Couts rénovations

Rénovations : 3 stratégies pour réduire le coût de vos travaux

Le budget alloué pour des travaux de rénovation a un impact déterminant sur la réalisation de ceux-ci. Voici donc trois conseils pour vous aider à obtenir le meilleur prix !
Choisissez le moment de leur exécution : certaines périodes de l’année sont moins occupées pour les entrepreneurs. En réalisant votre projet durant celles-ci, vous pourriez profiter de coûts moins élevés ou avoir un meilleur pouvoir de négociation, notamment.
Multipliez les soumissions : vous disposerez ainsi de points de repère et en saurez plus sur les prix moyens de projets comparables, ce qui vous permettra d’obtenir un tarif intéressant ou d’autres avantages, le cas échéant.
Faites preuve de précision : clarifiez vos besoins dès le début, qu’ils soient pratiques ou esthétiques, afin d’éviter de faire grimper inutilement la facture avec de petits « extras » ici et là.
Avant de sélectionner une offre pour vos travaux, vérifiez que l’entrepreneur possède l’expertise et les certifications requises !

actualite

Comment réussir ses rénovations malgré les pénuries de matériaux ?

Vous souhaitez rénover, mais craignez des ruptures sur la chaîne d’approvisionnement ? Si vous adoptez une stratégie proactive, réussir votre projet n’est pas impossible. Voici quelques conseils pour bien gérer votre budget et garder votre calme !
Approche par étapes : divisez vos rénovations en une série de petits projets. Les mener à bien vous procurera un sentiment de satisfaction et vous permettra de garder le contrôle sur le chaos engendré par les travaux.
Calendrier flexible : planifiez l’échéancier de votre projet avant de l’entamer en vous assurant de prévoir plus de temps pour les étapes qui dépendent de l’arrivée de fournitures et de matériaux essentiels. Vous aurez ainsi une certaine marge de manœuvre.
Entreposage temporaire : libérez de l’espace sur vo­tre propriété ou louez une unité de stockage afin de disposer d’un endroit où conserver les matériaux reçus en attendant que les autres arrivent.
Fonds de prévoyance : allouez un montant aux im­prévus dans votre budget. Les coûts de transport étant en constante évolution, il est possible que le prix des matériaux augmente soudainement. Vous devrez peut-être aussi assumer des frais supplémentaires pour la main-d’œuvre.
Pour mieux planifier votre projet, discutez avec un entrepreneur local. Celui-ci est bien au fait des retards sur les chaînes d’approvisionnement et pourra vous suggérer des solutions de rechange créatives, le cas échéant.

Les Hivers

Deux soirées de première : Conte d’hiver numérique audiovisuel extérieur

L’histoire d’un petit garçon dans un petit village aux pieds d’une majestueuse montagne.

Le Cœur villageois de Cookshire-Eaton, la Maison de la culture John-Henry-Pope et la Galerie d’Art Cookshire-Eaton avec le soutien du ministère de la Culture et des Communications, sont heureux de présenter sur deux soirées, la première du conte numérique audiovisuel extérieur Les hivers qu’ils nous restent à compter, une création de L’inconnu dans le noir. Le conte numérique sera présenté les 3 et 4 mars (vendredi et samedi), de 18 h 30 à 20 h 30, au parc des Braves de Cookshire-Eaton, 85, rue Principale Ouest (route 108 – cœur du village), un spectacle d’un genre nouveau en Estrie et diffusé pour la première fois devant public.
Un spectacle innovant, intimiste et immersif pour repenser notre rapport à l’environnement. À partir du procédé cinématographique de rotoscopie consistant à créer une animation numérique audiovisuelle à partir d’images et de dessins, Sébastien Croteau (cinéaste-réalisateur de L’inconnu dans le noir) nous offre un spectacle d’un nouveau genre.
Après Les Murmures du Canton, diffusé chaque été depuis 2021 sur les murs extérieurs des trois bâtisses patrimoniales entourant le parc des Braves, Sébastien Croteau nous explique son cheminement : « En tant que cinéaste, j’avais le goût de poursuivre ce type de création, mais en racontant une histoire sous forme de conte afin de nous amener à réfléchir à notre impact sur la Nature. Je voulais m’adresser autant aux adultes qu’aux enfants dans un espace de diffusion sortant de l’ordinaire à la fois intimiste et immersif. (…) Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est un véritable conte (narration audio) accompagné de musique et d’animations numériques projetées sur une reconstitution de village en impression 3D d’environ 30 pi3, entourée d’un écran de 15 pi2. Il y a autant d’animations sur la reconstitution du village que sur l’écran, c’est ce qui rend le tout unique comme expérience ».
Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est l’histoire d’un petit garçon vivant dans un petit village aux pieds d’une majestueuse montagne. Ce petit garçon entretient une relation d’amitié profonde avec un bonhomme de neige, mais, chaque année, le réchauffement climatique fait toujours un peu plus fondre cette relation. Le petit garçon prend alors une décision qui inquiète tous les habitants du village. La règle des trois 10 pour un spectacle gratuit sur réservation, ou non. Une dizaine de personnes pourront assister à chaque représentation et il y aura une dizaine de représentations de 10 minutes par soirée. On peut réserver sa/ses places au plus tard le 2 mars à info@linconnudanslenoir.com en mentionnant l’heure qui convient le mieux; un message retour confirmera les disponibilités.
On peut aussi ne pas réserver, ça sera alors au premier arrivé premier servi. Des chocolats chauds, un foyer extérieur et le sous-sol du Victoria Hall seront proposés dans l’attente de la prochaine représentation. « Ça peut faire une belle ambiance conviviale et chaleureuse ! », mentionne Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture John-Henry-Pope.
Les soirées seront reportées à une date ultérieure s’il pleut, si la température descend sous les -15 degrés Celsius, s’il vente ou neige trop.

Carnaval de Dudswell

Carnaval d’hiver à Dudswell : Les familles au rendez-vous

Une centaine de personnes se sont amusées au Carnaval d’hiver de Dudswell. Que ce soit sur la patinoire, sur la glissade ou les randonnées en traîneaux, tous ont eu du plaisir. Après s’être amusés tout au long de l’avant-midi, les participants ont fait le plein d’énergie en après-midi en dégustant de la tire sur la neige. Trottinettes de neige et course de poche de patates ont bien complété cette magnifique journée agrémentée de soupe et de chocolats chauds. En prime, les enfants ont quitté le site avec un sac de friandises. Mélina Proulx, agende aux communications de Dudswell, est fière d’avoir franchi le cap de la centaine de personnes. « L’objectif est que toute la famille élargie participe aux activités et je crois qu’on a atteint notre objectif. Notre slogan est Le plaisir n’a pas d’âge et je vois des aînés qui sont là, des familles et même des chiens. On apporte toute la famille, c’est ce qu’on veut. » Mariane Paré, mairesse de la municipalité, est également fort satisfaite de la réponse du public. « C’est une belle fête familiale. C’est ça que je trouve le fun, les gens viennent, il n’y a pas de stress, ça jase, les enfants ont du fun, ça glisse on ne peut pas demander mieux. Ça raffermit le sentiment d’appartenance à la municipalité. » Mentionnons que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a fait un passage au Carnaval d’hiver de Dudswell.

Graphic

East Angus : L’avenir de Graphic Packaging International incertain

L’avenir de Graphic Packaging International à East Angus est incertain, mais les travailleurs sont confiants de passer au travers.

Un gros nuage noir rempli d’incertitude plane au-dessus de l’usine Graphic Packaging International à East Angus. Des représentants du siège social, situé à Atlanta aux États-Unis, sont venus rencontrer les travailleurs, la semaine dernière, pour leur annoncer que la survie de l’usine serait assurée pour les trois prochaines années, mais qu’ils ne pouvaient s’engager davantage pour son avenir.
Katherine Lemire, directrice des ressources humaines à l’usine d’East Angus, confirme la nouvelle sans pour autant donner beaucoup d’information. Elle mentionne que Graphic Packaging International est en voie de construire une méga-usine au coût de 1 G$ à Waco au Texas, États-Unis et que la mise en production est prévue pour le début de 2026, dans trois ans. Quatre usines dont trois aux États-Unis et une au Québec, celle d’East Angus, sont touchées par cette initiative. « Graphic va soutenir les différentes usines en place pour faire la transition en lien avec cette nouvelle machine-là. L’objectif est d’améliorer la capacité de l’entreprise à répondre à la demande croissante de l’emballage recyclé sur le marché. Nous, c’est ce qu’on fait ici », d’expliquer Mme Lemire.
Jean St-François, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des pâtes et cartons d’East Angus (STPCEA-CSN), explique que la haute direction a procédé de la sorte pour donner l’heure juste sur un projet de construction d’une méga-usine qui devrait être fonctionnelle dans trois ans. Ce futur plan d’exploitation aurait une capacité de production équivalente à l’ensemble des quatre usines réunies, d’où l’incertitude quant à l’avenir de ces dernières. Celle d’East Angus produit 110 000 tonnes de carton annuellement. M. St-François mentionne que les dirigeants auraient laissé entendre que le marché était en constante évolution et qu’ils n’étaient pas en mesure de s’engager pour l’avenir.
Dans un souci de maintenir la capacité de production des usines concernées et éviter l’exode de certains travailleurs, la multinationale offre aux employés une prime incitative à demeurer en poste de 1 500 $ par mois pour les 36 mois à venir. Le montant sera remis au terme de cette période représentant 54 000 $. Cette somme sera versée aux employés, peu importe l’avenir de l’usine, de préciser le président du syndicat.
En raison de la croissance du marché, M. St-François mentionne que les représentants n’étaient pas en mesure de préciser l’avenir des quatre usines à savoir, si elles poursuivront toutes leurs opérations régulières ou si certaines seront fermées. « C’est comme un sursis, ils disent : on a besoin de vous autres trois ans et après peut-être, on va avoir encore besoin de vous autres, mais peut-être que non aussi. Chaque usine a ses forces et ses faiblesses, chaque usine a des capacités de production différentes qui va jouer beaucoup dans la balance. »
Confiant
Admettant que la situation est préoccupante, M. St-François demeure optimiste quant à l’avenir de l’usine. « En 2019, la même situation s’est produite. Il y avait quatre usines en danger, excepté que deux ou trois mois après l’annonce, Graphic East Angus a été retiré du peloton qui était en danger. Ils ont dit : Graphic East Angus, il n’y en a plus de problèmes, vous n’êtes plus en danger, vous allez rester ouvert. C’était la même situation, c’était le même trois ans. À l’époque, Graphic construisait la même usine, mais au Michigan, avec trois ans de construction. Ils avaient mis trois usines en danger et une a fermé sur les trois. »
Cette fois-ci, M. St-François ne cache pas qu’il existe une incertitude au sein des travailleurs et que certains expriment une frustration, mais que l’ensemble est confiant et « déterminé à se retrousser les manches pour garder l’usine ouverte. Nous, on pense que l’usine a de bonnes chances de passer au travers à cause de la qualité du carton que l’on fait et la diversité du carton qu’on peut faire. Les grosses usines qu’ils construisent sont capables de faire un seul ou quelques grades de carton. Ici, on est capable de faire des petites commandes et on peut changer de grade de carton dans l’espace d’une demi-journée et répondre à des besoins spécifiques très rapidement, c’est ça notre force. » M. St-François ajoute que le positionnement géographique de l’usine constitue également un atout pour desservir le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Angleterre.
Le président du syndicat indique qu’un sondage est mené auprès des travailleurs afin de vérifier leur volonté à demeurer en poste ou de quitter. L’exercice vise à dresser un portrait d’ensemble et de voir ce qui serait possible de faire pour maintenir les effectifs. On compte 88 travailleurs syndiqués. Au total, un peu plus d’une centaine de personnes œuvrent à l’usine d’East Angus. M. St-François ajoute : la direction a procédé à trois embauches alors que les nouveaux venus connaissent la situation. Ce dernier précise que le syndicat maintient une bonne relation avec la direction et tous deux travaillent dans le même sens.
Des représentants de la Ville de East Angus, dont la mairesse, Lyne Boulanger, en tête, ont rencontré la direction de Graphic Packaging au lendemain matin de l’annonce aux travailleurs. Sans dévoiler la teneur des discussions, Mme Boulanger s’est dite rassurée et confiante, « je reste très positive », commente-t-elle.

Hockey

Tournoi provincial Atome Pee-Wee : Un début enlevant

Plusieurs personnalités et anciens présidents ont participé à la mise au jeu protocolaire marquant l’ouverture officielle du tournoi.

La première fin de semaine marquant le début de la 40e édition du tournoi Atome Pee-Wee, se déroulant principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, s’est soldée sur un scénario hollywoodien. Les Sharks M11A du Haut-Saint-François ont remporté à l’arraché la finale dans leur catégorie par la marque de 2 à 1 aux dépens des Éclaireurs de Lévis.
C’est en tir de barrage, après la période de prolongation que les Sharks ont fermé les livres par la marque au grand plaisir de la foule. La formation des Sharks M11C n’a pas mal fait en s’inclinant en demi-finale par la marque de 0 à 1 face aux Seigneurs-Soulanges.
Lors de la cérémonie d’ouverture, on a présenté les membres du comité organisateur du tournoi ainsi que le principal commanditaire Simon Faucher, de Membranes F.R., le délégué des producteurs de lait, Maxime Fontaine, le député de Mégantic, François Jacques, et la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. En outre, on a présenté 11 présidents des éditions précédentes. Au terme de la première fin de semaine d’activité, Jessika Boislard, présidente du tournoi, est satisfaite du déroulement et de la participation du public. Les activités se poursuivent au cours de la semaine et se clôtureront dimanche avec les grandes finales dans la catégorie Pee-Wee M13A, B et C.

Centre communautaire Weedon

Weedon : Le centre communautaire fait peau neuve au coût de 2,2 M$

Les ouvriers se sont mis à pied d’œuvre dès le lundi matin suivant l’annonce de la ministre faite le vendredi précédent.

Les travaux de rénovation du centre communautaire à Weedon, un projet de 2,2 M$, sont en cours et devraient se compléter fin juin.
Les ouvriers se sont mis à l’œuvre trois jours après le passage à Weedon de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cette dernière accompagnée du député de Mégantic, François Jacques, annonçait une aide financière du gouvernement du Québec de 1 438 500 $ provenant du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM).
Le projet de rénovation prévoit l’installation d’un système de gicleurs de même que l’ajout de séparations coupe-feu et de panneaux de gypse permettant d’encapsuler des éléments combustibles afin d’assurer la conformité du bâtiment aux normes de sécurité. On prévoit également démolir des murs intérieurs de l’édifice, en vue de rénover, la réfection du plancher, du plafond et de la toiture. Le remplacement des portes et fenêtres fait aussi partie des choses à faire. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, mentionne que les travaux permettront de doubler la superficie de la bibliothèque municipale. On profitera de l’occasion pour la mettre au goût du jour.
Deuxième demande
« On avait fait une demande de subvention qui nous avait été refusée. Fait que j’ai appelé François Jacques, je lui ai dit : va falloir que tu m’aides parce que je vais être obligé de fermer le centre communautaire. Il m’a dit : je check ça et dans la même semaine, j’ai eu une réponse positive. François nous a vraiment donné un méchant coup de main. C’est lui qui a réglé le dossier à Québec. »
Ancienne école construite en 1956, le bâtiment a été transformé en centre communautaire. Celui-ci abrite plusieurs organismes dont le Centre d’action bénévole (CAB), Virage Santé mentale du Haut-Saint-François, l’Âge d’or, la bibliothèque municipale, le journal L’Éveil du citoyen, la Société d’Histoire, les Chevaliers de Colomb et les Alcooliques anonymes. « C’est le cœur du village, c’est ici que tous les organismes sont. C’est impensable de fermer ça », d’insister le maire. Néanmoins, de façon temporaire, pour la durée des travaux, les organismes seront déplacés au centre communautaire de Saint-Gérard ou à la salle du conseil municipal.
Le maire réitère l’importance du centre communautaire à Weedon et ajoute que l’aide gouvernementale accordée est une des plus importantes pour un projet de rénovation. Mentionnons que la participation financière de la municipalité s’élève approximativement à 700 000 $.
Pour M. Jacques, « le développement et la vitalité de nos régions, c’est au cœur des priorités de notre gouvernement. La mise aux normes du centre est une excellente nouvelle pour la population de Weedon. Le bâtiment réaménagé offrira un espace collectif plus sécuritaire et adapté aux besoins de la communauté. »
« Les infrastructures modernes et sécuritaires dans nos municipalités permettent d’augmenter la qualité des services offerts à la population. Je suis donc fière que notre gouvernement contribue au projet de centre communautaire de Weedon », d’exprimer la ministre Laforest.

Bail

Hausse des baux de location : Ce qu’il faut savoir

De plus en plus de Québécois s’inquiètent de la hausse du coût pour se loger.

La pénurie de logements frappe partout au Québec et le Haut-Saint-François (HSF) n’y échappe pas. Cependant, il y a de l’espoir puisqu’un nouveau service d’aide à la recherche de logement voit le jour dans la MRC. L’objectif derrière ce projet est de créer un registre de tous les logements dans le HSF ainsi qu’un registre de prix qui sera accessible à tous.
« La personne-ressource aura aussi la charge d’aider les citoyens désirant s’établir dans le HSF ainsi que d’aider les résidents actuels à se trouver un logement dans l’une des 14 municipalités » d’expliquer Éric Dutilly, directeur de l’Office régional d’habitation du Haut-Saint-François (ORH). Ce dernier invite d’ailleurs chacun des bureaux municipaux à donner leur appui dans ce projet en leur transmettant la liste des propriétaires de leur municipalité.
Cette période de l’année marque le renouvellement des baux. Le Centre des femmes du HSF, La Passerelle, offre un coup de pouce. Elle organisera, le jeudi 16 mars, de 10 h à 16 h, un moment pour aider et répondre aux questions des citoyens qui en ressentent le besoin. La Relève du HSF est aussi disponible pour répondre aux interrogations.
Dans la province de Québec, le renouvellement de bail et la hausse de loyer sont encadrés par la loi. Cela signifie qu’un propriétaire ne peut pas augmenter un loyer ou modifier les conditions d’un bail n’importe quand et de n’importe quelle façon.
Un bail résidentiel est de façon générale reconduit automatiquement, ce qui veut dire qu’à son terme, il est renouvelé sous les mêmes conditions. Tout changement ou hausse de loyer doit être conforme à la loi et doit indiquer le nouveau montant proposé ou l’augmentation en dollars ou en pourcentage par rapport au montant du loyer en cours, la durée du bail, le délai accordé au locataire pour refuser l’augmentation proposée ainsi que toute autre modification demandée.
Comment savoir si l’augmentation proposée par le propriétaire est abusive ?
Contrairement aux croyances populaires, il n’y a pas de taux fixe concernant l’augmentation des loyers. Plusieurs facteurs peuvent néanmoins faire varier la vôtre. Parmi ceux-ci, on retrouve les hausses de taxes municipales et/ou scolaires, la variation dans les primes d’assurances, les frais d’énergie, les travaux majeurs effectués et les frais d’entretien de l’immeuble.
En ce qui concerne les réparations majeures, si ces dernières profitent à l’ensemble des locataires d’un immeuble à logement, l’augmentation sera alors divisée selon le nombre de logements. Cependant, si des réparations ont lieu uniquement chez votre voisin, cela ne devrait pas se refléter sur le coût de votre loyer.
Le site du Tribunal administratif du logement (TAL) fournit un formulaire de calcul qui permet d’évaluer, en insérant les données requises, la hausse acceptable pour chaque loyer. Ce formulaire peut, en illustrant les calculs et les données pertinentes, faciliter les négociations entre le locateur et le locataire. Le formulaire énumère les différentes dépenses que le TAL prendrait en compte. L’outil est disponible au https://www.tal.gouv.qc.ca/fr/calcul-pour-la-fixation-de-loyer/outil-de-calcul.
Qu’est-ce qu’un citoyen peut répondre aux modifications apportées à son bail ?
Dans le mois qui suit la réception de l’avis de modification du locateur, le locataire peut aviser qu’il désire quitter le logement, qu’il accepte les modifications apportées au bail ou qu’il les refuse tout simplement. Cette dernière option fera en sorte que le bail sera reconduit, mais le locateur pourra s’adresser au TAL pour qu’il décide du sort des modifications proposées. Il est à noter que si le locataire n’avise pas le locateur du refus, la loi considérera que les modifications ont été acceptées.
Que peut faire un locateur si la hausse est refusée ?
Dans le cas où le locataire refuse la hausse de loyer, le locateur a trois options possibles. Il peut décider de ne rien faire. Dans ce cas, le bail sera renouvelé aux mêmes conditions qu’avant. Il peut négocier avec vous pour conclure une entente. En effet, il est toujours possible pour le locateur et le locataire de s’entendre à l’amiable et finalement il peut s’adresser au TAL pour qu’il fixe le montant du loyer ou qu’il se prononce sur la modification contestée. Il a un mois après avoir reçu votre avis de refus pour le faire.
Qu’arrive-t-il si aucun avis de modification n’est reçu ?
Dans ce cas, il est possible pour le locateur de conserver le logement aux mêmes conditions ou bien d’aviser le propriétaire de son départ. Dans le cas où vous désirez rester dans votre logement, aucun avis n’est nécessaire. Le bail sera renouvelé automatiquement et dans les mêmes conditions que le bail antérieur. S’il n’y a pas de durée fixée pour ce bail, le locataire doit donner un avis écrit d’un à deux mois avant de quitter les lieux. S’il s’agit d’un bail de 12 mois ou plus, le locataire doit remettre son avis entre 3 et 6 mois avant la fin de celui-ci. Donc, pour les baux se terminant le 30 juin, l’avis doit être donné entre le 1er janvier et le 31 mars.
Le Québec subit présentement une crise du logement et le prix moyen d’un logement a connu sa plus forte hausse en près de 20 ans. C’est pour cette raison que La Base, un organisme à but non lucratif, propose une solution gratuite, anonyme et accessible en un clic, qui permet de connaître le montant payé par le locataire précédent. Toutes les informations sont disponibles au https://registredesloyers.quebec/.

transport scolaire

Transport scolaire : une pénurie de chauffeurs à prévoir : Le Haut-Saint-François est épargné pour le moment

Une pénurie de chauffeurs est à prévoir dans les années à venir.

Ce n’est une surprise pour personne, le manque de chauffeurs d’autobus scolaire est omniprésent au Québec, mais pour l’instant, le Haut-Saint-François (HSF) y échappe. Depuis le début de l’année scolaire, un seul bris de service d’un circuit de Cookshire-Eaton est survenu le 2 décembre, touchant approximativement 37 élèves du primaire et du secondaire.
Dans la MRC, 12 transporteurs se partagent le transport des élèves vers leur école respective. Ceci fait en sorte qu’il est beaucoup plus facile de trouver un remplaçant temporaire lorsqu’un conducteur ou une conductrice n’est pas en mesure d’assurer son circuit. « Nous avons la chance de compter sur une collaboration exemplaire de la part de nos transporteurs, lesquels s’ajustent et trouvent des solutions en coopération avec nous. Les solutions peuvent ressembler à du jumelage de circuits lorsque cela est possible ou encore d’autres employés de l’entreprise possédant leur permis de classe 2 et qui remplacent le chauffeur », d’expliquer Marie-Claude David, conseillère en communication au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
Le travail de chauffeur d’autobus scolaire n’est pas du temps plein et c’est ce qui pourrait, entre autres, freiner l’arrivée d’une jeune relève afin de combler les postes laissés vacants par ceux quittant pour la retraite. De surcroît, les chauffeurs n’ont aucune assurance collective ni de fonds de pension par exemple, d’exprimer Stephen Gauley, président du secteur transport scolaire à la CSN et président du Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) La Sapinière.
« Présentement nous sommes chanceux, on est dans une période où les baby-boomers continuent à travailler, malgré bien souvent qu’ils soient déjà à la retraire dans leur profession respective. Mais ces gens-là, qui pour la plupart ont plus de 60 ans, vont finir par arrêter complètement. Il y a déjà un problème de chauffeurs, mais quand ce monde-là va arrêter, il va y avoir un énorme problème », d’expliquer M. Gauley.
Le manque de chauffeurs se fait déjà sentir selon ce dernier. Il expliquait que la semaine dernière, il y avait un mécanicien qui s’occupait d’un circuit et qu’il y a aussi déjà plusieurs chauffeurs qui font des parties de circuits de chauffeurs absents.
Depuis une dizaine d’années, le Québec a décidé d’offrir le transport scolaire à tous les jeunes de 16 ans et moins, et ce gratuitement. Cependant, ce dernier est en grande partie administré par des entreprises qui sont privées. Bien que ce soit le ministère de l’Éducation qui prend en charge la facture, ce sont les centres de services scolaires qui doivent négocier avec les transporteurs, qui eux négocient avec les conducteurs.
« Nous, au niveau syndical, ce qu’on trouve plate, c’est que fréquemment, on suggère des noms aux compagnies. Des gens qui seraient disposés à participer, des gens de notre entourage, et puis finalement, il n’y a aucun retour des compagnies. Ils n’améliorent pas nos conditions en tant que chauffeurs, et en même temps, quand on leur apporte des gens qui seraient disposés à faire le travail, il n’y a pas de suite », déplore le président du secteur transport scolaire à la CSN.

Champigny

Journée Natalie Champigny : C’est un rendez-vous à Bury

La Journée Natalie Champigny est une belle occasion de s’amuser en famille et entre amis.

Pour une 13e année consécutive, la Journée Natalie Champigny battra son plein le 4 mars prochain pour une journée plein air sur le terrain de son frère Michel, situé à la jonction des routes 214 et 108 au clignotant à Bury.
La journée qui se veut festive et familiale s’amorcera dès 11 h jusqu’à 16 h et se terminera par un souper-bénéfice spaghetti au Club de golf East Angus. Les participants auront l’occasion de s’amuser et faire de l’exercice en empruntant un sentier de marche de plus de 8 km. Pour ceux qui préfèrent économiser leur énergie, ils pourront faire une randonnée de sleigh ride. Pour refaire le plein d’énergie, quoi de mieux que de se sucrer le bec en dégustant de la tire sur la neige, se réchauffer avec un bouillon fait maison ou tout simplement savourer de la viande fumée. Le tout est offert gratuitement, mais les dons volontaires sont acceptés. Mentionnons que l’ex-joueur de hockey du Canadien de Montréal, Gilbert Delorme, sera présent pour l’occasion. Plus d’une soixantaine de personnes ont participé à la journée l’année dernière. « L’objectif est de créer une ambiance familiale où les gens peuvent échanger et s’amuser », d’exprimer Michel Champigny.
Souper
La journée se clôturera par un souper au Club de golf East Angus. Le propriétaire du Restaurant La Ripaille des Cantons, Serge Roy, offre gratuitement à l’organisme le repas afin de venir en aide à sa façon. Pour se faire, il bénéficiera de la contribution du Marché Poirier qui donne la viande tandis que la famille Jacklin s’occupera du dessert. Cette belle participation fait en sorte que l’organisation bénéficiera de la totalité du montant versé pour le repas. D’ailleurs, 150 billets sont en vente au coût de 20 $ pour les personnes de 13 ans et plus et de 10 $ pour les enfants de 6 à 12 ans. Le souper est gratuit pour les moins de 6 ans. Pour réserver les billets, il suffit de joindre Michel au 819 943-2528 ou Shawn au 819 679-2147.
Mentionnons que la Journée présentée par Desjardins, Caisse du Haut-Saint-François, marque la première de quatre activités à se dérouler au cours de l’année. La mission est de venir en aide, par le truchement de la Fondation Christian Vachon, aux élèves de familles défavorisées que ce soit pour l’achat de matériel scolaire, les sorties scolaires, l’habillement ou le service de boîte à lunch. Un enfant qui bénéficie de ces quatre services peut lui voir allouer un montant de 750 $, d’expliquer M. Champigny. La Journée Natalie Champigny a amassé 102 000 $ l’année dernière et on souhaiterait augmenter la cagnotte au cours de 2023. Depuis sa création en 2011, ce n’est pas moins de 350 000 $ qui ont été versés pour venir en aide aux enfants dans 16 écoles, principalement dans le Haut-Saint-François. M. Champigny mentionne que près de 90 000 $ sont alloués pour la présente année scolaire « et elle n’est pas terminée ». Les familles peuvent faire des demandes en tout temps, il suffit de se rendre sur le site de la Fondation Christian Vachon.
M. Champigny se réjouit de la participation et de la générosité des quelque 140 commanditaires. Il aimerait développer des ententes triennales avec les participants majeurs afin d’assurer une certaine stabilité à la cause. « On a créé d’excellents liens avec nos partenaires. » Le frère de la regrettée Natalie souhaite que l’aide apportée « permettre de soutenir l’avenir des jeunes. » Pour l’instant, il semble que l’aide suffise à la demande. Cependant, M. Champigny mentionne que sa plus grande crainte est que des familles ne puissent faire de demande faute de savoir que cette ressource existe. « Je ne veux pas qu’il y ait des oubliés. J’aimerais qu’on ait des yeux dans les écoles si des enfants ont des besoins. » Faisant référence à sa sœur, M. Champigny mentionne que « son départ est d’une tristesse, mais la richesse qu’on est en train d’apporter, jamais elle n’aurait pensé qu’on aurait rempli la mission qu’elle nous a confiée. Elle serait fière de voir les gens ralliés à l’objectif. » Les prochaines activités seront le Grand McDon, le tournoi de golf et le Relais Desjardins du lac Memphrémagog.

elementary school

Le Haut-Saint-François aura deux nouvelles classes de maternelle 4 ans pour la prochaine rentrée

Deux nouvelles classes de maternelle 4 ans dans le HSF.

L’école primaire des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, et celle de Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie, se muniront chacune d’une nouvelle classe de maternelle 4 ans, si le nombre d’inscriptions est atteint. Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons permettra l’ouverture de ces classes si le nombre d’inscriptions s’élève à six par école.
« Les classes de maternelle 4 ans répondent à un besoin. Surtout dans les petits milieux, comme le nôtre. Il n’y a pas toujours de garderie accessible pour les parents et la maternelle 4 ans peut répondre à ce besoin », d’exprimer Francis Larochelle, directeur à l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Paul de Scotstown.
La Coalition Avenir Québec (CAQ) avait annoncé son plan de création de maternelle 4 ans, il y a plusieurs années déjà. « Nous nous retrouvons dans la dernière année d’implantation progressive des classes de maternelle 4 ans, principalement dans les milieux défavorisés. À Saint-Isidore-de-Clifton, on a de l’espace pour la création de cette classe, on a des locaux disponibles pour accueillir les élèves. On va donc aller de l’avant avec ce projet et je ne doute pas que nous comblions les places nécessaires à l’ouverture de cette classe », d’expliquer M. Larochelle.
Même constat du côté de La Patrie, où la direction est très confiante de combler les inscriptions. « Combler les places ne devrait pas poser un problème dans notre cas, puisqu’elles ne sont pas limitées aux résidents de La Patrie, mais à tous les résidents du Haut-Saint-François », d’expliquer Matthew Maclure, directeur à l’école Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie et Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell. « Cependant, pour les élèves provenant d’un bassin différent, il y a des règles de dérogation pour faire la demande afin de rejoindre une autre école », explique-t-il.
« Pour ce qui est de La Patrie, le projet est fait conjointement avec la municipalité de Scotstown qui, elle, manque de locaux pour ouvrir une classe de maternelle 4 ans. Alors nous, on l’offre aussi pour cette école-là d’emblée. »
Dans les deux écoles où les classes de maternelle 4 ans devraient voir le jour dès septembre prochain, les deux directeurs sont catégoriques. Les postes d’enseignants ou d’éducateurs devraient être facilement pourvus par des gens qui font déjà partie du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons.
Plusieurs avantages sont observables dans les classes de maternelle 4 ans selon les deux directeurs. En revanche, selon Francis Larochelle, il ne faut pas prétendre que fréquenter la maternelle 4 ans est mieux que fréquenter les CPE avec d’autres enfants de 4 ans. « Mais c’est un gros plus pour les familles qui n’ont pas accès à une garderie et qui, grâce à la maternelle 4 ans, se mettent déjà en progression vers le milieu scolaire et par le fait même ont accès à des services ou à des professionnels qui peuvent dépister les problématiques plus rapidement. C’est aussi un plus pour les enfants qui manquent de stimulation et qui n’ont pas de milieu pour sociabiliser avec des enfants de leur âge », exprime-t-il.
Les constatations sont les mêmes pour M. Maclure, qui est aussi d’avis que l’observation de problématiques se faisant plus rapidement est bénéfique pour les jeunes, mais aussi pour les familles. « C’est sûr qu’au niveau d’Agir tôt, c’est vraiment gagnant pour tous. » Le programme Agir tôt s’adresse aux enfants de 0 à 5 ans et à leur famille. Il vise à identifier le plus rapidement possible les indices de difficultés dans le développement d’un enfant afin de l’orienter vers les bons services et en peu de temps. « On observe des trucs plus rapidement et ça permet de faire du dépistage assez rapidement. Il y a aussi plusieurs bienfaits au niveau de la socialisation. Ça permet de travailler plusieurs points rapidement, de concert avec les parents, afin que lorsque ces enfants arriveront en maternelle 5 ans, il y ait déjà une progression », d’exprimer Matthew Maclure.
« Dans la dynamique de la maternelle 4 ans, il y a aussi un volet parent qui est intéressant. Les parents sont invités une dizaine de fois pendant l’année pour venir à l’école et y passer du temps, avec leurs jeunes. C’est idéal pour la création de liens et d’une collaboration parents-école-jeunes », de dire M. Maclure. Du côté de Dudswell, qui en est à sa première année de maternelle 4 ans, la création de cette classe s’est vraiment bien réalisée. « Nous sommes présentement à 12 élèves et ça n’a pas été un problème de remplir la classe », conclut-il.
Deux autres écoles du HSF sont actuellement en réalisation d’agrandissement afin d’accueillir des classes de maternelle 4 ans. Les travaux sont en cours pour les écoles du Parchemin d’East Angus et Saint-Camille de Cookshire-Eaton et l’ouverture de telles classes pourrait être réalisable d’ici deux ans.
Les inscriptions sont terminées depuis la semaine dernière, mais les directeurs des deux établissements sont confiants quant à l’ouverture de ces classes dans leur école.

Partenaires

Contrer les violences basées sur le genre : toujours d’actualité

Différents acteurs d’organismes de l’Estrie étaient présents pour la 2e rencontre des partenaires du Haut-Saint-François uniEs.

Pour une 2e fois au cours de la dernière année, le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre a permis de regrouper des acteurs du milieu communautaire afin d’orienter les enjeux, trouver des pistes de solutions et établir les objectifs pour la prochaine année.
Près d’une vingtaine de personnes représentant différents organismes du Haut-Saint-François (HSF) et de la région estrienne ont, pendant quelques heures, définies ensemble, qu’elles étaient les meilleures pistes de solutions aux enjeux principaux déterminés lors de la précédente séance, tenue plus tôt cette année.
« L’avant-midi a été rempli de bonnes solutions concertées. L’idée était de faire ressortir de nouvelles collaborations, des projets nouveaux pour répondre aux enjeux vécus par les personnes victimes de violences conjugales et sexuelles », d’exprimer Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF.
Une fois le groupe séparé en quatre tablées, les participants de chacune d’elles se sont rapidement mis au travail. L’idée était de trouver des pistes de solutions viables et efficaces aux principaux enjeux en lien avec quatre formes de violence : sexuelle, conjugale, systémique et intersectionnelle.
L’objectif de telles rencontres est de pouvoir rassembler toute l’information et que tous les organismes puissent travailler ensemble, allant dans la même direction, d’exprimer Mme Mailhot. Ce type de réunions est aussi organisé afin de maximiser l’échange d’idées et les connaissances de chacun afin d’optimiser les ressources et perfectionner le plan d’action. D’ailleurs, à la suite de cette rencontre, une première ébauche d’un plan d’action quinquennal sera rédigée, d’assurer Jinny Mailhot.
La directrice générale de Gris Estrie, Rébecca Janson, participait à cette deuxième tablée du Réseau des partenaires et s’est dite très satisfaite de la rencontre de la journée. « C’est toujours agréable de voir et de participer à ce genre d’activité organisée par la CDC. Ça nous permet de mettre de l’avant l’ouverture, échanger sur plusieurs facettes afin d’améliorer les choses, les changer. Je suis vraiment contente d’être là et de voir qu’autant de partenaires différents travaillent de concert afin de contrer les violences basées sur le genre ».
Le Réseau des partenaires du Haut-Saint-François uniEs contre les violences basées sur le genre devrait se rencontrer à nouveau, à plusieurs reprises, au cours de la prochaine année. De plus, un forum devrait avoir lieu dès l’automne prochain afin de faire connaître les enjeux vécus par les personnes victimes de violences basées sur le genre auprès d’un public plus large.

actualite

Budget municipal du Canton de Hampden

Les contribuables du Canton de Hampden subiront pour l’année 2023 un alourdissement de leur fardeau fiscal d’environ 5,2 %. En effet, le taux de taxe foncière passe à 1,03 $ du 100 $ comparativement à 0,98 $ du 100 $ en 2022.
Ce nouveau montant inclut la taxe foncière générale, la protection incendie, le service de police et les travaux publics qui englobent le remboursement du camion de voirie. Cette majoration est principalement explicable par l’augmentation du taux d’inflation qui s’élève à près de 7 % d’expliquer Manon Roy, directrice générale de la municipalité. Le budget municipal 2023 s’élève à 879 225,60 $ alors qu’en 2022, il était de 748 861,24 $.
Le montant alloué pour l’administration générale passe de 178 075,32 $ à 238 198,82 $. Cette hausse est attribuable au coût de la vie. Une petite augmentation aussi, quant au budget octroyé pour la sécurité publique, incluant les services de police et d’incendie, qui passe de 104 597,77 $ à 113 146,88 $. Le service supplémentaire de collecte des matières putrescibles ainsi que la formation du Service intermunicipal LSHLC (La Patrie, Scotstown, Hampden, Lingwick, Chartierville) feront grimper le budget alloué au secteur de l’hygiène du milieu. Le montant assigné à la voirie municipale grimpe aussi passant de 347 172,01 $ en 2022 à 379 534,57 $ en 2023. Cette hausse est notamment due à l’augmentation des coûts des intrants, du coût du diesel ainsi que des matériaux. Quant au secteur de l’urbanisme, du développement économique et des loisirs, le budget demeure semblable.
Le maire du Canton de Hampden, Bertrand Prévost, affirme que les élus ont fait le maximum pour réduire l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur les contribuables. « La municipalité du Canton de Hampden a toujours le souci de continuer à offrir à ses citoyennes et citoyens les meilleurs services tout en continuant son travail de partenariat avec les municipalités voisines. »

Carnaval Ascot Corner

Carnaval d’Ascot Corner : Des courageux bravent le froid

Ils étaient plusieurs familles, enfants et adultes à avoir bravé un froid sibérien, le 4 février dernier, pour s’amuser au carnaval d’Ascot Corner. Glissade sur tubes, jeux gonflables, promenade en Fat bike et tire sur la neige ont fait le bonheur des festivaliers. Plein air culturel a participé au carnaval en organisant un rallye auquel plusieurs familles ont fait le parcours. Une zone ado était aménagée et animée par Animation jeunesse HSF à l’intérieur du chalet des loisirs où l’on retrouvait également une cantine. Le conteur Stéphane Baillargeon en a fait sourciller plusieurs lorsqu’il a raconté l’histoire de la fondation d’Ascot Corner. Des jeux d’habilité sur la patinoire et les matchs de hockey traditionnel ainsi que celui des personnalités reportés au dimanche complétaient la programmation fort appréciée des braves participants.

4 roues

Challenge VTT à Ascot Corner : Un millier de personnes pour la 11e édition

Un total de 240 coureurs ont participé aux diverses catégories du Challenge VTT à Ascot Corner.

La belle météo était au rendez-vous pour la 11e édition du Challenge VTT Ascot Corner. Près de 1000 personnes participaient à ce rassemblement familial annuel d’amateurs de véhicule tout-terrain (VTT).
Sur le terrain bordant le chemin de la Rivière à Ascot Corner, la foule encourageait les coureurs au rythme de la musique et de l’animation. Un service de cantine et de bar était également disponible.
Au total, l’organisation a reçu 240 inscriptions divisées en 14 catégories. Des adeptes aussi jeunes que 5 ans pouvaient participer selon la classe à laquelle ils appartenaient. Un montant de 40 $ était nécessaire à l’inscription, mais les personnes gagnantes pouvaient repartir avec une bourse plus qu’intéressante. « Les bourses c’est 100 % remis. Ce que les coureurs donnent, on le redonne », explique Justin Lister, l’un des organisateurs de l’événement. Pour son coorganisateur, Dominic Ash, et lui, cette journée permet un beau rassemblement pour les amateurs de ce sport. C’est un événement attendu année après année.
Satisfaits de leur journée, les membres de l’équipe commencent déjà à penser à la 12e édition pour 2024.

actualite

Éconologis : Un service gratuit pour les ménages à revenu modeste

Le programme Éconologis du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles revient pour la saison 2022-2023. Ce sont des milliers de ménages à revenu modeste qui bénéficient chaque année de conseils et de services en efficacité énergétique leur permettant de mieux se préparer pour l’hiver tout en améliorant le confort de leur résidence.
Cette année, environ 400 foyers de la région de l’Estrie recevront la visite d’un conseiller ou d’une conseillère en efficacité énergétique de l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF Estrie).
Éconologis comporte deux volets. Le premier inclut des conseils pratiques pour économiser en matière de chauffage et d’électricité ainsi que la réalisation de travaux légers pour faire face à l’hiver, comme le calfeutrage de fenêtres, l’installation de coupe-froid, l’isolation de prises électriques, etc. Le deuxième volet prévoit le remplacement de thermostats mécaniques par des thermostats électroniques, programmables ou non, sous certaines conditions.
Pour bénéficier du programme Éconologis, le participant ou la participante doit respecter les seuils de revenus avant impôt. Pour le volet 2, il doit également recevoir une facture d’énergie pour le chauffage de son domicile. Finalement, aucun occupant ou occupante du logement ne doit avoir reçu la visite d’un conseiller ou d’une conseillère dans le cadre du programme Éconologis ou d’un programme de même nature géré par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, et ce, au cours des cinq dernières années ou des trois dernières années s’il ou elle a déménagé.
Pour obtenir plus d’information sur les critères d’admissibilité et pour prendre rendez-vous avec un conseiller ou une conseillère, communiquez avec ACEF Estrie au 819 563-1585 ou appelez le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles au 1 866 266-0008. Tous les détails du programme sont accessibles sur Québec.ca/econologis.
Éconologis est un programme saisonnier offert d’octobre à mars qui permet d’obtenir des conseils personnalisés et des produits liés à l’efficacité énergétique à la maison, peu importe la forme d’énergie utilisée.
En Estrie, le programme est livré par l’ACEF Estrie, qui privilégie la défense et la promotion des droits et des intérêts des consommateurs et des consommatrices avec un souci particulier pour les personnes à faible ou moyen revenu.

Bora boreal

Villégiature sur le lac Batley : Douze chalets écologiques à Bury

Une douzaine de chalets seraient déjà en construction et les visiteurs sont attendus dès le printemps 2023.

L’entreprise basée à Sainte-Brigitte-de-Laval, Bora Boréal, s’est vue accorder par le gouvernement du Québec une subvention de 2,2 M$ pour la réalisation de leur projet, estimé à 5 M$, de 12 chalets écologiques flottants sur le lac Batley, à Bury.
Cet investissement de 2,2 M$ provient d’une enveloppe totale de 9,4 M$ octroyée à quatre projets qui viendront bonifier l’offre touristique dans les Cantons-de-l’Est.
Ces maisons autonomes sont alimentées en électricité par des panneaux solaires et la température y est maintenue par un poêle à bois et un système de chauffage au propane. Un réservoir procure l’eau potable nécessaire ainsi qu’une toilette écologique à compost est à la disposition des visiteurs.
Les nouveaux chalets flottants de Bury pourront accueillir de quatre à six personnes, dépendant du type de chalet choisi. Sur le site, on retrouvera notamment l’accessibilité à un sentier pédestre, un jardin, des arbres fruitiers et un poulailler. Ce nouveau projet comprendra aussi un bâtiment de services incluant un espace de détente, un endroit muséologique avec pour thématique l’eau ainsi que de l’équipement, du matériel pour le plein air et les loisirs.
« C’est un projet d’hébergement flottant sur l’eau, sur un terrain privé. Les chalets sont à l’énergie solaire. On limite aussi la consommation d’eau de la clientèle, on veut sensibiliser les gens à ça », indique Nicolas Robitaille, copropriétaire de l’entreprise, en entrevue avec Radio-Canada.
Du côté de Bury, le maire, Denis Savage, voit cette opportunité comme un énorme plus. « Nous, à la municipalité, c’est juste du “wow”. Des aménagements récréotouristiques, on n’a pas ça à Bury. Ça va créer un bel achalandage. Ce projet-là va aussi créer de l’hébergement dans notre municipalité, ce qu’on n’avait pas jusqu’à maintenant. Ça va aussi amener une forme d’activité économique en même temps. Ça va amener du monde à Bury, qui va dépenser dans nos commerces », d’exprimer M. Savage.
Bury sera le deuxième site où des chalets seront aménagés sur l’eau par la compagnie. « À ma connaissance, des projets d’envergure comme ça à Bury ou même dans le Haut-Saint-François, je ne pense pas qu’il y en ait eu beaucoup. La MRC a eu un rôle à jouer dans la réalisation de ce beau projet. Mme Nathalie Laberge, directrice en aménagement et urbanisme, a travaillé énormément sur celui-ci et je la remercie grandement », d’expliquer le maire de Bury.
Les Cantons-de-l’Est figurent d’ailleurs cette année au sein de la prestigieuse liste annuelle d’endroits à découvrir dans le monde, selon le New York Times. Elle est d’ailleurs la seule destination canadienne à y figurer. La région partage cette liste avec notamment Londres, Kilmartin Glen en Écosse, l’Île Kangourou en Australie ou encore Fukuoka au Japon. Pour Denis Savage, cette publication fera son effet dans la région. « La publication du New York Times concernant les Cantons-de-l’Est, moi, je vois ça comme un plus. Je pense que ça va amener beaucoup de monde à venir voir notre région. Ce projet-là est comme un train qui passe et puis nous à Bury, on va embarquer dedans », de conclure le maire.
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, espère bien que ces nouvelles chambres seront occupées par une clientèle provenant des États-Unis. « C’est entre le Québec et la côte américaine qu’il y a le plus grand nombre de voyageurs qui franchissent la frontière en automobile. On est à 1,7 million de passages frontaliers cette année. Je pense qu’on a un potentiel énorme », d’exprimer cette dernière en entrevue à Radio-Canada.

Gilles Denis Foret

La forêt, un havre de paix pour Gilles Denis

Gilles Denis est en voie d’aménager un sentier dans son boisé qui sera parsemé de sculptures.

La majorité des personnes ont une occupation quelconque qui permet de faire le vide, se changer les idées. Pour l’homme d’affaires Gilles Denis, de Cookshire-Eaton, se promener dans son boisé lui apporte toute la quiétude nécessaire. Les effets apaisants et bénéfiques sont encore plus forts, dit-il, lorsqu’il est accompagné de ses petits-enfants.
Domicilié en plein centre-ville de Cookshire, M. Denis a fait l’acquisition, il y a maintenant trois ans, d’un terrain de 47 acres dont 25 sont en forêt et 22 en prairie, à la sortie du secteur urbain. « Je suis en train de réaliser un rêve tardif. J’ai hésité, juste pour savoir si j’étais trop vieux pour réaliser un autre rêve et l’avenir nous le dira. » Amant de la nature et d’art, M. Denis caresse un rêve particulier. « Ce que je trouvais le fun, c’était faire un boisé avec des sentiers pis des sculptures tranquillement. On a fait un sentier, il y a deux ans, mais la maladie m’a rattrapé. Je n’ai pas été marcher bien gros. Mais là, je suis en train de me reprendre, me remettre en forme pour continuer ça. » M. Denis insiste pour dire que son boisé ne servira pas à faire de la production forestière ou de la spéculation. « C’est un beau boisé pour marcher, pour accueillir la nature, les animaux », précise-t-il. Le but est d’utiliser le boisé comme havre de paix.
M. Denis entend faire profiter son boisé aux membres de sa famille. « Mes petits-enfants adorent ça, c’est sûr. C’est grand, ils peuvent aller se promener. Ils cherchent à voir les chevreuils, renards. Pis il y a de petits fruits. » Pour lui, la forêt représente l’oxygène. La forêt est reproductrice d’insectes, de la faune et de la flore. Originaire de Montréal, M. Denis n’hésite pas à dire « pour un urbain comme moi, je suis impressionné par ça. On respire du bon air et on est encore capable de voir les étoiles. Ça permet de décanter et moi, je suis un petit nerveux. »
Le boisé de M. Denis s’étend sur deux kilomètres. « J’ai fait faire ça par des travailleurs forestiers et là je suis capable d’aller me promener là-dedans. » L’homme d’affaires a déjà disposé des sculptures sur son terrain à proximité de la résidence, mais désire en installer à l’intérieur du sentier. Fidèle à lui-même, Gilles Denis aménagera des sculptures fabriquées par des artistes de la région. L’objectif, explique-t-il, est d’encourager les sculpteurs et animer la forêt, pour le plaisir. « Je n’ai rien inventé parce que ça existe à Saint-Venant et dans la Beauce et à Sutton, je pense. Il y a des gens qui se font de petits boisés. »
Travaillant sur sa mise en forme physique, M. Denis avoue avoir hâte de retourner marcher dans son boisé au printemps prochain. Le boisé pour lui est un joyau, « si tu fais attention, les chevreuils veulent avoir de l’eau, de petits fruits pis les petites bibittes autour d’eux autres. Si l’harmonie de la nature est là, c’est formidable. Quand on fait attention à nos prairies et nos forêts, on a des oiseaux, on a des hirondelles qui mangent des quantités innombrables de bibittes. » Pour M. Denis, se promener dans la forêt « ça me permet de m’isoler complètement. De faire le vide. Tu t’en vas là, tu regardes, tu observes tout ce qui se passe. Tu découvres la forêt. Quand tu y vas avec tes petits-enfants, c’est la même chose pour eux, ils sont émerveillés. Je pense que ce côté-là c’est fantastique, l’émerveillement de la nature. » Il ajoute avoir lu des textes sur la forêt. « Il y a des gens autour ici qui font des sentiers et écrivent de petits mots, des fois wow, c’est très inspirant. Je pense que ça vaut bien des antidépresseurs. » L’homme d’affaires insiste sur la nécessité de garder la région verte. « Moi je suis un développeur, mais pas un développeur à tout prix. Je veux développer pour que ça reste vert, agréable et écologique. Faut penser à nos petits-enfants. »

cornet

7 applications étonnantes du bois

Le bois est bien loin de ne servir qu’à construire des meubles et des maisons et à faire griller de délicieuses guimauves autour d’un feu ! En effet, le bois fait partie intégrante de notre quotidien pour de multiples autres raisons. Voici sept utilisations surprenantes de ce matériau durable !

  1. Comme carburant : grâce à la pyrolyse, le bois peut être transformé en biocarburant, notamment le mazout renouvelable et le biodiésel.
  2. En lave-glace : le biométhanol, un dérivé du bois, se transforme en nettoyant lorsqu’il est mélangé avec de l’eau et de l’éthylène glycol. Il peut se dissoudre rapidement et est idéal contre le gel.
  3. En serviettes de bain : la rayonne est un textile fabriqué à partir de cellulose de bois, traitée et transformée en viscose. Douce et absorbante, elle fait concurrence à la soie depuis environ 100 ans !
  4. Dans l’impression 3D : la lignine, la colle naturelle qui lie les fibres de bois, peut substituer divers constituants de pétrole afin de réaliser des impressions 3D.
  5. En déglaçant pour les routes : les copeaux de bois, lorsqu’imprégnés de chlorure de magnésium, peuvent remplacer le sel, très corrosif, répandu sur les routes pour faire fondre la glace. Au printemps, ceux-ci peuvent même être réutilisés pour faire du compost, par exemple.
  6. Pour le dessert : la lignine du bois donne sa consistance crémeuse et onctueuse à la crème glacée, mais sert également à produire la vanilline, une solution moins coûteuse que la vanille naturelle pour aromatiser vos recettes.
  7. Comme sucre naturel : le xylitol, un sucre contenu dans l’une des composantes principales du bois, goûte pratiquement aussi sucré que le sucre de table, et ce, tout en étant moins calorique. Il est notamment employé dans les gommes sans sucre.
    Visitez les commerces de votre région pour intégrer les différents produits issus de dérivés du bois dans votre quotidien. En plus d’encourager vos marchands locaux, vous contribuerez au bien-être de l’environnement !
Sylva Plus

Aménagement forestier : Une façon différente d’intervenir avec Groupe Sylva Plus des Sommets

La machinerie de Groupe Sylva Plus des Sommets permet d’effectuer des travaux particuliers et minimiser les dégâts dans la forêt.

Groupe Sylva Plus des Sommets, cette compagnie d’aménagement forestier, se distingue des autres par sa petite machinerie. Elle peut se rendre à des endroits difficilement accessibles. La petite taille de ses équipements permet également de minimiser les dégâts dans la forêt.
Alexandre Lussier, technicien et ingénieur forestier, coordonnateur de l’entreprise regroupée au sein du Groupement Forestier des Cantons inc, stipule « on a une petite machinerie qui se démarque des autres parce qu’on va limiter les dommages au sol. On peut circuler à travers la forêt de façon à ce que nos sentiers ne soient pas apparents et aller à des endroits peu accessibles que les grosses machineries ne peuvent aller comme des dessus de montagnes. »
L’entreprise offre principalement un service de coupe d’arbres manuelle avec des scies à chaîne. « Il n’y a pas de machines hydrauliques qui vont couper les arbres, c’est un bûcheron qui va faire l’abattage manuel et par la suite, le bois va être récolté avec les tracteurs et les chargeuses », d’expliquer M. Lussier. L’entreprise, ajoute le coordonnateur, peut offrir un service clé en main incluant le bûchage et la mise en marché du bois. « On peut faire du déchiquetage. S’il y a du monde qui veut avoir des copeaux de bois dans leur sentier, on peut prendre le bois mort en bordure, le déchiqueter et le mettre dans leur sentier. » Groupe Sylva Plus des Sommets offre également des services-conseils, elle peut faire des sentiers pas trop larges, selon le désir des propriétaires forestiers, la plantation d’arbres que ce soit de gros calibres ou de petits pour le reboisement standard, des chemins forestiers et du martelage. L’entreprise fait également de la stabilisation de berges, notamment de terres qui se font éroder par l’eau au printemps. L’expertise développée est en mesure de répondre aux divers clients. « Ça peut être un propriétaire qui veut faire enlever 5 à 6 arbres sur son terrain, ou un propriétaire forestier qui a une terre de 200 acres, mais il ne veut pas faire entrer de grosses machines parce qu’il a peur qu’on massacre le terrain. Ils vont nous contacter pour faire la job que les grosses machines auraient faite, mais nous, on va la faire de façon différente. On va minimiser la compaction du sol, on va pas faire de gros sentiers déboisés, on va zigzaguer à travers les arbres. »
Groupe Sylva Plus des Sommets compte sur une équipe de six employés, bientôt huit. Elle dispose de quatre tracteurs forestiers avec déchiqueteuse à bois et autant de chargeuses. À titre de coordonnateur technicien et ingénieur forestier, M. Lussier rencontre les clients afin de bien comprendre leurs besoins, expliquer la nature des diverses interventions et de superviser les travaux. Il peut faire des prescriptions sylvicoles, faire des demandes de permis pour l’abattage d’arbres auprès des municipalités ainsi que la supervision des travaux. « Par la suite, s’il y a du bois qui doit être mis en marché, la valeur de ce bois-là va être créditée lors de la facturation du client », d’expliquer le coordonnateur.
Parmi les divers services offerts, l’entreprise est également en mesure de faire de la clôture de perche ou de cèdre pour clarifier des lignes de terrain de propriétés identifiées par un arpenteur.

TRavailleurs

Accueil des travailleurs étrangers : L’intégration ne se fait pas en un claquement de doigts

Une quinzaine de participants étaient présents dans les locaux de la CDC.

Une quinzaine de participants regroupant différents organismes du Haut-Saint-François (HSF) se sont réunis dans les locaux de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) afin de suivre un atelier formatif sur l’accueil des travailleurs et travailleuses provenant de l’étranger dans les entreprises de notre MRC.
L’objectif derrière cette rencontre était d’outiller les participants afin de développer de bonnes pratiques en communication interculturelle pour faciliter l’intégration des personnes issues de l’immigration. L’agent de liaison aux entreprises et aux institutions de l’organisme Service d’aide aux Néo-Canadiens (SANC), Patrick Amuli, avait la charge de l’animation de l’atelier.
Il était important, pour M. Amuli, de différencier les différents types d’immigration. Il y a les immigrants économiques et humanitaires. Évidemment, plusieurs points les distinguent, mais principalement, le premier immigre en connaissance de cause et après y avoir réfléchi. Alors que le second n’a généralement pas vraiment le temps de se poser de questions, il doit fuir son pays d’origine. Les causes varient entre guerre, troubles politiques, violence de bandes criminelles, catastrophes naturelles, etc.
L’intégration des personnes issues de l’immigration ne se fait pas sans heurt. Lors de cet atelier, l’animateur a montré les sept étapes de ce processus. Il y a tout d’abord ce qu’on appelle l’irréalité, qui consiste à se projeter dans une nouvelle vie dans le pays d’accueil. Par la suite vient la période dite lune de miel, où la personne s’émerveille de tout et découvre un nouveau lieu de vie. La prise de conscience est l’étape suivante et est critique pour tout nouvel arrivant. C’est le moment où ceux-ci commencent à voir les différences entre la société d’origine et la nouvelle. C’est aussi le moment où l’absence de leurs familles est plus pesante. Ultérieurement viennent l’acceptation, une période de lâcher-prise, l’adaptation, la quête de sens et finalement, l’intégration comme telle. La durée pour passer au travers des 7 étapes de ce processus est différente d’une personne à l’autre, d’un contexte d’immigration à l’autre, d’exprimer Edwin Moreno, agent de développement à la CDC du Haut-Saint-François.
Un second atelier sera offert par la CDC. Il se donnera dans les locaux de l’organisme le 14 février, de 8 h 30 à 10 h, et aura pour sujet l’écriture inclusive appliquée aux offres d’emploi. Ce dernier aura pour objectif de fournir aux personnes responsables du recrutement des outils pour rendre leurs offres d’emploi plus accessibles et plus inclusives.

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