Sapins

Les arbres de Noël dans le Haut-Saint-François : La saison bat son plein et la demande est forte

Éric Mailhot, propriétaire des Plantations Pierre Mailhot et Fils à Bury.

La saison des sapins de Noël est en marche depuis quelques semaines dans le Haut-Saint-François (HSF) et les producteurs s’activent déjà à la préparation des commandes pour l’exportation. C’est le cas d’Éric Mailhot, propriétaire, et de son fils Kevin, qui opèrent les Plantations Pierre Mailhot et Fils, à Bury, depuis plusieurs années déjà.
M. Mailhot a repris l’entreprise lors du décès de son père il y a quelques années. En opération depuis 1972, ce dernier a rejoint l’équipe paternelle dès 1979. « C’était l’entreprise familiale et je suis le seul enfant de la famille. C’était soit je reprenais l’affaire, soit on vendait. Moi, j’ai grandi là-dedans et maintenant, avec mon fils, on en est à la 3e génération », d’exprimer le propriétaire.
Dans une ferme de grandeur moyenne, l’équipe est en mesure d’être attentive et de prendre un soin particulier à chaque étape de croissance des sapins, estime M. Mailhot. De cette façon, ils sont ainsi en mesure de produire des arbres de Noël de première qualité, tout en respectant l’environnement.
Pour une 2e année consécutive, les Plantations Pierre Mailhot et Fils proposeront la formule d’autocueillette. Celle-ci survient généralement en début de mois de décembre. « L’an dernier, on a vendu peut-être 150 sapins de cette façon. C’est plus de logistique, mais c’est tellement agréable de voir les gens venir faire cette activité en famille », de dire Éric Mailhot.
Exportation
Selon les statistiques de 2021 du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), près de 1,44 million d’arbres ont été exportés, ce qui représente une baisse de 18 % par rapport à 2020. Cette diminution n’est pas due à une moins grande demande américaine, qui reste dans l’ensemble très forte. Sur la plantation de la famille Mailhot, à Bury, c’est près de 80 % de la production qui quittent pour les états américains. Malgré tout, sur une production annuelle variant entre 8 000 et 10 000 arbres, le propriétaire maintient une part de marché au Québec. « Je pourrais vendre 100 % de ma production aux États-Unis, mais je préfère varier mon marché et éviter les surprises. C’est important pour moi d’avoir différents clients. Pendant un moment, sous l’ère Trump, on pensait qu’il y aurait peut-être une frontière fermée entre les deux pays. Ça aurait probablement altéré la vente faite vers nos voisins du sud. »
Au Québec, 97 % des arbres exportés se retrouvent aux États-Unis. Principalement dans les états du New Jersey, de New York et du Massachusetts. Certains arbres québécois se retrouvent même jusqu’au Panama, aux Barbades ou même dans les Bermudes. Pour l’année 2021, le Québec a exporté 1 442 284 arbres de Noël, ce qui représente un montant total de 63 millions $.
Type d’arbres
Aux Plantations Pierre Mailhot et Fils, deux types d’arbres sont disponibles. Il y a d’abord le sapin Baumier qui est celui le plus cultivé comme arbre de Noël et le sapin Fraser. Tous deux prennent entre 7 et 10 ans avant d’arriver à une maturité suffisante pour être coupé. Le premier étant indigène au Québec, sa distribution géographique est vaste en Amérique du Nord. Il présente une grande variabilité génétique, ce qui engendre une diversité d’apparences multiples. Il est le choix numéro un des Québécois.
Le sapin Fraser quant à lui est la deuxième espèce la plus cultivée après le baumier, alors qu’aux États-Unis, il est le plus populaire. Cette popularité auprès des consommateurs vient du fait qu’il conserve ses aiguilles plus longtemps que le sapin Baumier. Le Fraser n’est pas indigène au Québec ; on le retrouve à l’état naturel en Caroline-du-Nord, au Tennessee et en Virginie, où il pousse en altitude. Sous nos conditions climatiques et de sol, il produit beaucoup de cônes en réaction au stress.
Les arbres de Noël québécois en chiffres
En 2022, on compte 274 entreprises productrices d’arbres de Noël enregistrées au MAPAQ. Ces entreprises exploitent environ 8 880 hectares. Les seules régions de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches mettent à profit une superficie de 7 966 hectares, ce qui représente 90 % de la superficie totale consacrée aux arbres de Noël au Québec.
Le Haut-Saint-François est parmi les plus importants producteurs d’arbres de Noël. On en compte 54 pour une superficie exploitée totale de 2344,98 ha.

Jour souvenir

Jour du Souvenir : À la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour notre pays

Scotstown, Weedon, Bury, East Angus, Sawyerville, Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton et Island Brook organisent différentes cérémonies pour commémorer le jour du Souvenir.

Dans le cadre des commémorations du jour du Souvenir, d’anciens combattants et leurs familles se sont réunis samedi dernier et se réuniront dans les prochains jours autour de huit différents cénotaphes du Haut-Saint-François. Les Canadiens célèbrent le jour du Souvenir, autrefois appelé jour de l’Armistice.
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées à Bury lors de la cérémonie extérieure commémorant les anciens combattants. Des poèmes pour remercier les vétérans et le chant de l’hymne national étaient présentés ainsi que le dépôt des couronnes symbolisant que les Canadiens et Canadiennes se souviennent de leurs innombrables sacrifices.
Ce jour rappelle la fin de la Première Guerre mondiale (11 novembre 1918) et est une occasion de se souvenir de tous ceux qui ont défendu la nation. S’y prenant à l’avance, les municipalités de Bury et de Scotstown ont honoré les anciens combattants le 5 novembre tandis que du côté de Weedon, on a opté pour le 6 novembre. La journée même du jour du Souvenir, le 11 novembre, les municipalités de Sawyerville (11 h), Saint-Isidore-de-Clifton (11 h 45), Cookshire-Eaton (14 h) et Island Brook à Newport (14 h 45) rendront hommage à leurs vétérans. Le 13 novembre marquera la clôture des commémorations avec celle d’East Angus dès 11 h 30.

Internet

Une lenteur inexplicable pour l’Internet haute vitesse dans le Haut-Saint-François : Des délais toujours repoussés

Robert G. Roy est d’avis que le brasse-camarade des derniers jours et le mécontentement de la population feront avancer les choses.

La patience des citoyens et des élus du Haut-Saint-François commence à être à bout. Au départ, la totalité des mal desservis devait être branchée pour septembre 2022, mais ce délai a été repoussé en décembre puis en mars 2023. Aux dernières nouvelles, le branchement complet est prévu au 30 juin 2023.
Plusieurs résidents du HSF ont vu le filage être installé sur leurs maisons, malheureusement le service n’est toujours pas disponible. Les retards de branchement s’accumulent et la grogne commence à être générale, selon le préfet de la MRC, Robert G. Roy. Ce dernier dénote aussi des problèmes avec la carte interactive du gouvernement du Québec qui indique quelle zone est desservie ou non par le service de Cogeco. « J’ai des citoyens qui voient les fils qui sont installés tous près de leurs maisons et quand on va sur la carte interactive, ça indique que c’est desservi, mais c’est faux. Certains n’ont accès qu’à Starlink ou Xplornet. »
Présentement, deux options sont offertes aux résidents qui n’ont pas accès à la fibre optique. D’un côté, le gouvernement subventionne le branchement par satellite avec la compagnie Starlink. Les frais d’installation et de location sont pris en charge par le gouvernement, mais le client doit payer la livraison de 65 $. Un montant de 40 $ par mois est subventionné pour les frais de service et il est possible de se départir de Starlink sans pénalité, avec un mois de préavis. Le préfet a reçu quelques appels concernant le branchement par satellite et les utilisateurs semblent satisfaits de la qualité du produit. « Quelques citoyens ont essayé Starlink et présentement, ça fonctionne super bien. Cependant, l’installation n’est pas prise en charge par la compagnie. Vous devez donc vous improviser bricoleur et faire l’installation vous-même. Je suis content parce qu’une alternative semble fonctionner, mais je ne veux pas que Starlink devienne l’option numéro une. On nous avait vendu la fibre optique, c’est ce qu’on désire avoir. »
Du côté de Xplornet, les points de vue abondent tous dans le même sens. Une citoyenne de Cookshire-Eaton, Katy Lussier, à qui on a promis la fibre optique en juin dernier, fait affaire avec la compagnie depuis plusieurs années, puisqu’elle n’a pas d’autres alternatives. « J’ai appris par les journaux tout récemment que l’option Starlink était possible. Auparavant, il n’y avait que Xplornet disponible chez moi et au coût de 135 $ par mois avec une qualité médiocre et souvent très peu de signal, j’ai l’impression de me faire voler. Et je ne suis qu’à 5 km du centre-ville de Cookshire-Eaton, c’est ridicule. » Plusieurs citoyens, dont Mme Lussier, sont à bout de patience. Non seulement parce qu’ils ont l’impression de faire rire d’eux, mais aussi parce que Cogeco ne semble pas pressé de leur donner des nouvelles. « C’est énervant, non seulement parce que notre accès à Internet est difficile, voire impossible, mais nous n’obtenons aucune nouvelle du câblodistributeur et en plus, on a l’impression d’être pris en otages, puisque nous n’avons pas le choix de faire affaire, avec la compagnie de notre choix », souligne-t-elle.
Il n’y a pas seulement au niveau résidentiel que cela pose un problème comme le souligne Bernard Lapointe, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du HSF. « Le problème de connectivité touche tout le monde, les agriculteurs et les producteurs ont eux aussi besoin d’un service Internet de qualité. Le manque de main-d’œuvre est présentement universel et le milieu agricole n’y échappe pas. Cette lacune au niveau des employés doit être comblée par de la machinerie plus performante, par des outils informatisés plus efficaces. » La problématique reste la même, l’Internet haute vitesse devrait être accessible pour les résidents de toutes les régions du Québec. « Dans le HSF, l’agriculture et la foresterie sont des acteurs économiques majeurs de notre région. Si on désire se développer comme région, il faut pouvoir avoir accès aux dernières technologies », mentionne M. Lapointe.
Le député d’Orford et responsable gouvernemental du dossier, Gilles Bélanger, pense que l’avenir de l’Internet en région pourrait passer par une nationalisation. M. Bélanger croit que l’équivalent d’une Hydro-Québec de la fibre optique pourrait voir le jour en s’appuyant sur un fonds de trois milliards de dollars annoncé par son parti durant la campagne électorale. M. Bélanger, qui a été responsable de développer Internet haute vitesse en région au cours du dernier mandat, estime que l’État a un rôle à jouer pour améliorer la connectivité des réseaux numériques du Québec. « On a déjà nationalisé l’électricité et ça a été un levier économique incroyable pour les régions et pour le Québec », mentionnait-il dans Le Devoir. Il ajoute avoir prévenu les fournisseurs qui n’ont pas respecté leur engagement qu’ils seraient mis à l’amende. Les pénalités pourraient s’élever jusqu’à 1000$ par foyer pendant les trois premiers mois de retard. Advenant que le branchement ne soit pas effectué, le gouvernement pourrait réclamer la totalité des subventions données.
Robert G. Roy est très heureux de voir que M. Bélanger et l’actuel gouvernement traitent le sujet sérieusement. « Le fait de voir qu’ils prennent le dossier bien en main, ça m’encourage beaucoup. » Même constat du côté de l’UPA du HSF et de son président. « J’ai bien aimé ce que le député caquiste a dit à propos de nationaliser Internet. Les bénéfices vont finir par profiter à tous les citoyens » , de souligner Bernard Lapointe.

coin Cookshire

Un arrêt en tous sens au coin de la 108 et la 253 à Cookshire-Eaton : Une décision qui divise les citoyens

L’intersection de la rue Craig et Principale à Cookshire-Eaton posait un problème pour la sécurité piétonnière.

Un arrêt obligatoire a été installé aux quatre coins des rues Principale et Craig à Cookshire-Eaton. Les citoyens utilisant cette intersection pour traverser la rue à pied sont bien heureux de cette décision alors que d’autres y voient une problématique à venir. Ils redoutent entre autres que des camions lourds ne puissent plus redémarrer après s’être immobilisés dans la côte de la rue Principale en provenance de Bury.
La difficulté de traverser la route à cette intersection fait, depuis plusieurs années déjà, l’objet de demandes auprès de la municipalité. « Depuis deux ans et demi, la problématique de cette intersection a été soumise au ministère des Transports du Québec (MTQ). Il y a des citoyens, des écoliers, des personnes âgées et les brigadiers aussi qui nous ont fait part de la problématique et de la dangerosité de cette traverse piétonnière », d’exprimer Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton. « Le conseil municipal trouvait ce coin dangereux et il fallait faire quelque chose », rajoute-t-il.
Du côté du MTQ, Mariepier Tremblay, conseillère en communication, signale que deux options ont été évaluées pour sécuriser cette intersection. Outre les arrêts obligatoires, la possibilité d’installer un feu de circulation a aussi été étudiée. Cette alternative a été abandonnée puisqu’elle nécessitait plusieurs aménagements dispendieux pour la ville. « La dimension de la rue est trop petite et il faut comprendre que de chaque côté de la route, il y a des bâtiments. Si on veut y installer des feux, il faut plus de place. Si on désire avoir une meilleure fluidité de circulation, il faut ajouter des voies de virage à gauche sur la route 108. Ce qui veut dire que la ville aurait à faire des acquisitions de part et d’autre de la rue Principale. D’un commun accord, l’option d’implanter des arrêts a été choisie », souligne la conseillère en communication.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs citoyens expriment leurs inquiétudes face à cette décision. Ils se questionnent sur l’ajout d’arrêts sur la Principale. Pour eux, des problèmes surviendront cet hiver lorsque les camions arriveront des deux côtés de la 108. D’une part, ils auront de la difficulté à repartir dans une côte enneigée et possiblement glacée, et de l’autre, la difficulté de freiner dans une pente.
Ces points ont été pris en considération au MTQ. « Le ministère va faire de l’observation pour s’assurer du bon fonctionnement de la nouvelle mesure et l’ajuster au besoin », mentionne Mme Tremblay.
Du côté municipal, le maire Mario Gendron réitère sa confiance à l’expertise du ministère. « Le MTQ a d’autres endroits similaires dans la province et ce sont eux les experts. Ils ont étudié cet arrêt-là, ont regardé la fluidité du trafic et le nombre de véhicules qui y passe et ont convenu que la meilleure solution était de mettre 4 arrêts obligatoires. »
Le maire ajoute que le conseil municipal étudie actuellement l’option de faire une voie de contournement pour les camions. Ceci éviterait qu’ils passent au cœur du village et permettrait une meilleure fluidité à l’intersection de la 108 et de la 253.

local

La population des Cantons-de-l’Est est plus que jamais mobilisée pour manger local

Un nombre record de 15 106 personnes se sont lancé le défi de mettre plus d’aliments locaux au menu durant tout le mois de septembre. Cela représente une hausse globale de 152 % pour cette 8e édition du Défi 100 % local, un événement porté par le Regroupement des tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ). Comme quoi manger local n’est pas une mode, mais bien un mouvement de société qui prend de l’ampleur année après année, et ce, aux quatre coins de la province.
Dans les Cantons-de-l’Est, c’est une hausse de 32 %.
« L’importance de l’achat local et de ses retombées positives continue de faire son petit bout de chemin! L’augmentation de participation montre l’intérêt des Estriennes et Estriens à faire plus de place aux produits d’ici, et les projets notamment éducatifs permettent d’outiller la population dès le plus jeune âge. Plus on en parle, plus on le démystifie, plus on est en mesure d’accompagner la population selon les défis auxquels on peut faire face. Ce n’est pas une simple mode, mais un retour à des valeurs essentielles », explique Héléna Hubert, Conseillère en développement bioalimentaire chez Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.
Une mobilisation de tous les secteurs
S’approvisionner localement n’est pas qu’une affaire de citoyen.ne.s-mangeur-euse.s. C’est pourquoi 1034 entreprises bioalimentaires ont été mises de l’avant par les Tables de concertation bioalimentaire du Québec (TCBQ) dans le cadre du Défi, tout comme 170 marchés publics. De plus, les TCBQ se sont impliquées dans leur région respective dans le cadre de la 4e édition de l’événement Les institutions mangent local ! tenu en septembre, une initiative d’Aliments du Québec au menu.
En plus des personnes inscrites au Défi 100 % local, quelque 2 860 417 autres ont été rejointes par l’ensemble des activités de sensibilisation et de promotion mises en place durant le mois de septembre par les Tables de concertation bioalimentaire de 14 régions du Québec.
Merci aux partenaires du Défi 100 % local
Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique bioalimentaire 2018-2025, Alimenter notre monde. Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ) est aussi heureux de compter sur le soutien d’Aliments du Québec, d’Aliments du Québec au menu, de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et du Réseau des fermiers et fermières de famille.
À propos du Défi 100 % local
Le Défi 100 % local est organisé par le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ). Il a pour mission d’accompagner les citoyennes et les citoyens du Québec à faire une transition progressive vers une alimentation de plus en plus locale. Informations : defijemangelocal.ca
À propos du Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec
Depuis 25 ans, les TCBQ ont pour mission d’animer et de coordonner les efforts des différents acteurs du milieu afin d’assurer le développement du secteur bioalimentaire et de promouvoir l’achat local. En 2021, les TCBQ ont fondé un regroupement officiel, rassemblant les Tables et des organismes partenaires. Cette association permet d’assurer une synergie entre les membres du Regroupement ainsi que le développement de projets communs qui se déploient partout au Québec.
Informations : tcbq.org

Movember

Des accessoires mode originaux pour combattre le cancer de la prostate

Saviez-vous que le cancer de la prostate est la forme de cancer qui touche le plus d’hommes à travers la province ? Chaque jour, ce sont 12 Québécois qui en reçoivent un diagnostic. Or, le sujet demeure malheureusement tabou. Pour sensibiliser la population à cette cause, l’organisme à but non lucratif PROCURE — la référence pour obtenir des réponses sur ce type de cancer ainsi que du soutien, 7 jours sur 7 — tient sa 9e campagne annuelle Nœudvembre.
Avec le slogan Luttons avec style contre le cancer de la prostate, PROCURE vous invite notamment à porter le nœud papillon 2022 lors de la Journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate, le 19 novembre. À la fois élégant et original, celui-ci a été conçu par le réputé designer Philippe Dubuc, qui a imaginé un motif permettant que chaque nœud soit unique.
La campagne a pour objectif d’amasser 600 000 $ pour bonifier les services offerts et pouvoir envisager différents projets de recherche. Elle regroupe 28 ambassadeurs évoluant dans les sphères sportive, politique et artistique qui s’unissent à la cause et portent ce nœud papillon non seulement en appui aux hommes touchés par le cancer de la prostate, mais également afin de briser le silence qui continue d’entourer cette maladie.
Nœuds papillon, mouchoirs et bas
Vous souhaitez vous aussi soutenir cette cause ? Vous pouvez vous procurer le nœud papillon et son mouchoir de poche assorti, ou encore le coffret thématique 2022. Celui-ci comprend un nœud papillon, un mouchoir ainsi que sept paires de chaussettes (une pour chaque jour de la semaine!) aux motifs ludiques représentant la lutte contre ce cancer — de quoi sensibiliser vos collègues et vos proches avec classe et fantaisie!
Pour en savoir plus sur la campagne ou vous procurer un coffret thématique, visitez le noeudvembre.ca.
Recherche, information, sensibilisation, soutien aux hommes touchés et à leur famille… PROCURE est le seul OBNL qui se consacre entièrement à la cause du cancer de la prostate au Québec.

Rachel Garber

LISTICLE

Take the word “list” and the word “article.” Smoosh them together and you have created a new word, “listicle.”
Listicles are bosom buddies of writers whose muse is napping as their deadline looms.
So I offer you a few gems, in the form of a listicle, of some neologisms – that is, new words – created by combining, blending or shortening existing words. Granted, neologisms may be entirely new words freshly invented from thin air, but somehow they aren’t as much fun as words that smoosh together two tired conceptions to reflect a new aspect of modern life.

  1. Take a familiar neologism: bingewatch. Nothing quite captures, like it does, the hours spent with your nose glued to the little blue screen in times of stress or obsession. Like, I know someone who bingewatches Dr. Strange and the Multiverses, again and again. Within my earshot. Ok, the music IS good.
  2. We all know the newish word, smartphone. But have you sometimes wondered about their intelligence? Have you encountered the even newer word, dumbphone?
  3. Are there days when you just want to stay home and chillax? That’s fairly easy to figure out; a combination of chill and relax.
  4. You know, of course, that a blog is short for a written “weblog,” but what about a vlog? Aha! A video log.
  5. A yarn-bomb is a form of street art; needle-art creations that cover selected objects, a telephone pole, maybe. Move over, Christo!
    That’s it. A really giant example of a listicle is a dictionary. Credit for these few neo words goes to mentalfloss.com, where you can find a longer listicle giving 53 modern words recently added to the dictionary. Enjoy!
    FOOD, MOOD, MEDS
    What’s the relationship between food and mood? Nutrition and mental health? See how these three fit together in a free online workshop in English, entitled Nutrition, Mental Health, and Medication, led by Megan Jenkins, registered dietitian. When? Wednesday, November 9, at 7 to 8:15 p.m. To register, contact Emily at Outreach@mentalhealthestrie.com or 819-565-2388.
    REMEMBRANCE DAY
    On Friday, November 11, will take place the following Remembrance Day ceremonies: at 11 a.m., in Sawyerville at the cenotaph on Principale Street North. At 11:45 a.m., at the Saint-Isidore-de-Clifton cenotaph in front of the East Clifton United Church on Route 253. At 2 p.m., in Cookshire, at the cenotaph in front of the Cookshire Elementary School. And finally, at 2:45 p.m. in Newport, at the cenotaph in front of the Municipal Hall in Island Brook. The ceremonies in Scotstown and Bury took place on November 5.
    DEPTHS & BREADTHS
    At the Cookshire-Eaton Art Gallery is Profondeurs, a stunning immersive experience created by the collective Osh’n and L’inconnu dans le noir. Osh’n is a sound-performance collective that creates immersive installations inspired by music. L’inconnu dans le noir is a film and video production company. They are the folks who created Murmures du Canton, that after-dark light and video show that was projected onto the exterior walls of the Victoria Hall all summer.
    This show is indoors, offering both image and sound. The images are projected on the inside walls of the gallery, a floor-to-ceiling digital surround that brings four seasons of a natural landscape to life. “Through sound spatialization as well as nuanced compositions, where the sounds of nature intersect with those of the composers, two parallel universes overlap,” says the artists’ description in French.
    Aha! Our very own multiverses! My eyes and ears are pricked; I plan to go see and hear.
    The exhibition graces the Cookshire-Eaton Art Gallery in Victoria Hall, 125 Principale West, Cookshire, on weekends from noon to 4 p.m. It ends on Sunday, November 20. At 2 p.m. that afternoon, the art/sound collective will offer a closing performance that promises to “allow you to dive into their creative process.”
    Save me a seat, Gilles.
    AROUND THE WORLD
    Au tour de la terre is the title of an exhibit at the Galérie Métissage in Lac-Mégantic, and it shows us an intriguing art form that literally comes from the other side of the world, Japan.
    Galérie Métissage is a personable little gallery whose space offers both hands-on workshops and exhibitions that marry traditional arts with contemporary approaches. On its Facebook page, Jo Cooper describes it as “A space of creativity allowing us to appreciate and honour the products of the Earth. In short, simplicity in all its beauty.”
    This exhibit showcases the work of Yolande Bernier, who has practised the traditional Japanese Nihonga technique for some 40 years, including stays in Japan. This ancient painting technique uses pigments from minerals, earth, and metals. Bernier’s artworks are fluid, subtle, and luminous. In the exhibit are 20 relatively large works and close to 200 works in mini-format.
    The gallery is at 6361 Salaberry Street, Lac-Mégantic, and is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. It closes Sunday, November 27, when the artist will be present.
    Oh yes, I will be there too, if our car doesn’t lose its flowers before then.
    DEPRESSION & BURNOUT
    At the End of My Rope, Understanding Depression and Burnout. That’s the topic of a free Zoom workshop in English with Dr. Camillo Zacchia, psychologist, on Wednesday, November 30, at 7 to 9 p.m. Organized by Mental Health Estrie. Info: 819-565-2388, outreach@mentalhealthestrie.com.
    CHURCHES
    Baptist. In-person services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
    Anglican. In-person service is November 20 at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. For a schedule of services, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
    United. Because of construction work at Trinity United Church in Cookshire, weekly Sunday services will be at 10:30 a.m., at Sawyerville United Church until further notice. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
    Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by November 14 for publication November 23 and by November 28 for December 7.
André Roy

Projet d’agence de vente et de mise en marché collective du bois de sciage sapin-épinette : Les délégués trancheront ce jeudi

Le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, est confiant à la veille du vote concernant le projet d’établissement d’une agence de vente et de mise en marché collective pour le bois de sciage de sapin-épinette.

Le président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, est confiant de voir adopter, par les délégués, le projet de modification réglementaire visant à instaurer l’établissement d’une agence de vente, un système de mise en marché collective pour le bois de sciage de sapin-épinette.
M. Roy dégageait cette confiance à l’aube de l’assemblée générale extraordinaire qui se tiendra ce jeudi au Centre de foires de Sherbrooke. Ce projet ne date pas d’hier et remonte au printemps 2017. « Les raisons qui motivent cette décision sont les mêmes qu’à l’époque. C’est d’établir qu’il y a un déséquilibre entre les pouvoirs de négociations des producteurs et celui des acheteurs, transformateurs », précise le président.
L’évolution du marché a changé la donne, estime le syndicat. À l’époque, précise-t-on, on comptait des dizaines de scieries qui étaient en concurrence pour obtenir le bois de sciage de sapin-épinette, ce qui garantissait une certaine équité dans les prix perçus par les propriétaires forestiers. Le syndicat prétend que la consolidation de l’industrie forestière a façonné un tout nouveau marché dans la région, dans lequel à peine cinq scieries se partagent désormais près de 90 % du volume de bois de sciage de sapin-épinette mis en marché. Cette concentration confère aux quelques acheteurs de bois un rapport de force démesuré, estime le syndicat. « Pour nous, la seule façon de rétablir ça, c’est de se donner une agence de vente, un seul agent négociateur pour l’ensemble des producteurs. Ça, ça passe par une agence de vente, un règlement d’exclusivité de la vente du bois comme ça se fait dans la pâte », indique M. Roy. Il ajoute que l’ensemble des producteurs était d’accord en 2017 et ils ont réitéré ce désir à l’assemblée générale annuelle de 2022. Il existe néanmoins un groupe de propriétaires qui n’est pas d’accord avec la mesure proposée.
Devoirs
M. Roy estime que le syndicat a bien fait ses devoirs. L’organisme avait déjà essuyé un refus de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) à l’automne 2021. Elle estimait que le syndicat n’avait pas suffisamment consulté les producteurs. Cette fois, l’organisme a mené une large consultation en mandatant une firme spécialisée (AGÉO) d’effectuer un sondage auprès de ses membres. Des rencontres ont même été organisées, d’insister M. Roy. Près de 500 membres sur 1 500 envois ont répondu au sondage, d’exprimer le président. De ce nombre, 28 % manifestent leur satisfaction du prix obtenu au cours des cinq dernières années pour leur bois de sciage de sapin-épinette. Une portion de 83 % estime que tous les propriétaires forestiers de la région couverte par le syndicat devraient recevoir le même prix pour le bois de sciage sapin-épinette, de qualité équivalente. M. Roy insiste pour dire que 85 % des propriétaires se disent favorables à ce que le syndicat négocie avec les usines le prix selon la qualité pour le bois de sciage sapin-épinette et que 74 % sont favorables à ce que le syndicat négocie le prix de transport du bois de sciage de tous types pour l’ensemble d’entre eux.
M. Roy mentionne que ce sont les délégués qui se prononceront sur le résultat final. « Nous, on est très confiants; on sait depuis le début qu’une très vaste majorité de producteurs qui sont insatisfaits des prix obtenus de l’industrie du bois de sciage et qui veulent que la négociation se fasse collectivement. » Le président soutient être convaincu « qu’une fois le processus mît en branle, non seulement il ne se coupera pas moins de bois dans le territoire, mais il va s’en couper plus parce que les prix vont être meilleurs et les conditions de mise en marché vont être meilleures. »
Si le projet est approuvé par les délégués, le syndicat le transmettra à la Régie des marchés agricoles dès le lendemain matin pour approbation, d’indiquer M. Roy. S’en suivra une invitation à l’ensemble des industriels pour négocier une nouvelle convention. Le président du syndicat s’attend à une contestation des industriels auprès de la régie, ce qui pourrait conduire à un processus de conciliation et d’arbitrage. S’il ne devait pas avoir d’entente, la régie pourrait décréter les conditions de mise en marché qui vont s’appliquer pour l’ensemble des acheteurs. Le président est conscient que l’adoption de la nouvelle réglementation donnera lieu à un long processus et croit que la nouvelle mesure ne pourra être mise en place avant 2024. « On s’attend à ce que les industriels demandent des audiences publiques pour exprimer leurs opinions sur le règlement. »
Les délégués ont déjà une bonne idée de ce qui sera présenté puisqu’une soirée d’information s’est tenue le 19 octobre dans laquelle les responsables ont présenté le projet de règlement ainsi qu’une synthèse de la convention qu’on entend négocier avec les industriels. Les officiers du syndicat attendent près de 80 délégués pour la rencontre de ce jeudi. Le marché du bois de sciage de sapin-épinette représente 60 % du volume de mise en marché. Ce principal produit actuellement, s’élève approximativement à 35 M$ par année, pour 500 000 m3 pour le territoire desservi par le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec. Ce territoire englobe le Haut-Saint-François, le Granit, une partie de la MRC des Sources ainsi que de la MRC des Appalaches, Coaticook-Memphrémagog, le Val-Saint-François et certains territoires dans la Montérégie.

Gallerie d'art

Profondeurs à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton

Profondeurs jusqu’au 20 novembre à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton.

Jusqu’au 20 novembre, Osh’n en collaboration avec L’inconnu dans le noir présente Profondeurs à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton. Le collectif composé des artistes Claude-Andrée Rocheleau, Benoît Converset, Andy Bourgeois et Sébastien Croteau propose une installation d’art immersif faisant vivre un paysage naturel capté à la fois par l’image et le son, et ce, sur quatre saisons.
L’expérience, d’une durée approximative de 20 minutes, tourne en boucle, sans début ni fin, ce qui permet au spectateur de prendre part à l’expérimentation à n’importe quel moment. Par l’adaptation sonore ainsi qu’avec des compositeurs tout en nuance, où les sons de la nature croisent ceux créés par les artistes, les visiteurs pourront y entendre deux univers parallèles qui se chevauchent.
Le collectif sera présent le 20 novembre dès 14 h pour clôturer cette exposition immersive et envoutante par une performance où ils permettront aux spectateurs de s’immerger dans leur processus de création.

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