actualite

Lancement de la saison des impôts

La députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national du Canada, Marie-Claude Bibeau, a lancé la saison des impôts en communiquant expressément avec le Journal Le Haut-Saint-François (HSF).
Ce faisant, elle souhaitait informer et conseiller les gens de la région à propos de l’importance de produire sa déclaration de revenus 2023 à temps, avant la fin d’avril 2024.
« C’est important de le faire, avec les différents relevés, formulaires T-4 et reçus de charité. C’est la contribution de chacun au Trésor public, mais en même temps, c’est une obligation pour aller chercher toutes les prestations auxquelles chacun a droit. Nous avons un système de filet de sécurité où plusieurs allocations sont disponibles pour les gens qui en ont besoin, comme l’allocation canadienne aux enfants, de 6 200 $ en moyenne non imposables, ou le remboursement de TPS selon le revenu, l’allocation pour proche aidant, ou encore le supplément de revenus de pension pour les gens âgés, etc. Il y a plusieurs allocations variées. Mais il faut absolument produire sa déclaration de revenus pour y avoir droit », insiste Mme Bibeau.
Elle ouvre ensuite une parenthèse pour parler du fameux régime de soins dentaires, qui est disponible déjà pour les jeunes de moins de 12 ans et les aînés de 65 ans et plus.
« Les aînés doivent recevoir une lettre par la poste, les appelant à s’inscrire au nouveau programme. Il faut que leur revenu imposable familial soit de moins de 90 000 $ pour y avoir droit. En juin prochain, les moins de 18 ans et les personnes handicapées pourront s’inscrire a la prestation dentaire canadienne. (Il est important d’attendre d’avoir reçu sa carte de la Sunlife par la poste et de vérifier la date d’entrée en vigueur de son assurance dentaire avant de prendre rendez-vous chez le dentiste.
« J’invite aussi les gens qui ne sont pas inscrits à Mon Dossier, sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC), à le faire, car cela facilite de beaucoup les choses. C’est vraiment utile, mais ça ne permet pas de faire toute sa déclaration au complet. Et aussi à s’inscrire au dépôt direct, permettant aux citoyens de recevoir tous les montants auxquels ils ont droit directement dans leur compte bancaire. C’est déjà remarquable que 91 pour cent des gens fassent leur déclaration en ligne, au Québec. Oui, ça prend un logiciel en conséquence. Mais c’est encore possible de procéder sur papier en l’envoyant par la poste », indique Mme Bibeau.
La députée avait encore deux messages à transmettre à ses commettants du HSF. « Je tiens à rappeler à tous de faire extrêmement attention aux arnaques. Les gens reçoivent toutes sortes de cochonneries par courriel et par textos. Le gouvernement n’envoie jamais quoi que ce soit par textos. Même par courriel, c’est plutôt rare, on fonctionne surtout par le biais de l’application Mon dossier. Sinon par lettre à la poste, rien d’électronique. C’est important de ne jamais envoyer d’informations sensibles. Les gens qui le font se rendent vulnérables », prévient-elle.
« N’hésitez pas à avoir recours à des organismes communautaires qui offrent des cliniques pour vous aider à produire votre déclaration de revenus. Ces cliniques se tiennent par des gens bénévoles. Il y a, entre autres, le Centre d’action bénévole (CAB) qui peut vous aider. Il faut aller chercher les allocations auxquelles vous avez droit, comme celle pour le loyer, entre autres. N’oubliez pas ! », conclut-elle.

Ce texte à été modifié le 19 mars 2024

FeteDesSemences-Sawyerville

Fête des Semences à Sawyerville : Fébrilité et grand intérêt pour le printemps qui s’annonce

À la Fête des Semences, le dîner a connu tout un succès, à preuve le nombre de convives satisfaits, où plus d’une tablée a été nécessaire, grâce aux préparatifs de la cuisinière responsable, Jeannette Thériault.

Le printemps sera là bientôt, c’est certain ! La Fête des Semences l’a confirmé, ce 24 février dernier, à Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, qui a accueilli près de 200 passionnés du jardinage ! Avec la promesse d’un printemps hâtif, si on se fie aux températures clémentes de cet hiver, qui a franchement surpris, tempéré par les changements climatiques.
La Fête des Semences porte bien son nom : une fête ! L’ambiance festive se faisait sentir à Sawyerville, où plus d’une vingtaine d’exposants accueillaient le public, des producteurs maraîchers, d’autres acéricoles, des semenciers, des jardiniers et jardinières, que le public visiteur pouvait sentir fébriles à la simple évocation de la nouvelle saison de jardinage qui s’annonce !
« Tout le monde était très satisfait ! Autant les exposants que les visiteurs que nous avons rencontrés, entre autres pour le bon repas que nous avons servi. Nous avons fait de très belles rencontres, de plusieurs personnes qui venaient de l’extérieur aussi, pour la plupart des gens convaincus de l’importance du jardinage. Tous avaient visiblement hâte de se voir, de se retrouver après la saison morte et d’échanger », a jubilé l’une des responsables du comité organisateur, Chantal Bolduc, lorsque rejointe pour dresser un bilan de la journée.
« Les semenciers également étaient contents de l’atmosphère qu’ils retrouvent chaque fois à cet événement à Sawyerville, l’ambiance leur plaît. L’aménagement et la nouveauté de la salle ont été remarqués, une belle salle rénovée par la Ville de Cookshire-Eaton, bien éclairée, repeinte, qui semblait plus grande », a témoigné Mme Bolduc.
Sa grande collaboratrice Jeannette Thériault, qui avait la responsabilité du dîner, s’est comme toujours très bien tirée d’affaire. « Elle avait une belle grande équipe, où il n’y avait pas de perte de temps, pas d’arrêt, ça coulait… le monde circulait, c’était bien orchestré ! », s’est réjouie Mme Bolduc.
Le repas servi mettait à l’honneur trois soupes réconfortantes et ravigotantes qui valaient toutes la peine d’être dégustées !
« À propos des conférences qu’il y avait par les années passées, les gens ont posé un peu de questions, mais on les a rassurés en leur mentionnant qu’elles seront de retour l’an prochain. C’était hors de notre contrôle pour cette année », a conclu Chantal Bolduc.
À titre d’exemple, citons la présence de certains exposants, comme la Ferme florale Libella, de Bury, où on pouvait rencontrer sa propriétaire de grands jardins, Charlene-Audrey Chouinard; la Ferme Les hôtes Épinettes, qui offre des paniers de légumes durant l’été et une Boutique à la ferme; L’érablière Tradition d’antan; un producteur de charbon de bois Bio Char, Louis Langlois, de La Patrie; Les Jardins La Brouette, d’Audrey Fontaine, semencière de Pierreville; le Potager ornemental de Catherine, de Catherine Sylvain, de Saint-Apollinaire; Richard Obreham, semencier de Stanstead; pour n’en nommer que quelques-uns.

CaisseDesjardinsHSF

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques.

C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, dédramatisant la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.

Lyne Boulanger de East Angus

Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé »

Lyne Boulanger, mairesse de la Ville de East Angus.

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.
Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son commentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert »). On ne fera pas de commentaires ».
Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.
Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.
« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cherchaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette caméra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du directeur général », a simplement admis Mme Boulanger.

UPA

Bonification de l’aide aux producteurs agricoles : L’UPA se réjouit des investissements concernant les changements climatiques

Les changements climatiques dérangent, que ce soit les populations, qui les subissent comme des surprises au point où on ne reconnaît plus vraiment les saisons, comme les productrices et producteurs agricoles, de plus en plus, de saison en saison. Ces derniers doivent adopter des pratiques agroenvironnementales qui coûtent de plus en plus cher, pour compenser les inconvénients auxquels ils doivent faire face.
L’Union des producteurs agricoles (UPA), un regroupement qui défend les intérêts des producteurs, s’est réjouie dernièrement de l’annonce de la bonification, par les gouvernements, de la rétribution des pratiques agroenvironnementales qu’ils doivent adopter spécifiquement à ce propos. Ces investissements supplémentaires imprévus, et non traditionnels pour eux, peuvent aller jusqu’à mettre en péril le futur même des entreprises agricoles.
Par rapport à d’autres pays dans le monde, le Québec et le Canada démontraient un certain retard dans l’aide à apporter dans ce secteur de l’économie. À titre d’exemple, citons l’étude récente de RBC Banque Royale qui a confirmé : « Les secteurs agricoles des États-Unis, de l’Union européenne, de l’Australie et de la Chine reçoivent un financement environ trois fois plus élevé pour la lutte contre les changements climatiques que ce que le Canada accorde à son secteur. »
Le président général de l’UPA Martin Caron a, pour sa part, déclaré : « Les productrices et producteurs adhèrent fortement à l’idée d’accélérer le virage écologique souhaité par tous. Les investissements requis pour l’adaptation des entreprises nécessitent un soutien beaucoup plus vigoureux, comme c’est le cas ailleurs dans le monde. L’annonce d’aujourd’hui est une ouverture en ce sens, mais les sommes consacrées devront éventuellement être ajustées pour refléter la réalité des productrices et producteurs de toutes les régions du Québec. »
Concrètement, plusieurs productrices et producteurs agricoles doivent mettre en place des mesures spécifiques pour compenser les inconvénients causés par les changements climatiques parfois extrêmes. Ces mesures peuvent être de plusieurs natures, concernant le monde végétal en fonction des cultures, pour le choix des variétés des semences, qui peuvent être déjà traitées par des insecticides, pour les fourrages en alimentation animale, et aussi au niveau des céréales, quant à la meilleure sélection des plantes, favorisant celles qui résistent mieux aux sautes d’humeur du climat et donnent de meilleurs rendements.
« Les mesures peuvent concerner aussi le monde animal, comme la climatisation, pour que les animaux ne souffrent pas trop du réchauffement climatique. Également certains aménagements qui favorisent la biodiversité, comme les brise-vents autour des bâtiments, quand il y a moins de forêts dans les alentours qui coupent les grands vents. Ou encore, pour la protection des sols hors saison, les producteurs peuvent préconiser une culture spéciale pour empêcher l’érosion, en semant du trèfle dans le champ pendant que pousse le maïs, ce qui a également un effet bénéfique par son apport d’azote, dans la fertilisation du sol pour la prochaine culture. Les rétributions qui sont annoncées encouragent les producteurs à continuer à essayer de contrer les changements climatiques, même si cela n’est pas toujours couronné de succès », lance Michel Brien, président de l’UPA – Estrie.
Pour l’UPA, la bonification annoncée est une reconnaissance explicite de l’engagement des productrices et producteurs. À moins d’un an d’une nouvelle politique bioalimentaire, le gouvernement québécois devra rehausser de façon significative les budgets, le soutien, l’accompagnement, les mesures et les programmes qui leur sont destinés.

Croque Saisons

Popularité des paniers de légumes biologiques : La Ferme Croque-Saisons de Lingwick perpétue la tradition

Caroline Poirier, co-propriétaire de la Ferme Croque-Saisons, de Lingwick, en pleine action dans la serre où les semis ont été préparés, en vue de la prochaine saison de paniers de légumes biologiques.

La popularité du système des paniers de légumes bios ne se dément pas, même si la presque totalité est régie par un abonnement impliquant des obligations et engagements. Les paniers sont appréciés à cause de tous les avantages gagnant-gagnant qui s’y rattachent, autant pour les consommateurs que pour les producteurs.
Caroline Poirier et son conjoint, Sébastien Alix, les co-propriétaires de la Ferme Croque-Saisons, établie à Lingwick, croient fermement dans les vertus de cette façon de faire, un commerce de proximité qui facilite les choses pour tout le monde.
« Plusieurs fermes sont en crise, de nos jours, parce que leurs petits revenus ne leur permettent pas de survivre, surtout s’ils font affaire avec les gros distributeurs, dans le marché des épiceries, où les chaînes d’alimentation font des profits records. L’impact de la vente directe aux consommateurs, qui permet aux producteurs d’obtenir un juste prix pour leurs produits, ça change complètement la donne ! », fait valoir Mme Poirier, avec sa franchise bien évidente.
« Pour les consommateurs, ça rend les produits accessibles près de chez eux. Ils apprécient la fraîcheur de nos produits, la qualité du certifié bio et le fait d’éviter le suremballage, les longs transports et le coût non négligeable des intermédiaires, qui prennent tous un profit. Et pour nous, les producteurs, le contact direct avec notre clientèle, c’est précieux et motivant », continue-t-elle.
Son entreprise prépare plus de 300 paniers de légumes par semaine, durant la belle saison, soit une vingtaine de semaines. Les clients paient un montant à l’avance sur l’abonnement, comme engagement, démontrant ainsi leur intérêt à obtenir le meilleur panier qui soit, ce qui aide également au producteur à financer ses opérations agricoles. Car il a déjà fourni ses efforts, son équipement et une certaine part de matières premières pour le succès de ses paniers bio, pour lesquels la récolte survient par la suite.
Deux points de distribution des paniers sont en opération à Sherbrooke, un près du centre-ville et l’autre près du CHUS Fleurimont. Le troisième, à la ferme, se situe au 111 route 108, à Lingwick, où les clients sont appelés à venir les chercher durant la fin de semaine.
« Nous avons une équipe de 10 employés, en haute saison, qui effectuent des tâches variées, dans nos serres, sur nos plantations, car notre production est très diversifiée. Nous avons deux périodes de production des paniers, soit une durant l’été, de juin à la fin octobre, et une d’hiver, de novembre à février. Les paniers impliquent la très grosse majorité de nos produits. Nous produisons également des fruits, des œufs, des bovins de boucherie, etc. Au fil des saisons, durant toute l’année, une quarantaine de sortes de légumes se retrouvent dans nos paniers », décrit Caroline Poirier, avec fierté.
À titre d’exemples, les légumes se déclinent comme suit : carottes, pommes de terre, choux, céleri, rutabagas, céleri rave, panais, chou chinois, betteraves, variété de courges, oignons, radis daikon moins connus, et plusieurs autres.
« Et pour ce qui est du bœuf, notre troupeau se compose de bouvillons de 22 mois. Nous vendons la viande emballée sous vide, en quartiers, nous avons des boîtes assorties de pièces en fonction des besoins des consommateurs, selon ce qu’ils aiment cuisiner, des rôtis, du bœuf à braiser ou à griller, etc. Les prix pour les clients varient entre 220 $ et 580 $ », admet-elle.
Dans le Haut-Saint-François, deux autres producteurs maraîchers offrent des paniers de légumes bios, sur le même principe. Ce sont la Ferme Les Hôtes Épinettes, de Cookshire-Eaton, et la Coop maraîchère Les deux courants, de Bury. « Ce sont plus des collègues que des compétiteurs. Nous avons toutes sortes de collaborations ensemble », conclut Mme Poirier.

Auto-SylvioAutoExpert

Sous la bannière Uni-Pro à Cookshire-Eaton : Sylvio Auto Expert, la polyvalence pour l’entretien auto

Sylvio et Lisette, un couple passionné par leur domaine de prédilection, l’entretien automobile, devant les installations de leur entreprise, rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton.

Sylvio Dussault et Lisette Drouin forment un couple uni dans la vie, d’autant plus qu’ils travaillent ensemble avec une belle connivence, dans leur entreprise, formant toute une équipe, très accueillante, qui aime traiter l’automobile de leur client de la meilleure façon. Cela depuis 1993, alors que Sylvio a été associé à son frère Donald, pendant les 16 premières années de son entreprise.
Natif de Cookshire, Sylvio œuvre dans le domaine automobile depuis l’âge de 17 ans. Mécanicien d’expérience, l’innovation a toujours fait partie de son quotidien pour peaufiner le service à offrir à sa clientèle.
En près de 31 ans d’opération, la polyvalence et la qualité sont devenues des caractéristiques importantes de Sylvio Auto Expert, pendant 18 ans sous la bannière Spécialiste d’Uni-Sélect, et maintenant à l’enseigne Uni-Pro d’Uni-Sélect.
L’entreprise collectionne les spécialités : mécanique générale, mise au point, pneus, suspension, direction, système d’échappement, climatisation automobile, freins, vidange d’huile et le tout en conformité avec l’entretien recommandé par le fabricant de l’auto du client… C’est impressionnant !
« Nous avons beaucoup de nos clients qui viennent de l’extérieur, comme Sherbrooke, par exemple. Entre autres des gens qui travaillent à Cookshire et qui nous laissent leur véhicule le matin, en arrivant. Nous on fait l’entretien durant la journée. C’est pratique pour eux ! Mon travail d’aviseure technique consiste à les accueillir, à analyser le travail à faire sur leur auto, estimer ce que cela va coûter, céduler leur rendez-vous, commander les pièces requises, préparer la facturation, faire la comptabilité, etc. », indique Lisette, dont Sylvio admet qu’il ne pourrait pas se passer d’elle !
Une réputation de qualité
Faisant preuve de transparence et d’honnêteté, Sylvio inspire la confiance, toujours fidèle à sa réputation qui fait sa renommée dans toute la région du Haut-Saint-François et au-delà. Tout le travail qui sort de l’entreprise est garanti.
« Nous avons traversé deux épreuves majeures, dont un incendie d’origine accidentelle, de travail, qui a détruit notre garage, une perte totale. C’est arrivé le lendemain de l’événement du World Trade Center, le 11 septembre 2001… On s’en souvient ! Nous avons été arrêtés pendant six mois, mais nous nous sommes relevés », raconte Sylvio. Un événement qui les a rendus plus forts, sans doute.
Le couple a trois enfants, Sandy 41, Jessika 40 et Miguel 38 ans, de même que cinq petits-enfants, que Sylvio et Lisette adorent. Ils vont vouloir profiter de la vie et de leur famille davantage, à leur retraite, dans quelques années. Ils en parlent déjà !

agrandissementNAC

La MRC du HSF appuie l’entreprise NAC qui veut s’agrandir

L’entreprise North American Cabinets (NAC), établie à Cookshire-Eaton, a fait appel à la MRC du Haut-Saint-François (HSF) afin d’obtenir son appui à son projet d’agrandissement de ses installations.
À la réception de la demande de l’entreprise, la MRC a ouvert un dossier en février 2023, afin de modifier son schéma d’aménagement et de développement, visant à agrandir l’affectation industrielle du territoire, d’une superficie de 2,06 hectares, en appui à NAC.
Après l’accord obtenu du comité consultatif agricole de la MRC, après également une discussion préliminaire avec les ministères concernés et l’adoption du projet de règlement, une consultation publique a eu lieu en janvier 2024 qui s’est révélée favorable. L’adoption du règlement a pu être complétée le 24 janvier dernier.
Quelques étapes restent à être franchies, entre autres par la Ville de Cookshire-Eaton qui devra adapter ses règlements d’urbanisme afin de tenir compte de cette modification au schéma d’aménagement et de développement de la MRC. Il restera aussi à NAC d’entreprendre ses représentations auprès notamment de la CPTAQ pour son projet d’agrandissement.
« Le département de l’aménagement de la MRC s’illustre quand vient le temps de faciliter les projets enrichissants pour le HSF, et l’équipe du CLD est toujours prête à mettre l’épaule à la roue pour aider nos entreprises à atteindre de nouveaux sommets », a souligné Robert G. Roy, préfet de la MRC et président du Centre local de développement (CLD) du HSF, à propos de l’excellente collaboration de ses deux équipes en faveur des entreprises en expansion.
Pour sa part, le président de NAC, Stéphane Fortier, a mentionné : « Depuis maintenant plusieurs années, c’est toujours un plaisir pour moi de collaborer avec les divers intervenants du CLD. Toujours disponibles et à l’écoute de nos besoins, ils contribuent à faciliter l’avancement de nos projets, tout comme l’équipe de la MRC. »

Opinion du lecteur

Crise des médias : Soutenir les médias communautaires pour l’avenir de l’information

CPS Média, représentant l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ), a rencontré ce jeudi les porte-paroles en matière de culture et de communication des partis d’opposition à l’Assemblée nationale, ainsi que le Secrétariat à la communication gouvernementale et l’ensemble des directions des communications des ministères, afin de les sensibiliser sur l’importance de soutenir les médias communautaires, qui traversent une crise sans précédent exacerbée par la domination des géants du web qui accaparent les revenus publicitaires.
Depuis 1989, CPS Média s’est affirmé comme une entreprise spécialisée dans la publicité, la commandite et le recrutement, ayant établi ses racines à Saint-Sauveur dans les Laurentides. Forte de son expérience, elle représente avec fierté plus de 100 000 professionnels, d’ordres professionnels et d’associations à travers le Québec. Depuis l’an 2000, CPS Média s’est engagé à représenter et soutenir les médias communautaires.
« En 1995, le gouvernement du Québec a adopté un énoncé de politique, afin que les ministères soient tenus d’investir 4 % de leurs budgets publicitaires dans les médias communautaires. En 2022-2023, les journaux et les télévisions communautaires ont reçu aussi peu que 0,2 % et 1,4 % respectivement. Il est impératif de revoir cette règle, qui ne répond plus à notre réalité en 2024, et qu’il y ait un rééquilibrage et une augmentation des investissements gouvernementaux dans les médias communautaires », a affirmé Jean Thibault, président de CPS Média.
« Les récentes coupures dans les médias privés et publics font en sorte qu’aujourd’hui, les médias communautaires sont parfois les seules sources d’information en région. Nos médias communautaires ont maintenant un poids médiatique plus important qu’il y a 30 ans et cette réalité devrait se refléter dans les investissements publicitaires du gouvernement », a poursuivi Amélie Hinse, directrice générale de la FTCAQ.
« Il est encore possible de croire à un Québec où les médias écrits communautaires seront considérés comme des acteurs incontournables de l’information locale et régionale. Pour ce faire, ils doivent absolument compter sur l’achat substantiel de publicité par le gouvernement du Québec », a renchéri Yvan Noé Girouard, directeur général de l’AMECQ.
« La survie des médias communautaires au Québec dépend de mesures concrètes et immédiates. Nous en appelons à l’action de tous les acteurs impliqués, des ministères aux organismes et sociétés d’État, pour allouer un minimum de 4 % des budgets publicitaires à chaque catégorie de média communautaire, aux journaux, aux télévisions et aux radios. Cette démarche est non seulement nécessaire, mais essentielle pour préserver la diversité médiatique et assurer un accès équitable à l’information pour tous les Québécois. Sans ce changement, leur disparition se poursuivra », a conclu Maxime Caouette, gestionnaire de compte chez CPS Média.

Rachel Garber

B=BOOKS

A book club in the boonies?
I must confess I’ve never been part of a book club before, but as Colleen talked to me about her idea, I began to feel excited.
That’s Colleen McInerney. She moved to Saint-Malo from the Montreal area a few years ago during the Covid pandemic. Last week, she reached out to the Sawyerville Librarian, Ann Rothfels, who popped off an email to Rachel Writes: Are there any book clubs around here for people reading books in English?
I couldn’t think of any. Colleen emailed that she’d be interested in starting one up, and she offered a meeting space for the group. I called her to find out what she has in mind.
She said she’d never been in a book club either, so she’s been talking to people about how they run their book clubs. She discovered it can be hard to get enough books for everyone to read the same book at the same time. A library rarely has more than one copy. So, she thought, “why not just ask everyone to bring the book they’re reading, and have an exchange, kind of like CBC’s Canada Reads?”
“Just bring what you have read, and we can talk about it. We could do book exchanges, too. Or the members could discuss it, and maybe if everyone agrees, they could read something together on Kindle. Anything is possible. The main thing is to have an intellectual and social gathering of people who like books.”
Colleen used to live in the McGill Ghetto in Montreal, in a cooperative. She’s envisaging a book club along the lines of a little cooperative. “I know how to cooperate,” she laughed.
“We could meet once a month, or maybe once every three weeks, to follow the library’s schedule. We could decide at the first meeting how we want to do it.”
Basically, she is thirsty for the kind of cultural and social contacts she used to have in the Ghetto. She participated in the Literacy in Action “Migration” events in Eaton Corner and Lennoxville. “I know it’s fun to create with others,” she said. She’s eager to meet people who are also interested in the arts and literature.
On the other hand, Colleen has a lot of appreciation for her new surroundings. You can hear it in her voice, as she gives directions. “You just go up Route 253, it’s the next village over from Sawyerville. Then you go four kilometres on a dirt road. It’s beautiful, through the woods. I live on Lake Lindsay. A hundred years ago, there was a small lumber mill here, run by steam. It’s really a pleasant place to meet, outside on good days, or inside.”
She says she’s interested in getting to know writers as well as readers. I was supposed to be interviewing her, but very quickly, I found Colleen was asking me about my writing. I was able, though, to find out she has written and self-published “a little book with a big title: An A―Z Guide to Reinventing Yourself with Passion and Zeal in the 21st Century.”
“It’s amazing. A painting I did is on the cover, and now I’ve ended up living in a similar scene! It’s kind of synchronistic. The book is based on common sense, but also some life experiences and learning I had, and a near-death experience. But I did create a life I enjoy very, very much.”
Her book is for sale on Amazon, where you can preview the entries for A and B. Under “B” are “Balance” and “Beliefs.” I suspect if I read further, I would soon come to “Book Club!” It’s all part of creating a life you enjoy very, very much.
To find out more, contact Colleen at 819-658-1078 or colleenmcinerney51@gmail.com.
50th ANNIVERSARY
When Colleen began interviewing me, I had a chance to tell her about the Townships Sun, and that I am its editor. Did you know this year marks the 50th anniversary of this magazine? It started in 1972, and this month’s “legacy” edition is super fat―a full 52 pages. To fill those pages, I’ve been looking back through some 14,000 pages of the magazine from February 1974 to February 2024. And I’ve asked some long-ago contributors to write about their experiences. Altogether, it makes an engrossing story, the Townships English-speaking community and its little magazine.
So that’s why the March issue is late hitting the magazine stands. During the week of March 18th, look for your copy at the Cookshire IGA or the Dépanneur C.P.L. Lachance.
BILINGUAL TAX SERVICE
Last chance to use the bilingual income tax assistance program in Sawyerville, open to persons with limited income, free of charge. This service is organized by the Loisirs de Sawyerville, and is part of the Community Volunteer Income Tax Program organized by the Canada Revenue Agency. Danielle, Francine, and Suzanne will still welcome you on Wednesday afternoons, March 13 and 20, from 1 to 6 p.m. and March 27, from 1 to 4 p.m., at the Catholic church in Sawyerville, Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road. Use the back door to enter the basement. Info: Danielle, 819-889-2614.
CHURCHES
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Usual Sunday services are 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. On March 24, these will Palm Sunday services. On March 31st are planned a Sunrise service at the Eaton Corner Gazebo, at 6:15 a.m., and an Easter Sunday service with communion at 10:30 a.m. at the Trinity United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 18 for publication March 27.

Pâques

4 activités à faire avec les enfants pour célébrer Pâques

Pâques est une période idéale pour partager des moments en famille et organiser des sorties divertissantes avec les enfants. Vous êtes à la recherche d’idées originales pour occuper les petits? Découvrez des activités ludiques à réaliser à la maison ou des sorties familiales pour célébrer cette fête de manière joyeuse et créative.

  1. Dégustation de délices sucrés
    Organisez une sortie dans une chocolaterie ou une cabane à sucre de votre région. Si vous préférez rester à la maison, faites une dégustation de douceurs chocolatées ou faites-vous livrer des produits de l’érable. Toute la famille se régalera!
  2. Fabrication d’une miniferme
    Transformez votre espace de jeu en une miniferme de Pâques avec des bricolages simples. Les enfants peuvent fabriquer des poussins, des lapins ou des vaches à partir de matériaux recyclés, par exemple. Voilà une activité qui stimule l’imagination des petits artistes!
  3. Sortie à la rencontre des animaux
    Visitez une ferme ou un zoo pour une agréable sortie à la découverte des animaux. De nombreux endroits proposent des activités spéciales pour Pâques, telles que des tours en charrette et des chasses aux cocos. Il s’agit d’une façon éducative et amusante de passer du temps en famille pendant la fin de semaine de Pâques.
  4. Confection de cartes de souhaits
    Engagez toute la famille dans la confection de cartes de Pâques personnalisées. Utilisez du papier coloré, des autocollants, des étampes et d’autres accessoires de bricolage. Elles peuvent ensuite être envoyées par la poste ou livrées en mains propres à des proches pour transmettre vos vœux les plus sincères.
    Amusez-vous en famille et vivez une fête de Pâques mémorable avec ces idées divertissantes et accessibles tant pour les petits que pour les grands!
©2024 Journal Le Haut-Saint-François