4 sons à ne pas ignorer dans votre maison

4 sons à ne pas ignorer dans votre maison

Ignorer certains bruits dans votre maison ou simplement vous y habituer est un pari risqué. En effet, il se peut que ceux-ci annoncent un problème qui, si vous n’y prenez garde, finira par vous coûter cher… Voici donc quatre bruits qui devraient requérir votre attention sans tarder !

  1. Craquements dans votre plancher de bois : votre maison a beau avoir du vécu, si votre plancher se met subitement à craquer davantage que d’habitude, vous devriez vous inquiéter. Cela peut indiquer la présence de termites, un taux d’humidité anormalement élevé (causé par une infiltration d’eau, par exemple) ou un problème de structure qu’il faudra corriger en réparant le sous-plancher.
  2. Grincements dans la laveuse ou la sécheuse : même léger, ce son signifie que deux pièces métalliques frottent l’une contre l’autre à vitesse élevée. Si vous n’en tenez pas compte, votre appareil pourrait éventuellement se briser et nécessiter une réparation coûteuse, ou pire encore, devoir être remplacé !
  3. Vibrations provenant des fenêtres : il n’est pas normal que vos fenêtres émettent des vibrations, et ce, même s’il vente. Puisque ce son est causé par deux éléments qui entrent en contact, cela indique que le cadre doit être réparé ou changé. En laissant la situation telle quelle, vous risquez que la vitre s’use et se fissure.
  4. Écoulements d’eau dans les murs : si vous avez l’impression d’entendre de l’eau couler, mais que tous vos robinets sont fermés et que vos appareils électroménagers utilisant de l’eau ne sont pas en marche, agissez ! En effet, des bruits d’écoulement peuvent signifier un problème de tuyauterie que seul un plombier pourra régler. En ignorant ce son, vous donnez le champ libre au développement de moisissures.
    Vous avez un doute sur l’origine d’un bruit ? Contactez des spécialistes pour avoir l’heure juste !
cellulose

Isolation du grenier : pourquoi choisir la fibre de cellulose ?

Un grenier dont l’isolation est déficiente peut engendrer des pertes de chaleur qui finiront par vous coûter très cher. À l’approche de l’hiver, voyez les avantages de recourir à la fibre de cellulose pour isoler vos combles !
De quoi est-ce fait ?
La fibre de cellulose est un matériau écologique et abordable fait de papier journal recyclé et déchiqueté ou de fibre de bois. Pour éviter qu’elle prenne feu ou soit endommagée par les insectes ou les moisissures, des minéraux y sont ajoutés.
Quels sont ses avantages ?
Ce matériau possède l’un des facteurs R (résistance thermique) parmi les plus élevés sur le marché. De plus, contrairement à d’autres isolants populaires, elle est naturelle et non irritante. Enfin, elle procure une excellente insonorisation.
Comment l’applique-t-on ?
Une machine munie d’un tuyau est requise pour procéder à l’application de fibre de cellulose dans un grenier. Celle-ci souffle la matière afin qu’elle soit injectée sous pression. Cette tâche nécessite au minimum deux personnes : une qui alimente la machine au fur et à mesure et l’autre qui insère le produit dans les cavités des combles.
Pour une application selon les règles de l’art, faites confiance aux experts !

Décapage

Petit guide du décapage

Vous voulez redonner fière allure à un meuble en bois véritable ou plaqué ? Lisez ce petit guide du décapage pour limiter les risques d’erreur !
Choix du produit
La finition de votre meuble détermine le produit décapant à utiliser. À moins de connaître cette information, vous pouvez trouver le dissolvant approprié en effectuant quelques tests sur une petite zone cachée. Commencez par voir si vous obtenez une réaction avec un dissolvant doux, puis augmentez graduellement la puissance du décapant jusqu’à déterminer celui qui convient.
Mesures de sécurité
La manipulation de produits décapants est à prendre au sérieux. Travaillez toujours dans un espace bien aéré et enfilez des gants. Le port de lunettes de sécurité et d’un masque est également recommandé. Installez-vous loin de toute source de chaleur et conservez un linge et un seau d’eau à portée de main pour éponger immédiatement les dégâts.
Procédure à suivre
Si possible, sablez d’abord grossièrement les surfaces dans le sens du bois pour maximiser l’action du décapant. Appliquez généreusement le produit sur votre meuble en respectant les indications de l’emballage. Utilisez un grattoir en bois ou une spatule en métal flexible pour enlever la couche de débris sans endommager la surface. Terminez avec un tampon de décapage pour atteindre les derniers résidus, puis effectuez un bain d’arrêt pour neutraliser le décapant.
Pour d’autres conseils, visitez votre centre de rénovation local !

Musique aux sommet

Festival Musique aux Sommets : Des moments magiques à Chartierville

Le clou du festival, sans contredit, a été présenté le samedi en soirée, dans l’église de Chartierville. Le spectacle de Mélissa Bédard a pratiquement rempli l’endroit de gens un peu nostalgiques qui ont apprécié les chansons du temps de sa mère, spectacle intitulé Ma mère chantait toujours.

Avec ses paysages montagneux époustouflants, Chartierville constitue assurément le plus bel endroit pour tenir le Festival qui porte le nom de Musique aux Sommets ! L’événement a offert une série de moments magiques à tous les participants, vendredi et samedi, les 11 et 12 août derniers, à commencer par le spectacle Rhapsody Hommage à Queen, présenté le vendredi soir, par l’artiste Yvan Pedneault, à l’église de Chartierville.
« Ce fut un spectacle majeur, l’église était pleine à 90 pour cent. Ça a levé instantanément. Un vrai moment magique ! », s’est exclamé le conseiller municipal de Chartierville, Jean Bellehumeur, en tant que responsable du festival.
« Et il fallait voir notre défilé du début de l’après-midi samedi. Lors du premier festival en 2016, il comptait 14 chars allégoriques dont 11 provenaient de municipalités voisines différentes, mais cette année, sept ans plus tard, les municipalités ont cessé de produire des chars, le défilé comprenait quand même toutes sortes de choses, deux chars, des chevaux, un âne, des vieilles autos, des autos neuves, mais il y avait encore de la magie, cela opère encore, cela me surprend chaque fois. Quand on se donne la peine de bien organiser les choses, il y avait du monde à profusion des deux côtés de la rue principale sur le parcours du défilé », d’ajouter M. Bellehumeur, visiblement très satisfait.
« Notre but avec le festival, c’est de faire découvrir des endroits de Chartierville à plein de gens », a-t-il conclu.
Sa sœur, Lise Bellehumeur, coordonnatrice du festival, a collaboré grandement en attirant l’attention sur de nombreuses activités intéressantes pour les participants de tous âges, à Musique aux Sommets.
« Notre festival a beaucoup à offrir. À la Place de la famille, entre autres, il y a une mini-ferme toujours populaire auprès des enfants, de la barbe à papa, des jeux gonflables également pour eux, un petit train qui sillonne les rues, et tout ça est complètement gratuit. C’est la même chose pour l’animation musicale dans le chapiteau Desjardins qui est toujours occupé. C’est à voir aussi l’allée des artisans, bordée de kiosques où les exposants offrent des produits locaux. Nous avons raccourci le festival d’une journée, cette année, en centralisant tout dans le village, ce qui crée une meilleure ambiance susceptible aussi d’amener plus de monde aux activités », décrit Mme Bellehumeur.
« Nous tenons également à signaler l’apport considérable de notre principal commanditaire, Membranes F.R. Liners, qui est très important. Aussi à faire un clin d’œil à notre superbe équipe de bénévoles, qui font la différence, sans qui le festival ne serait pas possible », ajoute-t-elle.
Tenu en plein air au milieu de la foule, l’atelier de percussion interactive a connu un succès populaire, samedi, amenant plusieurs personnes qui en étaient témoins à participer. Même des enfants souhaitaient frapper d’une baguette les fonds de poubelles, quand ce n’était pas directement un tambour ou une cymbale empruntée à la batterie mobile fournie par Olivier TWA Percussion.
Le spectacle de Nadia Berthiaume, gratuit en tant qu’animation au Chapiteau Desjardins durant l’après-midi, a été applaudi pour la qualité des prestations, par une foule moins considérable que celle attendue.
Le spectacle du groupe Trois voix et une guitare, également gratuit au même endroit, a pour sa part bénéficié d’un peu plus de spectateurs.
Mais le clou du festival, ce fut sans contredit le spectacle en soirée de Mélissa Bédard, présenté à guichet fermé à l’église, située tout près du site du festival.
Présentée comme une des plus belles voix du Québec, Mélissa Bédard, issue de Star Académie 2009, a avoué que son apparition à Chartierville constituait le seul festival qu’elle fréquentait cet été.
« Comme ça se passe dans une église, je ne pouvais pas dire non. J’adore l’ambiance de l’endroit, et à cause de l’acoustique, ça sonne très bien ! Ce spectacle s’intitule Ma mère chantait toujours, c’est en même temps un Hommage à ma mère. Je me souviens tellement d’elle, malgré que c’était durant mon jeune âge, j’ai voulu mettre en scène certains de mes souvenirs… », a indiqué la chanteuse en entrevue.
Son spectacle contenait plusieurs chansons variées, du temps de sa mère, Mammy Blue, entre autres, popularisée par Roger Whittaker, Faut pas que j’panique, de Marie Carmen, une chanson tirée d’un duo avec Lionel Ritchie, et une autre du répertoire du groupe des BB, etc.
Quelle voix, riche et forte, qui a du coffre, peut-on dire ! Le mot qui la résume bien : authenticité, d’après elle. « Le monde va avoir du fun ce soir ! » Durant son spectacle, une déclaration choc de sa part : « Un jour, le monde va m’appeler Beyoncé Bédard ! », a-t-elle lancé en riant.

Lumberjack

Ligue régionale de hockey senior A : Les LumberJacks entament leur saison à domicile le 29 septembre

Le nouvel entraîneur-chef, Martin Georges, dispose de 25 années d’expérience dans le monde du hockey mineur et élite.

L’équipe de hockey senior, les LumberJacks, entamera leur saison à domicile ce 29 septembre à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus avec un nouvel entraîneur-chef, Martin Georges. Plusieurs activités sont prévues pour marquer l’événement dans le cadre d’un tailgate.
Les activités précédant le match se dérouleront à compter de 18 h sur le site de l’aréna Robert-Fournier. Suivra la période d’échauffement à 20 h et le match à 20 h 30.
Mentionnons que Jean-François Houde a remis sa démission au poste d’entraîneur-chef pour des raisons familiales. Celui qui lui succède, Martin Georges, puisera dans ses 25 années d’expérience dans le monde du hockey pour amener l’équipe vers le sommet. L’adjoint, Stéphane Lessard, demeure en poste. L’organisation invite la population à se présenter et appuyer l’équipe locale pour ce nouveau départ.

CONCERT APERO

Au parc des Braves à Cookshire-Eaton : Dernier Concert apéro de la saison

L’ensemble Saxologie a complété la saison des Concerts apéro. On retrouve Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis, Stéfane Jackson et Jean-Philippe Godard.

Quelques gouttes de pluie seulement n’ont pas eu raison de l’enthousiasme des 76 personnes qui ont assisté au dernier Concert apéro, présenté avec l’ensemble Saxologie, le dimanche 27 août, sur la nouvelle scène du parc des Braves, à Cookshire-Eaton.
« À vrai dire, nous avons eu une très belle fin d’après-midi. Nous sommes très contents, car notre activité a rassemblé toute la famille, il y avait des enfants, c’est toujours le fun quand il y en a dans l’assistance », s’est réjouie Manon Elisabeth Carrier, responsable de l’activité pour l’Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Je suis très satisfaite de la saison, même s’il y a eu un peu moins de monde cette année, car nous n’avons pas eu vraiment d’aide de la température. Même que ce n’était pas si chaud pour le dernier Concert apéro », a-t-elle indiqué.
Les concerts remplissaient une case horaire du dimanche à 17 h, apte à animer le temps de l’apéritif juste avant le souper des mélomanes, qui pouvaient apprécier chaque fois de la musique d’un excellent calibre professionnel.
La prochaine activité de l’Espace culturel Cookshire-Eaton se tiendra le 25 octobre prochain, soit le Marché de Noël, dont votre journal aura l’occasion de vous parler, dans un avenir rapproché, pour vous y inviter.

ART COOKSHIRE

À la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Deux expositions pour 4 artistes chevronnés

Jusqu’au 9 octobre prochain se tiennent deux expositions d’envergure, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall, 125 rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
La première, Trilogia Natura, basée sur la nature, met en évidence les œuvres de trois artistes, Louise Marois (dessin), Denis Palmer (estampe) et Georges Foster (sculpture en bronze), à la galerie Louis-Pierre Bougie (située au rez-de-chaussée). Les trois ont une préoccupation écologiste et dépendante du territoire, de la nature, des insectes et du végétal, et ils utilisent des médiums différents pour exprimer leur art.
Et la deuxième, titrée Et si tu osais laisser ta trace…, provient de l’artiste-peintre Diane Dugal, à la galerie Suzanne-Genest (située au sous-sol).
Une belle occasion pour se laisser pénétrer, et pourquoi pas, se laisser gagner, par les œuvres de ces quatre artistes chevronnés.
Graphiste de formation, Louise Marois est née à Montréal, mais elle a abouti à Sherbrooke dernièrement. Ses dessins se font au graphite, descendant du crayon au plomb, devenu un médium de prédilection pour plusieurs artistes, parce qu’il se rapproche étrangement de la photo argentique en noir et blanc. Elle a été grandement influencée par l’artiste Louis-Pierre Bougie.
« Ma préoccupation artistique se traduit par deux séries, la première que j’ai appelée Genèse d’un cercle, à partir de différents végétaux, trouvés dans le jardin ou dans un plat de fruits, auxquels je fais subir une surchauffe dans le poêle à bois, qui les assèche complètement. C’est un lien direct avec ce que l’on vit comme humains sur terre, de nos jours. Puis je les photographie et je les reproduis au graphite, à partir de ces photos, ce qui crée une nouvelle image, ressemblant parfois à une cellule, à un atome, etc. », décrit Louise Marois.
« La deuxième série, c’est à partir de champignons, à leur état réel, ou en représentation, à partir d’une nouvelle image. Un seul dessin, par sa complexité, peut prendre un mois complet, sept jours par semaine, du matin jusqu’au soir, pour le compléter, au graphite », précise Mme Marois.
Elle a aussi écrit deux recueils de poésie, La cuisine mortuaire et D’une caresse patentée, aux Éditions Tryptique, qu’elle a illustrés de ses propres œuvres d’artistes. À découvrir. Elle prépare son dixième livre déjà.
« Les deux autres artistes, George Foster et Denis Palmer, forment une belle unité avec Mme Marois. Forster est un maître dans son art, réalisé à partir d’une fonderie artistique, un métier qui se perd de nos jours. Il présente des insectes qui ont été réalisés il y a longtemps, car il n’a pas exposé depuis. Il effectue un retour. Il a été influencé par un autre sculpteur comme lui, Morton Rosen Garten, qui avait une fonderie à la maison, deux pionniers du genre… Et Denis Palmer, pour sa part, est bien connu pour avoir exposé plus souvent. Ses estampes s’avèrent mystérieuses, car de loin, on voit certaines choses, et quand on s’en approche, on voit bien d’autres choses », révèle Robert Peloquin, co-commissaire de l’exposition.
Diane Dugal
Pour sa part, l’artiste-peintre Diane Dugal est née à Laval et demeure depuis quelques années à Saint-Isidore-de-Clifton. Elle a adopté surtout l’acrylique, mais travaille beaucoup à partir de mortier de structure appliqué sur la toile blanche, qu’elle compare à la page blanche de l’écrivain.
« Le mortier de structure ajoute une texture au fond de toile, si on peut dire. J’aime y ajouter du sable, des roches, etc., que je manipule à la spatule, ou même des objets pour créer du relief. Je me laisse guider par mon intuition pour ajouter de la couleur, la plupart du temps assez vive, à partir de ce que je vis, ce que je ressens, par rapport à ma vision du monde. J’y mets mes émotions, et beaucoup de mon côté féminin, bien sûr. Car cela m’amène à me découvrir moi-même, d’y voir ma façon de m’exprimer à travers la peinture », raconte-t-elle.
Pour son exposition, qu’elle a intitulée Et si tu osais laisser ta trace… , elle s’est demandé comment attirer les gens qui ne viennent pas à la galerie d’art.
« C’est pour les inciter à participer à l’élaboration d’une toile commune, où ils peuvent laisser aller leur créativité. J’aime la rencontre avec les gens à la galerie, qui me demandent souvent comment je me suis prise pour produire telle toile que j’expose, etc. Mes toiles portent des titres à partir des choses de la vie, ce que j’ai vu, ce que j’ai constaté, une description, même que parfois les gens se reconnaissent dans les titres que j’utilise et dans mes toiles. Un artiste, ça amène l’autre à une réflexion… », exprime-t-elle.
Elle est particulièrement fière d’une toile qu’elle a peinte pendant la pandémie, monochrome et noire, et invite les gens à venir la découvrir durant l’exposition.

Rock and Blues

À La Patrie, les 4 et 5 août : Le Festival Rock’n’Blues fait tout un tabac !

Le clou du Festival Rock’n’Blues est survenu le samedi, à 21 h 30, par le band Jurassik Rock, qui a laissé transparaître son professionnalisme et son dynamisme, pour le plus grand plaisir des spectateurs restés nombreux jusqu’à la fin.

La petite municipalité de La Patrie a vibré complètement au rythme de son Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles, les 4 et 5 août derniers. Une grande fête de ces styles musicaux où les amateurs en ont eu pour leur argent !
Durant la soirée du vendredi 4 août, décevante par une température maussade et humide, gracieuseté de Dame Nature, l’affluence s’est révélée plus modeste que d’habitude, totalisant environ seulement 200 spectateurs. Toutefois, ils n’ont quand même pas manqué d’apprécier les excellentes prestations des Bowie Revisited et New World Men, en hommage à David Bowie et à Rush.
« Notre festival a été une grande réussite, c’était merveilleux, malgré le mauvais temps. Pour les deux jours, nous avons comptabilisé près de 600 personnes. Je pense que le monde de La Patrie a été très fier que ce soit présenté dans leur village. Les excellents spectacles ont amplement compensé pour la température. La qualité et le professionnalisme ont été remarqués », a émis le directeur général, Charles Gaudreau.
Il a aussi rappelé que le Festival a été créé il y a maintenant huit ans, avec pour cause principale l’aide aux enfants de la région par l’établissement d’une école de musique. Chaque année maintenant, une trentaine de bénévoles servent cette cause en se dévouant pour maintenir une qualité qui est chaque fois à la base de la réussite des activités, qui contribuent au financement de cette école.
La journée du samedi 5 août a fait partie d’un autre registre que celle de la veille avec une température beaucoup plus accueillante et une très bonne foule de fans du rock et aussi du blues. Le concours de bands a connu une réussite à la hauteur des attentes, surtout par la qualité des trois groupes de musiciens et chanteurs qui ont grimpé sur la scène de l’Abri-bois de La Patrie. À tour de rôle, le Bluestone Trio, le Julie Blues Project et le Jo Hell Band ont été chaudement applaudis, à la suite de leurs spectacles respectifs qui valaient, à eux seuls, le déplacement.
Il fallait voir et entendre le virtuose de l’harmonica du Bluestone Trio et la chanteuse qui avait du coffre, à la fin de leur apparition, dans l’interprétation de Câline de blues, (Faut que j’te jouse), de l’antique groupe Offenbach.
Le Julie Blues Project se démarquait, pour sa part, par la vibration dans la voix de Julie, la chanteuse, le brio du saxophone et le clavier assurés par l’un des musiciens, un plus dans leur présentation comme deuxième groupe et l’inclusion d’une pièce du Britannique Led Zeppelin dans leur prestation.
Finalement, Jo Hell et son band se sont révélés plus proches du rock que du blues, le chanteur guitariste leader du groupe présentant un rock échevelé comme lui, déjanté et « rock-ambolesque », qui a donné aux spectateurs le goût de taper du pied et des mains ! Les juges et le public, de concert, ont déterminé que ce dernier band devenait le gagnant du concours de band 2023 et sera appelé à revenir en 2024 comme spectacle vedette du Festival.
Incidemment, le gagnant du concours de band du festival 2022, le Matt Gibb & The Mondos Band, a offert son spectacle vedette devant une foule encore plus nombreuse en soirée, une musique truffée d’un solo de piano, des chœurs produisant des « hou hou » et les maints sautillements, déhanchements et sauts finals des guitaristes. Il y a vraiment de tout chez ces rockers ! Même les musiciens, visiblement, ont dû reprendre leur souffle à quelques reprises, l’admettant et l’exprimant spontanément à leur public !
Dans ce genre de prestation rythmée et endiablée, en plus de la forte intensité sonore de la musique, qui l’emporte souvent sur les paroles, les mots anglais semblent avoir moins d’importance que le feeling musical produit par le rock ! Cela aide grandement les spectateurs à lâcher leur fou dans ce genre de soirée. Une chance que l’Abri-bois de La Patrie se composait de poutres massives, sinon il se serait probablement disloqué sous la musique ultra rock et la vibration des colonnes de son ! Les musiciens y donnent l’impression d’avoir des instruments à dompter.
Une spectatrice attentive, Johanne Langlois, a accepté de commenter sa soirée au festival. « Super bon ! Merveilleux ! Ils nous font embarquer. Ce sont vraiment des passionnés, par rapport à d’autres parfois, qu’on se rend vite compte qu’ils ne l’ont pas du tout ! », a-t-elle lancé avec enthousiasme.
Le clou du Festival était encore à venir, grâce au groupe Jurassik Rock, qui a ajouté un moment magique à une journée déjà bien remplie, faisant revivre à l’assistance tous les grands moments du rock. L’euphorie était palpable dans la salle et cela dès la première pièce, une entrée en matière triomphante.

3 centenaires

Aux Résidences du Haut-Saint-François à East Angus : Trois centenaires de 102 ans !

À la fin de 2023, les trois centenaires vivant aux Résidences du Haut-Saint-François auront 102 ans. De gauche à droite, Marcelle Lachance Savard, Jeanne St-Pierre Duhaime et Rita Pichette Champigny. La rencontre a eu lieu au salon du troisième étage de la résidence.

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance de rencontrer, en même temps, trois personnes centenaires, du même âge, qui demeurent toutes les trois aux Résidences du Haut-Saint-François, à East Angus !
Ces personnes ont déjà ou auront 102 ans en 2023 ! Il s’agit de mesdames Jeanne St-Pierre Duhaime, Marcelle Lachance Savard et Rita Pichette Champigny. La première a eu 102 ans en février, la deuxième fêtait le même anniversaire le 17 août dernier et la troisième l’aura le 25 décembre prochain.
La directrice générale de l’institution d’hébergement ayant pignon sur la rue Grondin, à East Angus, Chantal Fontaine, ne tarissait pas d’éloges pour ses trois protégées honorables.
« C’est une belle richesse et un événement très phénoménal d’avoir ici trois personnes de cet âge, dans notre résidence. On les aime nos résidants. Ce qui nous caractérise ici, c’est la proximité avec le village, l’esprit d’une petite ville, la chaleur humaine, c’est familial. Nous avons 70 résidants seulement, 67 logements en tout… », témoigne Mme Fontaine.
« Parmi ces trois dames, il y en a une qui est avec nous depuis l’ouverture de notre résidence, Mme Pichette Champigny, il y a 17 ans, Mme St-Pierre Duhaime est arrivée au cours de la première année et Mme Lachance en 2010, je crois », avance-t-elle.
Rita Pichette Champigny est née à East Angus, mais a suivi ses parents à Hull où elle a vécu sa jeunesse. Dès l’âge de 12 ans, elle s’occupait de ses frères et sœurs. « J’étais un peu casanière et timide », avoue-t-elle. « J’ai rencontré mon mari à 20 ans, c’était un militaire, durant la guerre 1939-45. J’ai tenu un dépanneur où j’ai connu beaucoup de monde et j’ai fondé un syndicat dans la shop de couture où j’ai aussi travaillé », ajoute-t-elle, assez volubile.
Questionnée sur son secret pour avoir connu une si longue longévité, elle n’avait pas de truc particulier à révéler. « J’ai toujours démontré de la générosité, je n’ai jamais fermé ma porte, j’ai toujours cherché à faire plaisir aux autres. Je me suis toujours occupée, j’ai fait du tricot, j’ai eu une vie heureuse, je suis satisfaite de ma vie ! », a-t-elle conclu.
Pour sa part, Jeanne Saint-Pierre Duhaime est née à Lambton et a eu le plaisir d’avoir une sœur, Marie-Berthe, qui est décédée à 104 ans, une deuxième centenaire dans sa famille. Elle est aujourd’hui la matriarche de cinq générations vivantes et en retire beaucoup de joie. Arrivée sur une ferme à Cookshire en 1943, elle a aussi habité Valcourt où elle et des membres de sa famille ont travaillé, entre autres pendant 17 ans, pour la compagnie Bombardier, division des motoneiges. Elle n’a eu qu’un seul enfant, sa fille Denise, maintenant âgée de 78 ans, qui l’accompagnait.
Finalement, Marcelle Lachance Savard n’a pas été très bavarde, parce que sa santé a été affectée pendant les trois dernières années sous le signe de la pandémie de coronavirus, qui l’a rendue presque totalement sourde et a réduit de beaucoup sa mémoire. Sa fille et sa petite-fille l’accompagnaient, qui ont surtout raconté les principaux éléments de sa vie.
Arrivée à l’âge d’un an à East Angus, elle a aussi vécu à Bury. Elle a travaillé à l’usine de papier et carton d’East Angus, pour le syndicat qui a œuvré pour améliorer les conditions de vie des travailleurs. Elle aimait beaucoup effectuer des voyages avec ses amies. Elle a aussi été couturière, à confectionner surtout des vêtements où elle excellait. Elle non plus n’avait pas de raison précise à déclarer pour sa longue vie, simplement qu’elle a toujours marché beaucoup, ce qui la tenait en forme, car elle n’avait pas d’auto !
Une des accompagnatrices a résumé leur vie actuelle, à leur âge honorable, par une boutade qui a fait rire tout le monde : « En tout cas, elles doivent être bien traitées ici pour faciliter et prolonger ainsi leur vie ! »

Rachel Garber

KING PINS

Personally, as someone of distinctly non-English extraction, I’ve never been into monarchs, except the butterfly variety. As an institution, that is. Just like I’m not big on billionaires and celebrities, as the quasi-institution they have become. Nothing personal. Some very nice people are stars. It’s just painful to see so few people hogging so much wealth while so many people starve. One could call it an obscenity. (I stop here; this is a family newspaper.)
But I do know monarchs come in both genders, as in queens and kings.
This is apparently not so well known to the folks at the Canadian Heraldic Authority who, on the occasion of King Charles III’s coronation, created hundreds of lapel pins to be distributed to volunteers across Canada.
An information card accompanies the three-cm high pin. It says, “At the coronation of King Charles III, the first monarch in seven decades, the Canadian Heraldic Authority created this Canadian emblem that displays the Royal Seal (CRIII) in the centre and the crown of the monarch at the top.”
Oh my. The “first monarch in seven decades”? (What was Queen Elizabeth, chopped liver?)
It goes on. “Thirteen triangles represent the provinces and territories of Canada and the circular arrangement embodies inclusion, equity and cycles of nature. Green represents the environment, an important cause for Her Majesty, and symbolizes hope and growth.”
Whiplash. “Her Majesty”? (Who is King Charles III, really?)
Get your story straight, copywriters!
I was surprised to be among the volunteers nominated by their own community members for recognition. It was a lovely afternoon at Uplands. The Honourable Marie-Claude Bibeau has a lovely presence, a firm handshake, and a flowing signature. But I am grateful, most of all, to be part of this community, a little bit wild and wholly wonderful. And grateful for all our volunteers!
King pin or not.
PARTY SAWYERVILLE, Sept. 15-16
It’s old fashioned fun: Loisirs Sawyerville’s Neighbours’ Party Party d’voisins de Sawyerville is coming right up this Friday and Saturday at the Sawyerville Skating Rink, Park of La Station.
Both days feature activities for children, with bouncy castles from 4 to 7 p.m., and music all evening. On Friday, DEEJAY-T puts on music from 8 p.m. to 1 a.m., and Saturday’s band is Double or Nothing from 1 to 4 p.m., then Old School Country from 7 to 10 p.m. and then, until 1 a.m., 19 Stone with a tribute to ACDC.
Saturday the party begins at 10 a.m. with a silent auction, bingo with a $300 jackpot, and games: a Cornhole Toss, Ladderball, and more. Both days feature 50-50 draws and a bar and canteen. Full details are on Loisirs Sawyerville’s bilingual Facebook page.
VIACTIVE, Sept. 20
Step lively! The Viactive group begins again on Wednesday, September 20, at 1:30 p.m. at the Newport Municipal Hall at 1452 Route 212 in Island Brook. France Demers and Lyne Maisonneuve lead the weekly bilingual sessions. Info: 819-889-1340.
The bilingual Viactive program in Sawyerville on Wednesday mornings is off to a slower start because of delayed repair work on the Sawyerville Catholic Church at 4 Randboro Road. Gerard Nault, who leads the group with Denise Nault, reported this group should resume near the beginning of October.
BROOKBURY, Sept. 23
The community garage sale at Brookbury Hall on September 23, 9 a.m. to 2 p.m. is a go! All tables are rented; just show up to browse and buy, at 571 Brookbury Road, Bury.
MILITARY HISTORY, BANQUET, Oct. 21
Tickets are available now for a Conference on the Military History of Bury and its surroundings, followed by a Wartime-style Banquet, on Saturday. The October 21st conference features images, texts, and artefacts related to Bury’s military tradition starting in 1866. These describe the life and times of wartime, how women coped with the absence or loss of men in their families, and show images of many who left their homes to respond to the call for help.
Starting at 1 p.m., various speakers will “discuss these events to help today’s generations understand and appreciate the challenges and sacrifices that were made,” wrote Edward Pederson, one of the event organizers. A banquet that recalls the tastes and flavours of World War II will be served at 5 p.m. The event is at the Armoury Community Center, 563 Main St., Bury.
Tickets are $20 for the conference and banquet, or $15 for members of the Bury Historical and Heritage Society, which organized the event. “Advance purchase of tickets is highly recommended as only 125 places are available. You may bring your own wine,” said Pedersen. To get your tickets, contact edwardpedersen@gmail.com, or 819-872-3400.
HOME CHILDREN
Last call: The Brampton family’s photos and artefacts documenting stories of British Home Children are on exhibit at the Eaton Corner Museum until the end of September. Opening hours are on Saturday and Sunday, 11 a.m. to 4 p.m. The Eaton Corner Museum is located at 374 Route 253, Cookshire-Eaton. Admission charged. Info: eatoncorner59@gmail.com, or call Sharon at 819-837-2643.
NATURE TRILOGY
The Trilogia Natura exhibition with works by Denis Palmer of Randboro, George Foster of Way’s Mills, and Louise Marois of Sherbrooke continues at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Prinicipale St., Cookshire, until October 9. Opening hours are from noon to 4 p.m., Wednesday through Sunday, or by appointment by contacting galeriecookshireeaton@gmail.com.
CHURCHES
Anglican. On September 17, the service is at 10 a.m. at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. No service is planned for September 24. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by September 18 for September 27.

Chasse

Pourquoi de plus en plus de femmes s’adonnent-elles à la chasse ?

La chasse a longtemps été considérée comme un loisir masculin. Par contre, de plus en plus de femmes s’y initient, et ce, pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles est que cette activité leur permet de s’immerger dans la nature et d’acquérir une connaissance approfondie de la forêt et de ses habitants. Vous êtes une femme et songez à devenir chasseuse ? Voici de quoi vous inspirer à franchir le pas !
Les bienfaits de la chasse
De nombreuses femmes trouvent de la joie à faire partie d’une communauté de plein air avec laquelle elles partagent des centres d’intérêt tels que la pêche, le camping, la randonnée ou l’observation de la faune. Cet enthousiasme ressenti par les chasseurs et chasseuses crée un environnement favorable au respect de la nature et de ses ressources.
En outre, la chasse est un excellent moyen de faire de l’exercice physique et de passer du temps loin de l’agitation urbaine. Le son relaxant du gazouillis des oiseaux dans les arbres ou la tranquillité d’un lever de soleil s’avèrent souvent « thérapeutiques » ! La marche à travers les forêts et les sentiers de montagne donne aussi le privilège d’admirer de magnifiques panoramas qui ne peuvent être vus dans les limites d’une ville.
En somme, il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes s’adonnent chaque année à ce sport ancestral. Elles sont désormais des centaines à joindre des clubs de tir ou des chasses organisées où elles développent des amitiés avec des personnes qui partagent leur passion pour les activités de plein air — et le plaisir de ramener du délicieux gibier à la maison !

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