
L’organisme offre plusieurs activités, l’une d’entre elles se nomme Cuisine ton Haut, qui se passe tous les samedis et est en lien avec différentes thématiques comme Noël, Pâques, etc. Les Cuisines Collectives offrent aussi de l’animation de groupe de cuisine et sont présentes lors des marchés publics. De plus, ils donnent des ateliers dans les écoles primaires et secondaires, les CPE et les camps de jour. Lors des activités scolaires, il démontre aux élèves que ce qu›ils apprennent en classe soit lire, écrire et compter, va leur servir dans la vie de tous les jours dans de simples activités comme suivre une recette ! Tous ces apprentissages se font dans le plaisir et le partage.
L’organisme a d’autant plus besoin de votre aide puisqu’il débute dès janvier une activité midi à la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Ils iront préparer un dîner avec les élèves inscrits à l’activité et tous partageront ce repas ensemble.
Mme Julie Jeanson, la directrice, souligne : « J’en profite pour remercier chaleureusement nos nombreux collaborateurs. Les temps sont difficiles pour tous et nous avons toujours besoin de denrées non périssables pour fournir notre fond de base qui est donné gratuitement aux membres et lors de nos ateliers. » De plus, l’organisme cherche du financement afin de pourvoir à un salaire pour un nouvel employé à temps plein, afin de répondre à une demande grandissante et criante. La cuisine a aussi besoin d’un bon samaritain réparateur de frigidaire ou d’un don. N’hésitez pas à communiquer avec eux au 819 832-1176 ou par courriel à info@cchsf.ca. Vous pouvez tout simplement déposer vos dons et commandites ou vous inscrire directement à leur bureau afin de pouvoir aussi profiter de bons repas dans le partage et la joie. L’organisme a des besoins tout au long de l’année; soyez généreux et bienveillant avec nos organismes communautaires. Ils soutiennent souvent à bout de bras et avec très peu de moyens nos communautés. Sans eux celles-ci souffriraient grandement. « Les banquets entre amis ont une heureuse chose, on y rajeunit et on s’y retrempe ; on y fait et on y reçoit du bien, on y cimente la cordialité et l’affection et on y ranime les souvenirs, tout en égayant et embellissant le présent. On en revient plus aimé et plus aimant ; avec plus de foi et d’espérance ; qu’y a-t-il de plus souhaitable dans la vie ? » Henri Amiel

Vous pouvez d’ailleurs lire leur belle histoire ou faire un don via leur page Internet : cchsf.ca

Marie-Claude-Bibeau

Bilan de l’année 2023 d’une députée-ministre : Marie-Claude Bibeau fière de son année bien remplie

C’est sous le signe de la fierté que la députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, a livré son bilan de l’année 2023 lors d’une conversation téléphonique, au milieu du mois de décembre.
Il faut admettre d’emblée qu’elle a vécu un très gros changement lors du remaniement ministériel de juillet 2023, qui l’a amenée à passer du ministère de l’Agriculture à celui du Revenu national, ce qui n’était pas banal, ce dernier s’avérant plus corsé et représentant pour elle l’équivalent d’un changement de vie et de carrière. Rien de moins.
« L’Agence du Revenu du Canada, c’est là qu’on retrouve tous les filets de sécurité sociale pour tous les Canadiens. Cela représente 45 milliards de dollars en prestations aux gens les plus vulnérables. Ce sont 60 000 employés qui reçoivent 16 millions d’appels bon an mal an », a imagé Mme Bibeau avec une fierté bien légitime dans la voix.
« C’est le ministère qui redistribue de la richesse pour aider les Canadiens. Nous avons également le rôle de la lutte à l’évasion fiscale. Cette année, nous avons récupéré 14,3 milliards de dollars par la vérification de l’impôt », a-t-elle évoqué.
Puis elle a admis vouloir volontairement commencer par la fin. « Nous venons tout juste d’annoncer la mise en place du nouveau régime d’assurance dentaire qui était très attendu par la population et qui sera traité de manière évolutive. Nous allons commencer par les personnes de 87 ans et plus qui vont recevoir sous peu leur lettre du gouvernement, pour qu’ils puissent s’inscrire. Par la suite, ce sera au tour des groupes de 77 à 86 ans en janvier 2024, puis des 72 à 76 ans en février 2024 et des 70 à 71 ans en mars 2024, et des 65 à 69 ans, en mai 2024, ainsi de suite. L’été prochain, les jeunes de 18 ans et les personnes avec un handicap pourront s’inscrire aussi », décrit-elle.
Elle a ensuite parlé de la nouvelle mesure pour faciliter l’épargne aux jeunes, via le Céliapp : « C’est pour leur permettre d’économiser pour l’achat de leur première maison. Ils peuvent ainsi mettre de côté 8000 $ par année sans payer d’impôts sur ce montant, jusqu’à 40 000 $, cela vaut la peine d’en faire la promotion. Contrairement à un REER, où on paie de l’impôt en le retirant, les jeunes ne paieront pas d’impôts non plus quand ils s’en serviront en le retirant pour l’achat de leur maison ! », déclare-t-elle avec enthousiasme.
Elle a aussi abordé les sujets qui touchent davantage les régions comme le Haut-Saint-François et son comté de Compton-Stanstead.
« Nous avons mis en place des mesures pour aider les Canadiens à faire face à l’inflation. Par exemple, la bonification de l’allocation canadienne pour enfants et certaines mesures pour faciliter et bonifier le financement des régions. Au chapitre du logement où il y a une véritable crise, nous avons entre autres aboli la TPS pour les constructions de logements locatifs et pour ceux construits par des coopératives, parmi plusieurs mesures favorisant la location à long terme », a-t-elle insisté.
Elle s’est également dite contente d’avoir participé à des sommets internationaux comme les G7, G20 et COP sur les changements climatiques, mais aussi aux Nations-Unies. « Le Canada ne peut pas s’isoler. Nos décisions en ce sens font également varier les taux de réfugiés qui nous arrivent et que nous pouvons accueillir », explique-t-elle.
Somme toute une année où la ministre peut conclure à un sentiment de satisfaction face à ses nombreuses actions.

ACTU-Rachel

Whoosh

Whoosh. Thud.
Writing these words on December 13, destined to be read on January 3rd, I try to imagine myself on the other side of the old year slipping away―whoosh―and the new one landing―thud!
In the news this morning is the compromise reached by 200 nations at the COP28 climate summit in Dubai. Countries suffering most from climate change wanted a “phaseout” of fossil fuels; countries pumping them out did not agree. Why should the 28th agreement be different from those of the previous 27 “Conferences of the Parties”?
Parties to what, you ask? The UN Framework Convention on Climate Change (UNFCCC).
This new compromise calls for countries to speed up a global shift away from fossil fuels this decade in a “just, orderly and equitable manner.” It aims to completely stop adding carbon dioxide to the atmosphere by 2050. It also calls on nations to triple the production of renewable energy by 2030, and to slash emissions of methane sooner. (Methane is a greenhouse gas more potent than carbon dioxide.)
It’s all over the news. Even though oil, gas, and coal use is the primary cause of global warming, this is the first time those two little dirty words, “fossil fuels,” have been mentioned in a COP agreement.
I wonder how this agreement will read on January 3, 2024? And January 3, 2050? Promise fulfilled, or empty of meaning?
Will our skies be clear and our oceans clean? Will we earthlings have healed the earth? A hundred, a thousand years from now, will the Anthropocene Epoch have had a restorative impact on our environment overall, or a destructive one?
You may have noticed I’m speaking in the future perfect tense, asking what “will have happened.” I like to call it the tense of magical thinking. But I’m keeping an open mind. I’m trying to focus on what we can do now in our little corner of the planet.
In this new year, let’s try to keep the earth in the Goldilocks Zone, ok? Because right now, the “just right” parts of the world that sustain life seem to be fewer than even a few decades ago.
We need a “thud” and a “whoosh” like never before: A hard stop to climate destruction; a whoosh to earth rebirth. That would be a happy new year!
TYVOICES 2024
The Townships Sun’s Young Voices Awards are back – bolder, bigger and with more prize money. The 2024 project was launched this past Sunday during the Townships Sun’s 50th Anniversary Book Fest. Creative people of many ages paraded onto the stage, each carrying news of a key point.
Heading the launch were Ana Martinez and Arabella MacFish.
Martinez is a graduating high school student, a new Townships Sun Board member, and this year’s TYVoices volunteer coordinator. MacFish, her able assistant, is a 2023 TYVoices award recipient; her poem, “Secrets of Snow,” is in the current issue of the Townships Sun. (You can find it at the Cookshire IGA and the Sawyerville Dépanneur.)
Carrying the “Poetry” card was Johnny Beauvais, a 2023 TYVoices fiction award winner; their story is also in the current Townships Sun. Next, representing the “Fiction” category was a youthful Juliet Macauley-Fishman. “Nonfiction” was championed by long-time historical writer Nick Fonda.
Harry Welton, age 12, championed the “Art” category; his photo won a 2023 award and is in the current Townships Sun. Beside him, veteran photographer and writer Louise Abbott carried the “Photography” card, wrapping up the five award categories.
Three more salient points followed. High school senior Chaimber Condo noted the prizes will total at least $2000 in 2024, more than twice as much as last year, thanks to generous grants from the Townshippers’ Research & Cultural Foundation and the Sherbrooke Rotary Club.
Fiona Macauley advertised the leap year deadline for submissions: February 29, 2024.
Youth between the ages of 11 and 29 are invited to participate.
Finally, humour writer Ross Murray showed off the link where you can find more information: TownshipsSun.ca/Townships-Young-Voices, where the new guidelines are featured.
Also, tips and news can be found on Instagram @tyvoices, and YouTube @tyvoices offers writing, photography, and art ideas and strategies for participants.
Martinez said the Townships Young Voices team will be reaching out to English-speaking schools in the Townships and asking students to create TYVoices Teams, to encourage participation.
“This is your chance to win cash and get published,” said MacFish. “We are taking extra steps to make sure that the judges review the works on their merits, no matter the participants’ ages. But as before, all names and identifying information will be removed before the expert judges review the entries.”
What will the judges be looking for? “They want to see original work that has not been published elsewhere, and that tells them something about life and culture in the Eastern Townships,” explained MacFish. “How hard can that be?”
VIACTIVE
Starting January 6, the two bilingual Viactive groups reopen for business. Gérard and Denise Nault facilitate the sessions in the basement of the Saint-Rosaire Catholic Church, 4 Randboro Road, Sawyerville, on Wednesdays at 10 a.m. Info: 819-889-2630.
And the Newport Viactive group, led by France Demers and Lyne Maisonneuve, is on Wednesdays at 1:30 p.m., at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook. Info: 819-889-1340.
CHURCHES
Baptist. Sunday Services, services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. No services in Cookshire. To see where services might be in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. On January 7, no service. On January 14, 21, and 28, services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by January 8 for publication January 17.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François