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Mon boss c’est le meilleur  : Le Marché Tradition Lagassé à Weedon remporte les honneurs

concours mon boss

Bruno Lagassé, au centre, pose fièrement avec la bannière qui lui a été remise. Il est entouré de Judith Olson, coordonnatrice et intervenante au Carrefour jeunesse-emploi du HSF, et de Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.

Bruno et Martin Lagassé, copropriétaires du Marché Tradition à Weedon, remportent le concours Mon boss c’est le meilleur ! dans la MRC du Haut-Saint-François. Les deux hommes font partie des sept employeurs en Estrie qui ont été nommés « employeur engagé pour la réussite éducative ».
Le concours Mon boss c’est le meilleur !, organisé par le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE) invitait les jeunes de l’Estrie qui occupent un emploi pendant leurs études, à mentionner de quelle façon leur employeur les appuie dans leur conciliation études-travail. Que ce soit au niveau de la flexibilité dans les horaires, d’adaptation pendant la période d’examen, de disponibilité en tant qu’employeur, d’écoute et de discussion autour d’aspirations professionnelles futures, MM. Bruno et Martin Lagassé se sont démarqués dans le Haut.
« Encore une fois cette année, nous observons combien les jeunes apprécient l’écoute, l’ouverture d’esprit et la flexibilité de leur employeur », mentionne Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.
« Mais au-delà de leurs bonnes pratiques de conciliation études-travail, les employeurs se démarquent tout particulièrement par leurs petites attentions et l’ambiance conviviale qu’ils offrent en milieu de travail. C’est la preuve que de petits gestes simples au quotidien peuvent avoir un impact important dans le parcours d’un jeune », conclut-elle.
Pour Bruno Lagassé, il est primordial de bien traiter ses employés. Étudiants ou non. Mais dans son cas, près de la moitié du personnel du commerce de Weedon est étudiante.
« Pour moi, c’est facile de favoriser la conciliation études/travail, parce que chacun de mes employés étudiants me le rend au centuple. J’ai des employés qui ont commencé à travailler chez nous en 4e secondaire et qui quittent pour travailler dans leurs domaines respectifs, après l’université. Le fait d’avoir plusieurs étudiants et de prendre le temps de répondre à leurs besoins fait en sorte qu’ils se sentent respectés et écoutés. De ce fait, ils apprécient de travailler chez nous et restent, souvent, jusqu’au moment où ils débuteront la carrière dans le domaine qu’ils ont étudié. »
Éléonore Patry, étudiante à la polyvalente Louis-Saint-Laurent et employée au Marché Tradition Lagassé à Weedon, a mis sous les projecteurs ses employeurs, Bruno et Martin Lagassé, pour différentes raisons.
« Nos patrons sont toujours à l’écoute de tous nos besoins. Par exemple, si dans notre milieu de travail, on a besoin de plus d’outils ou de temps pour accomplir une tâche, ils vont essayer du mieux qu’ils peuvent pour nous le donner. Aussi, nos tâches accomplies sont toujours sécuritaires. De plus, ils s’informent de comment nous allons et comment nos études vont. Je trouve aussi qu’ils sont souples au niveau des horaires. Ce ne sont jamais des horaires trop chargés; on ne travaille jamais trop et c’est facile de se faire remplacer, lorsque nous en avons besoin. »
La conciliation des études et du travail est une réalité omniprésente pour les jeunes d’aujourd’hui. Selon une étude faite par l’Université de Sherbrooke et le CIUSSS de l’Estrie – CHUS en février 2022, c’est 38 % des élèves fréquentant le secondaire qui travaillent pendant leurs études. Cette proportion augmente à 59 % chez les jeunes faisant des études postsecondaires.
Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre accentué par la pandémie, les étudiants employés offrent un soutien important et sont davantage sollicités pour travailler. Ce concours vise donc à sensibiliser les employeurs au rôle majeur qu’ils peuvent exercer dans la persévérance scolaire et la réussite de leurs étudiants.
D’autres employeurs se sont aussi fait remarquer dans le Haut-Saint-François par leur engagement à la réussite éducative de leurs employés. Notamment Mme Nicole Dodier du Restaurant Le Huppé de Saint-Isidore-de-Clifton et M. Charles Désilets de l’Épicerie Charcuterie Scotstown.

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