Actualités

Nouvelle demande d’appui des chasseurs de Cookshire-Eaton

actualite

La dernière tentative des chasseurs du secteur Cookshire-Eaton, s’opposant au registre des armes à feu, de faire adopter une résolution d’appui à leur égard par le conseil municipal, a échoué. Les élus ont convenu lors de la dernière séance ordinaire de rejeter la proposition et maintenir la position de neutralité adoptée dans le dossier.

La mairesse, Sylvie Lapointe, assure que les élus ont bien lu la résolution proposée, mais ceux-ci préfèrent garder la neutralité de la municipalité. « La loi est provinciale, elle est adoptée. Je pense que la ville a fait sa part en organisant une réunion avec le député. Lui-même a dit aux deux représentants qu’ils vont revenir avec ça, pas à court terme, mais ils vont revoir le projet. » Interrogée à savoir si la demande des chasseurs était déraisonnable, la mairesse rétorque : « non, c’est pas déraisonnable. C’est leur droit de s’opposer à ça, mais nous la municipalité, on veut être neutre. »

Déception
Aucune délégation de chasseurs n’était sur place pour entendre la réponse de la municipalité. Mme Manon Élisabeth Carrier représentait en quelque sorte les demandeurs. Au terme de la rencontre, elle a fait part de sa grande déception, mais préférait ne pas émettre de commentaire. Jean Tremblay, chasseur et résidant de Johnville, fait également part de sa déception. « La décision de la municipalité, explique-t-il, est probablement le reflet de la population de ne pas s’impliquer. Le fait qu’ils (élus) n’appuient pas leurs citoyens me dérange un peu plus, c’est plus ça. La journée qu’ils vont demander l’appui des citoyens, ça va ressembler à ce qu’eux autres viennent de faire. Faut quand même qu’ils donnent l’exemple. Je pense que ça n’envoie pas un bon message. » Quant aux menaces lancées par certains chasseurs de boycotter les commerces locaux, M. Tremblay ne croit pas que ça serait une bonne idée. « Notre but n’est pas de détruire les commerces. On se tire dans le pied si on fait ça. » Pour sa part, Luc Veilleux, qui a participé à la rencontre initiée par la municipalité avec le député François Jacques, était évidemment déçu de la décision des élus, mais s’est refusé à émettre le moindre commentaire.

Article précédentArticle suivant
©2024 Journal Le Haut-Saint-François