conseil wesbury

Séance du conseil municipal de Westbury : De la suspicion et des projets

Bien qu’il y avait moins de citoyens à la dernière séance du conseil municipal, on pouvait tout de même sentir une certaine suspicion dans la salle.

Même si la dernière séance du conseil municipal de Westbury s’est avérée moins houleuse et que le nombre de citoyens était moindre que la précédente, on pouvait tout de même sentir une certaine tension et un malaise dans la salle.
D’ailleurs, une citoyenne a questionné le maire, Gray Forster, de la présence d’un agent de sécurité et du coût que cela représentait pour les contribuables. Le maire soutient qu’il s’agit d’une mesure temporaire « qui va probablement cesser. » Quant au coût, la directrice générale et secrétaire-trésorière, Nathalie Audet, mentionne qu’il est moins de 200 $ et invite la citoyenne à faire une demande d’accès à l’information pour obtenir le montant exact.
Le citoyen, Shane Coates, est revenu à la charge en demandant, sans succès, des excuses de la municipalité concernant la lettre de la firme d’avocats Therrien Couture Jolicoeur lui demandant de cesser de harceler un employé municipal. M. Coates soutient que les allégations sont fausses et mensongères. Il ajoute, au contraire, que c’est lui qui a été victime de harcèlement dudit employé et de la municipalité par l’envoi de la lettre. Il demande à la municipalité de faire comme cet employé qui se serait excusé auprès de lui. Ce dernier laissait entendre que l’information transmise aux conseillers était fausse et demande qui du maire ou de la directrice générale aurait transmis l’information. Le maire mentionne que l’employé aurait fait une plainte à sa patronne et elle aurait été amenée en atelier de travail. Les conseillers, Mario Dolbec et Claudia Gilbert, ont précisé que la décision avait été prise par l’ensemble des élus. Ils précisent que la municipalité avait reçu une plainte et qu’elle n’avait d’autre alternative que de procéder puisque le conseil est tenu de protéger ses employés.
Cueillette de plastiques agricoles
La conseillère, Mélanie Cyr, représentante de la municipalité à la Régie intermunicipale sanitaire des Hameaux, mentionne que Westbury offrira la cueillette des plastiques agricoles à partir du 3 juin. Les cueillettes s’effectueront une fois par mois par la Régie. Les usagers devront mettre leur sac dans un plus grand, prévu à cet effet. Il est demandé de nettoyer les sacs, enlever l’excédent avant d’en disposer. Les personnes désireuses de se prévaloir du service devront communiquer avec la municipalité, à compter du 16 mai, pour s’inscrire et obtenir les informations nécessaires. La municipalité prend en charge le service, toutefois les usagers devront défrayer le coût des sacs.
Conteneurs
Concernant la pétition signée par plusieurs citoyens demandant le rétablissement du service aux entreprises de ramassage par conteneurs des ordures et matières récupérables, la conseillère Cyr mentionne que la municipalité crée un comité pour se pencher sur la question. « Ce qu’on a convenu de faire pour approfondir ce dossier-là, c’est aller vraiment chercher toute l’information et regarder ça sous tous les angles possibles, pis voir ce qu’on peut faire avec ça et vous revenir par la suite. » Le comité est formé des conseillers Claudia Gilbert, Mario Dolbec, Pierre Reid et Mme Cyr.
Loisirs
La conseillère Gilbert, responsable des loisirs, mentionne que des discussions sont en cours avec la municipalité de East Angus afin que les citoyens de Westbury puissent bénéficier du même tarif pour les services de loisirs (hockey mineur, patinage artistique, camp de jour) que ceux d’East Angus, sans avoir à payer de surtaxes. Comme la municipalité rembourse déjà la surtaxe aux citoyens usagers, on étudie la possibilité de procéder autrement. Vraisemblablement, la municipalité poursuivrait son engagement financier, mais sans que le citoyen n’ait à débourser de surtaxe.
Enfin, une citoyenne, Mohika Tremblay, demande que les séances du conseil soient retransmises en ligne afin de permettre aux citoyens ne pouvant assister aux séances de le faire de la maison.

Aviation

Aéroport de Sherbrooke : Une nouvelle école d’aviation prend son envol

Nous apercevons Alexis Etienne, propriétaire de l’école ALTITUDE Centre de l’Aviation et Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises du CLD du Haut-Saint-François.

L’aéroport de Sherbrooke, àCookshire-Eaton, s’enrichit d’une entreprise additionnelle, ALTITUDE Centre de l’Aviation. Déjà en fonction, ce nouveau service veillera à former principalement des pilotes professionnels.
Le propriétaire, Alexis Etienne, instructeur de formation, est confiant que son école réussira son décollage. « Pour notre projet, le choix de l’aéroport de Sherbrooke s’est imposé. Les installations possèdent tout ce que nous désirons: piste pouvant recevoir les avions multimoteurs, locaux adéquats pour nos différentes activités, système de radiocommunication à la fine pointe, équipements de déneigement sur place, etc. Mais au-delà de tous ces avantages, celui qui aura arrêté notre choix, c’est indubitablement l’accueil chaleureux et empressé que nous a fait l’équipe de l’aéroport », d’exprimer M. Etienne.
L’école donnera des formations sur simulateur et attend la livraison de deux avions qui s’ajouteront à celui déjà en fonction. L’éventail des cours offerts s’étend de la formation de pilote de loisir jusqu’à celle de pilote de ligne. On prévoit former de 50 à 70 élèves par année. Les installations comprennent une salle pour les examens écrits de Transports Canada. M. Etienne est examinateur pour Industrie Canada pour les examens de radio-aéronautique et il est agent autorisé pour l’émission de licences de Transports Canada.
Chantal Ramsay, conseillère aux entreprises du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, en collaboration avec Jean-François Ouellet, directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, a facilité l’implantation du projet. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, l’arrivée d’une école de formation de pilote professionnel arrive à point, d’exprimer Mme Ramsay. Rappelons que le développement du parc aéro-industriel de l’aéroport fait partie des projets du PALÉE (Plan d’action local pour l’économie et l’emploi ) du CLD visant à développer différents volets économiques autour de ce « poumon » situé dans le Haut-Saint-François.
« Nous travaillons d’arrache-pied pour développer ce parc aéro-industriel, un projet auquel nous croyons fermement; en développer le potentiel économique ne peut qu’être profitable pour le Haut-Saint-François. Je me réjouis de voir cette belle entreprise s’y installer », d’exprimer le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy. Sans pouvoir en dévoiler la teneur, le journal a appris que d’autres projets seraient sur la table pour l’aéroport de Sherbrooke.
« Nous sommes très heureux d’accueillir ALTITUDE Centre de l’Aviation dans les locaux de formation déjà opérationnels de notre centre de qualification adjacent au site de l’aéroport et nous offrons notre plein appui à cette implantation. Les entreprises axées sur les technologies de pointe sont un levier majeur pour notre développement économique et sont les bienvenues sur notre territoire », d’exprimer le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron. L’ouverture officielle de la nouvelle école de pilotage est prévue pour le 18 juin.

chambre de commerce

Relance de la Chambre de commerce du HSF : Une autre étape de franchie

Une quinzaine de personnes intéressées ont participé à la récente assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François vient de franchir une autre étape vers sa relance en tenant son assemblée générale annuelle à laquelle participaient une quinzaine de personnes intéressées. Les responsables ont profité de l’occasion pour former le nouveau conseil d’administration et tous entrevoient l’avenir avec optimisme.
Rappelons que l’organisme a cessé ses activités au cours de l’année 2021 à la suite du départ de la directrice générale, poste qui n’a pas été pourvu, et de la pandémie. Reconnaissant l’importance de la Chambre de commerce pour ses membres et la région, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François a offert gracieusement son aide pour contribuer à la relance de l’organisme. Des membres du personnel de la SADC ont été mis à contribution pour remettre la chambre de commerce sur les rails, moderniser sa structure administrative et préparer l’avenir. Un travail préparatoire permettant l’élaboration éventuelle d’une planification stratégique s’est amorcé. Dans cette démarche, on a effectué un sondage auprès des membres pour connaître, entre autres, leurs attentes envers la chambre de commerce. L’exercice complété permettra à l’organisme d’être en mode développement, assure-t-on. Par ailleurs, la chambre de commerce n’est pas dépourvue de moyens pour effectuer sa relance puisqu’elle affiche une bonne santé financière. Le défi qui se présente à court terme est de procéder à l’embauche d’une ressource, et on assure travailler sur cet aspect.
Plan d’action
Quant au plan d’action, du travail est amorcé. Le sondage a permis d’établir différents constats, comme offrir du soutien et de la visibilité aux membres dans le but de faire connaître leurs services et leurs produits. On souhaiterait également que la chambre de commerce devienne une référence auprès de ses membres pour offrir de l’information et du soutien, développer des activités de réseautage pour développer une culture d’échange entre les entrepreneurs et assurer un leadership régional tout en offrant de la formation selon les besoins. En fait, on semble avoir déjà une bonne idée de la direction que doit prendre la chambre de commerce, mais on souhaite développer davantage avec la future direction générale et les membres du nouveau conseil d’administration.
Nouveau départ
Le constat de la situation et les perspectives ont semblé séduire les personnes présentes à l’assemblée générale annuelle puisque presque chacune d’entre elles a accepté de jouer un rôle au sein du conseil d’administration. D’autres se sont engagées à apporter un appui ponctuel selon la situation ou les projets. Le président sortant du conseil d’administration, Ghislain Brière, est reconfirmé dans ses fonctions. Il sera appuyé à la vice-présidence de Marielle Quirion et Daniel Lamoureux, du trésorier, Daniel Audet, et du secrétaire, Pierre Hébert.

Écocentre Weedon

L’écocentre : Une initiative efficace et payante pour la municipalité

L’écocentre est ouvert tous les samedis de 8 h à midi jusqu’au 29 octobre.

Implanté l’année dernière sur le chemin Ferry, l’écocentre à Weedon a permis de réduire de 20 % le tonnage acheminé au centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François, Valoris, à Bury, permettant par la même occasion à la municipalité d’économiser 40 000 $.

En plus de satisfaire les utilisateurs, l’écocentre aide à réduire le tonnage acheminé chez Valoris, permettant à la municipalité de réaliser des économies.
En plus de satisfaire les utilisateurs, l’écocentre aide à réduire le tonnage acheminé chez Valoris, permettant à la municipalité de réaliser des économies.


L’écocentre est ouvert au public le samedi de 8 h à midi, et ce du 30 avril au 29 octobre. Les chiffres obtenus, pour l’année dernière, démontrent un fort achalandage avec 1 392 entrées incluant automobiles et camionnettes. À cela s’ajoutent 430 remorques communément appelées trailers. « Pour un rayon de quatre heures hebdomadaires, on parle d’une moyenne de 20 à 25 automobiles à l’heure », d’expliquer l’inspecteur municipal, Nicolas Blouin.
En 2019, la municipalité avait enfoui chez Valoris 1 284 tonnes comparativement à 834 en 2021. L’année dernière, on a réduit le tonnage de 160 tonnes comparativement à 2020 permettant à la municipalité de réaliser une économie approximative de 40 000 $.
L’écocentre met à la disposition du public différents conteneurs au niveau des agrégats, de la récupération, des téléviseurs et autres effets du genre appelés les serpuariens, les RDD, les huiles usées, le métal. L’année dernière, on a récupéré plus de 5 000 litres d’huiles usées. « On a vidé aussi 12 palettes de serpuariens, au niveau des bacs des RDD, on en a vidé 12, on a vidé plus de 40 sacs de 360 litres de styromousse, on a retiré du bois de l’enfouissement quatre conteneurs de 40 verges cubes et on a aussi récupéré 22 tonnes de métal », d’expliquer M. Blouin.
Les résultats obtenus pour la première année d’activité de l’écocentre sont pour le moins intéressants. Pour la deuxième, on souhaite maintenir le rythme et augmenter la valorisation. Un des trois employés sur place pourra diriger le citoyen vers le bon endroit pour le tri.
D’autre part, le maire est particulièrement fier du conteneur appelé deuxième vie. Cet espace contient toutes sortes d’objets. Les citoyens viennent déposer ces objets, souvent en excellent état, et le client suivant repart avec. « Il y a un roulement, ça n’a pas de bon sens, on est content », de compléter le maire Gagné.

SAAQ weedon

La SAAQ déménage à l’Hôtel de Ville

Situé au sous-sol de la Caisse Desjardins, le bureau de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), à Weedon, a déménagé ses pénates à l’intérieur de l’Hôtel de Ville. Le maire, Eugène Gagné, mentionne que l’endroit est plus convivial et facile d’accès. L’Hôtel de Ville disposait d’espace pour accueillir le service et cela permettra à la municipalité de réaliser une économie sur les frais de loyer. Mentionnons que la municipalité est mandataire de la SAAQ. Quant à l’horaire, il demeure inchangé soit le mardi et le vendredi de 9 h à midi et de 13 h à 16 h ainsi que le jeudi de 9 h à midi, 13 h à 17 h et 18 h à 19 h 30.

Hausse population

Augmentation de la population : Weedon enregistre la plus forte croissance du HSF

La population ne cesse d’augmenter à Weedon et le développement domiciliaire phase 2 du chemin Ferry va bon train.

La municipalité de Weedon a le vent dans les voiles. Sa population a fait un bond prodigieux au cours de l’année 2021 avec une hausse de 4,33 % pour 114 personnes additionnelles, ce qui en fait la plus forte croissance de tout le Haut-Saint-François.
Avec cette performance, la municipalité rejoint le nombre de personnes qu’elle avait en 2011. Depuis cette époque, elle était en décroissance constante, atteignant son plus bas en 2015 avec 1 582 résidents. « On est une ville dévitalisée, pis en 2021, je suis très fier de ça, on est allé chercher 10 ans d’une shot. On est revenu au stade de 2011, » d’exprimer avec une fierté évidente le maire de Weedon, Eugène Gagné. Au début de 2021, la municipalité affichait une population de 2 634 personnes pour la clôturer avec 2 748 résidants. Selon le maire, Weedon est sur une lancée et il est convaincu que l’année en cours sera meilleure. « J’ai dit au préfet, Robert Roy, préparez-vous, l’année 2022 sera meilleure que ça. »
Divers éléments ont contribué à cette fulgurante augmentation. Le maire est bien conscient que la pandémie a joué un rôle. Plusieurs plaisanciers, explique-t-il, ont transformé leur chalet en résidence pour y demeurer de façon permanente. Le projet de développement domiciliaire du chemin Ferry phase I a donné de bons résultats avec la vente de 8 des 9 terrains disponibles. Lancée le 5 décembre dernier, la phase II de ce secteur s’annonce tout aussi prometteuse puisque 8 des 16 terrains mis en vente ont déjà trouvé preneur. « C’est incroyable. On sent qu’on a offert sur le marché un produit que le monde voulait. À Weedon, on a la chance d’avoir de grands terrains avec le projet Ferry, des prix plus qu’abordables et un milieu de vie. Ça attire le monde. » Le maire signale que la municipalité dispose de plusieurs terrains zonés blanc et il entend bien les utiliser. Pour l’année en cours, il souhaite contribuer au développement de multilogements. La municipalité, d’ajouter le maire, va rendre les prix des terrains « plus qu’avantageux » et elle prendra les mesures fiscales nécessaires pour rendre le tout alléchant. Il rappelle que la construction de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon, de 26 logements, contribuera également à l’augmentation de la population.
Le maire Gagné est bien conscient que l’offre de terrains à prix abordable peut s’avérer intéressante, mais elle fait partie d’un tout. « Il faut rendre Weedon attrayant. » Dans cet esprit, le conseil municipal a amorcé une réflexion lors d’un récent lac-à-l’épaule pour voir comment bonifier l’offre de loisir et la rendre plus adaptée pour les jeunes familles. Le maire parle d’un virage à 180 degrés sans développer davantage.
Avec tous les projets qui sont sur la table, le maire est convaincu que l’année 2022 contribuera à l’augmentation de la population et dans une proportion aussi importante que 2021.

Parc 11

Des parcs attrayants

Le parc du barrage, secteur Saint-Gérard, à Weedon, a été rafraîchi et compte deux bornes de recharge électrique.

La municipalité de Weedon a appliqué une cure de rajeunissement à ses parcs et installations de loisir au cours de la saison 2021 en y apportant, entre autres, une couche de peinture fraîche et certains travaux que ce soit au chalet des loisirs de Fontainebleau ou à l’aréna.

Parc 2
La shed, rendant en partie hommage au Père Gédéon, au parc Saint-Gérard, mérite qu’on s’y arrête.

Même les bornes-fontaines sont passées sous les coups de pinceau. Des améliorations ont été apportées au parc du barrage à Saint-Gérard comme la réfection des toitures des tables à pique-nique, des bancs de parcs. On y a installé une deuxième station de recharge pour les automobiles électriques. On prévoit même ajouter un module de jeux au cours des prochaines semaines. « On a mis ça beau, on a une belle municipalité, il faut en être fier et l’entretenir », d’exprimer le maire de Weedon, Eugène Gagné.

concours mon boss

Mon boss c’est le meilleur  : Le Marché Tradition Lagassé à Weedon remporte les honneurs

Bruno Lagassé, au centre, pose fièrement avec la bannière qui lui a été remise. Il est entouré de Judith Olson, coordonnatrice et intervenante au Carrefour jeunesse-emploi du HSF, et de Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.

Bruno et Martin Lagassé, copropriétaires du Marché Tradition à Weedon, remportent le concours Mon boss c’est le meilleur ! dans la MRC du Haut-Saint-François. Les deux hommes font partie des sept employeurs en Estrie qui ont été nommés « employeur engagé pour la réussite éducative ».
Le concours Mon boss c’est le meilleur !, organisé par le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE) invitait les jeunes de l’Estrie qui occupent un emploi pendant leurs études, à mentionner de quelle façon leur employeur les appuie dans leur conciliation études-travail. Que ce soit au niveau de la flexibilité dans les horaires, d’adaptation pendant la période d’examen, de disponibilité en tant qu’employeur, d’écoute et de discussion autour d’aspirations professionnelles futures, MM. Bruno et Martin Lagassé se sont démarqués dans le Haut.
« Encore une fois cette année, nous observons combien les jeunes apprécient l’écoute, l’ouverture d’esprit et la flexibilité de leur employeur », mentionne Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires au Projet PRÉE.
« Mais au-delà de leurs bonnes pratiques de conciliation études-travail, les employeurs se démarquent tout particulièrement par leurs petites attentions et l’ambiance conviviale qu’ils offrent en milieu de travail. C’est la preuve que de petits gestes simples au quotidien peuvent avoir un impact important dans le parcours d’un jeune », conclut-elle.
Pour Bruno Lagassé, il est primordial de bien traiter ses employés. Étudiants ou non. Mais dans son cas, près de la moitié du personnel du commerce de Weedon est étudiante.
« Pour moi, c’est facile de favoriser la conciliation études/travail, parce que chacun de mes employés étudiants me le rend au centuple. J’ai des employés qui ont commencé à travailler chez nous en 4e secondaire et qui quittent pour travailler dans leurs domaines respectifs, après l’université. Le fait d’avoir plusieurs étudiants et de prendre le temps de répondre à leurs besoins fait en sorte qu’ils se sentent respectés et écoutés. De ce fait, ils apprécient de travailler chez nous et restent, souvent, jusqu’au moment où ils débuteront la carrière dans le domaine qu’ils ont étudié. »
Éléonore Patry, étudiante à la polyvalente Louis-Saint-Laurent et employée au Marché Tradition Lagassé à Weedon, a mis sous les projecteurs ses employeurs, Bruno et Martin Lagassé, pour différentes raisons.
« Nos patrons sont toujours à l’écoute de tous nos besoins. Par exemple, si dans notre milieu de travail, on a besoin de plus d’outils ou de temps pour accomplir une tâche, ils vont essayer du mieux qu’ils peuvent pour nous le donner. Aussi, nos tâches accomplies sont toujours sécuritaires. De plus, ils s’informent de comment nous allons et comment nos études vont. Je trouve aussi qu’ils sont souples au niveau des horaires. Ce ne sont jamais des horaires trop chargés; on ne travaille jamais trop et c’est facile de se faire remplacer, lorsque nous en avons besoin. »
La conciliation des études et du travail est une réalité omniprésente pour les jeunes d’aujourd’hui. Selon une étude faite par l’Université de Sherbrooke et le CIUSSS de l’Estrie – CHUS en février 2022, c’est 38 % des élèves fréquentant le secondaire qui travaillent pendant leurs études. Cette proportion augmente à 59 % chez les jeunes faisant des études postsecondaires.
Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre accentué par la pandémie, les étudiants employés offrent un soutien important et sont davantage sollicités pour travailler. Ce concours vise donc à sensibiliser les employeurs au rôle majeur qu’ils peuvent exercer dans la persévérance scolaire et la réussite de leurs étudiants.
D’autres employeurs se sont aussi fait remarquer dans le Haut-Saint-François par leur engagement à la réussite éducative de leurs employés. Notamment Mme Nicole Dodier du Restaurant Le Huppé de Saint-Isidore-de-Clifton et M. Charles Désilets de l’Épicerie Charcuterie Scotstown.

QS

Une soirée teintée d’orange à Bury : Marilyn Ouellet remporte l’investiture pour Québec solidaire

Mme Kenza Sassi, candidate dans Orford, Dre Mélissa Généreux, dans Saint-François, Marilyn Ouellet, dans Mégantic et la députée de Sherbrooke, Christine Labrie.

C’est dans une salle communautaire comble à Bury, que Marilyn Ouellet s’est vue remporter l’investiture de Québec solidaire (QS), le 6 mai dernier, dans Mégantic. Elle se verra donc représenter ce parti pour les prochaines élections du 3 octobre.
Outre la période de vote, cette soirée était d’une certaine façon le coup d’envoi de la prochaine campagne électorale. Plusieurs membres et partisans de Québec solidaire étaient présents et ils ont, par des témoignages, soutenu et démontré leur appréciation et leur confiance pour Mme Ouellet.
Marilyn Ouellet baigne dans le milieu politique depuis plusieurs années. Déjà avant de venir s’établir dans le Haut-Saint-François, elle prenait une part active avec les mouvements sociaux de Montréal. En 2018, elle a aussi participé à la campagne de sa collègue et amie, Andrée Larrivée.
Rappelons que Mme Ouellet est copropriétaire de la Ferme du Coq à l’Âne de Bury et qu’elle travaille conjointement au Centre des Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle depuis plusieurs années.
Lors de cette soirée d’investiture étaient aussi présentes trois autres femmes importantes du parti: la candidate de Saint-François, Dre Mélissa Généreux, pour la circonscription d’Orford, Mme Kenza Sassi et la députée de Sherbrooke, Mme Christine Labrie. Québec solidaire sera bien représenté par la gent féminine.
Mme Ouellet connaît bien les enjeux des citoyens de sa MRC. La députée de Sherbrooke, Mme Labrie, appuie cette candidature avec joie. « La croissance de Québec solidaire en Estrie est indéniable. Les gens veulent plus de député e.s solidaires à l’Assemblée nationale et vont découvrir en Marilyn une femme à l’écoute, déterminée et prête à se battre pour sa région. »
Impliquée dans d’autres campagnes électorales, Marilyn Ouellet sait déjà un peu à quoi les prochains mois ressembleront et elle se dit prête à relever le défi.

Claude Belleau

Claude Belleau prend les rênes de Valoris : Jeter moins, c’est jeter mieux !

Claude Belleau, nouveau directeur général chez Valoris.

« On regarde l’avenir avec une certaine forme de sérénité. » C’est de cette façon que le nouveau directeur général du Centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris), Claude Belleau, entrevoit les années à venir. En poste depuis plus d’un mois, il s’est dit interpellé par la possibilité de s’impliquer dans un projet d’environnement majeur.
Déjà connu dans la région pour sa contribution au succès d’Estrie Aide, M. Belleau affirme avoir suivi la progression de l’entreprise depuis le début et connaître les défis qu’il a devant lui. Malgré un changement de direction, les enjeux restent les mêmes, estime-t-il.
Selon M. Belleau, il est important de se pencher sur le problème de l’enfouissement. Tous sont d’accord avec le fait que nous devons, comme société, enfouir moins. L’équipe de Valoris et M. Belleau en sont bien conscients, mais ce dernier rappelle que « pour enfouir moins, il faut inévitablement produire moins de déchets. Il ne faut pas apprendre à jeter moins, mais à jeter mieux. Nous qui sommes, disons-le, au bout de cette chaîne, constatons une quantité phénoménale de déchets destinés à l’enfouissement. »
Le directeur général estime qu’il est important que la population ait de l’information et qu’il puisse y avoir un dialogue afin que les citoyens comprennent que les déchets ne disparaissent pas une fois qu’ils ont quitté le bord de votre rue vers un centre d’enfouissement. Encore aujourd’hui, de 40 à 50 % de ce qui se retrouve dans les bacs noirs sont des matières organiques qui devraient se retrouver dans les bacs bruns. Pour M. Belleau, il est important qu’un processus de sensibilisation soit enclenché pour permettre un meilleur tri à la source.
D’autres projets sont en évolution au sein de l’entreprise comme l’agrandissement du site d’enfouissement technique de Bury et la relance du tri mécano biologique. Cette technique consiste à extraire des matières recyclables et compostables directement des sacs d’ordures.
Le coût de la vie ne cessant d’augmenter à tous les niveaux, le directeur général n’exclut pas qu’il y ait des hausses à venir, mais il assure que ce ne sera pas pour les deux prochaines années. « Valoris n’est pas là pour faire de l’argent, mais bien de s’assurer d’une meilleure gestion des matières résiduelles dans nos collectivités », de s’exprimer M. Belleau.
« J’aimerais remercier et donner le crédit à Denis Gélinas et à l’équipe pour avoir amené l’entreprise à une stabilité financière et avoir mené à terme le plan de redressement. Maintenant, allons de l’avant. Les clefs sont toujours en amont de nous », conclut-il.

valoris texte

Valoris affiche un surplus et diminue sa dette

Au terme de l’année 2021, Valoris affiche un surplus financier tout en réduisant sa dette de 3,7 M$.

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) poursuit sa route vers la rentabilité en affichant un excédent net de 238 752 $ pour l’année 2021 et diminue par la même occasion son déficit de 3,7 M$ passant de 34,1 M$ à 30,4 M$. Les actifs de la régie sont établis à un peu plus de 37,6 M$.
Voilà ce qui ressort de la présentation des états de la situation financière au 31 décembre 2021 lors de la dernière séance du conseil d’administration.
On indique dans un communiqué de presse que Valoris obtient un résultat positif et cela malgré une baisse d’acheminement des résidus issus des activités de construction, rénovation et démolition (CRD) provenant du secteur privé. On ajoute que l’accréditation Trieur Bronze de Recyc-Québec remis tard en 2021 a eu pour effet de priver des avantages environnemental, économique et social qui lui procure celle-ci. Cette reconnaissance de Recyc-Québec garantit un haut niveau de valorisation. Celui-ci se situe à 95 % sur la ligne de tri CRD de Valoris. D’ailleurs, la régie a bien l’intention, en 2022, de se servir de la valeur ajoutée que lui procure son accréditation Trieur Bronze  pour conclure des ententes avec différents clients privés et publics et ainsi consolider ses revenus.
« L’année 2021 a été très bien remplie pour l’équipe de Valoris. Malgré des différents projets en cours, l’équipe a su garder le cap et nous permettre d’arriver à un résultat positif au terme de l’exercice financier 2021 », d’exprimer le président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy. Ce dernier souligne au passage l’apport du directeur général, Denis Gélinas, maintenant à la retraite. « Il ne faut pas oublier celui qui a joué le rôle de chef d’orchestre pour tous ces chantiers, Denis Gélinas. C’est grâce à lui et toute son équipe si nous sommes dans une bonne position en ce moment. Il peut prendre sa retraite avec le sentiment du devoir accompli », d’ajouter M. Roy.
Avenir
De son côté, la vice-présidente, Christelle Lefèvre, indique dans le communiqué de presse qu’elle voit l’avenir avec optimisme. « Après avoir mis en place avec succès le Plan de redressement 2019-2021, l’équipe de Valoris peut maintenant penser à relancer sa ligne de tri mécano biologique (TMB) et permettre à la Régie d’atteindre son plein potentiel et d’être un leader en gestion de la valorisation des matières résiduelles et un moteur de l’économie circulaire. De plus, nous travaillons sur un projet de valorisation des biogaz qui nous aidera à solidifier notre situation financière à long terme. »

violence genre

Contrer les violences basées sur le genre : Une première rencontre prometteuse

Près de 25 intervenants d’une quinzaine d’organismes participaient à la première rencontre du réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre.

Le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre a tenu une première rencontre, histoire de prendre le pouls sur le terrain, définir collectivement des enjeux et préparer le terrain pour un plan d’action quinquennal.
Près de 25 personnes représentant une quinzaine d’organismes provenant du monde communautaire, scolaire, de la santé, de la sécurité publique et autres du territoire et de l’ensemble de l’Estrie participaient à la première de deux rencontres, dont la seconde est prévue à l’automne.
En guise d’introduction, les intervenantes hôtes ont pris soin de présenter le réseau. Jinny Mailhot, directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, a rappelé l’origine de la démarche découlant de l’urgence de mettre en place un lieu de concertation afin de lutter contre les violences basées sur le genre dans le Haut-Saint-François. S’enchaînait la présentation des différents acteurs gravitant autour du réseau ainsi que les deux organismes experts dans le Haut-Saint-François, La Méridienne, maison d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, ainsi que le Centre de Femmes du Haut-Saint-François La Passerelle. Mentionnons que l’ensemble du réseau est coordonné par Julie Blackburn, agente de développement communautaire à la CDC du HSF.
Les participants se sont rapidement mis au travail, abordant, en atelier, quatre types de violence: conjugale, sexuelle, systémique et intersectionnelle. Une discussion en plénière a suivi permettant de dégager des enjeux et des pistes de solutions. Mme Blackburn insiste sur l’importance des partenaires du milieu « parce qu’ils vivent et ont des contacts avec la population. Un de nos objectifs est de pouvoir colliger ces informations-là et commencer de travailler ensemble, dresser une espèce de portrait très actuel et de regarder quelles actions mettre en place ensemble sur le territoire. Cette réflexion collective va nous amener à mettre en place un plan d’action quinquennal » de préciser, Mme Blackburn. La CDC bénéficie déjà d’une aide financière. Elle a obtenu près de 300 000 $ du programme Fonds de réponse et de relance féministes du Canada pour les femmes et l’égalité des genres auquel se joignait un plan triennal. Toutefois, on aimerait assurer la pérennité du réseau en développant un plan quinquennal permettant de poursuivre et promouvoir le travail qui se fait en collectivité. « Il s’agit d’un laboratoire collectif », d’ajouter Mme Mailhot.
Parmi les intervenants, on souhaite que la prise en charge pour lutter contre toutes les violences se fasse collectivement. Mme Blackburn rejette l’idée que la violence soit un dossier de femmes. « Ce n’est pas vrai, c’est un dossier pour tous. D’améliorer la qualité de vie passe par le bien-être des individus et pour le mesurer, un des critères est le sentiment de sécurité.  Et ça, c’est une lutte que tout le monde doit porter ensemble, peu importe ton genre. C’est ça le message qu’on veut passer aussi. »
Seconde rencontre
La seconde rencontre prévue l’automne prochain devrait permettre la mise en place du plan d’action. « Aujourd’hui, on a défini des actions, des enjeux, des pistes de solutions qui s’ajoutent au travail déjà effectué. À la prochaine rencontre, on va dresser le portrait. On est où dans le Haut-Saint-François ? C’est quoi nos enjeux prioritaires ? Ensemble, on va travailler à mettre en place des actions concrètes. »
Toute cette démarche devrait conduire à un éventuel forum en 2023. « Il faut que le plan d’action ait un effet de levier et faire connaître notre travail. On va dire aux gens, regarder ce qu’on a fait et ce qu’on veut faire, embarquez-vous ? », de compléter Mme Blackburn.
Préfet
Présent à la rencontre, Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, salue le début des travaux du réseau. « C’est aujourd’hui que le Haut-Saint-François se rallie pour changer la donne et faire mentir les statistiques. C’est aujourd’hui que nous commençons à construire un Haut-Saint-François où il fait bon vivre ensemble. Un Haut-Saint-François où règne ce sentiment de sécurité essentiel à la qualité de vie de tout notre monde. »

Lac epaule CDC

Transformation sociale : Tenue d’un lac-à-l’épaule pour y réfléchir

Les participants n’ont pas chômé, au cours du lac-à-l’épaule, et plusieurs exercices ont permis de jeter les bases d’un éventuel plan d’action menant à la transformation sociale.

Des représentants d’une douzaine d’organismes du territoire ont récemment participé au lac-à-l’épaule sur une période de deux jours pour réfléchir et avancer des enjeux et pistes de solutions sur la transformation sociale. L’activité, une première en 19 ans d’existence, était organisée par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François.
Grâce à une aide financière de la Fondation Lucie et André Chagnon, la CDC dispose de 100 000 $ annuellement pour une période de cinq ans. L’objectif est de réfléchir et poser des actions pour effectuer une transformation sociale dans la communauté. « Cela fait partie de l’ADN des organismes communautaires. Ce qu’on vient faire avec cet investissement, c’est de le canaliser, particulièrement la transformation sociale, et de l’adapter selon nos besoins de notre milieu à nous », d’exprimer Jinny Mailhot, directrice de la CDC du HSF.
Le lac-à-l’épaule, explique Mme Mailhot, constitue une première étape de la démarche. « On est en train de développer un plan de développement en transformation sociale. On planifie les moyens qu’on va mettre en place collectivement dans le milieu communautaire pour atteindre une transformation sociale au niveau de notre territoire. On met les bases d’un plan d’action et des moyens qu’on va appliquer dans les années à venir », d’expliquer Mme Mailhot.
Le but de l’exercice, des deux jours, comprenait deux volets, d’exprimer la présidente, Sabrina Denault Lapointe. Le premier visait à renforcer les liens et de mettre en commun des choses, des besoins, des services qu’on offre ensemble pour mieux répondre aux besoins. Le second était de renforcer la capacité d’agir des organismes du territoire. « Les organismes communautaires sont les plus proches de la population. Ils savent ce qui se passe. En les mettant ensemble, on augmente leur capacité d’agir », d’ajouter Mme Mailhot.
L’autre aspect était de travailler sur le plan de développement collectif. L’exercice visait à jeter les bases d’un plan d’action. Le processus n’est pas coulé dans le béton, ajoute Mme Mailhot, « puisque des échanges avec les directions et la population sont également prévus pour parfaire les moyens d’action pour mettre en place de nouvelles actions en 2023. »
Rappelons que la CDC du Haut-Saint-François regroupe une vingtaine d’organismes communautaires touchant différentes sphères de la société que ce soit les adolescents, les jeunes enfants, les femmes et enfants violentés, la santé mentale, l’alimentaire et autres.

Francois Jacques

Québec octroie 800 000 $ dans la circonscription de Mégantic : Près de 245 000 $ pour la MRC du Haut-Saint-François

La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, entourée de la députée de Saint-François Geneviève Hébert, du député de Richmond, André Bachand, de la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, et du député de Mégantic, François Jacques.

La circonscription de Mégantic bénéficiera d’un montant de 800 000 $, dont près de 245 000 $ pour la MRC du Haut-Saint-François en lien avec la mise en valeur et la protection du patrimoine immobilier. L’annonce a été faite par le député de Mégantic, M. François Jacques, au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy. La MRC du HSF contribue au projet par une mise de fonds globale de près de 90 000 $ pour un montant totalisant 334 000 $.
M. Jacques mentionne que « le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est un levier significatif pour l’économie, le tourisme et la culture de chez nous. Il vient appuyer les efforts des citoyens, des municipalités et des MRC qui travaillent à rendre nos milieux plus beaux et à faire rayonner le dynamisme de nos régions. Chez nous, dans notre circonscription de Mégantic, les sommes investies pourront protéger et faire vivre notre patrimoine bâti, tout en contribuant à notre milieu de vie unique ! »
La somme octroyée à la MRC fait partie des 34,4 M$ au total que le gouvernement du Québec prévoit investir dans la province, cette année, avec le programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier.
Cette somme représente le deuxième volet en lien avec la mise en valeur et la protection du patrimoine municipal immobilier. Le premier volet avait permis, en 2020, de dresser un inventaire sommaire du patrimoine immobilier et de restaurer le bureau de poste d’East Angus entre autres.
Cette fois, le montant investi servira à la mise à jour de l’inventaire du patrimoine d’East Angus et de toutes les municipalités du HSF ayant démontré de l’intérêt à la conservation et à la restauration du patrimoine immobilier. De plus, l’embauche d’un agent culturel en patrimoine permettra aux MRC de se faire accompagner au niveau de la réglementation et les aidera à répondre aux modifications de la loi sur le patrimoine.
Depuis la création du programme, en 2019, 86 M$ ont été accordés pour la restauration et la valorisation des bâtiments qui marquent l’histoire du Québec.
Pour Mme Nathalie Roy, la protection de notre patrimoine, « c’est l’affaire de tous ! L’intérêt manifesté par les villes et les MRC pour le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est la preuve que celles-ci font partie de la solution pour la mise en valeur des bâtiments patrimoniaux du Québec. On verra rapidement les retombées des 34,4 M$ annoncés aujourd’hui, car ce sont les citoyens qui pourront en bénéficier directement ! » « Ce qui fait la spécificité et la beauté du Québec, c’est son histoire, et ses vieux bâtiments qui nous racontent notre histoire et qui nous racontent qui nous sommes. C’est important d’en prendre soin », affirme-t-elle.

actualite

Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques : Robert G. Roy se taille une place au sein du groupe

Représentant de l’Estrie au sein du conseil d’administration de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), le préfet du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, est maintenant promu membre de la Commission permanente de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques (CPELCC).
« Je suis un des 47 administrateurs au sein du conseil d’administration de la FQM et je voulais m’impliquer au niveau de l’environnement. Avec les dossiers qu’on a chez nous et avec l’expertise que j’ai été chercher (Valoris, Récup Estrie) au fil des années, je pense que c’est une valeur ajoutée que je peux apporter à ce niveau-là. » Reconnaissant que la commission intervient pour l’ensemble des municipalités du Québec, M. Roy ajoute qu’il pourra y apporter la vision des régions et trouver de nouvelles façons de faire mieux adaptées à celles-ci.
La commission se compose de huit membres. M. Roy se réjouit de l’opportunité qu’il aura d’analyser les divers projets avant que les lois soient appliquées. « On va pouvoir faire des recommandations, déposer des mémoires. Ça, c’est un avantage que la FMQ a pour ses membres. »
M. Roy est d’avis que son rôle consistera, entre autres, « d’analyser ce qui est en train de se faire, émettre des recommandations et voir si cela peut s’intégrer dans nos régions. » Il souhaite apporter, dans les réflexions, l’élément du tri à la source et trouver des solutions pour générer moins de déchets possibles et même trouver des filières. M. Roy ajoutait qu’il en saurait davantage sur son rôle au cours des prochains jours.
Bien au fait des matières résiduelles, M. Roy mentionne qu’il ne se limitera pas qu’à cet aspect « parce que ça fait partie d’un tout. » L’environnement englobe beaucoup de choses « c’est large, ce n’est pas juste les matières résiduelles, c’est les milieux humides, les inondations et autres. »
M. Roy est convaincu du pouvoir d’influence de la Commission permanente de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques sur le gouvernement. « Avec le gouvernement qui est là présentement, c’est un gouvernement de régions et il l’a démontré. On a une belle écoute et il y a des modifications qui se font. »

ACTU-Rachel

GROWING PAINS

It’s been a challenging winter. Yes, yes, I know, the weather.
But that wasn’t the half of it. The editor of The Townships Sun suddenly passed away, and I had the chutzpah to step in. It’s been a wild ride, fun all the way. I get to work with lots of creative types, all across the Townships.
For the May issue – now on the newsstand at the Cookshire IGA – I visited a slew of ceramic artists who create a kind of alchemical transformation using clay, fire and water. John Mackley writes about his experience as a “Back to the Lander,” and a new generation of them in the Townships today. Scott Stevenson writes about the growing pains of organic farming, stymied by a policy that requires “healthy farming” to “pay to certify its status, while farms using toxic chemicals don’t shoulder that extra cost.”
There’s a story by Janice LaDuke nestled in among the articles, poetry, art and photos by other Townshippers. (Notice all my mentions are of Haut-Saint-Franciscans.) And there’s a description of Young Voices, a new project that aims to involve a new generation of creative types – writers, artists and photographers – in our community and our community magazine, The Townships Sun.
This issue is the last one in Volume 49, on the cusp of the magazine’s 50th anniversary. It was started by a small group of young people – many from around here: Russell Pocock, Roderick Macdonnel, Brian Olding, Susan Mastine, Robert Winter, Bernard Epps. The logo was designed by Stephanie Wells of Scotstown, and shows the sun peeking over the Megantic mountains.
That was then; now we need more readers and contributors from our neck of the woods. Visit TheTownshipsSun.org to get three recent issues in pdf for free, and also to subscribe. A year is only $15 (e-subscription – a pdf version in full-colour), or $25 for the print version. Join us in the Sun!
HAIKU ZOOM
An evening of Haiku readings and conversations is Friday, May 13, at 7:30 p.m., an online launch party for three nifty little poetry books. They are Last Summer Pear, by Angela Leuck, Spring to Lips by Phyllis Sise, and Ditch Walker, by Bernice Angeline Sorge. The poetry is short, the books are little, but all are mighty in humour, beauty, and the joys of nature. Get the link for this free session by contacting bulla@ubishops.ca. The event is organized by the Bishop’s University Lifelong Learning Academy, Write Here Write Now, and Yarrow Press, an imprint of Shoreline Press, right here in the Townships, and the publisher of all three books.
YOU CAN TOO
Write Here Write Now (WHWN) continues to offer free Zoom workshops for new and other writers. For the past year or so, I’ve been participating as both a learner and a leader in these varied workshops. They’ve given me inspiration, ideas, and encouragement, and also an opportunity make new friends among creative persons in the Townships.
Here is what’s coming up: Rebecca Welton offers an introductory workshop on writing Short Fiction on May 11 and June 11, and Short Fiction Readings are planned for June 12. She leads another workshop, Beginner Blogging for Authors, on May 12. For writers of children’s literature, Rebecca Facilitates a Estrie Kidlit Meeting on May 15. All of Rebecca’s workshops are at 1:30 to 3:30 p.m.
On Tuesdays, May 17 and June 17, I myself lead a workshop on Editing and Giving Feedback, and on Tuesday, May 31, a special workshop on the Ins & Outs of Magazine Writing – you guessed it, I’m looking for new writers for The Townships Sun! My workshops are at 10 a.m. to noon.
On Thursday, May 26, Jan Draper leads a workshop on Poetry; then on June 3, a Poetry Reading Practice Session. Both are from 1:30 to 3:30 p.m. Viewers and readers are invited to a Poetry Reading on June 17, from 7 to 9 p.m.
Etienne Domingue leads a Fantasy Fugue Forum – on fantasy writing – on May 30 and June 27, at 7 to 9 p.m. Two last workshops are one on Art and Writing led by Christopher Brandon, May 21, and Local Journalism offered by Gordon Lambie, May 28. Both are at 2 to 4 p.m.
For the link for any of these workshops, contact bulla@ubishops.ca.
TREE GIVEAWAY
For families of Pope Memorial School students and residents of Bury, the Eaton Valley Community Learning Centre is giving away trees on Friday, May 20, from 2 to 6 p.m. at the school, 523 Stokes, Bury. Trees are free, two per person, while quantities last. For details, see the Eaton Valley CLC Facebook page, says Jenny Ménard of the CLC at the Pope Memorial and Sawyerville elementary schools. The trees are offered by the Quebec ministry of forests, fauna and parks, in celebration of May, the month of trees and forests.
IMAGINARY WORLDS
An art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery presents three imaginary worlds by three contemporary artists: François Haguier, Guy-Anne Massicotte, and Manon Potvin. The show is open Saturdays and Sundays, 12 to 4 p.m., until May 22, at the gallery, 125 Principale West, Cookshire-Eaton.
CHURCHES
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. In-person service on Sunday, May 15, at 11 a.m., at St. Peter’s Church in Cookshire. Also, Bishop Bruce Myers offers Home Prayers at 4 p.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. For service information, please check the United Eaton Valley Pastoral Charge answering machine at 819-889-2838. For pastoral emergencies, contact Rev. Mead Baldwin at 819-837-1112.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 16 for publication May 25 and by May 30 for June 8.

Graymont Marbleton

Nouveau contrat de travail chez Graymont

La soixantaine de travailleurs de la carrière de pierres à chaux Graymont, située à Marbleton, a ratifié à 81 % un nouveau contrat de travail de 5 ans, rétroactif au 1er janvier 2021. Celui-ci prévoit que l’octroi de semaines de vacances additionnelles sera devancé systématiquement d’une année. De plus, la clause d’ajustement à l’inflation a été améliorée pour les trois premières années du contrat.
Les hausses salariales sont de 3,5 % pour la première année (déjà écoulée), 3 % la deuxième année et 2,75 % pour chacune des trois dernières années du contrat. Advenant une inflation supérieure à 3 %, pour les trois premières années, les salaires seraient ajustés en conséquence. Pour les deux dernières années, si l’inflation s’avérait supérieure à 3,5 %, la différence serait comblée entre ce taux et le taux réel d’inflation.
La clause concernant la protection de l’inflation existait déjà dans cette convention depuis près de 30 ans. Ici, c’est le seuil pour déclencher son entrée en vigueur qui a été abaissé pour les trois premières années de cet accord.
Le salaire moyen d’un employé chez Graymont, au terme du contrat, se situera autour de 40 $ l’heure.
« Beaucoup d’éléments ont été améliorés. En plus des bonnes hausses salariales, un plafond de verre a été brisé au chapitre des vacances. Cela faisait plusieurs négociations que les travailleurs demandaient d’améliorer les vacances. Le comité en a fait une priorité de négociation et ça a été obtenu, en toute fin de négociation », fait valoir le représentant syndical de l’entreprise, Martin Courville.
Pour Kevin Grenier, responsable de la dernière négociation à la section locale 9539, ce fut aussi un franc succès. « Ça a été une belle négociation, respectueuse. Avec le manque de main-d’œuvre, ça nous a aidés à signer une bonne convention. Tout le monde était conscient des enjeux. On a gardé notre régime à prestations déterminées, on a amélioré nos vacances et on s’est mieux protégé contre l’inflation. Un nouvel horaire a par ailleurs été introduit, sur quatre jours, qui va permettre une meilleure conciliation travail-famille ».
Graymont est en activité depuis plus de 70 ans en Estrie et est un leader mondial dans le domaine des solutions de chaux et de pierre calcaire.

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