St-Isidore

Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation : La Fabrique refuse de vendre l’église séparément

Près d’une trentaine de personnes ont participé à la rencontre d’information où les représentants de la Fabrique expliquaient leur position de vendre le tout en un seul bloc.

La Fabrique de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation annonce la mise en vente de son église, et de son terrain adjacent, à Saint-Isidore-de-Clifton. Les représentants ont publié un appel de proposition pour la vente ensemble, et non séparément, des deux lots. Cette décision a été prise entre autres en raison de l’incapacité de la Fabrique à subvenir aux besoins financiers de l’établissement.
Cette annonce met donc un frein au projet de sentier littéraire que souhaiterait réaliser la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette dernière avait fait part de son intérêt à acquérir le terrain d’environ quatre acres attenant à celui de l’église pour la somme symbolique de 1 $ afin d’y installer un sentier pédestre dont aurait bénéficié toute la communauté. « Les gens ont démontré qu’ils n’avaient plus d’intérêt concernant le bâtiment, donc tant qu’à se départir d’une portion et d’amputer une partie du terrain appartenant à la Fabrique, la décision a été prise de l’envoyer au total en appel de proposition », explique Michel Mercier, agent administratif à la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation. Lors de la rencontre de citoyens à cet effet, le maire, André Perron, affirmait que la municipalité n’avait pas l’intention de prendre possession de l’église en raison des charges financières importantes à l’entretien du bâtiment. « Au point de vue municipal, on ne peut pas s’en servir pour faire un attrait collectif et on sait qu’il y a beaucoup d’argent à mettre dans l’église, notamment la toiture », explique-t-il, ajoutant être tout à fait conscient que la décision définitive appartient à la Fabrique.
Comme pour plusieurs autres paroisses au Québec, les principales raisons de la Fabrique de se départir de celle de Saint-Isidore-de-Clifton sont : le peu de revenus financiers, présentement, elle aurait une survie de 12 à 18 mois, le manque de ressources humaines et la diminution de l’implication sociale. À cet effet, le maire indiquait que seulement une trentaine de personnes, sur une population d’environ 700, se rendent régulièrement à l’église. La raison de la décision de vendre dans l’ensemble est principalement pour l’attrait que cela aura au futur acheteur. « Si la Fabrique dispose d’un terrain de sept acres avec l’église dessus, ce sera plus facile de disposer de l’église, qui est un grand bâtiment, que si elle se débarrasse du terrain de quatre acres, elle va se retrouver avec une église sur les bras qui aura moins d’intérêt parce qu’il n’y aura plus ce terrain », expliquait Anne-Séverine Guitard, chargée de projet pour l’archidiocèse de Sherbrooke, lors de la rencontre de citoyens. Elle précise toutefois que la Fabrique n’est pas contre l’idée de la municipalité et que bien qu’il s’agisse d’un « projet qui est très bien pour les citoyens de Saint-Isidore », la décision doit être prise dans l’intérêt de la Fabrique. Lors de cette même rencontre, elle en a profité pour faire une analogie avec une autre paroisse qui est restée « coincée » avec une église invendable en raison des coûts trop élevés des travaux de rénovation. Selon elle, si le terrain est vendu séparément, la Fabrique risque de se retrouver avec une église dont personne ne veut, qui va dépérir sur place et nuire à la beauté du cœur du village. Cette raison ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’équipe municipale. Selon Sarah Lévesque, directrice générale, le terrain dont il est question possède une parcelle humide qui pourrait nuire à l’intérêt d’un futur acheteur. « Pour un sentier, ça ne me semble pas poser problème, mais il faudrait quand même vous assurer, dans un volet de vente, il y aura cet aspect à tenir en compte. Ça se peut que ce soit plus nuisible que vous pensiez de faire une vente conjointe que de vous en départir », exprimait-elle.
Quoi qu’il en soit, comme l’a mentionné M. Perron, la décision relevait de la Fabrique et celle-ci a officiellement lancé son appel de proposition. Un délai d’un mois est offert pour soumettre une offre. Les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site de l’archidiocèse de Sherbrooke pour prendre connaissance des différentes conditions à l’offre. Bien que déçu de la décision, le maire préfère ne pas se prononcer quant à l’ouverture et l’attitude du conseil de Fabrique. De son côté, la municipalité n’élimine pas complètement l’idée d’aménager un sentier pédestre, mais pour ce faire, elle devra trouver un autre lieu propice, lequel n’est pas disponible à court terme.

Coop solidarité

Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : En avance sur l’échéancier

Sébastien Hébert, vice-président, et Dominic Godin, président, de la coopérative de solidarité, expliquent l’évolution du processus d’acquisition de la coopérative, propriété de VIVACO.

Exploitant la coopérative depuis décembre dernier, les représentants de la coopérative de solidarité ont profité de la récente soirée de consultation publique à Saint-Isidore-de-Clifton, pour faire le point sur le processus d’acquisition du commerce auprès de VIVACO, en mentionnant qu’ils étaient en avance sur l’échéancier.
La coopérative de solidarité loue présentement les installations, propriété de VIVACO, mais poursuit les démarches de financement pour s’en porter acquéreur. Avec l’appui de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et de la municipalité, on travaille au montage financier du projet, d’expliquer Dominic Godin, président du conseil d’administration. D’ailleurs, les responsables sont présentement en campagne de recrutement. On invite la population à faire l’achat de part au coût de 50 $ l’unité. Il y en a aussi de disponibles pour les entreprises au montant de 500 $. Sans préciser de nombre de membres souhaités, les responsables ont établi l’objectif à 14 500 $. On souhaite l’atteindre le plus rapidement possible et l’inclure dans la demande d’aide financière de façon à démontrer l’appui de la population au projet, d’expliquer M. Godin. La coopérative de solidarité prévoit faire une demande à cet effet auprès d’un programme d’aide provincial.
D’autres demandes auprès des institutions financières sont également envisagées. M. Godin croit être en mesure d’obtenir une réponse concernant la demande de subvention vers la mi-août. Si tout va bien, on aimerait être en mesure de déposer une offre d’achat à l’automne auprès de VIVACO. Le projet est estimé à 1,2 M$. Cela comprend les bâtiments, l’inventaire, les équipements et le remplacement des réservoirs à essence.
Sébastien Hébert, vice-président de la coopérative de solidarité, mentionne que l’entreprise bénéficie d’un moratoire quant à l’utilisation des réservoirs pour offrir l’essence. Ces contenants ont plus d’une quarantaine d’années et sont sujets à des inspections régulières afin de se conformer aux règles environnementales, précise-t-il. Les responsables aimeraient procéder au remplacement des réservoirs et pompes à essence l’an prochain.
Quant aux opérations quotidiennes, les intervenants semblent satisfaits. La coopérative de solidarité utilise les logiciels de VIVACO, mais est à la recherche d’autres logiciels pour éventuellement faire sa propre gestion. « On est à la recherche de fournisseurs, on est en train de regarder divers partenariats. » M. Godin est d’avis que les nouveaux fournisseurs permettront à la coopérative d’offrir des prix compétitifs sur le marché. « Pour l’instant, la gestion quotidienne se fait bien, les ventes, ça monte graduellement. On sent que la population est derrière nous. » Le président ajoute qu’il y règne une bonne atmosphère au sein de la coopérative et que les employés semblent heureux. La coopérative compte huit travailleurs, dont plusieurs, à temps partiel. « On a des semi-retraités qui donnent un coup de main. Ça fait une belle équipe de jeunes et d’expérience », d’exprimer M. Godin.
Les membres du conseil d’administration sont confiants quant à la suite des choses. Ils mentionnent être en avance sur l’échéancier et souhaitent continuer à offrir les services de dépanneur, de quincaillerie et d’essence. Les personnes à la rencontre ont félicité et remercié les membres de la coopérative de solidarité pour leur travail et la détermination dont ils font preuve.

SARL Logement

Accès au logement : Un service d’aide dans le Haut-Saint-François et le Granit

Janot Gosselin, président de l’OMH du Granit ; Jacinthe Lambert (assise), agente SARL pour le HSF ; Nathalie Lacroix, agente SARL pour le Granit ; Éric Dutilly, directeur ORH du HSF ; Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente de l’ORH du HSF ; Monique Phérivong Lenoir, préfet de la MRC du Granit, et Robert G. Roy, préfet du HSF.

Les MRC du Haut-Saint-François (HSF) et du Granit mettent en place un nouveau service d’aide à la recherche de logement (SARL) afin d’accompagner les ménages dans leur recherche de logis.
Le SARL aura une personne-ressource permanente, à temps partiel, dans chacune des deux MRC qui aura la charge de faciliter l’accès aux différents logements disponibles sur le territoire du HSF et du Granit. Ce nouveau service, disponible depuis janvier, est rendu possible grâce à une contribution financière d’environ 120 000 $ provenant de la Société d’habitation du Québec (SHQ), dans le cadre du Programme de supplément au loyer d’urgence et de subvention aux municipalités. De ce montant, 90 % seront financés par la SHQ et bonifiés par les deux MRC participantes jusqu’en mars 2024.
L’association était nécessaire puisque le programme d’aide de la SHQ est offert uniquement aux MRC ayant plus de 25 000 résidents. « Je suis particulièrement fier de notre association avec la MRC du Granit. Cette coopération permettra aux citoyens de nos deux MRC de profiter de ce service », d’expliquer Robert G. Roy, préfet du HSF.
« Ce nouveau service répond à un grand besoin dans notre région et il sera à la disposition de tous les citoyens du Haut-Saint-François. Le SARL tiendra un registre de tous les logements disponibles sur le territoire de la MRC et c’est pourquoi nous demandons la collaboration des municipalités, mais aussi des propriétaires d’immeubles locatifs de nous informer des logements vacants. Le registre permettra d’aider et de faciliter la tâche aux citoyens actuels ou futurs dans leur recherche », d’exprimer Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et présidente du conseil d’administration de l’Office régional d’habitation (ORH) du Haut-Saint-François.
Le service offert par le SARL est disponible pour toute personne qui recherche un logement, qu’elle soit déjà sur le territoire ou qu’elle cherche à s’y établir. Que ce soit une personne seule ou une famille, un étudiant ou un travailleur, le service est vraiment pour tout le monde, d’expliquer M. Roy. « Nous avons un très grand territoire dans le HSF et pour cette raison, j’aimerais que tous les propriétaires et partenaires du secteur du logement collaborent avec notre ressource au SARL.
« Un site Web est en cours de construction et optimalement, le SARL du HSF devrait y ajouter une carte interactive, où tous les logements vacants dans le Haut-Saint-François seront affichés », d’expliquer Jacinthe Lambert. Depuis l’entrée en vigueur du service au mois de février, près d’une quarantaine de personnes ont utilisé le SARL. « Plusieurs citoyens de la MRC et de l’extérieur ont utilisé nos services, que ce soit à la suite d’une séparation ou simplement pour venir s’établir en milieu rural. Nous avons aussi accompagné plusieurs travailleurs étrangers dans leur recherche. On essaie aussi de sensibiliser les propriétaires à nous informer lorsqu’un logement est libre afin de l’ajouter à notre banque et d’en faire profiter les usagers de notre service d’aide », conclut-elle.
Il est possible de rejoindre l’agente du SARL du HSF, Jacinthe Lambert, au 819 943-4281 ou au courriel : infohsf@sarlghsf.ca. De plus, la page Facebook SARL du Haut-Saint-François regroupe aussi plusieurs loyers disponibles sur le territoire.

Avenir St-Isidore

Saint-Isidore-de-Clifton réfléchit à son avenir

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à l’exercice de réflexion portant sur l’avenir de la municipalité.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à la récente consultation publique marquant la dernière activité citoyenne s’inscrivant dans la démarche entreprise, l’automne dernier, par la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton pour changer son image, améliorer son attractivité et sa vitalité.
Le mandat est confié à la firme Visages régionaux, une agence de création spécialisée en marketing territorial. La présidente, Marie-Eve Arbour, a convié les participants à un exercice de réflexion portant sur quatre sections : jeunes, famille et loisir, les services municipaux, les aînés et le développement. Chacun devait mettre son appréciation sur diverses questions en rapport avec les thèmes énoncés comme votre famille aurait-elle besoin d’un service de garde ? Avez-vous des idées pour bonifier le camp de jour ? Ou votre appréciation sur la friperie ainsi que sur la coopérative de solidarité. D’autres questions abordant les aînés étaient posées comme un projet d’habitation idéal ou comment améliorer la qualité de vie des aînés. On cherchait également à évaluer l’appréciation envers les divers services municipaux que ce soit la bibliothèque ou autres. Quant au développement, on demandait ce que les citoyens aimeraient voir comme nouveau service de proximité ou les actions écologiques souhaitées. On questionnait également les citoyens à savoir comment développer le camping. Au terme de l’exercice, Mme Arbour recueillait les informations afin de les compiler et les étudier.
Démarche
La présidente de Visages régionaux explique que le mandat comprend trois grandes composantes, soit la cueillette de données pour établir un positionnement et définir une marque territoriale. La deuxième étape est de refaire une nouvelle image pour la municipalité. Cela implique un nouveau logo, de nouvelles photographies, typographie et couleurs. « On va rafraîchir les outils et mettre l’image au goût du jour », d’indiquer l’intervenante. Elle ajoute que la troisième étape consiste à faire une mise à jour du plan de développement permettant d’organiser et prioriser les actions tout en permettant d’aller chercher davantage de subventions. « À travers le mandat, on compte mettre à jour la planification stratégique de la municipalité », d’indiquer Mme Arbour.
Au cours de la démarche, les intervenants ont effectué de la collecte de données, réalisé des rencontres citoyennes, une consultation en ligne, rencontré, pendant trois jours, divers intervenants sans oublier les élus. Tout ce processus permettra à la firme de déposer vraisemblablement au cours de l’été un rapport complet. Durant cette période, des rencontres régulières sont prévues avec les représentants de la municipalité afin de valider chacune des étapes menant vers la proposition finale. Un dévoilement officiel auprès des citoyens est également prévu. Mme Arbour mentionne que le plan sera passablement détaillé sur un horizon de deux ans. « Après ça, on identifie les opportunités pour les années qui vont suivre. »
Satisfait
Quant à la rencontre citoyenne, le maire était satisfait de la participation du public. « On ne s’était pas fixé d’objectif sur la présence, mais je suis extrêmement satisfait de la participation et des commentaires du public. On avait des jeunes, des gens de tout âge. » Pour M. Perron, l’exercice est fort prometteur. Il rappelle l’objectif de la démarche, « on voulait se positionner, voir nos couleurs, savoir ce que nos gens veulent. Qu’est-ce qu’on pourrait faire que ce soit pour l’Âge d’or, pour les jeunes, les loisirs, les services en général de la municipalité ? Quel devrait être le positionnement de la municipalité versus tous ces services ? »
Quant à l’application du rapport, le maire le voit sur plusieurs années. « On va y aller par priorité et avec des projets qui sont réalisables pour une municipalité de 700 personnes. »

Gaz effet de serre

Demande d’annulation du Challenge VTT à Ascot Corner : L’ancien maire, Jacques Langlois, essuie un refus

Déçu de la réponse de la municipalité, M. Langlois entend frapper à la porte du député de Mégantic, François Jacques, pour faire valoir sa cause.

Jacques Langlois, citoyen et ancien maire d’Ascot Corner, est offusqué du peu de considération que lui a témoigné le conseil municipal lors de sa demande d’annuler le Challenge de VTT en raison des émissions de gaz à effet de serre.
Il reproche aux élus de ne pas avoir cherché à en savoir davantage sur ses motivations puisqu’aucune question ne lui a été posée au cours de la séance du conseil municipal qui s’était déroulée en novembre dernier. « Je suis très déçu. Je désire que la municipalité prenne ses responsabilités. Aucun conseiller n’a émis de commentaire et ils ont procédé au vote. On aurait cru que tous et toutes avaient adopté, l’omerta, la loi du silence. Il va falloir que nos conseillers agissent dorénavant comme des gestionnaires et non comme des ronds de cuir en pratiquant que de la politique de bassecour. Ils devront se rappeler que le gouvernement du Québec leur donne aussi l’obligation de faire respecter les lois sur la qualité de l’environnement », d’exprimer M. Langlois.
Ce dernier estime que le Challenge VTT pollue l’environnement par l’émanation de GES (gaz à effet de serre) et le bruit. M. Langlois croit avoir des appuis au sein de la municipalité, mais que ces citoyens n’osent pas se prononcer ouvertement sur le sujet. Déçu de la décision du conseil de ne pas acquiescer à sa demande d’annuler définitivement le Challenge VTT, l’ancien maire affirme ne pas avoir l’intention d’en rester là. « Je vais aller à un échelon supérieur. Je vais rencontrer le député », insiste-t-il.
Municipalité
Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, mentionne que tous les membres du conseil municipal ont écouté attentivement les arguments de M. Langlois. « On l’a écouté. On avait déjà regardé les plus et les moins. » Mme Bresse signale que l’organisation du challenge a respecté les règles et demandes de la municipalité. « Nous, cette année, on avait demandé à ce qu’ils compensent les GES pour la course, chose qu’ils ont faite. Nous avons reçu le certificat attestant que la compensation de l’empreinte carbone avait été faite. » En fait, d’expliquer la mairesse, il s’agit d’un montant d’argent, qui a été remis à l’Acacia Carbone pour l’équivalent de 5,07 tonnes. « Je crois qu’avec l’argent, l’organisme s’engage à planter des arbres », d’ajouter la mairesse.
Mme Bresse souligne que l’organisation du Challenge VTT avait obtenu l’autorisation de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec). Mentionnons que la municipalité avait appuyé la demande de l’organisation. La mairesse ne croit pas que la municipalité va considérer à nouveau la requête de M. Langlois puisque l’entente avec la CPTAQ serait d’une durée de cinq ans. Elle signale que plusieurs commerçants locaux retirent des retombées économiques de l’activité.

route 112

Travaux sur la route 112 à la hauteur d’Ascot Corner : La mairesse, Nathalie Bresse, satisfaite

Les travaux s’effectueront du chemin des Pins, à la hauteur d’Ascot Corner, jusqu’au chemin Paul.

Des travaux pour améliorer la sécurité entre Ascot Corner et Westbury seront effectués vraisemblablement au cours de l’été.
C’est du moins ce qui est prévu dans l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie. C’est le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, qui en a fait l’annonce au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault.
Les travaux s’effectueront sur une distance de 6,4 km de la rue des Pins à Ascot Corner jusqu’au chemin Coates à Westbury. On prévoit des travaux d’asphaltage pour éliminer les ornières et l’ajout d’une bande rugueuse au centre de la chaussée. Cette façon de faire permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse, en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. « Les bandes rugueuses agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance de conducteurs qui ont quitté partiellement la voie de circulation », d’expliquer Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole au ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie. Elle ajoute qu’il s’agit d’une première en Estrie. Ce procédé, existe ailleurs au Québec, et a fait ses preuves, d’exprimer Mme Dorais.
La porte-parole rappelle que la décision de diminuer la limite de vitesse de 90 km à 70 km/h dans ce secteur a contribué à la réduction du nombre significatif d’accidents. « Avec l’ajout de cette mesure, ça devrait alerter encore davantage les usagers de la route. C’est vraiment un dispositif d’alerte supplémentaire », d’ajouter Mme Dorais.
Le ministère devrait lancer l’appel d’offres au cours du mois d’avril et procéder au début des travaux à l’été. La porte-parole du ministère n’était pas en mesure de préciser la durée de ceux-ci et le coût pour l’instant.
Ascot Corner/Dudswell
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Il semble que le ministère se penche là-dessus puisqu’une rencontre a eu lieu en février dernier. Les intervenants ont présenté aux maires des municipalités concernées et le préfet, Robert G. Roy, différentes avenues. Mme Dorais indique qu’il est trop tôt pour confirmer la nature des interventions et leur échéancier, mais l’implantation de carrefour giratoire, l’ajout de voies de circulation et la séparation de chaussées font partie des options. Le projet qui est majeur, précise-t-elle, devra s’inscrire à l’intérieur du PQI (Plan québécois des infrastructures). Elle mentionne qu’en raison du chantier et de sa préparation, des mesures d’atténuation du risque de collision frontale ont été présentées aux élus, lors de la rencontre.
Satisfaite
La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, est satisfaite de l’annonce du ministère à l’effet d’entreprendre des travaux sur le tronçon de 6,4 km de la route 112. « J’ai hâte de voir la bande rugueuse. Je sais que ça existe ailleurs. Si ça peut allumer les gens pour pas qu’il y ait de face-à-face. Je trouve que c’est une belle annonce, je suis bien satisfaite et très à l’aise. C’est une bonne solution à court et moyen terme. C’est une très bonne nouvelle pour Ascot Corner. » D’autre part, Mme Bresse tient à préciser « ce n’est pas Ascot Corner qui a demandé 70 km/h jusqu’à East Angus, c’est le MTQ qui a décidé ça. Nous, on a demandé 70 km/h jusqu’au chemin Paul. On se fait pointer du doigt même après trois ans, les gens vont peut-être arrêter. »
Quant au projet de sécuriser le tronçon de la 112 d’Ascot Corner jusqu’à Dudswell, Mme Bresse est moins enthousiaste. Admettant que le ministère en était à l’étape préliminaire, la mairesse se dit contre l’idée d’un terre-plein d’Ascot Corner jusqu’au chemin de l’Aéroport, ce qui nécessiterait des citoyens à faire un long détour pour se rendre à leur destination. Pour ce qui est des autres options, Mme Bresse laisse entendre qu’il y a des choses intéressantes, mais attend d’en savoir davantage avant de se prononcer.

CHSLD Weedon

Le CHSLD de Weedon nomme un salon en l’honneur du Dr Yves Saint-Pierre

Jacques Fortier, président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon, Dr Yves Saint-Pierre et Nathalie Sheehan, directrice de l’hébergement des soins de longue durée et des loisirs au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.

En l’honneur d’un médecin qui a marqué la vie des résidents du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de Weedon et des citoyens du Haut-Saint-François (HSF), un salon portera désormais le nom du Dr Yves Saint-Pierre. Cet espace permet aux familles dont un parent est en fin de vie de passer du temps dans un environnement intime et confortable. Ce médecin apprécié de tous a pratiqué la médecine à Weedon sur un peu plus d’un demi-siècle.
Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS, avec la collaboration du comité de résidents du centre d’hébergement, ont désigné le Salon Dr-Yves-St-Pierre en l’honneur du médecin de famille et celui-ci a entièrement été aménagé par la Fondation des CLSC et CHSLD du HSF.
Le Dr Saint-Pierre a marqué l’histoire de la municipalité de plusieurs façons. Dès 1976, de concert avec le Dr Claude Cloutier, ils fondent la Clinique médicale de Weedon en plus de pratiquer entre 1969 et 2012 au CHSLD. Il a aussi travaillé pour l’armée canadienne et le CLSC Fleur de Lys pendant plusieurs années. Reconnu par ses pairs et ses patients, Dr Yves Saint-Pierre met aussi sur pied le Groupe de médecine familiale du Haut-Saint-François en collaboration avec d’autres médecins de la région.
« Ce salon est indispensable pour les familles qui ont des parents en fin de vie. Indispensable comme l’a été le Dr Saint-Pierre pour notre communauté », d’exprimer Jacinthe Audet-Bolduc, présidente du comité des résidents au Centre d’hébergement de Weedon. « Cet homme a toujours été à l’écoute de ses patients afin de trouver les meilleures solutions pour leur santé et leur bien-être. Généreux de sa personne, il l’a été toute sa carrière. Aller faire des accouchements en pleine tempête, et ce, en motoneige, voilà le Dr Saint-Pierre. Rien ne l’arrêtait. »
La concrétisation de ce projet est intimement liée à la Fondation des CLSC et CHSLD du Haut-Saint-François qui a financé l’achat de tout le mobilier présent dans le salon. « Les membres de la Fondation, dont est membre Dr Saint-Pierre, sont heureux d’avoir financé le mobilier présent dans ce salon permettant aux familles d’être à proximité de leurs parents dans les derniers moments de leur vie. Merci de supporter la Fondation. Être médecin nécessite une grande générosité. Son parcours très actif et dynamique a contribué à l’histoire de Weedon et de la MRC. Il est reconnu par tous pour son esprit de dévotion à la communauté. Cinquante-et-un ans de pratique assidue, voilà le parcours d’un homme admirable et d’exception », d’exprimer Gilles Denis, membre de la Fondation.
À la retraite depuis 2012, M. Saint-Pierre n’a toutefois pas chômé puisqu’il est impliqué dans plusieurs comités et est président de la Société d’histoire de Weedon. Il a d’ailleurs écrit sa biographie intitulée D’Enfant turbulent… à la médecine. À travers ce livre, il nous fait découvrir son enfance, son parcours scolaire, l’évolution de la pratique médicale, ses passions et ses loisirs.
Une reconnaissance au-delà du Haut-Saint-François
Le président du conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Jacques Fortier, tenait à être présent et à remercier ce médecin dévoué pour ses patients et pour la profession. « Aujourd’hui est une journée spéciale, où nous sommes réunis afin de reconnaître le parcours exceptionnel d’un homme remarquable au sein de notre grande famille qu’est le CIUSSS. C’est un grand honneur d’être ici aujourd’hui pour rendre hommage au grand médecin que vous êtes. Dr Saint-Pierre, nous vous remercions sincèrement et vous félicitons pour votre belle et exceptionnelle carrière. Votre grand dévouement pour la population de Weedon et de ses environs est remarquable. Vous êtes un grand homme. Vous êtes un homme extraordinaire. »

Persévérence scolaire desjardins

Persévérance scolaire : La Caisse Desjardins honore seize élèves

Les élèves méritants des Prix de la persévérance scolaire Desjardins 2023 : Nathan Blais, Sarah Deblois et Océanne Guillemette-Martel, du Parchemin d’East Angus ; Daphnée Landry, Saint-Camille à Cookshire-Eaton ; Benjamin Ostiguy, Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell ; Damien Demers-Jodoin et Frédérick Beaudoin-Veilleux, Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon ; Ayden Tremblay, Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ; Lily Coutu, Saint-Paul à Scotstown ; Léa Lister, Cookshire Elementary School ; Zane Parnell, Sawyerville Elementary School et Kalel Hagen Coates, Pope Memorial à Bury.

Après deux années en mode virtuel, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) a finalement organisé, en présentiel, la septième édition de la Soirée de la persévérance scolaire Desjardins. Près d’une centaine de personnes comprenant parents, famille, professeurs, direction d’école et administrateurs de la caisse était présente, dans l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, afin de souligner la persévérance, l’adaptation et la réussite des 16 élèves de 6e année des différentes écoles primaires du territoire.
Les enseignants de ces derniers ont à tour de rôle pris la parole afin de mettre de l’avant les efforts de leurs étudiants respectifs. Cette soirée aura aussi permis aux élèves méritants d’exprimer leur vision de la persévérance scolaire et de recevoir une plaque honorifique à leur nom ainsi qu’un chandail et un sac à dos de la marque Champions. La collaboration inestimable des enseignants a été soulignée par le directeur général de la Caisse, Daniel Lamoureux, qui a rappelé que la réussite des élèves ne serait pas la même sans l’apport considérable et la passion de ces derniers. « L’activité de ce soir prouve hors de tout doute l’engagement de vos enseignants envers votre réussite et les témoignages qu’ils ont livrés sur scène démontrent toute l’affection qu’ils ont pour vous. Vous êtes très chanceux de les avoir comme professeur. »
Pour la Caisse Desjardins du HSF, il est important d’accompagner et de soutenir les jeunes dans la réalisation de leurs rêves et c’est ce que Mme Dany Boily, présidente de la Caisse, a tenu à rappeler. « Aider les gens à réaliser leurs rêves, voilà la raison d’être de la caisse. C’est la même raison d’être qui nous amène à reconnaître la persévérance scolaire, puisque nous avons besoin de persévérance pour réaliser nos rêves et que nous avons besoin de rêver pour nous pousser à persévérer. »

Camp de jour

Le Service d’animation estivale (SAE) toujours aussi attendu : Des inscriptions à la hausse un peu partout

L’engouement pour le SAE dans le HSF ne démord pas.

Le Service d’animation estivale est de retour cette année et l’engouement est toujours bien présent. Dans le Haut-Saint-François, ce seront neuf municipalités qui offriront les camps de jours (Ascot Corner, East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell, Bury, Weedon, Scotstown-Hampden, Saint-Isidore-de-Clifton et La Patrie) et le SAE sera en vigueur de la fin juin jusqu’à la mi-août.
Dans la municipalité de East Angus, l’augmentation des inscriptions se fait d’année en année. Elles se dérouleront du 17 avril au 2 juin inclusivement. Le premier SAE post-pandémie avait vu près de 150 familles inscrire leurs jeunes pour les huit semaines du camp de jour. En 2022, le nombre total de jeunes participants étaient passés à approximativement 225. Pour cet été, Etienne Bouchard, directeur des loisirs et de la vie communautaire à East Angus, estime que les inscriptions atteindront 250 minimum. « Les familles sont impatientes. Les inscriptions ne commencent que le 17 avril, mais depuis déjà plusieurs semaines, je reçois des courriels de parents désirant s’inscrire ou avoir de l’information. L’engouement est là. » L’équipe est complète et comprendra 18 animateurs et 8 accompagnateurs destinés spécialement aux enfants avec un besoin d’accompagnement. Au moment d’écrire ces lignes, certaines activités étaient déjà prévues alors que d’autres étaient en attente. Parmi celles confirmées, une sortie aux glissades d’eau de Bromont, une visite de la miellerie Lune de Miel, la fameuse bataille de NERF ainsi que le retour de la remorque d’amusement La Jungle de Jack.
À Ascot Corner, les inscriptions débuteront le 24 avril à 8 h 30 pour les familles désirant inscrire leurs enfants à temps plein et pour l’été complet (8 semaines) alors que pour ceux qui désirent s’inscrire à la semaine ou aux 3 jours par semaine (8 semaines) pourront le faire à partir du premier mai. Les inscriptions se termineront le 5 juin. La municipalité a travaillé sur la structure de son Service d’animation estivale, afin d’accueillir plus adéquatement un plus grand nombre de jeunes aux réalités et comportements très variés. Elle s’est dotée d’une coordonnatrice et d’une responsable des comportements afin d’offrir un soutien aux animateurs et un meilleur encadrement pour les jeunes. L’équipe comprendra 13 animateurs, 5 aides à l’animation et 2 responsables du camp de jour. « Beaucoup d’animateurs étaient aides-animateurs lors des années précédentes. Ça nous permet d’avoir une belle rétention de ces employés-là et d’offrir un Service d’animation estivale amusant », d’exprimer Andréanne Rivard, directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire à Ascot Corner.
Du côté de Saint-Isidore-de-Clifton, la totalité des animateurs ayant travaillé l’année dernière sera de retour cette année et les inscriptions débuteront à la mi-avril. En 2022, 22 jeunes avaient participé au SAE et on souhaite atteindre le même nombre ou un peu plus pour l’année courante. Plusieurs activités seront au programme, notamment une bataille avec des fusils NERF. D’autres sorties sont présentement dans la mire de la municipalité telle une journée au Zoo de Granby, une journée à la plage et des ateliers d’impro. Habituellement, la municipalité organise aussi des ateliers avec les Cuisines collectives du HSF et les Débrouillards pour un volet plus scientifique.
Pour la municipalité de Weedon, le service aura bel et bien lieu et devrait débuter après la fête nationale et les inscriptions se dérouleront de mai à juin. Du côté de La Patrie, qui travaille de concert avec Chartierville pour offrir le SAE, les préinscriptions sont déjà commencées et se termineront à la fin du mois d’avril. L’objectif pour ces deux municipalités est d’avoir un minimum de 8 inscriptions. Dans les municipalités de Dudswell et de Scotstown-Hampden, le recrutement d’animateurs est plus difficile, mais au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs étaient confiants de pourvoir les postes et de pouvoir offrir le SAE cet été.

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Le CAB remercie ses membres

C’est dans une ambiance des années rétro que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François tiendra sa traditionnelle fête reconnaissance le 22 avril, au Centre communautaire de Johnville à Cookshire-Eaton.
L’activité, qui devrait accueillir plus d’une centaine de personnes, s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole ayant pour thème Bénévolons à l’unisson et vise à remercier les gens qui font don de soi pour venir en aide à leur prochain, et ce sous différentes formes.
France Lebrun, directrice générale du CAB du Haut-Saint-François et ses collaboratrices, ont concocté tout un menu pour la journée qui s’amorcera à 13 h pour se clôturer après le souper vers 19 h. Musique d’ambiance, discours officiels, animation, danse, souper, animation et tirage de prix de présence marqueront la journée d’activités. Mme Lebrun souligne l’importance de remercier les bénévoles « qui donnent de leur temps avec cœur, avec générosité selon leur disponibilité. Chaque heure, chaque minute est importante à faire du bien autour de soi. »
Le Centre d’action bénévole compte sur une petite armée de 280 personnes qui s’impliquent généreusement à rendre service à la population sous différentes formes. Que ce soit pour la popote roulante, l’accompagnement-transport, le service d’aide impôt, le SécuriCAB, la télésurveillance, les groupes de Lire et faire lire, Viactive ou les groupes de proches aidants et de maintien à domicile, les bénévoles font du bien au sein de la communauté du Haut-Saint-François. Le Centre d’action bénévole sert également d’endroit pour faire des photocopies ou accéder à l’Internet.
Mme Lebrun attend quelque 130 personnes pour la fête reconnaissance. Il s’agit d’une belle occasion de se retrouver dans un cadre de détente et de plaisir, laisse-t-elle entendre.

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3 faits sur les professionnels et professionnelles en soutien administratif

La Semaine du personnel de soutien administratif est célébrée chaque année durant la dernière semaine complète d’avril. En 2023, elle est donc observée du 23 au 29 avril. Cet évènement vise à reconnaître et à souligner le rôle essentiel de ceux et celles qui œuvrent dans ce domaine : réceptionnistes, secrétaires, agents et agentes de soutien à la clientèle, etc. Pour vous donner un aperçu de la profession, voici quelques faits intéressants :
Selon le dernier recensement, plus de 1,8 million de personnes occupent un emploi en bureautique et en administration au Canada.
En Amérique du Nord, le personnel de soutien administratif est composé à plus de 90 % de femmes. On en observe notamment une forte majorité chez les adjointes administratives.
Le salaire moyen d’un adjoint administratif ou d’une adjointe administrative au pays est de 35 121 $ par année. Toutefois, les personnes les plus expérimentées peuvent gagner au-delà de 47 000 $.
Les postes en soutien administratif ont beaucoup évolué au fil des ans. L’essor technologique de la dernière décennie a forcé ces professionnels et professionnelles à élargir leurs compétences pour conserver leur emploi. En plus de pouvoir gérer des notes de service, des feuilles de calcul et des budgets, il faut maintenant maîtriser d’innombrables programmes et logiciels en ligne pour occuper un tel rôle.
À l’occasion de la Semaine du personnel de soutien administratif, n’oubliez pas de remercier les personnes clés que vous côtoyez au quotidien ! Vous pouvez leur remettre une carte, leur envoyer un panier-cadeau ou leur offrir une carte-cadeau d’un magasin de fournitures de bureau pour leur permettre d’améliorer leur environnement de travail, par exemple.

Film Jacques Boutin

Le producteur-réalisateur Jacques Boutin présente : Une dramatique Libérée du silence

L’équipe de production, les comédiens et figurants ont participé bénévolement et avec plaisir au film Libérée du silence.

Le producteur et réalisateur amateur, Jacques Boutin, y va d’un deuxième long métrage, Libérée du silence, mettant en vedette quatre comédiens amateurs et une pléiade de figurants provenant en majorité de East Angus. L’œuvre d’une durée de 1 h 50 minutes sera présentée en grande première le 30 avril à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Deux représentations sont prévues pour l’occasion, soit à 13 h et 15 h 30.
Après avoir produit un premier long métrage du genre comédie avec Vol Âge, M. Boutin fait un virage à 180 degrés avec une dramatique. Il admet que l’exercice est plus exigeant. « C’est plus dur à faire, c’est plus complexe. Ça demande plus d’attention, de coordination, tu n’as pas droit à l’erreur. » Le film est une fiction dramatique basée sur des faits d’actualité, d’expliquer le producteur et réalisateur.
Libérée du silence relate l’histoire d’un individu aux prises avec des problèmes d’argent causés par la consommation de drogues et d’alcool. Après avoir tout perdu, le fils revient vivre avec sa mère, mais ce n’est pas par amour maternel. Il profitera de l’occasion pour soutirer de l’argent, manipuler, intimider et faire preuve de violence envers sa maman. Poussée dans ses derniers retranchements, la dame devra réagir alors que le fils subit de plus en plus de pression provenant d’un monde peu recommandable. Comment se dénouera toute cette histoire ? C’est ce que découvriront les spectateurs lors du dévoilement du film. Le message à retenir, d’expliquer M. Boutin, est qu’il ne faut pas tolérer le harcèlement. Il importe de dénoncer la situation et aller chercher de l’aide.
Défi
Produire et réaliser un tel film relève du miracle et nécessite un travail titanesque surtout lorsque l’équipe réduite se limite à quatre personnes. M. Boutin, maître d’œuvre, avoue que l’effort est colossal, mais le résultat final en vaut la peine. Comptant pas moins de 18 films animaliers à son actif, le producteur admet que de faire ce genre de film est tout autre. Le principal intéressé a travaillé au scénario, à la recherche d’acteurs, de figurants, des divers plans, décors, etc. Le producteur-réalisateur a néanmoins bénéficié d’aide d’une petite équipe dévouée composée de Liette Vaillancourt, assistante au montage, et de Guy Dufour, assistant-réalisateur. Mais en fait, ces personnes ont coiffé plusieurs chapeaux tout au long de la production. M. Dufour joue même un rôle dans le film. Les spectateurs reconnaîtront certainement divers endroits puisque la grande majorité des scènes extérieures et intérieures ont été tournées à East Angus. Le Resto bar Rive Sud, le club de golf, le parc des Deux-Rivières et autres seront des points de repères pour les cinéphiles.
Malgré tous les efforts que cela demande, M. Boutin avoue avoir une passion, « j’en mange ». D’ailleurs, d’autres productions sont à prévoir puisque le producteur travaille sur quatre autres scénarios, dont trois films d’action et la suite de son premier film, la comédie Vol âge.
Les personnes intéressées à se procurer des billets pour la présentation du 30 avril peuvent le faire en contactant Pierrette Genest au 819 251-1101 ou la Ville de East Angus au 819 560-8600. Il est également possible de visionner la bande-annonce avec le lien Vimeo http://vimeo.com/808085833. Les personnes intéressées à faire des commentaires sur le film pourront le faire à l’adresse courriel suivante : lesfilmsjb@gmail.com.

Handball

L’équipe de handball masculin se démarque

L’équipe Benjamin masculin ‘’A’’ de handball de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, est allée chercher la 2e place au tournoi provincial scolaire de la Triple Couronne, qui s’est tenu le mois dernier à Laval. Un des entraîneurs de l’équipe, Vincent Héraud, a remarqué beaucoup de détermination et de travail lors de ce troisième et dernier tournoi de l’année qui les opposait à différentes équipes de la province. « Ce qui est remarquable, c’est que ces jeunes-là jouaient au handball pour la première fois. De plus, dû au manque d’inscriptions pour faire une ligue scolaire, nos jeunes n’ont pas joué de matchs pendant la saison et n’ont pas pu pratiquer autant que les autres équipes du tournoi. Plus la saison avançait, plus ils progressaient », d’exprimer M. Héraud. Lors de leur premier tournoi, l’équipe a obtenu la 4e place, tandis qu’au deuxième, ils décrochaient la 3e marche du podium.

Judo

Judo : Sophie Leclerc championne provinciale

Sophie Leclerc, de Cookshire-Eaton, s’est démarquée lors du récent Championnat provincial de judo, qui se déroulait à Laval, en remportant le titre de championne provinciale dans la catégorie U14 + 63 kg. « Ce titre vient récompenser la constance au haut niveau des performances de Sophie puisqu’elle avait déjà gagné deux médailles d’or lors de deux compétitions provinciales auxquelles elle avait participé cette saison. En plus, c’est à la fois sa première année en U14 et sa première année sur le circuit québécois. Si elle continue à travailler aussi bien, c’est prometteur pour le futur », d’exprimer Martin Champagne, entraîneur en chef et directeur technique du Club de Judo To Haku Kan de Sherbrooke. Reconnu par Judo Québec et Judo Canada, le club est le 2e plus vieux au Canada. Il a été fondé en 1956 par Dr Lauzon. Nous apercevons de gauche à droite, Sophie Leclerc et Martin Champagne, entraîneur en chef du Club de Judo To Haku Kan.

Patio

Quel matériau choisir pour votre terrasse ?

Vous avez commencé à élaborer des plans pour aménager une terrasse extérieure afin de pouvoir profiter des belles journées chaudes et ensoleillées de l’été ? Avant de pouvoir vous y détendre, il vous faut sélectionner le matériau avec lequel vous souhaitez la construire.
Plusieurs choix possibles
Pour créer votre terrasse de rêve, les choix de matériaux ne manquent pas ! En voici quelques exemples :
• Le bois naturel : authentique, personnalisable et abordable, il nécessite un entretien régulier, ce qui diminue sa rentabilité.
• Le bois traité : très souvent utilisé, il doit être lavé à la pression et reteint annuellement. Son coût est cependant très accessible.
• Le composite : fabriqué avec des matériaux recyclés (bois et plastique), il est facile d’entretien, sécuritaire et durable, mais plus complexe à installer.
• Le PVC : moins commun, il est néanmoins durable, rapide à mettre en place et ne requiert pratiquement pas d’entretien. Il peut également être issu de matériaux recyclés.
Comment choisir ?
Pour prendre une décision éclairée, il importe de considérer les avantages et les inconvénients de chacune des options qui s’offrent à vous. Cela implique de tenir compte de votre budget, de l’énergie que vous devez accorder à l’entretien et de vos préférences esthétiques. Vos besoins à long terme doivent aussi être évalués avant de fixer votre choix.
Pour des résultats professionnels, n’hésitez pas à confier les travaux à un expert de votre région !

actualite

Petit guide des éléments à considérer pour un projet de peinture réussi

Vous souhaitez peindre (ou repeindre) les murs d’une pièce, un plafond, un escalier ou un meuble ? Quel que soit votre projet, voici un aide-mémoire pour garantir son succès!
Qualité des produits
Pour obtenir les résultats escomptés, il est important de choisir des produits de qualité pour chacune des étapes à réaliser. Songez notamment à la peinture, aux pinceaux, aux rouleaux et au matériel pour préparer la surface.
Couleurs et finis
N’hésitez pas à comparer plusieurs échantillons pour sé­lectionner une peinture dont la couleur s’harmonise à la pièce. Le fini (satiné, mat, lustré, etc.) a également une incidence sur le résultat final.
Entretien
Certaines pièces, comme la cuisine, la salle de bain ou l’entrée, sont plus susceptibles d’accumuler la saleté. Si vous en peignez les murs, par exemple, préférez un fini facile à laver et qui résistera aux nettoyages fréquents.
Surface
La surface à peindre a un fort impact dans le choix de la peinture. S’il s’agit de béton, de bois ou de métal, vous pourriez avoir à privilégier un produit plutôt qu’un autre. Vérifiez bien sur le contenant que votre type de surface y est inscrit.
Expérience
Si vous avez déjà réalisé plusieurs projets de peinture, vous pourrez sans aucun doute effectuer celui-ci vous-même. Dans le cas contraire, le recours à des professionnels pourrait être nécessaire pour obtenir un résultat esthétique et sans bavures.
Couches
Selon votre projet, vous pourriez avoir à appliquer un ap­prêt sur la surface à peindre, puis une, deux, voire trois couches de peinture. Tenez compte de cette information pour acheter la bonne quantité de peinture, surtout si celle-ci relève d’un mélange personnalisé.
Visitez votre détaillant de peinture local pour recevoir des conseils sur mesure!

Entrepreneur

Rénos : 3 éléments essentiels pour sélectionner judicieusement votre entrepreneur

Pose d’un nouveau plancher, création d’une aire ouverte, finition du sous-sol… quelle que soit l’ampleur des travaux à effectuer dans votre domicile, il est primordial d’accorder une juste attention au choix de l’entrepreneur. Pour éviter les mauvaises expériences, assurez-vous de ne pas négliger ces trois éléments cruciaux !

  1. La licence
    La licence professionnelle (Régie du bâtiment du Québec) vous assure des compétences de l’entrepreneur que vous engagez, notamment grâce à des examens et à des programmes de formation. Vous avez ainsi la certitude que les travaux seront d’excellente qualité et qu’ils répondront à l’ensemble des normes en vigueur selon le projet à réaliser. La situation contraire pourrait vous exposer à des risques pour votre sécurité, notamment.
  2. Le contrat
    La signature d’un contrat en bonne et due forme est très importante. Celui-ci doit contenir plusieurs informations, dont les normes applicables, les assurances et les garanties. Si un entrepreneur refuse de signer un contrat ou ne prend pas la tâche au sérieux, vous pouvez légitimement douter de son professionnalisme !
  3. La facture
    Une facture écrite et détaillée fait partie des documents essentiels à avoir en votre possession en cas de recours. Si vous n’en détenez pas, il vous sera difficile de prouver que les travaux ont été effectués, et donc de recevoir une compensation, le cas échéant.
    Chacun de ces trois éléments contribue à vous protéger en cas de problème (accident, défaut d’installation, etc.). Veillez à bien vous renseigner sur un entrepreneur avant de lui confier votre projet de rénovation !
Voiture

Comment réparer facilement les rayures sur votre voiture ?

Quelle que soit la qualité de l’entretien de votre voiture, de petites éraflures sont inévitables. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un moyen facile de les réparer, sans être spécialiste de la carrosserie ! Voici comment procéder.
Matériel
• Un pot de vernis transparent
• Une pâte à polir
• Un morceau de papier sablé fin
• De la peinture de retouche
• Un chiffon propre
• De la cire pour voiture
• Du savon
Étapes
Lavez votre voiture à l’eau et au savon, en particulier autour des zones endommagées que vous voulez réparer, puis séchez-la soigneusement. Les produits adhéreront mieux à un véhicule propre.
À l’aide du papier sablé, poncez les sections abîmées jusqu’à ce que la peinture soit au même niveau que la partie la plus profonde de la rayure.
Tamponnez une petite quantité de pâte à polir sur un chiffon propre et appliquez le mélange en effectuant un mouvement circulaire pour combler les rayures et rendre la zone lisse.
Trouvez la teinte de peinture qui correspond exactement à celle de votre voiture, répartissez-la uniformément à l’aide d’un coton-tige et laissez le tout sécher complètement.
Pour la touche finale, appliquez du vernis transparent et de la cire pour voiture sur la zone réparée pour protéger la peinture et la faire briller.
Vous n’avez pas le temps de réparer les rayures sur votre véhicule ? Rendez-vous chez votre carrossier local !

Rachel

SPROING

Spring has sprung. Nothing says spring quite like freezing rain with a backdrop of rumbling thunder. That, and the new assortment of birds at the feeders, competing with squirrels, chipmunks, and raccoons. Beneath the snow, rhubarb is growing! Rhubarb, our perennial volunteer, just in time to celebrate Volunteer Week, April 16 to 22.
Think about it. If the world endures, it will be due to dedicated, hard-working volunteers – individuals who care about others and our earth. It’s moneygrubbing billionaires who threaten our climate and deplete our wealth of natural resources. I’m rooting for volunteers!
YONG SOOK KIM-LAMBERT
She’s international, and she’s from the Townships. Magog, to be exact. Yong Sook Kim-Lambert’s paintings will be on exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery next week in a solo show, Méditation entre deux cultures. I keep wanting to read this as “mediation between two cultures,” but no, the show’s name really is “Meditation between two cultures.” An intriguing concept.
Could those two cultures be South Korea, where Kim-Lambert was born and studied art, and Quebec, where she has made her home since 1987? Or could they be French- versus English-speaking Quebecers? Our could it be any two cultures, and the space one inhabits between them?
I anticipate her exploration of this space will be at a deeper level than usual, maybe somehow related to her own “quest for identity,” quoting from her artist’s statement. Not unlike each individual’s quest to discover who we are, no matter our birthplace.
“Her work and creative process [are] rooted in her Buddhist past; the act of painting has become a meditation,” she says on her website, ykimlambert.com. Kim-Lambert works both figuratively and abstractly; we can hope to see paintings as well as printmaking.
The vernissage is on Saturday, April 22, from 2 to 4 p.m. The show continues until May 20 at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West in Cookshire.
SmART Science
Literacy in Action has come to the Haut-Saint-François, with more innovative intergenerational workshops. SmART Science, as its name suggests, experiments with a combination of creative arts and science to “discover the wonders of light.” Through creative activities, both adults and kids (age 7+) will explore electricity, optical illusions, and shadows. Three workshops are Wednesdays, April 19, May 3, and May 17, from 6 to 7 p.m. Free of charge. Where? Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes, Bury. To sign up, contact 819-346-7009 or connect@lia-estrie.org.
BOOKS TO BELLY
Have an appetite for reading… and eating? Literacy in Action proposes a series of workshops for kids age 7+ and adults to read a story together, then make food inspired by the story. The three workshops are on Wednesdays, April 26, May 10, and May 24, from 6 to 7 p.m. Free of charge, at the Pope Memorial Elementary School, 523 Stokes, Bury. To sign up, contact 819-346-7009 or connect@lia-estrie.org.
MORE STORYMAKERS
And of course, Literacy in Action’s Storymakers series continues Tuesdays, April 11, 18, and 25, and May 2 and 9, at 5 to 7 p.m. at the Eaton Corner Museum (Academy building), 375 Route 253, in Eaton Corner. For information, contact LIA at 819-346-7009 or info@lia-estrie.org.
H.E.L.P.
That stands for Health Services English-Language Program. HELP aims to support health and social service workers who are learning English through an online course (Dialogue McGill) offered by McGill University. A partnership between Literacy in Action and the CIUSSS de l’Estrie-CHUS, the HELP project was launched pre-pandemic by a team of volunteers, and is now reborn. Interested in volunteering for this project? Contact Bea at help@lia-estrie.org, or Cynthia at 819-346-7009.
LEARN COMPUTERS
Literacy in Action offers one-on-one digital coaching for persons struggling with a smartphone, tablet, or laptop. In collaboration with Bishop’s College School, a team of “skills sharers” are standing by at LIA’s office at 5 Connolly Street, Lennoxville. Bring your devilish device to them, and they’ll help you master it. The 50-minute coaching sessions are by reservation every Saturday, 1 to 3 p.m., until May 20. To reserve your spot, email Cynthia at connect@lia-estrie.org or call 819-346-7009. No cost.
DEALING WITH DEMENTIA?
Health Link offers a workshop on tips and tricks to help you care for your loved one who suffers from Alzheimer’s disease or dementia. This is Part 2 of a workshop series led by Carole Arbery, a Licensed Practical Nurse who teaches in the Health Assistance and Nursing Care program at Lennoxville Vocation and Training Center. She has worked in seniors’ care for 27 years, including in an Alzheimer’s Unit. All are welcome, free of charge, on Thursday, April 27, at 1 to 2:30 p.m., in the Armoury, 563 Main Street, Bury.
TICKETS & FLEAS
Plan ahead for two summer events at the Canterbury Center. First, a concert on Friday, June 23, featuring Paula Chiasson on violin, voice, and dance; Normand Breton on bass, accordion, voice, and dance; and Christian Nolet on guitar and bouzouki. Tickets are available soon. Reservations: 819-872-3400.
Second, the Canterbury Center will host a Flea Market/Marché aux puces and Farmers’ Markets on Saturday and Sunday, July 29 and 30. Starting now, the organizers are seeking donations of small items and antiques. To arrange to drop off donations, or if your mobility is reduced, to have them picked up, call 819-872-3400. The Canterbury Center is located at 1095 Route 214, Cantberbury.
CHURCHES
United. Sunday services are at 9:30 a.m. at the Trinity United Church in Cookshire, and at 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Tami Spires at 819-452-3685.
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. For the schedule of services at the St. George’s Anglican Church, 84 Queen St., Lennoxville, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by April 17 for publication April 26.

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Les Sharks d’East Angus se démarquent

Les Sharks d’East Angus M13-A au tournoi interrégional disputé en Mauricie.

Deux équipes de hockey de chez nous, les Sharks M13-C et M13-A, se sont démarquées dans le tournoi régional (en Estrie) et interrégional qui se déroulait en Mauricie, plus tôt ce mois-ci. Après avoir offert une solide performance, chacune des deux formations s’est inclinée et a dû tirer sa révérence du tournoi interrégional. Malgré tout, cela représente un bel exploit que de se retrouver parmi les huit meilleures équipes au Québec, dans leur division respective.

M13CL’équipe des Sharks d’East Angus M13-C ayant remporté le tournoi régional de leur catégorie.


Lors des séries de fins de saison, l’équipe des Sharks M13-C s’est inclinée en finale alors que les Sharks M13-A ont remporté les honneurs dans leur catégorie, ce qui a propulsé les deux équipes pour le tournoi régional de la ligue simple lettre de l’Estrie. Lors de ce tournoi, les deux équipes du Haut-Saint-François ont offert de solides performances et se sont vues récompensées par la victoire. Du côté des M13-C, le gain, de 4 à 3, s’est fait attendre et ce n’est qu’au début de la première période de prolongation que l’équipe a compté le but décisif les propulsant vers les interrégionaux, avec une fiche parfaite de 4 victoires en autant de matchs. Pour le groupe M13-A, la victoire s’est aussi fait attendre, mais l’équipe a remporté la partie 1-0 en tir de barrage, ce qui leur permettait de rejoindre l’autre formation du HSF aux interrégionaux, après 4 victoires consécutives lors de ce tournoi. Seul le champion des régionaux pouvait représenter l’Estrie lors du tournoi en Mauricie.
Ce tournoi interrégional, disputé à Trois-Rivières au complexe sportif St-Louis-de-France, regroupait les huit meilleures équipes du Québec dans chacune des divisions et deux équipes du HSF représentaient l’Estrie dans la catégorie M13. Cette compétition a été plus ardue pour les deux équipes d’East Angus qui ont tout de même livré de solides performances. Après deux victoires par blanchissage, l’équipe M13-A s’est inclinée sur un score très serré de 5 à 4, ce qui mettait un terme à leur parcours. « Tu parles d’une expérience enrichissante pour nos jeunes M13-A ! Ils nous ont fait vivre un paquet d’émotions tout au long de l’année. Je suis extrêmement fier d’eux et du parcours qu’ils ont fait cette année et lors des interrégionaux. Ce n’est pas rien de terminer dans les 8 meilleures équipes au Québec », d’exprimer un des entraîneurs du groupe, Stéphane Chapdelaine.
Pour ce qui est de la formation M13-C, la nervosité était palpable lors du premier match et l’équipe s’est inclinée par la marque de 0-1. Le 2e match a aussi été perdu par la marque de 0-2, mais selon plusieurs spectateurs, l’équipe faisant face aux Sharks était sous-classée et aurait dû jouer dans la catégorie B. Le 3e match devenait alors décisif pour la formation qui devait absolument gagner pour poursuivre au tournoi. Dans un match enlevé et digne d’Hollywood, l’équipe des Sharks M13-C remporte la partie au score de 2 à 1, ce qui représentait les deux premiers buts du club lors des interrégionaux. Celle-ci devait jouer deux parties dans la même journée et est donc retournée sur la glace pour le 4e match. Malgré la détermination des joueurs et des entraîneurs, l’équipe s’est inclinée 4-3 dans un match enlevant qui clôtura le tournoi pour l’équipe M13-C. « Nous, l’équipe d’entraîneurs, on est ultra fiers du chemin parcouru par nos jeunes. Certains étaient déçus que ça se termine, mais la plupart étaient très contents de s’être rendus là et de réaliser ce qu’ils avaient accompli. Nous sommes aussi très fiers d’avoir participé à ce tournoi et d’avoir pu vivre ça avec notre équipe », d’exprimer un des entraîneurs de la formation M13-C, Andy Fontaine.

Marche et cours HSF

Marche/cours pour le Haut : La Patrie accueille la 8e édition

Tous les membres de la famille peuvent participer à l’édition Marche/cours.

La municipalité de La Patrie accueillera la 8e édition de Marche/cours pour le Haut le 29 avril prochain. L’événement sportif annuel destiné à toute la famille est présenté par la MRC avec la collaboration de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
L’activité vise à amasser des fonds pour venir en aide aux jeunes âgés de 5 à 14 ans du territoire. Cela permet de défrayer les frais d’inscription à des activités de loisir comme les sports divers, camps de jours, cours et autres.
Au cours de cette compétition amicale, les participants sont invités à marcher ou courir un des parcours proposés, soit le 1 km des familles, le nouveau 3 km des aînés, le 5 km de François Jacques ou le 10 km de Desjardins. Tous les profits provenant des frais d’inscription à l’activité sont remis à des familles de la MRC à travers les Fonds Marche/cours pour le Haut.
Horaire
L’accueil des participants et les départs se feront devant l’Abri-bois sur la rue Chapleau, à La Patrie. Dès l’ouverture du site, à 8 h 30, les participants auront droit à des collations préparées par les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, ainsi que du café et jus. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisqu’il y aura des jeux, de l’animation et une maquilleuse sur place. Avant le départ, les participants pourront profiter d’une session d’échauffements, présentée sur scène par Claudia Gilbert, enseignante de Zumba et conseillère municipale à Westbury. De plus, l’équipe de Physio Atlas offrira des massages et des conseils de bonnes pratiques sportives. Au terme du parcours, les marcheurs et coureurs pourront se réunir sous l’Abri-bois où il y aura de la nourriture, de la musique et des jeux familiaux jusqu’à la fermeture du site à 13 h.
« C’est avec grand plaisir que j’offre mon soutien à l’activité Marche/cours pour le Haut 2023, une excellente façon de profiter du plein air et qui permet d’amasser des fonds servant à aider des jeunes du Haut-Saint-François, une cause qui me tient vraiment à cœur », d’exprimer le député de Mégantic, François Jacques.
« Chaque année, le Fonds permet à de nombreux enfants de pratiquer les loisirs qu’ils aiment et il enlève une pression financière à des familles qui vivent avec des revenus plus restreints. C’est un plaisir de voir l’engouement pour la cause dans la région et on espère retrouver un grand nombre de participants pour venir marcher ou courir avec nous le 29 avril prochain à La Patrie », d’exprimer Johanne Delage, mairesse de cette municipalité.
« Chez Desjardins, encourager la jeunesse fait partie de nos priorités depuis toujours. Collectivement, nous n’investirons jamais assez dans l’avenir de nos jeunes. Notre caisse est fière de joindre ses forces au Marche/cours pour le Haut 2023 afin d’offrir aux jeunes des conditions gagnantes qui leur permettront de se développer et de se réaliser à leur plein potentiel », de mentionner Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
Inscription
Mentionnons que les frais d’inscriptions sont de 20 $ pour les participants qui s’inscriront en ligne avant le 22 avril. Il est également possible de le faire sur place, mais le coût sera de 30 $. La participation est gratuite pour les jeunes de 17 ans et moins. Pour en savoir davantage, consultez la page www.facebook.com/events/
617 201 300 225 071.
Mentionnons que l’activité qui se déroulait à Dudswell, l’année dernière, a attiré 231 participants, permettant de recueillir 5 770 $ qui ont été versés au Fonds Marche/cours pour le Haut.

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