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École Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : Les élèves lancent leurs balados historiques

Ballado weedon

Nous apercevons les élèves de la classe de Mme Boulanger qui ont préparé les balados pour le secteur de Lingwick.

Depuis quelques semaines, les élèves du troisième cycle de l’école primaire Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon partagent avec le grand public le fruit de leur travail effectué au cours de l’année scolaire, celui de balados historiques traitant des secteurs de Weedon, Fontainebleau et Lingwick.
Le projet présenté dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, met en évidence l’aspect historique des trois secteurs concernés. Intitulé Balado nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick, le travail des jeunes est conçu pour durer dans le temps.
Les élèves des classes de Mme Geneviève Boulanger, Marie-Ève Péloquin et Geneviève Guillemette ont convenu de faire des balados historiques sur les villages desservis par l’école dans le but « de mousser la culture et le tourisme dans notre région », d’expliquer Mme Boulanger. Récemment, les élèves ont planté 25 affiches dans autant de lieux historiques, dont 8 à Lingwick ainsi qu’à Fontainebleau et 9 à Weedon. Sur ces dernières, on retrouve l’endroit identifié avec un code QR donnant accès à un lien YouTube où les élèves racontent leur balado. Il y a également un site Internet pour en savoir davantage. Les élèves ont eu la chance d’écouter chaque balado au moment de mettre l’affiche en terre. Le choix des sites historiques n’a pas été pris à la légère, de préciser Mme Boulanger. Il fait suite à une étude minutieuse réalisée par les élèves. Emballée par la réponse des jeunes étudiants, l’enseignante laisse entendre que le projet se poursuivra l’an prochain en mettant l’accent sur les personnalités historiques des secteurs concernés et pourquoi pas dans deux ans le faire sur des commerces existants, lance-t-elle.
Élèves
Pour Noémie Boulanger, Robin Alix, Félix Couture, Alycia St-Onge, Léonie Galipeau et Jade Boisvert, le projet était des plus enrichissants. Ils admettent avoir travaillé fort, effectué des recherches sur Internet, dans les livres d’histoire et même à partir de témoignages pour résumer l’information, faire un plan, rédiger les textes et enregistrer les balados. « C’était le fun. On a appris plusieurs choses. On voyait comment à Lingwick c’était dur d’avoir une école française pour les gens. Moi, je n’avais jamais entendu parler du Town Hall, j’ai quand même appris beaucoup de choses. Qu’est-ce qui était le plus dur c’était de trouver les informations et quand on la trouvait, fallait checker pour qu’elle soit vraiment vraie. » Pis quand on trouvait l’information, fallait pas écrire l’information qui était écrite dans le livre. Fallait trouver une autre sorte de phrase avec nos mots. On ne voulait pas faire de plagiat. Fallait aussi faire notre texte sans avoir d’anglicismes comme cool, fun, des choses comme ça. » À la suite de leur travail, les élèves mentionnent avoir remarqué que les bâtiments historiques n’avaient pas changé au fil des années. « Les gens à Lingwick veulent préserver les bâtiments historiques », précisent-ils.
Fiers de leur travail, les élèves mentionnent « quand on va grandir et qu’on aura 14 ans, on pourra réécouter nos balados et voir comment on a évolué, voir comment on était bon quand on était jeune. »

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